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Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Katalozi i monografije Arheolo{koga muzeja u Zagrebu Vol. IX I Sv. IX Ivan Radman-Livaja Plombs de Siscia KATALOG / CATALOGUE Arheolo{ki muzej u Zagrebu, 2014. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Katalozi i monografije Arheolo{koga muzeja u Zagrebu Svezak IX Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Catalogues et monographies du Musée Archéologique de Zagreb Fascicule IX Ivan Radman-Livaja Olovne tesere iz Siscije Ivan Radman-Livaja Les plombs inscrits de Siscia Nakladnik: Arheolo{ki muzej u Zagrebu Editeur: Archaeological Museum in Zagreb Za nakladnika: Jacqueline Balen Pour l'éditeur: Jacqueline Balen Urednik: Jacqueline Balen Rédacteur: Jacqueline Balen Recenzenti: Alka Domić Kunić Branka Migotti Recension: Alka Domić Kunić Branka Migotti Lektura: Božena Bunčić Correction du texte croate: Božena Bunčić Prijevod na hrvatski jezik: Ivan Radman-Livaja Traduction croate: Ivan Radman-Livaja Crteži: Ana Franjić Miljenka Galić Hana Ivezić Dessins: Ana Franjić Miljenka Galić Hana Ivezić Fotografije: Igor Krajcar Filip Beusan Photographies: Igor Krajcar Filip Beusan Oblikovanje: LASERplus d.o.o. Mise en page et réalisation: LASERplus d.o.o. Tiskara: Tiskara Zelina d. d. Imprimerie: Tiskara Zelina d. d. Naklada 500 primjeraka Tirage 500 exemplaires CIP zapis dostupan u računalnom katalogu Nacionalne i sveučilišne knjižnice u Zagrebu pod brojem 879938 ISBN 978-953-6789-86-3 Olovne tesere iz Siscije Plombs de Siscia KATALOG / CATALOGUE Arheolo{ki muzej u Zagrebu, 2014. Katalog tesera Catalogue des plombs I. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX I Ce groupe est composé d’inscriptions diverses ayant toutefois un point commun essentiel: ces inscriptions contiennent des mots qui ne sont pas abrégés (ou alors très légèrement, ne laissant planer quasiment aucun doute sur l’interprétation). 01. 01 / inv. 12449 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 01. 03 / inv. 12584 Etiquette de plomb fragmentaire. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.7 x 26.4 x 2.7 mm Sisak, Bukvić, 1912 Droit [ _ _ _ ] . pat vt (onina) nt at rt di na 24.3 x 42.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Cappo Revers abulla m(ilitaria ?) X s == £ (inscriptions antérieures) i i at at £ tx Revers abt ot l(l)a(e) pur(pureae) ii Xv Le prix représente-il une valeur de 14 as (denarii dextantem semunciam)? 01. 02 / inv. 13029 01. 04 / inv. 12407 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription n’est pas soignée mais reste tout de même lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 16.6 x 26.7 x 1.9 mm 24.4 x 26.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Roman a abolla Revers pan(num) can(didum) Xv Droit Sura Le mot abolla ferait-il partie d’une inscription antérieure? Cela semble peu probable. 314 Revers abt ul(la) Xis Tesserae Sisciensiae 01. 05 / inv. 13028 01. 07 / inv. 12944 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 15) Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 18.6 x 28.9 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue encore des traces illisibles d’une inscription antérieure. Sisak, Šipuš, 1904 18.5 x 23.6 x 1.6 mm Droit Rigin i Proc(u) li Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers at bul(la) Xi Droit banata pictt a (inscription antérieure) Revers (raturé) iiit p. . i . vi .vr X i 01. 06 / inv. 12951 01. 08 / inv. 12876 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement raturée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 29.3 x 32.2 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 34 x 36.8 x 2 mm Droit Festus A(u)sonis (inscription antérieure) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit banata cor(ticea) p(ondo) x X ii Revers (raturé, inscription antérieure) . in . . r . . . . . vii s X s==£ ..... Revers ban(a)ta(e) pont do xvi X iiii X i (à l’envers) Le poids semble excessif pour un seul manteau. On pourrait aussi proposer la lecture banata(e) cor(ticeae). 315 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 09 / inv. 12537 01. 11 / inv. 12940 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21.3 x 35.5 x 1.3 mm 23.6 x 35.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit bana(ta) cor(ticea) p(ondo) vi X iii Revers Droit bana(ta) pa(v)onint (a) rien Revers pt ( ) ii X i =− 01. 10 / inv. 12536 01. 12 / inv. 13041 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces difficilement lisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plom b rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 23.5 x 35 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1913 21 x 32.7 x 1.2 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Rt itcitren ut st Ct at li nt it Droit Verina Revers banat (ta) cot rti ct int at (inscription antérieure) X ii s 316 Revers bana(tae) pa(v)oni(nae) p(ondo) xi Tesserae Sisciensiae 01. 13 / inv. 12586 01. 15 / inv. 12695 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 9) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 22 x 29.8 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit ba na(ta) pi(perina) 27.6 x 35.3 x 1.2 nn Revers p( ) ii ft ( ) x X ii s (inscription antérieure) p ii s (à l’envers) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sperat us Revers c(h)lam(is) pur(purea) X vi 01. 14 / inv. 13093 01. 16 / inv. 12505 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 17 x 23.2 x 1.8 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Colussi, 1908 24.2 x 40.4 x 1.1 mm Droit Crispi n{n}ia nt ust Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers ban umt X xt Droit Claudi us X iv 317 Revers cor tict its Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 17 / inv. 13071 01. 19 / inv. 12856 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 26 x 29.6 x 1.4 mm 20.7 x 35.4 x 1.3 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Vera cortici(a) ? Revers (inscription antérieure ?) t(unica) i X s =− (inscription plus ancienne) . pim Droit Cupiti (ha)ematin(a) Revers pt at l(l)ias Le vêtement en question est vraisemblablement un pallium, plus précisément plusieurs manteaux de ce type de couleur rouge mais il est intéressant de noter que l’accusatif du pluriel semble être formé comme s’il s’agissait d’un pluriel du genre féminin bien que le genre de ce mot soit neutre. L’auteur de l’inscription a-t-il confondu les pallae et les palla? Il n’est peut-être pas exclu qu’un rapport existe entre les inscriptions sur l’avers et le revers. 01. 18 / inv. 13012 01. 20 / inv. 12950 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Des traces illisibles d’inscriptions antérieures sont aussi perceptibles sur l’avers. 22.4 x 22.5 x 2.5 mm Sisak, Bukvić, 1912 Droit Sabin us X viiii s 27 x 37.5 x 1.7 mm Revers (ha)ema tt itnam Sisak, Kupa Droit Acia m( ) (ha)ematin(us, a, um) Xs 318 Revers (raturé, inscriptions antérieures) i X ii =− x s . . ii m Tesserae Sisciensiae 01. 21 / inv. 12429 01. 23 / inv. 12326 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 6) Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée et la lecture de l’inscription demeure incertaine. Des traces illisibles d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 22 x 23.6 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Scenua M t att tt rits pt i s Revers ferru gint (eus, a, um) 23 x 33.3 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit ft ert (r)ut gt int (eum) pt at nt (n)ut mt Revers Xs 01. 22 / inv. 12298 01. 24 / inv. 12161 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste en grande partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 28 x 36.4 x 2.1 mm 21.7 x 23.2 x 1.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Scenua Mata . . traiot s (rallos ?) iiit Revers ft er(r)ugin(eos) ? Droit Ul(pius) Cni dius (inscription antérieure) Xx 319 Revers (h)abt eat ii X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 25 / inv. 12754 01. 27 / inv. 12934 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est en grande partie lisible et les lettres sont bien incisées. 22 x 28.7 x 1.2 mm 30.2 x 30.8 x 1 mm Sisak, Šipuš, 1909 Droit Duno Saturi p( ) iii ft ert (ruginei, ae, a) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers (h)irt cint ust X ii Droit prid . . .a lana denarios duobus viii Revers pondo dua vir(i)ditst L’interprétation de cette inscription pose plusieurs difficultés bien que les mots ne semblent pas être abrégés. Il ne fait pas de doute que la marchandise en question fut la laine mais les cas employés dans la déclinaison des noms et des adjectifs nous laissent un peu perplexes. Ainsi, on s’attendrait à voir l’adjectif numéral suivant le mot denarios à l’accusatif mais on trouve un datif (ou un ablatif), duobus. C’est peut-être en fait le chiffre 8 qui se rapporte aux deniers tandis que le chiffre 2 se rapporte à autre chose. L’adjectif numéral dua à la suite du mot pondo est vraisemblablement une erreur du scribe qui ne savait pas que le genre neutre du chiffre 2 est tout simplement duo, tout comme le genre masculin. Si l'on estime qu'il n'est pas question de l'adjectif viridis, la présence du nom Virdius (voire même Virdus) ne serait pas exclue. 01. 26 / inv. 12621 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 19.4 x 20.6 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Mar celli na Revers lana p(ondo) iii cor(ticea) On pourrait aussi proposer comme lecture cor(ticina) ou cor(acina). 01. 28 / inv. 12933 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25.6 x 31.8 x 1.9 mm Sisak, Bukvić, 1912 Droit ltana pavot nt it na 320 Revers p( ) i Xs (inscription antérieure) Xs Tesserae Sisciensiae 01. 29 / inv. 12402 01. 31 / inv. 12994 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 24.2 x 30 x 2.1 mm 22.3 x 27.8 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Štimac, 1909 Droit Sura ltana corti cina Droit Quar tio Revers (inscription antérieure) p( ) i c( ) iiii X s Revers lodice(m) piper(inam) i 01. 30 / inv. 12563 01. 32 / inv. 12337 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou (voire jadis de deux trous ?). La surface est endommagée et présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 23 x 28.3 x 0.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit lodit(x) (ha)em(atina) p( ) i ft er(rugineus, a, um) p(ondo) xi 33.4 x 49.6 x 0.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Aeli(i) Tasti Revers ltodicem murtiolamt p(ondo) vi s X vi s Revers pt anumt t(i)linumt ? X ii s Au lieu de t(i)linum t , P.-Y. Lambert propose la lecture fu.mm (peut-être l’adjectif furuum, signifiant „sombre“, cf. TLL, Vol. VI.1, 1650, s.v. furvus; OLD, 750, s.v. furuus), mais les lettres T et L semblent bien être présentes. L’inscription antérieure sur l’avers semble contenir une série de chiffres mais leur signification nous échappe. On croit discerner un « i longa » dans l’adjectif murtiolam (je remercie le professeur P.-Y. Lambert pour cette remarque). 321 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 33 / inv. 12382 01. 35 / inv. 12651 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste en grande partie lisible. On distingue aussi de nombreuses traces d’inscriptions antérieures. 15 x 21 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Satyrus Lt ut roii 28.8 x 32.2 x 1 mm Revers palt(l)a pt ( ) X ii s =− Sisak, Kupa Droit Ocla tia Mela tr it vt i Revers r( ) iii pallio la calt(laina) X iii =− (inscription antérieure) ...a pili ... On pourrait aussi proposer la lecture galt (bina) à la place de calt (laina). La significtion des lettres tr ti vt i sur l’avers n’est pas claire: un nom comme Melarivus au génitif semble peu probable, il est plus vraisemblablement question d’abbréviations et/ou de chiffres. 01. 36 / inv. 12899 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 17) 01. 34 / inv. 12719 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est bien lisible. 25.4 x 28.5 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa, 1913 20.7 x 27.2 x 1.5 mm Droit Festa Dextri Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers pal(l)iu(m) pat (v)oni(num) Xi Droit Domi tia X s 322 Revers palliol a corti ciat ii Tesserae Sisciensiae 01. 37 / inv. 12455 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 2) 01. 39 / inv. 12952 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 1) Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21.1 x 29.2 x 1.3 mm 30 x 36 x 2.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Afri nus Silin di pan num Revers (h)aema(tinum) Xi Droit Donata pan(n)um (ha)ematinum Revers X iiii 01. 38 / inv. 12535 01. 40 / inv. 12654 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 27 x 37 x 1.8 mm Étiquette de plomb fragmentaire de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces illisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa 26 x 27.5 x 1.2 mm Droit pt annu(m) (h)at em(atinum) nar(dinum) t( ) it st ( ) r( ) i ft ( ) i r( ) m( ) Xvs£ Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers (inscription antérieure) i cor v ni r X iii £ Droit Nigelut st [ _ _ _ ] pannut (m) [ _ _ _ ] (ha)ematit(num) [ _ _ _ ] Xs[___] Devrait-on plutôt lire l’inscription antérieure sur le revers comme Icoruni, voire même comme I(ulii) Coruni? 323 Revers (raturé) X s x m vt at tt . Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 41 / inv. 12880 01. 43 / inv. 12977 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est bien lisible. 30.6 x 40 x 1.7 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, dragage, 1912 18.7 x 27 x 2 mm Droit Ingenu(u)s Patroni pannum c(a)eruleut st Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers Droit dt ixi ? X x Primiget nt itut st rien Il est vraisemblablement question de l’adjectif c(a)eruleus avec la ligature –us. Il est intéressant de noter que le scribe n’a pas accordé, semble-t-il, cet adjectif en genre avec le nom auquel il se rapporte (pannum). 01. 42 / inv. 12341 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 01. 44 / inv. 12972 Étiquette de plomb de forme irrégulière percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 20.6 x 26.8 x 0.7 mm 21.2 x 36.8 x 1.2 mm Sisak, 1904 Sisak, Kupa, 1912 Droit pan(n)um cor(ticeum) Revers (inscription antérieure ?) pan(n)us purus Xis£ Droit Proca Desestis X ii =− (inscription antérieure) cvs Revers tr( ) at ( ) i p( ) i ou trat ( ) i p( ) i X s =− Revers pan(n)o purpure(o) ii Le syntagme pan(n)o purpure(o) semble être au datif ou à l’ablatif singulier et de ce fait le chiffre 2 qui suit devrait plutôt se rapporter à autre chose. 324 Tesserae Sisciensiae 01. 45 / inv. 12329 01. 47 / inv. 12137 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée ce qui ne facilite guère la lecture de l’inscription. On distingue encore les traces illisibles d’inscriptions antérieures. 18.8 x 28.9 x 2.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit pan(n)a p(es) i s 22.3 x 39.6 x 1.8 mm Revers r( ) ii galt(bina) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Urien(u)s pannu(m) piperin(um) Revers Xs 01. 46 / inv. 12211 01. 48 / inv. 12360 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée mais l’inscription la plus récente est lisible. On distingue encore quelques lettres appartenant aux inscriptions antérieures Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 43 x 1.4 mm Sisak, Bukvić, 1912 29 x 30.4 x 1.4 mm Droit Surus pannut (m) ft ( ) c(a)ert ulet ut (m) Sisak, Štimac, 1909 Droit Lucitit Touti X iiii Revers Saco pan(n)u(m) cand(idum) (inscription antérieure) pci 325 Revers Xs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 49 / inv. 13115 01. 51 / inv. 12013 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou (voire de deux?). La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 16.6 x 25.5 x 1 mm 18 x 37 x 0.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Cresce(n)s Creut onius Revers p( ) r( ) panum X s =− Droit pt at ent ut lt(ae) . ou pt at en(ulae) bt tr . r( ) iii cor(ticei, ae, a) (inscription antérieure) s . ri . . at (à l’envers) Revers Xs 01. 50 / inv. 12653 01. 52 / inv. 13083 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste en partie lisible. Étiquette de plomb de forme triangulaire, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. 27.8 x 32.4 x 1.5 mm 24.8 x 28 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Opt tata s [.] mt . . vitt . . iiii . Revers r( ) p(a)enut la X iv s Droit Vitalis X ii =−̣ 326 Revers pipe rinust Tesserae Sisciensiae 01. 53 / inv. 12411 01. 55 / inv. 12264 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée mais l’inscription la plus récente reste assez lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 23.9 x 32.1 x 1.1 mm 22 x 36.4 x 1 mm Sisak Sisak, Kupa Droit St ut ra Litbani X st =− £ (inscription antérieure) m xi Revers pt ipt e trina Droit pt itperin(us, a, um) At pt ltio rien 01. 56 / inv. 12379 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 7) 01. 54 / inv. 12615 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. 16.6 x 23.7 x 1.3 mm 20.2 x 24.8 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Maxit ma Ca rini Revers Droit purpu reum Revers piperi(nus, a, um) X s =− £ Revers fer(rugineum) st at cum X iii s =− Le mot purpureum n’est pas abrégé et il se rapporte vraisemblablement au mot sagum apparaissant sur l’autre face. L’abréviation FER désigne probablement l’adjectif ferrugineum et il n’est pas exclu qu’il soit question de deux sayons sur cette étiquette, un de couleur pourpre et un autre de couleur rouge. 327 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 57 / inv. 12279 01. 59 / inv. 12857 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 21.4 x 23 x 2 mm 27 x 28 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit purpur {r}et (i, ae, a) vi Revers p( ) i X s =− Mucci(i) (inscription antérieure) Mucci(i) Droit Cupt itus pt ( ) tr( ) i at ( ) s( ) ou pt triat s ? duat s p( ) i s Revers purpu(rei, ae, a) r( ) mt ( ) vt On peut proposer comme lecture alternative du revers purpu / ret ti 01. 58 / inv. 12351 01. 60 / inv. 12343 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée. 24 x 29.2 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 28.8 x 31.5 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Crescen tist Racust pt urt pu(reus, a, um) Droit pt an(na) iii s raios (rallos ?) murtiolum s ii n x Revers X i s =− (inscription antérieure) X ii (à l’envers) iii Revers X i s =− La lecture de cette inscription est très malaisée et l’interprétation pose de nombreuses difficultés. Initialement, j’avais opté pour la lecture Crescentia Racu (une citoyenne portant un surnom d’origine celtique ?), mais suite aux doutes exprimés par le professeur Lambert, je suis maintenant plus en faveur de la lecture Crescentis Racus (Racus, l’esclave de Crescens ?). 328 Tesserae Sisciensiae 01. 61 / inv. 12660 01. 63 / inv. 13089 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 25 x 62.7 x 0.9 mm 27 x 32 x 2.8 mm Sisak, Kupa, Tkalac, 1914 Sisak, Kupa Droit Niget llut (s) Ca raet lu(s) Ca limt enu(s) Droit Caltint i sagum mur(teolum) Revers P(ublio) Vartio Nigri raros v (inscriptions antérieures) p r i . . . . (à l’envers) Revers p (ondo) vt X iii s =− (inscription antérieure) X.= ...im Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. La marchandise en question ne semble pas être indiquée mais l’emploi de l’adjectif rarus (à l’accusatif pluriel) pourrait indiquer des produits de qualité (OLD, 1575, s.v. rarus). 01. 64 / inv. 12886 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 16) 01. 62 / inv. 12285 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. 14 x 24.6 x 1.2 mm 23.2 x 24.5 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit P̣anitis sagum cor(ticeum) r( ) vt st (emis) Droit Iucunda Gania saga Revers Xi£ (inscription antérieure) s iii gt al X ii 329 Revers duo corticiat X iiii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 65 / inv. 13082 01. 67 / inv. 12386 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. 19 x 28.3 x 1.2 mm 16.7 x 23.7 x 1.4 mm Sisak Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Crispa st aga ft ul(va) Droit Satt ulus sarcivt i(t) Revers Revers Ausus Xs (inscription antérieure) ta sar 01. 66 / inv. 12462 01. 68 / inv. 12346 (cf. Radman-Livaja 2007) Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. 22 x 23.3 x 1.6 mm 24.8 x 31.3 x 1.2 Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ce(n)sort inat Irut ndi nt at Revers st agult(a) itit X iit s Droit in Se gestica 330 Revers r( ) m( ) i ft ( ) ii Tesserae Sisciensiae 01. 69 / inv. 12833 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 01. 71 / inv. 12091 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 3) Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 14.8 x 28.6 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa, Štimac, 1926 22.6 x 24.6 x 1.9 mm Droit Tritus stt ragut lut st fet r(rugineus) Sisak, Kupa, Bukvić, 1912 Revers Xvs- Droit tuni ca (ha)em(atina) i p(ondo) vii (inscription antérieure) iv Revers Ca(n)dida X vii (inscription antérieure) pt ii Le poids semble excessif pour une seule tunique. 01. 70 / inv. 12210 01. 72 / inv. 12191 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 18) Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 26.8 x 27.9 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme triangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, 1912, dragage 31.2 x 38.3 x 1.3 mm Droit Licinii vel(um ?) at mt ii. (inscription antérieure ?) X vii s Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers ix sulfur(e suffire) Droit Leca na Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 331 Revers tes(s)eram perdidi ou perdidi(t) Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01. 73 / inv. 12986 01. 75 / inv. 12345 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée et raturée mais l’inscription est en majeure partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.7 x 25 x 1.9 mm 22.4 x 33.6 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa Droit Luct ut st Sabina tes(s)ert a[m] p[e]rdidit Revers Quarti nus sedt . dt et Droit p( ) i X i £ sene no mine Revers (inscriptions antérieures) b r a i s f X vii s pipiiri co. Un nom masculin, Lucus, semble préceder le nom féminin Sabina. Lucus serait-il le client dont la commande a été égarée? Ou un collègue de Sabina, l’employée qui a perdu l’étiquette? Quel rôle pouvait jouer Quartinus? Il semblerait qu’un verbe suit ce nom, peut-être sed{d}et, la troisième personne du singulier du l’indicatif présent du verbe sedere (OLD, 1724-1725, s.v. sedeo)? C’est hautement conjectural, mais ce syntagme pourrait éventuellement être intérprété comme »Quartinus est en charge«, »Quartinus s’en charge«, »Quartinus décide (de la marche à suivre)«. 01. 76 / inv. 12480 01. 74 / inv. 12303 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. 28.6 x 29.2 x 1.5 mm 27.3 x 29.3 x 2.4 mm Sisak, Colussi, 1908 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Sencio suct tot r ou sust t(u)ltit(t) r( ) xxiiii Revers q( ) tes(s)er(am) p(e)rd(i)di(t) (inscription antérieure) Droit xt sto nere ou Usto n( ) ii r( ) ii ou Usto nii r( ) ii X iii =− P.-Y. Lambert suggère une lecture alternative: Sencio sust t(u)lt ti (t) r( ), c’est à dire la 3ème personne du singulier du parfait de l’indicatif actif du verbe tollo (OLD, 1947-1948, s.v. tollo) dans le sens «Sencio a pris» ou «Sencio a récupéré» quelque chose d’indéfini, selon l’interprétation de l’abréviation r( ). La lettre Q précédant le syntagme tes(s)er(am) p(e)rd(i)di(t) pourrait être l’abréviation d’un nom personnel comme, par exemple, Quartus ou Quintus. Revers rien L’interprétation de cette inscription n’est pas aisée: serait-ce l’infinitif d’un verbe (au demeurant inconnu), un nom personnel au nominatif (Usto ?) suivi des abréviations n( ) ii r( ) ii ou un nom personnel au génitif (Ustonii) suivi de l’abréviation r( ) ii ? 332 Tesserae Sisciensiae 01. 77 / inv. 12868 01. 79 / inv. 12335 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription reste lisible. 25.7 x 30.7 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1912 29.2 x 43 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit (inscription antérieure) Flavius Alban us at (sses) nt (ummos) vt iii Droit Ct otus traios (rallos ?) c( ) v it q( ) viii p( ) vit v( ) ou it qui ii pult atos Revers Indt uri to silat dt ium ra lt(l)um pt urt ga ou pultlta tum X iii L’inscription sur l’avers pose de grandes difficultés de lecture et d’interprétation. Il n’est pas exclu que des traces de plusieurs inscriptions différentes soient présentes sur cette face et qu’il n’y ait pas de rapport avec l’inscription sur le revers. 01. 78 / inv. 12676 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21 x 40.7 x 2 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Nigert Egirus Speratut s Revers duo ft er(r) uginitos murtiu(m) unum Revers fortis(s)ime reg.l...ss. me cum te et sset Bien que la lecture pose des difficultés, il semblerait que l’inscription sur cette étiquette n’était pas destinée à un usage commercial car son auteur exprime apparemment le désir de retrouver quelqu’un. Trois individus différents semblent être mentionnés sur l’avers, mais le rapport qui pouvait exister entre eux n’est pas clair. 333 II. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX II Ce groupe est composé d’inscriptions contenant les abréviations PAN et PA. 02. 01 / inv. 12212 02. 03 / inv. 12609 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore assez bien les traces d’inscriptions antérieures. 21.2 x 29.2 x 1.7 mm 21 x 22 x 1.5 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Šipuš, 1909 Droit M t ut rc us Seliut st Revers pat n(num) (h)at e(matinum ?) ou tr ii Xi Droit Mam at (inscription antérieure) Xs Revers pan(num) cant (didum) X ii =− (inscriptions antérieures) picapir x 02. 02 / inv. 13119 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 12) 02. 04 / inv. 12979 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 11) Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription reste lisible bien que la surface de l’étiquette soit assez abimée. 18.2 x 26 x 2.7 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente ne pose pas trop de difficultés de lecture. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 22.2 x 24.5 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Breuca Surio nis Droit Primiti vot s (inscription antérieure ?) Revers pan(num) can(didum) ra lt i cxv (inscriptions pt lus anciennes) x cxv 336 Revers pan(num) c(a)er(uleum) Xis Tesserae Sisciensiae 02. 05 / inv. 13124 02. 07 / inv. 12945 (ancien numéro d’inventaire 5459) Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et l’inscription n’est pas soignée ce qui rend la lecture incertaine. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées mais il semblerait que le revers ait été raturé bien qu’on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 20.2 x 25 x 2 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Valentini (h)erbari(i) ? 17.8 x 30 x 1.3 mm Revers pan(num) coc(cinum) Xis Sisak Droit pant (num) cort(iceum) Xis Revers (raturé, inscription antérieure) ...m.. ft i r . . . ...... 02. 06 / inv. 12927 02. 08 / inv. 13005 Étiquette de plomb rectangulaire percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 27.6 x 30 x 1.3 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Malgré les ratures et la présence de traces d’inscriptions antérieures, l’inscription reste lisible. Sisak, Kupa, dragage, 1912 28 x 29 x 1.2 mm Droit pan(num) cortici(um) Ingenui Sisak, Kupa, 1913 Revers Droit Pesse nia Pr ocula (inscription antérieure) rien X vii 337 Revers pan(num) cor(ticeum) p(ondo) x X ii =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 02. 09 / inv. 12393 02. 11 / inv. 12283 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est en grande partie lisible. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. De nombreuses ratures rendent la lecture incertaine, notamment sur le revers de l’étiquette. 17.8 x 37.6 x 2.1 mm 28 x 41 x 1.6 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa Droit Super cor(i)ari ut st Revers pt an(num) ct or(ticeum) Droit pan(num) pac( ) (inscription antérieure) Revers (raturé, inscriptions antérieures) stvns iii Xt vi X. iiiti X 02. 10 / inv. 13021 02. 12 / inv. 12262 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. La présence de ratures et de traces d’inscriptions antérieures ainsi que l’incision peu profonde des lettres rendent la lecture difficile, plus particulièrement sur le revers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20.2 x 25.7 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 23.7 x 0.9 mm Droit pan(num) pt ( ) i ft ( ) it Xi£ Sisak, Šipuš, 1909 Droit Prisc a Camp ana Revers pan(num) ft et tr(rugineum) Xi 338 Revers rien Tesserae Sisciensiae 02. 13 / inv. 12477 02. 15 / inv. 12914 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. 21.5 x 29 x 2.2 mm Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 27.1 x 30.5 x 2 mm Droit Cat pt el us (inscription antérieure) X s =− £ Sisak, Kupa Revers pan(num) pur(pureum) X s =− Droit pt an(num) pur(pt ureum) p( ) iii X xt iii Revers (inscription antérieure?) tr vi ft iii caert Le prix est présent mais incertain (13 deniers ou 3 deniers, au cas où un X appartiendrait à l’inscription antérieure). L’inscription antérieure appartiendrait au groupe 21. 02. 14 / inv. 13065 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 8) 02. 16 / inv. 12525 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Sans être particulièrement soignée, l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 17 x 27 x 1.9 mm 25.7 x 31 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Marci Valeri(i) collega Droit Aureli a Prima Revers pan(num) pur(pureum) On pourrait aussi lire Marci(i) Valeri(i) collega. 339 Revers pan(num) pur pu(reum) Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 02. 17 / inv. 12431 02. 19 / inv. 12219 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 16 x 31.50.8 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée, plus particulièrement sur le revers, mais l’inscription reste lisible car les lettres sont bien incisées. Sisak, Kupa, dragage, 1912 21.2 x 28.2 x 1.9 mm Droit Togupt itat Trasanit Sisak, Kupa, 1913 Revers pan(num) r( ) X iiii s Droit Iuve nalis Revers pan(num) vir(ide) mu(rteolum) (inscription antérieure) Xs Deux abréviations désignant des nuances de la couleur verte suivent l’abréviation PAN. Serait-il question de deux étoffes? 02. 18 / inv. 12287 02. 20 / inv. 12605 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée, les traces d’inscriptions antérieures encore perceptibles, ce qui rend la lecture difficile. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription n’est pas soignée et la lecture reste incertaine. 28.4 x 32.3 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 14 x 36.7 x 2.8 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit (raturé, inscriptions antérieures) dt x i r t ii p iti p ii s xx e Droit Pact at ta Revers pan(num) r( ) iiii coc(cinum) p(edem) i s Xis De nombreuses traces d’inscriptions antérieures rendent la lecture incertaine. Il semblerait que seulement le revers porte une inscription relevante à la marchandise car le côté droit a été raturé. 340 Revers pant (num) ft ( ) pt ( ) r( ) c( ) X iii p( ) tr( ) itit m( ) Tesserae Sisciensiae 02. 21 / inv. 12202 02. 23 / inv. 12947 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 5) Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et les traces d’inscriptions antérieures sont encore perceptibles ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. 30.6 x 30.7 x 1.9 mm Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Sisak, Štimac, 1909 23 x 34 x 1.3 mm Droit Maxu ma Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) r( ) iiii c ( ) m( ) pan(num) pur(pureum) X iiii Droit Carva pa(nnum) (ha)em(atinum) ou p(annum) (h)aem(atinum) Xis (inscription antérieure) p Revers (raturé) ct . . iii c i m v st ct a ii . i i L’abréviation peut être interprétée de différentes manières mais il fait peu de doute qu’il s’agit d’un produit textile. On peut proposer comme lecture pa(nnum) (ha)em(atinum), pa(enula) (ha) em(atina), pa(lla) (ha)em(atina), pa(llium) (ha)em(atinum), voire aussi pa(lliolum) (ha)em(atinum) mais quoi qu’il en soit, le vêtement ou l’étoffe en question était de couleur rouge. 02. 22 / inv. 12327 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres sont assez bien incisées et la lecture ne pose pas trop de difficultés. 02. 24 / inv. 12124 25.6 x 28.6 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas trop profondément incisées mais l’inscription reste lisible. Sisak, Colussi, 1908 Droit pa(nnum) i ou pa(enula) i ou pa(llium) i Revers X iit 34.6 x 39 x 1.3 mm Sisak, Kupa Droit Xi pa(nnum) caes(ium) ou pa(enula) caes(ia) xx Revers rien Il n’est pas certain que le chiffre 20 se rapporte au nombre d’étoffes ou de manteaux car le prix d’un denier est bien trop faible pour une telle quantité. 341 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 02. 25 / inv. 13095 02. 27 / inv. 12862 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface de l’avers soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.8 x 20.5 x 1.5 mm Sisak, Colussi, 1904 Droit At n deat ct at m( ) 22 x 31 x 1.3 mm Revers pa(nnum) can(didum) X iii Sisak, Štimac, 1909 Droit Firmi (inscription antérieure) .b.o Les lettres CAM font-elles partie d’une inscription antérieure? On peut proposer comme lecture alternative pa(enula) candida. Revers pa(nnum) tr( ) cor(ticeum) X =− On peut proposer comme lecture alternative pa(enula) tr( ) cor(ticea), voire aussi palt (lium) cor(ticeum) 02. 26 / inv. 12562 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. 25 x 27.6 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Adiiutort Revers pa(nna) iiii cortici(a) p( ) iiii X i 342 III. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX III Ce groupe est formé d’étiquettes dont les inscriptions contiennent les abréviations LAN et LA, se référant probablement à la laine, bien que d’autres interprétations ne soient pas exclues. 03. 01 / inv. 13088 03. 03 / inv. 12331 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. On distingue encore quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est un peu abimée et les lettres ne sont pas profondément incisées ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21.7 x 26 x 1.8 mm 22 x 29.8 x 1 mm Sisak, Kupa, 1914 Sisak Droit lan(a) pt urt at Revers . at ( ) iii ou . tr( ) iii pt a(nnum ?) co(rticeum ?) pon(do) ii ou Coponii Droit lat n(a) tr( ) cort (ticea) Revers Xis (inscription antérieure) tr vi X ii s =− Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. La présence d’un nom personnel au génitif n’est pas invraisemblable, précédé peut-être d’un nom (féminin?) au nominatif. 03. 02 / inv. 12768 03. 04 / inv. 12611 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et soignée, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible malgré les ratures et quelques traces d’inscriptions antérieures. 26 x 30.2 x 1.5 mm 15.8 x 26 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Gratia norum ancilla Revers lan(a) cot r(ticia) Xi Droit Mammt ena Ca maria Les lectures lan(a) co t r(ticea) ou lan(a) cot r(acina) ne sont pas exclues non plus, voire lan(a) c(a)et r(ulea). Il est intéressant de noter le I longa de Gratianorum (observation de P.-Y. Lambert). 344 Revers lan(a) ful(va ?) p(ondo) v s Tesserae Sisciensiae 03. 05 / inv. 12144 03. 07 / inv. 12731 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et soignée, les mots sont séparés par des points mais des traces de ratures restent visibles sur la surface. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit légèrement abimée. 16.3 x 32.5 x 1.9 mm 21 x 25.2 x 1.6 mm Sisak, Kupa, 1914 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ulpt ius Mat rcel linus • lan(a) • pass( ) p(ondo) • vi • lan(a) Revers g( ) r( ) vi p(ondo) viiii lan(a) mt ( ) pt ( ) i X̣ xii ou lan(a) trat ( ) pt ( ) i X̣ xii Droit Evaris tus Revers lta(na) p(ondo) xii X iii Le prix de 12 deniers est hypothétique, il pourrait tout autant s’agir du chiffre XXII. 03. 06 / inv. 12266 03. 08 / inv. 12034 Étiquette de plomb rectangulaire, percée de deux trous (le premier trou ne remplissant plus sa fonction après avoir été endommagé, un deuxième trou a été percé). L’inscription est lisible malgré la présence de traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. 18 x 25 x 1.1 mm 22.6 x 24.6 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit Sexta Titi (inscription antérieure) tt it X̣ itv s Revers lan(a) pic(ta) piperi(na) (inscription antérieure à l’envers) tr i c ii s ri Droit Pacius Spt era tus Revers la(na) p(ondo) ii Cat varius Xs Il semblerait qu’un nom personnel se trouve sur le revers, le gentilice Cavarius, mais il n’est pas certain qu’il appartienne à l’inscription la plus récente. 345 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 03. 09 / inv. 12866 03. 11 / inv. 13031 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription n’est pas soignée mais reste tout de même lisible, malgré les traces de ratures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 27 x 38.7 x 0.8 mm 17 x 25.5 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1914 Droit Florus (inscription antérieure) X iii Droit Sabina X i s =− Revers la(na) p(ondo) vi s X iii Revers la(na) p(ondo) iiii s piperi(na) 03. 10 / inv. 12741 03. 12 / inv. 12782 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible en partie mais les traces de ratures et d’inscriptions antérieures rendent la lecture plutôt incertaine. 15.6 x 29.3 x 1 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 19 x 27.7 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit F̣esta Xs.. Sisak Revers la(na) p(ondo) iii piperina (inscription antérieure) p Droit Gemel(l)a X ii La lecture du nom reste quelque peu incertaine mais il pourrait vraisemblablement s’agir de Festa. Le prix est, lui aussi, incertain mais il est certainement question d’une fraction du denier. 346 Revers la(na) p(ondo) x piperi(na) Tesserae Sisciensiae 03. 13 / inv. 12582 03. 15 / inv. 13053 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. On distingue les traces de plusieurs inscriptions et il n’est pas aisé de déterminer laquelle est la plus récente. 22.7 x 22.8 x 2.4 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, notamment sur le revers, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue aussi des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Colussi, 1898 30.6 x 38 x 1.2 mm Droit Atet tr ivs (inscriptions antérieures) St ititxtt ̣it i onis n i.ni Sisak, Kupa, 1913 Revers la(na) p(ondo) i cor(ticea) X =− £ (inscription antérieure) ...s ..v iir Droit Vale rius lis Martia (inscription antérieure) X vt i tiir tr i Revers ltat (na) pi peri na X ii On peut proposer comme lecture alternative tl at (cerna) piperina. Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines et que le nom ait un rapport avec les abbréviations et le prix indiqués sur le revers. La lecture des noms est d’ailleurs très incertaine, mais j’ai opté en fin de compte pour l’intérprétation proposée par P.-Y. Lambert. 03. 14 / inv. 17895 03. 16 / inv. 12154 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 17.2 x 28 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription sur l’avers reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. collection Pavletić 23.2 x 31.8 x 1.2 mm Droit Flavius Bata(v)us Sisak, Kupa Revers la(na) cor(ticea) i ou cor(acina) i p(ondo) xvii r( ) i s Droit Zoi(i) Mar tont it ltat (na) p(ondo) i m( ) ou ltat (na) pi(perina) m( ) 347 Revers raturé Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 03. 17 / inv. 12883 03. 18 / inv. 12796 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23 x 26 x 2 mm Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible malgré les ratures et quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ingenua 27.2 x 30.2 x 1.4 mm Revers la(na) p(ondo) xv nardi na Sisak Droit Ianua ria Crescen tis 348 Revers r( ) vii m( ) la(na) pi(perina) m( ) X i s =− IV. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX IV Ce groupe contient les étiquettes sur lesquelles apparaît l’abréviation SAG (ou SAC). On peut présumer que ces étiquettes avaient un rapport avec le même type de produit, plus précisément les sayons. 04. 01 / inv. 12714 04. 03 / inv. 12046 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. On distingue les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous (un deuxième trou a été percé, le premier trou ne remplissant plus sa fonction après avoir été endommagé). L’inscription reste lisible, mais la surface de l’étiquette est endommagée suite à plusieurs ratures. 18.8 x 27 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit sagu(m) Vit(e)l(l) in(i, ae) ? Revers Xs£ 21.3 x 27.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage 1912 Droit Peda ni(i) La signification des lettres suivant l’abréviation SAGV n’est pas claire. Ce n’est apparemment pas un adjectif de couleur ou un terme technique du langage des professionnels du textile, serait-ce un nom personnel abrégé de manière non conventionnelle? Cela reste néanmoins une conjecture difficile à prouver. Revers sag(a) p(iperina) xii X xii 04. 02 / inv. 12174 04. 04 / inv. 12350 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 22.5 x 54.8 x 1.4 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue les traces d’une inscription antérieure, le revers semble avoir été raturé. Sisak, Kupa 22.4 x 36.3 x 1.4 mm Droit Flot trenut s sag(um) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers (raturé, inscription antérieure) tr ii m pt i s ...... Droit Cupiti sag(a) p(ondo) xxiii (inscription antérieure) m la.x 350 Revers (raturé, inscription antérieure) r ii p m X s =− Tesserae Sisciensiae 04. 05 / inv. 12860 04. 07 / inv. 12290 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 19 x 27 x 1.4 mm Étiquette de plomb fragmentaire percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste plus ou moins lisible. Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.5 x 28 x 0.9 mm Droit Cupitus Flore ntini Sisak, Kupa Revers sag(a) p(ondo) ix s pur(purea) Droit Clau[dius] Glteut s Revers sag(um) purt (pureum ?) [ _ _ _ ] X vi [ _ _ _ ] 04. 06 / inv. 12590 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 10) 04. 08 / inv. 12050 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’incription est lisible malgré la présence de traces de corrosion, nottamment sur l’avers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 30.2 x 30.6 x 1.8 mm 17.6 x 29.5 x 0.9 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, Šipuš, 1909 Droit Asiro ta Fusci • f(ilia) ou f(ecit) ? Revers sag(a) purp(urea) p(ondo) x Droit (inscription antérieure ?) p r i cor . lassari L’inscription ne contient aucun prix, mais la marchandise en question, sag(um) purp(ureum), ainsi que le poids, (libra) p(ondo) X, ne semblent pas poser de difficultés d’interprétation. Le poids de 10 livres est vraisemblablement un peu élevé pour un seul sayon et il est plus probable que l’inscription se réfère en fait à plusieurs sayons – sag(a) purp(urea) – voire éventuellement au poids de la matière tinctoriale indispensable pour la teinture. Revers sag(um) p( ) r( ) pond(o) itit X xiii Il est probable que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Un nom personnel est peut-être présent dans l’inscription antérieure (Lassarus ou Lassarius ?). 351 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 04. 09 / inv. 12043 04. 11 / inv. 12140 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24.1 x 27.5 x 1 mm 26.8 x 27.6 x 1.8 mm Sisak, Kupa Sisak, 1908, Colussi Droit Polio sag(a ?) Droit Boia Ịut sta pt ( ) tr( ) An tot ni(i) Revers pip(erina ?) fe(rruginea ?) x ou f( ) iix (octo ?) Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines Revers sag(um) mt (ilitarium?) X vii Il n’est pas du tout exclu que les abréviations P et R sur l’avers appartiennent à une inscription antérieure et la même possibilité pourrait être envisagée pour le nom Antoni(i). 04. 10 / inv. 12980 04. 12 / inv. 12217 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription reste en partie lisible. On distingue quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 30.8 x 31.6 x 1.8 mm 19.4 x 27.6 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Plinius Carus sagt (um ?) (inscription antérieure) At gius Droit Melava Saetibo gi Revers pot ct il(lum) (coloris) pt ipt ert (ini) pt . . . . X iv L’interprétation du texte sur le revers demeure très incertaine. 352 Revers sag(um) m(ilitarium) ? X xi Tesserae Sisciensiae 04. 13 / inv. 12902 04. 15 / inv. 12511 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente est parfaitement lisible. 25 x 31 x 1.9 mm Sisak, Bukvić, 1910 20.3 x 26 x 1.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Dasm eni (inscription antérieure) r Xi Droit P(ublii) Caro si(i) ? Revers sag(um) m(ilitarium) ? Xvs (inscription antérieure) l X iii Revers sag(um) i Xs 04. 14 / inv. 12186 04. 16 / inv. 12730 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. On peut observer aussi des traces d’inscriptions antérieures. 20.2 x 28.9 x 1.4 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. Des traces illisibles d’inscriptions antérieures aussi visibles. Sisak, Kupa 17.6 x 18.8 x 1.6 mm Droit Lect us Liccaius Sisak, Bukvić, 1912 Revers sat gt (um) X iiii s (inscription antérieure) X vii Droit Festa Fortu nata 353 Revers sag(um) r( ) (ha)em(atinum) X vi s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 04. 17 / inv. 12603 04. 19 / inv. 12811 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. Des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 25.5 x 32.3 x 2 mm 22.3 x 23 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Omullius Surus Revers sag(um) r( ) .. X vit Droit Fortis Attec ti Revers sa(ga) ii cor(ticea) X ii =− £ (inscription antérieure) X itit £̣ 04. 18 / inv. 12659 04. 20 / inv. 12848 Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est abimée et raturée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres sont relativement bien incisées. 26.4 x 29.3 x 1 mm 20.3 x 23.4 x 0.7 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa Droit Nigidi orum X vi Revers st agt m( ) pt (ondo) vi s Attici (inscription antérieure) iiii Droit F̣lavit(i) P(h)iltett i Les inscriptions sont-elles contemporaines et se rapportentelles à une seule personne (Nigidiorum Attici) ou s’agit-il de deux inscriptions différentes? 354 Revers sa(gum) cor(ticeum) X i s =− Tesserae Sisciensiae 04. 21 / inv. 13123 04. 22 / inv. 12188 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines vu que les lettres sur le revers sont plus profondément incisées. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et la lecture de l’inscription pose des difficultés. 16.8 x 31.3 x 1.3 mm Sisak, Kupa 19.4 x 30.4 x 1.4 mm Droit Caitut st Licini ut st Sisak, Kupa Droit Bret u ca Bre(u)ci Revers sa(ga ?) mt (ilitaria ?) iii Xv Revers c(a)er(ulea) t(unica) st at g(um) X iii s Serait-il question dans cette inscription d’une tunique bleue et d’un sayon, peut-être de la même couleur? 355 V. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX V Les étiquettes de ce groupe sont caractérisées par l’abréviation SAR. 05. 01 / inv. 12655 05. 03 / inv. 12190 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 24 x 29.5 x 1.2 mm 22 x 30.6 x 0.7 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Nigt er Revers sar(cire ?) m( ) i X ii Droit Longinus Victoris Revers sar(cina ?) p( ) iii m( ) X ii s £ 05. 02 / inv. 12286 05. 04 / inv. 12764 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 21 x 28.5 x 1.5 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées mais il semblerait que le revers ait été raturé bien qu’on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa, dragage, 1912 26.6 x 32 x 1.6 mm Droit sar(cina ?) m( ) p( ) ii s (inscription antérieure) p itit X =− £ Sisak, Colussi, 1908 Revers X ii s Droit sart (cina ?) p( ) iii ca( ) X ii s =− at ccepti xii (inscriptions antérieures) ii r c c ii a r 358 Revers (raturé, inscriptions antérieures) b at l l c nt ft ii s X iiii s m ii s X iii =− £ Tesserae Sisciensiae 05. 05 / inv. 12332 05. 07 / inv. 12965 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23 x 34.2 x 1.4 mm Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et soignée, les traces d’inscriptions antérieures sur le revers raturé sont à peine perceptibles. Sisak, Kupa, dragage, 1912 20 x 24 x 1.3 mm Droit sar(cina ?) p( ) vi s cae(ruleus, a, um ?) X vi s Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers Droit Procu lus sart (civit ?) ft (ibulatorium ?) i X iii rien Revers (raturé) X n at Ou devrait-on plutôt lire pt (ondo) i X iii ? 05. 06 / inv. 12189 05. 08 / inv. 12304 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres profondément incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. On peut encore distinguer quelques traces d’inscriptions antérieures. 19.8 x 34.3 x 2.1 mm Sisak, Bukvić, 1912 Droit Lucia Tet udion is 23.8 x 34.5 x 1.2 mm Revers sar(cire ?) can(didum, am) X ii Sisak, Kupa Droit Satur nina Satur ni (inscriptions antérieures) p r i ii itit pica p ii Le vêtement de couleur blanche est-il sous-entendu dans l’inscription? Revers sar(cire ?) p( ) ii s = pt at (v)o(ninum, am) X ii s La surface est très raturée et il n’est pas du tout certain que l’abréviation PAO soit contemporaine avec le reste de l’inscription. Le vêtement dont il est question (à confectionner ?) ne semble pas être indiqué mais son poids (ou sa taille ?) ainsi que sa couleur sont mentionnés avant l’indication du prix. 359 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 05. 09 / inv. 12715 05. 11 / inv. 12646 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. Étiquette de plomb de forme triangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23.3 x 23.9 x 1.5 mm Sisak, Bukvić, 1912 31.3 x 32.2 x 1.7 mm Droit Nigelio Suri Sisak, Kupa Droit sart (cire) piper(inum, am) Xs Revers (raturé, inscriptions antérieures) X p ii X is Revers sarct (t)u m candt (idum) ou sar(cire) ct u m candt (idare) 05. 10 / inv. 12845 05. 12 / inv. 13120 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On peut aussi observer les traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, jadis percée d’un trou. La surface est abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur l’avers est vraisemblablement plus récente. 28 x 37.6 x 1.8 mm 20 x 25.6 x 1 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Gre ct i X v Revers sar(cire) p( ) v purpu(reum, am) Droit Titi sarc(t)um piperi(num) ou Titi sar(cire) cum piperi(nare) L’abréviation P V aurait pu faire partie d’une inscription antérieure. 360 Revers (inscriptions antérieures) r m f ii ft tr cal X ii XX VI. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX VI L’abréviation VEL apparaît sur toutes les étiquettes de ce groupe. 06. 01 / inv. 12601 06. 03 / inv. 12693 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée, notamment sur l’avers, mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25 x 26.6 x 1.5 mm 18.5 x 32.3 x 1.8 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa 1913 Droit Agatianut st vel(lera) Revers Flort (en)t inut st Droit Euc(h)aris vel(lera) Revers (inscription antérieure ?) x v s (ou X v s ?) Fut scultit Les inscriptions ne sont vraisemblablement pas contemporaines. 06. 02 / inv. 13117 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 06. 04 / inv. 12691 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 22.7 x 30.2 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure ?) Rufi Revers vel(lera) Nigrit X =− 26.3 x 41 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ept agat(h)us vel(lera) xxv Il semblerait que les inscriptions sur les deux faces ne soient pas contemporaines 362 Revers X iii s (inscription antérieure) .. . ii i . r ii . . X Tesserae Sisciensiae 06. 05 / inv. 12773 06. 07 / inv. 12925 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. Bien que la surface soit endommagée, plus particulièrement sur l’avers, la lecture de l’inscription ne pose pas de difficultés. 23.4 x 36.5 x 1 mm 21.4 x 32.7 x 2 mm Sisak, Colussi, 1904 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Fuscust (inscription antérieure) pat lt xx r . . . s Revers vel(lera) xxxix (inscription antérieure) pt v r c a . ii Droit Iulitiis Lanii Revers vel(lera) x p(ondo) viii X iii 06. 06 / inv. 12507 06. 08 / inv. 12247 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et raturée sur le revers mais l’inscription sur l’avers demeure lisible. 24.5 x 43.6 x 1.4 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste assez lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa 21.8 x 33.8 x 1.9 mm Droit Clodia pond(o) vel(lera) xvii Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers (raturé, inscriptions antérieures) . X pt r i c v l Xii s Droit Montant ut st vel(lera) xxi X̣ vt L’abréviation POND fait peut-être partie d’une inscription antérieure mais si ce n’est pas le cas le poids semble avoir été de 17 livres. 363 Revers cal( ) pt (ondo) xvi Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 06. 09 / inv. 12352 06. 11 / inv. 13105 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais la lecture ne pose pas trop de difficultés. 24.6 x 28 x 2 mm 18.3 x 29.40.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Scuro nius Q(u)inti Vari Revers vt el(um) pt ( ) ii ct (a)et st (ium) X vt Droit Columbi nt ut st Revers pt itper(ina) vel(lera) X iiii p(ondo) vi s La lecture pt ti per(ina) est loin d’être certaine, le nom Aper n’est pas exclu non plus. 06. 10 / inv. 13096 06. 12 / inv. 12757 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste en majeure partie lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 22 x 27.4 x 1.5 mm 26 x 30.8 x 1.6 mm Sisak Sisak, Kupa, 1912 Droit Cret sce(n)st vel(lera) Revers pt ut trut (s, a, um) ou pt ut tr( ) vt iix (octo ?) X̣ st Droit Euc(a)eri 364 Revers vel(um) i vi c( ) Tesserae Sisciensiae 06. 13 / inv. 12430 06. 15 / inv. 12415 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu abimée et l’inscription sur le revers pose des difficultés de lecture. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 22.3 x 32.2 x 1 mm 21.5 x 31.4 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Calistus vel(lera) (inscription antérieure) pt ii Xi Droit Statia vel(lera) x Revers vt es{s}t(es ?) ititit pa(v)onin(ae) J. Brunšmid croyait lire le nom Crestus sur l’avers. La lecture vt esst(es ?) tres est hautement conjecturale car il est difficile de distinguer avec certitude quelles lettres apppartiennent à l’inscription la plus récente. Revers pt (ondo) vi s i s v t at ct i nt et at et ou pt (ondo) vi s Isutat Ct int et at et Le texte sur le revers de l’étiquette semble être contemporain avec le texte sur l’avers mais son interprétation n’est guère facile. Il est peut-être question d’un tailleur ou d’un tisserand – sut(or) – mais il est difficile d’en dire plus. On pourrait aussi éventuellement songer à des noms personnels, Isuta au nominatif (serait-ce (H) i(r)suta ?) et Cinea ou Ginea (voire même Cin(n)a ?) au génitif, mais cette intérprétation demeure conjecturale. 06. 14 / inv. 12403 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est assez lisible car les lettres sont généralement bien incisées. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 06. 16 / inv. 12607 22.5 x 26.6 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1912 Droit Sura Vitalis vel(lera) iii Revers cxxiii (centum viginti tres ?) m ii i xv s mur(teolus, a, um) 17.2 x 29.5 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Mancita Agustia vel(a) duo Le scribe semble avoir eu l’habitude d’occuper le reste de la ligne avec un trait horizontal. La lecture et l’interprétation du texte sur le revers posent de grandes difficultés Revers cor(ticea) On peut observer un I longa dans le nom A(u)gustia. 365 VII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX VII Ce groupe est composé d’étiquettes dont les inscriptions contiennent l’abréviation PAL désignant vraisemblablement des vêtements comme la palla, le palliolum ou le pallium. 07. 01 / inv. 12321 07. 03 / inv. 13013 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore de nombreuses traces difficilement lisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles mail il est impossible de les distinguer les unes des autres. 22.4 x 30.5 x 1.5 mm 17 x 25.8 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit palle(olla) ii Revers (inscription antérieure)? pan(num) Xs Droit Sabin us (inscription antérieure) L’échange des voyelles i et e est courant en latin vulgaire. Mucci Revers pal(lium) cor(ticeum) i Xi (inscription antérieure) p ii . . iii L’inscription antérieure semble être apparentée au groupe XXII. 07. 02 / inv. 12568 07. 04 / inv. 12149 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.6 x 25 x 1.3 mm 22.8 x 27.7 x 1.8 mm Sisak, Kupa (1913) Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit (civis) Andt (autoniae) Apuleius Exdt uno ou Exot uno(s) Droit Vitali s Celsi Revers pal(lium) cor(ticeum) X i =− Revers pal(lium) corat (cinum) ou cortt (iceum) X i =− Il n’est pas exclu que la dernière lettre de l’abréviation CORA soit en fait un T. On peut aussi proposer comme lecture pal(lium) cor(acinum). 368 Tesserae Sisciensiae 07. 05 / inv. 12501 07. 07 / inv. 13016 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Bien que la surface du revers soit assez abimée, la lecture de l’inscription ne pose pas vraiment de difficultés. Les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les traces d’une inscription antérieure sont aussi visibles. 21.6 x 26.7 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 24 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit (civis) And(autoniae) Ḍevt esi Nebioni s Droit Priscus pt (edes) iii ou pt (ondo) iii (inscription antérieure) or Revers pt al(lium) citri(um) ou citr(ium) i X iii Revers pal(lium) Xi (inscription antérieure) .n r 07. 06 / inv. 12725 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. il faut bien constater qu’un rapport devait exister entre ces deux personnes. (H)ispani est peut-être tout simplement le patronyme de Severa, mais on peut aussi présumer qu’il s’agit du client (Hispanus serait-il le propriétaire de la marchandise?) et du fabricant qui devait exécuter la commande du client (Severa ?). De quel type de service pouvait-il s’agir? Fabriquer un manteau à partir de 3,5 livres de laine? Nettoyer ou fouler un manteau d’une longueur de 3,5 pieds? Une autre possibilité, moins vraisemblable, serait que (H)ISPANI soit un fait un adjectif abrégé se rapportant à l’abréviation PAL, peut-être pal(ilium) (h) ispani(cum), mais il faut admettre que ce syntagme n’apparaît pas dans les sources et que rien ne permet d’affirmer que l’adjectif hispanicus puisse avoir un rapport avec les produits vestimentaires, du moins dans le cas de Siscia. 39.3 x 40.2 x 0.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Severat pt al(lium) Revers (H)itspani p(edes) iii s ou p(ondo) iii s Deux individus semblent être mentionnés sur cette étiquette, une femme dont le nom est au nominatif, Severa, et un homme, Hispanus, dont le nom apparaît au génitif. Il est pratiquement certain que les inscriptions sur l’avers et le revers soient contemporaines et qu’elles fussent écrites par la même main. De ce fait 369 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 07. 08 / inv. 12908 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 13; forthcoming, OSRE 4) 07. 09 / inv. 12182 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est clairement lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 27.8 x 31.4 x 0.9 mm 24 x 24.4 x 1.6 mm Sisak, Kupa (1913) Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit X =− £ > Iulia Maximi Droit Batuna Daseria Revers pal(liolum) pip erinum p(es) i Un pallium d’une longueur d’un pied ou pesant une livre est une interprétation invraisemblable, il serait plutôt question d’un palliolum. Peut-on interpréter l’abréviation =− £ > comme denarii quadrantem assem? Revers pal(lium) to( ) it X̣ s (inscription antérieure) p L’abréviation (ou les abréviations) suivant l’abréviation PAL ne semble pas apparaître sur les autres étiquettes et il n’est pas facile de deviner son sens. Serait-ce un terme de couleur? 370 VIII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX VIII Les inscriptions de ce groupe contiennent des abréviations commençant par la lettre B. 08. 01 / inv. 12941 08. 03 / inv. 13054 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 14) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible mais la surface est abimée et raturée. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 22.4 x 2.3 mm 25 x 38.4 x 1.5 mm Sisak, Colussi, 1908 Sisak, Kupa, 1912 Droit ban(ata) coct (cina) X vii s Droit Valeria Corpi Revers Revers ban(ata) pip(erina) X iii raturé 08. 02 / inv. 12798 08. 04 / inv. 12348 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit légèrement abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste tout de même lisible. 15 x 19.5 x 1.3 mm 24 x 27 x 1.5 mm Sisak, Bukvić, 1912 Sisak, Kupa, 1914 Droit Firm us ful lo Revers ban(ata) pavt ot (nina) cas(ula ?) . . . X viii Droit Sat a Cres ct entis Une lecture alternative pourrait éventuellement être ban(ata) pant ot (nica). 372 Revers bt (anata) cor(ticea) X ii =− Tesserae Sisciensiae 08. 05 / inv. 12404 08. 07 / inv. 12540 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais les lettres sont bien incisées et la lecture ne pose pas de problèmes. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface du revers a été raturée mais l’inscription sur l’avers est lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 24.5 x 32 x 1.7 mm 21 x 24.4 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Trussia Revers b(anata) cor(ticea) X i s =− Droit bt (anata) cor(ticea) X i s =− Revers raturé 08. 06 / inv. 12486 08. 08 / inv. 12643 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21.2 x 23 x 2.3 mm 24 x 27.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912 Droit Cassia Ignasti a Revers b(anata) cor(ticea) X iii s Droit Mat tr ta (inscription antérieure) Xis 373 Revers b(anata) cor(ticea) X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 08. 09 / inv. 12744 08. 11 / inv. 13097 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. Quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 22.4 x 30 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures sur le revers. Sisak, Colussi, 1904 19.4 x 31.2 x 1.6 mm Droit Fest a Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers bt (anata) cor(ticea) X ii Droit Crispina Revers b(anata) cor(ticea) X ii 08. 10 / inv. 12948 08. 12 / inv. 12689 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est assez abimée, le revers a été raturé mais l’inscription sur l’avers reste lisible 23.3 x 36.8 x 1.5 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente est lisible. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa, 1913 25.3 x 42.4 x 1.5 mm Droit b(anata) cor(ticea) X i s =− Sisak Revers (raturé, inscriptions antérieures) .m m Droit Statilia b(anata) corti(cea) Xi (inscription antérieure) . at.l . . X iiii st Revers rien X st La lecture du prix présente quelques difficultés, il semblerait que l’inscription antérieure mentionne aussi Statilia. 374 Tesserae Sisciensiae 08. 13 / inv. 12524 08. 15 / inv. 13118 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres généralement bien incisées (à l’exception du nom Fortis). 25.3 x 28.2 x 1.8 mm 22.4 x 35.8 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Baletas (inscription antérieure) tr ii mt Droit Vera Fortis Revers b(anatae) ii cor(ticeae) Xis£ (inscription antérieure à l’envers) ct itit X Revers b(anata) i p( ) i cor(ticeus,a,um) X iii =− Il n’est pas absolument certain que Fortis soit le patronyme de Vera, il n’est pas exclu que ce soit une inscription antérieure. 08. 14 / inv. 12236 08. 16 / inv. 12322 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit légèrement abimée. 19.7 x 33.6 x 1.8 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1912 25.5 x 27 x 1 mm Droit Melo Savini Sisak Revers b(anata) i c(orticea) X vi Bret ut ct ot Droit b(anatae) xiiii fer(rugineae) p(ondo) vii s Le nom Breuco est au datif. Cet homme serait-il le client ? Il faut néanmoins mentionner que le nom Melo pourrait lui aussi éventuellement être au datif. Revers X iii s =− £̣ (inscription antérieure à l’envers) cr S’il est vraiment question de 14 manteaux, le poids de 7 livres et demi semble bien trop faible. Serait-ce le poids de chaque manteau? 375 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 08. 17 / inv. 13063 08. 19 / inv. 12159 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. 27 x 30.3 x 0.9 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1912 23.7 x 35.1 x 1.5 mm Droit Vanius Sex{s}ti Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers bt (anata) m( ) i X vii Droit Vibius Varicarta (inscription antérieure) Revers b( ) i (a, um) m( ) xiii s X xiii Xs Il est difficile de deviner ce que représente le chiffre de 13,5. Est-ce le poids de la matière tinctoriale? Ou plutôt la longueur de l’étoffe? En effet, l’abréviation B ne désigne peut-être pas le mot banata mais le terme banum, c’est à dire panum. 08. 18 / inv. 12171 08. 20 / inv. 12111 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20.6 x 31 x 1.9 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage 24.3 x 26.5 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit At ita ou dt ut a ? (inscription antérieure) X s =− £ Droit (raturé, inscription antérieure) Revers bt (anata) i m( ) X viii Lucius 376 Revers bt ( ) ii m( ) it ou bt (anata) (ha)em(atina) it X iiii Tesserae Sisciensiae 08. 21 / inv. 12749 08. 23 / inv. 12181 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 18 x 25.8 x 0.9 mm Sisak, Kupa, 1913 22.2 x 23 x 2.3 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Festa Droit Batunt a Revers b(anatam) nardi nam X iii Revers b(anata) pavo ni(na) X viii 08. 22 / inv. 12576 08. 24 / inv. 12774 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 21 x 27 x 1 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa, 1912 25.2 x 26.2 x 1.2 mm Droit Anti mus Sisak, Štimac, 1909 Revers bt (anata) i p(ondo) vi X iiii s Droit Fortun ata (inscription antérieure) tr cor (à l’envers) 377 Revers bt (anata) pant oni(ca) ou pavt oni(na) X viii (inscription antérieure) viii X i s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 08. 25 / inv. 12273 08. 27 / inv. 12619 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 26.8 x 31 x 1.7 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 26 x 26 x 2 mm Droit Spera tus Capito Sisak, Kupa, 1913 Revers bt (anata) i pav(onina) X vii s =− Droit Mascel lio Revers bt (anata) piperi(na) X i =− 08. 26 / inv. 12324 08. 28 / inv. 12539 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur l’avers pourrait être plus récente mais ce n’est pas certain. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 27.3 x 30 x 1.2 mm 19 x 31 x 1.7 mm Sisak, Bukvić, 1912 Sisak, Kupa Droit b(anata) pipe rina Ingen(u) us Revers (inscription antérieure ?) bt pt i xi t r it X ii s =− Droit bt (anata) pip(erina) m( ) X ii Revers (raturé, inscription antérieure) at n v i L’abréviation A N VI peut-elle être interprétée comme a(sses) n(ummos) sex? 378 Tesserae Sisciensiae 08. 29 / inv. 12538 08. 31 / inv. 12098 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription la plus récente reste lisible et On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 26.6 x 31.2 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1912 25 x 26.4 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit (raturé, inscription antérieure) Droit Vibius Firmi nus Revers bt (anata) p( ) pt i(perina) X vi s Revers b(anata) r( ) cast (ula) p(ondo) vitiii X vii 08. 30 / inv. 12552 08. 32 / inv. 12905 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 20 x 24 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 22.5 x 32.4 x 1.5 mm Droit Barosa Calvi Sisak, Kupa Revers bt (anata) p( ) r( ) c( ) X =− Droit Dasius Let ct ani b( ) Revers b( ) r( ) mt ( ) i c( ) mt ( ) ii X ii s b( ) Les 3 lettres B surdimensionnées ne semblent pas avoir un rapport apparent avec le reste du texte. 379 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 08. 33 / inv. 12995 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 28.7 x 32.2 x 1.8 mm Sisak, Kupa Droit Rufus (inscription antérieure) p iii s (à l’envers) Revers b(anata) Xi (inscription antérieure) xii 380 IX. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX IX Les étiquettes du groupe 9 sont plus difficiles à interpréter mais le point commun de leurs inscriptions est que tous les mots qui suivent les noms personnels commencent par la lettre C. 09. 01 / inv. 12240 09. 03 / inv. 12557 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 21.4 x 32.3 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1913 27 x 32.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Minia Velit (inscription antérieure) X Revers cal( ) (inscription antérieure) Droit Act oni(i) Peris ae Revers gal(binus, a, um) X ii s Droit Sinet cu triust (inscription antérieures) fs sc c c v pmic Revers ct al( ) X ==̣ £ (inscription antérieures) pii c gii . cii dd X iii c X 09. 02 / inv. 12755 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. 34.4 x 46.6 x 1.6 mm Sisak, Lisičar, 1911 Le prix X == ̣ £) est incertain, il est peut-être tout simplement question d’un quadrans. 382 Tesserae Sisciensiae 09. 04 / inv. 12005 09. 06 / inv. 12492 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface du revers est abimée mais l’inscription reste lisible. On y distingue aussi quelques traces d’ inscriptions antérieures. 23 x 30 x 1.1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1910 21 x 32.4 x 2 mm Droit P̣usart ixt Sisak, Kupa, 1913 Revers ca( ) (inscriptions antérieures) ii X iiii Droit c( ) b( ) i m( ) X vii Cla(u)dius Vale(n)s Revers (inscription antérieure ?) r xx cor X i s =− 09. 05 / inv. 12029 09. 07 / inv. 12418 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 16.7 x 26 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1910 25.5 x 28 x 2.2 mm Droit ca( ) vt ou cau( ) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers c( ) xii X ii s =− Droit Tertia Sabini ana Revers cor(ticeus, a, um) X =−̣ La lecture du prix est incertaine (denarii octantem ou denarii quadrantem ?). 383 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 09. 08 / inv. 12495 09. 10 / inv. 12803 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de trois trous. La surface est endommagée et fortement raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée mais on distingue encore assez bien l’inscription la plus récente. Il est difficile de distinguer les nombreuses traces d’inscriptions antérieures. 20.2 x 25.6 x 1 mm 24.7 x 271.8 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Celsint at Revers cor(ticeus, a, um) Xs (inscription antérieure) Xs Droit Firt mi nt a Revers cor(ticei, ae, a) iiii nart (dini, ae, a) Xi Xs 09. 09 / inv. 12996 09. 11 / inv. 12195 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais la lecture de l’inscription la plus récente n’est pas trop difficile. On distingue aussi des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Malgré l’état de la surface, l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures, notamment sur le revers. 22.4 x 27.2 x 1.3 mm 23.8 x 32.8 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Quartio nia nus Droit Blan da cor(ticeus, a, um) p( ) xi (inscriptions antérieures) b o p cvsci (à l’envers) Revers cor(ticeus, a, um) Xis st =̣−̣ 384 Revers Licco ni (inscription antérieure tournée à l’envers) r i m ii X st =̣−̣ Tesserae Sisciensiae 09. 12 / inv. 12591 09. 14 / inv. 12522 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres plutôt bien incisées. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24 x 36.4 x 2.8 mm 27 x 27.5 x 1.7 mm Sisak, Štimac, 1911 Sisak, Štimac, 1909 Droit Aponi us Ursi o Revers xiii Droit Ane satt ̣at Deodt ot trit cor(ticei, ae, a) Xi (inscription antérieure) X tri Revers c( ) m( ) Xs£ (inscription antérieure) X iii s 09. 13 / inv. 12959 09. 15 / inv. 12533 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est bien lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23 x 29.2 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 22 x 26.6 x 0.8 mm Sisak, Štimac, 1909 Droit co( ) ii (inscription antérieure) Droit c( ) pav(oninus, a, um) X s =− Revers p( ) vi X ii Xi 385 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 09. 16 / inv. 12009 09. 17 / inv. 13103 Étiquette de plomb rectangulaire percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore assez bien les traces d’une inscription antérieure. 23 x 33 x 2.1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1913 21.6 x 34.1 x 1.5 mm Droit c( ) p( ) ii X ii Sisak, Kupa, 1913 Revers (raturé, inscription antérieure) t Xis Droit Ct osuta Arismi Revers ct ( ) ii f( ) put tr(pt urei, ae, a) r( ) i c( ) m( ) X i Il n’est pas certain que toutes les lettres discernables appartiennent à la même inscription! 386 X. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX X Les étiquettes de ce groupe portent des inscriptions dont les abréviations commencent par la lettre F. 10.01 / inv. 12291 10. 03 / inv. 12127 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures, notamment sur le revers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 19 x 31.4 x 2.3 mm 30.2 x 32.6 x 1.2 mm Sisak Sisak, Šipuš, 1909 Droit S(e)vert at Datu ri f ii Revers Droit ft ( ) p( ) i X i Vibi(i) Se tret ni Xs (inscription antérieure) r( ) iiiit Revers (raturé, inscription antérieure) r mt ix X =− X ii 10. 02 / inv. 12687 10. 04 / inv. 12560 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 15.8 x 54.81.9 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Maget odoconii 24.5 x 33.3 x 1.6 mm Revers f( ) cor(ticeus, a, um) X iii Sisak, Štimac, 1911 Droit Adiuto r (inscription antérieure) X iii 388 Revers ft ( ) p( ) it X s =− £ (inscription antérieure) pt i c a Tesserae Sisciensiae 10. 05 / inv. 12105 10. 07 / inv. 12448 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface a été fortement raturée et on distingue encore de nombreuses traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 27 x 27.5 x 1.9 mm 27.1 x 30.2 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit fullo Vicinut st Droit Ius ta (inscriptions antérieures) ss.mt m sar iii rm X iiii s Revers ft ( ) pt ( ) ii X ii (inscriptions antérieures) rxx tr Revers ft ( ) vi caer(ulei, ae, a) X s =− 10. 06 / inv. 12281 10. 08 / inv. 12879 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, l’inscription est lisible, des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 25.5 x 33.8 x 1.8 mm 18 x 31.6 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1912 Droit Sct itlus Quat trtiut st Revers f( ) p( ) r( ) i pur(pureus, a, um) X ii Droit Geme lus 389 Revers f( ) ii m ur(teoli, ae, a) X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 10. 09 / inv. 12816 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est légèrement abimée, l’inscription est lisible et soignée, le revers a été raturé mais on y distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 18 x 33.61.7 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit Velteus ft ( ) i r( ) vii .vx Revers Xi (inscription antérieure) pt a m mvr i v X̣ it £̣ 390 XI. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XI Les abréviations des étiquettes de ce groupe commencent par la lettre L. 11. 01 / inv. 12673 11. 03 / inv. 12953 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée jadis de deux trous. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20.3 x 30.2 x 1.2 mm 33.2 x 36 x 1.6 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ma(n)su etu s Revers l( ) i X i =− Droit Davia P(h)oebi Revers l( ) ii X ii 11. 02 / inv. 12878 11. 04 / inv. 12479 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 26.5 x 28.2 x 1.2 mm 31 x 31.8 x 2.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Štimac, 1909 Droit Ianua ri(i) Droit l( ) iii Revers l( ) i 392 Revers X iiit Tesserae Sisciensiae 11. 05 / inv. 12711 11. 07 / inv. 12909 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 22.7 x 37 x 1.2 mm 23.6 x 27 x 1.3 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Severi Revers Spt ant a i l( ) xiiii Droit (H)ispa nus Felicis Les deux noms ne sont peut-être pas contemporains mais il est difficile d’estimer quelle inscription pourrait être antérieure. Revers lt( ) c( ) X (unum ?) Le prix semble être présent mais il est incertain. Serait-ce 1 denier? De même, il n’est pas certain que la lettre I précédant l’abréviation L XIIII ait fait partie de la même inscription. 11. 06 / inv. 12861 11. 08 / inv. 12658 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 23.2 x 33.3 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.7 x 29.2 x 2 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit (H)ett a(e)ra Prt itcionis Droit Nigrin us Revers lt(ana) cor(ticea) ou cor(acina) pt (ondo) xii (inscriptions antérieures) l (à l’envers) Xis 393 Revers lt( ) c( ) r( ) i iii X iiii s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 11. 09 / inv. 12544 11. 11 / inv. 13043 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue les traces d’inscriptions antérieures. 23 x 32.2 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1912, dragage 23.5 x 27.4 x 1.7 mm Droit Asela (inscription antérieure) Xx cor Sisak, Kupa, 1913 Revers l(ana) • (ha)em(atina) (inscription antérieure) Droit Caius Vesidi us .ivra Revers l(ana ) pipe(rina) ou l(acerna) pipe(rina) X vitit Il n’est pas certain que le prix ait un rapport avec l’abréviation qui le précède. On peut aussi proposer comme lectures alternatives l(acerna) (ha)em(atina) ou l(odix) (ha)em(atina). 11. 10 / inv. 12771 11. 12 / inv. 12990 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.3 x 33.2 x 1.8 mm 25.7 x 36 x 2 mm Sisak, Šipuš, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Creca (inscription antérieure) xXr Revers lat (na) murt (teola) ou lat (cerna) murt (teola) ft ( ) i p(ondo) viii Droit I(ulius ?) Sabin us 394 Revers l(ana ) pi(perina ?) ft ( ) Tesserae Sisciensiae 11. 13 / inv. 12624 11. 15 / inv. 12922 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 18 x 25 x 1.2 mm 22.6 x 30 x 1.7 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Marcel lina Revers lt( ) pt ( ) _i_|_ii_ m( ) ii | X iiii Droit Inse qu(u)s Revers l( ) p( ) xv oli(aginei, ae, a) 11. 14 / inv. 12030 11. 16 / inv. 12197 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 22.8 x 24.5 x 1.2 mm 21.4 x 32 x 2.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1913 Droit Proc(u)la Primiti vi Droit l( ) i p( ) r( ) Ept ianut s Revers l( ) x p( ) xii nar(dini, ae, a) X vi Revers X iv =− (inscription antérieure) nt pt Xs 395 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 11. 17 / inv. 12670 11. 19 / inv. 12821 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 23.7 x 27.2 x 1 mm 16.2 x 31.7 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit lt( ) r( ) v ct( ) Xi Revers Droit Secunda Quat rtt onis raturé Revers Liat lt( ) i ct ( ) Xs 11. 18 / inv. 12580 11. 20 / inv. 13084 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 19.6 x 27.3 x 2.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. Sisak, Bukvić, 1910 18.6 x 31 x 2.2 mm Droit Attia nus Sisak, Kupa Revers l(odicem) sul(fure suffire) p(ondo) xii Droit Venust tt at lt( ) m( ) i On peut aussi proposer la lecture l(acernam) sul(fure suffire). 396 Revers (inscriptions antérieures) Cort vina ii X st =− x Tesserae Sisciensiae 11. 21 / inv. 12334 11. 23 / inv. 12215 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25 x 35.6 x 1.5 mm 28 x 33.5 x 2.2 mm Sisak Sisak, Štimac, 1909 Droit lodi(x) p(ondo) viii m( ) X vii (inscriptions antérieures) pm m at t at o . t s Revers (inscription antérieure) r iiii ct at ert m i pt i Xi£ Droit Licaius Lirut s (inscriptions antérieures) x r xsbiit Revers lod(ix) tr( ) vt m( ) X vi (inscription antérieure) ti.s s X iiii 11. 22 / inv. 12428 11. 24 / inv. 12954 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 23.8 x 28 x 1.6 mm 22 x 40.7 x 1.4 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Sacca rus Neronis Sisak, Kupa, 1913 Revers ltodt (ix) m( ) X iiii s =− Droit Masto lo(dix) cand(ida) (inscription antérieure) . . isolv. . n ii ls r ii s v i s 397 Revers r( ) p( ) p( ) X ii (inscription antérieure) l ii r X ii . . £ XII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XII Le groupe 12 est composé d’étiquettes dont les inscriptions contiennent en plus des noms personnels et des prix uniquement l’abréviation P suivie de chiffres. 12. 01 / inv. 12317 12. 03 / inv. 12550 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 23.3 x 26 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Sisak, Bukvić, 1910 21.8 x 26.7 x 1.5 mm Droit Sessa (inscriptions antérieures) Sisak, Kupa, 1913 Revers pt (ondo) = X i Droit (inscription antérieure) Auta Dasint(i)s X s =− X Revers p( ) i X ii Le sigle = pourrait vraisemblablement représenter un sextans. 12. 02 / inv. 12410 12. 04 / inv. 12564 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22 x 26.5 x 1.2 mm 14.7 x 16 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Stati us Q̣ut arto (inscription antérieure) Maxia Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) i X s £ Droit Vin dex Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 400 Revers p( ) i X s =− Tesserae Sisciensiae 12. 05 / inv. 12935 12. 07 / inv. 13030 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 20.8 x 31.2 x 1.7 mm 19.8 x 27.4 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Lasca Cornii Revers p( ) i X s Droit Roma nus Revers p( ) i X ii Silius Est-ce Silius Romanus ou deux individus différents? 12. 06 / inv. 13017 12. 08 / inv. 13049 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est bien lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21.6 x 30.5 x 1.2 mm Sisak, Šipuš, 1909 22.4 x 24 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Pro c(u)la Droit Vanonis Revers p( ) i Xs£ 401 Revers p( ) i X ii =− Getulits ou Getulut s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 12. 09 / inv. 12275 12. 11 / inv. 12131 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 22.1 x 27.3 x 1.8 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Štimac, 1909 29.2 x 37 x 1.6 mm Droit Sasa p( ) i X =− £ Sisak, Kupa Revers Droit (raturé, inscriptions antérieures) p ii £ nt ii nt t X . iiiss rien Revers p( ) i s X it st (inscription antérieure) ii s ii 12. 10 / inv. 12849 12. 12 / inv. 12110 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 29.4 x 33 x 1.8 mm Sisak, Kupa, Bukvić, 1912 25.2 x 27 x 2.2 mm Droit p( ) i s ii (inscriptions antérieures) X Sisak, Kupa Droit Florus Salvi Revers p( ) xt Xis Revers X ii = (inscription antérieure) cort p Xs Le prix II = peut-il être interprété comme denarios duos octantem (deux deniers et 1 dupondius)? 402 Tesserae Sisciensiae 12. 13 / inv. 12008 12. 15 / inv. 12946 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. L’avers a été raturé mais y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25 x 31 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 27 x 32 x 1.3 mm Droit Ingenu us Terti(i) Sisak, Kupa, 1912 Droit (inscription antérieure, raturé) xii Revers p( ) ii X i s =− (inscription antérieure) Xi Revers p( ) ii X i s =− 12. 14 / inv. 12906 12. 16 / inv. 13111 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette fragmentaire, l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 19.8 x 31.6 x 1.4 mm 16.5 x 23 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Bukvić, 1912 Droit Iulius Taut trus Revers p( ) ii X i (inscription antérieure) X S £ =– Droit Cadt i[ _ _ _ ] Sat[ _ _ _ ] Le surnom devrait-il plutôt être lu comme Tanaus? 403 Revers p( ) ii [ _ _ _ ] Xi[___] Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 12. 17 / inv. 12139 12. 19 / inv. 12138 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible mais le revers a été raturée. 26.4 x 23.8 x 1.5 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore bien les traces d’une inscription antérieure sur le revers. Sisak, Hrnjak, 1912 20.3 x 21.4 x 0.9 mm Droit p( ) ii X ii s £ Sisak, Kupa Revers Droit p( ) ii Xis raturé Revers (inscription antérieure) piri X s =− 12. 18 / inv. 12113 12. 20 / inv. 13113 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 28 x 32.5 x 1.9 mm 18 x 21.2 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (raturé, inscription antérieure) pi r X s iiii Revers pt ( ) itit X i s =− (inscriptions antérieures) X iiii vs ii p v Droit Sura Vale ri(i) 404 Revers p( ) ii s X ii =− Tesserae Sisciensiae 12. 21 / inv. 12056 12. 23 / inv. 12499 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 21.9 x 28.7 x 1.1 mm 16.7 x 19.2 x 1.2 mm Sisak, Bukvić, 1912 Sisak, Šipuš, 1905 Droit pt ( ) ii s (inscription antérieure) Revers X ii (inscription antérieure) X i s =− Droit p( ) iii s Revers (inscription antérieure) X iii =− . iiii 12. 22 / inv. 12445 12. 24 / inv. 12626 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 26.2 x 28.6 x 1.5 mm 23.8 x 38.3 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Bukvić, 1910 Droit p( ) iii X ii s (inscriptions antérieures) svo o ssii£ Revers (inscriptions antérieures, raturé) Xspicrvc rica X i s =− £̣ l v p iii Droit Niger X i s Breuci Revers p( ) iiii X £ (inscription antérieure) X xt =− Il n’est pas du tout certain que les inscriptions soient contemporaines 405 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 12. 25 / inv. 12064 12. 27 / inv. 12960 Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21.7 x 22.8 x 1.1 mm 22.6 x 23 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit pt ( ) iiii s Revers raturé Droit p( ) vi (inscription antérieure) Revers X i =− (inscription antérieure) Xis X ≡ 12. 26 / inv. 12721 12. 28 / inv. 12625 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 17.8 x 28.3 x 1.4 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit F̣est at 26 x 26.8 x 1.9 mm Revers pt ( ) vt X iii Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit mact rs ir Revers pt ( ) vi X i =− Serait-ce un nom personnel abrégé sur l’avers? 406 Tesserae Sisciensiae 12. 29 / inv. 12288 12. 31 / inv. 12957 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture de l’inscription difficile. On distingue de nombreuses traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 25.8 x 34.4 x 1.5 mm 35.2 x 29 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak, Colussi, 1908 Droit (inscriptions antérieures) tr ii nar dt int X i (bana à l’envers) Revers p( ) vii X viit (inscription antérieure) Droit p( ) viii X ii s Revers (inscription antérieure) X ii s l xiXs 12. 30 / inv. 12735 12. 32 / inv. 12066 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 21.7 x 27 x 1.3 mm 22 x 29.6 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1913 Droit Utilis (inscription antérieure) Droit p( ) ix X viii Revers p( ) vii s X vii s Revers (inscription antérieure) ? mt xt xt i Il est impossible d’estimer avec certitude laquelle des deux inscriptions est antérieure. . . . umus p vi s ̣X t.s 407 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 12. 33 / inv. 12003 12. 35 / inv. 12128 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On croit distinguer les traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20 x 36 x 2.2 mm Sisak, Bukvić, 1910 27.3 x 37.2 x 1.6 mm Sisak, Kupa Droit pt ( ) xt Droit p( ) ii vi Revers rien Revers Xis (inscription antérieure) p cor 12. 34 / inv. 12011 12. 36 / inv. 12173 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 30 x 30 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa 16.3 x 25 x 1.3 mm Droit p( ) xii (inscriptions antérieures) c (à l’envers) . . na Sisak, Colussi, 1898 Revers (raturé, inscription antérieure) Droit p( ) ii viii (inscription antérieure) X s =− X itit 408 Revers X i =− (inscription antérieure) p . x ii . . Tesserae Sisciensiae 12. 37 / inv. 12446 12. 39 / inv. 12075 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures. 28 x 35 x 1.1 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Droit p( ) iii xviii X̣ ii 19 x 27.4 x 1.5 mm Revers Sisak, Kupa, 1913 rien Droit pt ( ) X i s = 12. 38 / inv. 12084 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 27.2 x 30.7 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit pt ( ) Revers raturé Xs 409 Revers (inscription antérieure) c ̣ Xt iii s XIII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XIII L’abréviation P apparaît en première place sur toutes les étiquettes de ce groupe, suivie d’abréviations commençant par les lettres C et P. 13. 01 / inv. 12125 13. 03 / inv. 12267 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 25.4 x 37.6 x 2.5 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques faibles traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, Šipuš, 1909 18.6 x 26.6 x 1.5 mm Droit Vi tut st (inscription antérieure) iii Sisak, Štimac, 1909 Revers p(annum) cor(ticeum) X it st =− £̣ Droit Spera ta Cam pani Revers p(annum) cor(ticeum) Xis X̣ xt 13. 02 / inv. 12229 13. 04 / inv. 12389 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée mais l’inscription est en grande partie lisible. 22 x 35.4 x 1.4 mm 22.7 x 25.4 x 2 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Bukvić, 1912 Droit p(annum) cor(ticeum) X s =− £̣ (inscription antérieure) Marti nus Droit Succes sus Revers (inscription antérieure) r m xviii X vii 412 Revers p(annum) cot tr(ticeum) Tesserae Sisciensiae 13. 05 / inv. 12559 13. 07 / inv. 12762 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21.6 x 27 x 1.6 mm Sisak Bukvić, 1910 23.4 x 27 x 1.8 mm Droit Sextus Exom ni(i) Sisak, Bukvić, 1912 Droit Ara (inscription antérieure) Revers p(annum) cor(ticeum) Xs£ Revers p(annum) cor(ticeum) X s =− tor X ii 13. 06 / inv. 12648 13. 08 / inv. 12975 Étiquette de plomb rectangulaire percée jadis de deux trous. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. 17 x 25.7 x 1.4 mm 20.6 x 26 x 1 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ct ot munis (inscription antérieure) x Droit Proc(u)la Proc(u)li Revers p(annum) cor(ticeum) X s =− r 413 Revers p(annum) cor(ticeum) X st Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 09 / inv. 13069 13. 11 / inv. 12841 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21 x 25.7 x 1.2 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 17.4 x 27.3 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Tauro Droit p(annum) cort (ticeum) X =− Revers p(annum) cor(ticeum) X £̣ Revers raturé 13. 10 / inv. 13099 13. 12 / inv. 12596 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 16.7 x 32.7 x 0.9 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou (la seconde perforation semble accidentelle). La surface est endommagée et fortement raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. Sisak, Kupa, dragage, 1912 22 x 31.4 x 1.4 mm Droit Tertius (inscription antérieure) x Sisak, Kupa, 1912 Revers p(annum) cor(ticeum) Xs Droit Andt et at X xiit s =− 414 Revers p(annum) cor(ticeum) X̣ ii Tesserae Sisciensiae 13. 13 / inv. 12882 13. 15 / inv. 12634 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 22.4 x 31.8 x 1.8 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak 27 x 29.4 x 1.3 mm Droit Ingenu(u)s Patroni Sisak, Štimac, 1909 Revers p(anna) cor(ticea) ii Xs Droit Nigri nus Bt astt a ni Revers p(annum) i X s cortici(um) 13. 14 / inv. 12151 13. 16 / inv. 12263 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée mais l’inscription reste en partie lisible. 24.4 x 33 x 1.9 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste assez lisible. Sisak, Kupa 21.6 x 34.5 x 1.7 mm Droit Vt itnt de xt Sisak, Kupa Revers p(annum) cor(ticeum) p(ondo) ii s ou p(edes) ii s Droit pt (annum) i cort (ticeum) Xs (inscription antérieure) Xs 415 Revers (inscription antérieure, raturé) Xs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 17 / inv. 12688 13. 19 / inv. 13022 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente ne pose pas de difficultés de lecture. Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. 18.5 x 19 x 2 mm 30.2 x 35 x 1.7 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Masuri us Ing enui Droit Quintus Sabini Revers p(anna) vii cor(ticea) Xi Revers p(edes ?) viii s (pt annum ?) ct ot tr(ticeum) X ii s 13. 18 / inv. 12465 13. 20 / inv. 12417 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente est lisible. On distingue encore de nombreuses traces d’inscriptions antérieures. 25.7 x 30.9 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 27 x 32.4 x 2.4 mm Sisak, Kupa Droit Celsi p(anna) iii cort (ticea) Droit Stenonist vii p(anna) cor(ticea) (inscription antérieure) ...n.. sc . .tt . . Revers (inscriptions antérieures) p ii p i mur X st =− X £ 416 Revers (inscription antérieure) pt pt c r ̣i iii pt i m . c . . tr iii m i r mvrt m. Tesserae Sisciensiae 13. 21 / inv. 13024 13. 23 / inv. 12358 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 24 x 25.6 x 1.8 mm 22 x 31.9 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1913 Droit p( ) viii cal( ) Droit Tertius Revers X s =− ..... .. Revers p( ) c( ) X i s =− 13. 22 / inv. 12203 13. 24 / inv. 12599 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente est bien lisible. 28 x 21.6 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1912, dragage 19 x 39.7 x 1 mm Droit Lucilia Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) c( ) X i s =− Droit Adiuto ris (inscription antérieure) rvs Xispii 417 Revers p( ) c( ) X i s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 25 / inv. 12675 13. 27 / inv. 13072 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 17.7 x 30.6 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est fortement raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces illisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.2 x 30 x 3 mm Droit Marti alis Sisak, Kupa, 1913 Revers pt ( ) c( ) Xis Droit Con cut rdt us Revers p( ) c( ) Xis La lecture du nom est incertaine, on peut aussi proposer comme lecture Congirdus ou Concurnus. 13. 26 / inv. 12928 13. 28 / inv. 12652 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 32 x 27.5 x 1.5 mm 24 x 27.3 x 2.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Hrnjak, 1913 Droit Iulius Vt iat nda (inscription antérieure) rm zi Revers p( ) c( ) Xs (inscription antérieure) ct or Droit Octav ia Ḍru sila 418 Revers pt ( ) c( ) Xi Tesserae Sisciensiae 13. 29 / inv. 12083 13. 31 / inv. 12035 Étiquette de plomb de forme rectangulaire percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces illisibles d’inscriptions antérieures. 20.6 x 25 x 1.5 mm 21.1 x 29 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa Droit p( ) c( ) i Xs Droit Petuli(i) Suri (inscription antérieure) ii c Revers rien Revers p( ) c( ) i X iii (inscription antérieure) ii m 13. 30 / inv. 12355 13. 32 / inv. 12713 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est lisible. 25 x 30 x 1 mm 25.6 x 33.2 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1912 Droit Taur us (inscription antérieure) ii m p xvi Revers p( ) c( ) i Xis (inscription antérieure) Droit Sasa p( ) i c( ) X s £ xviiiii 419 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 33 / inv. 12802 13. 35 / inv. 12518 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 26.5 x 28 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Sisak 26.4 x 41 x 2 mm Droit Fini tus Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers p( ) i c( ) X iii Droit p( ) iii c( ) X iii s (inscription antérieure) c v iii (à l’envers) Revers rien 13. 34 / inv. 12424 13. 36 / inv. 13025 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20.7 x 27 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 21 x 31 x 1.6 mm Sisak, Kupa Droit Secunda Droit Rustici Atecti Revers p( ) i c( ) X ii Bt ret ut ct it 420 Revers p( ) iii c( ) Xs£ Tesserae Sisciensiae 13. 37 / inv. 12910 13. 39 / inv. 12183 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente est lisible et les lettres bien incisées. 19.3 x 27.3 x 0.7 mm 23.5 x 26.4 x 1.1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Iusta (inscription antérieure) Droit Ultca Proc(u)ltit Revers p( ) p( ) c( ) Xis Revers p( ) piperi(nus, a, um) p( ) cor(ticeus, a, um) X =− £ Excili 13. 38 / inv. 12991 13. 40 / inv. 12094 Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées mais on distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 29.7 x 31 x 1.2 mm 26.6 x 27.8 x 2.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit p( ) c( ) X s Sabin a (inscription antérieure) X..... Mucci Revers p( ) p( ) i ou p( ) pi(perinus, a, um) (inscriptions antérieures) Droit Blend a Vita lis X =− r cor (à l’envers) 421 Revers p( ) pipe ri(nus, a, um) X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 41 / inv. 12198 13. 43 / inv. 12917 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Quelques traces d’inscriptions antérieures subsistent encore. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 25 x 44.3 x 1 mm 19.3 x 25.7 x 1.2 mm Sisak Sisak, Kupa, Kolar, 1916 Droit Lucius (inscription antérieure) Droit Afri (inscription antérieure) at v li. Revers p( ) pipe ri(nus, a, um) X v X iii Revers p( ) piper(inus, a, um) (inscription antérieure) r X rt iii 13. 42 / inv. 12649 13. 44 / inv. 12289 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est bien lisible. 24.4 x 25 x 2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière percée de deux trous. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Štimac, 1909 24 x 26 x 1.3 mm Droit Ocla tius Sisak, Bukvić, 1912 Revers p( ) pipe ri(nus, a, um) Droit (raturé, inscriptions antérieures) pXi s =− X s ii ss 422 Revers p( ) pitpet (rinus, a, um) X ii (inscription antérieure) p ii Tesserae Sisciensiae 13. 45 / inv. 12037 13. 47 / inv. 12093 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 14.8 x 25.3 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić 1910 22.4 x 32.2 x 1.9 mm Droit Paser Sisak, Kupa Revers p( ) p i(perinus, a, um) X ii Droit Bucca (inscription antérieure) X ii s Revers p( ) pi(perinus, a, um) X s =− £ 13. 46 / inv. 12051 13. 48 / inv. 12153 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 23.9 x 26.6 x 2.2 mm 24.5 x 30 x 2 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Paser (inscription antérieure) l ani Revers p( ) pi(perinus, a, um) X i s =− Droit Vitali s Ce(n)sori ni 423 Revers p( ) pi(perinus, a, um) Xis Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 49 / inv. 12420 13. 51 / inv. 12592 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue quelques traces d’inscriptions antérieures. 26.8 x 35.7 x 1.3 mm 18.8 x 29.3 x 1.6 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Terti us Fusci Droit Zosi mut s Revers p( ) pi(perinus, a, um) X ii =− (inscription antérieure) r cm Revers p( ) pi(perinus, a, um) X ii 13. 50 / inv. 12426 13. 52 / inv. 12869 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous (?). L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21.7 x 32.5 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1913 18.8 x 22.7 x 1.4 mm Sisak, Kupa Droit Vale rita (inscription antérieure) Droit Ḍabt ilo Revers p( ) pi(perinus, a, um) X ii ii s 424 Revers p( ) pi(perinus, a, um) X ii Tesserae Sisciensiae 13. 53 / inv. 13020 13. 55 / inv. 12316 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24.7 x 25 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Primus 22.7 x 31.5 x 1.4 mm Revers p( ) pi(perinus, a, um) X iiii Sisak, Štimac, 1909 Droit Sergi(i) p( ) p( ) ii (inscription antérieure) Revers (raturé, inscription antérieure) prm ca X ii s vst st La lecture p( ) tr ( ) ii n’est pas exclue. 13. 54 / inv. 12040 13. 56 / inv. 12553 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 21.5 x 27.8 x 1.4 mm 14.3 x 25.9 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1912 Droit Peculi aris Revers p( ) pi(perinus, a, um) X i (inscription antérieure) Droit Acuta Ḍecio pt r i . s s Revers p( ) pat ( ) (inscription antérieure) X ii s s Il est vraisemblablement question de deux individus différents dans cette inscription, une femme, Acuta, et un homme, Decio. 425 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 13. 57 / inv. 12528 13. 59 / inv. 12282 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25 x 29.4 x 2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1912, dragage 21 x 27.4 x 2 mm Droit p( ) p u(rpurei, ae, a) x Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers X i s =− (inscription antérieure) Droit p( ) p( ) X ii s (inscription antérieure) x vii X ii =− Revers (inscription antérieure) rmi t XX 13. 58 / inv. 12330 13. 60 / inv. 12323 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui ne facilite pas la lecture, d’autant plus que les lettres ne sont pas profondément incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 26.6 x 29.2 x 2.4 mm 27.2 x 31.5 x 1.5 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit pipt e(rinus, a, um) iiii Revers X st Droit p( ) p( ) X s =− (inscription antérieure) ca La lecture p( ) i tr ( ) ii n’est peut-être pas exclue. 426 Revers (raturé, inscription antérieure) pp X ii Tesserae Sisciensiae 13. 61 / inv. 12690 13. 63 / inv. 12852 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. 21 x 44 x 1.4 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Ẹvt aristu s 20.6 x 26.2 x 1.2 mm Revers p( ) p( ) Xis Sisak, Bukvić, 1912 Droit Dasa na Revers p( ) p( ) X ii =− 13. 62 / inv. 12506 13. 64 / inv. 12097 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée et assez abimée mais l’inscription reste lisible. On distingue aussi les traces illisibles d’inscriptions antérieures. 19.2 x 41.2 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore encore bien les traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa 22.8 x 24.7 x 1.8 mm Droit Lucelius Corvi Sisak, Kupa, Bukvić, 1912 Revers p( ) p( ) Xi£ (inscription antérieure) X . =– Droit p( ) p( ) X ii s Gaiana Suri 427 Revers (inscription antérieure) b i cor X ii s XIV. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XIV Ce groupe contient des inscriptions où l’abréviation P est associée à l’abréviation M (suivie parfois par des abréviations commençant par la lettre C). 14. 01 / inv. 12002 14. 03 / inv. 12364 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce ne facilite pas la lecture. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23.2 x 29.7 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 25 x 36 x 2 mm Droit Trita Fusci Sisak, Kupa Droit p( ) m( ) X i =− (inscription antérieure) . . . cus cor Revers (inscription antérieure) X s =− Revers p( ) m( ) i X ii s =− 14. 02 / inv. 12677 14. 04 / inv. 12981 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. 25.5 x 32 x 1.8 mm 19.2 x 26 x 2.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Octavia Secund a Revers p( ) m( ) Xi (inscription antérieure) m . pvr Droit Petuli(i) Suri 430 Revers p( ) m( ) i X iiii Tesserae Sisciensiae 14. 05 / inv. 12172 14. 07 / inv. 13062 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. On distingue aussi les traces d’une inscription antérieure. 21 x 26.8 x 1.4 mm 17.2 x 23.3 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Štimac, 1909 Droit (inscription antérieure ?) Bulesut st X i s =− Droit Ava Lt ert ia p( ) i m( ) Revers pt ( ) mt ( ) iii X ii =− (inscription antérieure) Revers (inscription antérieure) pt r i m cor X ititit Il n’est pas du tout certain que toutes les inscriptions sur le revers soient contemporaines. Il est très probable que le texte raturé sur le revers ait fait partie d’une inscription antérieure non apparentée au texte sur l’avers. La lecture du nom pose de grandes difficultés d’interprétation (cf. s.v. Ava). 14. 06 / inv. 12134 14. 08 / inv. 12133 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont juste perceptibles. 24.8 x 31.2 x 1.5 mm 22.8 x 29.2 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 £ Droit Vita lis Grati Revers p( ) i m( ) X ii s Droit Ulpius Luca nus Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 431 Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) ou p( ) ii m( ) Xis Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 14. 09 / inv. 12623 14. 11 / inv. 12823 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 30.7 x 1.5 mm 23.6 x 28.5 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit Mart i go Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) X s =− Droit Bt reu ca (inscription antérieure à l’envers) mi X Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) X it (inscription antérieure) mt i vii Le prix est présent mais incertain (est-ce 1 denier ?). 14. 10 / inv. 12712 14. 12 / inv. 13056 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 23.8 x 25.2 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée mais on arrive à distinguer l’inscription la plus récente. Des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Sisak 27 x 33.7 x 1.5 mm Droit p( ) (ha)emt (atinus, a, um) Aponitus Sisak Revers X̣ i (inscription antérieure) Droit Bato Sct ent i (inscriptions antérieures) i mi . .ic X̣ s Sext tvt st 432 Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) X iii s =− (inscription antérieure) rc x Tesserae Sisciensiae 14. 13 / inv. 12054 14. 15 / inv. 12208 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. 22.5 x 26.7 x 1.5 mm 24 x 32 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit p( ) ii mt ( ) (inscription antérieure) X . . s =− Revers X ii =− Droit Luci ut st (inscription antérieure) r x Revers pt ( ) (ha)emt (atinus, a, um) i Xs£ (inscription antérieure) x 14. 14 / inv. 12259 14. 16 / inv. 12463 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. Les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. 20.3 x 36 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 30 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Lucius Quadratus Droit Capi to Revers p( ) ii s m( ) Xis£ 433 Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) i Xi Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 14. 17 / inv. 12855 14. 19 / inv. 12765 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente est lisible et les lettres bien incisées. 25.5 x 26.3 x 0.7 mm 16.6 x 24.2 x 0.7 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ḍalo ca Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) i X s =− £ Marci Droit Simpltext corria riust Le rapport qui pouvait exister entre Daloca (la lecture n’est d’ailleurs pas absolument certaine) et Marcus n’est pas évident (serait-elle sa fille, son esclave ou une employée chargée d’exécuter la commande?) mais il semble bien que les inscriptions soient contemporaines et écrites de la même main. Revers pt ( ) (ha)em(atinus, a, um) i X i s =− £ (inscription antérieure) spi 14. 18 / inv. 12926 14. 20 / inv. 12016 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. 21 x 28 x 1 mm 26.2 x 29.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Iulius Iuve nili Droit p( ) (ha)em(atini, ae, a) ii X st Revers p( ) (ha)em(atinus, a, um) i Xs£ (inscription antérieure) redi 434 Revers rien Tesserae Sisciensiae 14. 21 / inv. 12021 14. 23 / inv. 12130 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription n’est pas aisée car la surface est endommagée et fortement raturée. On distingue aussi des traces illisibles d’inscriptions antérieures. 21 x 23 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi les traces d’une inscription. Sisak Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit p( ) (ha)em(atini, ae, a) ii Xi 22 x 30.4 x 1.6 mm Revers Droit vt i raturé 14. 22 / inv. 13038 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Revers pt ( ) i =̣ iiii mt ( ) (inscription antérieure) X x 14. 24 / inv. 12086 Étiquette de plomb rectangulaire percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 16.7 x 28.6 x 1.5 mm 25.3 x 37.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Ucco Taratt ̣o Droit m( ) p( ) ii X ii s Revers pt ( ) iii m( ) >Xxs La signification du sigle > n’est pas claire. 435 Revers raturé Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 14. 25 / inv. 12447 14. 27 / inv. 12810 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée jadis de deux trous. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées, l’avers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25.9 x 27.6 x 1.8 mm 19.2 x 26.3 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit (raturé, inscription antérieure) pt i s m Revers p( ) iiii murt (teoli, ae, a) X iii Droit Flort i a Cleme nt tis (inscription antérieure) pt i cor Revers pt ( ) c( ) vi mur(teoli, ae, a) X iii 14. 26 / inv. 12710 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturé mais l’inscription la plus récente reste lisible. On peut aussi observer des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Droit Singinut s Domnut s 33.3 x 53.6 x 3.2 mm Sisak 436 Revers pur(purei, ae, a) mur(teoli, ae, a) p( ) vi X it £ XV. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XV On trouve au sein de ce groupe des étiquettes sur lesquelles l’abréviation P est associée à l’abréviation R. 15. 01 / inv. 12656 15. 03 / inv. 12169 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue encore quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible malgré quelques incertitudes. 27 x 29.4 x 1.7 mm 18.3 x 22.9 x 1.3 mm Sisak, Šipuš, 1909 Sisak Droit Octavia Venut st tt a Droit pt ( ) tr( ) X s =− Revers pt ( ) r( ) X s =− Revers rien 15. 02 / inv. 12101 15. 04 / inv. 12099 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques faibles traces d’une inscription antérieure 21.2 x 25.1 x 2.1 mm 20.7 x 27 x 1.7 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, Bukvić, 1910 Droit p( ) r( ) (inscription antérieure) vt ii tt v tr Revers Xis Droit Vibius Nonci it i m 438 Revers p( ) r( ) i Xi£ Tesserae Sisciensiae 15. 05 / inv. 12220 15. 07 / inv. 12227 Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription est lisible. 22.7 x 28.7 x 1.9 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. Sisak, Colussi, 1908 24.2 x 34.3 x 1.3 mm Droit Iustust I ustt it ni Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers p( ) r( ) i X i st Droit Lucius Sia ri (inscription antérieure) Revers p( ) r( ) it Xs r ii m 15. 06 / inv. 12221 15. 08 / inv. 12369 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription est lisible. 25.1 x 32 x 1.7 mm Sisak, Štimac, 1909 25.5 x 28.8 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Lucius Quarst ti onis Droit Succes sus St ct e norm(i ?) Revers p( ) r( ) i Xs (inscriptions antérieures) a a x v s £̣ 439 Revers p( ) r( ) i X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 15. 09 / inv. 12409 15. 11 / inv. 12742 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur le revers pourrait être plus récente. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée, les traces d’inscriptions antérieures sont présentes mais illisibles. 24.9 x 29.9 x 1 mm 21.8 x 25.2 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure) Spt uria Pusiltlt a Revers p( ) r( ) i Xs (inscription antérieure) im Droit Festa Do mestici Revers p( ) r( ) i X =− 15. 10 / inv. 12612 15. 12 / inv. 12784 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb de forme triangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées, on distingue à peine quelques traces d’inscriptions antérieures. 24.1 x 25.5 x 1.4 mm 24.7 x 27.2 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Mamm a Acuti at Revers p( ) r( ) i X s =− Droit Greca Secun di 440 Revers p( ) r( ) i Xs Tesserae Sisciensiae 15. 13 / inv. 12807 15. 15 / inv. 12924 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. Quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 22.4 x 26 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1913 23.2 x 28.2 x 1.8 mm Droit Flavius Celsin us Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) r( ) i X =− £ (inscription antérieure) pt ii X ii s £ Droit Iulius Nio (inscription antérieure) .vv.. . . as ci Revers p( ) r( ) i X i =− 15. 14 / inv. 12896 15. 16 / inv. 12961 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. 25.6 x 29.2 x 2 mm 22.2 x 24.7 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Domes tica Droit pt ( ) r( ) i Xs£ Revers p( ) r( ) i X vt 441 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 15. 17 / inv. 13002 15. 19 / inv. 12493 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 24.8 x 31.2 x 2 mm 22.3 x 29 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Regin {n}us (inscription antérieure) s Revers p( ) r( ) i X s =− £ Droit C(h)lora Liccaia s..ri xt v s Revers p( ) r( ) it X iii s (inscription antérieure) a s Astu rat X x 15. 18 / inv. 13018 15. 20 / inv. 12178 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21.3 x 30.7 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Il semblerait que le revers ait été raturé bien qu’on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Sisak, Kupa, dragage, 1912 19.8 x 25.2 x 0.7 mm Droit Prisc a (inscription antérieure) s v X l xi icii Sisak, Šipuš, 1909 Revers p( ) r( ) i Xi (inscription antérieure) b( ) cor( ) X Droit Cabra Terti(i) p( ) r( ) ii X i Revers (raturé, inscription antérieure) pt r x X itit 442 Tesserae Sisciensiae 15. 21 / inv. 12478 15. 23 / inv. 12061 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, ce qui ne facilite pas la lecture de l’inscription. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 21.2 x 24.2 x 2 mm Sisak, Kupa, Colussi, 1898 21.1 x 24.4 x 1.1 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Claudia Cnitinit at (inscription antérieure) X =− Droit pt ( ) tr( ) it xii Revers pt ( ) r( ) iitit X ivt Revers raturé Est-ce un chiffre douze ou un prix de deux deniers? 15. 22 / inv. 12998 15. 24 / inv. 12223 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 19.5 x 21 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa 18.6 x 22.4 x 1.3 mm Droit Rufitus Get mel us Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers pt ( ) tr( ) iiii Xis Droit Iusta Fortis Revers p( ) r( ) i r( ) i X i =− (inscription antérieure) cm 443 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 15. 25 / inv. 12785 15. 27 / inv. 12177 Étiquette de plomb de forme triangulaire, percé d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription est tout de même lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi perceptibles. 22 x 30.8 x 1 mm 24.3 x 25.7 x 1.3 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ger mt at nt at (inscription antérieure) X Revers p( ) i r( ) i X ii s (inscription antérieure) . ii m m X ii Droit Calim nus 15. 26 / inv. 12199 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et raturée, ce qui ne facilite pas la lecture. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 22.3 x 29 x 1.9 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Longi nus Vanii (inscription antérieure) Xis Revers p( ) i r( ) ii Xis (inscription antérieure à l’envers) Scennua 444 Revers p( ) p( ) r( ) viii X vi XVI. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XVI Ce groupe est composé d’inscriptions commençant par l’abréviation P associée aux abréviations M, R, F et C. 16. 01 / inv. 12179 16. 03 / inv. 12513 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25.4 x 27.5 x 2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage 18.8 x 24.8 x 2 mm Droit Catta p( ) ii r( ) iii s (ha)em(atini, ae, a ?) iii Sisak Droit (inscription antérieure) Bt atu na Revers p( ) r( ) i m( ) Xi (inscription antérieure) pc x X s =− Revers X iii =− 16. 02 / inv. 12783 16. 04 / inv. 13077 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures et il est peu probable que l’inscription sur le revers ait un rapport avec l’inscription sur l’avers. 24.6 x 25.2 x 1 mm Sisak (Bukvić, 1910) Droit Germa na Revers p( ) i r( ) i m( ) X iii =− 20.6 x 33 x 1 mm Sisak, Kupa Droit p( ) r( ) m( ) Vt itta lis 446 Revers (inscription antérieure ?) p( ) ii X ii =−̣ £̣ Tesserae Sisciensiae 16. 05 / inv. 13014 16. 07 / inv. 12464 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture des inscriptions incertaine. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée mais l’inscription la plus récente reste néanmoins assez clairement lisible. On distingue aussi des traces difficilement lisibles d’inscriptions antérieures. 22 x 25.5 x 1 mm 24.4 x 25.2 x 2.8 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1912 Droit Radaut st Revers p( ) i tr( ) ii m( ) it ou p( ) i tr( ) (ha)em(atinus, a, um ) it fe(rrugineus, a, um) ou f( ) ii X i s =− Droit Ce(n)so rina Revers p( ) r( ) i r( ) f( ) iii X s =− 16. 06 / inv. 12413 16. 08 / inv. 12756 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, la lecture de l’inscription est plutôt malaisée. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et assez soignée, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 24.8 x 26.8 x 2 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) 22 x 25.7 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Statius P̣art(h)e ni(i) Droit Festa (inscription antérieure) Revers pt ( ) r( ) iiti f( ) m( ) i X =−̣ £ X... 447 Revers p( ) r( ) i iii r( ) c( ) ii f( ) i X ii s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 16. 09 / inv. 12185 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Il n’est d’ailleurs pas certain que les inscriptions lisibles soient contemporaines. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 27 x 31.4 x 1.4 mm Sisak, Kupa Droit Policrati p(ondo) xxvit Revers p( ) m( ) ft ( ) vit ou pt ( ) ct ( ) tr( ) 448 XVII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XVII Ce groupe contient des étiquettes sur lesquelles on peut voir l’abréviation P associée aux abréviations R et C ainsi qu’à d’autres abréviations commençant par les lettres C et P. 17. 01 / inv. 12088 17. 03 / inv. 12018 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. 18.2 x 29 x 0.8 mm 24 x 30 x 2.8 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit piper(inus, a, um) X st =− Revers p( ) ct ( ) tr( ) X it (inscription antérieure) pt ititit X ii s Droit Proculus pt ( ) tr( ) c( ) Revers Xs Il n’est pas possible de distinguer les inscriptions avec certitude et de deviner laquelle est la plus récente. 17. 02 / inv. 12152 17. 04 / inv. 12023 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de six trous. La surface est endommagée et raturée, la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés, notamment sur l’avers. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.5 x 36.2 x 1.6 mm 24 x 33 x 1 mm Sisak, Bukvić, 1918 Sisak, Kupa, 1913 Droit Vind a Revers p( ) c( ) tr( ) Xv (inscription antérieure) ca Xs£ Droit (inscriptions antérieures) At but dt us (à l’envers) . . . iis (à l’envers) . . m at ot Il semblerait que le £ ne se rapporte pas au prix de 5 deniers mais plutôt au prix de 0,5 denier. 450 Revers p( ) r( ) c( ) Xs (inscription antérieure à l’envers) ab(olla) i Tesserae Sisciensiae 17. 05 / inv. 12257 17. 07 / inv. 12650 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres profondément incisées. 22.5 x 42 x 1.2 mm 22.4 x 30.5 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, 1912 Droit Muturt st at pt ( ) r( ) c( ) Xs Revers (inscriptions antérieures, raturé) c s ii . r ocvil Xi Droit Naso Sipa ndi Revers p( ) r( ) c( ) Xs 17. 06 / inv. 12622 17. 08 / inv. 12696 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 19.3 x 28 x 2.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.2 x 30 x 1.7 mm Droit Im(m)act {c} uli Opt (t)at ti Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) r( ) c( ) X s =− Droit Spt enica lta Licai 451 Revers p( ) r( ) c( ) Xs (inscription antérieure) X s =− ? Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 17. 09 / inv. 12846 17. 11 / inv. 12230 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste en majeure partie lisible. Les inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. 19 x 21 x 1.5 mm 23.7 x 26.6 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Flavia Sabin illat Droit Melltitot Tert tt itut st (inscription antérieure) ii sa s. Revers p( ) r( ) c( ) Xi£ (inscription antérieure) p La lecture Sabinilla n’est pas assurée mais semble vraisemblable. Revers p( ) r( ) c( ) Xi (inscriptions antérieures) ..ic p xiiiit xxv pi (verticalement) X ii s −̣ L’interprétation du prix antérieur encore visible sur le revers pose quelques difficultés: serait-ce le symbole d’un as (cf. Bowman&Thomas 2004, 54, No. 596)? 17. 10 / inv. 12853 17. 12 / inv. 12921 Étiquette de plomb de forme irrégulière percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 18 x 22.7 x 1.3 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Sisak, Kupa, dragage, 1912 17.4 x 27 x 1.4 mm Droit Ḍalus Bt atoni Sisak, Kupa Revers pt ( ) r( ) c( ) Xs Droit Iulia Trepe na 452 Revers p( ) r( ) cot (rticeus, a, um) Xs Tesserae Sisciensiae 17. 13 / inv. 12943 17. 15 / inv. 12753 Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. La surface est endommagée et raturée, plus particulièrement sur le revers mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 22.2 x 24 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.5 x 30 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1914 Droit Luna p( ) r( ) c( ) r( ) (inscription antérieure) Xis£ Droit Exdelus Sarmatae p( ) r( ) r( ) c( ) Revers raturé Revers X s =− £ 17. 14 / inv. 12891 17. 16 / inv. 12642 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et la lecture de l’inscription incertaine. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. 20 x 31 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Decum us Carsericot 20.6 x 27.8 x 2.2 mm Revers p( ) r( ) c( ) r( ) f( ) X ii Sisak, Kupa, 1913 Droit Nata lis 453 Revers pt ( ) tr( ) ct ( ) cor(ticeus, a, um) X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 17. 17 / inv. 13107 17. 19 / inv. 12387 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription reste en grande partie lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 22 x 26.6 x 1.4 mm 19.3 x 24.8 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1914 Sisak Droit Crispt us .at tt at nt itst Revers pt ( ) tr( ) i cor(ticeus, a, um) X ii Droit Sabini pt ( ) tr( ) it cor(ticeus, a, um) Revers X it =− 17. 18 / inv. 12136 Le rapport entre ces deux individus n’est pas clair mais les inscriptions semblent bien être contemporaines et écrites de la même main. La lecture du nom de la citoyenne sur l’avers n’est d’ailleurs pas certaine. Il n’est peut-être pas exclu que ce soit en fait un génitif, Ulpii Muccenii. Si c’est le cas, pourrait-on envisager un lien de servitude entre Procellius et cette citoyenne (ou ce citoyen)? On pourrait aussi songer à la lecture pro Celliis: l’adverbe pro devrait être suivi par un ablatif, voire éventuellement par un accusatif, ce qui ne semble pas être la cas ici. Celliis pourrait, à la rigueur, être l’ablatif pluriel du gentilice Cellius. Ce syntagme pourrait alors être interprété comme « pour le compte des Cellii », voire « au service des Cellii » (cf. OLD, 1462-1463, s.v. pro). Cette information se réfère-t-elle à Ulpia Muccena (ou à Ulpius Muccenius)? Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi des traces d’une inscription antérieure. 25.9 x 27 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ulpt i at Muccen at (inscription antérieure à l’envers) Xs Revers p( ) r( ) i cor(ticeus, a, um) Procel liut s 454 Tesserae Sisciensiae 17. 20 / inv. 12875 17. 22 / inv. 12523 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 28 x 44.5 x 1.3 mm 23.2 x 32.3 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Štimac, 1909 Droit Domestica Titi Droit Anna Mart ct it X s =− Revers p( ) r( ) i can(didus, a, um) Xs Revers p( ) i r( ) v cor(ticeus, a, um) (inscription antérieure) X i =− 17. 21 / inv. 12502 17. 23 / inv. 12394 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est tout de même lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi présentes. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible sans difficultés. 21.5 x 23 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 21 x 25.5 x 1.4 mm Sisak, Kupa Droit Afren us (inscription antérieure) X ii s Droit Sura Cresce ntis Revers p( ) r( ) i pur(pureus, a, um) X ii 455 Revers p( ) i r( ) i c( ) X i =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 17. 24 / inv. 12401 17. 26 / inv. 12718 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 30.4 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 25 x 33.4 x 1 mm Droit Festa Suri Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscriptions antérieures) Sura Canio X s =− Revers p( ) i r( ) i c( ) X s =− (inscription antérieure) s ta Revers pt ( ) i c( ) r( ) ii X i =− Il semblerait que deux inscriptions anciennes soient visibles sur l’avers, deux noms ainsi qu’un prix. 17. 25 / inv. 12485 17. 27 / inv. 13128 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible sans trop de difficultés. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. 17.8 x 31.3 x 1.7 mm 26.4 x 29 x 1 mm Sisak, Štimac, 1909 Droit Catta Furt it(i) Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers p( ) i r( ) i cat (ndidus, a, um) Xi Droit Senicio Togioni 456 Revers p( ) i tr( ) p( ) X iii Tesserae Sisciensiae 17. 28 / inv. 12594 17. 30 / inv. 12915 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 18 x 31 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 26.8 x 31 x 2.4 mm Droit C(a)esius Severus Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit At ia Lu ci(i) (inscription antérieure) Lucia Occla ti Revers p( ) r( ) iii r( ) c( ) ii f( ) ii X ii =− Revers p( ) iii r( ) iii c( ) f( ) iiii X vi 17. 29 / inv. 12419 17. 31 / inv. 12001 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. 24 x 25 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1910, Bukvić 26 x 35 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Trita Fusci (inscription antérieure) X i s =− Droit p( ) itiii s r( ) xii c(a)er(ulei, ae, a) X iiii s Revers p( ) r( ) c( ) iiii f( ) i p( ) r( ) i X ii s £ 457 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 17. 32 / inv. 12112 17. 34 / inv. 12733 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de trois trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 23.1 x 36.3 x 1.8 mm 21 x 31.2 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Bukvić, 1910 Droit (raturé, inscriptions antérieures) s Litt ut at p ii X i s ii Droit F̣asana (inscription antérieure à l’envers) p i X ii Revers p( ) i s ii r( ) iii c( ) X iii Revers p( ) iii X vi et p( ) r( ) i p( ) i X ii Il est apparemment question de deux prix pour deux produits ou deux services différents mais dans le cadre de la même transaction. 17. 33 / inv. 12168 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste en bonne partie lisible. On distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. 25.5 x 30.7 x 1.7 mm Sisak, Kupa Droit pt ( ) r( ) viii ct ( ) iii Xis Revers (raturé, inscriptions antérieures) prrp.im X ii =− 458 X XVIII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XVIII L’abréviation R suivie de chiffres caractérise les étiquettes du groupe 18. 18. 01 / inv. 13027 18. 03 / inv. 12494 Étiquette de plomb fragmentaire de forme rectangulaire percée apparemment de deux trous. La surface est assez abimée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription assez ardue. On distingue aussi des traces illisibles d’inscriptions antérieures. 27 x 27.7 x 1.7 mm 22 x 28.6 x 2.2 Sisak, Šipuš, 1909 Sisak, Kupa Droit Resti tutit Revers tr( ) X i s =− (inscription antérieure) Droit Cisurn ot X iititi Xi Revers tr( ) iii (inscription antérieure) pur Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre les inscriptions. 18. 02 / inv. 12038 18. 04 / inv. 12617 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de trois trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. 20.7 x 28.2 x 1.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 23.5 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Pami trtas Droit Maxima Revers tr( ) ii X ii 460 Revers r( ) iii X £ Vitili a Tesserae Sisciensiae 18. 05 / inv. 12630 18. 07 / inv. 12813 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est très endommagée mais l’inscription la plus récente reste assez lisible. 27.4 x 38.4 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée et présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Šipuš, 1909 24 x 25.3 x 1.7 mm Droit r( ) iii X itii =− Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers Droit Flavius Capito raturé Revers r( ) iii Xs£ (inscription antérieure) X ii 18. 06 / inv. 12678 18. 08 / inv. 12344 Étiquette de plomb rectangulaire percée jadis, semble-t-il, d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20 x 29.6 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.8 x 40 x 1.4 mm Droit Decori aria Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) iii (inscription antérieure) pt . . . ft sxsla Revers (raturé, inscription antérieure) i mt i X X .... 461 Revers r( ) iiiit X s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 18. 09 / inv. 12949 18. 11 / inv. 12674 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 29.3 x 36.7 x 2.4 mm 19.8 x 37.5 x 0.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Štimac, 1909 Droit r( ) iiii Flami(i) Revers (raturé, inscription antérieure) mas. X s (à l’envers) Droit Mama r( ) v (inscription antérieure) . . iii xs Revers X viii (inscription antérieure) vx i 18. 10 / inv. 12967 18. 12 / inv. 12680 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même en grande partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé jadis d’un trou. L’inscription est lisible bien que les lettres ne soient pas trop profondément incisées. 23 x 23.2 x 1.9 mm 25.5 x 33.6 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Bukvić, 1910 Droit Put siltut st Capito nis Revers tr( ) iiii st X s =− £ Droit tr( ) v X i s 462 Revers rien Tesserae Sisciensiae 18. 13 / inv. 12632 18. 15 / inv. 12467 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et la lecture de l’inscription incertaine. 18.9 x 34.2 x 1.5 mm 22.5 x 26.5 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Resii Crisinit (inscription antérieure) X i s =− Revers tr( ) v Xis (inscription antérieure) X ii Droit tr( ) vt i Xiz Revers rien Peut-on interpréter l’abréviation X i z comme denarium unum sextantem? 18. 14 / inv. 12723 18. 16 / inv. 12631 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 24.6 x 25.7 x 1.3 mm 26.4 x 32.2 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit r( ) vi Xi Revers Droit r( ) vi s X s =− £ raturé 463 Revers raturé Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 18. 17 / inv. 12589 18. 19 / inv. 12120 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée et la lecture de l’inscription est malaisée. 23.6 x 38 x 1.9 mm Sisak, Bukvić, 1910 25.5 x 27 x 1 mm Sisak, Štimac, 1909 Droit Aponius Proculus (inscription antérieure) X ii Droit X iii (inscriptions antérieures) r xi X ii X s =− Revers tr( ) vitit X ii (inscription antérieure) At dt iutor Lucci Revers r( ) xi (inscription antérieure à l’envers) X iti s =− 18. 18 / inv. 13067 18. 20 / inv. 12425 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. 18.4 x 30.4 x 1 mm 24.3 x 28.2 x 1.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1912 Droit Venusta Festi Revers r( ) viiii X it s £ Droit Trita Pltent it 464 Revers r( ) x st X ii =− Tesserae Sisciensiae 18. 21 / inv. 12121 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. On distingue quelques faibles traces d’inscriptions antérieures. 27 x 30.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit r( ) xii X it =− Revers rien 465 XIX. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XIX Les inscriptions apparaissant sur les étiquettes de ce groupe comportent des séries d’abréviations à la suite des noms personnels commençant par l’abréviation R suivie des lettres C et P ainsi que des abréviations correspondantes. 19. 01 / inv. 13108 19. 03 / inv. 12081 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible 17 x 25 x 0.8 mm 26.6 x 28.6 x 2.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa Droit Cresp us Fltavi(i) Revers r( ) c( ) Xi Droit tr( ) c( ) ii X s =− (inscription antérieure) Xi£ Revers (inscription antérieure) r c vii ft ii X ii 19. 02 / inv. 12359 19. 04 / inv. 12092 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 21.1 x 23.9 x 0.8 mm 19.2 x 41.2 x 2.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Surus M t at trci Droit Ursio fullo Revers r( ) c( ) Xs£ 468 Revers r( ) c( ) i X =− Tesserae Sisciensiae 19. 05 / inv. 12657 19. 07 / inv. 12006 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est très endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 25 x 28.2 x 1.8 mm 31 x 31 x 1.2 mm Sisak, Colussi, 1904 Sisak Droit Nigert (inscription antérieure) xv Revers r( ) c( ) i Droit r( ) c( ) ii s ct at lt( ) X̣ =− £ Revers (inscription antérieure) iisi X . =− 19. 06 / inv. 13121 19. 08 / inv. 12441 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. L’inscription antérieure est aussi bien lisible. 24.2 x 26.7 x 1.2 mm 25.2 x 31.7 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Glavus (inscription antérieure) tis Revers r( ) c( ) i X s (inscription antérieure) ric Droit r( ) c( ) iii Xi (inscription antérieure) Cebala Ct allua Serait-ce plutôt Cebala Gallua? 469 Revers (inscription antérieure) t(unica) i X s =− £ r i (inscription plus ancienne) Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 09 / inv. 12864 19. 11 / inv. 12519 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. 22.7 x 25.8 x 2 mm Sisak, Bukvić, 1912 25.4 x 29.5 x 1.5 mm Droit Aquili na Luc ci Sisak, Kupa, 1913 Droit Flavia Proc(u)la (inscription antérieure) Revers r( ) c( ) v Xi Revers r( ) c( ) viii X ii Xis 19. 10 / inv. 12587 19. 12 / inv. 12019 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 21 x 26.2 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 32 x 33 x 2.4 mm Droit Vitel lia Su ra Revers r( ) c( ) vii X i s =− Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) ca( ) xiii Xis 470 Revers raturé Tesserae Sisciensiae 19. 13 / inv. 12073 19. 15 / inv. 12555 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 23 x 31.5 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 26.5 x 27.5 x 1.7 mm Droit (civis) Andt (autoniae) Grippust Triti (inscription antérieure) ii m Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Primu s (inscription antérieure) Revers r( ) ca( ) i p( ) i X =− £ v X ii s =− Revers r( ) cal( ) X s =− nt 19. 14 / inv. 12531 19. 16 / inv. 12357 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 20.7 x 39.4 x 2 mm 21.4 x 28 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) cae(rulei, ae, a) iiii pt av(onini, ae, a) Droit (inscription antérieure ?) Mucci X itit Revers X iti s =− 471 Revers r( ) cal( ) X =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 17 / inv. 12872 19. 19 / inv. 12508 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 27 x 32.6 x 1.2 mm 27.1 x 28.9 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Cusso Mela nt ot si (inscription antérieure) pc... Revers r( ) cal( ) iii X =− Droit Ce(n)sor {r}ina Revers r( ) cal( ) iiii (inscription antérieure) r iii X s 19. 18 / inv. 12982 19. 20 / inv. 12794 Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.4 x 22.3 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 27 x 28 x 1.3 mm Droit (inscription antérieure ?) Rt uft a Cari Sisak, Hrnjak, 1912 Revers r( ) cal( ) iii Xis Droit Gem ella (inscription antérieure) Xs 472 Revers r( ) cal( ) v X =− £ Tesserae Sisciensiae 19. 21 / inv. 12577 19. 23 / inv. 12067 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée, les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible quoique incertaine. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. 20.2 x 23.2 x 0.9 mm 21.3 x 34.6 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Bardilu s Viri atus Revers r( ) cal( ) vi X i Droit tr( ) ct at vt ( ) (inscription antérieure) Revers X st =− X itit La lettre V serait-elle plutôt un N ? 19. 22 / inv. 12175 19. 24 / inv. 12214 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur le revers est vraisemblablement plus récente. On distingue aussi des traces d’autres inscriptions antérieures. 19.5 x 33.2 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit Candida (inscription antérieure) pri 21 x 26.7 x 1.3 mm Revers r( ) cal( ) xxx X ii =− (inscription antérieure) v ii vi Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit (inscription antérieure) b(anata) pipe rina Il n’est pas impossible que le chiffre 30 ait fait partie d’une inscription antérieure! 473 Revers Laurio r( ) c(a)er(ulei, ae, a) iii X i =− (inscription antérieure) r ii xv Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 25 / inv. 12375 19. 27 / inv. 12294 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée, les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 19.6 x 21.5 x 1.8 mm 21.3 x 22.3 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Štimac, 1909 Droit Spuri us Droit Sene no Revers tr( ) coc(cineus, a, um) X ii s Revers tr( ) cor(ticeus, a, um) X iii 19. 26 / inv. 12224 19. 28 / inv. 12390 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’une inscription antérieure. 29.4 x 29.8 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1912 19 x 22.8 x 1.3 mm Droit Ma tera Valer iani Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) cor(ticeus, a, um) X s =− Droit Stuba rut st Vicci 474 Revers r( ) cor(ticeus, a, um) Xs Tesserae Sisciensiae 19. 29 / inv. 12778 19. 31 / inv. 12295 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 24.3 x 27.2x1.8 mm Sisak, Bukvić, 1910 14.4 x 33.4 x 1.8 mm Sisak, Kupa Droit Galen us Droit Severi(i) Crispitnt i Revers r( ) cor(ticeus, a, um) X s =− £ Revers r( ) cor(ticei, ae, a) iii Xs 19. 30 / inv. 12788 19. 32 / inv. 12238 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22 x 29.4 x 1.2 mm 27 x 29.4 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Ianuari us Succes st i Revers r( ) cor(ticeus, a, um) Xi (inscription antérieure) xx v Droit (inscription antérieure) mi ...X s Le numéro XX suivant l’abréviation R COR semble être moins profondement incisé mais il n’est pas absolument certain qu’il s’agisse d’une inscription antérieure. 475 Revers r( ) cor(ticei, ae, a) vt X =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 33 / inv. 12368 19. 35 / inv. 12333 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. 20.3 x 30.8 x 0.9 mm 23.8 x 31 x 1.2 mm Sisak, Bukvić, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sura Namusii (inscription antérieure) Ịut st tt a Successi Revers r( ) cor(ticei, ae, a) viiii X =− £ (inscription antérieure) p.. X st Droit r( ) cor(ticeus, a, um) X̣ ii (inscriptions antérieures) p ot tr s X ii X ii s Revers (inscription antérieure) r ii X vt xii 19. 34 / inv. 12573 19. 36 / inv. 13070 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée, on distingue les traces de plusieurs inscriptions différentes. 24.5 x 34.3 x 1.7 mm 24 x 29.4 x 0.9 mm Marija Pavašek, Nova Gradiška, 1913 Sisak, Kupt a, dragage, 1912 Droit Acutus Grati Droit Venu sta Revers r( ) cor(ticei, ae, a) xi X i =− Revers r( ) cor(ticeus, a, um) p( ) i X iii =− £ De nombreuses traces d’inscriptions antérieures sont présentes, il est difficile de distinguer quelles lettres appartiennent à quelle inscription, notamment dans le cas du prix. 476 Tesserae Sisciensiae 19. 37 / inv. 12639 19. 39 / inv. 12702 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21.5 x 24.5 x 2.1 mm 28 x 33.4 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Nericot rus Celsi Revers tr( ) cor(ticeus, a, um) tr( ) i c( ) X ii £ Droit Severa Sabini Revers r( ) ct ( ) viii pavoninot X st Il semblerait que l’adjectif pavonino soit au datif, voire à l’ablatif. Le ct ( ) pourrait éventuellement être un tt ( ). 19. 38 / inv. 12993 19. 40 / inv. 12579 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente de nombreuses traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.2 x 28 x 2 mm 23.8 x 29 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit Quar tio Droit Anta ia Revers r( ) cor(ticeus, a, um) r( ) vii p( ) co( ) r( ) ii X s £ Revers tr( ) p( ) Xi L’abréviation R est incertaine, il est peut-être question de la lettre S ou B. 477 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 41 / inv. 12434 19. 43 / inv. 12103 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée. L’inscription la plus récente semble lisible mais il est difficile de distinguer avec certitude les différentes inscriptions les unes des autres. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est tout de même lisible. 20.6 x 31.3 x 1.4 mm Sisak, Kupt a, 1912, dragage 30.6 x 31.6 x 2.1 mm Droit Candida Ianuari Sisak, Kupa Droit Cupi tus Revers r( ) p( ) X it s =− Revers r( ) p( ) i cor(ticeus, a, um) Xs 19. 42 / inv. 12251 19. 44 / inv. 12155 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 24.8 x 32 x 1.6 mm 24.7 x 33.9 x 1.9 mm Sisak, Kupa Sisak, Hrnjak, 1912 Droit r( ) p( ) i X =− £ Ma(n)sue ta Droit Ulpt iut s Feut sus Revers (inscriptions antérieures) i pt c a st v s o svic Xi 478 Revers tr( ) pt ( ) iiit X iix (octo ?) Tesserae Sisciensiae 19. 45 / inv. 12062 19. 47 / inv. 12416 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 24 x 27.7 x 2.6 mm Sisak, Kupa, 1913 28.1 x 31.7 x 2.1 mm Droit Stanont cia Cres centist Sisak, Kupa, Štimac, 1909 Droit r( ) pt ( ) iiii X i s =− (inscription antérieure) cX Revers (inscription antérieure) pt . . a inus ii . . . . . . X iit . . 19. 46 / inv. 12694 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Revers r( ) pavo nit(nus, a, um) X ii 19. 48 / inv. 12276 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 24.8 x 35 x 2 mm Sisak, Bukvić, 1912 26.6 x 31.6 x 2.9 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Singo nius Ru finus (inscriptions antérieures) m (à l’envers) i X tr i vi Droit Secunda Cresct et ntis Revers tr( ) p( ) xvii X xvi (inscriptions antérieures) si i x 479 Revers r( ) piperi(ni, ae, a) iii X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 49 / inv. 12628 19. 51 / inv. 13008 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 24.4 x 28.8 x 1.7 mm 25.4 x 29.8 x 0.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Nice (inscription antérieure) s.. .. .ssii Revers r( ) pipe(rinus, a, um) X ii s (inscription antérieure) .r.. ii r p vi Droit Sabina Severi Revers r( ) pipe(rini, ae, a) vii X =− (inscription antérieure) X̣ i £ .s 19. 50 / inv. 12968 19. 52 / inv. 12235 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20 x 24.7 x 1.4 mm 23.6 x 27.9 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Pupa Droit Merca tor Revers tr( ) pipe(rinus, a, um) X viii La lettre R est douteuse, il est peut-être question de la lette L (lana ou lacerna ?) 480 Revers r( ) pipe(rini, ae, a) xXs Tesserae Sisciensiae 19. 53 / inv. 12859 19. 55 / inv. 12204 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25 x 26.4 x 2.2 mm 27.3 x 31.9 x 1.3 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Štimac, 1909 Droit Cutio Sabini Droit Maxim us Revers r( ) pipe ri(nus, a, um) X ii s =− £ Revers r( ) piperi(ni, ae, a) xXi 19. 54 / inv. 12923 19. 56 / inv. 12637 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 23 x 27 x 1.8 mm 27.5 x 31 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Iulia Cresce ntis Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) pipe ri(ni, ae, a) v X =− £ Droit Mari dorpa 481 Revers r( ) pond(o) vi (inscription antérieure) X i (à l’envers) m ii cor vi Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 57 / inv. 12700 19. 59 / inv. 12705 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25.6 x 27.3 x 3.2 mm Sisak, Štimac, 1909 26 x 31.3 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sinno Sacron it Droit Sexta Ma gistri Revers tr( ) pur(pureus, a, um) X iiii s Revers tr( ) p( ) s(agum) pt avo ni num X i =− Il n’est peut-être pas exclu que l’abréviation tr( ) soit plutôt l’abréviation tt(unica). 19. 58 / inv. 12392 19. 60 / inv. 12667 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée mais l’inscription reste lisible. 22.9 x 26.3 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 14.7 x 21 x 1.7 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Sura (inscription antérieure) Iusta Droit Mogit o Revers r( ) pur(purei, ae, a) vii X ii (inscription antérieure) li Pasii nt a 482 Revers r( ) i c( ) X =− Tesserae Sisciensiae 19. 61 / inv. 12209 19. 63 / inv. 12572 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 23.6 x 30 x 1.2 mm 27.1 x 29.4 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa, 1913 Droit Lucius Terti(i) (inscription antérieure) Xi Droit Acutut s Dumnis ft (ilius) r( ) ii c( ) ou rec(urare) Revers r( ) i c( ) X =− (inscription antérieure) Revers Xis cal i 19. 62 / inv. 13081 19. 64 / inv. 13125 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 22.3 x 25.2 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 14 x 18.5 x 1.3 mm Sisak, Kupa Droit Ter tius (inscription antérieure) p ii at Droit Crispa Revers tr( ) i cat lt( ) ii X ii =−̣ (inscription antérieure) s£ 483 Revers r( ) ii c( ) ou rec(urare) Xis Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 65 / inv. 12554 19. 67 / inv. 12697 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 25 x 37 x 0.9 mm 20.5 x 30.6 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Hirschmann, 1905 Droit Albani(i) Spiri Revers r( ) ii cal( ) X itv Droit Paccia Hygia (inscription antérieure) s cat Xi 19. 66 / inv. 12253 19. 68 / inv. 12804 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. L’avers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 19.5 x 26.7 x 1.2 mm 26.4 x 30 x 1.2 mm Sisak Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscriptions antérieures) miXis£ mt r s Revers r( ) ii can(didi, ae, a) Xs (inscription antérieure) a...a c iii Droit Firmi na Revers r( ) ii c( ) ou rec(urare) cal( ) iii X s =− 484 Revers r( ) ii cas(ulae ?) r( ) ii sult(fure suffire ?) Tesserae Sisciensiae 19. 69 / inv. 12644 19. 71 / inv. 12363 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. La surface est très endommagée mais l’inscription est en majeure partie lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 20.4 x 27.9 x 2.8 mm 19.8 x 34.9 x 2.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Mart it na St crt i boni(i) Revers r( ) ii cort (ticei, ae, a) X s =− £ Droit Trico Dasi (inscription antérieure) ce v Revers tr( ) iit pt ( ) i ou tr( ) iit pt i(pt erini, ae, a) X iii £ 19. 70 / inv. 13019 19. 72 / inv. 12884 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 19.5 x 33.6 x 1.5 mm 19 x 27.4 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Šipuš, 1909 Droit Prima Val{l}e ri(i) Droit Iulia Rest(it)u ti Revers r( ) ii c( ) pipe rinus X iiit s On peut proposer comme autre lecture rec(uratus) piperinus. 485 Revers r( ) ii pi peri(ni, nae, na) X =− (inscription antérieure) X Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 73 / inv. 12100 19. 75 / inv. 12361 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.3 x 30 x 2 mm 21.4 x 26.7 x 1.1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, Bukvić, 1912 Droit Candida X s =− Droit Tertia Revers tr( ) ii p( ) i tr( ) (inscription antérieure) X X ii Revers r( ) iii ct ( ) X st =− (inscription antérieure) iii 19. 74 / inv. 12307 19. 76 / inv. 13001 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 22.8 x 28.4 x 1.3 mm 21 x 27.8 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Scen ua Bala usi Revers r( ) iii c( ) Xs (inscription antérieure) Droit Roma ni Licini(i) (inscription antérieure) r. .. tinc. X s =− £ 486 Revers r( ) itiit c( ) p( ) tr( ) c( ) X s =− (inscription antérieure) t it . ft Tesserae Sisciensiae 19. 77 / inv. 12216 19. 79 / inv. 12396 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface estabimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 20.8 x 32 x 2.1 mm Sisak, Kupa, 1913 15.3 x 36.2 x 1.2 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Mursa Droit Sura Revers r( ) iii c( ) p( ) p( ) ii X i =− Revers r( ) iii galt(bani, ae, a) X =− £ 19. 78 / inv. 12087 19. 80 / inv. 13109 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 28.6 x 32.4 x 1.6 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, 1912, dragage 21.8 x 30 x 1.7 mm Droit X =− Proc(u)la Sabini Sisak, Kupa Revers r( ) iii cal( ) Droit Tita (inscription antérieure à l’envers) p piperi 487 Revers r( ) iii gal(bani, ae, a) X£ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 81 / inv. 12491 19. 83 / inv. 12527 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture de l’inscription n’est pas aisée. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 16 x 34.6 x 2.1 mm Sisak, Bukvić, 1910 26 x 39.2 x 2 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Clat ut di a Iucund a Droit Bassus P̣atul li Revers r( ) iii can(didi, ae, a) Xi Revers r( ) iii pt ( ) ii ii X i =− £ 19. 82 / inv. 12435 19. 84 / inv. 13087 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 26.3 x 35.2 x 1.3 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Šipuš, 1909 26 x 27 x 1.2 mm Droit r( ) iii coc(cinei, ae, a) Cinius Celer Sisak Revers (inscriptions antérieures) pt p i X i £ cor p xt iii X iii Droit Cot rvin ut st X iii Revers tr( ) iii pt ( ) iiii X iii Il est impossible de distinguer avec certitude les différentes traces d’inscriptions antérieures. 488 Tesserae Sisciensiae 19. 85 / inv. 12679 19. 87 / inv. 12226 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 24.3 x 30 x 1.3 mm 20.2 x 27.8 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1912 Droit r( ) iii pt ( ) x (inscription antérieure) X... ban ss . mv Droit Maxumus r( ) iiiit c(a)ert (ulei, ae, a) pt ( ) i s Revers X iiit Revers X i =− La signification du sigle n’est pas claire. 19. 86 / inv. 12482 19. 88 / inv. 12143 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas toutes profondément incisées mais l’inscription reste lisible. On distingue quelques traces d’inscriptions antérieures. 21.8 x 29 x 1.4 mm 22 x 29.5 x 2 mm Sisak, Bukvić, 1912 Droit C(h)lora Germa ni Sisak, Kupa, 1913 Revers r( ) iiii c( ) Xi£ Droit Cand ida Revers r( ) iiii cor(ticei, ae, a) X̣ it La lecture du prix pose problème: il n’est pas exclu qu’il soit question de 5 deniers. Il n’est d’ailleurs pas impossible que le prix ait fait partie d’une inscription antérieure. 489 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 89 / inv. 12414 19. 91 / inv. 12727 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 22.8 x 24.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.4 x 27 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Bouda Crescii Droit r( ) v can(didi, ae, a) Xi Revers r( ) iiii pt ( ) it Xi Revers raturé 19. 90 / inv. 12461 19. 92 / inv. 12892 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20.9 x 24.2 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 22.8 x 24.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit Dacut s Celst it (inscription antérieure) X s =− Mucct i Droit Domiti us Ct rusti Revers r( ) v c( ) i X i s =− 490 Revers r( ) v cor(ticei, ae, a) X =− Tesserae Sisciensiae 19. 93 / inv. 12728 19. 95 / inv. 12640 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 26.2 x 26.4 x 1.7 mm 26 x 29.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Colussi, 1904 Droit r( ) v p( ) pt ( ) X i =− Droit Neria Breu ci Revers (inscriptions antérieures) X i s =− £ X vii Revers r( ) vt i c( ) X ii 19. 94 / inv. 12930 19. 96 / inv. 12567 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et quelques faibles traces d’inscriptions antérieures sont aussi perceptibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.5 x 25.8 x 1.2 mm 17.6 x 32.5 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit Iusta Revers r( ) v pipe rino Droit Aiax Severi (inscription antérieure à l’envers) pri L’adjectif piperino est au datif ou à l’ablatif. 491 Revers r( ) vi c(a)er(ulei, ae, a) X iii s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 97 / inv. 12391 19. 99 / inv. 12716 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture est loin d’être facile. 21.3 x 28.4 x 1.5 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa 24.6 x 33.5 x 0.9 mm Droit [S]ulpt itcia Ianuari at Sisak, Kupa, 1913 Revers r( ) vi c(a)er(ulei, ae, a) X ivt s Droit raturé Revers r( ) vi pt ( ) ii Xis 19. 98 / inv. 12452 19. 100 / inv. 13055 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée, les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 28.4 x 29 x 1.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 25 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Vidt a Masc(u)li (inscription antérieure) rx Droit Valeria Revers r( ) vi cor(ticei, ae, a) X s =− 492 Revers r( ) vi p( ) = (octans ?) Xi£ Tesserae Sisciensiae 19. 101 / inv. 12795 19. 103 / inv. 12602 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 19.8 x 30.4 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, dragage, 1912 27 x 28.9 x 2 mm Droit Gemel la Secundi Sisak, Kupa, Bukvić, 1916 Revers r( ) vi pavonino X i =− Droit (civi) Andt (autoniae) Matuo Atecot tri L’adjectif pavonino est au datif ou à l’ablatif. Revers r( ) vii c( ) X iii s =− 19. 102 / inv. 13114 19. 104 / inv. 12072 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. L’avers a été raturé mais on y distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 16.4 x 24.7 x 1 mm Sisak, Štimac, 1909 Droit Sura Vitali anus 25.7 x 29.5 x 2.1 mm Revers r( ) vi pur(purei, ae, a) X iii Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscriptions antérieures) r m i X i X itit s =− 493 Revers r( ) vii ca( ) X s =− (inscription antérieure) pt pt X vi s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 105 / inv. 12245 19. 107 / inv. 12254 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 23 x 32.4 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1912 21.6 x 28.7 x 1.3 mm Droit Mesoris X i =− Sisak, Kupa, 1913 Revers r( ) vii gal( ) Droit Xs Maxi nus (inscription antérieure) i Revers r( ) ix pipe rit(ni, ae, a) (inscription antérieure) . vii cs 19. 106 / inv. 12497 19. 108 / inv. 12380 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb fragmentaire percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste en majeure partie lisible. 16.2 x 23.3 x 0.9 mm 21.9 x 24.2 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Catta Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) viii cal( ) Droit Stac.[ _ _ _ ] us 494 Revers r( ) x ga.[ _ _ _ ] X s =− Tesserae Sisciensiae 19. 109 / inv. 12496 19. 111 / inv. 12546 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques faibles traces d’inscriptions antérieures. 18.4 x 31 x 1.3 mm 16.3 x 33.8 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Decesi ni X s =− Revers r( ) x pi peri(ni, ae, a) Droit Atius Cratanis Revers r( ) xiii cal( ) X i s Fortis Il est difficile de deviner le lien ayant pu exister entre Fortis et l’individu mentionné sur l’avers, Atius Cratanis. Les inscriptions sont contemporaines et quasi certainement écrites par la même main. De ce fait on pourrait envisager qu’il s’agit du client et de l’artisan ou du commerçant chargé de la commande. 19. 110 / inv. 12388 19. 112 / inv. 12193 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 18.9 x 25.4 x 1.1 mm 26.8 x 34 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Saturi X iitit st Revers r( ) xiti cal( ) (inscription antérieure) X itit Droit Lucili us 495 Revers r( ) xiiii caerul(ei, ae, a) p( ) vii X vi s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19. 113 / inv. 12454 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22.5 x 23.6 x 1.8 Sisak, Kupa, 1912 Droit X iiii s =− Adiutor Fitnt ittus Revers r( ) xvii cal( ) (inscription antérieure) Xs Il n’est pas certain que le nom Finitus soit contemporain avec Adiutor. 496 XX. Tesserae Sisciensiae 497 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XX Ce groupe est composé d’étiquettes dont les inscriptions combinent l’abréviation R avec l’abréviation M. 20. 01 / inv. 12108 20. 03 / inv. 12606 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. 27.4 x 28.7 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 21.6 x 26 x 1.5 mm Sisak, Kupa Droit r( ) m( ) Xs Droit Nigel la Revers (raturé, inscriptions antérieures) .tr . Revers tr( ) m( ) X vi Xi 20. 02 / inv. 12354 20. 04 / inv. 12894 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible. 25 x 28.6 x 1.1 mm 23.6 x 31.4 x 2 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure ?) Cupt itu s Xis Droit Domiti(i) Paulini Revers r( ) mt ( ) X i s =− Les inscriptions ne sont vraisemblablement pas contemporaines mais il n’est pas aisé d’estimer laquelle des deux est antérieure. 498 Revers r( ) mt ( ) it X iit st Tesserae Sisciensiae 20. 05 / inv. 12039 20. 07 / inv. 12668 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures, dont notamment plusieurs prix. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.4 x 34 x 1.3 mm Sisak, Bukvić, 1910 26.3 x 28.6 x 2.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Proc(u) la (inscriptions antérieures) Revers r( ) m( ) ii Xis (inscription antérieure) x m X Droit r( ) m( ) ii X s =− (inscription antérieure) X iii Revers (inscription antérieure) X ii s m m Xis X st £ Il n’est pas certain que ce prix se rapporte à l’abréviation! 20. 06 / inv. 12268 20. 08 / inv. 12395 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques faibles traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.6 x 28.8 x 1.8 mm Sisak, Kupa 19.3 x 27.4 x 0.7 mm Droit Sura Tra(n)spon tii Sisak, Colussi, 1908 Droit Seppro nius Revers r( ) m( ) ii X s =− 499 Revers r( ) m( ) iii Xis Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 20. 09 / inv. 12698 20. 11 / inv. 12732 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 20.8 x 50.6 x 1 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1912 25.3 x 29 x 2 mm Droit Silia Ce(n)so rina Sisak, Kupa Revers r( ) m( ) iii Xi (inscription antérieure) X i st Droit Favon ila Xis£ Revers tr( ) m( ) v xt ii ou X̣ ii (inscription antérieure à l’envers) Mucci 20. 10 / inv. 12920 20. 12 / inv. 12201 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 22 x 29 x 1.4 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, dragage, 1912 29 x 25.1 x 2 mm Droit Ingen (u)us Sisak, Kupa Revers r( ) m( ) iiii Xi Droit (inscription antérieure ?) Luci lia Revers r( ) m( ) vii X i s =− Il est peu probable que le nom Lucilia soit en rapport avec l’inscription sur l’autre face. 500 Tesserae Sisciensiae 20. 13 / inv. 12270 20. 15 / inv. 12340 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 22.3 x 29.8 x 1.5 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Hrnjak, 1913 29 x 32.3 x 1.3 mm Droit Saturn ina Sisak, achetée par Brunšmid, 1901 Revers r( ) m( ) viii Xi (inscription antérieure) £ Droit r( ) m( ) xx X iii Revers (inscriptions antérieures) Ct oct eit us X xiii X ii s =− La présence de plusieurs prix différents semble indiquer que les inscriptions ne sont pas contemporaines. Il semblerait que l’inscription R M XX soit la plus récente. 20. 14 / inv. 12010 20. 16 / inv. 12068 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 26 x 32 x 1.4 mm 23.9 x 40 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) m( ) x X iiii Revers raturé Droit r( ) i (ha)emat tt (inus, a, um) Les 4 tirés visibles après le prix sont plus vraisemblablement des ratures qu’un signe numérique. 501 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 20. 17 / inv. 12325 20. 19 / inv. 13078 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 29.8 x 33.5 x 1.2 mm 21.7 x 23.6 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit P̣anicat tr( ) (ha)emt (atinus, a, um) Revers (raturé, inscription antérieure) m pt i pur X vi s =− Droit Crescen s Cennu tis (inscription antérieure) X . =− Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) X =− 20. 18 / inv. 12453 20. 20 / inv. 12187 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 20 x 25 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Admat tt at Ḍas ut m nt it 22.3 x 26.2 x 1.6 mm Revers r( ) ii m( ) Sisak, Kupa Droit Licini us Saturni nus On peut proposer comme lecture alternative r( ) (ha)em(atinus, a, um). Revers tr( ) (ha)em(atinus, a, um) i X vii Il ne faudrait pas nécessairement exclure la lecture bt (anata) (ha)em(atina) una sur le revers. 502 Tesserae Sisciensiae 20. 21 / inv. 12250 20. 23 / inv. 12752 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, des traces d’inscriptions antérieures quasi illisibles sont aussi perceptibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée jadis de deux trous. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 24.5 x 34.7 x 1.7 mm 24 x 27.8 x 2 mm Sisak, Colussi, 1898 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Mapia nt us (inscription antérieure) co X. iii.v iitt Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i Xs Droit Drun sa Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii X i =̣− 20. 22 / inv. 12272 20. 24 / inv. 12736 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20.4 x 28.5 x 1.6 mm 18.7 x 26.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Šipuš, 1905 Droit Satur ninus Bont ot ni(i) Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i Xs£ Droit Exsora ta Titi 503 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii X i =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 20. 25 / inv. 12992 20. 27 / inv. 12104 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.8 x 25 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.5 x 28.2 x 1 mm Droit Ḍuli stio Sisak, Kupa, 1912 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii vt X ii Droit Cand ida Cresci Il n’est pas évident de deviner à quoi pourrait correspondre le chiffre V avant le prix. Serait-ce la trace d’une inscription antérieure? Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii X viii 20. 28 / inv. 12249 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 20. 26 / inv. 13060 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23 x 30.5 x 1.4 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa, dragage, 1912 25 x 30.5 x 1.6 mm Droit Colo na Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii Droit Maser o 504 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii Xi Tesserae Sisciensiae 20. 29 / inv. 12890 20. 31 / inv. 12194 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 19.2 x 30.5 x 1.4 mm 24.4 x 27.2 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Domitia Iuvenis Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii Xs£ Droit Lica na Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iiii Xi 20. 30 / inv. 12918 20. 32 / inv. 12614 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée jadis de deux trous. La surface est légèrement abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21.7 x 25 x 1.2 mm Sisak, Colussi, 1908 19.5 x 21.6 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Iulia Droit Maxima Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i m( ) i Xsi Le chiffre I après le prix pose des difficultés d’intérprétation: est-ce la trace d’une inscription antérieure? 505 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 20. 33 / inv. 12565 20. 35 / inv. 12042 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 25.7 x 26.5 x 0.9 mm 22 x 27.2 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Aconia Catta Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii m( ) i Xi Droit Pietas Fortu nati Revers r( ) iii m( ) X =− £ 20. 34 / inv. 12781 20. 36 / inv. 12867 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’une inscription antérieure. 21 x 26.4 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 20.7 x 33.6 x 1.5 mm Droit Gr(a)ecin us Teti Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) x X̣ Droit F̣or tis Le prix semble être présent mais il est incertain: serait-il question d’un denier ? 506 Revers r( ) iii m( ) Xi Tesserae Sisciensiae 20. 37 / inv. 12135 20. 39 / inv. 12049 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible. 22.5 x 26.7 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 26.3 x 27.5 x 1.8 mm Droit Pontia Zete na Sisak, Kupa Droit r( ) iii m( ) X i s =− £ Revers (inscription antérieure) p ii m i Xi (inscription pt lus ancienne) Revers r( ) iiii m( ) ou r( ) ii (ha) em(atini, ae, a) X i =− s =− 20. 38 / inv. 13009 20. 40 / inv. 12629 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 23.7 x 28.2 x 1.3 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1910 18 x 21.2 x 1.5 mm Droit Popt eius Pr(a)esen(s) Sisak, Bukvić, 1912 Revers r( ) iii s (ha)em(atini, ae, a) X iii s (inscription antérieure) s ii c X =− Droit r( ) v m( ) On peut aussi proposer comme lecture alternative r( ) tres (tria) s(agum) (ha)em(atinum). Revers Xi (inscriptions antérieures) p ii s La lettre s semble appartenir à une inscription encore plus ancienne que p ii. 507 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 20. 41 / inv. 12207 20. 43 / inv. 12709 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou (la seconde perforation semble plutôt accidentelle). La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 21 x 32.4 x 0.9 mm 23 x 24.2 x 2.2 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa Droit M t axim ut st Revers r( ) vt m( ) X iiit Droit (inscription antérieure) ..n .. . ii s Il est impossible de distinguer avec certitude les nombreuses traces d’inscriptions antérieures. Revers tr( ) v mt ( ) (ha)em(atinus, a, um) Xis 20. 42 / inv. 12897 20. 44 / inv. 12800 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore bien les traces d’une inscription antérieure. 21.5 x 28 x 1.4 mm 25.4 x 30.8 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Donantia Macet donis (inscription antérieure) X s =− Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) vt m( ) Xv (inscription antérieure) cor Mucci Droit r( ) ix m( ) X ii s Finita 508 Revers (inscription antérieure) r iii f cal iiii X i =− Tesserae Sisciensiae 20. 45 / inv. 12347 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 27.5 x 32.7 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) xvi m( ) Xx Revers (inscription antérieure) Muccit X iii 509 XXI. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXI Les inscriptions de ce groupe commencent avec l’abréviation R, suivie par les abréviations C, M, P et F, ainsi que les abréviations correspondantes commençant avec ces mêmes lettres. 21. 01 / inv. 12854 21. 03 / inv. 12704 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. On distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription reste lisible. 22.2 x 31.2 x 1.5 mm Sisak, Bukvić, 1910 26 x 29.5 x 1 mm Sisak, Kupa Droit Cursula (inscription antérieure) Droit Siticii (inscription antérieure) pt pt sat v. .s Revers r( ) cal( ) ft ( ) it X =− £ (inscription antérieure) X ii st xt vt Revers r( ) cor(ticeus, a, um) m( ) X s (inscription antérieure) r v x v 21. 02 / inv. 12252 21. 04 / inv. 13058 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste bien lisible. 23.8 x 33.3 x 2.7 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Šipuš, 1909 21 x 25.8 x 1.7 mm Droit Mar cus Deva Sisak, Kupa Revers r( ) cal( ) viii ft ( ) ii X i =− Droit Valet tria Domes tica 512 Revers r( ) cor(ticeus, a, um) m( ) X iv s Tesserae Sisciensiae 21. 05 / inv. 12758 21. 07 / inv. 12638 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 24 x 31 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.2 x 31 x 1.6 mm Droit Niger Spt erati Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Erasti anus (inscription antérieure) tii ti v Revers r( ) cor(ticeus, a, um) p( ) r( ) i ft ( ) ii Revers r( ) c( ) i f( ) i X̣ it Le prix est peut-être antérieur. 21. 06 / inv. 12293 21. 08 / inv. 12569 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit légèrement abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 18.2 x 23.7 x 1.5 mm 19.5 x 27 x 1.5 mm Sisak, Hrnjak, 1913 Droit Seren ianus Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers tr( ) c( ) ft ert (rugineus, a, um) p(ondo) it Droit Acuta Quar ti 513 Revers r( ) c( ) ii f( ) ii X s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 09 / inv. 12814 21. 11 / inv. 12521 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.2 x 31.5 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire endommagée, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Sisak, Bukvić, 1910 30.4 x 30.5 x 1.5 mm Droit Fortis Aticti Sisak, Šipuš, 1904 Revers r( ) c( ) ii m( ) ii Xi Droit Arru ntius Revers r( ) c( ) ii f( ) i cal( ) p( ) r( ) i X ii =− 21. 10 / inv. 12377 21. 12 / inv. 12311 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées bien que la surface soit un peu abimée. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.8 x 28.2 x 1.4 mm 24 x 24.6 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Sura Revers tr( ) c( ) ii m( ) i f( ) i cal( ) i X s =− Droit Seneci o La première ligne du revers pourrait aussi éventuellement être lue comme tr ( ) c( ) (ha)em(atinus, a, um) i f( ). 514 Revers r( ) c( ) iii m( ) i f( ) i X s =− Tesserae Sisciensiae 21. 13 / inv. 12874 21. 15 / inv. 12232 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi des faibles traces d’inscriptions antérieures. 34 x 34.8 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou (ou de deux trous jadis ?). La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1910 23.8 x 28.6 x 2.4 mm Droit Firmus Den{n} tt at tt it Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers r( ) c( ) iii r( ) f( ) ii r( ) m( ) X ii Droit Muria Nt ina (inscription antérieure à l’envers) r c viii Revers r( ) c( ) iii st m( ) i f( ) i X it =− £ 21. 14 / inv. 12071 21. 16 / inv. 12829 Étiquette de plomb rectangulaire, percée de deux trous. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 16.6 x 23.7 x 2 mm 18.4 x 36.5 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit r( ) c( ) iii tr( ) m( ) i r( ) cal( ) ii Droit Oclatius Crescen tis Revers X s =− 515 Revers r( ) c( ) v f( ) ii cal( ) X ii =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 17 / inv. 12308 21. 19 / inv. 12558 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25.3 x 32.8 x 1.2 mm 16.8 x 32.1 x 1.6 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa Droit Satto Set cundi Revers r( ) c( ) vi m( ) ii X ii s Droit Baleta (inscription antérieure) X s =− Revers r( ) i f( ) cor(ticeus, a, um) X s =− £ (inscription antérieure) pt c ii m c ii 21. 18 / inv. 12547 21. 20 / inv. 12706 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 16 x 27.5 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Bt ano Saturi 29 x 31.5 x 1.4 mm Revers r( ) ft ( ) X =− £ Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Cilia 516 Revers r( ) f( ) i X s =− (inscription antérieure) iii Tesserae Sisciensiae 21. 21 / inv. 12797 21. 23 / inv. 12683 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 23.2 x 24 x 1.8 mm 25.5 x 32.4 x 1 mm Sisak, Hrnjak, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Gilia (inscription antérieure) xix Xi Revers r( ) f( ) i X =− Droit r( ) f( ) i m( ) i Xi Revers (inscription antérieure) Xis 21. 22 / inv. 13033 21. 24 / inv. 12776 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.4 x 28.5 x 1 mm 22.3 x 31 x 1.1 mm Sisak, Colussi, 1908 Sisak, Kupa Droit Paca tus Revers r( ) f( ) i X£ Droit Fressa (inscription antérieure) L..s. St abini 517 Revers r( ) f( ) ii p( ) r( ) i Xi£ (inscription antérieure) ti la . . x Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 25 / inv. 12729 21. 27 / inv. 13011 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 29.5 x 34.6 x 1.6 mm 27.2 x 28.5 x 2.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit (inscription antérieure) ci Revers r( ) f( ) iii X iii Droit Quar tt us Revers tr( ) ft ( ) iiit ou tr( ) ft iirt (ugineus, a, um) Xs (inscription antérieure) tr mt v X£ 21. 26 / inv. 12904 21. 28 / inv. 12439 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 24.7 x 37 x 1.2 mm 28.8 x 29.8 x 2.3 mm Sisak, Kupa, dragage 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Domi st ust Duro nnis (inscription antérieure) .i t s Droit Celti us Ex osti ti Revers r( ) f( ) iii Xs£ Revers r( ) f( ) iiii Xs£ (inscription antérieure) f ii 518 Tesserae Sisciensiae 21. 29 / inv. 12440 21. 31 / inv. 12022 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25.7 x 29.4 x 1.9 mm 29 x 33 x 1.4 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Hirschmann 1909 Droit Celer Titi Revers r( ) f( ) iiii Xi (inscription antérieure) X Droit Pater nus Albani Revers r( ) f( ) vi X i =− 21. 30 / inv. 12685 21. 32 / inv. 12427 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22 x 25 x 1.8 mm 22.1 x 26.8 x 1.9 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) f( ) iiii cal( ) ii X s =− Revers Droit Samm o Stati(i) raturé 519 Revers r( ) f( ) vi Xi£ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 33 / inv. 12487 21. 35 / inv. 12708 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21.1 x 28.7 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1913 20.7 x 34 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit Cart p o Droit r( ) f( ) vii pur(pureus, a, um) (inscription antérieure) Revers tr( ) ft ( ) vt i X =− £ (inscription antérieure) Revers (inscription antérieure) ? r ii m X itit b . . X itit X iii 21. 34 / inv. 13102 21. 36 / inv. 12258 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 20.7 x 30.2 x 1.2 mm 23.3 x 28.9 x 1.3 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Colussi, 1904 Droit Teutio Passi (inscription antérieure) v Surus Droit Lucili us Cres ce(n)s Revers r( ) f( ) vi Xis£ (inscription antérieure) .rc. i X . =− £ 520 Revers r( ) f( ) xviii m( ) iiii Xv Tesserae Sisciensiae 21. 37 / inv. 12530 21. 39 / inv. 12939 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 34.5 x 2.3 mm Sisak, Kupa, 1913 20.8 x 23.6 x 2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit fictilia ria Droit Ingen ua Mumct it Revers r( ) f( ) i gal( ) i piperi(ni, ae, a) ii X =− £ Revers r( ) m( ) f( ) ii cal ft ( ) X iiii 21. 38 / inv. 12432 21. 40 / inv. 13076 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste assez lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées.ž 26.1 x 28.9 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 18 x 27 x 1.9 mm Sisak, Kupa Droit Ct tris pus Droit Bucca Revers tr( ) m( ) p( ) i s X i s =− 521 Revers r( ) m( ) i f( ) i X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 41 / inv. 13036 21. 43 / inv. 13048 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou (voire de deux ?). L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25 x 26 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Šipuš, 1909 22.5 x 26.2 x 1.5 mm Droit Proc(u)lus Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) m( ) i f( ) i (ha)em(atinus, a um) i X s =− Droit Valterius X s =− (inscription antérieure) pri Revers r( ) pt ( ) s( ) cot tr(ticeus,a, um) ft ( ) cal( ) (inscription antérieure à l’envers) X i s =− 21. 42 / inv. 13004 21. 44 / inv. 13090 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 23.4 x 25.2 x 1.6 mm 21.2 x 27 x 1.2 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak, Kupa Droit (inscriptions antérieures ?) Proviat calt XiXs£ Revers r( ) m( ) i p( ) ii gal( ) i (ha)emt (atinus, a um) (inscription antérieure) lt cot trticit Droit Tropt (h)i mus (inscription antérieure) Xs Revers r( ) pur(pureus, a, um) f( ) ii X s =− (inscription antérieure) rcv s£ Il est intéressant de noter que les lettres R dans les abréviations R PVR sont différentes! 522 Tesserae Sisciensiae 21. 45 / inv. 12681 21. 47 / inv. 12701 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 20 x 29.7 x 1.5 mm 25.5 x 30.4 x 2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) i c( ) f( ) i cal( ) iit X i =− Revers Droit Seve ra rien Revers r( ) i c( ) f( ) iit X =− 21. 46 / inv. 12613 21. 48 / inv. 12682 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 23.8 x 28 x 1.2 mm Sisak, Šipuš, 1909 25.2 x 30.8 x 1.2 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Maxima (inscription antérieure) ..t. X . =− Droit r( ) i c( ) m( ) X s =− Revers r( ) i ct ( ) f( ) ii X =− £ Revers rien La petite ligne verticale qui suit la lettre s(emis) est vraisemblablement une bavure du scribe. 523 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 49 / inv. 12932 21. 51 / inv. 12292 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste bien lisible. 22.7 x 25 x 1.2 mm 20.6 x 23.4 x 1 mm Sisak, Bukvić, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Litana Nostt at Revers r( ) i f( ) Xs Droit Septi m(i)a ? Proma (inscription antérieure ?) Revers r( ) i m( ) f( ) i X =− g ii Les traces d’inscriptions antérieures sont présentes des deux côtés et il n’est d’ailleurs pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Il n’est pas certain que l’abréviation g ii soit vraiment antérieure: il n’est peut-être pas exclu que ce nom puisse être intérprété comme Septima Promagii. 21. 50 / inv. 12793 21. 52 / inv. 12900 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres généralement bien incisées. 26 x 26.3 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 18.3 x 30 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit Ianuari a Pltustia (inscription antérieure) cor Droit Domesti cus Revers r( ) i f( ) mt ( ) i X =− ii Le chiffre II qui suit l’indication de prix se rapporte-t-il au prix ou est-ce une indication de quantité, voire la trace d’une inscription antérieure? 524 Revers r( ) i m( ) gal( ) i X =− Tesserae Sisciensiae 21. 53 / inv. 12239 21. 55 / inv. 12158 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 20.5 x 22.8 x 1.8 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage 26 x 33.6 x 2.4 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Lucius Droit Ulpt ia Dalua Revers r( ) ii c( ) f( ) i Xi£ Revers r( ) ii c( ) m( ) i f( ) i X s =− 21. 54 / inv. 12726 21. 56 / inv. 12200 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20 x 32.3 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1913 23.7 x 24.4 x 2.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) ii c( ) m( ) i cal( ) (inscription antérieure) sx isis .X.... Droit Litua Secun di Revers X s =− 525 Revers r( ) ii f( ) Xs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 57 / inv. 12269 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 21. 59 / inv. 12578 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces d’inscriptions antérieures. 19.8 x 30.7 x 1.2 mm 16 x 36 x 0.8 mm Sisak Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Satur nina Cresciit (inscription antérieure) r ii . it n Droit Anesata Diop(h)anist Revers r( ) ii f( ) X =− £ Revers r( ) ii ft er(ruginei, ae, a) X s =− (inscription antérieure) X =− 21. 58 / inv. 12633 21. 60 / inv. 13046 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 23 x 28.7 x 2.3 mm 21.5 x 21.8 x 1 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure) . iverin . . i X. . . . an . Revers r( ) ii ft ( ) ii Xs£ Droit Vetele us Calv anus 526 Revers r( ) ii f( ) mu( ) Xis Tesserae Sisciensiae 21. 61 / inv. 12398 21. 63 / inv. 12881 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 17.6 x 29.2 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.4 x 26.6 x 1.6 mm Sisak, Štimac, 1909 Droit Sura Ignat vi Droit Inge nua X i =− £ Revers r( ) ii f( ) m( ) p( ) p( ) i Xis Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) gal( ) ii 21. 62 / inv. 12048 21. 64 / inv. 12929 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est raturée mais l’inscription la plus récente reste bien lisible. 26.3 x 30.3 x 1.6 mm 18.3 x 19.5 x 0.9 mm Sisak, Kupa, Hrnjak, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure) Pontiat . . . vt tt . Revers r( )(ha)em(atinus, a, um) ft ( ) X st =−̣ £ Droit Ingenua (inscription antérieure) X. 527 Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) m( ) i f( ) i X s =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 65 / inv. 12983 21. 67 / inv. 12907 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 17.8 x 27 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa 21.8 x 35 x 1.3 mm Droit Sabina r( ) (ha)em(atinus, a, um) p(ondo ) iii ou p(edes) iii Sisak, Kupa, 1912 Revers X s =− Droit Iulia Statiat Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i f ( ) i X =− £ (inscription antérieure) s v . c ii st . 21. 66 / inv. 12534 21. 68 / inv. 13116 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. 25 x 37 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Bukvić, 1910 17 x 29.5 x 1.6 mm Droit Capt i tia r( ) (ha)em(atinus, a, um) pt ( ) r( ) i Sisak, Kupa Revers ft er(rugineus, a, um) Xs£ Droit Ct tritst at Piniltla Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i f ( ) i Xis La lecture du nom reste incertaine à cause des ratures. 528 Tesserae Sisciensiae 21. 69 / inv. 13100 21. 71 / inv. 13006 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 26.6 x 27.6 x 1.4 mm 26.5 x 29 x 2.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (inscription antérieure) ? Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i f ( ) i Veleri us m( ) i Secicio Xi£ (inscription antérieure à l’envers) p i r iim ii Droit Pollio nis Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii ct ae( ) X s =− 21. 70 / inv. 12243 21. 72 / inv. 12779 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 16.5 x 25. x 1.1 mm Sisak, 1913 Droit Melava Xi 21.8 x 28.8 x 1.4 mm Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i m( ) ii f( ) i gal( ) i Sisak, Kupa, 1913 Droit G̣emel la (inscription antérieure) p p . . . (à l’envers) ..lm 529 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii f( ) i Xi (inscription antérieure) Passer (à l’envers) Xi Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 73 / inv. 12526 21. 75 / inv. 12222 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. 26.6 x 33.7 x 1.6 mm 22.4 x 30.4 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, 1913 Droit Atia (inscription antérieure à l’envers) Atia Droit Litua Siniali Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii f( ) ii X i =− £ Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii f( ) i X s ==̣ £ Il n’est pas certain que les deux inscriptions soient contemporaines. Malgré les apparences, le quatrième tiré pourrait être en fait la trace d’une inscription antérieure et de ce fait on devrait interpréter cette abréviation comme un quadrans et non comme un dextans. 21. 74 / inv. 12608 21. 76 / inv. 12766 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée et raturée mais mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres plutôt bien incisées. 20.326.3 x 1.3 mm 21 x 26.5 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Maria X i s =− Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) ii m( ) ii gal( ) iii Droit Sexta Saturio nis 530 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) iii f( ) i X i =− Tesserae Sisciensiae 21. 77 / inv. 12885 21. 79 / inv. 12399 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 20 x 21.8 x 2.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi des traces difficilement lisibles d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, dragage, 1912 23.2 x 33.3 x 1.2 mm Droit Iulia X s =− £ Sisak, Štimac, 1900 Revers r( ) (ha)em(atini, ae, a) itiii f( ) ii (inscription antérieure) Droit r( ) iii c( ) f( ) viii X ii Revers raturé X 21. 78 / inv. 12296 21. 80 / inv. 13047 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 18.2 x 23 x 1.6 mm 24 x 28 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Sever us X i =− (inscription antérieure) sa . dt Revers r( ) iii c( ) (ha)em(atinus, a, um) i m( ) i (inscription antérieure) x ii 531 Droit Vet(e)ra nus (inscription antérieure) .dir Revers r( ) iii c( ) m( ) i f( ) i X i s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 81 / inv. 12028 21. 83 / inv. 12858 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est bien lisible. 22.6 x 33 x 1.4 mm 26 x 32.6 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Šipuš, 1909 Droit Primus Stati(i) Revers r( ) iii f( ) X s =− Droit Cusus Cussi (inscription antérieure) d ti . Revers r( ) iii ft ( ) X s =− £ 21. 82 / inv. 12616 21. 84 / inv. 12817 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. 22.9 x 26 x 1.4 mm 23.7 x 28.8 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit Matt ta Nigel la Revers r( ) iii f( ) Xi£ (inscription antérieure) Droit Lt amia Tant at vi c ot 532 Revers r( ) iii f( ) X =− £ Tesserae Sisciensiae 21. 85 / inv. 12520 21. 87 / inv. 12671 Étiquette de plomb rectangulaire percée jadis de deux trous. La surface est raturée mais l’inscription reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est assez abimée et raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 25.2 x 26.7 x 1.6 mm 25 x 26 x 1.3 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Asteri us (inscription antérieure) ii X i =− Revers r( ) iii f Xs£ Droit (inscriptions antérieures) m iii X s =− Revers r( ) iii ft ( ) ii r( ) calt( ) X s =− £ 21. 86 / inv. 12789 21. 88 / inv. 12722 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 16 x 25.5 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1912 23.3 x 29.2 x 1.5 mm Sisak Droit Fortunat Stat ..tiis Droit Mar ct ust Tesct it us Revers r( ) iii ft ( ) i (ha)em(atinus, a, um) X i =− 533 Revers r( ) iiii f( ) Xs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 89 / inv. 12761 21. 91 / inv. 12405 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste bien lisible, d’ailleurs tout comme une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 20.3 x 30 x 1.2 mm Sisak, Štimac, 1904 23.4 x 30.2 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit r( ) iiii ft ( ) cal( ) (inscription antérieure) Xs Droit Tou ta (inscriptions antérieures) p ii r i s pant X s Revers (inscription antérieure) rm X ii x Revers r( ) iiii c( ) f( ) vt Xis£ (inscription antérieure) Iustinust Crescen tis 21. 90 / inv. 12299 21. 92 / inv. 12826 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible malgré quelques ratures, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et soignée. 23.7 x 43 x 1 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 22.8 x 29.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sen ecio Droit (civi) And(autoniae) Dabo Ateiao r( ) iiii fer(ruginei, ae, a) Revers r( ) iiii c( ) f( ) m( ) X ii 534 Revers r( ) iii p( ) (ha)em(atini, ae, a) Xv Tesserae Sisciensiae 21. 93 / inv. 12422 21. 95 / inv. 12760 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue quelques traces d’inscriptions antérieures. 28.3 x 31.1 x 1 mm Sisak, Colussi, 1908 21.4 x 23 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Sura Cesonis (inscription antérieure) m ii X i s (à l’envers) xxxvi io . . Xii Droit r( ) v m( ) p(ondo ?) i s Revers r( ) vt fert (ruginei, ae, a) cat l( ) X st Revers Xis (inscription antérieure) i m pt ii it x 21. 94 / inv. 12551 21. 96 / inv. 12815 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22.2 x 30.4 x 1.3 mm 23 x 37 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, 1913 Droit Vale(n)s (inscription antérieure) pro Sidt onio Droit For tis (inscription antérieure) r p r cort t . . . . (à l’envers) Revers r( ) v m( ) p( ) vt X vt =− Revers r( ) v m( ) X vi p(ondo ?) i s (inscription antérieure) ban m p vii s Il n’est pas certain que le prix de 6 deniers fasse partie de l’inscription la plus récente! 535 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 21. 97 / inv. 12233 21. 99 / inv. 12893 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste bien lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 21.7 x 23.3 x 2.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 17.6 x 27 x 2.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Messor Bono ni(i) (inscription antérieure) n a Droit Co(n)ven tinus Messit Revers r( ) vi X i s =− m( ) ii f( ) iiii Revers r( ) viii f( ) Xis£ (inscription antérieure) ti o 21. 98 / inv. 12033 21. 100 / inv. 12770 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24.4 x 24.6 x 1.9 mm 26 x 28 x 1.2 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, 1913 Droit r( ) viti ct ( ) X ii s (inscription antérieure) Xs£ Droit At ia (inscription antérieure) Tt ora Fronto nis Revers raturé 536 Revers r( ) ix p( ) i (ha)em(atini, ae, a) X ii =− £ Tesserae Sisciensiae 21. 101 / inv. 13080 21. 102 / inv. 12032 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 18 x 26.3 x 2.5 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa, 1912 24 x 33.7 x 1 mm Droit Tritu M(arcia) Pacut via Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers r( ) xi fer(ruginei, ae, a) X iii s Droit X iiii s Procula 537 Revers r( ) xi f( ) (inscription antérieure) s.x.f XXII. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXII Ce groupe contient des étiquettes dont les inscriptions sont généralement apparentées aux inscriptions des groupes précédents mais qui contiennent aussi le mot (ou l’abréviation ?) MVCCI. 22. 01 / inv. 12999 22. 03 / inv. 12310 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est un peu abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi les traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue aussi les traces illisibles d’inscriptions antérieures. 22 x 24 x 1.2 mm 23.5 x 30 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sabina S(e)ve ri Revers Xs Mucci (inscription antérieure) Droit Sec(u)nda Baut tili Revers Mucci tt ( ) tt ( ) X it m iii 22. 02 / inv. 12581 22. 04 / inv. 12376 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 23.2 x 23.6 x 1 mm 19.3 x 23.8 x 1.6 mm Sisak Sisak, Bukvić, 1910 Droit Mucct it Revers raturé Droit Acert a Mucci Xi 540 Revers st ( ) xii (inscription antérieure) r s cort Tesserae Sisciensiae 22. 05 / inv. 12047 22. 07 / inv. 12575 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24.7 x 35.1 x 1.2 mm 21.4 x 22 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ponpeius Cresses r( ) xxvii Droit Antot nitut s Si do Revers X x bt ana(ta) pt ur(purea) i X vii s iii Mucci Revers r( ) cal( ) iii X =− £ Mucci 22. 06 / inv. 12763 22. 08 / inv. 12801 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et soignée, quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi perceptibles. 22 x 26.4 x 1.8 mm 22.4 x 23.6 x 2.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Sot sa Butumi filius Sisak, Kupa Revers b(anata) i p( ) p( ) p(ondo) x X viii s Mucci Droit Festus Cleme ntis 541 Revers p( ) i X s =− Mucci Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 22. 09 / inv. 12371 22. 11 / inv. 12458 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 21 x 22.4 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 28.7 x 2.1 mm Droit pt ( ) i X s =− Mucci Sisak Revers Droit p( ) i X i Mucci rien Revers rien 22. 10 / inv. 12451 22. 12 / inv. 12887 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. L’avers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription est en majeure partie lisible. 30 x 31.8 x 1.2 mm 26.1 x 28.5 x 1.5 mm Sisak, Bukvić, 1918 Sisak, Kupa Droit (inscription antérieure) f sv i tor .as Droit Cupitu s An.et sti Revers p( ) i X i Mucci 542 Revers p( ) c( ) X ii Mucci (inscriptions antérieures) X. . =− st (à l'envers) X Tesserae Sisciensiae 22. 13 / inv. 12318 22. 15 / inv. 12312 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription difficile, notamment sur l’avers. 21.6 x 30.6 x 1.6 mm 26.9 x 27 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak Droit p( ) i m( ) Muci Droit (inscriptions antérieures) dimm sav. Xs Revers Xi (inscription antérieure) Xs pri Revers Mucci p( ) r( ) ii X i s =− 22. 14 / inv. 12372 22. 16 / inv. 12366 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. 20.2 x 22.4 x 0.9 mm 16 x 21 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit p( ) p( ) X s =− Mucci Droit vi+ l i c v (gribouillage ou ratures en forme d’échelle) Revers rien 543 Revers Mucci p( ) r( ) i X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 22. 17 / inv. 12457 22. 19 / inv. 12373 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. 22 x 23.7 x 1.8 mm 17.2 x 18.8 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1914 Droit Mucci (inscription antérieure) X s =− Mucci Revers p( ) r( ) cor(ticeus, a, um) nardi nt (us, a, um) X s Droit Mucci Revers r( ) f( ) xvt s Xis 22. 18 / inv. 12260 22. 20 / inv. 12374 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21.7 x 37.4 x 2.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 23 x 25.6 x 1.4 mm Sisak, Šipuš, 1912 Droit Muci Plato r (inscription antérieure) ii r Droit Mucci (inscription antérieure) Revers pt ( ) r( ) iiitit X ii =− X iiitit (inscription antérieure) tt ct ( ) rm Xs Les deux derniers chiffres du prix étant barrés, il semblerait qu’il ne soit question que de 2 deniers. 544 Revers r( ) m( ) iii X ii =− Tesserae Sisciensiae 22. 21 / inv. 12548 22. 23 / inv. 12450 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. 19.4 x 34.3 x 1 mm 24.5 x 27.6 x 2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Bukvić, 1912 Droit Mucci (inscription antérieure à l’envers) Auriala Revers r( ) m( ) iii s Xis Droit r( ) i p( ) mt ( ) a( ) Mucci Revers s( ) p( ) r( ) i Xi 22. 22 / inv. 12597 22. 24 / inv. 12707 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée et raturée. Les traces d’inscriptions antérieures sont perceptibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 22.6 x 23.4 x 1.7 mm Sisak, Bukvić, 1910 24 x 26 x 1.6 mm Droit Siliana Licai Mucci Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Adiuto r Mucci Revers r( ) pavo nint (us, a, um) lt( ) X iiit 545 Revers r( ) ii f( ) X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 22. 25 / inv. 12370 22. 27 / inv. 12319 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21 x 29.3 x 1.4 mm Sisak, Bukvić, 1912 20.2 x 26 x 1.2 mm Droit (inscription antérieure) Quart tus Xi Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Mucci Revers tr( ) (ha)em(atinus, a um) X vi Revers r( ) v m( ) X vit =− Mucci 22. 26 / inv. 12313 22. 28 / inv. 12338 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore des traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 20.6 x 28.3 x 1.7 mm 21 x 36.2 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit r( ) (ha)em(atinus, a um) s( ) ii c( ) gal( ) ii Revers Mucci Xs£ Droit r( ) v m( ) p(ondo) i s X ii Mucci 546 Revers (inscriptions antérieures) m ii m c r iii s Tesserae Sisciensiae 22. 29 / inv. 12342 22. 31 / inv. 12315 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulairevpercée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25 x 27 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 25 x 29.7 x 1.4 mm Droit Mucci Sisak, Kupa, 1913 Droit r( ) xxiii cor(ticei, ae, a) Muci (inscription antérieure) Xis Revers (inscriptions antérieures) ct pt it mt r m X ii s Revers s(agum) (ha)em(atinum) i Xis 22. 30 / inv. 13112 22. 32 / inv. 12314 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19.6 x 37.8 x 1.4 mm 26 x 29.2 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Cratarus (H)i(e)roduli X xi Droit Mucci (inscriptions antérieures) pt ii s ii a . m r v Revers Mucci sag(um) et pt ( ) r( ) i ou ii t( ) pt ( ) r( ) i 547 Revers s(agum) (ha)em(atinum) c( ) ii X =− (inscription antérieure) s ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 22. 33 / inv. 12895 22. 35 / inv. 12903 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 22.2 x 32 x 1.5 mm 20.2 x 30.6 x 2 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, 1913 Droit Dasime nus Muc(ci) ? X vii Droit Ḍtrega Ḍtrect i Revers r( ) xt xiiii pavoni(ni, ae, a) Revers p( ) i f( ) iii p( ) i Muc(ci) ? Xs 22. 34 / inv. 12244 22. 36 / inv. 12901 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière percée de deux trous. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 19.5 x 21.6 x 1.9 mm 24 x 27.4 x 1 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa, 1912 Droit Muc(ci) ? Ner ia Revers s( ) pt an(num) i t(unicae) r( ) ii X ii Droit Ḍast i ut s Apt alti r( ) viii cor(ticei, ae, a) 548 Revers p( ) iiii X i Muc(ci) ? Cesii XXIII. Tesserae Sisciensiae 549 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXIII Ce groupe, tout comme le groupe I, est formé d’inscriptions hétéroclites dont le seul point commun est d’être composée d’abré- 23. 03 / inv. 13094 viations (ou de séries d’abréviations) qui ne s’apparentent pas aux autres groupes mais sont trop peu nombreuses pour justifier la formation d’un groupe distinct. Beaucoup de ces étiquettes portent des abréviations rares ou uniques, sans analogies parmi les autres séries d’abréviations mais il est parfois aussi question d’abréviations communes présentées de manière inhabituelle. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 13.4 x 24 x 0.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Cresce(n)s Solimni 23. 01 / inv. 12241 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 27.5 x 27.8 x 2.2 mm A première vue, il semblerait que BACIT soit un seul mot mais il on devrait peut-être plutôt l’interpréter comme deux mots abrégés différents. La signification du sigle ^ n’est pas claire. Serait-ce tout simplement la trace d’une inscription antérieure (une lettre A)? Il n’est pas entièrement exclu que le prix d’un demi-denier se rapporte à l’inscription la plus récente mais on ne peut en être sûr. Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Lucius Exsomi nis Revers ba(nata) cit(rea ?) ^ (inscription antérieure ?) Xs Revers at bt (olla) i piper(ina) X ii s 23. 02 / inv. 12180 23. 04 / inv. 12036 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée, notamment sur l’avers. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 13.9 x 32.2 x 1.4 mm Sisak, Kupa 21 x 24 x 1.5 mm Droit Pastor Agentt i Sisak, Kupa Droit Bato Rt eg{g}u lus Revers ab(ollae) ii ft ( ) iii X v =− 550 Revers X xi s cal( ) xxi s pul(li, ae, a) Tesserae Sisciensiae 23. 05 / inv. 12109 23. 07 / inv. 12082 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription la plus rénte est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée, l’inscription est lisible et soignée. 27.6 x 36.3 x 1.6 mm 22.7 x 28.4 x 1.2 mm Sisak, Kupa, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit cam( ) scio (inscriptions antérieures à l’envers) prc rm r X i ct Revers Droit Papiria P̣yt ramis iii X ii s =− (inscriptions antérieures à l’envers) sar i . i .oc vx .. Revers c( ) i r( ) lt( ) lt( ) mur(teolus, a, um) c( ) r( ) – bu( ) x ou c( ) r( ) – b( ) u( ) x Xs Le sens de cette inscription est loin d’être clair. Serait-il question d’un nom personnel ou de l’abréviation d’un terme inconnu et du verbe scio, scire? 23. 06 / inv. 12126 23. 08 / inv. 12248 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de trois trous. La surface est assez abimée mais la lecture de l’inscription ne pose pas trop de difficultés. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 17.6 x 34.6 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit cand(idus, a, um) pt ( ) tr( ) Dazanus 23.9 x 30 x 2.5 mm Revers pt ( ) pt ( ) vt pt ut ( ) x ct ( ) l( ) X ii Sisak, Kupa, 1912 Droit c( ) m( ) e( ) s( ) Pr(i)vat(i) ? r( ) vi Revers b( ) m( ) Xv La présence du nom Privatus est très conjecturale. 551 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 09 / inv. 12593 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 23. 11 / inv. 12647 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste lisible. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et soignée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 31.8 x 38.8 x 1.4 mm 25.2 x 37 x 0.6 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit com( ) spe( ) vel(lera) xvii r( ) i ct ( ) ii ou Rict ii (inscription antérieure) Droit P(ublii) Abulli(i) Felitx (inscription antérieure) Revers X xii (inscription antérieure) Andes i x.s at n nt s it ou An{nt }sit(i) iv . .vs X Revers d( ) vi b( ) tt ( ) X ii s £ (inscription antérieure) . . iv vii . ii. xis 23. 10/ inv. 12041 23. 12 / inv. 13085 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible tout comme les traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi présentes. 21.7 x 25.6 x 1.5 mm 13 x 28.2 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Plinius Pulvi li > c( ) vt > Revers (inscription antérieure ?) Droit Verecu ndus Sinci 552 Revers dt u(o, ae) purp(urei, ae, a) ou bt ( ) v purp(urei, ae, a) Tesserae Sisciensiae 23. 13 / inv. 12604 23. 15 / inv. 12012 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture de l’inscription n’est pas facile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 22 x 27.8 x 1.8 mm 28 x 37 x 0.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Colussi, 1898 Droit Numisi a Tripena Revers d( ) xxii cal( ) d( ) xiiii X i s col( ) Droit ft er(ruginare) ? debet (inscriptions antérieures) priamii ..sura (à l’envers) X s =− £ Vu le faible prix, il me semble peu probable que la lettre D puisse représenter le chiffre 500. Toutefois, sa signification tout comme celle se l’abréviation COL demeure un mystère. Revers r( ) vii v( ) cat ert (ulei, ae, a) ii f( ) iii Peut-on traduire l’inscription sur l’avers comme « il doit teindre en rouge » ? 23. 14 / inv. 12044 23. 16 / inv. 12543 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.7 x 26.7 x 1.7 mm 24.6 x 32.6 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Pinar ius Nigri Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers ero( ) ou ii r( ) o( ) ? X viii Droit Atius Sc(a)eva 553 Revers (ha)et m(atinus, a, um) c( ) p( ) X ii =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 17 / inv. 12271 23. 19 / inv. 12192 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. 22 x 31.8 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1913 21.6 x 37.2 x 1.6 mm Sisak, Šipuš, 1909 Droit Satur ninus Droit L(a)ecanat Successi Revers g( ) p( ) r( ) i Xs Serait-il question d’une couverture verte, voire de plusieurs couvertures vu le prix relativement élevé? 23. 20 / inv. 12514 23. 18 / inv. 12406 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. 23.3 x 26 x 1.9 mm 16.9 x 17.4 x 0.9 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Colussi, 1904 Droit Suc(c)es(s)i Revers lt( ) lodic(es) • vt ir(i)de(s) ? X vi s Droit Cari sio m( ) at bt (olla) Revers i n i nt X s =− Revers Primi ou p( ) r( ) i m( ) i Xs Serait-il question du nom Primus? 554 Tesserae Sisciensiae 23. 21 / inv. 12305 23. 23 / inv. 12490 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez profondément incisées, on distingue encore bien les traces d’inscriptions antérieures sur le revers. 25 x 30 x 1 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Satur nina 18.2 x 22.8 x 1.7 mm Revers m( ) et rot ( ) ou m( ) ii rot ( ) ? cor(ticeus, a, um) p( ) iiii X s =− Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit m( ) vt cas(ulae) x Revers (inscriptions antérieures) tr( ) iiii as(ses) n(ummos) v r iii (à l’envers) 23. 22 / inv. 12076 23. 24 / inv. 12772 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 30.8 x 33.6 x 1.1 mm 22 x 33.2 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Pre septus m( ) i Sisak, Štimac, 1909 Revers Droit Geminat m( ) vit r( ) v mt ( ) rien Revers X ii r( ) p( ) mt ( ) l( ) Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 555 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 25 / inv. 12162 23. 27 / inv. 12692 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. Les inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. 18.5 x 32 x 2.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 25 x 28.3 x 1.1 mm Droit Epap(h)rod itus Sisak, Kupa Droit n( ) Xis (inscriptions antérieures) X xt x (à l’envers) ppii Revers (inscription antérieure) p ii xxiiii Revers nt ard(i) cul(leus) ? cort(iceus, a, um) r( ) X iii s L’inscription mentionne-t-elle un sac de cuir contenant de l’huile parfumée au nard ou du vin aromatisé? 23. 26 / inv. 12498 23. 28 / inv. 12964 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 17.5 x 34 x 1.2 mm 18.2 x 26 x 3 mm Sisak, Colussi, 1904 Sisak, Kupa Droit s(ervus ?) C(a)elesti nt at tr( ) calt( ) Droit Pri vatus Revers r( ) v m( ) f( ) i X ii st Revers ner(vicus, a, um) caert (uleus, a, um) murt(eolus, a, um) L’adjectif Ner(vicus) (cf. Edictum Diocletiani, 19, 38. 44, 22, 21; Lauffer 1971: 154-157, 166-167; Giacchero 1974: 176-177, 180-181) se rapporterait-il à un vêtement d’origine ou d’inspiration gauloise? Vu la présence de deux termes de couleur différents, serait-il question de deux produits textiles? 556 Tesserae Sisciensiae 23. 29 / inv. 12595 23. 31 / inv. 12246 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Les traces d’inscriptions antérieures sont encore perceptibles. 24.6 x 29.2 x 2.8 mm 14.5 x 25.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit T(iti) A(u)gut sti(i) Privat i Droit Mul lot (inscriptions antérieures) a it mvs Revers ner(vici, ae, a) iiii p( ) iii ft usc(i, ae, a) Xi=£ Un octans semble être présent dans le prix mais il est vraisemblablement question d'un quadrans écrit de manière peu soignée. Revers pat ( ) at ( ) X s =− 23. 30 / inv. 12356 23. 32 / inv. 12750 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24 x 29.8 x 1.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 19 x 28 x 1.4 mm Droit Festa pac( ) Sisak, Kupa Droit o( ) put rp(ureus, a, um) X ii Revers (inscription antérieure) X ii 557 Revers Xs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 33 / inv. 12641 23. 35 / inv. 12720 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont à peine perceptibles. 16 x 18.4 x 1.2 mm 21.5 x 25.6 x 0.9 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Vt ercot congost Revers pal(lium) cal(lainus, a, um) pan(num) mu(rteolum) r( ) i c( ) (inscription antérieure) X Droit Fes tus Revers p( ) cor(ticeus, a , um) a( ) x a( ) ou axa( ) m 23. 34 / inv. 12107 23. 36 / inv. 12242 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. On distingue encore quelques faibles traces d’inscriptions antérieures. 27.8 x 30.1 x 1.3 mm 22.5 x 32.8 x 1.9 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Ḍ(ecimus) Campi ut st Epagat(hus) Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers pur(pureus,a, um) X vt Droit Meldi cus (inscription antérieure) x iiii 558 Revers pt ( ) ii c( ) f() m( ) Xi Tesserae Sisciensiae 23. 37 / inv. 13039 23. 39 / inv. 13079 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 13.5 x 29.8 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 30.2 x 29.4 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Titi Vedi(i) Droit Bava nus Revers Nera pt ( ) l( ) ii Revers p( ) r( ) c( ) r( ) et m( ) ou r( ) ii t( ) m( ) X i =− 23. 38 / inv. 12284 23. 40 / inv. 12302 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. 16.7 x 25 x 0.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres profondément incisées. 27 x 37 x 1.8 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit pt ( ) pt ipir(ini, ae, a) ii tt ( ) r( ) xt i Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers pip(erinus, a, um) i tet r xiii Droit Seneci(i) Apri Il n’est pas improbable que les deux inscriptions ne soient pas contemporaines! La signification de l’adverbe ter n’est pas claire (si c’en est un). Fallait-il exécuter une opération trois fois? Revers Prianu(s) ou p( ) r( ) i a(sses) n(ummos) v c(a)er(uleus, a, um) X̣ s Il n’est pas certain que Prianu(s) soit un nom personnel. L’abréviation P R I est attesté sur d’autres étiquettes mais l’interprétation a(sses) n(ummos) quinque demeure suspecte à cause de la présence d’un autre prix, à moins que le prix d’un demi-denier ne se rapporte qu’à l’abréviation CIIR. Au cas où Prianu(s) serait vraiment un nom personnel, cet individu était-il un esclave de Senecius Aper ? 559 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 41 / inv. 12956 23. 43 / inv. 12627 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb fragmentaire, de forme rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 21 x 29 x 1 mm Sisak, Bukvić, 1910 Droit Caret s Sculi X iiii =− 27.5 x 25.2 x 1.2 mm Revers p( ) r( ) i a( ) s( ) ter ii Sisak, Kupa, 1913 Droit Orat tt {tt }iust Sarmat [ _ _ _ ] Il faut noter l’adverbe de quantité ter! Il semblerait qu’une opération ait dû être exécutée à trois reprises. Revers pt ( ) tr( ) ii ct ( ) r( ) (ha)em(atinus, a, um) r( ) o( ) ft ( ) X iii 23. 42 / inv. 12378 23. 44 / inv. 12787 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue aussi quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription n’est pas soignée mais elle est lisible et les lettres sont bien incisées. 20 x 30 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 27.4 x 35 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ḍevila p( ) r( ) i Droit Grecut st Ateri Revers r( ) ii ft er(ruginei, ae, a) Xi 560 Revers pt ( ) tr( ) tr( ) ii ct ( ) tr( ) it ft et (rrugineus, a, um) tr( ) (ha)emt (atini, ae, a) v Xis Tesserae Sisciensiae 23. 45 / inv. 13045 23. 47 / inv. 12541 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est légèrement raturée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 26 x 27 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, 1913 23.8 x 29.6 x 1.3 mm Droit Velu cus Litu a Sisak, Kupa, 1912, dragage Revers pt ( ) r( ) r( ) v c( ) pt ur(pt ureus, a, um) m( ) X ii s =− Droit Avi tt ut st Revers p( ) r( ) i m( ) i t(unica) trat ios (rallos ?) iii xxiii X̣ st 23. 46 / inv. 12274 23. 48 / inv. 12089 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 25.5 x 28 x 2 mm 23.4 x 29.5 x 2.1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, Štimac, 1909 Droit Sulpi ci(i) vet(erani) Droit p( ) i abt (olla) i p( ) i ou pi(pt erina) Revers p( ) r( ) r( ) v c( ) iiiift iii m( ) Xs A l’exception du prix et de l’abréviation III M, toutes les autres abréviations sur le revers sont barrées. Serait-ce une inscription antérieure qui aurait été raturée ? 561 Revers Prisca X iii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 49 / inv. 12184 23. 51 / inv. 12780 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23.5 x 24.8 x 1.9 mm Sisak, Colussi, 1898 18 x 31.4 x 1.5 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Urban us p( ) i m( ) r( ) Droit Gem(e)lina p( ) vi cal(laini, ae, a) ii. Revers ii nig(er, ra, rum) X =− £ Deux des six produits (panna, paenulae, pallae, pallia ?) auraient pu être de couleur verte (voire même jaune, calthuli, ae, a) tandis que quatre étaient de couleur écarlate. 23. 52 / inv. 12827 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 23. 50 / inv. 12532 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. 22 x 24.7 x 1.3 mm Sisak, Colussi, 1904 Droit p( ) iii caer(uleus, a, um) fer(ruginei, ae, a) ii Revers coc(cinei, ae, a) iiii X ii 19.6 x 31.8 x 1.5 mm Revers cal( ) i r( ) vi X s =− (inscription antérieure à l’envers) X ii s Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit p(ondo) xi cus(culiorum) (inscription antérieure ?) p r ft ul X xiii Il semblerait que des trois produits mentionnés sur l’avers (panna, paenulae, pallae, pallia ?), deux étaient de couleur rouge et un de couleur bleue. 562 Revers Fuscit pt (ondo) xx velt(lera) Tesserae Sisciensiae 23. 53 / inv. 12962 23. 55 / inv. 12699 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 20 x 35 x 1.2 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Sisak, Kupa, dragage, 1912 24 x 39.7 x 2.2 mm Droit X (unum ?) r( ) a( ) it ou ra(tio) it Sisak, Bukvić, 1910 Revers i i i i i (quinque ?) Droit ra(t)iones ? v Sexta Asictii Le prix semble être présent mais il est incertain, peut-être 1 denier ? Revers X i s =− (inscription antérieure) ..s r . i X . . pt i t ut s 23. 56 / inv. 12570 23. 54 / inv. 13026 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 26.7 x 35.4 x 1.2 mm 22.6 x 26.6 x 1.9 mm Sisak, Colussi, 1908 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Rufo Pr(a)econt it(i) Droit Acut a Fes ti Revers X xi r( ) a( ) xxxviii ou ra(tio) xxxviii Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre les inscriptions. 563 Revers r( ) c( ) i m( ) dt ( ) calt( ) X s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 57 / inv. 12724 23. 59 / inv. 12898 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23.4 x 37.3 x 1.4 mm 25 x 25.3 x 1.8 mm Sisak, Šipuš, 1909 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Seren a Revers r( ) nardi nos v Xs Droit Donat a Nt igri r( ) ct at lt( ) Revers pt avt ont (inus, a, um) nar(dinus, a, um) X it 23. 58 / inv. 12571 23. 60 / inv. 12004 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture de l’inscription est très difficile. On distingue encore les traces de plusieurs inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue des traces d’inscriptions antérieures. 16 x 34 x 1.1 mm 26 x 41 x 1.1 mm Sisak, Šipuš, 1909 Sisak Droit tr( ) m( ) (inscriptions antérieures) Daci Asio Tt agi Revers t(unica) pip(erina) X ii s =− (inscription antérieure) Droit r( ) 00 iiii (quattuor ?) X =− 00 (inscription antérieure) i x X t. cor De nombreuses traces d’inscriptions antérieures sont encore visibles sur la surface de cette étiquette et il est loin d’être certain que les deux inscriptions les mieux préservées soient contemporaines! Plusieurs noms sont lisibles, mais ils ne sont pas tous contemporains: le génitif Daci n’appartient vraisemblablement pas à la même inscription qu'Asio Tagi. Revers p( ) x (inscription antérieure) m La signification des sigles de forme ovale n’est pas claire mais il ne semble pas s’agir de la lettre O. 564 Tesserae Sisciensiae 23. 61 / inv. 12549 23. 63 / inv. 12556 Étiquette de plomb de forme irrégulière percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 22 x 24.5 x 1.7 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Sisak, Kupa 20 x 38 x 1 mm Droit Avit a Cam pt an at Sisak, Kupa, 1912 Revers tr( ) p( ) vi s nitt (elinus, a, um ?) ou n( ) iit X i s =− Droit (civis) Andau(toniae) Melavi(i) Ateduni Revers r( ) - iv o( ) - c( ) r( ) - ii - ft er(ruginei, ae, a) X iii =̣ 23. 62 / inv. 12503 23. 64 / inv. 13059 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 17.9 x 24.3 x 1.4 mm Sisak, Štimac, 1909 22 x 34.6 x 2.2 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit (civis) Andau(toniae) Pltitasara Cauti r( ) iiii c( ) r( ) i l( ) Droit Conertus Nigri r( ) vii o( ) v Revers i r( ) pur(pt ureus, a, um) r( ) ii fter(ruginei, ae, a) X ii s 565 Revers tr( ) iii ft ert (ruginei, ae, a) mur(teoli, ae, a) ii X ii s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 65 / inv. 12060 23. 67 / inv. 12566 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 21.3 x 34 x 1.4 mm Sisak, Kupa, Šipuš, 1915 20.3 x 27.1 x 1.2 mm Droit (civis) Andt (autoniae) Proculus Conert ti Sisak Droit r( ) viii f( ) (h)at et m(atinus, a, um) Revers X ii (inscription antérieure) v at . . . . m at tr .x... Revers s(agum) i m( ) t(unica) o(leagina ?) pt ( ) Xs 23. 66 / inv. 12365 23. 68 / inv. 12079 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente est bien lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. 21.3 x 35 x 1 mm 26.1 x 27.2 x 2.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Tora Bebi(i) Droit s(agum) lt( ) ou s(agum) it cal( ) Revers s(agum) gal(binum) X =− (inscription antérieure) vii cal( ) 566 Revers (inscription antérieure) pt ii . . .. Tesserae Sisciensiae 23. 69 / inv. 12645 23. 71 / inv. 12278 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est bien lisible. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 24.6 x 28 x 1.5 mm 20.4 x 25.7 x 1.5 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Marci a Valen tina Droit Simpt ius Revers s(aga) m( ) vii X ii s Revers s(aga) pavo(nina) xx iiii X iiii 23. 70 / inv. 12489 23. 72 / inv. 12985 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue bien les traces d’au moins une inscription antérieure. 22 x 24 x 1 mm 27.4 x 28 x 2.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Štimac, 1909 Droit s(agum ?) p( ) Droit Pavi liano rum (inscription antérieure) Mucci (à l’envers) Revers X vi s Revers s(agum) i (ha)em(atinum) X vt (inscription antérieure) s(agum) (ha)em(atinum) i X it =− Il est très difficile de distinguer les diffèrentes inscriptions sur le revers. 567 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 73 / inv. 12847 23. 75 / inv. 13042 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée par endroits mais l’inscription la plus récente reste lisible. L’inscription antérieure est aussi en partie lisible. 12.5 x 18.8 x 0.9 mm 22 x 32 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1912 Droit F̣lort a Tes ti Revers s(agum) (ha)em(atinum) c( ) i X xt st (inscription antérieure) X Droit Verina P̣itvi nt epotis (inscription antérieure) X i X ii s Revers s( ) ii r( ) i c( ) Xi (inscription antérieure) ciiiirms no in Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 23. 74 / inv. 12937 23. 76 / inv. 12997 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 22.3 x 23.9 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription est bien lisible. Sisak, Šipuš, 1909 19.5 x 28.5 x 0.9 mm Droit Ingenu a Cupiti Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers s( ) ii X i pt avo nt inus Droit Proc (u)lus Il est intéressant de noter que l’adjectif soit au singulier bien que l’abréviation soit apparemment suivie par le chiffre deux. 568 Revers s( ) iii c( ) i Xis Tesserae Sisciensiae 23. 77 / inv. 12574 23. 79 / inv. 13064 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Les traces d’inscriptions antérieures sont aussi en partie lisibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. L’inscription est lisible, les traces d’inscriptions antérieures sont aussi bien visibles. 25.4 x 27.7 x 2.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 28 x 36 x 1 mm Sisak, Kupa Droit Bt ale ta (inscription antérieure) X Droit Vera s( ) xt v Matt a (inscription antérieure à l’envers) . . . . el . . . ius Xs Revers st ( ) vt ft ( ) m( ) X s =− (inscription antérieure) Xs £ Revers X ii s =− (inscription antérieure à l’envers) Secun r viii ct ort Xs£ 23. 78 / inv. 12306 23. 80 / inv. 12512 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée et abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription est lisible. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. 22.2 x 28.2 x 1.8 mm 22.7 x 28 x 1.9 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Štimac, 1909 Droit Scen nua (inscription antérieure) a Xs Droit Cedt a At sidonia (inscription antérieure) Xi Revers s( ) v tr( ) iii Xis (inscription antérieure) mt v it it 569 Revers t(unica) i X s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 23. 81 / inv. 13034 23. 83 / inv. 12989 (cf. Radman-Livaja 2011, Fig. 1, 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres assez bien incisées. 26.8 x 35.4 x 2 mm 21 x 31 x 1.8 mm Sisak, Štimac, 1909 Sisak, Kupa, 1912 Droit tt (unica) i X s =− Procula Droit Regultus Successus Revers (raturé, inscription antérieure) r s =− X iiii pp Revers tu(nica) (ha)em(atina) i Xis 23. 82 / inv. 12384 23. 84 / inv. 12517 Étiquette de plomb rectangulaire percée de deux trous. La surface est très endommagée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit assez abimée. 22.3 x 27.5 x 1.4 mm Sisak, Colussi, 1908 16.8 x 20.3 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit t(unica) i X s =− St at ltuta Droit v t(unicae) r( ) c( ) (ha)emt (atinus, a, um) Revers (inscriptions antérieures) mu a trtt X vt it s 570 Revers bat n(ata) p( ) r( ) ct ort (ticea) X iii s Tesserae Sisciensiae 23. 85 / inv. 12509 23. 87 / inv. 12767 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Les lettres ne sont pas profondément incisées mais l’inscription est tout de même lisible. 28.2 x 30.7 x 1.2 mm 43 x 53 x 0.8 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa, 1914 Droit Celsi(i) Nigri > ii tr( ) ii c( ) ou > ii trec(urati, ae, a) Revers pt ( ) iv cor(ticei, ae, a) pt ( ) ii mur(teoli, ae, a) X ii s Droit Vitt alio Nigrt it vt elt(um) Revers c at et (ruleum) ou c at et (sium) 23. 86 / inv. 12931 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 26 x 31.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Ingen ua Marci Revers ititit c( ) f( ) m( ) i X i s =− £ 23. 88 / inv. 13032 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 16 x 44.2 x 1 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit Sabina Matris xxxvii pt ( )v gal(bini, ae, a) 571 Revers rien XXIV. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXIV Ce groupe est composé d’étiquettes portant uniquement des noms de personnes, avec ou sans mentions de prix mais toujours sans aucune mention du produit. 24.01 / inv. 12132 24.03 / inv. 12160 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Les traces d’une (inscription antérieure) sont encore visibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 24.2 x 26.2 x 1.6 mm 25 x 28.4 x 2.7 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Bato ni(i) Ius ti Droit Curba na xii Revers (raturé, inscription antérieure) pro . . X vt Revers (inscription antérieure) p( ) m( ) Batoni(s) Iusti pourrait être une lecture alternative. 24.02 / inv. 12147 24.04 / inv. 12206 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore quelques faibles traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée. 16.5 x 23 x 2.8 mm Sisak, Kupa 19 x 24.2 x 1 Droit M t at ximus Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Pisiniis Prianu (inscription antérieure) m Revers Unu avi 574 Revers X̣ it Tesserae Sisciensiae 24.05 / inv. 12218 24.07 / inv. 12261 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23.5 x 28.6 x 1.1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée ce qui ne facilite pas la lecture de l’inscription. On distingue des traces d’inscriptions antérieures. Sisak, Kupa, (dragage, 1912) 23 x 36.6 x 1.9 mm Droit Longi na Vict oris Sisak, Kupa, (dragage, 1912) Revers Droit Mutus Viriat nitni (inscriptions antérieures) ii X. rien Revers X vitit (inscriptions antérieures) dt x s La lecture de cette inscription n’est pas sans ambigüités: ainsi, le nom du père de Mutus reste problématique tout comme le prix, vraisemblablement supérieur à 5 deniers mais il faut bien admettre que le prix de 7 deniers est loin d’être certain. 24.06 / inv. 12256 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24. 08 / inv. 12255 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit abimée. On croit distinguer quelques traces d’inscriptions antérieures. 21.3 x 39 x 2 mm Sisak, Kupa, (dragage, 1912) Droit Misia 24.2 x 29.8 x 1.3 mm Revers Xi (inscriptions antérieures) X viv Sisak, Bukvić, 1910 Droit Musciat Namm i p ct (à l’envers) 575 Revers (inscription antérieure) ii c vt X =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24.09 / inv. 12339 24.11 / inv. 12367 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, quelques traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, on distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 24 x 31.7 x 1.3 mm 16.7 x 31 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, (dragage, 1912) Droit Lovi ta xxi Revers X ii (inscriptions antérieures) ii t i Droit Sura Pria Revers X st (inscription antérieure) X st Pria serait-il un nom personnel ou une abréviation – p( ) r( ) i a( ) ? 24.10 / inv. 12353 24.12 / inv. 12397 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription reste lisible. 22.4 x 39.6 x 1.1 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Sisak, Kupa 21 x 28.8 x 1.9 mm Droit Sisak (Štimac, 1911) Revers Xi Droit St ut trat e Tt ut ronit Cre spini 576 Revers vt i Tesserae Sisciensiae 24. 13 / inv. 12421 24. 15 / inv. 12475 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. La surface est très endommagée, on distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible mais on distingue encore nettement des traces d’une inscription antérieure. 23 x 32.2 x 1.9 22.7 x 27 x 2.9 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Dacu s Celtst it Revers Successi Xi Droit Celsi Nigri Xi Des noms sont mentionnés des deux côtés, il s’agit probablement de traces de deux inscriptions différentes, mais il est difficile de discerner laquelle est antérieure. Revers (inscription antérieure) tr( ) ct or(ticeus ?) lt tr vt X i 24. 14 / inv. 12433 24. 16 / inv. 12481 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et on distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore des traces d’une (inscription antérieure). 27.8 x 29.7 x 1.3 mm 19.2 x 23.9 x 1.3 mm Sisak (Bukvić, 1910) Sisak, Kupa Droit Crispi nus Droit Ce(n)sor inus Iusti Revers X̣ s Revers X s =− (inscription antérieure) vii r Vu la différence entre la profondeur d’incision du nom sur le droit et du prix sur le revers, il n’est pas certain que ces deux inscriptions soient contemporaines. 577 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24. 17 / inv. 12561 24. 19 / inv. 12661 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 29 x 35.2 x 1.1 mm Étiquette de plomb fragmentaire. La surface est assez endommagée et la lecture de l’inscription n’est pas aisée. Les lettres sont toutefois bien incisées mais il est difficile d’estimer si les inscriptions sont contemporaines. Sisak, Kupa, 1913 23 x 24.5 x 3.6 mm Droit Ant dat Xi (inscription antérieure) mvr o tr mt Sisak (Bukvić, 1910) Revers Droit Nigrinus Ct inelius rien Revers Nigrinust Lat et t {t}ut st 24. 18 / inv. 12635 24. 20 / inv. 12734 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible mais on distingue de nombreuses traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 23 x 25.5 x 1.7 mm 23.3 x 29.7 x 1.9 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Nila Lict ana X vi (inscription antérieure) i Revers (inscription antérieure) pt itvt . iii s iiiiiii mt s . . Droit Rt ut til us Nig trit X ii =− Revers Elpis Claud i(i) Il n’est pas certain que les deux inscriptions soient contemporaines. 578 Tesserae Sisciensiae 24. 21 / inv. 12799 24. 23 / inv. 12808 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 19 x 26.2 x 1.2 mm Sisak (Štimac, 1909) Droit Firmu s Vibiit 15.4 x 40 x 1.5 mm Revers iXi Sisak, Kupa Droit Fusculi (inscription antérieure) At vt itat . . . . Revers raturé 24. 22 / inv. 12805 24. 24 / inv. 12835 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription est lisible. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. On distingue les traces d’une inscription antérieure. 24 x 30 x 1 mm Sisak, Kupa 19.2 x 23.4 x 2 mm Droit Flavia Sabint at (inscription antérieure) cr... ..... X.. Sisak, Kupa (Štimac, 1926) Revers X ii (inscription antérieure) t.... X.. Droit Urb ana Revers (raturé, inscription antérieure) r mt iiii s Le revers est raturé et il n’y a vraisemblablement aucun rapport entre les deux inscriptions. 579 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24. 25 / inv. 12850 24. 27 / inv. 12877 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé de deux trous. L’inscription est assez clairement lisible mais on distingue encore des traces illisibles d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et il semblerait que le revers ait été raturé. 20.8 x 28.7 x 1.4 mm 29.2 x 30.8 x 1.4 mm Sisak (Hrnjak, 1912) Sisak (Šipuš, 1915) Droit Flor entin a Revers xi Droit Flavi(i) P̣at ulini Xi Revers (inscription antérieure) an . . sag . cal silant . . . X xi 24. 26 / inv. 12851 24. 28 / inv. 12888 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est lisible et soignée, les lettres sont bien incisées. 23 x 33.6 x 1.3 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription sur l’avers est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on discerne encore les traces d’une inscription. Sisak (Bukvić, 1910) 16.7 x 23.3 x 2.2 mm Droit Cufosiva Sisak, Kupa Revers X s =− Droit Das sanis 580 Revers (inscription antérieure) pt at ct Xt ii Tesserae Sisciensiae 24. 29 / inv. 12889 24. 31 / inv. 12942 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée mais l’inscription est lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription sur l’avers est lisible et les lettres bien incisées. Le revers a été raturé mais on discerne encore les traces d’une inscription. 14.2 x 24 x 1 mm Sisak, Kupa Droit Ḍet ci(i) Sepont i 21.3 x 23.4 x 1.4 mm Revers X st Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Lalos Lani Priant ut (s) Xi Revers (inscription antérieure) mt X st 24. 30 / inv. 12938 24. 32 / inv. 12955 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est clairement lisible et les lettres bien incisées. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. 25.2 x 26 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 30 x 30.5 x 1.6 mm Droit Saposa Sisak (Bukvić, 1910) Droit Iusta (inscription antérieure) p m iii X ii s Revers (inscription antérieure) Iulia nus Les deux noms sont vraisemblablement sans rapport l’un avec l’autre; il semblerait que le nom Iulianus appartienne à une inscription antérieure. 581 Revers (inscription antérieure ?) Pastor Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24. 33 / inv. 12966 24. 35 / inv. 12978 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible, on discerne des traces d’inscriptions antérieures mais la surface est aussi couverte sur les deux faces de gribouillages incompréhensibles. Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées mais il semblerait que le revers ait été raturé bien qu’on y distingue encore quelques traces d’une inscription antérieure. 20.4 x 33.3 x 1.3 mm 21.2 x 22.2 x 2.5 mm Sisak Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Proculus Iusti (gribouillages) Droit Prim ula Revers gribouillages Revers (inscription antérieure) pt Xi 24. 34 / inv. 12971 24. 36 / inv. 12984 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée, les traces d’inscriptions antérieures sont présentes mais l’inscription la plus récente reste lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est assez lisible et les lettres bien incisées. On distingue quelques traces d’une inscription antérieure mais le revers semble avoir été raturé. 19.3 x 24.5 x 2 mm 18.5 x 27.3 x 2 mm Sisak Sisak, Kupa Droit Prot c(u)la Urbt an at (inscription antérieure) X X xS xRevers Droit Platot r At st idonius raturé 582 Revers raturé Tesserae Sisciensiae 24. 37 / inv. 13003 24. 39 / inv. 13015 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 24.4 x 27 x 1.7 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines et qu’il y ait un rapport entre elles car l’inscription sur l’avers semble être plus récente. Sisak, Kupa (1913) 21 x 27.5 x 1.4 mm Droit Romt a niani X ii Revers (inscription antérieure) Cassiust p.. X... Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Sabinus Xi£ Revers (inscription antérieure) tr( ) pt ( ) ii Bato Xis£ 24. 38 / inv. 13010 24. 40 / inv. 13023 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et il est difficile de distinguer les différentes inscriptions les unes des autres. Toutefois, l’inscription sur l’avers semble être l’inscription la plus récente. Les inscriptions antérieures sur le revers sont aussi en partie lisible. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste en majeure partie lisible. 14 x 23 x 0.9 mm Sisak, Kupa 28 x 31.7 x 1 mm Droit Repent inus Afer Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Re pt enti nus Revers (inscriptions antérieures) pt r it . X caitit X ititit . . f =− 583 Revers X ii (inscription antérieure) X̣ st Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24. 41 / inv. 13035 24. 43 / inv. 13051 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. 17 x 36.3 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée ce qui ne facilite pas la lecture des inscriptions qui ne semblent d’ailleurs pas être contemporaines. Sisak, Kupa 25.6 x 33.2 x 2.2 mm Droit Proc(u)la Sisak, Kupa (1913) Revers X̣ iii (inscription antérieure) x c o s l . . . m ii Droit Veleius Zotirt ut st Revers (inscription antérieure) pt mt . . vt X̣ st 24. 42 / inv. 13037 24. 44 / inv. 13052 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur l’avers pourrait être plus récente mais ce n’est pas certain. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription sur l’avers est assez lisible malgré quelques incertitudes et les lettres bien incisées. On distingue clairement les traces d’une inscription antérieure sur le revers. 22 x 35 x 2 mm 28.3 x 40.7 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak (Bukvić, 1918) Droit Breuca X viii (inscriptions antérieures) X Droit Valterius Pritat Revers (inscriptions antérieures) Rt itdt unus cor X s =− Mucci £ Revers (inscription antérieure) r X̣ iiii cortici La question demeure si PRIA est un surnom ou une abréviation? L’inscription sur le revers est apparentée au groupe XIX, semble-t-il. Une des inscriptions antérieures est apparentée aux inscriptions du groupe XXII contenant le terme (ou le nom) MVCCI, un nom personnel (Ridunus ?) précède vraisemblablement l’abréviation COR. Le prix (X s =− £ ?) ne semble pas être en rapport avec l’abréviation COR. 584 Tesserae Sisciensiae 24. 45 / inv. 13061 24. 47 / inv. 13098 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que les lettres soient faiblement incisées. Il ne semble pas y avoir de traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. Il n’est pas exclu que la lettre R précédant la mention du prix ait fait partie d’une inscription antérieure. 17.3 x 26 x 2 mm 17.2 x 25.4 x 1.2 mm Sisak, Kupa (1912) Sisak, Kupa (1913) Droit Vant it(i) Droit Bt uca X ii (inscription antérieure ?) Revers X̣ iiii Revers rien tr 24. 46 / inv. 13075 24. 48 / inv. 13101 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. L’inscription la plus récente est lisible et les lettres bien incisées mais on discerne encore les traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais la lecture de l’inscription ne pose pas de véritables difficultés. 20.4 x 34.2 x 0.7 mm 18.7 x 24 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit Blenda vii (inscriptions antérieures) p i . cu . X s Varont X̣ s Droit Vera Va lentitst Revers (inscription antérieure) Breu ca Il n’est pas absolument certain que le nom personnel Blenda soit suivi par le chiffre 7 car il n’est pas entièrement exclu que ce soit plutôt une abréviation. Le nom Varon[is] semble aussi être présent, le X t s pourrait d’ailleurs éventuellement être interprété comme is. 585 Revers X i =− £ XXV. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXV Ce groupe est composé d’étiquettes dont les inscriptions indiquent seulement des chiffres ou des prix ainsi que d’étiquettes portant des signes ou des sigles mais sans aucune mention de produits ou de noms personnels. Si l’interprétation des étiquettes n’indiquant que des prix ne pose pas de difficultés d’interprétation – elles indiquent tout simplement la valeur de la marchandise – il est moins aisé de deviner l’usage exact des étiquettes qui n’indiquent que des chiffres. Serait-ce une mention de quantité ou un numéro de registre ou de compte servant à identifier le contenu des récipients ou des sacs auxquels étaient attachées ces étiquettes? La signification des inscriptions qui ne contiennent que des signes ou des sigles en forme de petits cercles et de traits est encore plus difficile à comprendre. Serait-ce des signes abréviatifs désignant un type précis de service ou de marchandise, voire même des sigles utilisés par des analphabètes? 25. 01 / inv. 12164 25. 03 / inv. 12167 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée, ce qui ne facilite pas la lecture des l’inscription. Celle sur le revers a visiblement été raturée et semble être antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien qu’effacée. Le revers semble avoir été raturé et on n’y discerne que quelques gribouillages, peutêtre des traces d’une inscription antérieure. 20 x 23.7 x 1.5 mm 21 x 23.8 x 1.4 mm Sisak, Kupa (1912) Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit Xs Revers (inscription antérieure) X ii Droit X s£ 25. 02 / inv. 12148 Revers = ΛV 25. 04 / inv. 12146 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. On distingue encore quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée mais on distingue les traces de plusieurs inscriptions. Celle sur le revers semble être la plus récente. 25.2 x 26.7 x 1.7 mm 27.4 x 30.7 x 1.3 mm Sisak, Kupa (1913) Sisak (Šipuš, 1909) Droit Revers Xs raturé Droit raturé 588 Revers iii X s =− Tesserae Sisciensiae 25. 05 / inv. 12145 25. 07 / inv. 12166 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. Les inscriptions sont lisibles mais celle sur le revers est vraisemblablement antérieure. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. On distingue encore les traces d’une inscription antérieure. 22.8 x 27.8 x 1.4 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) 18.5 x 30.9 x 1.8 mm Sisak (Šipuš, 1909) Droit iii X s =− Droit Xi (inscription antérieure) i (barré par 4 tirés) Revers (inscription antérieure) Xs Revers (inscription antérieure) X ii s 25. 06 / inv. 12142 25. 08 / inv. 12118 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. On distingue quelques traces d’inscriptions antérieures, l’avers a été raturé ainsi qu’une partie de la surface du revers. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée mais l’inscription sur le revers est lisible. 24.9 x 32.3 x 2.1 mm Sisak, Kupa 24.2 x 25.5 x 2 mm Droit (inscription antérieure) X ii Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (raturé) X Revers X st 589 Revers X ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 25. 09 / inv. 12400 25. 11 / inv. 12468 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et des traces d’inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais la lecture de l’inscription ne pose pas de véritables difficultés. 22.8 x 27.7 x 1.3 mm 18.5 x 21.6 x 1 mm Sisak (Šipuš, 1909) Sisak, Kupa (1914) Droit xxix Droit iii Revers Xis (inscription antérieure) sv.. Revers Xis . murt 25. 12 / inv. 12165 25. 10 / inv. 12117 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est légèrement abimée et il semblerait que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Celle sur l’avers semble être plus récente. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible et les lettres bien incisées. 25.1 x 33.4 x 1.1 mm 21 x 23.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) Droit rien Sisak (Štimac, 1909) Revers iii Xis Droit X iit =− 590 Revers (inscription antérieure ?) pi X i s =− £ Tesserae Sisciensiae 25. 13 / inv. 12116 25. 15 / inv. 12055 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais la lecture des inscriptions n’est pas malaisée. L’inscription sur le revers est très vraisemblablement antérieure, les tirets suivant le s(emis) sont probablement des ratures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et bien incisée. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. 17 x 29.9 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 25.7 x 32 x 1.8 mm Droit Sisak, Kupa (Šipuš, 1909) Droit X i s =− rien Revers (inscription antérieure) Xs Les quatre traits à gauche du s(emis) dans l’inscription sur le revers sont vraisemblablement des ratures. Revers -- - X ii (inscription antérieure) vii x La signification des 6 tirés à droite du prix n’est pas claire. 25. 14 / inv. 12473 25. 16 / inv. 12442 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture des inscriptions difficile, d’autant plus qu’on distingue les traces plus ou moins lisibles de plusieurs inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est clairement lisible et les lettres bien incisées. 23.8 x 24 x 1.6 mm Sisak (Bukvić, 1910) 25.3 x 29 x 1.4 mm Sisak Droit X ii Droit ii X iii Revers (inscription antérieure) t(unica) i X s =− 591 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 25. 17 / inv. 12488 25. 19 / inv. 12470 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. La surface est endommagée et raturée mais l’inscription la plus récente reste lisible. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et bien incisée. 12.3 x 24.6 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.8 x 32.2 x 1.3 mm Droit x viii Sisak, Štimac, 1909 Droit raturé Revers X ivt (inscription antérieure à l’envers) X ii . Revers rien La question demeure si le X est un chiffre, le signe abréviatif du denier ou un sigle? 25. 18 / inv. 12963 25. 20 / inv. 12058 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée mais l’inscription reste partiellement lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. L’inscription est clairement lisible et bien incisée. 17.3 x 22.7 x 1.7 mm 25 x 27 x 2.2 mm Sisak, Kupa (Bukvić, 1910) Sisak Droit . . x (inscription antérieure)? vii Droit xii Revers Revers rien rien Il n’est pas du tout certain qu’il y ait un rapport entre la première ligne et le chiffre VII (serait-ce une abréviation?). 592 Tesserae Sisciensiae 25. 21 / inv. 12057 25. 23 / inv. 12484 Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est bien incisée. 13 x 22.6 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. La surface est assez abimée mais l’inscription reste lisible. Sisak, Kupa (1913) 17.4 x 26 x 1.5 mm Droit xii Sisak, Kupa (dragage, 1912) Revers Droit xt ii (duodecim ?) rien Revers OOO O Il n’est pas certain que l’on ait affaire au chiffre douze sur l’avers car le X ressemble en fait au signe +. La signification des gribouillis en forme de cercles sur le revers n’est pas évidente non plus. 25. 22 / inv. 12437 25. 24 / inv. 12474 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. Malgré la ligature l’inscription ne pose pas de difficultés de lecture. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. L’inscription est clairement lisible mais sa signification exacte demeure mystérieuse. 23 x 29.7 x 1.8 mm 17.8 x 24 x 1.7 mm Sisak, Kupa (1912) Sisak (Bukvić, 1912) Droit LX̣X̣X̣I (octoginta unus ?) Revers rien Droit O II 593 Revers rien Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 25. 25 / inv. 12476 25. 27 / inv. 12466 Étiquette de plomb de forme rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible et bien incisée, il semblerait que le revers contienne des traces d’une inscription antérieure. Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. L’inscription est lisible, on distingue encore des traces d’une inscription antérieure. 20.4 x 22.2 x 1.3 mm 19.5 x 27.6 x 2 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) Sisak (Bukvić, 1910) Droit OOO O \\ Revers /O Droit (inscription antérieure) OO Revers O OX 25. 26 / inv. 12469 25. 28 / inv. 12436 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. L’inscription est lisible et bien incisée. 19 x 30.6 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. Les inscriptions sont lisibles mais il n’est pas certain qu’elles soient contemporaines. Sisak (Bukvić, 1910) 24.6 x 32.6 x 1.2 mm Droit O VIII Sisak (Bukvić, 1910) Revers rien Droit O 594 Revers O VC Tesserae Sisciensiae 25. 29 / inv. 12007 25. 32 / inv. 12444 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percé d’un trou. La surface est couverte de gribouillages et de dessins géométriques dont la signification reste un mystère. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est couverte de signes bien incisées mais impossibles à interpréter. 36 x 50 x 2.5 mm 27.3 x 27.4 x 2.1 mm Sisak Sisak (Colussi, 1908) 25. 30 / inv. 12053 25. 33 / inv. 12819 Étiquette de plomb rectangulaire, percé d’un trou. La surface est couverte de gribouillages bien incisés et clairement visibles mais difficiles à interpréter. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est lisse des deux côtés, il semblerait que cette étiquette n’a jamais été inscrite. 14.5 x 23.7 x 1.1 mm 22.4 x 28.3 x 1.8 mm Sisak, Kupa (dragage, 1912) Sisak, Kupa (Štimac, 1926) 25. 31 / inv. 12443 25. 34 / inv. 12843 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée mais les différents gribouillages et signes incisés sont bien visibles. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface a été raturée mais l’étiquette n’a pas été réutilisée et ne porte aucune inscription. 26 x 28.5 x 1.3 mm 12.9 x 19 x 1.2 mm Sisak Sisak, Kupa (Štimac, 1926) 595 XXVI. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XXVI Ce groupe comprend toutes les inscriptions dont la lecture reste incertaine, parfois même quasi impossible suite aux nombreuses ratures ou au mauvais état de la surface de l’étiquette. Dans certains cas, quand l’état de préservation le permet, il est néanmoins possible de conjecturer sur certaines inscriptions et d’essayer de définir à quels groupes de ce catalogue elles auraient pu être apparentées. 26. 01 / inv. 12585 26. 03 / inv. 12743 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. Les traces d’inscriptions antérieures semblent aussi être présentes. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et raturée, ce qui rend la lecture de l’inscription incertaine. On distingue aussi les traces d’une (inscription antérieure). 23.3 x 24 x 1.3 mm 25.8 x 39.2 x 1 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit Ab..ni M t aiorii Revers ltanat ... Droit Festa Fortoniis (inscription antérieure) r ii c La lecture de cette inscription pose de nombreuses difficultés mais il semble bien que mot lana y apparaisse sans être abrégé. ii d iti tr Revers pt ( ) tr( ) iiit pt at nt ut mt ct ot trtt (iceum) ? Xis (inscription antérieure) xxis s a 26. 02 / inv. 12280 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est fortement raturée ce qui ne facilite pas la lecture. On distingue de nombreuses traces d’inscriptions antérieures généralement illisibles. Si le nom sur l’avers reste plutôt lisible, la lecure des inscriptions sur le revers demeure hautement conjecturale. 26. 04 / inv. 12336 26.5 x 29 x 1.3 mm 25.6 x 29.6 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, 1912 Droit Secun da Bret ut ci (inscription antérieure) c r mt xiv Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée, les traces d’inscriptions antérieures sont encore perceptibles. Revers Droit . at dt . tr( ) iti can(didi, ae, a) raturé Revers lodig(em) mvrt (teolam) X viiit Il est vraisemblablement question d’une couverture (lodix) bien qu’un G se trouve à la place de la lettre C. Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre les inscriptions. 598 Tesserae Sisciensiae 26. 05 / inv. 12663 26. 07 / inv. 13044 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et l’inscription pose quelques problèmes de lecture. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine. 25.4 x 26.5 x 2 mm 19.4 x 31 x 2 mm Sisak Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit (H)ospt itat st at ga f.. r( ) vet l( ) Droit Vita Saturn(i) Revers r( ) ivt i . . . . tr( ) ivt i . . tr( ) vt iii gil(vi, ae, a) Revers s pt vt tr quat(tu)o tr Serait-il question de s(aga) pur(purea) quattuor ? X viiii Les inscriptions ne sont certainement pas contemporaines et n’ont pas été écrites de la même main. Il est toutefois difficile d’estimer laquelle est plus ancienne. 26. 06 / inv. 12176 26. 08 / inv. 12234 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et de ce fait la lecture de l’inscription pose des difficultés. 16.4 x 31.7 x 2 mm 34.5 x 36.2 x 2.5 mm Sisak, Bukvić, 1910 Sisak, Bukvić, 1910 Droit Candida can(dida) st agat varia Revers pt ( ) mt ( ) vt ii cor(ticei, ae, a) . . . . . . iii X i s (inscriptions antérieures) t ii s ii =– s Droit Mursa Nt et ret dent tis itititit ct ut m pot steris ltot dt i ceptis Il est peu probable que les inscriptions soient contemporaines. 599 Revers X iii s (inscription antérieure) Iuni(i) Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 09 / inv. 12123 26. 11 / inv. 12052 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription sur l’avers est incertaine à cause des ratures. 24.1 x 28.8 x 2 mm Sisak, Kupa, Colussi, 1898 32 x 33.7 x 2.3 mm Droit trat pt os tht is iitt s ypt at nt vt . Sisak, Kupa Droit (inscription antérieure ?) p r i at nt i pt pt ii ou p r i at tr iti pt pt ii tt iirt cort it paent itit spt et rinarum Revers r( ) (ha)emt (atinus, a, um) iti . ii s X ii s =− Revers Xis 26. 10 / inv. 12870 26. 12 / inv. 12820 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface du revers est très endommagée et la lecture demeure incertaine. 21.4 x 42.7 x 1.5 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée. Il est peu probable que les inscriptions soient toutes contemporaines. Sisak, Kupa, dragage, 1912 20.5 x 28.7 x 1 mm Droit Dasius Batonis Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Revers pt tro Decu.... Droit ii . ius Xis 600 Revers pan(num) .... . . X i s =− Tesserae Sisciensiae 26. 13 / inv. 12988 26. 15 / inv. 12970 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. 30.7 x 31.6 x 1.3 mm 10.6 x 28.8 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak Droit Quintus Capito pant . . . pt avot nt it Revers (inscriptions antérieures) s iimt .... ..... (dans l’autre sens) tr ii n o Droit Prudt et ntitat nut s r( ) X̣ it it . st =−̣ £̣ Revers .at nt . corti ci(us, a, um) r m vt c vt st 26. 14 / inv. 12423 26. 16 / inv. 12077 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture des inscriptions est très incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription est très incertaine. 24.2 x 26.6 x 1.3 mm 28.6 x 44.2 x 1 mm Sisak, Kupa, 1913 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Scenua (inscription antérieure) Liccat iut s Enio Revers pt at nt (num) fert (rugineum) Xis (inscriptions antérieures) pt at p r i X it st Droit P̣ot licarpt (us ?) lan(a) ii pt ( ) tr( ) it nt ( ) it s( ) ii Revers Nt .gelta Vt ogitt oct tt is Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre les inscriptions. 601 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 17 / inv. 12300 26. 19 / inv. 12836 Étiquette de plomb fragmentaire, la surface est très endommagée et raturée. On a probablement affaire à plusieurs inscriptions différentes. Étiquette de plomb fragmentaire, percée d’un trou. L’inscription est lisible bien que la surface soit un peu abimée. 21.7 x 25 x 1.6 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 18.4 x 21 x 1 mm Sisak Droit [ _ _ _ ] tr( ) c( ) v [ _ _ _ ] tr( ) ct ( ) ii Droit Primige n[ _ _ _ ] Sisonis[ _ _ _ ] Revers [ _ _ _ ] sag(um) [ _ _ _ ] X it s (inscription antérieure) r rp x Revers velt(lera) ̣xt v calt( ) xt itii (inscription antérieure) X iv s 26. 18 / inv. 12759 26. 20 / inv. 13127 Étiquette de plomb fragmentaire, percée d’un trou. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est endommagée ce qui rend la lecture de l’inscription malaisée. On distingue encore les traces d’inscriptions antérieures. 29.4 x 31.5 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Eucart (is ?) [ _ _ _ ] vel(lera) 22.3 x 22.4 x 1.3 mm Revers Tut st cul . [ _ _ _ ] Sisak Droit Titus velt(um) m( ) Il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Revers p( ) r( ) vel(lera) X̣ i s caer(uleum) Il est impossible de discerner si les inscriptions sont contemporaines. 602 Tesserae Sisciensiae 26. 21 / inv. 12665 26. 23 / inv. 12666 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop abimée et raturée pour permettre une lecture certaine de l’inscription, plus particulièrement sur le revers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. 26 x 29.6 x 1.8 mm 24 x 34.2 x 1.4 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak Droit Marit a Sciltut ti Revers pat lt( ) ..m Xi Droit (raturé, inscriptions antérieures) r nn vii 26. 22 / inv. 12745 (cf. Radman-Livaja (forthcoming), OSRE 4) 26. 24 / inv. 12600 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est raturée et la lecture de l’inscription demeure incertaine. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est raturée, la lecture de l’inscription pose beaucoup de difficultés, on distingue de nombreuses traces difficilement lisibles d’inscriptions antérieures. 18.3 x 32.6 x 1.6 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 27.4 x 34.2 x 1.3 mm Droit Andt (autoniae) adt Tuscultus Congoni Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit .ester ou Ḥister Articat iti ou Arti c( ) xt iti Revers bt ( ) i . c( ) r m (inversé, inscription antérieure) Revers pt al( ) c( ) Xx 603 Revers ct at lt( ) xi . tr( ) v tr( ) iiii ... Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 25 / inv. 12170 26. 27 / inv. 12515 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause de l’état de la surface. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, la lecture des inscriptions est très incertaine. 23.3 x 30.3 x 1.5 mm 24.3 x 28.2 x 1 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak, Kupa, 1913 Droit ct at lt( ) iii s i m . (antérieur ?) Xs Droit ct at irut (leus, a, um) X ii Revers p( ) i m( ) (inscriptions antérieures) X ii Xsri Revers pt ii s s ii X iii ai r m (à l’envers) On a vraisemblablement affaire à plusieurs inscriptions mélangées. 26. 26 / inv. 12017 26. 28 / inv. 12529 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée; de ce fait la lecture de l’inscription pose d’assez grandes difficultés. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée ce qui rend la lecture des inscriptions ardue. 35 x 40 x 1 mm Sisak, Kupa 23.6 x 37.8 x 2 mm Sisak, Kupa Droit caet tr(uleus, a, um) Droit ft ii mt itv (inscriptions antérieures) Revers tr( ) cort ( ) vt vel( ) Xs (inscription antérieure à l’envers) fert ( ) ft i l X̣ i 604 Revers r( ) (ha)emt (atinus, a, um) [ _ _ _ ] murt tt (eolus, a, um) [ _ _ _ ] ft ii[ _ _ _ ] Tesserae Sisciensiae 26. 29 / inv. 12620 26. 31 / inv. 12065 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription pose quelques difficultés. 19.7 x 23.4 x 1.5 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Sisak, Kupa, dragage, 1912 19.8 x 27.8 x 1 mm Droit mt a tr it mt a tr vi s it pt ( ) ga( ) Sisak Revers ft ul( ) Droit pt ( ) ii Xis Revers f( ) i r( ) ii Il est impossible de distinguer avec certitude les inscriptions les unes des autres et de déterminer laquelle est la plus récente. 26. 30 / inv. 12662 26. 32 / inv. 12163 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est un peu abimée sur le revers et la lecture présente quelques problèmes. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. 22.8 x 23 x 1.2 mm Sisak, Kupa 20.4 x 25.2 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit Orisus Dasi Droit Revers l( ) r( ) v ot ( ) ot ( ) . vt Xi iv (inscriptions antérieures) m . m lt ii tr ix 605 Revers p( ) ii X st =−̣ (inscription antérieure) rim X Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 33 / inv. 12014 26. 35 / inv. 12873 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. A cause des ratures, il est impossible de différencier les différentes inscriptions. Il semblerait néanmoins que le prix sur le revers se rapporte plutôt à l’abréviation sur l’avers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. 27.2 x 40 x 2.2 mm 26 x 37 x 1 mm Sisak, Kupa Sisak Droit p( ) iiii xt itititit it X st Droit Cupi tt us Bt treuct i Revers X ii s =− ititititit Revers p( ) x ...... .... 26. 34 / inv. 12703 26. 36 / inv. 12157 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est raturée et abimée. 20 x 28.2 x 1 mm 19.8 x 27 x 1.5 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak Droit pt ( ) vt it fer(ruginei, ae, a) Vt ititst inus (inscription antérieure) X ii Droit p( ) c( ) ii (inscription antérieure à l’envers) Xx Revers (raturé) X La lecture de ce qui semble être un nom personel est très douteuse (Vesinus ?, Nesinus ?). 606 Revers X s =− (inscriptions antérieures) Xs (à l’envers) r xii iii Xi Tesserae Sisciensiae 26. 37 / inv. 12790 26. 39 / inv. 12812 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. 17 x 25.7 x 1.5 mm 26.8 x 35 x 1.4 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Bukvić, 1910 Droit X iv Gristus Felicis Revers p( ) c( ) pant (num) .... Droit F̣ortis Revers pt ( ) i c( ) pur(pureus, a, um) . . . . X ii X.... 26. 38 / inv. 12320 26. 40 / inv. 12385 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface du revers est en mauvais état et la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et raturée et de ce fait la lecture des inscriptions demeure incertaine et difficile. 23.3 x 27.8 x 1 mm 19.4 x 25.2 x 0.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Sisak, Kupa Droit Deitvila Singat trut s Droit at ( ) s( ) s( ) sar( ) ter (inscription antérieure) Secund us Revers pipt iitri(nus, a, um ?) gilt(vus, a, um ?) pt ( ) ii X s =− (inscription antérieure) viii 607 Revers pt ( ) iit . mt tr cort(iceus, a, um) X s =− £ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 41 / inv. 12740 26. 43 / inv. 12459 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est raturée, on distingue aussi les traces d’inscription antérieures. 17.5 x 24.7 x 0.8 mm 20 x 23.5 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak Droit F̣elix F̣itni ti Xs£ (inscription antérieure) Revers pt it pt e(rinus, a, um) i X iiiit Droit Su[ _ _ _ ] sis [ _ _ _ ] Revers p( ) p( ) [ _ _ _ ] Xs[___] Xs£ 26. 42 / inv. 12213 26. 44 / inv. 12583 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est abimée et la lecture des inscriptions est assez problématique. 16.9 x 31.9 x 1.6 mm 17 x 24.6 x 0.7 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa Droit Modt et tratt ̣ut st (inscription antérieure) ii c . r ot t ..Xs Revers p( ) iii p( ) Xi Salvt ia (inscription antérieure) ii Droit raturé, traces de plusieurs inscriptions . m X ii £ 608 Revers p( ) pt ( ) i X s £ (inscription antérieure) t v lt . . . mt Tesserae Sisciensiae 26. 45 / inv. 12912 26. 47 / inv. 12717 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop abimée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. 23 x 23.7 x 1.9 mm 22.4 x 37.8 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Iulia Masc(u) ltit Revers pt urt (pt ureus, a, um) c(a)er(uleus, a, um) X vi Droit p( ) pitpet (rinus, a, um) ft ( ) X =− Revers pipet (rinus, a, um) m( ) Xi Il est difficile de distinguer laquelle des deux inscriptions est plus récente. 26. 46 / inv. 12747 26. 48 / inv. 13040 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. Le revers a été raturé et la lecture de l’inscription est très difficile. 22.4 x 32.7 x 1.6 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. Sisak 28.8 x 29.4 x 2.2 mm Droit Festa Mut cci Sisak, Kupa Revers p...s ...i. p( ) iii Droit Veri na Pro c(u)li 609 Revers pt ( ) tr( ) . . iti X iii s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 49 / inv. 12141 26. 51 / inv. 12483 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb fragmentaire, percée d’un trou. 18.4 x 26.7 x 1 mm Sisak 27.2 x 27.5 x 1.6 mm Droit p( ) r( ) [ _ _ _ ] v[___] X[___] Sisak, Kupa Droit raturé Revers pt ( ) tr( ) ̣X . it st Revers rien 26. 50 / inv. 12026 26. 52 / inv. 12349 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. Les traces de plusieurs inscriptions différentes sont visibles mais la surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture plus assurée. Il est pratiquement impossible de distinguer les inscriptions les unes des autres. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription demeure incertaine. 26.3 x 38 x 1.2 mm Sisak, Štimac, 1909 26.4 x 30.4 x 1.2 mm Droit Crispi nus Cres centits Sisak, Kupa, 1913 Droit mu.tna X X xt i s (à l’envers) iii . . . r p Revers p( ) r( ) . m at t i nt at do.tvm m X i =− £̣ Lirait-on l’adjectif (ha)ematina sur le revers ? 610 Revers p( ) r( ) i ft et tr(rugineus, a, um) X s =− (inscription antérieure) v Xs Tesserae Sisciensiae 26. 53 / inv. 12156 26. 55 / inv. 13086 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est abimée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. Étiquette de plomb fragmentaire, de forme rectangulaire, percée d’un trou. La surface est fortement raturée et endommagée 23.7 x 27.8 x 1.3 mm Sisak, Hrnjak, 1912 27.7 x 28 x 1 mm Sisak, Kupa Droit p( ) i cal (certainement antérieur) Droit Crispi nat ..a.. Revers pt ( ) tr( ) ii =̣−̣ X xii Revers p( ) r( ) i . . r( ) ii X s =− Xs Il est impossible de distinguer les inscriptions les unes des autres. X ii s Il est difficile de distinguer quelles inscriptions sont contemporaines. 26. 54 / inv. 12074 26. 56 / inv. 12015 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture des inscriptions est très incertaine à cause des nombreuses ratures. 18.6 x 27.5 x 0.9 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture est très malaisée à cause des ratures. Il est impossible de distingeur laquelle des inscriptions est la plus récente. Sisak 30 x 31 x 1.5 mm Droit p( ) (r( ) i £̣ [X̣] s £ + Sisak Revers tr( ) iit X st £ Droit p( ) r( ) it tuni . . t at v f it ̣vt m X s =− £ Il est vraisemblablement question de plusieurs inscriptions mélangées. 611 Revers p( ) r( ) i f( ) lt( ) pt ( ) . . . (inscription antérieure) X iii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 57 / inv. 12598 26. 59 / inv. 12976 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription pose d’importantes difficultés. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, l’inscription est difficilement lisible. 23 x 29 x 0.8 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 24.6 x 25.7 x 1.6 mm Sisak, Kupa Droit p( ) tr( ) m( ) X ii Droit Prim ut s Mut rcinust Revers pt at n(num ?) X s p( ) it Il est difficile d’estimer laquelle des deux inscriptions est la plus récente. Revers pt ( ) r( ) (ha)emt (atinus, a, um) vt e . (ha)em(atinus, a, um) X iii Il est peu probable que toutes les inscriptions soient contemporaines. 26. 58 / inv. 12969 26. 60 / inv. 1309 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée, la lecture de l’inscription est incertaine. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. 17.3 x 20.4 x 1.9 mm 23.5 x 26.4 x 1.8 mm Sisak,Bukvić, 1910 Sisak, Kupa Droit Pubt lili us Lant iot Droit Vale(n)ti na (inscription antérieure) Valen s Revers p( ) tr( ) . x s pa . pa . . Revers pt ( ) tr( ) iiii st . (ha)emt (atini, ae, a ?) Xs (inscriptions antérieures) X £ 612 iii =−£ Tesserae Sisciensiae 26. 61 / inv. 12020 26. 63 / inv. 12871 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés. Il est difficile d’estimer quelle inscription est la plus récente. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. 31 x 32.3 x 1.5 mm 27 x 43 x 1 mm Sisak Sisak Droit Plinius pt ( ) tr( ) it xii Xs (inscription antérieure) ot nt st itct Droit F̣ltor us (inscription antérieure) X ii xiiii Revers p( ) iix (octo ?) X iii Revers pt ( ) tr( ) ct ( ) X iiii 26. 62 / inv. 12865 26. 64 / inv. 12115 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. Étiquette de plomb de forme irrégulière percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très malaisée à cause des ratures. 33 x 34.6 x 1.2 mm 27.6 x 32 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Floren tini (inscription antérieure) r c X ii £ Droit (raturé, inscription antérieure) pr Revers p( ) i r( ) x p i m. cor m X 613 Revers pt ( ) tr( ) iii c( ) X i s =−̣ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 65 / inv. 12106 26. 67 / inv. 12751 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, l’inscription est difficilement lisible. Il semblerait que l’on ait affaire à plusieurs inscriptions sur l’avers, impossibles à distinguer clairement les unes des autres. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée, la lecture demeure incertaine. 22.3 x 24 x 1.2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Exoni(i) Vercat (inscriptions antérieures) XiXs 17 x 30.3 x 0.5 mm Sisak, Kupa Droit lt . bt a u cla... Revers p( ) r( ) i ct (a)e( ) X =− £ (inscription antérieure) X s =− £ Revers p( ) r( ) c( ) X£ . ct . . 26. 66 / inv. 12237 26. 68 / inv. 13122 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, l’inscription est difficilement lisible. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. 19.6 x 31.7 x 2 mm 15.2 x 23.5 x 1.3 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa Droit mogi[ _ _ _ ] gnort at vt . Droit Cuma nus Revers pt ( ) r( ) ft ( ) it c( ) X s =̣− 614 Revers p( ) p( ) r( ) ft ( ) ii ..n..a X . Tesserae Sisciensiae 26. 69 / inv. 12913 26. 71 / inv. 12078 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. 17.7 x 20.8 x 2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et l’inscription est difficilement lisible. Sisak, Bukvić, 1912 28.2 x 38.2 x 1.6 mm Droit Ingenu a Petro ni(i) Sisak Revers p( ) tr( ) i v . ct or( ) X iii Droit pt ( ) viii Ol(l)i(i) Gal(l)i ou oli( ) gal( ) i Revers viv carp vel(lera) xv Pourait-on intérpréter viv carp comme le nom Viv(ius) Carp(us) ou Viv(ii) Carp(i) ? Cette lecture reste très conjecturale car les noms sont rarement abrégés sur les étiquettes de Siscia. 26. 70 / inv. 12122 26. 72 / inv. 12277 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription pose quelques difficultés à cause des ratures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée et raturée. On a probablement affaire à plusieurs inscriptions différentes, mais il est impossible de distinguer avec certitude la plus récente. 22 x 28.7 x 1.6 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Urbani Fulvi nt ut st 19.4 x 25 x 1.6 mm Revers p( ) s( ) X̣ ii =̣ At ndi Sisak, Kupa Droit pu . . . ca . r. . v( ) o( ) iii v( ) 615 Revers p( ) cas( ) p( ) vt ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 73 / inv. 12069 26. 75 / inv. 12027 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est raturée et l’inscription n’est pas facilement lisible. Étiquette de plomb fragmentaire percée d’un trou. La surface est assez abimée et l’inscription n’est pas facilement lisible. 21.1 x 26 x 1.3 mm 26.8 x 33.4 x 2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit pt ( ) xiii at ( ) c( ) vt (inscriptions antérieures) . cort cort .r.. Droit Primig[ _ _ _ ] iat (inscription antérieure à l’envers) Xis Revers X ixt (inscriptions antérieures) Plustius Sevt et trus Seiut st Sct aevt ut s Revers pt ( ) c( ) it lt( ) Xs£ Il semblerait que deux individus soient mentionnés dans les inscriptions antérieures. La lecture de ces noms est loin d’être absolument certaine, mais elle n’est tout de même pas improbable. Le nom Seius Scaevus semble appartenir à une inscription plus ancienne, tandis que Plustius Severus appartiendrait à une inscription plus récente. 26. 76 / inv. 13068 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très raturée et endommagée, la lecture des inscriptions demeure incertaine. 26. 74 / inv. 12618 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture de l’inscription est difficile. 28.5 x 31.5 x 1.6 mm 19.6 x 25.3 x 1.6 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Materi o Droit Varot Xis pt ( ) m( ) iii Revers pt ( ) r( ) i tut (nica) cot r(ticea) bt ( ) c(a)er(uleus, a, um) X vi Revers r( ) cur( ) ft e(rrugineus, a, um) mt ( ) it at ( ) X s =− £ Il est difficile d’estimer quelle inscription pourrait être plus récente. Il n’est pas certain que toutes ces abréviations soient contemporaines 616 Tesserae Sisciensiae 26. 77 / inv. 12024 26. 79 / inv. 12636 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée, l’inscription est difficilement lisible, les traces de plusieurs inscriptions antérieures sont aussi visibles. Étiquette de plomb fragmentaire percée d’un trou. 20.3 x 21 x 1.2 mm Sisak 26 x 29 x 1 mm Sisak, Kupa Droit pt ( ) iit pt ( ) put (rpureus, a, um) X ii st Revers (inscriptions antérieures) Vitalis r pip itit s (à l’envers) Droit Om . [ _ _ _ ] r.[___] Revers tr [ _ _ _ ] .[___] X[___] 26. 78 / inv. 12936 26. 80 / inv. 12090 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée et les inscriptions ne sont pas facilement lisibles. Il est certainement question de pluseurs inscriptions différentes. 23.4 x 32.3 x 1.5 mm 19.3 x 55.7 x 1.3 mm Sisak, Kupa Droit Tauri Turot nt it Sisak, Kupa Revers tr . . Xs Droit tr( ) at ( ) vit st gris X 617 Revers r( ) iii X st + (inscription antérieure) va s ii lt . . Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 81 / inv. 12746 26. 83 / inv. 13106 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. 27.2 x 28 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface présente des traces de ratures et l’inscription n’est pas aisément lisible. Sisak, Štimac, 1909 18.3 x 30 x 1 mm Droit Epica trus Sisak, Kupa, 1914 Revers r( ) iiii . . . Xis Droit Comt inia . . sc . . x . ct . . Revers r( ) (ha)em(atinus, a, um) i xt it X s 26. 82 / inv. 12500 26. 84 / inv. 12737 Étiquette de plomb fragmentaire. La surface est endommagée, les traces d’inscriptions antérieures sont aussi présentes. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture de l’inscription est difficile. 23.6 x 28.8 x 1.4 mm 25.8 x 28 x 1.8 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1912 Droit [ _ _ _ ] Rus [ _ _ _ ] cot nis [ _ _ _ ] r( ) ii Revers [ _ _ _ ] vt iii [ _ _ _ ] cal( ) [___]Xs£ Droit Sca . . . . lus Atru ma . . . Est-il question d’un nom masculin au génitif (Rusconis) ou d’un nom masculin au nominatif suivi du patronyme au génitif - [ _ _ _ ]rus [ _ _ _ ]cot nis ? 618 Revers r( ) iiit dt ( ) dt ( ) p( ) r( ) cat ( ) X st Tesserae Sisciensiae 26. 85 / inv. 12919 26. 87 / inv. 12265 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez endommagée, l’interprétation de l’inscription demeure incertaine. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. 18.8 x 25 x 1.9 mm 20 x 21.6 x 2 mm Sisak, Kupa Sisak, Hrnjak, 1912 Droit Iulia A cut ta Revers r( ) v st m iit X ii Droit (raturé, inscriptions antérieures ?) it ct . n ii i c X iii Revers r( ) viiii nar(dini, ae, a) X it (inscriptions antérieures) Xs X st 26. 86 / inv. 13126 26. 88 / inv. 12786 Étiquette de plomb fragmentaire percée d’un trou. Étiquette de plomb de forme irrégulière percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. Il n’est d’ailleurs pas certain que les inscriptions soient toutes contemporaines. 22.5 x 23.8 x 1.6 mm Sisak, Colussi, 1904 Droit Vale nt tint [ _ _ _ ] us . [ _ _ _ ] ac. [ _ _ _ ] Revers 24.6 x 28.3 x 1.6 mm r( ) v [ _ _ _ ] iir( ) [ _ _ _ ] X̣ ii s Sisak Droit F̣ut st ct itnt it p( ) ii . . ii tr i (inscriptions antérieures) ii t 619 Revers tr( ) mt ( ) itii cat lt( ) X̣ vt (inscriptions antérieures) s xi m Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 89 / inv. 12839 26. 91 / inv. 12095 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop endommagée pour permettre une lecture aisée des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement endommagée et raturée, l’inscription est difficilement lisible. 16 x 33.5 x 1.5 mm 22.5 x 32.3 x 1.6 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Sisak, Kupa, 1912 Droit Bolidt uni Nesot nis r( ) xt itvt Revers X i s =−̣ (inscription antérieure) XXX Droit Bt reut cus Revers r( ) c( ) . . . Xi.. 26. 90 / inv. 12769 26. 92 / inv. 12669 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée, la lecture des inscriptions est difficile. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture des inscriptions est incertaine à cause des ratures. 22.8 x 32.6 x 1.3 mm 19.2 x 21 x 1.4 mm Sisak Sisak, Kupa, 1913 Droit Geminus Xis Revers r( ) . p( ) . . . tr( ) f( ) ii Droit Cens . . ...... ..... 620 Revers r( ) ft ( ) X vii (inscription antérieure) X s =– Tesserae Sisciensiae 26. 93 / inv. 12684 26. 95 / inv. 12114 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop abimée pour permettre une lecture plus assurée des différentes inscriptions. 16 x 22 x 1 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très abimée et raturée, il est peu probable que l’on ait affaire à une seule inscription mais on n’arrive pas à les distinguer avec certitude. Sisak, Kupa 26.9 x 35 x 1.8 mm Droit tr( ) ft ( ) it Xi (inscription antérieure ?) ii pur( ) Sisak, Kupa, 1913 Revers Droit Vindt it Amam mi rien Revers r( ) m( ) iii itit mt X it st =− (inscriptions antérieures ?) ct ot trtt =− On pourrait aussi lire le nom comme Vindt ti a Mammi. 26. 94 / inv. 13110 26. 96 / inv. 12297 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est fortement raturée et endommagée. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture des inscriptions n’est pas sans grandes incertitudes. 24 x 25.5 x 0.8 mm 15.2 x 24 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit Titiu s (inscriptions antérieures ?) c a fullo i Xs Sisak, Bukvić, 1910 Revers r( ) m( ) . . (inscription antérieure) Droit St ervan dat Rufi nu ...a. t ii 621 Revers tr( ) mt ( ) gat lt pt ( ) mt ( ) st ar X i s =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 97 / inv. 12228 26. 99 / inv. 12664 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, la lecture de l’inscription demeure incertaine. 24.4 x 31.6 x 2.5 mm 21 x 27.8 x 1.5 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Lucius Vi tor is Droit r( ) i c( ) p( ) c( ) X i st Revers tr( ) m( ) s( ) n( ) Mut ct it d (ha)em(atinus, a, um) ... r ii . ii Revers . bt (anata) i m( ) Il est difficile d’estimer quelle inscription est plus récente. Le C de Victoris est écrit à l’envers! 26. 98 / inv. 12686 26. 100 / inv. 13000 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée la lecture de l’inscription pose d’assez grandes difficultés. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. 24 x 31 x 1.6 mm 24.2 x 30 x 1.5 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak Droit P̣ltat n it(i) Ot rat ti Droit Quintust Sevt ert it Revers r( ) m( ) ft ( ) ii st Xi La lettre tf pourrait éventuellement être suivie du chiffre 3. 622 Revers r( ) p( ) r( ) xiiit . cort tt itciat t( ) at lt X i s £ Tesserae Sisciensiae 26. 101 / inv. 12063 26. 103 / inv. 12102 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des inscriptions. Il semblerait que l’on ait affaire à plusieurs inscriptions différentes, mais il est difficile de distinguer la plus récente. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est assez endommagée et la lecture de linscription est malaisée. Il n’est pas du tout exclu qu’il soit question de deux, voire plusieurs inscriptions différentes. 25.6 x 30 x 1.4 mm 26 x 32.1 x 0.9 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa, 1913 Droit tr( ) pip(erinus, a, um) X iit (inscription antérieure) ii X viiii r Droit Calvina Sest tt it put tr iii tt nt it Revers r( ) ii . . m... ii . . Revers X itit £ m( ) 26. 102 / inv. 12205 26. 104 / inv. 12070 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause de l’état de la surface. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée. On a probablement affaire à plusieurs inscriptions différentes mélangées. 17.8 x 20.4 x 2.1 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Maxim a tr( ) lt( ) cat nt (didus, a, um) Xs 27.8 x 29.5 x 1 mm Revers Sisak, Kupa rien Droit pt ( ) itit i mt ( ) vt Mucit(i) iv is 623 Revers (raturé) iic iii aii iiii ct i i f Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 105 / inv. 12777 26. 107 / inv. 12328 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. 21.8 x 24 x 1.5 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et l’inscription est difficilement lisible. Il est difficile de distinguer avec certitude laquelle des inscriptions est la plus récente. Sisak, Štimac, 1909 24.3 x 37.7 x 1.5 mm Droit Fuscust Festi Sisak Revers st ( ) pa( ) pal( ) i . Xs Droit X Atta iiit (inscriptions antérieures) x x . vt . Revers (raturé, inscriptions antérieures) x c c ii = X =− (à l’envers) Le prix est-il de 3 deniers? 26. 106 / inv. 12225 26. 108 / inv. 12231 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription n’est pas aisée à cause de l’état de la surface. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. 20.7 x 30.6 x 1.1 mm 26 x 32.7 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1912, dragage Sisak, Kupa, 1912, dragage Droit Maximat Rt at it(i) Cosce lendi Droit Modt es tus Festi Revers X s tt (unicae) ii 624 Revers tt ( ) tr( ) pt ( ) ii c( ) Xs£ Tesserae Sisciensiae 26. 109 / inv. 13066 26. 111 / inv. 12809 Etiquette fragmentaire, les lettres sont bien incisées mais la majeure partie de l’inscription fait défaut. On distingue aussi quelques traces d’inscriptions antérieures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. 12 x 30 x 1.5 mm 16.9 x 26.5 x 2 mm Sisak, Kupa, 1912 Sisak Droit [ _ _ _ ]vator D[ _ _ _ ] [ _ _ _ ] itdt it Revers illisible Droit . . .ocus vi . . . Revers ve( ) ou v( ) ii . . ot X it 26. 110 / inv. 12031 26. 112 / inv. 13007 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée et la lecture malaisée. Il est probablement question de plusieurs inscriptions différentes. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée, la lecture des inscriptions est difficile. 27 x 30.2 x 1.1 mm 17.6 x 35 x 1.3 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Net si X i ̣=−̣ Revers (inscriptions antérieures ?) v at . c ii . X ii s m vt c i X st 625 Droit Exont iut s Sc(a)ev(i)nus Revers ol.( ) pt ( ) g( ) vt st (emis) pt urt (pt ureus, a, um) g( ) Xs£ Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 113 / inv. 12748 26. 115 / inv. 12775 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est raturée, la lecture de l’inscription est malaisée. Étiquette de plomb rectangulaire, sans perforation (vraisemblablement suite à une cassure). La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée des différentes inscriptions et il est quasiment impossible de deviner avec certitude laquelle est la plus récente. 25 x 35 x 2 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Exso rata 26 x 26.2 x 1.6 mm Revers . . iit Cas talina Sisak, Bukvić, 1912 Droit Fot trtu na xi ca . (inscriptions antérieures ?) Revers (raturé) mvp nriv pir iii lrs cm xvi r to X iii X iii i i 26. 114 / inv. 12129 26. 116 / inv. 12545 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée. La lecture demeure incertaine. Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée ce qui rend la lecture de l’inscription difficile. 26 x 26.6 x 1.3 mm 19.5 x 26.5 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak, Štimac, 1909 Droit Romat nus (inscriptions antérieures) l iii . . r iii ii X iit Droit Artifext Mart i(i) Revers Xi£ 626 Revers xl (quadraginta ?) nt iit pt ( ) viii Tesserae Sisciensiae 26. 117 / inv. 12381 26. 119 / inv. 12309 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, l’inscription est difficilement lisible, notamment sur le revers. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause de l’état de la surface. 22.6 x 25.2 x 3.7 mm 31.7 x 31 x 1.5 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Adt genu ni Revers tr ct itit mt xt itit Droit Salvia Satur a 26. 118 / inv. 12974 Revers ..cid.. Xs (inscription antérieure) X 26. 120 / inv. 12150 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, la lecture de l’inscription pose des difficultés. 21 x 33.5 x 1.2 mm Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine à cause des ratures. Sisak, Kupa, Bukvić, 1916 19 x 22.3 x 1.4 mm Droit Priscus Nigri Sisak, Kupa, 1912 Revers . . c(a)er(uleus, a, um) at nt . . . Droit Urbanit us Nast itcus 627 Revers X iii s gt co( ) lat ( ) ou gt colat r( ) ii s Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 121 / inv. 12973 26. 123 / inv. 13074 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. 16 x 22.8 x 0.8 mm 19.7 x 30 x 1.4 mm Sisak, Kupa Sisak, Colussi, 1904 Droit Pissta na Revers . cor(ticeus, a, um) X̣ . Droit Cresc et nt {n}s Revers st i mt (ha)ema(tinus, a, um) X i £̣ 26. 122 / inv. 12825 26. 124 / inv. 12472 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est très endommagée, la lecture de l’inscription est malaisée. Étiquette de plomb fragmentaire, de forme irrégulière. La surface est fortement abimée et raturée, la lecture de l’inscription est très incertaine. 22.4 x 33.2 x 1.6 mm 21.8 x 25.3 x 1.9 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Sisak, Hrnjak, 1912 Droit (civis) At nda(utoniae) ? Nt itvt et lli Rt ot mani Revers ...x cortici(nus, a, um ?) Xis Droit [ _ _ _ ] . . ii c( ) 628 Revers X̣ iit st Tesserae Sisciensiae 26. 125 / inv. 12987 26. 127 / inv. 12085 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et fortement raturée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés. On a certainement affaire à plusieurs inscriptions différentes mais il est difficile de déterminer laquelle est la plus récente. 21.6 x 24.3 x 1 mm Sisak Droit bt . iii m( ) . . . cor(ticeus, a, um) Revers Xi 20.4 x 33.2 x 1.2 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit (inscriptions antérieures ?) p ii m c ot tr Xs£ Revers ii m( ) X s 26. 126 / inv. 12792 26. 128 / inv. 13057 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop abimée pour permettre une lecture incontestable de l’inscription. 20 x 45 x 1.6 mm Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et raturée, la lecture de l’inscription est difficile, il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Sisak 27.4 x 27.6 x 1.4 mm Droit ittt iir(um) m( ) iit pt i X̣ ii st Sisak, Kupa, dragage, 1912 Revers (raturé) X̣ Droit Cupi tat 629 Revers st iti m( ) ou s(agum) (ha)em(atinum) X i =− Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 129 / inv. 12739 26. 131 / inv. 12863 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La surface est assez abimée et la lecture de l’inscription est malaisée. Étiquette de plomb fragmentaire. 15 x 22.2 x 2.6 mm 22.8 x 35.8 x 1.6 mm Sisak Sisak, Kupa Droit (inscriptions antérieures) r m . r iit s ii s tr s ii Droit Fi[ _ _ _ ] vs [ _ _ _ ] Revers r( ) pt ( ) i cal( ) X st £̣ (inscriptions antérieures) x= Revers [ _ _ _ ] or [ _ _ _ ] xt ii s 26. 130 / inv. 12911 26. 132 / inv. 13050 Étiquette de plomb rectangulaire percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très incertaine à cause des ratures. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de deux trous. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. Il semblerait que nous ayons affaire à plusieurs inscriptions différentes. 19 x 20 x 1.2 mm Sisak, Kupa Droit Iust tt at ...r. tt . in 30 x 41.4 x 0.8 mm Revers pt ( ) ol( ) ii ou pt ( )ole( ) X vii s Sisak Droit Vet trat Meltvii (inscription antérieure) n i tt . l c v J. Brunšmid croyait lire Iusta Florentina. 630 Revers pt s . . ii r . m l iii r i r v X̣ i Tesserae Sisciensiae 26. 133 / inv. 12542 26. 135 / inv. 12610 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est raturée, la lecture de l’inscription est malaisée. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture plus assurée des inscriptions. 18 x 38 x 2 mm 20 x 32.1 x 1.2 mm Sisak, Kupa Sisak, Kupa Droit Attia Nigt trit Revers pt i . . p v . i pt ( ) iiii xxi Droit Marcia nus Sacer (inscription antérieure) st i t ii Revers ..t. X ii =− (inscriptions antérieures ?) r . m .. t s i ii ti 26. 134 / inv. 12196 26. 136 / inv. 12045 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est très difficile à cause des ratures. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. Il semblerait que plusieurs inscriptions soient mélangées, leur lecture est très difficile à cause des ratures et de l’état de la surface. 25.1 x 30.5 x 1.4 mm 22 x 30.2 x 1.3 mm Sisak, Kupa, dragage, 1912 Droit Licin itat Scen ut at Sisak, Kupa, 1913 Revers .rsv r( ) cal( ) Xi (inscription antérieure) X Droit Pedanit(i) (inscriptions antérieures) X X X̣ 631 Revers dt r i i s . mis.. X iii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 137 / inv. 12059 26. 139 / inv. 12383 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture des différentes inscriptions est très ardue à cause des ratures. Étiquette de plomb fragmentaire. 15 x 25.9 x 1 mm Sisak 19.4 x 40.1 x 1.1 mm Droit Sab[ _ _ _ ] Sa[ _ _ _ ] n[ _ _ _ ] Sisak, Kupa Droit pt at pt viiti pt i it i (inscriptions antérieures) xi c (à l’envers) vii Revers a . ct iirt ( ) n. p . mt m Revers (raturé) m ii x x s 26. 138 / inv. 12362 26. 140 / inv. 12408 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée, la lecture de l’inscription pose de grandes difficultés. La présence de plusieurs inscriptions différentes semble probable. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés. 22 x 42 x 2 mm Sisak, Kupa, 1913 26.6 x 30.3 x 1.7 mm Sisak, Kupa, 1913 Droit Tert(iu)s F̣ilttibt itcus Droit Statius Se..a Revers at ( ) it bt ( ) i . gal(binus, a, um) X xt i s 632 Revers at ii . nt l Tesserae Sisciensiae 26. 141 / inv. 12412 26. 143 / inv. 12471 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée de deux trous. La lecture des différentes inscriptions est très incertaine à cause des nombreuses ratures. Étiquette de plomb fragmentaire. 18.6 x 19.6 x 1.3 mm Sisak 29.8 x 30 x 1 mm Droit t it [ _ _ _ ] nt [ _ _ _ ] Sisak Droit Sura Triti Revers Revers raturé Xi (inscriptions antérieures à l’envers) Restuta s v X s Ius ti Il n’est pas certain que le prix sur le revers soit contemporain avec le nom sur l’avers. 26. 144 / inv. 12510 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée de quatre trous. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des inscriptions. 29 x 31.2 x 1.7 mm 26. 142 / inv. 12456 Sisak, Kupa Droit Celsi(i) Sereni Étiquette de plomb fragmentaire. 22.2 x 23.8 x 0.7 mm Sisak, Kupa, 1912 Droit [ _ _ _ ] iri ou [ _ _ _ ] (e)ri Revers [ _ _ _ ] i X iiii Revers (inscriptions antérieures ?) primi mu p vi iii Il est impossible distinguer les différentes inscriptions les unes des autres à cause des nombreuses ratures. 633 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 145 / inv. 12738 26. 147 / inv. 12818 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est raturée et endommagée, la lecture des inscriptions est très malaisée. 31 x 34 x 1.3 mm 23 x 34.5 x 1.2 mm Sisak Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit At tits iiii Rt aia fert (rugineus, a, um) mt ( ) it s( ) X iii (inscriptions antérieures) X tt xis Droit (civis) And(autoniae) Ademia (inscription antérieure) Revers (raturé) r. dc .m .rcm v m i. x X iiii s Revers X iii (inscription antérieure) r ii ii x pan c . i= 26. 146 / inv. 12806 26. 148 / inv. 12824 Étiquette de plomb fragmentaire. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. 21.5 x 25.5 x 1.8 mm Sisak, Kupa Droit [ _ _ _ ] F̣irmus [ _ _ _ ] Lt itbani ou [ _ _ _ ] (U)rt bani 22 x 23.4 x 1 mm Revers (raturé) . x nx Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit (civis) And(autoniae) ? . . . us Ḍat et . . tt ̣it 634 Revers pt ( ) c( ) tr( ) i mt ut rt X ii s £ (inscription antérieure) ra pt Tesserae Sisciensiae 26. 149 / inv. 12958 26. 151 / inv. 13092 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La lecture de l’inscription est incertaine. Étiquette de plomb fragmentaire. 19.4 x 21.2 x 1.2 mm 18.5 x 23.9 x 1.2 mm Sisak Sisak Droit Resimt at ru[s] .ria s .v Droit Sur[ _ _ _ ] am[ _ _ _ ] Revers (inscription antérieure) X̣ itit st Revers [___]xvpr [ _ _ _ ] X̣ i s =−̣ 26. 150 / inv. 13073 26. 152 / inv. 13104 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée pour permettre une lecture assurée des inscriptions. Étiquette de plomb fragmentaire. La surface est raturée, on distingue les traces de plusieurs inscriptions différentes. 19.7 x 22.8 x 1.2 mm 29 x 36.4 x 2 mm Sisak Sisak, Šipuš, 1909 Droit Bitalis ....... .... Droit r[___] o[___] itus [ _ _ _ ] Revers X s =− 635 Revers [ _ _ _ ] it [___] Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 153 / inv. 12438 26. 155 / inv. 12096 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est endommagée et fortement raturée et de ce fait la lecture des inscriptions pose de grandes difficultés. Il est impossible de distinguer avec certitude l’inscription la plus récente. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée des inscriptions. Il semble néanmoins très probable que l’on ait affaire à plusieurs inscriptions mélangées qu’il est difficile de distinguer les unes des autres. 24.7 x 29.5 x 1.4 mm 18.5 x 27 x 0.8 mm Sisak, Hrnjak, 1912 Sisak Droit l r g cal l.n.nd. p c cx Revers Droit r ii . a m m tr ct v n i Xi (inscription antérieure) l r i p ii f sic Revers tr i i . . cv X X. 26. 154 / inv. 12504 26. 156 / inv. 12119 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’étiquette est trop abimée pour permettre une lecture plus assurée des différentes inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture plus assurée des inscriptions. Il est quasiment certain que l’on ait affaire à plusieurs inscriptions différentes. 19.3 x 17.8 x 1.6 mm Sisak Droit it l i at 27 x 29.5 x 1 mm Revers Sisak, Kupa X s =− Droit (raturé) xt i ct orṭ t ii 636 Revers (raturé) rx X ft ii x X iit st =− ii Tesserae Sisciensiae 26. 157 / inv. 12301 26. 159 / inv. 12672 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des différentes inscriptions. Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. 23 x 24.2 x 1 mm 29 x 34.8 x 1.1 mm Sisak Sisak Droit pipi . tr i s . s tit Revers p ii r m at t ii d ii Droit . vt i a r ii .... i i at ..is mi ct alt . ... Revers r m it i i .n.is x mt s tr i mt s r iii tr o (à l’envers) 26. 158 / inv. 12516 26. 160 / inv. 12791 Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture assurée des différentes inscriptions. 25.7 x 30.8 x 1.9 mm 16.7 x 24.3 x 1.3 mm Sisak Sisak Droit r v viii X viiiti viii Revers X iv pi s x i b a i .. (à l’envers) Droit r i X p . . i at Mironus Revers tt i st X r i s X X st o i X La plupart des prix visibles sur le revers devraient être lus à l’envers: on a vraisemblablement affaire à deux montants de 0,5 denier et à deux prix de 1 denier. 637 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 161 / inv. 12822 26. 163 / inv. 12830 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface de l’inscription est trop raturée pour permettre une lecture plus assurée de l’inscription. On croit discerner bien plus sur la photographie. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. 17.8 x 25.6 x 1.4 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 25.6 x 33.6 x 1 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit (civis) At nt dt at ut (toniae) Ṭet ltut Ḍet vt ot g nati Droit (raturé) mm... tr ct at s it ct i iiii Revers st (aga) (ha)et mt (atina) itit mur( ) pt x Revers (raturé) Racut s nt i i sc.iXis Xs ii 26. 162 / inv. 12828 26. 164 / inv. 12831 Étiquette de plomb de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. 12.3 x 29.5 x 1.2 mm 18.2 x 28.5 x 0.9 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit Ḍ . . . na . ut s r( ) tu( ) mt Droit Manat itat c ii cxx (inscriptions antérieures ?) Revers (inscription antérieure ?) mt it x ba r pt ut tr s =− X i s 638 Revers c i tr itvt iiii X£ Tesserae Sisciensiae 26. 165 / inv. 12832 26. 167 / inv. 12837 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture plus assurée des différentes inscriptions. Il est difficile de juger laquelle des inscriptions est la plus récente. Étiquette de plomb fragmentaire. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. 16.6 x 25 x 1 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 28.7 x 37 x 1.2 mm Droit (raturé) [ _ _ _ ] . ii s t [___]d.m [___]n Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit Veṭtra Ct at ut vii vel( ) Revers s( ) pt vii X̣ ii s £̣ (inscription antérieure ?) . vt i t Revers (raturé) [___]ca. [ _ _ _ ] vi 26. 166 / inv. 12834 26. 168 / inv. 12842 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. Étiquette de plomb rectangulaire, de forme irrégulière, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des inscriptions. 21 x 34.3 x 1.6 mm 19.2 x 26.2 x 1 mm Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Sisak, Kupa, Štimac, 1926 Droit (raturé) ..mm.m i l nt m Revers (raturé) at v i vi X̣ Droit (raturé) . . . it . n m i s iiii X.i.i 639 Revers (raturé) r m iiiit . m.vs i . ii Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26. 169 / inv. 17894 26. 170 / inv. 17896 Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre la lecture des différentes inscriptions. 28 x 29.2 x 1.3 mm Étiquette de plomb rectangulaire, percée d’un trou. La surface est trop raturée et endommagée pour permettre une lecture plus assurée des différentes inscriptions. Il est pratiquement impossible de les distinguer les unes des autres. Sisak, collection Pavletić 19.2 x 21.2 x 2.6 mm Droit raturé Sisak, collection Pavletić Revers . tr o pt o ii x sic. ii X . . =− Droit Nt itla cus Ba tonis Revers p xv can (inscription antérieure ?) l mv. v st p vi 640 PONOSNI SPONZOR AMZ SPONZOR AMZ
Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Katalozi i monografije Arheolo{koga muzeja u Zagrebu Vol. IX I Sv. IX Ivan Radman-Livaja Olovne tesere iz Siscije Plombs de Siscia TEKST / TEXTE Arheolo{ki muzej u Zagrebu, 2014. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Katalozi i monografije Arheolo{koga muzeja u Zagrebu Svezak IX Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae Catalogues et monographies du Musée Archéologique de Zagreb Fascicule IX Ivan Radman-Livaja Olovne tesere iz Siscije Ivan Radman-Livaja Les plombs inscrits de Siscia Nakladnik: Arheolo{ki muzej u Zagrebu Editeur: Archaeological Museum in Zagreb Za nakladnika: Jacqueline Balen Pour l'éditeur: Jacqueline Balen Urednik: Jacqueline Balen Rédacteur: Jacqueline Balen Recenzenti: Alka Domić Kunić Branka Migotti Recension: Alka Domić Kunić Branka Migotti Lektura: Božena Bunčić Correction du texte croate: Božena Bunčić Prijevod na hrvatski jezik: Ivan Radman-Livaja Traduction croate: Ivan Radman-Livaja Crteži: Ana Franjić Miljenka Galić Hana Ivezić Dessins: Ana Franjić Miljenka Galić Hana Ivezić Fotografije: Igor Krajcar Filip Beusan Photographies: Igor Krajcar Filip Beusan Oblikovanje: LASERplus d.o.o. Mise en page et réalisation: LASERplus d.o.o. Tiskara: Tiskara Zelina d. d. Imprimerie: Tiskara Zelina d. d. Naklada 500 primjeraka Tirage 500 exemplaires CIP zapis dostupan u računalnom katalogu Nacionalne i sveučilišne knjižnice u Zagrebu pod brojem 879937. ISBN 978-953-6789-82-5 Olovne tesere iz Siscije Plombs de Siscia TEKST / TEXTE Arheolo{ki muzej u Zagrebu, 2014. Sadržaj / Sommaire Predgovor nakladnika – Mot de l’éditeur ................................................................................................ 7 Predgovor – Avant-propos ....................................................................................................................... 8 Siscia, rimski grad i njegova povijest – Siscia, la ville romaine et son histoire .......................................11 I. Kontekst, morfologija i analogije – Contexte, morphologie et analogies..................................................21 1. Lokalitet i okolnosti nalaza olovnih tesera – Le site et les circonstances de la découverte des plombs ....21 2. Proučavanje etiketa – proces rada, klasifikacija i metodologija (konzervacija, čitanje, fotografiranje i crtanje) – L’étude des étiquettes – procédés, classement et méthodologie (conservation, lecture, photographies et dessins) .....................................................................................................................26 3. Komparativna studija – L’étude comparative ........................................................................................31 Popis lokaliteta s nalazima olovnih etiketa s natpisima – Liste des sites de découverte d’étiquettes inscrites en plomb .................................................................................................................................45 4. Paleografske opaske – Remarques paléographiques .............................................................................52 5. Kratice – Les abréviations ......................................................................................................................63 6. Cijene – Les prix .....................................................................................................................................91 II. Uloga etiketa u trgovačkim i proizvodnim djelatnostima u Sisciji – Le rôle des étiquettes dans les activités commerciales et industrielles à Siscia ..............................................................................................99 1. Roba, usluge i cijene – Les marchandises, les services et leurs prix .......................................................99 2. Profesionalni status ljudi spomenutih u natpisima: proizvođači, trgovci, vlasnici, radnici ili klijenti? – Statut professionnel des individus mentionnés dans les inscriptions: fabricants, négociants, patrons, ouvriers ou clients? ...............................................................................................................118 Pitanje pismenosti – La question de l’alphabétisation.........................................................................122 3. Građanski i društveni status osoba spomenutih u natpisima: građani, peregrini, oslobođenici ili robovi? – Statut civique et social des individus mentionnés dans les inscriptions: citoyens, pérégrins, affranchis ou esclaves?........................................................................................................................130 4. Stanovnici Siscije i njihovo etničko porijeklo (na temelju podataka koje pružaju olovne tesere) – Les habitants de Siscia et leurs origines ethniques (selon les informations fournies par les étiquettes commerciales en plomb) ............................................................................................................................ 138 III. Datacija – Datation .................................................................................................................................144 Zaključak – Conclusion ..............................................................................................................................148 Annexe – Répertoire onomastique ...........................................................................................................156 Liste des noms attestés sur les plombs de Siscia ....................................................................................288 Bibliographie..............................................................................................................................................294 Parentibus optimis Tesserae Sisciensiae Predgovor nakladnika Mot de l’éditeur Deveta u nizu monografija u seriji Katalozi i monografije Arheološkog muzeja u Zagrebu (Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae) posvećena je rimskim teserama – etiketama koje su se vješale na robu, a sadržavale su podatke o vrsti robe. Autor monografije je viši kustos Antičkoga odjela, dr. sc. Ivan Radman-Livaja, koji je autor i prvog sveska u navedenoj muzejskoj seriji. Knjiga Tesserae Sisciensiae dopunjena je doktorska disertacija koju je Ivan Radman-Livaja 30. siječnja 2010. god. uspješno obranio na sveučilištu Ecole Pratique des Hautes Etudes u Parizu (Francuska). La neuvième monographie de la serie Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae est consacrée aux plombs inscrits romains – aux étiquettes que l’on attachait à la marchandise et qui contenaient toutes les informations pertinentes à cette marchandise. L’auteur de cette monographie est un des conservateurs du Département des Antiquités gréco-romaines du Musée Archéologique de Zagreb, qui fut aussi l’auteur du premier ouvrage paru dans cette série. Ce livre, Tesserae Sisciensiae, est une mise à jour de la thèse doctorale d’Ivan Radman-Livaja, soutenue le 30 janvier 2010 à Paris, à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Le travail fait par l’auteur, la lecture et l’interprétation d’un grand nombre d’étiquettes, fut une tâche ardue exigeant une patience absolue. Chaque étiquette devait être minutieusement observée sous tous les angles et avec différents éclairages afin de pouvoir lire les inscriptions avec exactitude. Plus de 6000 photographies furent prises et leurs agrandissements ont servi à relire et vérifier encore une fois les inscriptions. L’auteur a pu bénéficier du soutien de toute une équipe de collaborateurs: les restaurateurs (Slađana Latinović et Zrinka Znidarčić), les photographes (Filip Beusan et Igor Krajcar), ainsi que les dessinatrices Hana Ivezić, Ana Franjić et Miljenka Galić ont tous contribué à cet ouvrage. Autor monografije pristupio je zahtjevnom poslu iščitavanja etiketa, koji je zahtijevao iznimno veliko strpljenje – svaku je etiketu trebalo detaljno pregledati iz svih kutova, pod raznim rasvjetama, sve u svrhu točnijeg čitanja natpisa. Snimljeno je također i više od 6000 fotografija, a njihova uvećanja su omogućila dodatnu provjeru transkripcija. Veliku logističku pomoć u radu pružili su mu kolege restauratori (Slađana Latinović i Zrinka Znidarčić) i fotografi (Filip Beusan i Igor Krajcar), kao i crtači Hana Ivezić, Ana Franjić i Miljenka Galić. U uvodnom dijelu autor podastire rimskodobnu povijest Siscije, a potom slijede poglavlja raspoređena u četiri veće cjeline: tipologija i klasifikacija pločica u 26 skupina, njihova uloga u trgovini i gospodarstvu Siscije, onomastički pregled zastupljenih imena pojedinaca, njihov profesionalni i građanski status te datacija. Monografija završava detaljnim katalogom imena te katalogom tesera, odnosno njihovih natpisa. Autor zaključuje da je Siscia mogla imati razvijenu tekstilnu industriju, jer tesere u najvećem broju veže uz rad valjara i bojadisara. Tolika količina natpisa trenutno stavlja Sisciju na prvo mjesto među panonskim gradovima kad je riječ o tekstilnom obrtu. Sama činjenica što je korpus natpisa napokon transkribiran i predočen stručnjacima je, kao što je i sam autor naveo, prvi korak prema studijama koje će nesumnjivo uslijediti – sisačke će tesere zasigurno biti dobar početak svake buduće studije o rimskim teserama tog tipa drugdje u Europi. Ali važno je naglasiti i istaknuti da nam je autor ovim radom također približio i jedan segment gospodarskog života jednog velikog provincijskog grada te pružio i neprocjenjive informacije o stanovnicima Siscije. Jacqueline Balen L’ouvrage est composé d’une introduction historique et des chapitres expliquant et présentant aux lecteurs la typologie et la classification des ces étiquettes en 26 groupes, leur rôle dans le commerce et la vie économique de Siscia, l’anthroponymie des individus mentionnés dans les inscriptions, leur statut professionnel et social ainsi qu’un cadre chronologique. La monographie contient aussi un catalogue détaillée des noms personnels ainsi qu’un catalogue des transcriptions. Selon l’auteur, Siscia aurait pu avoir une industrie textile relativement développée car ces étiquettes se rapportent majoritairement au travail des foulons et des teinturiers. Vu le nombre d’inscriptions, Siscia occupe certainement la première place en Pannonie quant aux données concernant ce secteur professionnel. La transcription de ce corpus d’inscriptions et le fait qu’il soit enfin présenté aux spécialistes, pour citer l’auteur lui-même, représente un premier pas vers des études ultérieures qui verront certainement le jour. En effet, la publication des plombs inscrits de Siscia aidera tous les chercheurs qui travaillent sur ce genre de matériel ailleurs en Europe. Il faudrait aussi souligner que l’auteur a réussi, en publiant cet ouvrage, à nous faire connaître un important segment de la vie quotidienne d’une grande ville provinciale ainsi que ses habitants. Jacqueline Balen 7 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Predgovor Avant-propos Ova se knjiga temelji na mojoj doktorskoj disertaciji, obranjenoj 2010. godine na Ecole Pratique des Hautes Etudes. Nakon višegodišnjeg čekanja – pa i kašnjenja, rekli bi neke kolege – dorađena i dopunjena inačica te disertacije napokon postaje dostupna čitateljima u monografskom obliku. Nakon dugogodišnjeg rada, konačno imam zadovoljstvo zahvaliti svima onima koji su mi tijekom proteklog desetljeća pomogli, podržavali me i nadahnuli savjetima i svojim znanjem. Njihov je broj poveći, i stalo mi je do toga da nikog ne zaboravim, no postoje tri čovjeka kojima dugujem posebnu zahvalnost jer sam uvjeren da bez njih ovo djelo nikad ne bi izašlo na svijetlo dana. Ce livre tire ses origines de ma thèse de doctorat, soutenue à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en 2010. Après plusieurs années d’attente – voire de retard, diraient certains collègues – une version remaniée et mise à jour de cette thèse devient enfin accessible aux lecteurs sous forme de monographie. Après de longues années de travail, j’ai enfin le grand plaisir d’exprimer mes remerciements à tous ceux qui m’ont aidé, soutenu et éclairé de leurs conseils et de leur science pendant près d’une décennie. Ils sont nombreux et je tiens à n’oublier personne mais il est trois hommes auxquels je dois une gratitude particulière car je reste persuadé que sans eux cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour. Prvog među njima, Josipa Brunšmida, iz razumljivih razloga nisam imao prilike upoznati jer je preminuo 44 godine prije mog rođenja. Pa ipak, moj dug prema njemu je nemjerljiv: upravo su zahvaljujući njegovom zalaganju i trudu sve ove tesere ostale sačuvane. Prvi je uočio njihovu važnost, prvi ih je proučavao i pokušao transkribirati. Njegove bilješke su mi bile iznimno korisne te nema dvojbe da bez njegovog rada moja knjiga nikad ne bi bila napisana. 8 Drugi je Ante Rendić-Miočević, ravnatelj Arheološkog muzeja u Zagrebu u trenutku kada sam se zaposlio u toj ustanovi. Mog prvog radnog dana, 08. ožujka 1999. godine, donio mi je inventarnu knjigu sisačkih tesera te mi sugerirao da se bacim u njihovo proučavanje. Bio je uvjeren da je riječ o odličnoj temi za doktorat i da imam potrebne kvalifikacije za taj zadatak. Slijedeći njegov savjet, upisao sam se na doktorski studij 2003. godine i beskrajno sam mu zahvalan što nikad nije sumnjao u mene i što me uvijek podržavao u mojim naporima tijekom svih tih godina. Treći je moj mentor, Michel Reddé. Sudbina mi se uistinu osmjehnula omogućivši mi da za učitelja imam čovjeka uvijek spremnog da sasluša, uputi i savjetuje, koji me kroz moje istraživanje uvijek vodio dobronamjernom čvrstinom. Zahvaljujući njegovim profesionalnim kontaktima bio sam u prilici upoznati velik broj stručnjaka koji su bitno doprinijeli produbljivanju mog znanja i koji su me znali usmjeriti na pravi put kad god je to trebalo. Nije mi bio samo odličan mentor, već i osoba koja me znala nadahnuti i prenijeti mi svoje ogromno znanje o antičkom svijetu, pružajući ujedno i svoje nesebično prijateljstvo. To što sam bio u prilici doktorirati prije svega dugujem stipendiji francuskog Ministarstva vanjskih poslova. Bez financijske potpore Republike Francuske, ovaj posao vjerojatno ne bih mogao izvršiti, te je stoga moj dug prema Francuskoj golem, kao i prema ustanovi koja me prihvatila i najviše doprinijela mom obrazovanju, Ecole Pratique des Hautes Etudes. Trebam spomenuti i ustanove koje su me višekratno primile i omogućile napredak mog istraživanja, la Maison Suger – Fondation Maison des sciences de l’homme, kao i l’Ecole Française u Rimu te Römisch-Germanische Kommission u Frankfurtu. Ravnatelji potonje dvije institucije, Michel Gras i Siegmar von Schnurbein, pružili su mi mogućnost da koristim njihove odlične biblioteke, na čemu sam im jako zahvalan. Posebnu zahvalnost dugujem članovima svoje komisije. Savjeti, kritike i sugestije koje su mi iznijeli Alan Bowman, Monique Dondin-Payre, Jean-Luc Fournet i Jérôme France su mi bili dragocjeni prilikom pisanja ovog djela te su mi omogućili izbjega- Le premier, Josip Brunšmid, je ne l’ai jamais connu et pour cause, il est mort 44 ans avant ma naissance. Et pourtant ma dette envers lui est incommensurable: c’est grâce à son engagement personnel et son zèle que toutes ces étiquettes ont pu être préservées. Il avait été le premier à se rendre compte de leur importance, ainsi que le premier à les étudier et à essayer de les retranscrire. Ses notes m’ont été extrêmement utiles et il est certain que sans son travail mon livre n’aurait jamais pu être écrit. Le second est Ante Rendić-Miočević, le directeur du Musée Archéologique de Zagreb au moment où je fus embauché par cette institution. Le premier jour de mon travail, le 8 mars 1999, il m’a apporté le livre d’inventaire des plombs inscrits de Siscia et m’a suggéré de me lancer dans cette étude. Il était persuadé que ce serait un excellent sujet de thèse et que j’aurais les aptitudes requises pour exécuter cette tâche. Suivant son conseil, je me suis inscrit en doctorat en 2003 et je lui suis infiniment reconnaissant de n’avoir jamais douté de moi et de m’avoir toujours soutenu dans mes efforts au fil des ans. Le troisième est mon directeur de thèse, Michel Reddé. J’ai été véritablement comblé par la fortune d’avoir comme maître un homme toujours à l’écoute et toujours prêt à me guider et à prodiguer des conseils et qui a su diriger mes recherches avec une rigueur bienveillante. C’est notamment grâce à ses contacts professionnels que j’ai pu rencontrer un grand nombre de spécialistes qui ont tous contribué à élargir mes connaissances et qui ont pu m’orienter vers de nouvelles pistes quand j’en avais le plus besoin. Il fut pour moi non seulement un excellent directeur de thèse mais aussi quelqu’un qui a su m’inspirer et me faire bénéficier de son immense savoir du monde antique, tout en m’offrant généreusement son amitié. Si j’ai pu faire mon doctorat c’est surtout grâce à une bourse du Ministère des Affaires Etrangères. Sans le soutien financier de la République française ce travail n’aurait vraisemblablement pas pu être accompli et ma dette envers la France est de ce fait énorme tout comme envers l’institution qui m’a accueilli en son sein et a le plus contribué à ma formation, l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Il me faut aussi mentionner les institutions qui m’ont accueilli à plusieurs reprises et m’ont permis d’avancer dans mes recherches, la Maison Suger – Fondation Maison des sciences de l’homme ainsi que l’Ecole Française de Rome et la Römisch-Germanische Kommission de Francfort. Je remercie leurs directeurs respectifs, Michel Gras et Siegmar von Schnurbein de m’avoir offert l’opportunité de profiter de leurs magnifiques bibliothèques. Je dois exprimer une reconnaissance particulière envers les membres de mon jury de thèse, Alan Bowman, Monique Dondin-Payre, Jean -Luc Fournet et Jérôme France. Leurs conseils, critiques et suggestions me furent très précieux dans l’élaboration de cet ouvrage et m’ont permis d’éviter nombre d’omissions et d’erreurs. Jérôme France (que je remercie aussi pour les séjours fructueux que j’ai pu Tesserae Sisciensiae vanje nemalog broja nedostataka i grešaka. Jérôme France (kojemu zahvaljujem i na plodonosnim studijskim boravcima u institutu Ausonius) i Jean-Luc Fournet su uostalom pratili moj rad još od 2004., pa im moram zahvaliti što su mi uvijek bili na raspolaganju, spremno odgovarajući na moja brojna pitanja. Ne smijem zaboraviti ni kolege koji su mi, iako formalno nisu bili uključeni u moj doktorski studij, iznimno pomogli. Prije svega su to Hélène Cuvigny i Adam Bülow-Jacobsen, koji su godinama sa zanimanjem pratili moj rad na sisačkim teserama i koji su mi ljubazno pročitali i ispravili katalog prije obrane. Pierre-Yves Lambert mi je jako pomogao u rješavanju onomastičkih i paleografskih pitanja, a Philippe Borgard mi je prenosio svoje znanje o antičkom bojadisarstvu. Andrew Wilson je sa mnom podijelio svoje viđenje cijena i kratica na sisačkim teserama. Korisne savjete pružila mi je i Regula Frei-Stolba, vrstan poznavatelj ove vrste arheološkog materijala. Moram zahvaliti i svima onima koji su mi pomogli savjetom i primjedbama, svima koji su mi rado priskočili u pomoć tijekom potrage za literaturom, kao i onima koji su doprinijeli popularizaciji mog rada na teserama u stručnim krugovima: Carmen Alfaro Giner, Jean Andreau, Jean-Jacques Aubert, Jasna Bas, Jean-Pierre Brun, Marie-Brigitte Carre, Mireille Corbier, Chiara d’Inca, Miko Flohr, Margarita Gleba, Stefan Groh, Manfred Hainzmann, William V. Harris, Peter Henrich, Christine Hoët-van Cauwenberghe, Branka Migotti, Blanka Mišić, Judit Pasztokai-Szeöke, Beatrix Petznek, Drago Roksandić, Corinne Rousse, Eleni Schindler-Kaudelka, Katia Schorle, Marjeta Šašel Kos, Francis Tassaux, Reinhold Wedenig i John Peter Wild. Pažljiviji čitatelj će smjesta uočiti da ovo djelo ne sadrži fotografije tesera. To bi inače bio velik nedostatak, no riječ je o svjesnoj uredničkoj odluci koju treba pojasniti. Naime, ova monografija nije zamišljena kao konačna objava sisačkih tesera. U tijeku je priprema digitalne znanstvene edicije, pod vostvom Marion Lamé, u sklopu projekta Tesserarum Sisciae Sylloge, koja će biti dostupna svima 2015. godine i koja će, među ostalim, sadržavati i sve fotografije tesera. Taj projekt digitalne epigrafije će biti realiziran u uskoj suradnji sa sveučilištem u Pisi - Laboratorio di Cultura Digitale (Enrica Salvatori), te Dipartimento di Informatica (Maria Simi) – kao i s talijanskom krovnom ustanovom za znanost, Consiglio Nazionale delle Ricerche – CoPhiLab, Istituto di Linguistica Computazionale »Antonio Zampolli" (Federico Boschetti) i Visual Computing Laboratory, Istituto di Scienza e Tecnologie dell’Informazione »A. Faedo« (Roberto Scopigno). Ova monografija nije isključivo plod mog osobnog rada. Veći broj kolega se dobro naradio kako bih mogao objaviti ovu knjigu. Dvije restauratorice Odjela za restauraciju Arheološkog muzeja u Zagrebu, Zrinka Znidarčić i Slađana Latinović, očistile su i konzervirale tesere, Filip Beusan i Igor Krajcar snimili su na tisuće fotografija, a najnaporniji zadatak imale su crtačice. Crtanje je započela dokumentaristica Arheološkog muzeja u Zagrebu, Miljenka Galić, no s obzirom na opseg posla, angažirane su i vanjske suradnice, Ana Franjić i Hana Ivezić. Raznorazne profesionalne obaveze udaljile su Miljenku i Anu od sisačkih tesera, tako da je u konačnici Hana završila posao, nacrtavši sama preko 50% etiketa. Ova knjiga je i njihova jer ne bi mogla biti objavljena bez truda i zalaganja svih ovih kolega. Ipak, jasno je da sam za sve greške i propuste, kojih će unatoč mojim naporima zasigurno biti, isključivo ja odgovoran. effectuer à Ausonius) et Jean-Luc Fournet ont d’ailleurs suivi mon travail depuis 2004 et je leur suis obligé d’avoir toujours été disponibles pour répondre à mes questions et m’aider dans mon travail. Je ne saurais oublier les collègues qui, sans être formellement impliqués dans mes études doctorales, m’ont grandement aidé au cours de mes recherches, en premier lieu Hélène Cuvigny et Adam Bülow-Jacobsen qui ont suivi avec intérêt des années durant mon étude sur les plombs de Siscia et qui ont eu la gentillesse de relire le catalogue et de le corriger avant la soutenance. J’ai aussi eu la chance de pouvoir compter sur le soutien aimable de Pierre-Yves Lambert, qui me fut d’un grand secours pour les questions d’onomastique et de paléographie. Philippe Borgard me fit profiter de ses connaissances sur la teinturerie antique, tandis qu’Andrew Wilson eut l’obligeance de partager avec moi ses observations sur les prix et les abréviations apparaissant sur les étiquettes de Siscia. Regula Frei-Stolba, en tant que bon connaisseur de ce type de matériel, m’a assisté de ses conseils avisés. Je dois aussi remercier tous ceux qui m’ont aidé de leurs conseils et de leurs remarques, ainsi que ceux qui m’ont bienveillamment secouru durant mes recherches bibliographiques ou qui ont contribué à faire connaître mon travail: Carmen Alfaro Giner, Jean Andreau, Jean-Jacques Aubert, Jasna Bas, Jean-Pierre Brun, Marie-Brigitte Carre, Mireille Corbier, Chiara d’Inca, Miko Flohr, Margarita Gleba, Stefan Groh, Manfred Hainzmann, William V. Harris, Peter Henrich, Christine Hoët-van Cauwenberghe, Branka Migotti, Blanka Mišić, Judit Pasztokai-Szeöke, Beatrix Petznek, Drago Roksandić, Corinne Rousse, Eleni Schindler-Kaudelka, Katia Schorle, Marjeta Šašel Kos, Francis Tassaux, Reinhold Wedenig et John Peter Wild. Le lecteur avisé notera que cet ouvrage ne contient pas de photographies des plombs. A première vue, cela semble être un grave défaut, mais c’est un choix éditorial délibéré qu’il convient d’expliquer. En effet, cette monographie n’a pas pour but d’être la publication ultime des plombs de Siscia. Une édition numérique scientifique est actuellement en cours d’élaboration et supervisée par Marion Lamé, dans le cadre du projet Tesserarum Sisciae Sylloge, et cette édition, accessible à tous et prévue pour 2015, contiendra, entre autres, les photographies de toutes les étiquettes. Ce travail en épigraphie numérique est réalisée en étroite collaboration avec l'Université de Pise, son Laboratorio di Cultura Digitale (coordonné par Enrica Salvatori) et son Dipartimento di Informatica (en la personne de Maria Simi) ainsi qu'avec le Consiglio Nazionale delle Ricerche, au travers du CoPhiLab de l'Istituto di Linguistica Computazionale »Antonio Zampolli" (Laboratoire de Philologie Collaborative, coordonné par Federico Boschetti) et le VCL de l'Istituto di Scienza e Tecnologie dell’Informazione »A. Faedo« (Visual Computing Laboratory coordonné par Roberto Scopigno). Cette monographie n’est pas exclusivement le fruit de mon travail personnel. Plusieurs collègues ont eu à travailler dur pour que je puisse réaliser ce livre. Deux des restauratrices du laboratoire du Musée, Zrinka Znidarčić et Slađana Latinović, se sont occupées du nettoyage des étiquettes, des milliers de photos ont été prises par Filip Beusan et Igor Krajcar, mais la besogne la plus ardue a été réalisée par les dessinatrices. Le travail fut commencé par la documentaliste du Musée Archéologique de Zagreb, Miljenka Galić, mais vu l’ampleur de la tâche il fallut aussi engager deux collaboratrices externes, Ana Franjić et Hana Ivezić. Diverses obligations professionnelles ont éloigné Miljenka et Ana des plombs de Siscia et c’est Hana qui en fin de compte eut à dessiner plus de 50% des étiquettes. Cet ouvrage est aussi le leur car il n’aurait pas pu être publié sans leur engagement. 9 Ne smijem zaboraviti ni prijatelje, drage drugove i kolege doktorante, zahvaljujući kojima ću zauvijek čuvati divnu uspomenu na moj poslijediplomski studij. Bilo to u Parizu, Rimu, Bordeauxu ili Frankfurtu, njihovo mi je društvo uvijek bilo ugodno i ohrabrujuće. Dugujem im nebrojene trenutke opuštanja i veselja, bez njih bi te godine bile puno teže. Dragi moji Alexandra, Almina, Anna, Anne Catherine, Arnaud, Audrey, Aurélie, Benoît, Boris, Carole, Dragan, Elvire, Emmanuel, Eric, Fabien, Fabrice, Igor, Inan, Ines, Ivan, Jana, Jasna, Jelena, Joanna, Khalil, Lilla, Lionel, Maja, Manu, Marie, Marijana, Marion, Milica, Nataša, obojica Nicolasa, Nikola, Paola, Pierre-Yves, Rachel, Salem, Sanja, Stefan, Stéphanie, Sylvain, Thibaud, Valeriu, Vanessa, Vladimir, Yves-Alexandre – nadam se da nisam nikog zaboravio – hvala vam za te dobre trenutke! Na kraju, moram naglasiti da ovo djelo ne bi izašlo bez Ive, bez njene nesebičnosti, stalne podrške i beskrajne strpljivosti. Zato joj i posvećujem ovu knjigu. Il va naturellement de soi que les erreurs et les lacunes qui, malgré tous mes efforts, ne sauraient manquer dans ce manuscrit, relèvent de ma seule responsabilité. Je ne puis non plus oublier mes amis et mes chers camarades et collègues doctorants, grâce auxquels je garderai toujours un magnifique souvenir de mes années de doctorat. Que ce soit à Paris, Rome, Bordeaux ou Francfort, leur compagnie m’a toujours été agréable et encourageante. Je leur dois de nombreux moments de répit et de joie, sans eux ces années auraient été bien plus difficiles. Mes chers Alexandra, Almina, Anna, Anne Catherine, Arnaud, Audrey, Aurélie, Benoît, Boris, Carole, Dragan, Elvire, Emmanuel, Eric, Fabien, Fabrice, Igor, Inan, Ines, Ivan, Jana, Jasna, Jelena, Joanna, Khalil, Lilla, Lionel, Maja, Manu, Marie, Marijana, Marion, Milica, Nataša, les deux Nicolas, Nikola, Paola, Pierre-Yves, Rachel, Salem, Sanja, Stefan, Stéphanie, Sylvain, Thibaud, Valeriu, Vanessa, Vladimir, Yves-Alexandre – j’espère que je n’ai oublié personne – merci pour tous ces bons moments! Enfin, cet ouvrage n’aurait pas pu paraître sans Iva, sans son dévouement, sans son soutien perpétuel et sa patience infinie. Ce livre lui est dédié. Tesserae Sisciensiae Siscia, rimski grad i njegova povijest Siscia, la ville romaine et son histoire Usprkos nedovoljnoj razini istraženosti, povijest grada Siscije je relativno dobro poznata, makar u širim crtama. Naime, spomeni tog grada u izvorima nisu rijetki, a ni epigrafička dokumentacija nije siromašna, barem za jedan panonski grad.1 Arheološka istraživanja su se provodila i još uvijek se provode na više mjesta u gradu, te se treba nadati da će se objavom rezultata tih istraživanja moći dati makar i djelomični odgovori na brojna pitanja o rimskoj prošlosti grada Siska. Malgré un niveau de recherche insuffisant, l’histoire de la ville de Siscia est relativement bien connue, du moins dans ses grandes lignes. En effet, les mentions de cette ville dans les sources sont loin d’être rares et la documentation épigraphique n’est pas pauvre non plus, pour une ville pannonienne en tout cas.1 Des fouilles archéologiques sont en cours depuis des années en plusieurs endroits de la ville et il faut espérer qu’avec la publication de ces recherches certaines réponses seront offertes aux nombreuses questions concernant le passé romain de l’actuelle ville de Sisak. Povijest rimske Siscije počinje 35. g. pr. Kr., no nema nikakve sumnje da je rimski grad sagrađen na mjestu gdje je postojala pretpovijesna Segestika. O prošlosti tog naselja ne znamo gotovo ništa, no nedvojbeno je to bio veći grad s obzirom na to da ga je Oktavijan morao opsjedati mjesec dana s brojnom vojskom. Pretpovijesno naselje se, po mišljenju stručnjaka, nalazilo na Pogorelcu, poluotoku na zadnjem meandru Kupe, drevnog imena Colapis, pritoke rijeke Save.2 Taj je lokalitet na desnoj L’histoire de Siscia, la ville romaine, commence en 35 avant J.-C. mais il ne fait aucun doute que la ville romaine avait été construite à peu près au même endroit qu’une agglomération préhistorique, l’ancienne Segestica. Les origines de Segestica sont perdues dans la nuit des temps mais au moment de la conquête, cette cité devait être de taille conséquente puisqu’Octavien avait dû l’assiéger avec de nombreuses troupes pendant un mois. Cette cité préhistorique devait se trouver, de l’avis de tous les spécialistes ayant étudié la 11 Karta 1. / Carte 1 – Panonija / Pannonie (B. Migotti ed., BAR International Series 2393, 2012) 1 Mócsy 1959: 211–212; Barkóczi 1964: 329–331; Šašel 1974: 705– 718; Zaninović 1981: 201–208 2 Faber 1973: 152; Šašel 1974: 726; Nenadić 1987: 73; Buzov 1993: 48–49; Šašel Kos 1997: 192; Burkowsky 1999: 18–19; Buzov 2003: 178 1 Mócsy 1959: 211–212; Barkóczi 1964: 329–331; Šašel 1974: 705–718; Zaninović 1981: 201–208 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX obali Kupe, preko puta rimske Siscije. Arheološkim je istraživanjima uostalom i potvrđeno postojanje pretpovijesnog naselja na Pogorelcu.3 Pisani izvori obiluju nejasnoćama, no može se pretpostaviti da je Segest(ic)a – možda keltski grad – sagrađena u blizini ili na mjestu jednog starijeg naselja na Pogorelcu koje bi se moglo datirati u halštatsko razdoblje.4 Za razliku od priobalja, unutrašnjost zapadnog dijela Balkana nije posebno zanimala rimsku republiku pa su Rimljani – s izuzetkom odvažnijih trgovaca i pokojeg kaznenog pohoda kojima su domoroce dovodili u red nakon njihovih pljačkaških pohoda, posebice u području Akvileje – rijetko zalazili u zaleđe istočnojadranske obale prije 1. st. pr. Kr.5 Pretpostavlja se da je rimska vojska prvi put došla do Segestike 159. ili 156. g. pr. Kr.6 12 Pretpostavka se temelji na Polibijevom spomenu nekog rata između Rimljana i Panonaca te na Apijanovom navodu nekog bezuspješnog rimskog pohoda protiv Panonaca pod zapovjedništvom izvjesnog Kornelia (Cornelius). Na drugom mjestu u svom tekstu Apijan spominje i da su Rimljani u dva navrata napadali Segestiku prije Oktavijanova pohoda.7 Zbog Polibija do tog rata naravno nije moglo doći nakon 146. g. pr. Kr., a po svemu sudeći ni prije 167. g. pr. Kr. jer bi ga u tom slučaju vjerojatno spomenuo Tit-Livije. Zippel je stoga zaključio, analizirajući podatke o rimskim konzulima tog vremena koji su pripadali gens Cornelia, da samo dva konzula dolaze u obzir kao mogući zapovjednici u nekom ratu s Panoncima: Gnaeus Cornelius Dolabella, konzul 159. g. pr. Kr. ili Lucius Cornelius Lentulus Lupus, konzul 156. g. pr. Kr. Ukoliko je taj pohod bio vezan uz operacije koje su se vodile sjevernije protiv Skordiska i južno protiv Delmata, 156. g. pr. Kr. čini se kao donekle vjerojatniji datum. Japode je 129. g. pr. Kr. napao konzul Gaius Sempronius Tuditanus,8 a po nekim autorima su Rimljani tom prigodom mogli napredovati sve do Segestike, ukoliko prihvatimo mogućnost da je jedan od dva napada na Segestiku koje spominje Apijan mogao voditi Tuditan.9 Ta se hipoteza ipak čini manje uvjerljiva od Zippelove. Rimljani su opet vojno intervenirali u dolini Save 119. g. pr. Kr., tijekom rata protiv Delmata, možda zbog savezništva Delmata i Skordiska. Iako se u literaturi često spominje da su oba konzula zapovijedala trupama koje su napale Segestiku, Lucius Aurelius Cotta i Lucius Caecilius Metellus, to je ipak dvojbeno. Mada nema sumnje da je u toj operaciji sudjelovao Lucius Aurelius Cotta, malo je vjerojatno da je taj question, sur la péninsule de Pogorelac, située dans le dernier méandre de la Kupa, l’ancien Colapis, un affluent de la Save.2 Ce site se trouve sur la rive droite de la Kupa, juste en face de Siscia, la ville romaine. Les recherches archéologiques ont d’ailleurs confirmé l’existence d’une agglomération préhistorique à Pogorelac.3 Les sources sont loin d’être claires mais il semblerait que Segest(ic) a fut une cité apparemment celtique, construite à proximité ou sur le site même d’une localité plus ancienne qui daterait de l’époque hallstattienne selon les résultats des recherches archéologiques menées sur la péninsule de Pogorelac.4 Contrairement au littoral, l’intérieur de la partie occidentale des Balkans n’avait que peu d’intérêt pour la République romaine et à l’exception de marchands téméraires et de quelques expéditions punitives ayant pour but de mettre au pas les indigènes qui osaient piller les territoires de la république, notamment la région d’Aquilée, les Romains ne s’aventuraient guère dans l’arrière-pays de la côte est de l’Adriatique avant le 1er siècle av. J.-C.5 Il semblerait que l’armée romaine soit parvenue jusqu’à Segestica pour la première fois en 159 ou 156 av. J.-C.6 Cette hypothèse est basée sur les propos de Polybe qui mentionne une guerre entre Romains et Pannoniens ainsi que sur le texte d’Appien qui parle d’une expédition sans succès contre les Pannoniens dirigée par un certain Cornelius. Il indique plus loin dans le texte que Segestica fut attaquée à deux reprises par les Romains avant le siège d’Octavien.7 A cause de Polybe, cette guerre n’aurait bien évidemment pas pu avoir lieu après 146 av. J.C. et vraisemblablement pas avant 167 av. J.-C. car elle aurait probablement été mentionnée par Tite-Live. Zippel avait conclu, en comparant les données sur les consuls romains de l’époque appartenant à la gens Cornelia, que seuls deux consuls auraient pu mener une guerre contre les Pannoniens, Gnaeus Cornelius Dolabella, consul en 159 av. J.-C. ou Lucius Cornelius Lentulus Lupus, consul en 156 av. J.C. Au cas où cette action militaire aurait été conduite dans le cadre des opérations ayant pour cible les Scordisques au nord et les Delmates au sud, l’année 156 av. J.C. pourrait être une date plus vraisemblable. Les Iapodes avaient été attaqués par le consul Gaius Sempronius Tuditanus en 129 av. J.C.8 et selon certains auteurs les Romains auraient pu avancer jusqu’à Segestica à cette occasion si l’on estime qu’une des deux attaques mentionnées par Appien aurait pu être dirigée par Tuditanus.9 Cette hypothèse semble toutefois moins crédible que celle avancée par Zippel. Les Romains sont de nouveau intervenus militairement dans la vallée de la Save en 119 av. J. C. durant la guerre contre les Delmates, une intervention provoquée, semble-t-il, par l’alliance des Delmates avec les Scordisques. Bien que de nombreux auteurs estiment que les 2 Faber 1973: 152; Šašel 1974: 726; Nenadić 1987: 73; Buzov 1993: 48– 49; Šašel Kos 1997: 192; Burkowsky 1999: 18–19; Buzov 2003: 178 3 Šašel 1974: 723, 729–730; Vrbanović 1981: 187; Nenadić 1987: 73; Durman 1992: 120; Buzov 1993: 51–52; Burkowsky 2000: 15–16; Durman 2002: 25; Lolić 2003: 135, 137–138 3 Šašel 1974: 723, 729–730; Vrbanović 1981: 187; Nenadić 1987: 73; Durman 1992: 120; Buzov 1993: 51–52; Burkowsky 2000: 15–16; Durman 2002: 25; Lolić 2003: 135, 137–138 4 Strabon, IV 6, 10. VII 5, 2. VII 5, 12; Appien, Ill. 10, 30. Ill. 17, 49. Ill. 22–24; Za podrobniji prikaz izvora o Segestici cf. Šašel 1974: 704– 708; Radman-Livaja 2007: 159–168 4 Strabon, IV 6, 10. VII 5, 2. VII 5, 12; Appien, Ill. 10, 30. Ill. 17, 49. Ill. 22–24; Pour une analyse des sources mentionnant Segestica cf. Šašel 1974: 704–708; Radman-Livaja 2007: 159–168 5 Mócsy 1974: 31–32; Wilkes 1992: 200 5 Mócsy 1974: 31–32; Wilkes 1992: 200 6 Zippel 1877: 135; Mócsy 1962: 527–528; Mócsy 1974: 12, 22, 32; Šašel 1974: 731; Hoti 1992: 135; Dzino 2010: 73; Radman-Livaja 2010: 179; Radman-Livaja 2012: 159 6 Zippel 1877: 135; Mócsy 1962: 527–528; Mócsy 1974: 12, 22, 32; Šašel 1974: 731; Hoti 1992: 135; Dzino 2010: 73; Radman-Livaja 2010: 179; Radman-Livaja 2012: 159 7 Polybe, fr. 122, ed. Hultsch; Appien, Ill. 14 et 22 7 Polybe, fr. 122, ed. Hultsch; Appien, Ill. 14 et 22 8 Appien, Ill. 10; Tite-Live, periocha LIX; Wilkes 1969: 32–33; Zaninović 1986: 60; Hoti 1992: 135; Wilkes 1992: 200; Dzino 2010: 69–71; Radman-Livaja 2010: 180; Radman-Livaja 2012: 159–161 8 Appien, Ill. 10; Tite-Live, periocha LIX; Wilkes 1969: 32–33; Zaninović 1986: 60; Hoti 1992: 135; Wilkes 1992: 200; Dzino 2010: 69–71; Radman-Livaja 2010: 180; Radman-Livaja 2012: 159–161 9 Appien, Ill. 22; Klemenc 1963: 55; Zaninović 1986: 60 9 Appien, Ill. 22; Klemenc 1963: 55; Zaninović 1986: 60 Tesserae Sisciensiae pohod zahtijevao nazočnost oba konzula. Uvjerljivija je pretpostavka da je drugi rimski zapovjednik bio Lucius Metellus Diadematus, i to u svojstvu propretora ili legata. Njegov rođak, konzul Lucius Caecilius Metellus je po svemu sudeći u tom trenutku vodio operacije protiv Delmata na jugu.10 Iako nam Apijan nije podrobno opisao te događaje, nema dvojbe da se jedan od dva rimska napada prije Oktavijanova pohoda dogodio 119. g. pr. Kr.11 U potonji se pohod u unutrašnjost Ilirika budući car uputio na čelu poveće vojske kako iz strateških razloga tako i propagandnih, kako bi poboljšao svoju reputaciju i osigurao veću političku podršku u Italiji. Svjestan neizbježnosti građanskog rata, Oktavijan je kontrolom južne Panonije, odnosno doline Save, vjerojatno htio trupama Marka Antonija blokirati najbrži kopneni put prema Italiji. Ujedno je javnom mnijenju u Italiji, kako svojim simpatizerima tako i oponentima, htio dokazati da je dostojan nasljednik svog posvojitelja, Julija Cezara, dakle ne samo uspješan političar već i sposoban i hrabar vojni zapovjednik koji nema na čemu zavidjeti Marku Antoniju, čija vojna slava zasigurno nije bila upitna. Pokoravanje plemena zapadnog Ilirika je nesumnjivo moglo povećati Oktavijanovu popularnost u Italiji, ali i pripremiti njegovu vojsku za nadolazeći sukob. Nakon pobjede nad Japodima,12 krenuo je na Segestiku. Došavši do grada, od stanovnika je zatražio taoce i prihvat rimskog garnizona. Nakon početnog oklijevanja, Segestanci su odlučili odbiti njegove zahtjeve. Mora da je grad bio dobro utvrđen i branjen jer je 30 dana odolijevao stalnim napadima Rimljana čije snage zasigurno nisu bile manje od dvije legije, ne računajući još k tome auksilijarne postrojbe i mornare riječnih plovila. Nakon predaje Okatvijan se pokazao milostiv prema braniteljima Segestike te je u gradu ostavio garnizon pod zapovjedništvom Fufija Gemina (Fufius Geminus).13 Neovisno o tome je li njegova milost bila motivirana pragmatizmom ili dobronamjernošću, može se reći da nije urodila plodom jer je u gradu izbila pobuna svega par mjeseci kasnije. Pobunjenike je porazio nazočni rimski garnizon, i to prije dolaska Oktavijana na čelu pojačanja. Gušenje pobune je nesumnjivo imalo gadne posljedice za žitelje Segestike: iako nema podataka u izvorima, teško da se Oktavijan pokazao jednako milostiv kao prije te možemo pretpostaviti da je malo izvornih stanovnika Segestike preživjelo ta događanja i ostalo na slobodi.14 Iako izvorno ime Segestika nije odmah nestalo iz uporabe,15 ime Siscija se u izvorima javlja 10 Wilkes 1969, 33; Morgan 1971, 271–301; Mócsy 1974, 13, 22; Zaninović 1986, 59–60; Hoti 1992, 135; Dzino 2010: 72–73; RadmanLivaja 2010: 180; Radman-Livaja 2012: 161 11 Appien, Ill. 10, 22 12 Appien, Ill. 16–21; Cassius Dio, XLIX, 35; Wilkes 1969: 50–51; Barkóczi 1980: 87–88; Hoti 1992: 136; Gruen 1996: 172–173 13 Appien, Ill. 22–24; Cassius Dio, XLIX, 36; Mócsy 1962: 538–539; Wilkes 1969: 52–53; Mócsy 1974: 22; Šašel 1974: 732; Barkóczi 1980: 90; Šašel-Kos 1986: 139–142; Zaninović 1986: 62–63; Nenadić 1987: 73; Hoti 1992: 137–138; Wilkes 1992: 206; Gruen 1996: 173; Wilkes 1996: 549–550; Dzino 2010: 101–109; Radman-Livaja 2010: 182–183; Radman-Livaja 2012: 161–162 14 Radman-Livaja 2007: 161–162 15 To se ime javlja u sljedećim izvorima: Strabon (IV. 6, 10; VII, 5, 2; VII. 5, 12), Plinije Stariji (N.H. III 148) i Apijan (Ill. X, 30; XVII, 49; XXII, 62; XXII, 65; XXIII, 67; XXIII 68; XXIV, 69; XXIV, 70). S izuzetkom Apijana koji samo citira starije izvore i koji možda nije ni bio svjestan veze između Segestike i Siscije, Strabon i Plinije spominju i Segestiku i Sisciju u svojim tekstovima. Po Strabonu bi Siscija bila utvrda pored gra- deux consuls, Lucius Aurelius Cotta et Lucius Caecilius Metellus, dirigeaient les troupes qui avaient attaqué Segestica, cela semble peu vraisemblable. Si la présence de Lucius Aurelius Cotta ne fait aucun doute il est peu probable que cette opération ait nécessité la présence des deux consuls. En fait, le second commandant était vraisemblablement Lucius Metellus Diadematus et cela en tant que propréteur ou légat. Son cousin, le consul Lucius Caecilius Metellus se trouvait probablement plus au sud où il conduisait des opérations contre les Delmates.10 Bien qu’Appien ne nous ait pas laissé une description détaillée de cet événement, il est certain que ce fut une des deux attaques ayant eu lieu avant le siège d’Octavien en 35 av. J.-C.11 Le futur empereur s’était lancé à la tête de nombreuses troupes dans l’intérieur de l’Illyricum aussi bien pour des raisons stratégiques que pour améliorer son image et s’assurer un soutien politique plus large en Italie. Conscient de l’imminence d’une guerre civile, Octavien voulait vraisemblablement s’assurer le contrôle de la Pannonie méridionale ou plus précisément de la vallée de la Save pour bloquer la voie terrestre la plus pratique aux troupes de MarcAntoine pour atteindre l’Italie. En même temps, il voulait prouver à l’opinion publique, aussi bien à ses sympathisants qu’à ses détracteurs qu’il était le digne héritier de son père adoptif, Jules César, c’est-à-dire un homme politique de talent mais aussi un commandant militaire habile et courageux qui n’avait rien à envier à MarcAntoine dont la valeur militaire ne faisait aucun doute. L’assujettissement des tribus de l’Illyricum occidental ne pouvait qu’augmenter la popularité d’Octavien en Italie tout en aguerrissant son armée pour le conflit à venir. Après une campagne victorieuse contre les Iapodes,12 il s’est lancé dans la conquête de Segestica. En arrivant aux portes de la ville il avait exigé des habitants qu’ils acceptent l’installation d’une garnison romaine ainsi que des otages. Après quelques hésitations, les Segestanoi ont décidé de ne pas se soumettre. La ville devait être assez bien fortifiée et défendue puisqu’elle a résisté pendant 30 jours aux assauts répétés des assiégeants dont les forces sont estimées à au moins deux légions sans compter les troupes auxiliaires ainsi que les marins du détachement fluvial présent lors du siège. Après la capitulation, Octavien s’est montré clément envers les défenseurs de Segestica et a laissé une garnison dans la ville sous le commandement de Fufius Geminus.13 Que sa magnanimité ait été motivée par du pragmatisme ou par de la bienveillance, elle n’aura servi à rien puisqu’une révolte avait éclaté quelques mois plus tard. Les rebelles ont été matés par la garnison présente sur place avant l’arrivée d’Octavien à la tête des renforts. La répression de la révolte a dû laisser en vie et en liberté peu de natifs de Segestica. Les sources sont muettes mais il est peu probable qu’Octavien ait été aussi indulgent que quelques mois auparavant.14 Bien que le nom originel Segestica ne soit pas tout de suite tombé en désuétude,15 le nom de Siscia apparait dans les sources 10 Wilkes 1969, 33; Morgan 1971, 271–301; Mócsy 1974, 13, 22; Zaninović 1986, 59–60; Hoti 1992, 135; Dzino 2010: 72–73; Radman-Livaja 2010: 180; Radman-Livaja 2012: 161 11 Appien, Ill. 10, 22 12 Appien, Ill. 16–21; Cassius Dio, XLIX, 35; Wilkes 1969: 50–51; Barkóczi 1980: 87–88; Hoti 1992: 136; Gruen 1996: 172–173 13 Appien, Ill. 22–24; Cassius Dio, XLIX, 36; Mócsy 1962: 538–539; Wilkes 1969: 52–53; Mócsy 1974: 22; Šašel 1974: 732; Barkóczi 1980: 90; Šašel-Kos 1986: 139–142; Zaninović 1986: 62–63; Nenadić 1987: 73; Hoti 1992: 137–138; Wilkes 1992: 206; Gruen 1996: 173; Wilkes 1996: 549–550; Dzino 2010: 101–109; Radman-Livaja 2010: 182–183; Radman-Livaja 2012: 161–162 14 Radman-Livaja 2007: 161–162 15 Ce nom est encore employé dans différentes sources comme Strabon (IV. 6, 10; VII, 5, 2; VII. 5, 12), Pline l’Ancien (N.H. III 148) et Appien (Ill. X, 13 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX koje desetljeće kasnije te nema sumnje da se grad tako nazivao već tijekom augustejskog razdoblja. 14 Iako je Oktavijanov pohod bio uspješan, zauzimanje Ilirika i trajna uspostava rimske vlasti potrajala je još niz godina te su 4 desetljeća koja su uslijedila nakon Oktavijanove pobjede bila obilježena brojnim pobunama.16 Nezadovoljstvo domorodačkog stanovništva doseglo je vrhunac pobunom 6. g. pos. Kr., pod vodstvom dvojice imenjaka, Batona, plemenskih vođa Breuka i Dezidijata. Taj je ustanak plemena Dalmacije i Panonije predstavljao ozbiljnu prijetnju te je prouzročio val panike čak i u samom Rimu. Istine radi, malo je vjerojatno da su ustanici mogli predstavljati pravu prijetnju za Italiju, no mjere koje je poduzeo August svakako pokazuju da rimske vlasti nisu nimalo podcjenjivale opasnost. Tijekom tog rata je Siscija zajedno sa Sirmijem imala glavnu ulogu u rimskoj strategiji suzbijanja pobune. Čim je do njega doprla vijest o izbijanju ustanka, Tiberije, koji je već došao do markomanskog teritorija, hitno šalje XX. legiju pod zapovjedništvom M. Valerija Mesale Mesalina (M. Valerius Messala Messalinus) kako bi ojačao obranu Siscije. Bio je potpuno svjestan strateške važnosti tog grada i nikako mu nije bilo u interesu izgubiti nadzor nad njim. Istovremeno, istočnije, Rimljani su uspješno odbacili pobunjeničku vojsku koja je krenula na Sirmij, te su se ustanici, dugoročno gledano, našli u strateški nepovoljnoj situaciji iako su uspjeli pod svoj nadzor staviti gotovo cijeli Ilirik s izuzetkom obalnih gradova koje su bezuspješno također napali. Pojačavši siscijanski garnizon, Tiberije se u gradu smjestio s otprilike 5 legija i tako zapriječio put ustanicima prema Italiji. Smatrajući da su mu raspoložive snage preslabe za gušenje pobune, Tiberije se, iščekujući pojačanja, odlučio na postupno slabljenje ustaničkih snaga manjim vojnim operacijama. Tek je na ljeto 7. g. pos. Kr. odlučio krenuti u ofenzivu, povevši svoju vojsku u susret rimskim trupama koje su dolazile iz Sirmija i kretale se prema zapadu. Ta se vojska, ojačana savezničkom konjicom tračkog kralja Remetalka (Rhoemetalces), sastojala od 2 legije iz Male Azije pod zapovjedništvom M. Plautija Silvana (M. Plautius Silvanus) te 3 mezijske legije pod zapovjedništvom Cecine Severa (Caecina Severus). Prije nego što su se rimske snage uspjele spojiti, sirmijske su trupe upale u zasjedu u jednom močvarnom području (Hiulca Palus, poznato i pod imenom Volcae Paludes), vjerojatno na prostoru današnje istočne Slavonije. Rimljani su jedva izbjegli težak poraz te se nekako probili do Tiberijeve vojske.17 Ta se ogromna vojska – 10 legija, više od 70 auksilijarnih kohorti, 10 ili 14 konjaničkih ala (ovisno o autorima), 10.000 mobiliziranih veterana kao i konjica kralja Remetalka te brojni dobrovoljci, barem 80.000 ljudi, a vjerojatno još i više – smjestila u Sisciju.18 Tolika koncentracija trupa, nikad viđena još od građanskih ratova morala je predstavljati pravu logističku moru, a nije bila ni strateški opravdana. Stoga je Tiberije vrlo brzo vratio dio vojske u Sirmij. Vjerojatno pod dojmom ishoda bitke kod Volcejskih močvara, Tiberije se odlučio na drugačiji pristup, à peine quelques décennies plus tard et il est certain que la ville portait ce nom dès l’époque augustéenne. La campagne menée par Octavien fut victorieuse mais la conquête de l’Illyricum et l’établissement durable du pouvoir romain dans la région ont pris encore de longues années et les quatre décennies qui suivirent la victoire d’Octavien sont marquées par de nombreuses insurrections.16 Le mécontentement des indigènes a atteint son paroxysme avec la grande révolte qui a éclaté en l’an 6 sous la direction des chefs de deux tribus, les Breuci et les Daesitiates, portant tous les deux le même nom, Baton. Ce soulèvement des tribus de Pannonie et Dalmatie représentait une menace grave pour les Romains et avait provoqué une vague de panique même à Rome. Il est peu probable que les rebelles auraient véritablement pu représenter un danger pour l’Italie mais les mesures prises par Auguste pour mater la révolte prouvent que les autorités romaines ne sous-estimaient pas du tout ce péril. Durant cette guerre la ville de Siscia jouait avec Sirmium un rôle de premier ordre dans la stratégie romaine. Dès la nouvelle de l’éclatement des hostilités, Tibère, qui se trouvait déjà sur le territoire des Marcomans, avait dépêché la XXème légion sous le commandement de M. Valerius Messala Messalinus pour renforcer d’urgence la garnison de Siscia. Il était parfaitement conscient de l’importance stratégique de cette ville et ne tenait absolument pas à perdre son contrôle. En même temps, plus à l’est, les Romains avaient réussi à repousser les troupes ennemies qui avaient essayé d’investir Sirmium. De ce fait, les rebelles se sont retrouvés dans une situation stratégique peu favorable à long terme bien qu’ils aient réussi à prendre le contrôle de quasiment tout l’Illyricum à l’exception des grandes villes côtières qu’ils assiégeaient sans succès. Les Romains renforçaient rapidement la garnison de Siscia et Tibère s’était installé dans la ville avec à peu près 5 légions, interdisant ainsi aux rebelles la route de l’Italie. Toutefois, jugeant les troupes qu’il avait à sa disposition insuffisantes en nombre pour étouffer la révolte, Tibère avait estimé qu’il était préférable d’user graduellement les forces rebelles avec des opérations militaires de moindre envergure tout en attendant les renforts. Ce n’est qu’en été de l’an 7 qu’il avait enfin lancé l’offensive en se dirigeant à la tête de son armée vers l’est de la Pannonie pour rejoindre les troupes romaines qui avaient quitté Sirmium et avançaient vers l’ouest. Cette force, renforcée par la cavalerie alliée du roi thrace Rhoemetalces, était composée de deux légions venues d’Asie sous le commandement de M. Plautius Silvanus, et de trois légions de Mésie commandées par Caecina Severus. Avant que la jonction ait pu s’opérer, les troupes venant de Sirmium furent victimes d’une attaque surprise dans une région marécageuse (Hiulca Palus, une contrée connue aussi sous le nom de Volcae Paludes), située vraisemblablement dans l’actuelle Slavonie orientale. Les Romains s’en sont sortis de justesse, échappant de peu à une défaite désastreuse et ont réussi à rejoindre l’armée de Tibère.17 Toute cette immense armée, 10 légions, plus de 70 cohortes auxiliaires, 10 ou 14 ailes de cavalerie (les avis divergent sur ce point), 10000 vétérans mobilisés ainsi que 30; XVII, 49; XXII, 62; XXII, 65; XXIII, 67; XXIII 68; XXIV, 69; XXIV, 70). A l’exception d’Appien qui ne fait que citer des sources anciennes et qui n’était peut-être même pas conscient du lien entre Segestica et Siscia, Strabon et Pline l’Ancien mentionnent aussi bien Siscia et Segestica dans leurs écrits. Selon Strabon, Siscia serait une forteresse à côte de la ville de Segestica tandis que Pline fait la différence entre la ville de Siscia et la péninsule de Segestica (une île selon Pline) se trouvant en face de Siscia, sur l’autre berge de la rivière Colapis (Kupa en croate); Radman-Livaja 2007: 159–168 da Segestike, dok Plinije razlikuje grad Sisciju od poluotoka Segestike (odnosno otoka, kako ga Plinije naziva), koji se nalazi preko puta Siscije, na drugoj obali rijeke Colapis, to jest Kupe, cf. Radman-Livaja 2007: 159–168 16 Mócsy 1962: 539–541; Mócsy 1974: 34; Barkóczi 1980: 90–91; Hoti 1992: 138–140; Gruen 1996: 174–175; Wilkes 1996: 551–552; Domić-Kunić 2006: 59–118; Radman-Livaja 2012: 162–165 17 Cassius Dio, 55, 32; Velleius Paterculus, II, 112 18 Velleius Paterculus, II, 113 16 Mócsy 1962: 539–541; Mócsy 1974: 34; Barkóczi 1980: 90–91; Hoti 1992: 138–140; Gruen 1996: 174–175; Wilkes 1996: 551–552; DomićKunić 2006: 59–118; Radman-Livaja 2012: 162–165 17 Cassius Dio, 55, 32; Velleius Paterculus, II, 112 Tesserae Sisciensiae naizgled manje dojmljiv ali dugoročno učinkovitiji. Njegova strategija je, uništavanjem izvora hrane, stremila iscrpljivanju pobunjenika. Stoga su Rimljani jesen 7. godine proveli razarajući poljoprivredne resurse pobunjenih plemena. Za ovu vrstu rata se ovakav pristup pokazao sasvim pogodan jer su Breuci i vođa im Baton kapitulirali u ljeto 8. godine. Drugi Baton, vođa Dezidijata, pokušao je promijeniti tijek događanja pokrenuvši ofenzivu prema Panoniji i mada je uspio zarobiti i pogubiti svog nesretnog imenjaka, protuofenziva sirmijskih trupa pod zapovjedništvom M. Plautija Silvana prisilila ga je na povlačenje, čime su završene borbene operacije u Panoniji. Ustanici su konačno poraženi sljedeće godine u Dalmaciji, nakon završne ofenzive pod Tiberijevim vodstvom.19 Tek je s konačnim gušenjem tog velikog ustanka zapravo počela romanizacija Panonije. Upravo je u tom razdoblju, 8. ili 10. godine, Panonija postala provincija, nakon podjele Ilirika na dva dijela, prvotno nazvanih Illyricum Superius, to jest buduća provincija Dalmacija i Illyricum Inferius, odnosno Panonija.20 Siscija je zasigurno zadržala vojni garnizon i nakon prestanka rata, sa IX. legijom (legio IX Hispana) kao glavnom sastavnicom, bilo u samom gradu ili u neposrednoj blizini. Povijest njenog boravka u Sisciji je vrlo slabo poznata, no zna se da je grad konačno napustila između 42. i 45. godine.21 Može se pretpostaviti da je grad zadržao vojni garnizon i neko vrijeme nakon odlaska legionara, no zasigurno bitno manji.22 Po svemu sudeći bila je riječ o auksilijarnim postrojbama, no možemo samo nagađati točno kojima. Pretpostavlja se da je cohors XXXII voluntariorum civium Romanorum provela dobar dio 1. st. pos. Kr. u Sisciji. Možda je već bila tamo i tijekom boravka IX. legije, a u gradu je ostala do Vespazijanove vladavine kada je prebačena u Gornju Germaniju.23 Postoji i oprečno mišljenje po kojem je ta postrojba podignuta bitno kasnije, odnosno za Komoda.24 U svakom slučaju, nema dvojbe da je nazočnost vojske u najznačajnijoj mjeri utjecala na brzi razvoj Siscije. Taj je grad bio jedna od najvažnijih vojnih postaja u tom dijelu carstva tijekom vladavine julijevsko-klaudijevske dinastije, a prisutnost velikog garnizona je svakako privlačilo velik broj doseljenika, ponajprije trgovaca i obrtnika ali i pojedinaca više ili manje sumnjivih namjera, kakvi su pratili svaku vojsku od antike sve do 19. stoljeća. Svi su oni značajno mogli profitirati od nazočnosti velikog broja vojnika. Siscija je naslijedila strateški položaj Segestike 19 Za detaljniji prikaz ovih događanja, cf. Cassius Dio, 55, 28–34; Velleius Paterculus, II, 110–116; Suetonius, Aug. 16, 25, Tib. 16, 20; Hirschfeld 1890, 351–362; Rau 1925, 313–346; Köstermann 1953, 345– 378; Pavan 1955: 380; Pašalić 1956: 245–300; Mócsy 1962: 544–548; Wilkes 1969: 69–77; Mócsy 1974: 37–39; Šašel 1974: 733–734; Barkóczi 1980: 88–89; Šašel-Kos 1986: 178–191; Zaninović 1986: 63; Gruen 1996: 176–178; Wilkes 1996: 553–554; Dizdar&Radman-Livaja 2004: 44–45; Swan 2004: 210–216, 221–225, 235–249; Dzino 2005: 138–157; Seager 2005: 33–35; Dzino 2010: 137–155; RadmanLivaja 2010: 186–189; Radman-Livaja&Dizdar 2010: 47–58; RadmanLivaja 2012: 165–166 la cavalerie du roi Rhoemetalces et de nombreux volontaires, au moins 80000 hommes et vraisemblablement même plus, s’était retrouvée cantonnée à Siscia.18 Une telle concentration de troupes, la plus grande depuis la fin des guerres civiles, devait être un véritable cauchemar logistique et n’avait d’ailleurs aucune justification stratégique. De ce fait, une partie de l’armée avait été assez rapidement renvoyée à Sirmium. Vraisemblablement incité à la prudence par le résultat indécis de la bataille des Volcae Paludes, Tibère avait adopté une approche plus méthodique, moins spectaculaire mais plus efficace à long terme. Sa stratégie consistait à épuiser les rebelles en éliminant leurs moyens de subsistance: à cette fin les Romains avaient passé l’automne de l’an 7 à détruire les ressources agricoles des tribus rebelles. Cette tactique s’est avérée particulièrement bien appropriée pour ce type de conflit puisque les Breuci et leur chef Baton, un des deux principaux dirigeants du soulèvement, avaient capitulé en août de l’an 8. L’autre Baton, le chef des Daesitiati, avait essayé de changer le cours des événements en lançant immédiatement une offensive vers la Pannonie et bien qu’il ait même réussi à faire prisonnier et exécuter son infortuné homonyme, la contre-offensive de M. Plautius Silvanus et des troupes romaines cantonnées à Sirmium l’avait obligé à battre en retraite, mettant ainsi définitivement fin aux combats en Pannonie. Les rebelles ont finalement été vaincus l’année suivante en Dalmatie, suite à une grande offensive dirigée par Tibère en personne.19 Ce n’est qu’avec la suppression de cette grande révolte que commença véritablement la romanisation de la Pannonie. C’est justement à cette époque, en l’an 8 ou 10, que la Pannonie devient une province, suite à la division de l’Illyricum en deux parties, initialement appelées Illyricum Superius, la future province de Dalmatie et Illyricum Inferius, c’est-à-dire la Pannonie.20 La ville de Siscia avait certainement conservé une garnison militaire après la fin des hostilités, avec la IXème légion Hispana comme principale force cantonnée dans la ville ou ses environs immédiats. L’histoire de son séjour à Siscia est très mal connue mais on sait qu’elle a définitivement quitté la ville entre 42 et 45 au plus tard.21 La ville a probablement conservé une garnison militaire quelque temps après le départ des légionnaires mais certainement bien inférieure en nombre.22 Il s’agissait sans doute d’unités auxiliaires mais on ne peut que conjecturer sur leur identité exacte. On suppose ainsi que la cohors XXXII voluntariorum civium Romanorum a passé une bonne partie du 1er siècle à Siscia. Elle était peut-être déjà présente sur place durant le séjour de la IXème légion et semble être restée dans la ville jusqu’au règne de Vespasien, quand elle fut transférée en Germanie 18 Velleius Paterculus, II, 113 19 Pour un aperçu plus détaillé de ces événements, cf. Cassius Dio, 55, 28– 34; Velleius Paterculus, II, 110–116; Suetonius, Aug. 16, 25, Tib. 16, 20; Hirschfeld 1890, 351–362; Rau 1925, 313–346; Köstermann 1953, 345– 378; Pavan 1955: 380; Pašalić 1956: 245–300; Mócsy 1962: 544–548; Wilkes 1969: 69–77; Mócsy 1974: 37–39; Šašel 1974: 733–734; Barkóczi 1980: 88–89; Šašel-Kos 1986: 178–191; Zaninović 1986: 63; Gruen 1996: 176–178; Wilkes 1996: 553–554; Dizdar&Radman-Livaja 2004: 44–45; Swan 2004: 210–216, 221–225, 235–249; Dzino 2005: 138– 157; Seager 2005: 33–35; Dzino 2010: 137–155; Radman-Livaja 2010: 186–189; Radman-Livaja&Dizdar 2010: 47–58; Radman-Livaja 2012: 165–166 20 Klemenc 1961: 6; Mócsy 1962: 583; Mócsy 1974: 39; Barkóczi 1980: 89; Wilkes 1996: 554 21 Mócsy 1959: 25; Klemenc 1961: 8,10; Mócsy 1974: 43; Šašel 1974: 734; Fitz 1980: 131; Hoti 1992: 142; Radman-Livaja 2010: 190; Radman-Livaja 2012: 169–170 20 Klemenc 1961: 6; Mócsy 1962: 583; Mócsy 1974: 39; Barkóczi 1980: 89; Wilkes 1996: 554 22 Šašel 1974: 735; Zaninović 1993: 54 21 23 CIL III, 4006, 10854; Mócsy 1974: 81; Lőrincz 2001: 44, 297, Kat. 479–480; Radman-Livaja 2010: 190–193; Radman-Livaja 2012: 171 Mócsy 1959: 25; Klemenc 1961: 8,10; Mócsy 1974: 43; Šašel 1974: 734; Fitz 1980: 131; Hoti 1992: 142; Radman-Livaja 2010: 190; Radman-Livaja 2012: 169–170 24 Spaul 2000: 47–48 22 Šašel 1974: 735; Zaninović 1993: 54 15 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX koja se nalazila na raskrsnici puteva, značajnih već u željeznom dobu, na mjestu koje je bilo nezaobilazna točka na putu s Balkana prema Italiji i zapadu i kao takvo posebice pogodno za razvoj trgovačke djelatnosti.25 Grad je zadržao tu ulogu tijekom rimskog razdoblja, a postojanje garnizona koje je jamčilo sigurnost stanovnicima moglo je tijekom Augustove i Tiberijeve vladavine u velikoj mjeri utjecati na izbor Italaca koji su odlučili graditi novi život u Panoniji. 16 Flavijevsko razdoblje, a posebice Vespazijanova vladavina imaju posebno značenje za Sisciju jer je u tom trenutku, vjerojatno 71. godine, grad, istovremeno kad i Sirmij, postao kolonija, colonia Flavia Siscia (novi su građani upisani u tribus Quirina). Taj je status vrlo vjerojatno bio nagrada za podršku Vespazijanu tijekom građanskog rata. Tom su prigodom brojni veterani ravenske flote, mnogi među njima porijeklom Panonci, doseljeni u grad.26 Taj je događaj bio u neku ruku vrhunac romanizacijskog procesa tog područja. Od naselja čiji je životni ritam i razvoj, ako ne isključivo onda barem u velikoj mjeri, ovisio o vojnom garnizonu, Siscia je za kojih 100 godina postala pravi grad i glavno trgovačko i industrijsko središte jugozapadne Panonije. Od tog trenutka razvoj grada više nije ovisio o vojsci, čija se nazočnost svela na beneficijare, trupe u prolazu i postaju panonske flote (Classis Flavia Pannonica) od ograničene važnosti s obzirom na to da su se vojne aktivnosti uglavnom premjestile na Dunav.27 Povremeno su pojedine postrojbe nakratko mogle biti smještene u gradu,28 no čini se da nije bilo stalne posade od flavijevskog razdoblja sve do Galijenove vladavine. Za Trajana je, neodređenog datuma između 103. i 107. godine, Panonija podijeljena na dvije provincije, Pannonia Superior čiji je namjesnik stolovao u Karnuntumu (Carnuntum) i Pannonia Inferior s Akvinkumom (Aquincum) kao glavnim gradom.29 Tijekom tog 2. stoljeća nastavlja se gospodarski i urbani razvoj Siscije, i dalje jednog od najvažnijih panonskih gradova.30 To razdoblje prosperiteta obilježeno je velikim građevinskim radovima31, a epigrafički nas izvori obavještavaju da je grad, osim što je bio vodeće regionalno gospodarsko središte, ujedno bio i važan administrativni centar. U gradu je tako smješten praepositus splendidissimi vectigalis ferrarium,32 u njemu je i carinska postaja (publicum portorium Illyrici)33 i beneficijarska postaja, a moguće je da je u Sisciji bilo i sjedište prokuratora za 25 Durman 1992: 118–127; Radman-Livaja 2007: 167 26 CIL III 3951, 4471; Fluss 1927: 362; Mócsy 1962: 597; Barkóczi 1964: 260; Mócsy 1974: 112–113; Šašel 1974: 734–736; Vrbanović 1981: 188; Hoti 1992: 143; Wilkes 2000: 588; Lolić 2003: 134 27 28 29 Notitia Dignitatum, Oc. XXXII 56; Klemenc 1961: 9; Mócsy 1962: 625; Šašel 1974: 734; Reddé 1986: 298–299; Hoti 1992: 143; Zaninović 1993: 56; Domić-Kunić 1995: 87–91; Radman-Livaja 2012: 179–180 Supérieure.23 Toutefois, c’est une hypothèse discutée car il n’est pas exclu que cette unité ait été levée bien plus tard, sous Commode.24 Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que la présence de l’armée est la cause principale du développement rapide de la ville de Siscia dès le début de l’occupation romaine. Cette cité était une des plus importantes bases militaires de la région durant toute l’époque julio-claudienne et l’existence d’une garnison a certainement contribué à attirer un grand nombre de gens dans les parages, notamment des commerçants et des artisans mais vraisemblablement aussi toutes sortes d’individus aux intentions et ambitions plus ambiguës, pour ne pas dire troubles, qui traînaient toujours derrière les troupes et cela depuis l’Antiquité jusqu’au 19ème siècle. Il est évident que tout ce monde pouvait bien profiter de la présence de nombreux militaires. Siscia avait hérité l’emplacement stratégique de Segestica qui fut un important carrefour routier dès l’Âge du Fer, un point de passage incontournable reliant les Balkans avec l’Italie et l’Occident en général et en tant que tel un endroit particulièrement propice aux échanges commerciaux.25 La ville a conservé ce rôle durant l’époque impériale et le fait qu’elle abritait une garnison en mesure de garantir la sécurité des habitants pouvait sous le règne d’Auguste ou de Tibère être un argument non négligeable pour un Italien souhaitant se faire une nouvelle vie en Pannonie. L’époque flavienne et surtout le règne de Vespasien ont une importance toute particulière pour Siscia car c’est à ce moment, vraisemblablement en 71, que la ville – en même temps que Sirmium – acquiert le statut de colonie, colonia Flavia Siscia (les nouveaux citoyens furent inscrits dans la tribu Quirina). Ce statut était très vraisemblablement une récompense pour le soutien offert à Vespasien durant la guerre civile. À cette occasion, de nombreux vétérans de la flotte de Ravenne, dont beaucoup devaient d’ailleurs être originaires de la Pannonie, furent installés dans la ville.26 Cet événement fut en quelque sorte le point culminant du processus de romanisation de la région. D’une agglomération dont le rythme de vie et l’essor dépendaient sinon exclusivement alors, du moins en grande partie, de la garnison militaire, Siscia était parvenue en à peine un siècle à devenir une véritable cité et le principal centre commercial et industriel du sud-ouest de la Pannonie. A partir de ce moment, l’essor de la ville ne dépendait plus guère de l’armée, dont la présence fut réduite aux bénéficiaires, aux troupes de passage et à une station navale de la Classis Flavia Pannonica d’une importance assez limitée vu que les opérations se déroulaient essentiellement sur le Danube.27 Il est vrai que des troupes étaient occasionnellement cantonnées à Siscia,28 mais il semblerait qu’aucune unité n’ait été stationnée dans la ville de façon permanente depuis l’époque flavienne jusqu’au règne de Gallien. 23 CIL III, 4006, 10854; Mócsy 1974: 81; Lőrincz 2001: 44, 297, Kat. 479– 480; Radman-Livaja 2010: 190–193; Radman-Livaja 2012: 171 24 Spaul 2000: 47–48 25 Durman 1992: 118–127; Radman-Livaja 2007: 167 26 Primjerice, veksilacija XIV. legije Gemina koja je možda provela neko vrijeme u gradu za Domicijana, a nije isključeno ni da je Siscija imala određenu logističku ulogu tijekom Trajanovih dačkih ratova, cf. Rostovtzeff 1957: 236, Plate XLII; Dušanić 1983: 20–21; Hoti 1992: 143–144; Radman-Livaja 2010: 194–195 CIL III 3951, 4471; Fluss 1927: 362; Mócsy 1962: 597; Barkóczi 1964: 260; Mócsy 1974: 112–113; Šašel 1974: 734–736; Vrbanović 1981: 188; Hoti 1992: 143; Wilkes 2000: 588; Lolić 2003: 134 27 Notitia Dignitatum, Oc. XXXII 56; Klemenc 1961: 9; Mócsy 1962: 625; Šašel 1974: 734; Reddé 1986: 298–299; Hoti 1992: 143; Zaninović 1993: 56; Domić-Kunić 1995: 87–91; Radman-Livaja 2012: 179–180 Mócsy 1962: 586–587; Mócsy 1974: 92–94; Barkóczi 1980: 93–94 28 On pense notamment à une vexillation de la XIV legio Gemina qui semble avoir passé quelque temps dans la ville durant les guerres de Domitien sur le Danube ou au rôle que Siscia devait avoir joué en tant que base logistique durant les guerres de Trajan contre les Daces, cf. Rostovtzeff 1957: 236, Plate XLII; Dušanić 1983: 20–21; Hoti 1992: 143–144; Radman-Livaja 2010: 194–195 30 Zaninović 1981: 202; Hoti 1992: 144; Lolić 2003: 144–145 31 Póczy 1980: 268; Hoti 1992: 144; Lolić 2003: 134 32 CIL III 3953; Bojanovski 1984: 156 33 Šašel 1974: 736; Fitz 1980: 130; Bojanovski 1984: 156 Tesserae Sisciensiae Gornju Panoniju.34 Nakon dužeg perioda mira koji je pospješio ekonomski i urbani razvoj, Markomanski su ratovi ozbiljno ugrozili veći dio Panonije. Pogotovo je bio pogođen sjeverni dio Gornje Panonije, no cijela je provincija bila izložena neprijateljskim upadima, i to već od 170. g. kada su barbari poharali cijelu Panoniju i spustili se sve do Akvileje. Na istoku Panonije su Sarmati iskoristili situaciju i izvodili pljačkaške upade diljem Donje Panonije, kojima su bili izloženi i Gornja Mezija i Dakija. Borbe su, s kraćim prekidima, trajale cijelo desetljeće, sve do smrti Marka Aurelija 180. g. kada se stanje napokon donekle stabiliziralo.35 Nema podataka u pisanim izvorima kao ni tragova u arheološkim istraživanjima da je Siscija bila neposredno ugrožena tijekom Markomanskih ratova, ali je kao važno prometno čvorište vrlo vjerojatno morala igrati nekakvu ulogu kao pozadinska logistička baza rimske vojske. Uz trupe koje su zasigurno prolazile kroz grad, nije isključeno da je u Sisciji u tom razdoblju mogla biti smještena i stalna posada. Iako su i za Komodove vladavine zabilježeni sukobi na granicama Panonije (sa Sarmatima 185.–186. g. i s Markomanima i Kvadima 188.–189.),36 tek je s građanskim ratom koji je uslijedio nakon ubojstva tog cara 193. g. carstvo opet bilo uistinu ugroženo. Komodov nasljednik, Pertinaks, umoren je svega 3 mjeseca nakon što je preuzeo vlast, a kandidati za prijestolje su odmah požurili s okupljanjem svojih trupa. Didije Julijan (Didius Iulianus), koji je svoj položaj dugovao pretorijanskoj gardi, čiju je naklonost stekao tek nakon što im je obećao basnoslovni donativum, nedvojbeno je bio najslabiji pretendent iako je držao sam Rim. Njegovi su suparnici bili u boljoj poziciji: svi su bili iskusni vojskovođe na čelu brojnijih vojnih snaga, i to uvježbanih i vjernih. Pescenija Nigera (Pescennius Niger), namjesnika Sirije, podržavale su istočne provincije, Klodije Albin (D. Clodius Albinus), namjesnik Britanije, raspolagao je vojnom silom stacioniranom u toj provinciji dok je Septimije Sever, namjesnik Gornje Panonije, dobio podršku svih vojnih snaga na rajnskom i dunavskom limesu, odnosno većine rimskih legija. Od te trojice, Septimije Sever nije bio samo najopasniji i najlukaviji kao i zapovjednik najvećih snaga, već i najodlučniji. Svega nekoliko tjedana nakon Pertinaksova ubojstva, krenuo je na Rim, obećavši ujedno Klodiju Albinu titulu cezara. Čim je na čelu panonskih trupa stigao pred vrata Rima, senat je osudio Didija Julijana na smrt i proglasio Septimija Severa carom. Nakon što se riješio Pescenija Nigera, ostao mu je samo jedan ozbiljan suparnik, čovjek kojemu je koju godinu prije osobno dodijelio titulu cezara. Poraz koji je doživio kod Lugdunuma 197. g. zapečatio je sudbinu Klodija Albina pa je nakon njegova samoubojstva Septimije Sever ostao jedini gospodar Rimskog Carstva.37 Ova epizoda iz rimske povijesti zaslužuje našu pažnju jer je Severovo zauzimanje vlasti imalo neposredan upliv na budućnost Siscije. Naime, pobjednik u građanskom ratu nije zaboravio nagraditi panonske gradove koji su mu pružili podršku. Nekoliko je uzdigao u rang kolonije, a Sisciji, koloniji od Vespazijanova vremena, 194. g. dao novi 34 35 Šašel 1974: 736; Fitz 1980: 129; Hoti 1992: 144; Nelis-Clément 2000: 184–185, 194–195 Mócsy 1962: 555–562; Mócsy 1974: 183–194; Barkóczi 1980: 96–99; Birley 2000: 165–176; Wilkes 2000: 583–585; Radman-Livaja 2012: 181 36 Fitz 1962: 83–89 37 Birley 1988: 81–128; Christol 1997: 9–17; Campbell 2005: 1–6 C’est sous le règne de Trajan, à une date indéterminée entre 103 et 107, que la Pannonie fut divisée en deux nouvelles provinces, Pannonia Superior dont le gouverneur siégeait à Carnuntum et Pannonia Inferior avec Aquincum pour capitale.29 Durant le 2ème siècle, Siscia continue son essor économique et urbain et figure comme une des principales agglomérations de la Pannonie.30 Cette période de prospérité est marquée par de grands travaux de construction31 et les sources épigraphiques nous informent qu’outre le fait d’être un centre économique régional de premier ordre, la ville de Siscia était aussi un important centre administratif. Ainsi, la ville est le siège du praepositus splendidissimi vectigalis ferrarium,32 on y trouve aussi une station du publicum portorium Illyrici33 ainsi que des beneficiarii procuratoris et il n’est pas exclu que le siège du procurateur financier de la Pannonie Supérieure ait aussi été installé à Siscia.34 Les guerres marcomaniques ont sérieusement ébranlé une grande partie de la Pannonie et mis fin à une longue période de paix qui avait contribué au développement économique et urbain. C’est surtout le nord de la Pannonie Supérieure qui fut ravagé par les combats mais toute la province eut à souffrir des incursions ennemies et cela dès 170 quand les barbares avaient déferlé sur toute la Pannonie et s’étaient aventurés jusqu’à Aquilée. Plus à l’est, les Sarmates en ont profité pour effectuer des raids à grande échelle et les agglomérations de la Pannonie Inférieure tout comme celles de la Mésie Supérieure et de la Dacie subirent aussi des dégâts. Les combats, avec quelques répits, ont duré toute la décennie, jusqu’à la mort de Marc-Aurèle en 180 quand la situation avait enfin fini par se stabiliser pour quelque temps.35 Rien dans les sources écrites ni dans les résultats des fouilles archéologiques n’indique que Siscia avait directement souffert de cette guerre mais en tant que carrefour routier stratégique il est quasiment certain qu’elle fut de nouveau une importante arrière-base logistique pour l’armée romaine. Outre les troupes qui devaient passer par la ville, on peut même conjecturer la présence d’une garnison permanente à cette époque. Malgré la reprise des combats aux frontières de la Pannonie à plusieurs occasions sous le règne de Commode (avec les Sarmates en 185–186 et en 188–189 avec les Marcomans et les Quades),36 ce n’est qu’avec la guerre civile ayant suivi l’assassinat de cet empereur en 193 que l’Empire Romain fut véritablement menacé. Le successeur de Commode, Pertinax, est assassiné à son tour à peine trois mois après son accession au trône et les candidats à la pourpre impériale commencèrent tout de suite à regrouper leurs forces. Didius Iulianus, qui devait sa position à la garde prétorienne dont il n’a conquis la faveur qu’avec des promesses d’un donativum exorbitant, était certainement le prétendant le plus faible bien qu’il contrôlât Rome. Ses concurrents étaient en bien meilleure posture: tous les trois étaient des militaires expérimentés à la tête de troupes supérieures en nombre, et de surcroît aguerries et fidèles. Pescennius Niger, le gouverneur de Syrie, avait le soutien des provinces orientales, D. Clodius Albinus, gouverneur de Bretagne commandait les forces stationnées dans cette province tandis que Septime Sévère, 29 Mócsy 1962: 586–587; Mócsy 1974: 92–94; Barkóczi 1980: 93–94 30 Zaninović 1981: 202; Hoti 1992: 144; Lolić 2003: 144–145 31 Póczy 1980: 268; Hoti 1992: 144; Lolić 2003: 134 32 CIL III 3953; Bojanovski 1984: 156 33 Šašel 1974: 736; Fitz 1980: 130; Bojanovski 1984: 156 34 Šašel 1974: 736; Fitz 1980: 129; Hoti 1992: 144; Nelis-Clément 2000: 184–185, 194–195 35 Mócsy 1962: 555–562; Mócsy 1974: 183–194; Barkóczi 1980: 96–99; Birley 2000: 165–176; Wilkes 2000: 583–585; Radman-Livaja 2012: 181 36 Fitz 1962: 83–89 17 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX naslov, Colonia Septimia Siscia Augusta.38 Septimiju je nesumnjivo bilo stalo do obnove provincije, a Siscija je, iako vjerojatno nije pretrpjela ratna razaranja kao dobar dio provincije, zasigurno bila pogođena gospodarskom krizom. Pod Septimijevom je vladavinom grad ponovno doživio uzlet te se smatra da je u tom razdoblju Siscija doživjela svoj vrhunac.39 18 Nakon relativnog zatišja pod Severima, prekidanog sporadičnim borbama na dunavskom limesu,40 Panonija je ponovno bila suočena s teškim vremenima. Veći dio 3. st. bio je obilježen barbarskim upadima, ali i međurimskim sukobima. Upravo je zbog građanskih ratova Panonija u tom razdoblju bila poprište velikih vojnih operacija. Posebno treba istaknuti razaranja koja su nanijeli Karpi između 242. i 247. g., zatim sarmatsku invaziju 260. g. nakon koje je uslijedio građanski rat između cara Galijena i uzurpatora Ingenua, namjesnika Donje Panonije. Iako je Ingenuo poražen u bici kod Murse, borbe nisu prestale jer su pobunjeničke trupe za cara izglasale svog kandidata Regalijana, na koncu također poraženog od Galijena. Ipak, barbarski je pritisak donekle popustio nakon Galijenove vladavine jer u izvorima više nema spomena većih napada sve do Dioklecijanova vremena, s izuzetkom gotske provale koju je suzbio Klaudije II.41 Može se pretpostaviti da Siscija nije posebno nastradala u tim mutnim vremenima, s obzirom na udaljenost od granice, no nedvojbeno je bila pogođena ekonomskom i političkom krizom koja je nagrizala cijelo Carstvo.42 U svakom slučaju, nije izgubila na važnosti jer je Galijen u Sisciji otvorio kovnicu, vjerojatno 262. g., čime je grad postao značajan ulog u slučaju građanskog rata.43 Pretpostavlja se da je najkasnije upravo tada opet postalo nužno u Sisciji smjestiti stalni garnizon. Ne možemo znati je li jedinica koju spominje Notitia Dignitatum, cohors III Alpinorum,44 bila stacionirana u Sisciji već u 3. st., no nema previše sumnje da od Galijenova vremena u Sisciji boravi stalna vojna posada. Njegovi su nasljednici nastavili kovati novac u Sisciji, posebice Klaudije II., njegov brat Kvintil, Aurelijan, Tacit, Florijan, Prob i Kar, koji je neko vrijeme čak i boravio u gradu zajedno sa svojim sinom i nasljednikom Numerijanom. Potonji je dijelio vlast sa svojim bratom Karinom, no u Nikomediji ga je vjerojatno dao ubiti punac, pretorijski prefekt L. Flavius Aper. Taj mu čin nije omogućio postizanje željenog cilja jer je vojska za cara izabrala Diokla, zapovjednika carske garde, koji je pak brže-bolje dao pogubiti Apera. Dioklo (Diocles), poznat i kao C. Aurelius Valerius Diocletianus, pobijedio je Karina 10 mjeseci kasnije, postavši tako nedodirljiv gospodar Rimskog Carstva za sljedećih 20 38 CIL III 4193; Mócsy 1962: 602; Fitz 1980: 152; Hoti 1992: 145 39 Hoti 1992: 145–146 40 Barkóczi 1980: 101–103; Nije isključeno da su barbarski pljačkaši mogli doći i do Siscije tijekom vladavine Aleksandra Severa, cf. Mócsy 1962: 563; Šašel Kos 1986: 400; Hoti 1992: 146–147 gouverneur de la Pannonie Supérieure, avait reçu le soutien de toutes les troupes du Rhin et du Danube, soit la majorité des légions romaines. Des trois, Septime Sévère était non seulement le plus redoutable et rusé ainsi que le commandant des forces les plus importantes mais aussi le plus décidé. A peine quelques semaines après l’assassinat de Pertinax, il marcha directement sur Rome tout en promettant à Clodius Albinus le titre de César. En le voyant arriver à la tête des troupes de Pannonie aux portes de Rome, le sénat vota une motion condamnant Didius Iulianus à mort et nomma Septime Sévère empereur. Apres s’être débarrassé de Pescennius Niger, Septime Sévère n’avait plus qu’un concurrent sérieux, l’homme auquel il avait attribué le titre de César quelques années plus tôt. La défaite subie à Lyon en 197 avait scellé le sort de Clodius Albinus en le conduisant au suicide, laissant Septime Sévère seul maître de l’Empire.37 Cet épisode de l’histoire romaine mérite notre attention car la prise du pouvoir par Septime Sévère avait une incidence directe sur l’avenir de Siscia. En effet, le vainqueur de la guerre civile n’avait pas oublié de récompenser les villes pannoniennes qui lui avaient offert leur soutien. Il en éleva plusieurs au rang de colonie et donna en 194 à Siscia, colonie depuis Vespasien, un nouveau titre, Colonia Septimia Siscia Augusta.38 Septime Sévère favorisait le renouveau économique de la province. Siscia n’avait vraisemblablement pas trop souffert de la guerre qui avait ravagé une bonne partie de la province sous Marc Aurèle bien qu’elle ait certainement été touchée par la crise et elle connaît de nouveau une période d’essor. Le règne de Septime Sévère est d’ailleurs considéré par certains comme l’époque où Siscia atteignit son apogée.39 Après une période d’accalmie sous les Sévères, toute relative à vraie dire, puisqu’elle était occasionnellement interrompue par des combats sur le limes danubien,40 la Pannonie a de nouveau connu des temps difficiles. Une grande partie du 3ème siècle a été marquée par des incursions barbares ainsi que par les luttes intestines entre Romains. C’est d’ailleurs justement à cause des guerres civiles que la Pannonie fut à cette époque à plusieurs reprises le théâtre d’opérations militaires de grande envergure. Il faut notamment mentionner les ravages infligés par les Carpes entre 242 et 247 ainsi que l’invasion sarmate de 260, suivie par la guerre civile entre l’empereur Gallien et l’usurpateur Ingenuus, gouverneur de la Pannonie Inférieure. Bien qu’Ingenuus ait été vaincu à la bataille de Mursa, les combats n’ont pas cessé car les troupes rebelles ont proclamé empereur leur candidat Régalien, lui aussi vaincu en fin de compte par Gallien. Il semblerait néanmoins que la pression des barbares se soit un peu atténuée après le règne de Gallien car les sources ne mentionnent plus d’attaques importantes jusqu’au temps de Dioclétien, à l’exception d’une incursion des Goths arrêtée par Claude II.41 Siscia n’a vraisemblablement pas particulièrement souffert en ces temps troubles, étant suffisamment éloignée de la frontière, mais elle devait assurément être touchée par la crise économique et politique qui rongeait tout l’Empire.42 En tout cas, son importance n’a certainement pas diminué puisque un atelier monétaire y fut installé par Gallien, vraisemblablement en 262, faisant de la 37 Birley 1988: 81–128; Christol 1997: 9–17; Campbell 2005: 1–6 Mócsy 1962: 565–570; Mócsy 1974: 202–211; Barkóczi 1980: 103– 106; Hoti 1992: 146–148; Radman-Livaja 2012: 181–182 38 CIL III 4193; Mócsy 1962: 602; Fitz 1980: 152; Hoti 1992: 145 39 Hoti 1992: 145–146 42 Scriptores Historiae Augustae, XIX–XXX; Rostovtzeff 1957: 433–501; Christol 1997: 119–165; Drinkwater 2005: 58–64; za ekonomsku situaciju tog vremena cf. Corbier 2005 40 Barkóczi 1980: 101–103; Il n’est pas exclu qu’à un moment des pillards barbares soient arrivés aux portes de Siscia sous le règne d’Alexandre Sévère, cf. Mócsy 1962: 563; Šašel Kos 1986: 400; Hoti 1992: 146–147 43 Mócsy 1962: 566, 693; Šašel 1974: 719–721; Barkóczi 1980: 105; Póczy 1980: 268; Christol 1997: 143; Lolić 2003: 134; Radman-Livaja 2010: 198 41 Mócsy 1962: 565–570; Mócsy 1974: 202–211; Barkóczi 1980: 103–106; Hoti 1992: 146–148; Radman-Livaja 2012: 181–182 42 44 Notitia Dignitatum, Oc. XXXII 57; Šašel 1974: 734; Zaninović 1993: 54 Scriptores Historiae Augustae, XIX–XXX; Rostovtzeff 1957: 433–501; Christol 1997: 119–165; Drinkwater 2005: 58–64; pour la situation économique de l’époque cf. Corbier 2005 41 Tesserae Sisciensiae godina.45 Dobar vojnik i sposoban administrator, uspio je osigurati poduže razdoblje stabilnosti svome carstvu. Nakon njegove upravne reforme, Panonija biva podijeljena na 4 manje provincije: teritorij Gornje Panonije sjeverno od Drave postao je Pannonia Prima, a južno Pannonia Savia. Južni dio Donje Panonije nazvan je Pannonia Secunda dok je sjeverni dio postao provincija Valeria. Postavši glavni grad Panonije Savije, Siscija je potvrdila svoju važnost na regionalnoj razini. Istovremeno je ojačan obrambeni sustav na limesu, a barbarske su provale uspješno suzbijane.46 Svemu tome usprkos, Panonija nije ostala pošteđena ratnih razaranja u desetljećima koja su nastupila nakon Dioklecijanove vladavine. Ironijom sudbine, to područje nisu prvo poharali barbari već sukobljene rimske vojske tijekom građanskog rata između Konstantina, na čelu galskih trupa, i Licinija koji je pod sobom imao panonske i mezijske trupe. Konstantin je preuzeo nadzor nad Siscijom, njenom kovnicom kao i cijelom Panonijom nakon bitke kod Cibala 314. g. (ili 316., ovisno o autorima). Mada je rat potrajao još godinama, Panonija više nije bila poprište sukoba, a nakon Konstantinove konačne pobjede 325. g., cijeli je kraj opet doživio razdoblje relativnog mira i prosperiteta.47 Ako se prisjetimo svih građanskih ratova koji su potresli Carstvo i Panoniju od 69. g. pos. Kr. nadalje, stanovnici Siscije su se s pravom mogli smatrati rođenima pod sretnom zvijezdom, jer grad nikad nije neposredno bivao pogođen ratnim nedaćama. Dapače, ishodi građanskih ratova 69. i 193. g. značajno su doprinijeli napretku grada. Na koncu, 351. g. se kolo sreće okrenulo… Građanski rat između Konstancija II. i Magnencija ošinuo je Sisciju svom silinom: nakon iznenadnog napada, Magnencije je zauzeo i opljačkao grad. Malo kasnije, 28. rujna 351. g., Konstancije II. uspijeva poraziti Magnencija u bici kod Murse, vrlo vjerojatno najvećoj bici kasne antike, u kojoj je živote izgubilo 54.000 vojnika oba tabora, što je nenadoknadivo smanjilo obrambene kapacitete Carstva. Taj je rat, odnosno razaranja koja je prouzročio, označio početak konačnog propadanja panonskih gradova. Siscija se nikad nije oporavila od događaja 351. g.48 Barbari su brzo iskoristili situaciju. Sarmati udruženi s Kvadima opustošili su Panoniju i Meziju neprekinutim nizom provala između 356. i 358. godine.49 Novi su upadi velikih razmjera uslijedili 365. i 374. g.50 Koju godinu kasnije, još opasniji neprijatelji su se pojavili na granicama Panonije: Alani, Huni i Ostrogoti. Nemoćni oduprijeti im se, Rimljani su im dopustili naseljavanje u Panoniji Sekundi, no nezadovoljni zatečenim uvjetima novopridošlice su krenule pljačkati cijelo područje, uključujući i gradove, među njima i Mursu.51 Na to se nadovezao novi građanski rat između Maksima i Teodozija, koji su svoje snage popunjavali barbarskim plaćenicima. Obje su vojske 45 Christol 1997: 188–192; Bowman 2005: 68–69 46 Mócsy 1962: 570–571, 588; Mócsy 1974: 273–274; Barkóczi 1980: 109–110; Christol 1997: 192–214; Bowman 2005: 70–89 47 Mócsy 1962: 571–572; Mócsy 1974: 277; Barkóczi 1980: 110–112; Radman-Livaja 2007, Vinkovci: 114–115; Radman-Livaja 2012: 182 48 Zosimus II 49; Mócsy 1962: 575; Mócsy 1974: 286; Šašel 1974: 711, 737; Hoti 1992: 150–151; Hunt 1998: 20–21; Radman-Livaja 2007, Vinkovci: 115; Radman-Livaja 2010: 199; Radman-Livaja 2012: 182 49 Barkóczi 1980: 112–113 50 Mócsy 1962: 576; Barkóczi 1980: 115–116 51 Mócsy 1962: 577–578; Mócsy 1974: 339–341; Barkóczi 1980: 117 ville un enjeu majeur dans toute guerre civile.43 C’est certainement au plus tard à ce moment-là que s’est imposé le besoin de stationner de nouveau une garnison permanente à Siscia. On ne sait pas si l’unité mentionnée comme faisant partie de la garnison de Siscia dans la Notitia Dignitatum, la cohors III Alpinorum, 44 était déjà cantonnée dans la ville au 3ème siècle mais il ne fait quasiment pas de doute qu’une garnison militaire était présente en permanence à Siscia depuis le règne de Gallien. Ses successeurs sur le trône ont continué à frapper monnaie à Siscia, notamment Claude II, son frère Quintille, Aurélien, Tacite, Florien, Probus et Carus qui avait d’ailleurs séjourné quelque temps dans la ville avec son fils et successeur Numérien. Ce dernier partageait le trône avec son frère Carin mais il fut assassiné à Nicomédie par son beau-père, semble-t-il, le préfet du prétoire L. Flavius Aper. Bien mal lui en a pris, puisque l’armée acclama Diocles, le commandant de la garde impériale, comme empereur qui se hâta de faire exécuter Aper. Diocles, devenu C. Aurelius Valerius Diocletianus, défit Carin 10 mois plus tard et devint le maître absolu de l’Empire romain pour les vingt années à venir.45 Bon soldat et administrateur habile, il a su assurer un long moment de stabilité à son empire. Suite à sa reforme de l’administration impériale, la Pannonie est divisée en quatre provinces: le territoire de la Pannonie Supérieure au nord de la Drave devient la province Pannonia Prima et celui au sud la Pannonia Savia. La partie sud de la Pannonie Inférieure est devenu la Pannonia Secunda tandis que le nord devient la province Valeria. Ayant été choisie comme le chef-lieu de la Pannonia Savia, la ville de Siscia confirme son importance au niveau régional. En même temps, les défenses du limes furent renforcées et les incursions barbares étaient efficacement réprimées.46 Toutefois, la Pannonie ne fut pas épargnée par la guerre dans les décennies qui suivirent le règne de Dioclétien. Ironiquement, la région fut d’abord dévastée non par les barbares mais par les Romains eux-mêmes durant la guerre civile entre Constantin, à la tête des troupes de Gaule et Licinius, qui contrôlait l’armée de Pannonie et de Mésie. Constantin avait réussi à prendre le contrôle de Siscia et de son atelier monétaire ainsi que de toute la Pannonie après la bataille de Cibalae en 314 (ou 316, les avis différent). Bien que la guerre ait encore continué pendant plusieurs années, les combats se déroulaient loin de la Pannonie et après la victoire définitive de Constantin en 325 la région a de nouveau connu une certaine période de paix et de prospérité.47 Si l’on considère toutes les guerres civiles qui ont secoué l’Empire et la Pannonie en particulier depuis 69, les habitants de la ville de Siscia pouvaient s’estimer comme particulièrement chanceux puisque la ville n’en avait jamais vraiment pâti. D’ailleurs, les guerres civiles de 69 et de 193 avaient même, grâce aux vainqueurs, grandement contribué à son essor. En 351 cette chance avait fini par tourner… La guerre civile qui venait d’éclater entre Constance II et Magnence avait touché Siscia de plein fouet: après une attaque surprise, Magnence avait mis la ville à sac. Peu de temps après, le 28 septembre 351, Constance battait Magnence à la bataille de Mursa. Ce fut vraisemblablement la plus grande bataille de l’antiquité tardive, coûtant la vie à 54000 soldats des deux camps et réduisant de façon irrémédiable les capacités défensives de l’Empire. Cette 43 Mócsy 1962: 566, 693; Šašel 1974: 719–721; Barkóczi 1980: 105; Póczy 1980: 268; Christol 1997: 143; Lolić 2003: 134; Radman-Livaja 2010: 198 44 Notitia Dignitatum, Oc. XXXII 57; Šašel 1974: 734; Zaninović 1993: 54 45 Christol 1997: 188–192; Bowman 2005: 68–69 46 Mócsy 1962: 570–571, 588; Mócsy 1974: 273–274; Barkóczi 1980: 109–110; Christol 1997: 192–214; Bowman 2005: 70–89 47 Mócsy 1962: 571–572; Mócsy 1974: 277; Barkóczi 1980: 110–112; Radman-Livaja 2007, Vinkovci: 114–115; Radman-Livaja 2012: 182 19 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX guerre et les ravages qu’elle a provoqués marquèrent le début du déclin définitif des villes de Pannonie. Siscia ne s’est jamais remise des événements de 351.48 Karta 2. / Carte 2 – Siscia i Segestica / Siscia et Segestica (B. Migotti ed., BAR International Series 2393, 2012) 20 haračile Panonijom Savijom i Sekundom do konačnog sraza kod Siscije 388. g. kada je Teodozije izvojevao pobjedu nad Maksimovim trupama.52 Nakon te bitke, Siscija se tek uzgred spominje u izvorima, emisije novca nastavljaju se sporadično pod Honorijem i Teodozijem II., no konačno prestaju, čini se, nakon 423. g.53 Početkom 5. st. Panonija je poharana, stanovništvo se iseljava, a rimska je vlast samo prividna.54 Nekakav oblik urbanog života u gradu postoji još za Teodorika, o čemu svjedoči nazočnost siscijskih biskupa Ivana i Konstancija na crkvenim saborima u Saloni 530. g. i 532. ili 533,55 no dvojbeno je koliko se rimskim u tom trenutku još može smatrati taj grad. Les barbares surent rapidement profiter de la situation. Ainsi, les Sarmates alliés aux Quades dévastèrent la Pannonie et la Mésie en montant des raids incessants entre 356 et 358.49 De nouvelles grandes incursions eurent lieu en 365 et 374.50 Quelques années plus tard, des ennemis encore plus dangereux arrivaient aux frontières de la Pannonie: les Alains, les Huns et les Ostrogoths. Impuissants et incapables de les repousser, les Romains les autorisèrent à s’installer dans la Pannonia Secunda. Mécontents de leurs conditions de vie, ces nouveaux venus se mirent à piller toute la région y compris les villes, dont Mursa.51 Comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle guerre civile éclata entre Maxime et Théodose qui engagèrent tous les deux des mercenaires barbares. Leurs armées semèrent la destruction dans la Pannonia Savia et Secunda avant de se retrouver sur le champ de bataille devant Siscia en 388 où Théodose parvint à vaincre les troupes de Maxime.52 Après cette bataille, Siscia est rarement mentionnée dans les sources, les émissions de monnaie continuent encore sporadiquement sous Honorius et Théodose II mais cessent définitivement, semble-t-il, après 423.53 Au début du 5ème siècle la Pannonie est dévastée, la population fuit en masse et le pouvoir romain y est de toute façon purement nominal.54 Un semblant de vie urbaine existait encore sous Théodoric, fait attesté aussi par la présence vraisemblable des évêques de Siscia, Johannes et Constantius, aux conciles de Salone en 530 et 532 ou 533.55 Toutefois, à cette époque on peut difficilement encore considérer cette agglomération comme une cité romaine. 48 52 Mócsy 1962: 578; Mócsy 1974: 342–343; Šašel 1974: 737–738; Barkóczi 1980: 117–118; Hoti 1992: 152–153; Curran 1998: 104–107; Radman-Livaja 2010: 199–200 53 Hoti 1992: 153 54 Mócsy 1962: 580–582; Mócsy 1974: 346–351; Barkóczi 1980: 118– 120 55 Zeiller 1918: 139–140 Zosimus II 49; Mócsy 1962: 575; Mócsy 1974: 286; Šašel 1974: 711, 737; Hoti 1992: 150–151; Hunt 1998: 20–21; Radman-Livaja 2007, Vinkovci: 115; Radman-Livaja 2010: 199; Radman-Livaja 2012: 182 49 Barkóczi 1980: 112–113 50 Mócsy 1962: 576; Barkóczi 1980: 115–116 51 Mócsy 1962: 577–578; Mócsy 1974: 339–341; Barkóczi 1980: 117 52 Mócsy 1962: 578; Mócsy 1974: 342–343; Šašel 1974: 737–738; Barkóczi 1980: 117–118; Hoti 1992: 152–153; Curran 1998: 104–107; Radman-Livaja 2010: 199–200 53 Hoti 1992: 153 54 Mócsy 1962: 580–582; Mócsy 1974: 346–351; Barkóczi 1980: 118–120 55 Zeiller 1918: 139–140 Tesserae Sisciensiae I. Kontekst, morfologija i analogije I. Contexte, morphologie et analogies 1. Lokalitet i okolnosti nalaza olovnih tesera 1. Le site et les circonstances de la découverte des plombs Još su tijekom prve polovine 19. st. u novinama zabilježeni arheološki nalazi u rijeci Kupi. Gotovo su svi ti nalazi bili koncentrirani na jednom ograničenom prostoru, odnosno u gradu Sisku. Suvremeni se Sisak nalazi točno na mjestu na kojem se nalazila rimska Siscija te se otkriće brojnih rimskih predmeta teško može smatrati iznenađujućim. Kroz cijelo 19. st. arheološki su artefakti sakupljani u koritu Kupe i na njenim obalama. Mada su mnogi završili u privatnim zbirkama, nezanemariva količina je putem donacija ili otkupa našla svoje mjesto u fundusima muzeja u Zagrebu, Beču i Budimpešti. Godina 1876. posebice je značajna jer je upravo te godine osnovano gradsko arheološko društvo »Siscia«, s ulogom prikupljanja arheoloških nalaza iz grada i okolice te njihovog smještanja u Narodni muzej u Zagrebu. Član 17. statuta društva izričito navodi da svi rimski arheološki nalazi prikupljeni od Društva ostaju u njegovom vlasništvu, ali moraju biti otpremljeni u Arheološki odjel Hrvatskog narodnog muzeja u Zagrebu, koji ih je dužan konzervirati i izložiti uz napomenu da pripadaju zbirci starina društva »Siscia« iz Siska. Ta je godina obilježila početak duge i plodne suradnje između te udruge ljubitelja starina i zagrebačkih arheologa, suradnje koja je potrajala do početka 20. st. kada se društvo »Siscia« ugasilo u nedostatku financijskih sredstava. Arhiv Arheološkog muzeja u Zagrebu čuva korespondenciju članova društva »Siscia« s Narodnim muzejom, pravu riznicu podataka o istraživanjima provedenima u Sisku između 1876. i 1900. godine. Iako je društvo tada službeno prestalo postojati, više njegovih članova nastavilo je surađivati s Narodnim muzejom sve do izbijanja 1. svjetskog rata, a neki još i duže. Članovi društva »Siscia« se nisu samo zadovoljavali rekognosciranjem i otkupom predmeta već su i redovito izvještavali Narodni muzej o novim nalazima kako u gradu tako i u koritu Kupe. Svaki put kada bi pao vodostaj Kupe koji bi omogućio ljudima šetnju plićakom i skupljanje arheoloških nalaza, članovi društva »Siscia« uzbunjivali bi vlasti kako bi se spriječilo otuđivanje predmeta, a ujedno bi zvali i muzejske kustose da se upute na lice mjesta. Gradske su vlasti bile itekako svjesne problema i već je 80-ih godina 19. st. doneseno nekoliko ukaza kojima se zabranjivalo sakupljanje starina u rijeci kao i njihova preprodaja, pod prijetnjom novčane globe i pritvora. Pri tome su gradske vlasti samo slijedile naputke ministarskih odluka br. 3302 od 25. studenoga 1880. i br. 2394 od 21. travnja 1881. godine temeljem kojih su arheološki nalazi iz Kupe trebali direktno biti uručeni Narodnom muzeju ili arheološkom društvu »Siscia« koje bi ih potom proslijedilo Muzeju. Brojna pisma i izvješća o slučajnim nalazima iz Kupe upućena Muzeju tijekom zadnje četvrtine 19. st., kao i ukazi sisačkih gradskih vlasti, zorno pokazuju razmjere problema, ali i iznimnu brojnost nalaza u koritu rijeke Kupe. Upravo se u tom razdoblju Sisak počeo razvijati, a s razvojem industrije pojavila se potreba za modernizacijom lučkih postrojenja kako bi se omogućio prolaz većih brodova i teglenica. Ta je potreba nalagala provođenje opsežnog jaružanja korita rijeke Kupe. Prva su jaružanja počela već početkom 80-ih godina i već je tada postalo jasno da će te radove trebati pozorno nadzirati kako bi se maksimalno očuvali arheološki nalazi. Osim volontera iz društva »Siscia«, nekoliko Dès la première moitié du 19ème siècle, les journaux avaient noté les découvertes d’objets archéologiques dans la rivière Kupa. Quasiment toutes ces découvertes étaient concentrées dans une zone relativement restreinte, c’est-à-dire principalement dans la ville de Sisak. La ville actuelle se trouve à l’emplacement exact de la ville romaine de Siscia et de ce fait la découverte de nombreux objets d’origine romaine en cet endroit n’avait rien de particulièrement surprenant. Tout au long du 19ème siècle, des artefacts archéologiques étaient régulièrement récupérés dans le lit de la Kupa et sur ses berges. Si nombre d’entre eux se sont retrouvés dans des collections privées, une quantité non négligeable a néanmoins trouvé sa place par le biais des dons ou des achats dans les collections des musées de Zagreb, Vienne et Budapest. L’année 1876 est particulièrement importante à cet égard car en cette année fut fondée la Société municipale d’archéologie »Siscia«, dont le rôle principal devait être de recueillir les trouvailles archéologiques de la ville et des environs pour les transférer au Musée national de Zagreb. L’article 17 du statut de la Société stipulait d’ailleurs que »toutes les trouvailles archéologiques romaines récupérées par la Société lui appartiendront mais devront être envoyées au Département d’Archéologie du Musée National Croate à Zagreb, lequel devra les conserver et exposer en indiquant que ces objets font partie de la collection des antiquités romaines de la Société »Siscia« de Sisak.« Cette année marque le début d’une longue et fructueuse collaboration entre cette société d’amateurs d’antiquités et les archéologues de Zagreb qui a duré jusqu’au début du 20ème siècle quand les activités de »Siscia» ont cessé faute de moyens financiers suffisants. Les archives du Musée Archéologique de Zagreb contiennent toute la correspondance entre les membres de »Siscia« et le Musée National et sont une véritable mine d’informations pour les recherches effectuées à Sisak entre 1876 et 1900. Bien que la Société ait officiellement cessé d’exister, plusieurs membres ont continué de coopérer étroitement avec le Musée National jusqu’à la première guerre mondiale et même après. Non contents de faire de la prospection et de racheter des objets en possession des particuliers, les membres de »Siscia« informaient régulièrement le Musée national des nouvelles trouvailles dans la ville, y compris dans la Kupa. Ainsi, chaque fois que le niveau d’eau était suffisamment bas pour permettre aux gens de patauger près des berges et de ramasser des objets, ils alarmaient les autorités afin de mettre fin à ces activités, ainsi que les conservateurs du Musée pour les appeler à se rendre sur place. Il faut noter que les autorités municipales étaient pleinement conscientes du problème et, dès les années 80 du 19ème siècle, plusieurs arrêtées du conseil municipal interdisaient la collecte d’antiquités dans la rivière ainsi que leur revente, sous peine d’amendes et de prison. La municipalité ne faisait d’ailleurs que suivre scrupuleusement les consignes des arrêtés ministériels n. 3302 du 25 novembre 1880 et n. 2394 du 21 avril 1881 qui ordonnaient que les trouvailles archéologiques de la Kupa soient remises directement au Musée national ou à la Société archéologique »Siscia« qui se chargerait de les faire parvenir au Musée. Les nombreuses lettres et rapports traitant des trouvailles fortuites dans la Kupa adressés au Musée dans le dernier quart du 19ème siècle, tout comme l’existence d’arrêtés municipaux, indiquent clairement l’ampleur du problème mais aussi la quantité impressionnante d’objets que l’on trouvait dans le lit de la Kupa. C’est à la même époque que la ville de Sisak avait commencé à se développer et avec l’essor de l’industrie il était devenu urgent de mo- 21 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX policajaca je po službenoj dužnosti moralo nadzirati radove, odnosno radnike koji su izvodili radove kako bi ih se spriječilo da ne otuđe vrijedne predmete. Ipak, trebalo je pričekati početak 20. st. kako bi u Sisku počela jaružanja velikih razmjera. Taj se trenutak poklopio s prestankom djelovanja društva »Siscia« te je Narodni muzej morao direktno intervenirati kako bi spasio arheološku baštinu. Prvo jaružanje 20. stoljeća odvijalo se 1901. godine, a s općinom i inženjerima postignut je dogovor o pojačanom nadzoru arheoloških nalaza. Nadležni inženjeri su poštovali dogovor i 5. kolovoza pismenim su putem obavijestili ravnatelja J. Brunšmida da može doći preuzeti pronađene predmete. Nekoliko je volontera nazočilo jaružanju, o čemu svjedoče njihova izvješća, no za opsežnije jaružarske radove koji su trebali uslijediti, J. Brunšmid je procijenio da bi bilo nužno službeno regulirati nazočnost kustosa i muzejskih predstavnika tijekom izvođenja radova. 22 Iznimna složenost administrativne organizacije Austro-Ugarskog carstva mu nije olakšala provođenje te inicijative. Hrvatsko je kraljevstvo imalo dosta visok stupanj autonomije unutar Kraljevine Mađarske, s kojom je bila vezana personalnom unijom, odnosno preko vladara, u ovom slučaju austrijskog cara koji je ujedno bio i mađarski te hrvatski kralj. Iako je Hrvatska imala parlament i vladu, u nekim djelatnostima, i to ne nevažnima, glavnu riječ imala je ipak vlada u Budimpešti. Tako je Narodni muzej potpadao pod Odjel za bogoštovlje i nastavu Kraljevske zemaljske vlade u Zagrebu (ono isto ministarstvo koje je u prošlosti donosilo odluke o prenošenju nalaza iz Siska u Zagreb), ali uređivanje vodenih tokova, pa tako i jaružanje, su bili pod ingerencijom Ministarstva poljoprivrede Kraljevine Mađarske u Budimpešti. U ljeto 1909. godine, ponovno je započelo jaružanje Kupe u Sisku, i sukladno očekivanjima, opet su izronili arheološki nalazi. To je potaklo J. Brunšmida na akciju te je 10. srpnja poslao službenu molbu hrvatskoj vladi kako bi od Ministarstva poljoprivrede u Budimpešti ishodili dozvolu za službenu nazočnost muzejskih kustosa tijekom jaružanja u Sisku, ali i dozvolu za dublje jaružanje ukoliko arheolozi procijene da za tim postoji potreba. U slučaju ishođenja službene dozvole, Narodni muzej u Zagrebu bi na sebe preuzeo zapošljavanje radnika koji bi pod nadzorom kustosa pretraživali izjaružane nanose. Koji mjesec kasnije, hrvatska je vlada izvijestila ravnatelja Brunšmida da je odlukom br. 100540/VI od 23 listopada 1909. g. Ministarstvo poljoprivrede Kraljevine Mađarske dopustilo nastavak jaružanja Kupe u Sisku i ovlastilo Hrvatski narodni muzej da nadzire te radove kako bi se očuvali arheološki nalazi. Tako je i bilo: jaružanje je nastavljeno 5. prosinca u nazočnosti J. Brunšmida i njegovog pomoćnika-volontera, učitelja Tkalčića, a troškove arheološkog istraživanja pokrio je Odjel za bogoštovlje i nastavu Kraljevske zemaljske vlade. Količina pronađenih predmeta bila je impresivna te nije bilo dvojbe da i u budućnosti treba nastaviti s tom praksom. Jaružanje je nastavljeno 1911. g., a Ministarstvo poljoprivrede obnovilo je svoju dozvolu pod istim uvjetima kao i prethodni put. Jaružanje velikih razmjera izvedeno je i u ljeto 1912. g. i priča se ponovila. Tom je prigodom količina nalaza nadmašila sva očekivanja pa je J. Brunšmid došao na ideju da od nadležnih vlasti zatraži dozvolu i financijska sredstva za jaružanje Kupe isključivo u arheološke svrhe. Njegov je prijedlog prihvaćen te je u rujnu 1913. godine provedeno jaružanje samo radi arheoloških istraživanja. Rezultati su bili vrlo zadovoljavajući te bi se takva sustavna istraživačka jaružanja nastavila još godinama da su uvjeti bili povoljni, no u ljeto 1914. g. se Austro-Ugarska upu- derniser le port fluvial afin de permettre le passage des bateaux et des péniches de taille plus conséquente. Cette nécessité imposait de grands travaux de dragage de la Kupa. Les premiers dragages avaient déjà commencé au début des années 80 et dès ce moment, il était devenu évident que les travaux devaient être surveillés de près pour préserver au maximum les trouvailles archéologiques. Outre des bénévoles de la Société »Siscia«, quelques policiers avaient aussi été affectés à la surveillance des travaux, ou plus précisément à la surveillance des ouvriers qui les conduisaient, pour les empêcher de s’approprier des objets de valeur. Il fallut toutefois attendre le début du 20ème siècle pour que commencent les dragages de grande ampleur à Sisak. Ce moment coïncidait avec la fin de l’activité de la Société »Siscia« et il était évident que le Musée National devait intervenir directement afin de sauvegarder le patrimoine archéologique. Le premier dragage du 20ème siècle eut lieu en 1901. Un accord avait été conclu avec la municipalité et les ingénieurs qui supervisaient les travaux pour qu’une attention particulière soit accordée aux trouvailles archéologiques. Les ingénieurs en charge des travaux ont respecté leur parole et le 5 août une lettre avait été envoyée au musée pour informer le directeur J. Brunšmid qu’il pouvait venir récupérer les objets découverts. Quelques bénévoles étaient présents sur place, comme l’attestent leurs rapports, mais, pour les travaux de dragage de plus grande ampleur qui devaient suivre quelques années plus tard, J. Brunšmid avait jugé nécessaire d’officialiser la présence des conservateurs et des représentants du musée au moment des travaux. L’extrême complexité de l’organisation administrative de l’Empire austro-hongrois ne simplifiait pas sa tâche. Le royaume de Croatie avait un statut d’autonomie assez important au sein du royaume d’Hongrie, auquel il était lié par une union personnelle, c’est-à-dire par le souverain régnant, en l’occurrence l’empereur d’Autriche qui était aussi le roi d’Hongrie et le roi de Croatie. Si la Croatie avait bien un parlement et un gouvernement qui régissaient le fonctionnement interne du pays, certains domaines et non des moindres étaient gérés par le gouvernement de Budapest. Ainsi, le Musée National à Zagreb dépendait du ministère de l’éducation du Royaume de Croatie (c’est justement ce ministère qui avait ordonné dans le passé que les trouvailles de Sisak soient transférées à Zagreb), mais l’aménagement des cours d’eaux, donc les travaux de dragage, étaient gérés par le ministère de l’agriculture du Royaume de Hongrie à Budapest. En été 1909, les dragages de la Kupa à Sisak avait repris et comme on pouvait s’y attendre, des artéfacts archéologiques avaient été ramenés à la surface. C’était le moment d’agir pour J. Brunšmid. Le 10 juillet, il avait adressé une requête officielle au gouvernement croate pour que les autorités de Zagreb demandent au ministre de l’agriculture à Budapest de permettre aux conservateurs du Musée National de Zagreb d’assister à titre officiel aux travaux de dragage à Sisak, ainsi que d’accorder l’autorisation de draguer plus profondément que prévu si les archéologues en voient la nécessité. Au cas où cette autorisation ministérielle serait accordée, le Musée National se chargerait d’engager des ouvriers qui fouilleraient sous la supervision des conservateurs les déblais retirés de l’eau. Quelques mois plus tard, le gouvernement croate informe le directeur Brunšmid que, par l’arrêté n. 100540/VI du 23 octobre 1909 du Ministère de l’Agriculture du Royaume d’Hongrie, les travaux de dragage de la Kupa à Sisak peuvent reprendre et que le Musée National Croate supervisera les travaux pour s’assurer que toutes les trouvailles archéologiques soient sauvegardées. Et ce fut le cas: le dragage reprit le 05 décembre en la présence de J. Brunšmid et de son assistant bénévole, l’instituteur Tkalčić et les frais de la recherche archéologique étaient couverts par le Ministère de l’éducation. La quantité d’objets trouvés était impressionnante, et il était devenu clair qu’il fallait continuer de procéder de la même manière dans l’avenir. Les dragages reprirent en 1911 et le Ministère de l’agriculture renouvela son autorisation sous les mêmes conditions que la fois précédente. De gros travaux de dragage étaient prévus Tesserae Sisciensiae pour l’été 1912 et l’histoire s’est répétée. Cette fois les découvertes dépassaient toutes les espérances et J. Brunšmid avait eu l’idée de demander aux autorités l’autorisation et le financement des dragages de la Kupa uniquement à des fins archéologiques. Sa demande fut acceptée et, en septembre 1913, commençait le dragage de la rivière Kupa à Sisak avec pour seul but la recherche archéologique. Les résultats étaient très satisfaisants et il est vraisemblable que des fouilles systématiques auraient duré encore des années si les conditions avaient été propices, mais en été 1914 l’AutricheHongrie s’était lancée dans sa dernière guerre et l’archéologie devint tout d’un coup le dernier des soucis aussi bien des autorités que de l’opinion publique... En fin de compte, plus de 9000 objets romains trouvés dans la Kupa à Sisak ont été envoyés au Musée de Zagreb. Bien qu’un nombre non négligeable de trouvailles ait été conservé grâce au zèle des bénévoles de la Société »Siscia«, le gros de cette collection provient des dragages supervisés et organisés par J. Brunšmid et ses collaborateurs. Et on trouve quasiment tout dans cette collection: des pièces de monnaie, de la vaisselle, des outils de toutes sortes, des bronzes figurés, des armes et de l’équipement militaire, des fibules, des bijoux et autres éléments de parure, des instruments chirurgicaux, des objets de tabletterie, des étiquettes de plomb et même un diplôme militaire ainsi que deux tabellae defixionis.56 Sl. 1. / Fig. 1 – Josip Brunšmid oko 1900. (Arhiv AMZ) / Josip Brunšmid vers 1900 (Archives du Musée Archéologique de Zagreb) stila u svoj zadnji rat i arheologija je odjednom postala zadnja briga kako vlasti tako i javnog mnijenja... U konačnici je preko 9000 rimskih predmeta pronađenih u Kupi kod Siska bilo upućeno u zagrebački muzej. Iako je nezanemariv broj nalaza sačuvan zahvaljujući trudu volontera društva »Siscia«, najveći dio te zbirke potječe iz jaružanja koja su nadzirali ili organizirali J. Brunšmid i njegovi suradnici – a u toj zbirci nalazimo uistinu svašta: novce, posuđe, alatke i oruđa, brončanu plastiku, oružje i vojnu opremu, fibule, nakit i svakojake elemente nošnje, kirurške instrumente, raznorazne koštane predmete, olovne etikete kao i jednu vojničku diplomu te dvije kletvene pločice.56 S više od 1000 pronađenih primjeraka, olovne etikete čine značajan dio zbirke nalaza iz Kupe. Arhiv Arheološkog muzeja u Zagrebu čuva bilješke o okolnostima njihova nalaza kao i korespondenciju između J. Brunšmida i osoba zaduženih za nadzor tijekom jaružanja. Temeljem arhivskih podataka može se zaključiti da su sve etikete pronađene u Kupi. Za dobar dio arhivske bilješke pružaju ne samo podatke o mjestu nalaza već i datum otkrića kao i ime donatora ili preprodavača.57 Okolnosti nalaza su zabilježene i u slučaju 56 57 Radman-Livaja&Zubčić 2009: 62–65; Vukelić 2012: 51–56, 70–87; Iako su rjeđi, pretpovijesni i srednjovjekovni predmeti su također pronalaženi tijekom tih radova, cf. I. Radman-Livaja i V. Vukelić (ur.), Thesaurus Colapis Fluminis, Blago rijeke Kupe, Arheološka istraživanja Kupe kod Siska prije 1. svjetskog rata, katalog izložbe, Zagreb, 2012 Mahom je riječ o pojedincima koji su nekoć bili članovi društva »Siscia«, neki su bili zaduženi za nadzor jaružanja, dok su preostali bili lokalni kolekcionari koji su povremeno Muzeju prodavali ili poklanjali predmete u svom vlasništvu. Avec plus d’un millier d’exemplaires, les étiquettes de plomb forment une part très importante de cette collection. Les archives du Musée Archéologique contiennent des notes qui nous renseignent sur les circonstances de leur acquisition, ainsi que la correspondance entre J. Brunšmid et les personnes en charge de la supervision des travaux de dragage. Selon les archives, toutes les étiquettes semblent avoir été trouvées dans la rivière Kupa. Pour nombre d’entre elles, les données dans les archives ne se limitent pas à indiquer seulement le lieu de découverte mais aussi la date d’acquisition ainsi que le nom du donateur ou du vendeur.57 Les circonstances de découverte sont aussi notées dans le cas des étiquettes trouvées durant les grands travaux de dragage en 1912 et 1913. Il semblerait que les premières étiquettes soient arrivées au Musée grâce à A. Colussi en 1898.58 Ces 7 étiquettes avaient éveillé l’intérêt du directeur du Musée, J. Brunšmid, épigraphiste et numismate de renom. Au fil des ans, il avait compilé toute une documentation sur les étiquettes de Siscia dans le but de les publier, tâche qu’il n’a malheureusement pas pu mener à bout. Dans les années qui suivirent, la collection d’étiquettes grandit peu à peu: une étiquette avait été offerte par D. Štimac en 1900, une autre fut acheté par J. Brunšmid en 1901 et en 1904 quinze nouvelles étiquettes avaient enrichi la collection (11 par le biais d’A. Colussi, 2 par M. Šipuš, une par D.Štimac et une par un donateur inconnu). En 1905 deux étiquettes furent offertes par l’avocat M. Šipuš et une autre par le docteur Hirschmann. En 1908 eut lieu encore une donation d’A. Colussi, 15 exemplaires. C’est en 1909, suite aux travaux de dragage, que pour la première fois un nombre vraiment important d’étiquettes est arrivé au Musée. En tout 76 exemplaires, 1 offert par le docteur Hirschmann, 27 par l’avocat Šipuš et 48 par D.Štimac. 56 Radman-Livaja&Zubčić 2009: 62–65; Vukelić 2012: 51–56, 70–87; Bien qu’ils soient plus rares, des artefacts préhistoriques ainsi que des objets médiévaux font aussi partie de ce lot, cf. I. Radman-Livaja et V. Vukelić (éds.), Thesaurus Colapis Fluminis, Blago rijeke Kupe, Arheološka istraživanja Kupe kod Siska prije 1. svjetskog rata, catalogue d’exposition, Zagreb, 2012 57 Les individus dont il est question étaient pour la plupart d’anciens membres de la société »Siscia«, certains surveillaient les travaux de dragage, d’autres étaient des collectionneurs locaux qui revendaient ou offraient occasionnellement au Musée des objets en leur possession. 58 Brunšmid 1901: 124–125 23 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 24 Sl. 2. / Fig. 2 – Jaružar i ostaci rimske luke, fotografija vjerojatno snimljena 1912. godine (Arhiv AMZ) / La drague et les vestiges du port romain, photographie vraisemblablement prise en 1912 (Archives du Musée Archéologique de Zagreb) etiketa pronađenih tijekom velikih jaružanja 1912. i 1913. godine. Čini se da su prve etikete u Muzej stigle posredstvom A. Colussija 1898. godine.58 Tih 7 etiketa je pobudilo pažnju ravnatelja Muzeja, J. Brunšmida, priznatog epigrafičara i numizmatičara. Tijekom godina vodio je bilješke o siscijanskim teserama s namjerom da ih objavi, no taj posao nažalost nije uspio privesti kraju. U narednim godinama se zbirka etiketa postupno povećavala: jednu je poklonio D. Štimac 1900., drugu je J. Brunšmid otkupio 1901., a 1904. 15 novih etiketa obogatilo je zbirku (11 preko A. Colussija, 2 preko M. Šipuša, jedna preko D. Štimca, dok je jednu poklonio nepoznati donator). Advokat M. Šipuš poklonio je 1905. još dvije etikete, a jedna je pristigla kao poklon dr. Hirschmanna. Nova donacija A. Colussija, 15 primjeraka, u Muzej je dostavljena 1908. g. Nakon jaružanja 1909. u Muzej pristiže prva veća količina etiketa, sveukupno, jedna zahvaljujući dr. Hirschmannu, 27 zahvaljujući advokatu Šipušu i 48 komada posredstvom D. Štimca. Inženjer A. Bukvić, voditelj područnog ureda za uređivanje vodenih tokova i nadležna osoba za radove jaružanja u Sisku, ali i savjestan suradnik J. Brunšmida, Muzeju dostavlja 70 primjeraka 1910. godine. Naredne godine samo 4 etikete dolaze u Muzej, jedna preko dr. Lisičara a 3 preko D. Štimca, no 1912. broj nalaza nadmašio je sva očekivanja: 481 primjerak. A. Bukvić ih je donio 37, 21 je prodao apotekar M. Hrnjak, jednu advokat Šipuš, a sve ostale su u Muzej dospjele nakon jaružanja, posredstvom inženjera 58 Brunšmid 1901: 124–125 En 1910, c’est 70 exemplaires qui parviennent au Musée grâce à l’ingénieur A. Bukvić, chef de l’Office régional d’aménagement fluvial et de ce fait l’homme en charge des travaux de dragage à Sisak mais aussi un collaborateur zélé de J. Brunšmid. En 1911, seulement 4 étiquettes arrivent au Musée grâce au docteur M. Lisičar (1 exemplaire) et D. Štimac. En 1912, le nombre de trouvailles dépassa toutes les espérances: 481 exemplaires, dont 37 par le biais d’A. Bukvić, 21 vendues par le pharmacien M. Hrnjak, une par l’avocat Šipuš et tout le reste grâce aux travaux de dragage supervisés par l’ingénieur Bukvić, J. Brunšmid et son assistant V. Tkalčić. En 1913, 120 nouvelles étiquettes furent découvertes lors des dragages et 4 étiquettes supplémentaires furent vendues par M. Hrnjak. En 1914, une étiquette fut vendue au Musée par M. Tkalac et 10 autres sont arrivées dans des circonstances inconnues. La première guerre mondiale marqua la fin des grands travaux de dragage à Sisak et de ce fait peu de nouvelles étiquettes rejoignirent la collection: une étiquette en 1915 (dr. M. Šipuš), 3 en 1916 (2 grâce à A. Bukvić et une grâce à J. Kolar) et 3 en 1918 (encore A. Bukvić). Les 26 exemplaires offerts en 1926 par D. Štimac avaient été les dernières acquisitions de ce type d’objet par le Musée Archéologique de Zagreb au 20ème siècle. Trois étiquettes en provenance de Sisak se trouvaient dans la collection Pavletić, achetée par le Musée en 2001. Pour 282 étiquettes les archives n’indiquent pas la date d’acquisition mais uniquement le lieu de découverte, c’est-à-dire la rivière Kupa à Sisak. On peut vraisemblablement supposer qu’elles furent trouvées avant la première guerre mondiale, soit durant la deuxième moitié du 19ème siècle ou plus vraisemblablement durant les dragages entre 1901 et 1913. Toutes les étiquettes dans la collection du Musée Archéologique de Zagreb proviennent de Sisak, peut-être à une seule exception. Une Tesserae Sisciensiae Bukvića, J. Brunšmida i njegovog pomoćnika V. Tkalčića. Tijekom jaružanja 1913. pronađeno je 120 etiketa, a još 4 komada Muzeju je prodao M. Hrnjak. Jedna etiketa otkupljena je 1914. od M. Tkalca, a još ih je 10 pod nepoznatim okolnostima pristiglo u Muzej iste godine. Izbijanjem 1. svjetskog rata prekinuta su velika jaružanja u Sisku te se tako smanjio i priljev novih etiketa: jedna je došla 1915. (dr. M. Šipuš), tri 1916. (2 preko A. Bukvića i jedna zahvaljujući J. Kolaru), a još tri 1918. (opet zahvaljujući A. Bukviću). 26 primjeraka koje je D. Štimac poklonio Muzeju 1926. g. su, čini se, zadnje etikete koje su u muzejski fundus ušle tijekom 20. st., no tri sisačke etikete su otkupom zbirke Pavletić u Muzej stigle 2001. godine. Za 282 primjerka nije zabilježen datum otkrića, odnosno otkupa, već samo mjesto nalaza, to jest Kupa kod Siska. Možemo s velikom sigurnošću pretpostaviti da su pronađene prije 1. svjetskog rata, bilo u drugoj polovini 19. st. ili, što je vjerojatnije, tijekom nekog jaružanja od 1901. do 1913. godine. Sve olovne tesere u fundusu Arheološkog muzeja u Zagrebu potječu iz Siska, možda samo s jednom iznimkom. Naime, jednu teseru (19.34) poklonila je Muzeju 1913. godine nastavnica Marija Pavašek iz Nove Gradiške, gradića smještenog kojih 70 km istočno od Siska. Iako arhivska bilješka uredno bilježi boravište gospođe Pavašek, nije izrijekom spomenuto mjesto nalaza. Možemo pretpostaviti da se to podrazumijevalo i da shodno tome tesera potječe iz Nove Gradiške, no to se ne može ustvrditi sa sigurnošću. U tom mjestu nema sačuvanih tragova iz rimskog vremena, mada je poznato nekoliko lokaliteta u bližoj okolici, posebice jedna villa rustica u selu Cage i jedno manje rimsko naselje, Servitium, kojih desetak kilometara južno od Nove Gradiške, na bosanskoj obali rijeke Save, na prostoru današnje Bosanske Gradiške. O Serviciju se ne zna puno, no mjesto se navodi u nekoliko itinerara kao završna postaja ceste koju je dao sagraditi namjesnik P. Cornelius Dolabella 16./17. pos. Kr. (a colonia Salonitana ad fines provinciae Illyrici), a spominje ga i Notitia Dignitatum kao sjedište prefekta classis primae Pannonicae.59 Lokalitet je nizvodno od Siska i možda je vjerojatnije mjesto nalaza nego Nova Gradiška, no riječ je samo o pretpostavci. Kad smo već kod pretpostavki, ne možemo isključiti ni mogućnost da ova tesera potječe iz Siska, s obzirom na to da joj natpis ničim ne odudara od sisačkih primjeraka. U nedostatku pouzdanih podataka o tome kako je učiteljica Pavašek došla u posjed ove tesere, ne možemo ništa konkretno reći o njenom porijeklu. Sveukupno su 1123 olovne etikete s natpisom završile u muzejskom fundusu, a danas su pohranjene u zbrici Antičkog odjela Arheološkog muzeja u Zagrebu. Sl. 3. / Fig. 3 – Ostaci rimske luke na desnoj obali Kupe (Pogorelac), fotografija vjerojatno snimljena 1912. godine (Arhiv AMZ) / Vestiges du port romain sur la rive droite de la Kupa (presqu’île de Pogorelac), photographie vraisemblablement prise en 1912 (Archives du Musée Archéologique de Zagreb) étiquette (19.34) a été offerte en 1913 au Musée par Marija Pavašek, institutrice à Nova Gradiška, une petite ville à environ 70 km à l’est de Sisak. Si la notice dans les archives du Musée Archéologique précise bien le lieu de résidence de Mme Pavašek, rien n’est indiqué à propos du lieu de découverte. On peut présumer que c’était sousentendu et que cette étiquette provient de Nova Gradiška mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Il faut d’ailleurs remarquer qu’aucun vestige de l’époque romaine n’a été trouvé dans cette ville mais plusieurs sites sont néanmoins connus dans les environs, notamment une villa rustica dans le village de Cage et une bourgade de l’époque romaine, Servitium, qui se trouvait à une dizaine de kilomètres au sud de Nova Gradiška, du côté bosniaque de la rivière Sava, à l’emplacement actuel de la ville de Bosanska Gradiška. On ne sait pas grand chose sur Servitium mais le site est mentionné dans plusieurs itinéraires comme station finale de la route construite par le gouverneur P. Cornelius Dolabella en 16/17 apr. J.-C. (a colonia Salonitana ad fines provinciae Illyrici) ainsi que dans la Notitia Dignitatum comme le siège du praefectus classis primae Pannonicae.59 Ce site se trouve en aval de Siscia et représente peut-être un lieu de découverte plus vraisemblable que Nova Gradiška, mais c’est une idée purement conjecturale. Pour rester dans le domaine de la conjecture, il n’est pas nécessairement exclu que cette étiquette provienne de Siscia, d’autant plus que son inscription correspond bien aux étiquettes trouvées dans cette ville. A défaut d’informations précises sur la manière dont l’institutrice Pavašek avait obtenu cette étiquette, on ne pourra rien dire de concret sur son origine. En tout, 1123 étiquettes de plomb inscrites furent recueillies par le Musée et elles se trouvent actuellement dans la collection du Département des antiquités gréco-romaines du Musée archéologique de Zagreb. 59 Itin. Ant. Ad Ladios XXIV Servitii; Tab. Peut. Ad Fines XVI Servitio; Geogr. Rav. IV, 217, 15; Notitia Dignitatum, Occ., 32, 55; Bojanovski 1974: 41–51, 98–102, 125–126; Bojanovski 1988: 338 59 Itin. Ant. Ad Ladios XXIV Servitii; Tab. Peut. Ad Fines XVI Servitio; Geogr. Rav. IV, 217, 15; Notitia Dignitatum, Occ., 32, 55; Bojanovski 1974: 41– 51, 98–102, 125–126; Bojanovski 1988: 338 25 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 26 2. Proučavanje etiketa – proces rada, klasifikacija i metodologija (konzervacija, čitanje, fotografiranje i crtanje) 2. L’étude des étiquettes – procédés, classement et méthodologie (conservation, lecture, photographies et dessins) Činjenica da su pronađene u rijeci je nedvojbeno značajno doprinijela dobrom stanju očuvanosti sisačkih etiketa. Imavši priliku usporediti ih s nekoliko etiketa pronađenih u jednoj vili rustici (villa rustica) udaljenoj 20 km od Siska, mogu posvjedočiti da razlika u očuvanosti odmah upada u oči.60 Naravno, nisu sve sisačke tesere bile odlično očuvane, dio je ipak oksidirao, no šteta je srećom bila ograničenih razmjera. Mada je rijeka bitno doprinijela smanjenoj razini oksidacije olova, boravak od gotovo 2000 godina na dnu Kupe rezultirao je nanosom svakakvih nakupina na površini brojnih etiketa. Stoga je trebalo pristupiti njihovom čišćenju. U konačnici je oko 40% tesera bilo izloženo većim ili manjim konzervatorskim zahvatima u laboratoriju za restauraciju metala Arheološkog muzeja u Zagrebu. Treba napomenuti da su restauratori bili vrlo oprezni i rezervirani u svojim prognozama prije početka zahvata. Neki olovni oksidi se, naime, ne mogu učinkovito tretirati, a štete koje nanose arheološkom materijalu bivaju nepopravljive. Kemijsko čišćenje tesera bilo je odmah isključeno kao mogućnost, kako se ne bi izazvala veća šteta te je odlučeno da se čišćenje obavi niskotlačnim pjeskarenjem. Na taj su se način mogle izbjeći štetne kemijske reakcije i postupno kontrolirati proces čišćenja. Izbor niskotlačnog pjeskarnika također nije bio slučajan jer je olovo mekan materijal te bi njegovo izlaganje pjeskarniku jačeg tlaka moglo s površine skinuti ne samo riječne ostatke i sloj olovnog oksida već i cijeli gornji sloj s urezanim natpisom. Dvije restauratorice Arheološkog muzeja, Zrinka Znidarčić i Slađana Latinović, su više od osam mjeseci posvetile čišćenju etiketa i konačni je rezultat bio više nego zadovoljavajući. Neki detalji natpisa koji prethodno nisu bili vidljivi opet su postali jasni, čime je omogućen ispravak čitanja većeg broja etiketa. Le fait d’avoir été découvertes dans une rivière a certainement grandement contribué au bon état de préservation des étiquettes de Siscia. Ayant eu l’occasion de les comparer à quelques étiquettes trouvées sur le site d’une villa rustica à 20 km de Sisak, je peux confirmer que la différence de l’état de conservation saute immédiatement aux yeux.60 Il va sans dire que toutes les étiquettes de Siscia n’étaient pas parfaitement préservées, une partie avait été oxydée mais les ravages étaient heureusement limités. Pourtant, la rivière n’a pas seulement contribué à réduire les effets de l’oxydation du plomb car le fait d’avoir passé un peu moins de deux millénaires au fond de la Kupa a eu pour effet de recouvrir un grand nombre d’étiquettes de toutes sortes de résidus. Il était donc nécessaire de procéder au nettoyage d’une partie des étiquettes. En fin de compte, un peu plus de 40% de la collection a dû subir une intervention plus ou moins importante au laboratoire de restauration des métaux du Musée Archéologique de Zagreb. Il faut remarquer que les restaurateurs étaient assez prudents et réservés avant de débuter leur travail. En effet, certains oxydes de plomb sont pratiquement impossibles à traiter efficacement, et les dégâts infligés au matériel archéologique sont dans ces cas irrémédiables. De même, tout traitement chimique était exclu, de peur de provoquer encore plus de dommages. La solution choisie fut le nettoyage mécanique à la sableuse basse pression. De cette manière, on pouvait éviter des réactions chimiques néfastes tout en contrôlant graduellement le processus de nettoyage. Le choix de la basse pression était aussi un détail important, le plomb étant un matériau mou, l’exposer au nettoyage avec une sableuse de pression plus forte aurait facilement pu enlever non seulement les résidus et la couche d’oxyde mais aussi toute la surface des étiquettes avec les inscriptions. Deux des restauratrices du laboratoire du Musée, Zrinka Znidarčić et Slađana Latinović, se sont occupées pendant plus de 8 mois du nettoyage des étiquettes et le résultat final était plus que satisfaisant. Certains détails des inscriptions, qui n’étaient pas évidents auparavant, avaient réapparu permettant ainsi de corriger les lectures sur un grand nombre d’étiquettes. Čišćenje je ipak bio sam jedan aspekt rada na ovim teserama. Njihovo iščitavanje je uzelo daleko najviše vremena, nekoliko dugih godina, tijekom kojih su se deprimirajući trenuci, nakon sati bezuspješnih pokušaja čitanja samo jednog natpisa, izmjenjivali s trenucima radosnog slavlja kada bih napokon dokučio smisao urezanih slova. Našavši se pred više od tisuću tesera čije sam natpise trebao transkribirati i interpretirati, morao sam napredovati korak po korak. Usporedo s iščitavanjem natpisa, pregledavao sam arhiv Arheološkog muzeja u Zagrebu u potrazi za relevantnim dokumentima. Srećom, u Muzeju su, među ostalim, bile sačuvane i bilješke Josipa Brunšmida, više od tisuću papirića s njegovim transkripcijama natpisa s tesera. Trebali su mi mjeseci dok sam spojio te bilješke s odgovarajućim teserama, no mogućnost uspoređivanja mojih transkripcija s onima koje je napravio J. Brunšmid pokazala se iznimno korisnom. Bilo je zadovoljstvo spoznati da moje transkripcije u velikoj mjeri odgovaraju onima mog slavnog predšasnika. Treba istaknuti da je on bio u prilici iščitavati ih ubrzo nakon otkrića, odnosno prije nego što je kod nekih primjeraka započela oksidacija. Još jedan detalj mi je otežao čitanje u odnosu na J. Brunšmida, neosporno anegdotalan no svakako ne i sporedan. Tijekom 1970-ih i 1980-ih godina na tesere su inventarne brojeve ispisivali srednjoškolci ko- 60 Bobovec 2008: 48, 5916 Aa, A/457a, A/458a Le nettoyage ne fut pourtant qu’un segment du travail sur les étiquettes. C’est la lecture des inscriptions qui a pris le plus de temps, plusieurs années laborieuses, avec des moments déprimants, quand des heures d’efforts ne permettaient pas de déchiffrer une seule inscription mais aussi des instants de jubilation quand je parvenais enfin à en comprendre le sens. M’étant retrouvé devant plus de mille étiquettes que j’étais censé retranscrire et interpréter, je devais procéder pas à pas. Parallèlement à la lecture des étiquettes, j’écumais les archives du Musée Archéologique de Zagreb à la recherche de documents les concernant. Fort heureusement, les archives conservaient, entre autres, les notes prises par Josip Brunšmid, plus de mille petites feuilles de papier portant chacune la retranscription d’une étiquette. J’ai mis des mois à essayer d’associer ces notes aux étiquettes correspondantes, mais être en mesure de comparer mes propres retranscriptions à celles faites par J. Brunšmid s’est révélé extrêmement utile. Il était très gratifiant de constater que mes retranscriptions collaient plutôt bien à celles de mon illustre prédécesseur, mais ses retranscriptions avaient aussi l’avantage d’avoir été faites peu de temps après la découverte, avant que ne commence l’oxydation de la surface sur certains exem- 60 Bobovec 2008: 48, 5916 Aa, A/457a, A/458a Tesserae Sisciensiae ji su stažirali u Muzeju. Dok su neki omladinci svoj zadatak shvatili vrlo ozbiljno i pažljivo upisali na rubu tesere inventarni broj sa što manjim znamenkama, neki su aljkavo ispisivali inventarne brojeve preko samih natpisa. Pristup Brunšmidovim bilješkama nije sam po sebi razriješio moje muke. Njegove transkripcije, iako mahom točne, nisu uvijek odgovarale mojim transkripcijama, a kako sam bio u prilici iščitavati ih nakon čišćenja, neke sam natpise mogao lakše i točnije pročitati nego J. Brunšmid. U svakom slučaju, svaku je etiketu trebalo detaljno pregledati de visu iz svih kuteva, pod raznim rasvjetama, direktnim i indirektnim, sve u svrhu točnijeg čitanja natpisa. Snimljeno je i više od 6000 fotografija, a njihova uvećanja su omogućila dodatnu provjeru transkripcija. Koristio sam se katkad i mikroskopom, no to nije nužno bila i najpouzdanija metoda iščitavanja natpisa. Naime, s velikim uvećanjima postaje teško razlikovati ogrebotine i oštećenja površine (prisutne na većem broju etiketa) od ureza koje je napravio pisar. Ipak, i mikroskop se pokazao korisnim u brojnim slučajevima. Istini za volju, proučavanje ovakvih etiketa, točnije njihovo čitanje i transkripcija natpisa ne zahtijevaju posebno složenu metodologiju rada. Treba svakako imati puno strpljenja i ne biti sklon olakom padanju u očaj, ali imao sam sreću raspolagati s infrastrukturom i opremom Arheološkog muzeja u Zagrebu, kao i s pomoći restauratora i fotografa (Filip Beusan i Igor Krajcar), što mi je sve skupa omogućilo rad u optimalnim uvjetima. S obzirom na to da nemam nimalo crtačkog dara, taj sam težak posao morao prepustiti daleko nadarenijim kolegicama, dokumentaristici Arheološkog muzeja u Zagrebu, Miljenki Galić te dvjema vanjskim suradnicama Muzeja, Ani Franjić i Hani Ivezić, koje su pod mojom paskom nacrtale sve tesere. Bio je to mukotrpan zadatak koji je uzeo dosta vremena, no konačna objava ovog korpusa tesera ionako nije dolazila u obzir bez pratećih crteža i fotografija. Tri para očiju nesumnjivo više vrijede od jednog: zahvaljujući crtačicama i njihovom oštrom oku uspio sam ispraviti određen broj transkripcija, posebice u skupini 26. Hana Ivezić se pokazala posebno nadarenom za »dešifriranje« tragova starijih natpisa, te joj, među ostalim, možemo zahvaliti za transkripciju desetak imena koja prethodno nisam uspio pročitati. Dobra organizacija je uvijek nužna, ako zbog ničeg drugog, onda zbog velikog broja etiketa. Upravo je stoga ovaj rad zahtijevao korištenje informatičke baze podataka. Slijedeći savjet mog mentora, nakon neobećavajućeg početka s programom Microsoft Access, izabrao sam program FileMaker, koji se pokazao idealnim za ovu vrstu znanstvenog rada. Osim baze podataka samih natpisa, odlučio sam napraviti i bazu podataka osobnih imena, te pojedinaca spomenutih na etiketama. Katalog etiketa također je napravljen u programu FileMaker. Raspolažući sa svim spomenutim, nakon preliminarne transkripcije natpisa mogao sam se upustiti i u klasifikaciju etiketa. Razumljivo je da su brojne transkripcije naknadno revidirane, no u konačnici sam se odlučio na podjelu etiketa u 26 skupina. Kriteriji te klasifikacije su ovisili samo o natpisima. Naime, morfološki gledano, etikete su uglavnom slične, više-manje pravilnog pravokutnog oblika, dimenzije im slabo variraju i mahom se kreću u istim gabaritima, to jest oko 2–2,5 x 3–3,5 cm. U načelu su probušene s jednom rupom, iako poneki primjerci imaju nekoliko perforacija. Druga rupa (katkad i treća) bi se bušila kada prva rupa (odnosno prethodno probušene rupe) plaires. Un autre détail qui me rendait la lecture plus difficile qu’à J. Brunšmid n’est pas sans importance, bien qu’il soit anecdotique: les numéros d’inventaire inscrits sur les étiquettes dans les années 70 et 80 par des lycéens bénévoles qui faisaient leur stage au Musée. Si certains adolescents avaient pris leur tâche très au sérieux et avaient inscrit les numéros d’inventaire d’une manière soignée dans un coin de l’étiquette avec des chiffres aussi petits que possible, d’autres avaient affreusement barbouillé des chiffres surdimensionnés sur les inscriptions mêmes. Le fait d’avoir accès aux notes de Brunšmid n’avait pas résolu l’affaire pour autant. Ses retranscriptions, aussi justes qu’elles soient, ne correspondent pas toujours à mes propres lectures et comme je fus aussi en mesure d’observer les étiquettes après le nettoyage, il est évident que je devais rejeter certaines de ses interprétations. De toute façon, chaque étiquette devait être minutieusement examinée de visu sous tous les angles, avec plusieurs sortes d’éclairage, direct et indirect afin de distinguer au mieux les inscriptions. Plus de 6000 photos ont été prises ce qui a permis de faire des agrandissements afin de pouvoir vérifier les lectures. J’avais parfois recours au microscope mais ce n’était pas forcément la méthode la plus fiable. En effet, avec de très grands agrandissements, il n’est pas toujours aisé de distinguer les ratures et les dommages à la surface (présents sur un grand nombre d’étiquettes) des incisions faites par les scripteurs. Néanmoins, le microscope s’était lui aussi avéré utile dans un grand nombre de cas. À vrai dire, l’étude des étiquettes ou plus précisément leur lecture et la retranscription des inscriptions, ne demandent pas une méthodologie de travail bien complexe. Il faut certes avoir beaucoup de patience et ne pas être enclin à succomber facilement au désespoir mais j’avais la chance de pouvoir disposer de l’infrastructure et de l’équipement du Musée Archéologique de Zagreb, ainsi que des services de ses restaurateurs et photographes (Filip Beusan et Igor Krajcar), ce qui m’a permis de travailler dans des conditions optimales. N’étant pas vraiment un dessinateur de talent, j’ai dû assigner cette pénible besogne à des collègues bien plus douées, la documentaliste du Musée Archéologique de Zagreb, Miljenka Galić, ainsi que deux collaboratrices externes, Ana Franjić et Hana Ivezić, qui ont dessiné toutes les étiquettes sous ma supervision. C’était une tâche ardue qui a pris du temps mais la publication finale de ce corpus d’étiquettes n’aurait de toute façon su se faire sans les dessins qui accompagnent toutes les transcriptions, outre les photographies. Trois paires d’yeux valent mieux qu’une, c’est bien le cas de le dire: grâce à mes dessinatrices et à leur oeil perçant j’ai pu corriger un certain nombre de lectures, notamment dans le groupe 26. Hana Ivezić s’est avérée être particulièrement douée pour déchiffrer les traces d’inscriptions antérieures et on lui doit, entre autres, la retranscription d’une dizaine de noms personnels dont la lecture m’avait auparavant échappée. Une bonne organisation est toujours de rigueur, ne serait-ce qu’à cause du nombre des étiquettes. C’est justement pour cette raison que ce travail nécessitait l’utilisation d’une base de données informatique. Suivant le conseil de mon directeur de thèse, après des débuts pas très prometteurs sur Microsoft Access, j’ai finalement opté pour le programme FileMaker qui s’est avéré idéal pour ce genre de travail scientifique. Outre une base de données des inscriptions, j’avais aussi décidé de faire une base de données des noms personnels ainsi que des individus mentionnés sur les étiquettes. Le catalogue des étiquettes fut aussi fait sous FileMaker. Avec tout cela à ma disposition, après un premier essai de retranscription des textes, je pouvais me lancer dans le classement des étiquettes. Il est évident que de nombreuses retranscriptions furent 27 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX uslijed oštećenja više nije mogla ispunjavati svoju namjenu. Tipologija temeljena na morfologiji etiketa ne bi ništa donijela te se samo pomoću natpisa mogla napraviti suvisla klasifikacija. 28 Ordinatio natpisa u pravilu, usprkos iznimkama, slijedi isti model. Na jednoj se strani, koju sam konvencionalno nazvao avers, nalaze osobna imena, dok se na drugoj, na reversu, nalazi natpis koji sadrži kratice koje označavaju vrstu proizvoda, mjerne jedinice i cijenu. Takav raspored je daleko najučestaliji, no nije neuobičajeno vidjeti ni osobno ime koje slijedi cijena ili spomen proizvoda dok je nastavak teksta na drugoj strani, ili pak sve informacije zapisane samo na jednoj strani, s praznom drugom stranom. Ukoliko želimo odrediti porijeklo osoba spomenutih na etiketama ili njihov društveni status, nesumnjivo je korisno napraviti klasifikaciju osobnih imena, no ta metoda klasificiranja nam neće nimalo koristiti ukoliko želimo odrediti točnu ulogu tih etiketa i vrstu trgovine u kojoj su se koristile. Za to je potrebno proučavati natpise koji prate osobna imena. Potonji se uglavnom sastoje od niza kratica – iako se katkad pojavljuju i pune riječi – namijenjenih pružanju podataka o proizvodima (ili uslugama koje treba pružiti), njihovoj količini, težini ili mjerama, kao i cijeni, odnosno trošku rada. Uglavnom se ovim redoslijedom ti podaci i pojavljuju na etiketama, no ni tu iznimke nisu rijetkost. Ipak, usprkos povremenim varijacijama u rasporedu natpisa i sporadičnom izostavljanju pojedinih podataka (cijena se ne navodi uvijek, količine se ne spominju sustavno, a katkad se ne spominje ni proizvod iako je cijena i/ili količina navedena), to su u načelu podaci koji se pojavljuju u natpisima. Učinilo mi se da bi bilo najjednostavnije klasifikaciju temeljiti na proizvodima koji se spominju u natpisima. Ta bi metoda klasificiranja imala brojne prednosti, no nije mogla biti sustavno provedena jer se zasniva na pouzdanoj identifikaciji svih proizvoda i točnoj interpretaciji svih kratica. Kako to nije bio slučaj, jer se neke kratice nisu mogle dovoljno precizno interpretirati, konačna se klasifikacija morala provesti po nešto drugačijim kriterijima. Kratice svakako jesu poslužile kao ključni elementi za klasifikaciju, no svaka skupina etiketa (odnosno, točnije, svaka serija natpisa) ne pokriva nužno jedan te isti proizvod ili određenu vrstu usluge koja se pružala mušteriji. Najjednostavnije će biti predstaviti pojedine skupine kataloga, kao i razloge za takvu klasifikaciju. Skupina 1. se sastoji od vrlo šarolikih natpisa koje sve, međutim, imaju jednu zajedničku točku: sadrže riječi koje nisu skraćene (ili su tek malo skraćene, na način koji ne ostavlja traga dvojbi prilikom pokušaja interpretacije). Natpisi iz ove skupine olakšavaju interpretaciju kratica koje se daleko češće pojavljuju u natpisima i koje, uostalom, čine temelj za ovu klasifikaciju. Natpisi koji sadrže kratice PAN i PA sačinjavaju skupinu 2. Kao što ćemo vidjeti u nastavku teksta, vjerojatno je riječ o istom proizvodu, odnosno suknu. Skupina 3. sastoji se od etiketa čiji natpisi sadrže kratice LAN i LA, koje se vjerojatno odnose na vunu, mada ne možemo sasvim isključiti ni neke druge mogućnosti. Skupina 4. sadrži etikete na kojima se pojavljuje kratica SAG (ili SAC). I u ovom slučaju možemo pretpostaviti da je riječ o jednom te istom proizvodu, odnosno ogrtaču (sagum). Kratica SAR karakteristična je za etikete skupine 5., no njena je interpretacija nešto dvojbenija nego u prethodno spomenutim slučajevima. révisées au fur et à mesure mais en fin de compte, je me suis décidé pour un classement des étiquettes en 26 groupes. Les critères du classement dépendaient uniquement des inscriptions. En effet, du point de vue de la morphologie, les étiquettes sont généralement similaires, de forme rectangulaire plus ou moins régulière, leurs dimensions variant peu et se situant généralement dans les mêmes gabarits, c’est-à-dire grosso modo 2–2,5 x 3–3,5 cm. Elles sont en principe percées d’un trou mais il arrive que certaines étiquettes possèdent plusieurs perforations. Un deuxième trou (voire un troisième) était percé quand le premier trou (ou les trous perforés précédemment) ne remplissait plus sa fonction suite aux dommages subis par l’étiquette. Une typologie basée sur la morphologie des étiquettes n’aurait rien apporté et ce n’est que grâce aux inscriptions que l’on pouvait espérer pouvoir les classer. L’ordinatio des textes suit en règle générale, bien qu’il y ait des exceptions, le même modèle. On trouve sur une face, que j’ai appelée par simple convention l’avers ou le droit, des noms personnels tandis que l’autre face, le revers, porte une inscription contenant des abréviations désignant le type de produit, des unités de mesure et le prix. Ce genre d’ordinatio est de loin le plus commun mais il n’est pas exceptionnel de rencontrer le nom personnel suivi du prix ou d’une mention du produit sur une face avec la suite de l’inscription sur l’autre face, voire même toutes les informations sur une seule face, laissant l’autre face vide. Si l’on veut essayer de déterminer l’origine des individus mentionnés sur ces étiquettes ou leur statut social, effectuer un classement des noms personnels est certainement utile mais cette méthode de classement ne nous sera d’aucun secours si l’on veut déterminer le rôle exact des étiquettes et le type de commerce auquel elles étaient destinées. Pour cela, il faut étudier les textes qui suivent les noms personnels sur les étiquettes. Ces derniers sont généralement composés d’une série d’abréviations – il arrive tout de même parfois que certains mots ne soient pas abrégés – qui sont censées fournir des informations sur les produits (ou les services à exécuter), leurs quantités, leurs poids ou leurs mesures ainsi que le prix ou le coût de l’opération. C’est d’ailleurs généralement dans cet ordre que ces informations sont présentées dans les inscriptions mais les exceptions ne sont pas rares. Toutefois, même si l’ordre de présentation peut occasionnellement varier et que certaines informations peuvent être omises (le prix n’apparaît pas toujours, la quantité n’est pas systématiquement indiquée et on ne trouve parfois aucune mention du produit, bien que le prix et/ou la quantité soient cités dans l’inscription), ce sont en principe ces informations qui apparaissent dans les inscriptions. Il me semblait que le moyen le plus simple pour effectuer un classement serait de se baser sur les produits indiqués dans les inscriptions. Cette méthode de classement aurait eu beaucoup d’avantages, mais elle n’a pas pu être systématiquement appliquée car elle présuppose que tous les produits et toutes les abréviations soient identifiés avec certitude. Justement, ce n’est pas le cas, certaines abréviations n’ont pas pu être interprétées avec suffisamment de précision. De ce fait, le classement a dû finalement s’effectuer sur des critères un peu différents. Les abréviations ont certes servi d’éléments essentiels pour la classification, mais tous les groupes d’étiquettes (ou plus précisément toutes les séries d’inscriptions) ne représentent pas nécessairement un même type de produit ou de service exigé par le client. Le plus simple est de présenter les différents groupes du catalogue ainsi que le raisonnement derrière ce classement. Le groupe 1 est composé d’inscriptions très hétéroclites mais qui ont toutes un point commun important: ces inscriptions contiennent des mots qui ne sont pas abrégés (ou alors très légèrement, ne laissant planer quasiment aucun doute sur l’interprétation). Ces inscriptions facilitent l’interprétation des abréviations qui apparais- Tesserae Sisciensiae Isti je slučaj sa skupinom 6., jer kratica VEL koja se pojavljuje na svim etiketama ove serije također može biti interpretirana na razne načine. Skupina 7. čiji natpisi sadrže kraticu PAL, se vjerojatno odnosi na jedan tekstilni proizvod, kao i skupina 8., koju karakteriziraju kratice koje započinju slovom B. Etikete skupine 9. daleko je teže interpretirati, no zajednička točka tih natpisa je da svi tekstovi koji slijede osobna imena započinju sa slovom C. Slično stanje vlada i u skupinama 10. i 11., čiji tekstovi započinju sa slovima F, odnosno L, i čija interpretacija također pati od nedoumica, posebice u slučaju etiketa skupine 10. Skupina 12. sastoji se od etiketa čiji natpisi uz osobna imena i cijene sadrže samo kraticu P popraćenu brojkama. Ista ta kratica pojavljuje se na etiketama skupine 13., no u toj je seriji popraćena slovima C i P, odnosno kraticama koje počinju s tim slovima.61 Skupina 14. sadrži natpise u kojima se kratica P pojavljuje s kraticom M (katkad popraćenom kraticom C, odnosno kraticama koje započinju slovom C).62 U skupini 15. nalazimo etikete u čijim natpisima je kratica P pridružena kratici R.63 Skupina 16. također se sastoji od natpisa koji započinju s kraticom P, ali pridruženoj kraticama M, R, F i C.64 Skupina 17. sadrži etikete na kojima se kratica P veže uz kratice R i C, odnosno uz kratice koje započinju sa slovima C i P.65 Kratica R popraćena brojkama karakteristična je za etikete skupine 18. Natpisi koji se pojavljuju na etiketama skupine 19. sadrže nizove kratice koji se pojavljuju nakon osobnih imena i započinju kraticom R popraćenom slovima C i P, odnosno odgovarajućim kraticama.66 sent nettement plus souvent et qui forment d’ailleurs l’élément essentiel du classement. Les inscriptions contenant les abréviations PAN et PA forment le groupe 2. Comme on le verra par la suite, il est vraisemblablement question du même produit, en l’occurrence des étoffes. Le groupe 3 est formé d’étiquettes dont les inscriptions contiennent les abréviations LAN et LA et qui se réfèrent probablement à la laine, bien que d’autres interprétations ne soient pas exclues. Le groupe 4 contient les étiquettes sur lesquelles apparaît l’abréviation SAG (ou SAC). Là aussi, on peut présumer que ces étiquettes avaient un rapport avec le même type de produit, plus précisément les sayons. L’abréviation SAR caractérise les étiquettes du groupe 5 mais son interprétation est plus sujette au doute que les abréviations citées précédemment. C’est aussi le cas du groupe 6, car l’abréviation VEL qui apparaît sur toutes les étiquettes de cette série peut être interprétée de diverses manières. Le groupe 7 dont les inscriptions contiennent l’abréviation PAL, se rapporte vraisemblablement à une sorte de produit textile tout comme le groupe 8, caractérisé par les abréviations commençant par la lettre B. Les étiquettes du groupe 9 sont beaucoup plus difficiles à interpréter mais le point commun de leurs inscriptions est que tous les textes à la suite des noms personnels commencent par la lettre C. La situation est similaire dans le cas des groupes 10 et 11, dont les textes commencent respectivement par les lettres F et L, dont l’interprétation est loin d’être aisée, notamment dans le cas des étiquettes du groupe 10. Le groupe 12 est composé d’étiquettes dont les inscriptions contiennent en plus des noms personnels et des prix uniquement l’abréviation P suivie de chiffres. Skupina 20. sastoji se od etiketa čiji natpisi kombiniraju kraticu R s kraticom M.67 Cette même abréviation apparaît aussi sur toutes les étiquettes du groupe 13 mais elle est aussi suivie des lettres C et P ainsi que des abréviations commençant par ces lettres.61 Natpisi skupine 21. također započinju s kraticom R koju slijede kratice C, M, P i F, odnosno odgovarajuće kratice koje započinju s tim slovima.68 Le groupe 14 contient des inscriptions où l’abréviation P apparaît avec l’abréviation M (suivie parfois par l’abréviation C, ainsi que par des abréviations commençant par la lettre C).62 On trouve au sein du groupe 15 des étiquettes sur lesquelles l’abréviation P est associée à l’abréviation R.63 61 Primjerice, P I C, P III C, P C, P C I, P C II, P COR, P III COR, P P, P P I, P PIPIIRI, P PVR, itd. 62 Primjerice, P M, P M I, P M II, P I M, P II M, P II M I, P II M II, P III M, P M II COR, M P II, itd. Le groupe 16 est aussi composé d’inscriptions commençant par l’abréviation P mais associée aux abréviations M, R, F et C.64 63 Primjerice, P I R II, P I R V, P II R, P I R I, P R I, P R II, P R, itd. Le groupe 17 contient des étiquettes sur lesquelles on peut voir l’abréviation P associée aux abréviations R et C ainsi qu’à d’autres abréviations commençant par les lettres C et P.65 64 P R I M, P I R I M, P II R IIIS IIM III, P R M, P I R II M I FII, P R III F M I, P R I R F, P R I III, R C II F I, P M F VI 65 Primjerice, P R C, P I R I C, P R I CAN, P R I COR, P R III COR, P R I PVR, itd. L’abréviation R suivie de chiffres caractérise les étiquettes du groupe 18. 66 67 68 Primjerice, R C, R C I, R C III, R C V, R C VI, R C VII, RC VIII, R I C, R II C, R CAL II, R CAL IIII, R CAL XXX, R III CAL, R VII CAL, R XIII CAL, R COR, R COR V, R COR VIIII, R COR XI, R II COR, R III COR, R IIII COR, R V COR, R VI COR, R XX COR, R COR, R PIPIIRINA, R PIPERI III, R PIPII, R PIPII X, R PIPIIRI X, R IX PIPIIRIS, R POND VI, R P XVII, R PVR, itd. Primjerice, R M, R M II, R M IIIS, R M IIII, R M VII, R M VIII, R M X, R M XX, R I M, R II M, R II M I, R II M II, R II M III, R II M IIII, R III M, R III M I, R IIII M, R IX M, R XVI M, R II M I M I, itd. Primjerice, R III C II M I M I, R C II M II, R C VI M II, R C IIIS M, R VI M II P IIII, R F I, R F III, R F IIII, R F VI, R F I M I, R F VI, R I F, R I F II, R IX F S, R II M II F II, R III M I F I, R II M III F I, R VI M II F IIII, R F IIII CAL II, R F PVR, itd. Les inscriptions apparaissant sur les étiquettes du groupe 19 comportent aussi des séries d’abréviations à la suite des noms person- 61 Par exemple, P I C, P III C, P C, P C I, P C II, P COR, P III COR, P P, P P I, P PIPIIRI, P PVR, etc. 62 Par exemple, P M, P M I, P M II, P I M, P II M, P II M I, P II M II, P III M, P M II COR, M P II, etc. 63 Par exemple, P I R II, P I R V, P II R, P I R I, P R I, P R II, P R, etc. 64 P R I M, P I R I M, P II R IIIS IIM III, P R M, P I R II M I FII, P R III F M I, P R I R F, P R I III, R C II F I, P M F VI 65 Par exemple, P R C, P I R I C, P R I CAN, P R I COR, P R III COR, P R I PVR, etc. 29 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Skupina 22. sadrži etikete čiji su natpisi mahom srodni natpisima prethodnih skupina, ali koji usto sadrže i riječ (ili kraticu?) MVCCI. Skupina 23., baš kao i skupina 1., sastoji se od šarolikih natpisa čija je jedina zajednička točka što sadrže kratice (ili serije kratica) koje nisu srodne ostalim skupinama, ali su previše malobrojne da bi opravdale formiranje posebne skupine. Mnogi među njima sadrže rijetke ili jedinstvene kratice, bez analogija u drugim serijama kratica, no u nekim slučajevima su zabilježene i uobičajenije kratice prikazane na neuobičajen način. Skupina 24. sadrži etikete čiji natpisi spominju samo osobna imena, sa ili bez cijena, ali nikad sa spomenom nekog proizvoda. Etikete čiji natpisi sadrže samo brojke ili cijene, kao i one samo sa znakovima te anepigrafske etikete grupirane su u skupinu 25. Na koncu, skupina 26. sastoji se od etiketa čiji su natpisi previše izgrebani ili oštećeni da bi omogućili donekle pouzdano čitanje te ih se stoga nije moglo smjestiti u neku od prethodno spomenutih skupina. Prezentacija natpisa u katalogu je u početku slijedila model koji je predložila E. Römer-Martijnse u svojim djelima posvećenima olovnim etiketama,69 no slijedeći savjet stručnjaka za paleografiju na kraju sam se odlučio na transkripciju malim slovima, što odgovara suvremenim standardima. nels commençant par l’abréviation R suivie des lettres C et P ainsi que des abréviations correspondantes.66 Le groupe 20 est composé d’étiquettes dont les inscriptions combinent l’abréviation R avec l’abréviation M.67 Les inscriptions du groupe 21 commencent aussi avec l’abréviation R qui est suivie par les abréviations C, M, P et F, ainsi que les abréviations correspondantes commençant avec ces mêmes lettres.68 Le groupe 22 contient des étiquettes dont les inscriptions sont généralement apparentées aux inscriptions des groupes précédents mais qui contiennent aussi le mot (ou l’abréviation?) MVCCI. Le groupe 23, tout comme le groupe 1, est formé d’inscriptions hétéroclites dont le seul point commun est d’être composée d’abréviations (ou de séries d’abréviations) qui ne s’apparentent pas aux autres groupes mais sont trop peu nombreuses pour justifier la formation d’un groupe distinct. Beaucoup de ces étiquettes portent des abréviations rares ou uniques, sans analogies parmi les autres séries d’abréviations mais il est parfois aussi question d’abréviations communes présentées de manière inhabituelle. Le groupe 24 est composé d’étiquettes portant uniquement des noms de personnes, avec ou sans mentions de prix mais toujours sans aucune mention du produit. Les étiquettes dont les inscriptions indiquent uniquement des chiffres ou des prix ainsi que les étiquettes avec des signes ou des sigles et les étiquettes anépigraphes ont été classées dans le groupe 25. Finalement, le groupe 26 est composé d’étiquettes dont les inscriptions sont trop raturées ou endommagées pour permettre une lecture relativement certaine et qui, de ce fait, n’ont pas pu être classées dans un des groupes précédents. 30 La présentation des inscriptions dans le catalogue suivait initialement le modèle proposé par E. Römer-Martijnse dans ses ouvrages consacrés aux étiquettes de plomb69 mais, suivant le conseil des spécialistes en paléographie, j’ai finalement choisi une transcription en minuscules, une forme conforme aux standards modernes. 69 Römer-Martijnse 1990, Römer-Martijnse 1996–1997 66 Par exemple, R C, R C I, R C III, R C V, R C VI, R C VII, RC VIII, R I C, R II C, R CAL II, R CAL IIII, R CAL XXX, R III CAL, R VII CAL, R XIII CAL, R COR, R COR V, R COR VIIII, R COR XI, R II COR, R III COR, R IIII COR, R V COR, R VI COR, R XX COR, R COR, R PIPIIRINA, R PIPERI III, R PIPII, R PIPII X, R PIPIIRI X, R IX PIPIIRIS, R POND VI, R P XVII, R PVR, etc. 67 Par exemple, R M, R M II, R M IIIS, R M IIII, R M VII, R M VIII, R M X, R M XX, R I M, R II M, R II M I, R II M II, R II M III, R II M IIII, R III M, R III M I, R IIII M, R IX M, R XVI M, R II M I M I, etc. 68 Par exemple, R III C II M I M I, R C II M II, R C VI M II, R C IIIS M, R VI M II P IIII, R F I, R F III, R F IIII, R F VI, R F I M I, R F VI, R I F, R I F II, R IX F S, R II M II F II, R III M I F I, R II M III F I, R VI M II F IIII, R F IIII CAL II, R F PVR, etc. 69 Römer-Martijnse 1990, Römer-Martijnse 1996–1997 Tesserae Sisciensiae 3. Komparativna studija 3. L’étude comparative Mada nema sumnje da je sisačka zbirka tesera najveća te vrste trenutno poznata, zasigurno nije jedinstvena. Slične etikete otkrivene su na velikom broju lokaliteta diljem Europe, a s obzirom na brojne nove nalaze zabilježene proteklih godina, više je nego vjerojatno da će popis lokaliteta na kraju ovog poglavlja vrlo brzo zastarjeti.70 S’il ne fait guère de doute que la collection des plombs inscrits de Sisak soit la plus grande de ce type connue actuellement, elle n’est certainement pas unique en son genre. Des étiquettes similaires ont été trouvées sur un grand nombre de sites en Europe et vu le nombre de nouvelles trouvailles attestées ces dernières années, il est plus que probable que la liste des sites indiquée à la fin de ce chapitre deviendra rapidement caduque.70 Iako je uporaba ovakvih etiketa izgleda bila rasprostranjena tijekom rimskog razdoblja, i to u većini provincija,71 njihovo sustavno proučavanje počelo je relativno nedavno, odnosno 50ih i 60-ih godina prošlog stoljeća. To je u neku ruku iznenađujuće jer je njihovo postojanje bilo poznato puno prije. Neke su, naime, već bile uključene pod imenom lamellae perforatae ili tabellae plumbeae u Corpus inscriptionum Latinarum,72 a čak su i sisačke tesere bile predstavljene u stručnoj literaturi početkom 20. st., istina vrlo sumarno.73 Bien que l’usage de ce type d’étiquettes semble avoir été répandu à l’époque romaine, et cela dans la plupart des provinces,71 leur étude systématique n’a commencé que relativement récemment, c’est-à-dire dans les années 50 et 60 du siècle dernier. Cela peut surprendre puisque leur existence était connue bien avant. En effet, certaines étaient déjà inclues sous le nom de lamellae perforatae ou tabellae plumbeae dans le Corpus inscriptionum Latinarum72 et d’ailleurs même les étiquettes de Siscia avaient été présentées dès le début du vingtième siècle dans une publication scientifique, de manière très sommaire il est vrai.73 Trebalo je pričekati 1956. godinu i članak A. Mócsya o sisačkim teserama u fundusu Narodnog muzeja u Budimpešti.74 Iako nije riječ o dubljoj analizi, članak slavnog mađarskog znanstvenika ima čast biti prvi koji se pozabavio tom problematikom. R. Egger je 1963. g. objavio važan članak o nalazima olovnih etiketa iz Recije,75 prvi rad koji se podrobnije bavio tom vrstom materijala. Taj se znanstvenik ponovno pozabavio s tim pitanjem koju godinu kasnije analizirajući etikete otkrivene u Magdalensbergu.76 Njegova interpretacija te oprezni zaključci primjereni su i danas, pa nema dvojbe da je upravo R. Egger postavio temelje znanstvenog proučavanja olovnih etiketa s natpisima. U godinama koje su uslijedile i drugi su istraživači počeli objavljivati slične etikete: E. Weber objavio je teseru pronađenu u Mooshamu,77 R. S. O. Tomlin i M. W. C. Hassal predstavili su u časopisu Britannia etikete otkrivene 1973. g. u Usku,78 dok je H. Solin analizirao tesere iz Concordije, zbirku poznatu još od 19. st., ali nikad detaljno proučavanu.79 Na 7. međunarodnom kongresu grčke i latinske epigrafije održanom u Constantzi 1977. g. E. Weber je u svom priopćenju naglasio potrebu većeg proučavanja ovakvih etiketa,80 i zaista, 80-ih godina su članci o etiketama prestali biti rijetkost. Tako je 1981. Il avait néanmoins fallu attendre 1956 pour que voie le jour l’article d’A. Mócsy sur les étiquettes de Siscia conservées au Musée National de Budapest.74 Bien que ce ne soit pas une analyse très poussée, l’article de l’éminent savant hongrois a néanmoins le mérite d’avoir été le premier à aborder le sujet. En 1963 R. Egger publia un important article sur les trouvailles d’étiquettes de plomb en Rétie,75 la première publication traitant plus en détail de ce type de matériel. Ce savant s’est de nouveau penché sur la question quelques années plus tard en analysant les étiquettes découvertes au Magdalensberg.76 Son interprétation et ses conclusions prudentes sont toujours pertinentes et il ne fait guère de doute que R. Egger a posé les fondations de l’étude scientifique des étiquettes de plombs inscrites. Dans les années qui suivirent, d’autres chercheurs ont commencé à publier des étiquettes analogues: E. Weber a publié une étiquette trouvée à Moosham,77 R. S. O. Tomlin et M. W. C. Hassal ont présenté dans la revue Britannia les étiquettes trouvées en 1973 à Usk78 et H. Solin a analysé les étiquettes de Concordia, un lot connu depuis le 19ème siècle mais jamais étudié en détail.79 Au 7. Congrès International d’épigraphie grecque et latine tenu à Constantza en 1977, E. Weber avait insisté dans sa communication sur le besoin d’une étude approfondie de ces étiquettes80 et justement, dans les années 80, les articles sur les étiquettes commen- 70 Un grand nombre d’étiquettes trouvé en France, près d’une centaine rien qu’en Narbonnaise, attend encore d’être publié, cf. Božič&Feugère 2004: 27 Njihov izostanak u istočnim provincijama i Africi je možda prije posljedica propusta i nedostatka u istraživanjima nego nečeg drugog (cf. Paci 1995: 29), no isto je tako moguće da su obrtnici u tim krajevima rađe koristili papiruse ili krhotine keramike za takvu vrstu bilješki (cf. Frei-Stolba 2011: 336). 71 Leur absence dans les provinces orientales et en Afrique est peut-être plus due aux aléas de la recherche qu’à autre chose (cf. Paci 1995: 29) mais il est tout à fait envisageable que les artisans de ces contrées aient préféré se servir de papyrus ou de tessons de poterie pour ce genre de note (cf. FreiStolba 2011: 336). 72 CIL III 11883; XI 6722, 1–12; XIII 10029, 325; H. Pais, Corporis inscriptionum Latinarum supplementa Italica 1, Roma, 1888, n. 1090. 72 CIL III 11883; XI 6722, 1–12; XIII 10029, 325; H. Pais, Corporis inscriptionum Latinarum supplementa Italica 1, Roma, 1888, n. 1090. 73 Brunšmid 1901: 124–125 73 Brunšmid 1901: 124–125 74 Mócsy 1956: 97–104 74 Mócsy 1956: 97–104 75 Iako je većina etiketa obrađenih u njegovom članu prethodno već bila publicirana, mahom je to bilo bez ikakvog podrobnijeg komentara; Egger 1961–63: 185–197 75 Bien que la plupart des étiquettes abordées dans son article aient déjà été publiées auparavant, c’était généralement sans aucun commentaire; Egger 1961–63: 185–197 76 Egger 1967: 195–210 76 Egger 1967: 195–210 77 Weber 1968–1971: 229–234 77 Weber 1968–1971: 229–234 78 Tomlin&Hassal 1975: 291–293 78 Tomlin&Hassal 1975: 291–293 79 Solin 1977: 145–164; cf. Cresci&Pettenò 2010: 43–110; Anibaletto& Pettenò 2012: 435–447 79 Solin 1977: 145–164; cf. Cresci&Pettenò 2010: 43–110; Anibaletto& Pettenò 2012: 435–447 80 Weber 1979: 489–490 80 Weber1979: 489–490 70 Velik broj tesera otkrivenih u Francuskoj, oko stotinjak samo u južnoj Galiji, još uvijek čeka objavu, cf. Božič&Feugère 2004: 27 71 31 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX E. Weber objavio jednu teseru iz Carnuntuma,81 no članke koji su značajno unaprijedili naše spoznaje objavili su R. Frei-Stolba, L. Schwinden i S. M. Marengo.82 Njihove analize natpisa s tesera iz Oberwinterthura u Švicarskoj, Triera i raznih talijanskih lokaliteta omogućile su drugim istraživačima stvaranje jasnije slike o njihovoj uporabi u svakodnevnom životu, točnije rečeno u gospodarskom životu i trgovini rimskog svijeta. Od kraja 80ih godina publikacije takvih tesera objavljuju se više-manje redovito, a korpus natpisa ne prestaje rasti. Među svim tim objavama posebno mjesto zaslužuje knjiga E. Römer-Martijnse, posvećena teserama iz Kalsdorfa i do danas jedina monografija o rimskim etiketama s natpisima.83 Veličina zbirke iz Kalsdorfa je zasigurno zahtijevala monografsku obradu, i unatoč nekim kritikama, mahom dobronamjernima,84 jasno je da to djelo predstavlja važan korak u proučavanju tesera. E. Römer-Martijnse nastavila je istraživanja te je par godina kasnije objavila jedan veliki članak o teserama otkrivenima u mjestu Forggensee bei Dietringen.85 Među člancima objavljenima zadnjih dvadesetak godina, treba istaknuti dobre preglede koje su objavili G. Paci u aktima Kolokvija o latinskoj epigrafiji u Helsinkiju te R. Frei-Stolba u zborniku »L’écriture dans la maison romaine«,86 članak M. Feugèrea koji je rezimirao stanje istraženosti u Francuskoj87 te nekoliko članaka o nalazima iz Njemačke, Italije, Austrije i Francuske autora L. Schwindena, P. Weissa, C. Bassi, E. Buchia, A Buonopanea, L. Bizzarini, G. Cresci, E. Pettenò, R. Wedeniga, A. Jacquesa i C. Hoët-Cauwenberghe.88 32 Brojem tesera sisačka zbirka nedvojbeno nadmašuje sve ostale europske zbirke, no čak i bez nje danas u Europi postoji značajan korpus publiciranih tesera koji nam omogućava lakše definiranje različitih tipova, odnosno namjena kojima su mogle služiti. Kako je olovo pogodan materijal za izradu pečata i žetona, ali i za pisanje stilusom, ne iznenađuje što su ga koristili za razne djelatnosti koje su zahtijevale uporabu zapisa na podlogama relativno trajnog karaktera.89 Treba, međutim, razlikovati olovne etikete koje nas ovdje zanimaju od više-manje sličnih olovnih pločica drugih namjena. Tako, primjerice, poznate tabellae defixionum, kletvene pločice, iako zanimljive i za našu temu s gledišta paleografije, nemaju nikakve veze s robnim markicama. Isto tako žetoni, koje također nazivamo teserama, uglavnom kružnog oblika i raznoraznih namjena u svakodnevnom privatnom te javnom životu kao i gospodarskim djelatnostima, 81 Weber 1981: 29–31 82 Schwinden 1983: 20–26; Frei-Stolba 1984: 127–138; Frei-Stolba 1985: 65–70; Schwinden 1985: 121–137; Marengo 1989: 35–63 çaient enfin à se faire moins rares. Ainsi, en 1981, E. Weber avait publié une étiquette en provenance de Carnuntum,81 mais ce sont surtout les grands articles publiés par R. Frei-Stolba, L. Schwinden et S. M. Marengo qui ont fait avancer nos connaissances.82 En effet, leurs analyses des étiquettes découvertes à Oberwinterthur en Suisse, à Trèves et dans différents sites en Italie ont permis aux chercheurs de se faire une idée plus claire sur leur emploi dans la vie quotidienne, ou plus précisément la vie commerciale et industrielle du monde romain. Depuis la fin des années 80 les publications d’étiquettes similaires paraissent plus ou moins régulièrement, et ce corpus ne cesse de croître. Parmi toutes ces publications, il faut avant tout mentionner le livre d’E. Römer-Martijnse consacré aux étiquettes de Kalsdorf, la seule monographie existante à ce jour traitant des étiquettes inscrites romaines.83 L’importance de la collection de Kalsdorf justifiait assurément un traitement monographique et malgré quelques critiques émises à l’égard de cette publication, au demeurant plutôt bienveillantes,84 il est évident que cet ouvrage marque un pas important pour l’étude de ce type d’étiquettes. E. Römer-Martijnse a continué la recherche dans ce domaine, et a publié quelques années plus tard un grand article consacré à la collection d’étiquettes de Forggensee bei Dietringen.85 Parmi les articles parus depuis une vingtaine d’années, il faudrait plus particulièrement citer deux très bons résumés de la question publiés par G. Paci dans les actes du Colloque d’épigraphie latine d’Helsinki et R. Frei-Stolba dans l’ouvrage collectif »L’écriture dans la maison romaine»,86 l’article de M. Feugère qui avait fait le point sur ce type de trouvailles en France87 ainsi que quelques articles traitant des trouvailles analogues en Allemagne, Italie, Autriche et France publiés par L. Schwinden, P. Weiss, C. Bassi, E. Buchi, A Buonopane, L. Bizzarini, G. Cresci, Elena Pettenò, R. Wedenig, A. Jacques, C. Hoët-Cauwenberghe.88 Même si, par le nombre d’étiquettes, la collection de Siscia dépasse largement toutes les autres collections en Europe, il existe actuellement un corpus d’étiquettes publiées assez conséquent qui nous permet de définir plus aisément les différents types ou plus précisément les différents usages auxquels elles auraient pu servir. Le plomb étant un matériau pratique pour la fabrication des sceaux et des jetons, mais aussi pour l’écriture au stylet, il n’est pas surprenant que ce métal ait été utilisé pour toutes sortes d’activités nécessitant l’usage de documents inscrits sur un support au caractère relativement pérenne.89 Il faut néanmoins distinguer les étiquettes en plomb dont nous nous occupons des plaquettes en plomb plus ou moins semblables mais employées à d’autres fins. Ainsi, les fameuses tabellae defixionum, les tablettes d’exécration, même si leur étude peut être très intéressante pour notre sujet du point de vue de la paléographie, n’avaient bien évidemment rien à voir avec les étiquettes commerciales. De 81 Weber 1981: 29–31 82 Schwinden 1983: 20–26; Frei-Stolba 1984: 127–138; Frei-Stolba 1985: 65–70; Schwinden 1985: 121–137; Marengo 1989: 35–63 Römer-Martijnse 1990 83 Römer-Martijnse 1990 84 cf. Susini 1990: 262–264; Schwinden 1992: 465–475 83 cf. Susini 1990: 262–264; Schwinden 1992: 465–475 Römer-Martijnse 1996–1997: 5–48 Römer-Martijnse 1996–1997: 5–48 84 86 Paci 1995: 29–40; Frei-Stolba 2011: 331–339 85 87 Feugère 1993: 301–305 86 Paci 1995: 29–40; Frei-Stolba 2011: 331–339 Weiss 1991: 211–220; Schwinden 1993: 215–222; Schwinden 1994: 25–32; Bassi 1996: 207–216; Bizzarini 2005: 121–135; Buchi & Buonopane 2005: 43–51; Wedenig 2009: 104–112; Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 295–317; Cresci&Pettenò 2010: 43–110; Wedenig 2013: 237–246 87 Feugère 1993: 301–305 88 Weiss 1991: 211–220; Schwinden 1993: 215–222; Schwinden 1994: 25– 32; Bassi 1996: 207–216; Bizzarini 2005: 121–135; Buchi&Buonopane 2005: 43–51; Wedenig 2009: 104–112; Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 295–317; Cresci&Pettenò 2010: 43–110; Wedenig 2013: 237–246 89 pour l’usage du plomb dans l’Antiquité cf. Boulakia 1972: 143–144; Römer-Martijnse 1991, Instrumenta inscripta latina: 46–47 85 88 89 Za uporabu olova u antici cf. Boulakia 1972: 143–144; Römer-Martijnse 1991, Instrumenta inscripta latina: 46–47 Tesserae Sisciensiae nisu srodni etiketama koje nas zanimaju.90 Isto je i s pečatima.91 Postoji niz olovnih etiketa otkrivenih u sjevernoj Africi kojima su se etiketirale amfore, i mada je njihova namjena bila nedvojbeno komercijalna, jasno se razlikuju od naših etiketa, kako dimenzijama tako i izostankom perforacije.92 Četverokutne pločice s perforacijom otkrivene na lokalitetu Lascours oblikom i dimenzijama jesu srodne našim etiketama, ali umjesto urezanog natpisa imaju reljefno izvedena slova. Natpis, S R, bi se mogao interpretirati kao S(ocietas) R(utensis) te vjerojatno ima veze s iskorištavanjem rudnika na rutenskom teritoriju.93 Izgleda, dakle, da je riječ o drugačijoj vrsti dokumenta vezanom uz rudarsku djelatnost i zasad bez pravih analogija. Sisačke tesere, kao i slične olovne etikete s natpisima, pripadaju jednoj kategoriji predmeta koju je M. Feugère nazvao trgovačkim etiketama (étiquettes commerciales),94 izraz koji im načelno odgovara iako ne pokriva sve njihove namjene. Riječ je o četverokutnim pločicama, dimenzija koje ne variraju previše, uglavnom od 30 do 40 mm dužine i 15 do 25 mm širine, uvijek probušene barem s jednom kružnom perforacijom (katkad i dvije, pa čak i tri, uslijed lomova prve ili druge rupe). Te su perforacije bile nedvojbeno namijenjene prolazu špage ili metalne žice kojom se pločica vezivala za robu.95 Sve nose barem jedan urezani natpis, no najčešće su ispisane s obje strane. Palimpsesti nisu rijetkost jer su se brojne etikete rabile u više navrata, stoga nose više različitih natpisa, iako je u većini slučajeva recentniji natpis dobrim dijelom izbrisao starije tragove. Naznake na etiketama su raznolike, no uglavnom je riječ o imenu proizvoda, najčešće u skraćenom obliku, količini ili težini, ponekad i o nekakvom poslu ili zadatku te o cijeni. Vrlo često su i osobna imena zapisana na tim etiketama, no točna uloga tih ljudi nije nužno jasna: od slučaja do slučaja, mogla bi biti riječ o klijentima ali i o vlasnicima obrta ili manufaktura, vlasnicima robe, pa i radnicima ili robovima zaduženima za nju.96 Zahvaljujući natpisima možemo klasificirati etikete u nekoliko kategorija, ovisno o njihovoj namjeni. Kao predmeti namijenjeni vezivanju za vreće, bale, recipijente ili sanduke, jasno je da su mogle biti korisne u raznim trgovačkim i proizvodnim aktivnostima, no isto su tako mogle poslužiti i za osobne potrebe, posebice za označavanje prtljage.97 même, les jetons que l’on nomme communément tessères, généralement de forme ronde et dont on se servait dans la vie quotidienne pour différents usages aussi bien dans le domaine public que privé ainsi que dans les activités économiques ne sont pas apparentés aux étiquettes qui nous intéressent.90 Il en va de même avec les sceaux.91 Il existe une série d’étiquettes de plombs trouvées en Afrique du Nord utilisées pour étiqueter les amphores mais, bien que leur usage soit indéniablement commercial, elles se distinguent clairement des étiquettes dont nous nous occupons, aussi bien par leur taille que par le fait qu’elles ne soient pas perforées.92 Les plaquettes rectangulaires munies d’un trou circulaire destiné au passage d’une cordelette trouvées sur le site de Lascours se rapprochent par leur forme et leurs dimensions de nos étiquettes mais à la place d’inscriptions incisées, elles contiennent des lettres en relief. La légende de ces étiquettes, S R, pourrait se développer en S(ocietas) R(utensis), vraisemblablement une allusion à l’exploitation des mines en territoire rutène.93 Il semblerait donc qu’il s’agisse d’une catégorie de documents différente, se rapportant à l’exploitation minière et d’ailleurs sans véritables analogies pour le moment. Les étiquettes de Siscia, ainsi que les étiquettes inscrites en plomb analogues, appartiennent à une catégorie d’objets que M. Feugère a qualifiés d’étiquettes commerciales,94 expression qui leur correspond plutôt bien même si elle ne couvre pas tous leurs usages. Ces objets sont des plaquettes rectangulaires, d’une taille qui ne varie que peu, généralement longues de 30 à 40 mm et larges de 15 à 25 mm, toujours munies d’un trou circulaire (avec quelques exceptions possédant deux, voire même trois perforations, suite aux cassures du premier ou du second trou). Ces trous étaient sans doute destinés au passage d’une corde ou d’un fil en métal, servant à relier la plaquette à la marchandise.95 Elles portent toutes au moins une inscription incisée, mais sont généralement inscrites des deux côtés. Les palimpsestes ne sont d’ailleurs pas rares puisque de nombreuses étiquettes ont été réutilisées à plusieurs reprises et portent de ce fait plusieurs inscriptions, l’inscription plus récente effaçant en grande partie l’inscription antérieure. Les indications sur les étiquettes sont variées, mais il est habituellement question du nom du produit, le plus souvent sous forme abrégée, de la quantité ou du poids, parfois aussi du travail ou de la tâche qui avait fait l’objet de la note, ainsi que du prix. Très souvent, des noms personnels sont aussi indiqués sur ces étiquettes mais définir la fonction exacte de ces individus n’est pas forcément évident: il pourrait s’agir, selon les cas, des clients mais aussi des patrons d’ateliers ou de manufactures, des propriétaires de la marchandise voire même des ouvriers et des esclaves chargés de s’en occuper.96 Grâce aux inscriptions, 90 cf. Scholz 1894: 5–122; Rostovtsew&Prou 1900: 33–149; Rostovtzeff 1903; Dissard 1905: 121–291; Rostowzew 1905; Turcan 1987: 51– 163 91 cf. Turcan 1987: 13–49 92 Lequément 1975: 667–680 93 Barruol&Gourdiole 1982: 84, 90, fig. 3 91 cf. Turcan 1987: 13–49 Božič&Feugère 2004: 27; odgovarajući njemački izraz bi bio »Warenetiketten« 92 Lequément 1975: 667–680 94 95 96 97 Ostaci željezne žice su još uvijek sačuvani u rupi jedne etikete iz Oberwinterthura, Frei-Stolba 1984: 133, Nr. 15; četverokutna pločica pričvršćena za etiketu je imala istu ulogu u slučaju tesere iz Mas Vella, cf. Gorostidi Pi&Rodà de Llanza 2012: 122, dok je jedna tesera iz Bonna uz rupu imala i prorez na suprotnoj strani, koji je možda služio zadodatno učvršćivanje etikete za robu, cf. Henrich 2009: 101 Za različite, više ili manje detaljne, opise ovog tipa etiketa cf. FreiStolba 1984: 127; Römer-Martijnse 1990: 9–10; Schwinden 1992: 465–466; Paci 1995: 31–32; Reuter&Scholz 2004: 55; Bizzarini 2005: 122; Cresci&Pettenò 2010: 63–65; Frei-Stolba 2011: 336–337; Wedenig 2013: 238–239 Njihova uporaba u vojnom kontekstu je mogla imati i formalniji karakter jer neke se etikete vjerojatno nisu koristile za označavanje osobne prtljage već zajedničke opreme cijele jedinice. 90 cf. Scholz 1894: 5–122; Rostovtsew&Prou 1900: 33–149; Rostovtzeff 1903; Dissard 1905: 121–291; Rostowzew 1905; Turcan 1987: 51–163 93 Barruol&Gourdiole 1982: 84, 90, fig. 3 94 Božič&Feugère 2004: 27; le terme allemand équivalent est »Warenetiketten« 95 Les restes d’un fil de fer sont d’ailleurs toujours présents dans la perforation d’une étiquette d’Oberwinterthur, Frei-Stolba 1984: 133, Nr. 15; un petit appendice rectangulaire fixé à l’étiquette jouait le même rôle dans le cas du plomb de Mas Vell, cf. Gorostidi Pi&Rodà de Llanza 2012: 122, tandis qu’une étiquette de Bonn avait en plus du trou une fente à l’extrémité opposée, peut-être afin d’attacher plus solidement l’étiquette à la marchandise, cf. Henrich 2009: 101 96 Pour différentes descriptions plus ou moins détaillées de ce type d’étiquettes cf. Frei-Stolba 1984: 127; Römer-Martijnse 1990: 9–10; Schwinden 1992: 465–466; Paci 1995: 31–32; Reuter&Scholz 2004: 55; Bizzarini 2005: 122; Cresci&Pettenò 2010: 63–65; Frei-Stolba 2011: 336– 337; Wedenig 2013: 238–239 33 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Etikete kojima se označavalo vlasništvo nad prtljagom su u načelu najjednostavnije za interpretaciju jer sadrže samo osobna imena, kao i nazive vojnih postrojbi u slučaju prtljage koja je pripadala vojnicima ili vojnoj logistici.98 Nekoliko etiketa otkrivenih u Velikoj Britaniji izgleda pripadaju toj kategoriji.99 Uglavnom potječu iz nekog vojnog konteksta, a natpisi im u pravilu spominju imena postrojbi kao i ime zapovjednika.100 Iako im se namjena čini očita,101 teže je interpretirati ulogu etiketa pronađenih u vojnom kontekstu s natpisima koji također navode cijene. Tako jedna etiketa iz Carlisle-a (Luguvalium) na jednoj strani navodi ime vojnika i njegovu jedinicu – c(enturia) Gabiana, Iulii Suriti – dok je na drugoj strani jedan većim dijelom nečitljiv natpis, no s jasno vidljivom cijenom od 1,5 denara.102 Jedna etiketa pronađena u legionarskim termama u Caerleonu (Isca), iako teško čitljiva (možda je riječ o platnima ili suknima, lintea), također izgleda ima oznaku cijene na reversu (2 denara?).103 Trinaest etiketa otkrivenih u vojnom logoru u Usku (Burrium) također ne navode, čini se, imena vojnih jedinica, no većina navodi težine i cijene. Izrazi sarcina i sutores su nedvojbeno zabilježeni na njima.104 Da se nisu našle unutar logora, moramo priznati da se vjerojatno ne bi mogla naslutiti neka veza s vojskom. Na jednoj etiketi pronađenoj u Beču se, uz imena jednog centuriona i jednog vojnika, navodi i cijena kao i jedna kratica čiji smisao nije jasan, iako veza s trgovinom vune nije isključena. Nije međutim sigurno da su ta dva natpisa istovremena.105 34 Zanimljivo je primijetiti da s izuzetkom tih lokaliteta, mahom smještenih u Britaniji, velika većina sličnih etiketa ne potječe iz nekog vojnog konteksta, iako neke potječu s lokaliteta gdje je nazočnost vojske pouzdano utvrđena (to je uostalom i slučaj sa Siscijom). Ipak, pronalazak u vojnim logorima etiketa koje nisu bile oznake vlasništva već nedvojbeno komercijalne namjene ne mora predstavljati iznenađenje. Vojska kao institucija, ali i vojnici kao pojedinci nesumnjivo su veliki potrošači. Za jednog trgovca ili obrtnika su vojnici samo mušterije, i to često mušterije s većom kupovnom moći, pa je stoga blizina vojnog garnizona prava sreća za trgovce. Nalaz takvih etiketa u vojnom kontekstu vjerojatno predstavlja samo trag narudžbi koje je imala vojna jedinica ili trag privatne kupovine samih vojnika. Ukoliko se na etiketi iz Caerleona uistinu spominju lintea, njeno prisustvo u termama i nije baš čudno. Natpisi na etiketama iz Uska ne preciziraju izgleda vrstu robe, već samo njenu težinu i vrijednost, no čini se da se referiraju na numerirane pakete ili 98 Osim ovakvih olovnih četverokutnih etiketa, rimski su vojnici koristili i brončane te koštane etikete, kao i olovne etikete kružnog oblika, pa čak i drvene etikete, cf. RIB 2410. 1–4, 12; Swoboda 1952: 151– 157; Nuber 1972: 483–507; Wiegels 1989: 427–456; Ehmig 2005: 237–240 on peut classer les étiquettes en plusieurs catégories, selon les usages auxquels elles étaient destinées. En tant qu’objets censés être attachés à des sacs, des ballots, des récipients ou des caisses, il est évident qu’elles pouvaient être utiles dans toutes sortes d’activités commerciales et industrielles mais elles pouvaient tout autant servir à l’usage des particuliers, notamment pour étiqueter les bagages.97 Les inscriptions sur les étiquettes qui servaient de marque de propriété sur les bagages sont en principe les plus simples à interpréter car elles ne contiennent que des noms personnels, ainsi que les noms des unités militaires dans le cas des bagages ayant appartenu aux soldats ou au train de l’armée.98 Plusieurs des étiquettes trouvées en Grande Bretagne semblent correspondre à cette catégorie.99 Elles proviennent généralement d’un contexte militaire, et leurs inscriptions mentionnent régulièrement le nom de l’unité ainsi que celui du commandant de l’unité.100 Si leur fonction semble évidente,101 il est moins aisé d’interpréter le rôle des étiquettes trouvées dans un contexte militaire dont les inscriptions indiquent aussi des prix. Ainsi, une étiquette trouvée à Carlisle (Luguvalium) indique vraisemblablement sur une face le nom d’un soldat et son unité – c(enturia) Gabiana, Iulii Suriti – mais même si l’inscription sur l’autre face reste en majeure partie inintelligible, la présence du prix d’un montant d’un denier et demi ne fait pas de doute.102 Une étiquette trouvée dans les thermes légionnaires de Caerleon (Isca), bien que difficilement lisible (il est peut-être question de toiles ou de tissus, lintea) porte aussi, me semble-t-il, une indication de prix sur le revers (2 deniers?).103 Les treize étiquettes trouvées dans la forteresse d’Usk (Burrium) n’indiquent pas non plus, semble-t-il, des noms d’unités militaires mais il semblerait que la plupart d’entre elles portent des indications de prix et de poids. On y distingue aussi les termes sarcina et sutores.104 Il faut bien avouer que si ce lot d’étiquettes n’avait pas été trouvé dans un fort, il est peu probable qu’on aurait pu deviner un lien avec l’armée. Une étiquette trouvée à Vienne mentionne, outre les noms d’un centurion et d’un soldat, une indication de prix ainsi qu’une abréviation dont le sens n’est pas clair, mais pouvant avoir un rapport avec le commerce de la laine. Il n’est toutefois pas certain que ces deux inscriptions soient contemporaines.105 Il est intéressant de noter qu’en dehors de ces quelques sites, principalement situés en Grande-Bretagne, la plupart des étiquettes analogues ne semblent pas provenir d’un contexte militaire, bien que certaines proviennent des sites où la présence de l’armée est bien 97 Leur emploi dans le contexte militaire pouvait aussi avoir un caractère plus formel car certaines étiquettes n’étaient vraisemblablement pas utilisées pour les paquetages individuels mais pour l’équipement collectif appartenant à l’unité. 98 En plus de ces étiquètes en plomb rectangulaires, les militaires romains employaient aussi des étiquettes en bronze et en os ainsi que des étiquettes en plomb de forme ovale et même des étiquettes en bois, cf. RIB 2410. 1–4, 12; Swoboda 1952: 151–157; Nuber 1972: 483–507; Wiegels 1989: 427–456; Ehmig 2005: 237–240 99 Ce type d’étiquette n’est pas exclusivement rencontré en Grande Bretagne bien que les trouvailles soient plus rares ailleurs, cf. l’étiquette mentionnant Novellus, un signifer, Weber 1983: 60; Römer-Martijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 150, Kat. 241; Wedenig 2009, 109–110 99 Taj se tip etiketa ne susreće isključivo u Britaniji, no nalazi drugdje su rjeđi, cf. etiketa s natpisom Novelli signiferi, Weber 1983: 60; RömerMartijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 150, Kat. 241 100 RIB 2410. 5–9; Wedenig 2009, 109–110 100 RIB 2410. 5–9 101 Labels of ownership, kako ih zovu Britanci, cf. Hassal&Tomlin 1989: 334 101 Labels of ownership, comme les appellent les Britanniques, cf. Hassal &Tomlin 1989: 334 102 Hassal&Tomlin 1989: 334–335; Možda je riječ o naknadnoj uporabi (primjedba M. Dondin-Payre)? 102 Hassal&Tomlin 1989: 334–335; Serait-ce un exemple de réutilisation (observation de M. Dondin-Payre)? 103 RIB 2410. 10; Hassal&Tomlin 1981: 395 103 RIB 2410. 10; Hassal&Tomlin 1981: 395 104 RIB 2410. 13–22; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–293; Hassal 1982: 51; Strobel 1991: 29 104 RIB 2410. 13–22; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–293; Hassal 1982: 51; Strobel 1991: 29 105 Wedenig 2009: 104–110 105 Wedenig 2009: 104–110 Tesserae Sisciensiae vreće,106 pa možemo pretpostaviti postojanje nekakvog popisa na kojem je bio naznačen točan sadržaj vreća. Taj je popis mogao biti zapisan na voštanoj pločici ili na drvenom listiću, poput onih iz Vindolande. Teško je sa sigurnošću prepoznati točnu narav robe u ovom konkretnom slučaju, no spomen postolara bi mogao značiti da su barem neke vreće sadržavale cipele ili čizme (osim ako izraz sutor ne označava krojača, kao što je to slučaj u Magdalensbergu). Možemo pretpostaviti da je prije riječ o službenoj narudžbi vojnih vlasti nego o privatnoj kupovini, s obzirom na to da natpisi na etiketama ne navode nikakva osobna imena. Dok interpretacija trgovačkih etiketa pronađenih u Velikoj Britaniji nije bez brojnih nedoumica, natpisi na etiketama otkrivenima u drugim provincijama Carstva, unatoč svim nesigurnostima i dvojbama, uglavnom ne ostavljaju mjesta prevelikoj sumnji o prirodi robe ili vrsti usluge koju je tražila mušterija. S obzirom na trenutno stanje istraživanja, čini se da su etikete rabljene u brojnim djelatnostima, poput trgovine prehrambenim artiklima, kozmetičkim proizvodima, posuđem, ali i u tekstilnoj industriji, kako u proizvodnji i prodaji tako i u bojenju i čišćenju odjeće. Natpis na jednoj etiketi iz Luxemburga jasno navodi da je bila namijenjena vezivanju za nekakav recipijent, možda amforu, koja je sadržavala liquamen, riblji umak donekle sličan garumu ali jeftiniji.107 Jedna od etiketa pronađenih u Nîmesu morala je biti privezana za vreću koja je sadržavala bobice mirte, sastojak koji se često koristio za aromatiziranje vina ili parfimiranje ulja za razvodnjavanje pića. Koristile su se i kao začin za jelo, kao zamjena za papar, preskup i nedostupan većini ljudi.108 Etikete iz Concordije služile su, izgleda, za trgovinu više vrsta proizvoda. Dvije etikete imaju natpis koji spominju miru, odnosno vjerojatnije neki proizvod od biljke mire, možda neku mast.109 Jedan drugi natpis možda spominje mirisno ulje parfimirano smiljkom, tzv. nard (nardini p(ondo) XXVII).110 Još se jedan prehrambeni proizvod vjerojatno spominje na jednoj etiketi, allicium. Riječ je hapax, ali vjerojatno srodna ribljem umaku zvanom (h)al(l)ec, začinu napravljenom od sedimenta garuma.111 Na jednoj od konkordijskih etiketa se također spominje i jedna vrsta ljepila animalnog porijekla (taurocolo(n) suinum),112 dok se jedna druga etiketa možda odnosi na drvo – gen(istae) VI – od kojeg su se radile strijele.113 106 Izraz sarcina zabilježen je na većini tih etiketa. Ista se riječ pojavljuje na jednoj etiketi iz Nîmesa, cf. Feugère 1993: 302 attestée (c’est d’ailleurs aussi le cas de Siscia). La présence, dans les forts, d’étiquettes qui n’étaient pas des marques de propriété mais étaient clairement destinées à un usage commercial n’a néanmoins rien de vraiment surprenant. L’armée en tant qu’institution mais aussi les soldats en tant qu’individus sont indéniablement de grands consommateurs. Pour un marchand ou un artisan, les militaires ne sont que des clients parmi tant d’autres, d’ailleurs souvent des clients au pouvoir d’achat supérieur, et la présence d’une garnison militaire est de ce fait une véritable aubaine pour les commerçants. La découverte de telles étiquettes dans un contexte militaire n’est vraisemblablement qu’une trace des commandes passées par l’unité ou d’achats privés faits par les soldats. Si l’étiquette de Caerleon mentionne effectivement des lintea, sa présence dans les thermes n’a à vrai dire rien d’étrange. Les inscriptions sur les étiquettes d’Usk ne précisent apparemment pas la nature de la marchandise mais seulement son poids et sa valeur en deniers. Il semblerait toutefois qu’il soit question de paquets ou de sacs numérotés106 et il est vraisemblable qu’il existait une liste indiquant le contenu exact des paquets, peut-être sur une tablette de cire ou de bois, comme celles découvertes à Vindolanda. Il est difficile de conjecturer sur la nature exacte de la marchandise dans ce cas précis, mais la mention des cordonniers pourrait indiquer qu’au moins certains des paquets contenaient des chaussures ou des bottes (à moins que le terme sutor ne désigne un tailleur ou un raccommodeur, comme cela semble être le cas au Magdalensberg). On pourrait d’ailleurs présumer que ces étiquettes soient plutôt liées à une commande officielle passée par les autorités militaires qu’à des achats faits par des particuliers, vu que les inscriptions ne mentionnent pas de noms personnels. Si l’interprétation des étiquettes commerciales trouvées en GrandeBretagne pose souvent de nombreuses difficultés, les inscriptions sur les étiquettes découvertes dans les autres provinces de l’Empire, malgré toutes les incertitudes et ambigüités, ne laissent généralement pas planer beaucoup de doute quant à la nature de la marchandise ou du service exigé par le client. Vu l’état actuel de la recherche, il semblerait que ces étiquettes étaient employées dans de nombreuses activités comme le commerce des denrées alimentaires, des produits de cosmétique, de la vaisselle ainsi que dans l’industrie textile, aussi bien dans la production et la vente que dans la teinturerie et le nettoyage des vêtements. L’inscription sur une étiquette trouvée au Luxembourg indique clairement qu’elle était destinée à être attachée à un récipient, peutêtre une amphore, contenant du liquamen, une sauce à base de poisson semblable au garum mais meilleur marché.107 Une des étiquettes de Nîmes devait être attachée à un sac contenant des baies de myrte, un ingrédient couramment utilisé pour aromatiser le vin ou parfumer l’huile dont on se servait pour clarifier la boisson. C’était aussi une épice servant à assaisonner les repas, pouvant remplacer le poivre, trop cher et hors de prix pour la plupart des gens.108 Les étiquettes de Concordia semblent avoir servi dans le commerce de plusieurs types de produits. Deux des étiquettes portent des inscriptions mentionnant la myrrhe ou plutôt un produit à base de myrrhe, peut-être un onguent.109 Une autre inscription mentionne 107 TLL, Vol. VII.2, 1474–1475, s.v. liquamen; OLD, 1034, s.v. liquamen; Krier 1991: 11 108 Feugère 1993: 301–302 109 Solin 1977: 155, 158–159; Cresci&Pettenò 2010: 65–69; Anibaletto& Pettenò 2012: 437–438; P. Weiss ne dijeli mišljenje H. Solina već prije vjeruje da je bila riječ o nekom piću od mire, cf. Weiss 1991: 216 106 Solin 1977: 156–157; Cresci&Pettenò 2010: 71–72; Anibaletto& Pettenò 2012: 438 Le terme sarcina est attesté sur la plupart de ces étiquettes. Le même mot apparaît aussi sur une étiquette de Nîmes, cf. Feugère 1993: 302 107 TLL, Vol. VII.2, 1474–1475, s.v. liquamen; OLD, 1034, s.v. liquamen; Krier 1991: 11 108 Feugère 1993: 301–302 109 Solin 1977: 155, 158–159; Cresci&Pettenò 2010: 65–69; Anibaletto& Pettenò 2012: 437–438; P. Weiss ne partage pas l’avis de H. Solin mais estime qu’il est plutôt question d’une boisson à base de myrrhe, cf. Weiss 1991: 216 110 111 TLL, Vol. I, 1678, s.v. allicium, Vol. VI.3, 2517–2518, s.v. (h)allec; OLD, 785, s.v. (h)al(l)ec; Solin 1977: 157; Cresci&Pettenò 2010: 72–74; Anibaletto&Pettenò 2012: 439; po P. Weissu, ovaj bi izraz mogao biti srodan riječi al(l)ium, češnjak, cf. Weiss 1991: 216 112 Cresci&Pettenò 2010: 74–76; Anibaletto&Pettenò 2012: 439 113 Cresci&Pettenò 2010: 69–70; Anibaletto&Pettenò 2012: 438, 446 35 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Zanimljivo je napomenuti da su svi ti proizvodi izgleda pakirani zajedno s vunom (vellera). Zajednički prijevoz različitih proizvoda nije sam po sebi neuobičajen, a u ovom je slučaju mogao biti i posebno praktičan zbog proizvoda koji se čuvaju u relativno krhkim recipijentima.114 Jedna etiketa iz Rima također spominje izraz nardinu(m), no P. Weiss, za razliku od H. Solina, vjeruje da je riječ o vinu aromatiziranom smiljkom, a ne o ulju.115 Kratica NAR pojavljuje se i na jednoj etiketi s lokaliteta San Claudio al Chienti (Pausulae).116 Dvije druge etikete s tog istog lokaliteta nose kraticu CED koju možemo interpretirati kao cedrus ili neku drugu izvedenicu kao cedreum, cedrium ili cedria. Moguće je da su te etikete imale veze s izradom masti ili farmaceutskih proizvoda od ulja cedrovine.117 Jedna etiketa pronađena u Kataloniji, u Mas Vellu, je po svemu sudeći morala biti pričvršćena za neki recipijent, s obzirom da natpis spominje nekakvu biljnu mast ili kremu (pasta selinici intibi), vjerojatno također nekakav ljekoviti proizvod.118 Jedna od etiketa otkrivenih u Bonnu je, čini se, bila pričvršćena za pakovanje maka (papaver), također sastojka korištenog u farmaceutskoj proizvodnji.119 36 Neke etikete iz Triera su također korištene u trgovini namirnica: to je gotovo sigurno u slučaju etikete koja spominje šparoge,120 no puno sam skeptičniji naspram interpretacije riječi piper na jednoj drugoj etiketi.121 U nedostatku analogija, interpretacija koju je ponudio L. Schwinden, novellum piper, činila se sasvim zadovoljavajućom, no i sam je autor primijetio da je cijena od 20 sestercija (možda i više, s obzirom na to da je etiketa fragmentarna, ali nikako više od 50 sestercija) vrlo niska za 8 libri iliti funti papra. Stoga je iznio hipotezu da se ta cijena u stvari odnosi samo na jednu libru. Priznajem da mi se ta hipoteza ne čini uvjerljiva, i to iz više razloga. Nije li pisaru jednostavnije bilo navesti ukupnu konačnu cijenu nego prisiljavati potencijalnu mušteriju da sama napravi izračun? O tome se naravno da raspravljati, no u svakom slučaju ne mislim da bi se natpis trebao čitati kao novel(l)u(m) piper, mišljenje koje dijelim s P. Weissom.122 Slova su, naime, dosta čitljiva i ne čini se da pripadaju starijem natpisu. Ako je suditi po fotografiji i crtežu, drugi bi se redak trebao pročitati kao piperinum, odnosno kao pridjev. P. Weiss sumnja i u transkripciju novel(l)u(m), te predlaže umjesto toga genitiv osobnog imena Novelli. To nije isključeno, no ja ne bih nužno odbacio pridjev novellum, koji bi se mogao odnositi na stanje robe (novo, nerabljeno), dok bi piperinum mogao biti izraz koji označava boju. Taj je pridjev, naime, dosta 114 115 peut-être de l’huile parfumée au nard (nardini p(ondera) XXVII)110 et une autre denrée alimentaire semble aussi être attestée sur une de ces étiquettes, l’allicium, un hapax mais le mot est vraisemblablement apparenté à l’allec, un condiment provenant de la putréfaction de déchets de poissons mis en saumure avec des aromates lors de la fabrication du garum.111 Une des étiquettes de Concordia mentionne aussi une colle d’origine animale (taurocolo(n) suinum),112 tandis qu’une autre étiquette semble se référer à des hampes de bois – gen(istae) VI – dont on se servait pour la fabrication des flèches.113 Il est particulièrement intéressant de noter que tous ces produits semblent avoir été emballés avec de la laine (vellera). Il est vrai que transporter divers produits ensemble n’a rien d’inhabituel et ce pouvait d’ailleurs être un moyen commode de transporter des produits conservés dans des récipients relativement fragiles.114 Une étiquette de Rome indique aussi le terme nardinu(m) mais selon P. Weiss et contrairement à l’avis de H. Solin, il serait plutôt question du vin aromatisé au nard que de l’huile.115 L’abréviation NAR est aussi attestée sur une étiquette trouvée à San Claudio al Chienti (Pausulae).116 Deux autres étiquettes provenant du même site portent l’abréviation CED que l’on pourrait interpréter comme cedrus, voire un autre mot apparenté comme cedreum, cedrium ou cedria et il est vraisemblable que ces étiquettes avaient un rapport avec la fabrication d’onguents ou de produits pharmaceutiques à base d’huile de cèdre.117 Une étiquette trouvée en Catalogne, à Mas Vell, devait aussi être attachée à un récipient car l’inscription mentionne une pâte à base de plantes (pasta selinici intibi), vraisemblablement aussi un produit pharmaceutique.118 Une des étiquettes trouvées à Bonn semble avoir été attachée à un sac contenant du pavot (papaver), un autre ingrédient utilisé dans l’industrie pharmaceutique.119 Certaines étiquettes de Trèves étaient apparemment utilisées dans le commerce des aliments: c’est pratiquement certain dans le cas d’une étiquette dont l’inscription mentionne des asperges120 mais je dois émettre quelques réserves quant à l’interprétation du mot piper sur une autre étiquette.121 À défaut d’analogies, l’interprétation de L. Schwinden, novellum piper, était parfaitement plausible mais l’auteur avait lui-même remarqué que le prix de 20 sesterces (peut-être plus vu que l’étiquette est fragmentaire, mais en tout cas pas plus de 50 sesterces) semble faible pour huit livres de poivre, et il avait estimé en conséquence que l’inscription pourrait en fait indiquer le prix d’une 110 Solin 1977: 156–157; Cresci&Pettenò 2010: 71–72; Anibaletto&Pettenò 2012: 438 111 TLL, Vol. I, 1678, s.v. allicium, Vol. VI.3, 2517–2518, s.v. (h)allec; OLD, 785, s.v. (h)al(l)ec; Solin 1977: 157; Cresci&Pettenò 2010: 72–74; Anibaletto&Pettenò 2012: 439; selon P. Weiss, ce terme pourrait aussi être apparenté au mot al(l)ium, l’ail, cf. Weiss 1991: 216 112 Cresci&Pettenò 2010: 74–76; Anibaletto&Pettenò 2012: 439 Cresci&Pettenò 2010: 81–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 443–446 113 Cresci&Pettenò 2010: 69–70; Anibaletto&Pettenò 2012: 438, 446 Weiss 1991: 215–216; potonji autor smatra da je ista riječ zabilježena i na jednoj etiketi iz Triera, koju L. Schwinden nije uspio pročitati, cf. Schwinden 1985: 130, Nr. 3 114 Cresci&Pettenò 2010: 81–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 443–446 115 Weiss 1991: 215–216; cet auteur estime que le même mot apparaît sur une étiquette de Trèves que L. Schwinden n’a pas réussi à lire, cf. Schwinden 1985: 130, Nr. 3 116 Marengo 1989: 44–46; Paci 1995: 36 117 Marengo 1989: 41–43; Paci 1995: 33–36 116 Marengo 1989: 44–46; Paci 1995: 36 118 Gorostidi Pi&Rodà de Llanza 2012: 123–126 117 Marengo 1989: 41–43; Paci 1995: 33–36 119 Henrich 2009: 102 118 Gorostidi Pi&Rodà de Llanza 2012: 123–126 120 Schwinden 1994: 25–32 119 Henrich 2009: 102 121 Schwinden 1983: 20–26; Schwinden 1985: 123–129 120 Schwinden 1994: 25–32 122 Weiss 1991: 218 121 Schwinden 1983: 20–26; Schwinden 1985: 123–129 Tesserae Sisciensiae čest na sisačkim teserama te sam skloniji vjerovati da je i na toj etiketa iz Triera riječ o komadu odjeće ili suknu, a ne o začinu.123 Više etiketa iz Triera bi moglo imati veze s prodajom peradi, točnije s prodajom vrabaca. To je jeftino meso izgleda bilo dosta cijenjeno među siromašnijim slojevima u rimskom razdoblju,124 a možda je to bio slučaj i s gavranima, čije se meso možda spominje na jednoj drugoj etiketi iz Triera.125 Kako nam izvori ne pružaju puno podataka o jestivosti gavrana,126 možemo ipak sumnjati u tu interpretaciju. Ona svakako nije nemoguća, ali se ta riječ možda ne bi trebala čitati kao corace(s) već prije kao coracin.(us, a, um), odnosno jedan izraz za boju.127 Nisam baš uvjeren ni u spomen vrabaca na svim drugim etiketama. Dok mi se interpretacija pas(seres) coct(i) čini prihvatljiva,128 rezerviraniji sam u slučaju druge etikete koju je objavio L. Schwinden. Po mojem mišljenju, transkripcija Saecurii Passeris se čini prihvatljivija od Saecurii passeri (završno s se nazire u drugom retku na fotografiji i na crtežu). Vjerujem da je jednostavno riječ o osbnom imenu, Passer bi očito bio kognomen, a Saecurius gentilicij tog čovjeka. Nije riječ o čestom kognomenu, no zabilježen je na više mjesta, uključujući i na sisačkim teserama (vide infra, s.v. Passer). Većina etiketa otkrivenih u Mainzu je također vjerojatno korištena u trgovini živežnih namirnica.129 Riječ sarca se na njima spominje u više navrata, a čini se da nije u vezi s izrazom sarcina koje katkad susrećemo na etiketama, već je riječ o nekoj vrsti mesa, vjerojatno govedini.130 Na tim se etiketama spominje i peršin ili celer (apium), kao i neke kratice koje se mogu različito interpretirati: col(…) i cast(…)mogle bi predstavljati namirnice, primjerice jednu vrstu kruha (collyra) i kestene (castanea), gorke tikve iliti kolokvinte (colocynthis), pa i kozmetičke proizvode poput pomada (collyrium).131 Treba, međutim, primjetiti da je kratica cast(...) mogla označavati i neku nijansu smeđe boje (pridjev kao castaneus?), kao što je to izgleda slučaj na jednoj etiketi iz Arrasa.132 Ne možemo stoga isključiti mogućnost da neke etikete iz Mainza imaju veze s tekstilnom industrijom. M. Scholz priznaje da kratica col(…) može predstavljati riječ colobium (jedna vrsta tunike) ili coluthia (vrsta purpura), a na tim etiketama nalazimo i kraticu ban(…) koja bi mogla označavati komad odjeće (banata).133 livre. Cette hypothèse me semble peu vraisemblable à plusieurs titres. En effet, n’aurait-il pas été plus simple pour l’auteur de l’inscription de noter tout simplement le prix total au lieu d’obliger le client potentiel à faire lui-même le calcul? Certes, cela peut se discuter, mais de toute façon je ne pense pas que la lecture devrait être novel(l)u(m) piper, avis que je partage avec P. Weiss.122 Les lettres qui suivent sont assez lisibles et ne semblent pas appartenir à une inscription antérieure. En fait, à en juger d’après le dessin et la photographie, la seconde ligne devrait plutôt être lue comme piperinum, vraisemblablement un adjectif. P. Weiss doute aussi de la lecture novel(l)u(m) et propose à la place le nom personnel au génitif Novelli. C’est certainement plausible mais je n’exclurai pas forcément l’adjectif novellum qui pourrait se rapporter à l’état de la marchandise (neuf, non usagé) tandis que piperinum pourrait être un terme de couleur. En effet, cet adjectif apparaît couramment sur les étiquettes de Siscia et je serais plus enclin à croire qu’il soit aussi question d’un vêtement ou d’une étoffe dans cette inscription et non d’une épice.123 Plusieurs étiquettes de Trèves pourraient avoir un rapport avec le commerce des volailles, plus précisément des moineaux. Cette viande bon marché semble avoir été assez prisée par les petites gens à l’époque romaine124 et ce fut peut-être aussi le cas des corbeaux dont la viande semble être mentionnée sur une autre étiquette de Trèves.125 Toutefois, les sources n’en disent pas beaucoup sur la comestibilité du corbeau126 et on peut se demander si l’interprétation proposée est vraiment correcte. Elle est certainement plausible mais il n’est peut-être pas exclu que le mot en question ne soit pas corace(s) mais plutôt coracin.(us, a, um), un terme de couleur.127 De même, je ne suis pas certain qu’il soit question de moineaux sur toutes les autres étiquettes. Si l’interprétation pas(seres) coct(i) me semble acceptable,128 je suis plus réservé dans le cas d’une autre étiquette publiée par L. Schwinden. À mon avis, la lecture Saecurii Passeris me semble plus acceptable que Saecurii passeri (on croit distinguer un s final dans la seconde ligne sur la photographie ainsi que sur le dessin) et j’estime que c’est tout simplement un nom personnel, Passer étant vraisemblablement le surnom et Saecurius le gentilice de cet individu. Ce n’est certes pas un nom très courant mais il est tout de même attesté en plusieurs endroits, y compris sur les étiquettes de Siscia (vide infra, s.v. Passer). La plupart des étiquettes trouvées à Mayence semblent aussi avoir servi dans le commerce des produits alimentaires.129 En effet, le mot sarca y est attesté à plusieurs reprises et il est vraisemblable que ce terme n’est pas en rapport avec le mot sarcina que l’on retrouve parfois sur certaines étiquettes mais désigne simplement une sorte de viande, vraisemblablement du bœuf.130 On trouve aussi dans les inscriptions de ces étiquettes des mentions du persil ou du céleri 123 Po Weissu, »es handelt sich also nicht um Pfeffer, sondern um ein Pfefferprodukt oder um eine Art Pfefferersatz« 124 Edictum Diocletiani, 4, 37; Schwinden 2004: 88–89 125 Schwinden 2004: 90 122 Weiss 1991: 218 126 Celsus, 2, 18; Augustinus, serm. Ed. Mai 137, 2 123 127 TLL, Vol. IV, 942, s.v. coracinus; OLD, 444, s.v. coracinus; André 1949: 63 Selon Weiss, »es handelt sich also nicht um Pfeffer, sondern um ein Pfefferprodukt oder um eine Art Pfefferersatz« 124 Edictum Diocletiani, 4, 37; Schwinden 2004: 88–89 128 Ukoliko kratica PAS značenjem ne odgovara istoj kratici zabilježenoj na teserama iz Kalsdorfa i Arrasa, vide infra. 125 Schwinden 2004: 90 126 129 Scholz 2005: 243–247 Celsus, 2, 18; Augustinus, serm. Ed. Mai 137, 2 127 130 Scholz 2005: 246; M. Scholz je iznio hipotezu da bi moglo biti riječ o goveđem mesu namijenjenom žrtvovanju, no kako je natpis dosta oštećen, ta interpretacija ostaje dvojbena, cf. Reuter&Scholz 2004: 60, Abb. 90; jedna od etiketa iz Arrasa bi isto možda mogla imati veze s bikovim mesom, no skloniji sam drugoj interpretaciji koju su ponudili autori, TAVR(INAE), to jest kožne cipele, Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 309–311 TLL, Vol. IV, 942, s.v. coracinus; OLD, 444, s.v. coracinus; André 1949: 63 128 A moins que l’abréviation PAS ne corresponde à la même abréviation attestée sur les étiquettes de Kalsdorf et d’Arras, vide infra. 129 Scholz 2005: 243–247 130 Scholz 2005: 246; M. Scholz avait aussi émis l’hypothèse qu’il pourrait éventuellement être question de viande de bœuf destinée au sacrifice mais l’inscription en question étant assez raturée, cette interprétation reste sujette au doute, cf. Reuter&Scholz 2004: 60, Abb. 90; une des étiquettes d’Arras pourrait aussi éventuellement avoir un rapport avec la viande de taureau mais la seconde intéprétation proposée par les auteurs me semble plus probable, TAVR(INAE), c’est à dire des chaussures en cuir, Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 309–311 131 Scholz 2005: 246–247 132 Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–308 (R 69–2) 133 Scholz 2005: 246, M. Scholz predlaže riječ bancus, jedna vrsta ribe, inače neidentificirane, možda oslić? 37 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Ovaj se tip etiketa izgleda rabio i u trgovini posuđa. Na jednoj etiketi s lokaliteta Flavia Solva spominje se panna,134 no ta se riječ može smatrati i množinom riječi pannum, to jest »sukna«. Ali zato u slučaju jedne etikete iz Carnuntuma, izrazi kao scutel(l)a i cuparius više nego vjerojatno upućuju na recipijente za piće (drvene kupe, čini se).135 Za jednu etiketu iz Triera se smatralo da je bila vezana za vreću ili sanduk s pločama pluta,136 no interpretacija riječi cortex je dosta dvojbena, kao što je to primijetio i P. Weiss.137 Istina je da je u trenutku objave takva interpretacija bila sasvim prihvatljiva, no neka novija otkrića upućuju na drugu mogućnost. Kao i Weiss, skloniji sam čitanju corticv.. Vjerojatno je riječ o pridjevu corticeus ili nekoj vulgarnoj varijanti tog pridjeva koji se pojavljuje i na sisačkim teserama i na jednoj pločici iz Vindolande, a lako moguće označava neku boju (vide infra). Jedna od tesera otkrivenih u Vrhnici, antičkom Nauportu, je izgleda bila vezana za vreću punu čavala, okvirne težine od 600 g.138 38 Iako su se ovakve etikete mogle koristiti u raznim djelatnostima, sudeći po nalazima, čini se da su najčešću primjenu nalazile u tekstilnoj industriji. Etikete s brojnih lokaliteta nose natpise koji spominju odjevne predmete, vunu i izraze za boje koje su se koristile za tekstile. To je, primjerice, slučaj velikih zbirki s lokaliteta Feltre, Forggensee bei Dietringen i Kalsdorf kao i većeg dijela sisačke zbirke, ali i brojnih etiketa s drugih nalazišta. Već su autori prvih članaka posvećenih ovakvim teserama uočili njihovu vezu s tekstilnom industrijom. A. Mócsy je tako zaključio u svojoj objavi sisačkih tesera sačuvanih u Budimpešti da su služile za etiketiranje bala vune koje su se prevozile u Sisciju na čišćenje u valjaonice sukna (fullonicae).139 Iako ne dijelim u potpunosti njegovo mišljenje, nema dvojbe da je A. Mócsy dobro procijenio u kojoj vrsti proizvodnje i trgovine su ove etikete imale svoju primjenu. U svom članku o sedam olovnih etiketa nađenih u Reciji, R. Egger također je zaključio da su se te tesere koristile u trgovanju odjećom.140 Tu je interpretaciju olakšala činjenica što jedan od natpisa doslovno spominje ogrtače (paenulas) kao i njihovu cijenu, a jedna druga etiketa ima kraticu sag(um) ili sag(a). Kraticu m(…) koja se pojavljuje na drugim etiketama Egger je interpretirao kao m(antus) ili m(antellum), načelno moguće čitanje s obzirom na kontekst, no daleko od sigurnog jer bi ta kratica mogla označavati i neku mjernu jedinicu (vide infra). Te su etikete, po njegovom mišljenju, rabili trgovci tekstilom, možda oni koji su se bavili veleprodajom, tako što su ih vješali o odjeću koju su slali prodavačima u maloprodaji ili direktno klijentima. Po Eggeru bi ljudi spomenuti na etiketama bili proizvođači, točnije krojači ropskog statusa, a njihovi klijenti bi mogli biti vojnici.141 (apium) ainsi que quelques abréviations pouvant être interprétées de diverses manières, comme col(…) et cast(…) qui pourraient désigner des aliments, comme par exemple une sorte de pain (collyra) et des châtaignes (castanea), un fruit comme la coloquinte (colocynthis), voire aussi des produits de cosmétique comme une pommade (collyrium).131 Il faut néanmoins noter que l’abréviation cast(...) pourrait aussi désigner une nuance de la couleur marron (un adjectif comme castaneus?), comme cela semble bien être le cas sur une étiquette d’Arras.132 On ne peut, en effet, exclure la possibilité qu’au moins certaines des étiquettes de Mayence aient plutôt eu un rapport avec l’industrie textile. M. Scholz admet que l’abréviation col(…) peut aussi être interprétée comme colobium (une sorte de tunique) ou coluthia (sorte de pourpre) mais on trouve sur ces étiquettes l’abréviation ban(…) qui pourrait designer un vêtement comme la banata.133 Ce type d’étiquette semble avoir aussi servi dans le commerce des pièces de vaisselle. On trouve ainsi la mention de panna à Flavia Solva134 mais on pourrait aussi traduire ce mot comme le pluriel de pannum, »étoffes«. Par contre, dans le cas d’une étiquette trouvée à Carnuntum, la présence des termes scutel(l)a et cuparius indiquerait vraisemblablement des récipients à boire (des coupes en bois, semble-t-il).135 Une étiquette de Trèves a été interprétée comme ayant été destinée à être attachée à un sac ou une caisse contenant des plaques de liège.136 Toutefois, la lecture du mot cortex semble douteuse, comme cela a déjà été remarqué par P. Weiss.137 Il est vrai que cette interprétation était parfaitement acceptable au moment de la publication mais quelques découvertes plus récentes pourraient indiquer une autre possibilité. Tout comme Weiss, je serais plus en faveur de la lecture corticv.. En effet, il est vraisemblablement plutôt question de l’adjectif corticeus ou d’une variante vulgaire de cet adjectif qui apparaît aussi bien sur les étiquettes de Siscia que sur une tablette de Vindolanda et qui pourrait éventuellement désigner un terme de couleur (vide infra). Une des étiquettes trouvée à Vrhnika, anciennement Nauportus, semble avoir été attachée à un sac contenant environ 600g de clous.138 Bien que ces étiquettes aient pu être employées dans des activités très diverses, à en juger d’après les trouvailles, c’est surtout dans l’industrie textile que leur usage semble avoir été très commun. En effet, les étiquettes trouvées sur de nombreux sites portent des inscriptions mentionnant des produits vestimentaires, de la laine et des termes de couleur employés dans la teinturerie. C’est notamment le cas des grosses collections d’étiquettes de Feltre, Forggensee bei Dietringen et Kalsdorf ainsi que de la majeure partie des étiquettes de Siscia, mais aussi de nombreuses étiquettes trouvées en d’autres endroits. Les auteurs des premiers articles consacrés à ce type d’étiquettes avaient déjà noté leur lien avec l’industrie textile. Ainsi, A. Mócsy avait conclu à propos des étiquettes de Siscia conservées dans le Musée National de Budapest qu’elles servaient à étiqueter des ballots de laine que l’on transportait à Siscia pour être nettoyés dans 131 Scholz 2005: 246–247 Weber 1983: 58–62 132 Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–308 (R 69–2) 135 Weber 1981: 29–31 133 136 Schwinden 1985: 134–137 Scholz 2005: 246, M. Scholz propose comme lecture le mot bancus, un poisson au demeurant inconnu, peut-être un merlu? 137 Weber 1983: 58–62 134 Weiss 1991: 219 134 138 Lovenjak 2009: 268 135 Weber 1981: 29–31 139 Mócsy 1956: 103–104 136 Schwinden 1985: 134–137 140 Egger 1961–63: 186–196 137 Weiss 1991: 219 141 Egger 1961–63: 193–196 138 Lovenjak 2009: 268 Tesserae Sisciensiae Iako ne sumnjam da su se koristile za potrebe tekstilne industrije, sumnjičav sam prema njihovoj uporabi u prodaji odjeće vojnicima. To zasigurno nije hipoteza za odbaciti, ali moramo primijetiti da doslovno ništa u tim natpisima ne upućuje na nekakvu vezu s vojskom. U svom članku o etiketama iz Magdalensberga, R. Egger elaborirao je nešto malo više svoju teoriju o njihovoj mogućoj namjeni. Iako su krojači spomenuti na magdalenberškim etiketama (excisor, sutor), točnije plaća koju im treba isplatiti, ti ljudi nijednom nisu eksplicitno imenovani.142 Ti anonimni krojači su, po Eggeru, bili zaduženi za krpanje nošene odjeće nakon čišćenja kod valjara ili za šivanje nove odjeće od sukna koje je pripremljeno u valjaonicama. Hipoteza po kojoj bi te etikete imale veze s valjaonicama sukna mi se čini sasvim prihvatljiva, no u svom je članku R. Egger samo uzgred spominje, bez ulaženja u potankosti. Iako pažljivo opisuje poslovni odnos koji je mogao postojati između krojača s jedne strane i valjara s druge te iznosi pretpostavke o eventualnoj klijenteli (uglavnom vojnici), na koncu ostaje dosta nedorečen po pitanju točne uloge ovih etiketa u toj vrsti trgovine.143 Etiketu iz Mooshama E. Weber također je povezao s trgovanjem tekstilnim proizvodima.144 Površina joj je jako izgrebana i vjerojatno nosi tragove više natpisa. Weber je vjerovao da je Ategenta Cattonis, osoba spomenuta u natpisu, bila robinja zadužena za izvršavanje narudžbe spomenute na drugoj strani etikete, to jest izrade tri ogrtača – m(antella) III – slijedeći pri tome interpretaciju koju je prethodno ponudio R. Egger. Natpis na toj teseri nalazi dosta analogija među sisačkim teserama, na kojima je kratica M popraćena brojkama vrlo uobičajena. Drugi argument u prilog povezivanja te etikete s tekstilnom industrijom jest kratica COC (ili COCC) koja se pojavljuje ispod kratice M III, no Weber je nije pokušao interpretirati u tom članku.145 Pitanje je postoji li u ovom slučaju uopće veza između te dvije kratice, s obzirom na stanje očuvanosti tesere, no bitno je napomenuti da se kratica COC pojavljuje i na drugim etiketama, uključujući i one iz Siscije. Po svemu sudeći, riječ je o jednoj boji, odnosno kratici pridjeva coccineus ili coccinus,146 »grimizno«, ili pak kratici nekog tehničkog bojadisarskog izraza, možda glagola cociliare,147 koji bi po E. Römer-Martijnse značio »obojati u crveno«. Već spomenuta zbirka etiketa iz Concordije sadrži i šest etiketa čiji natpisi spominju kratice V i VEL, koje bi se vrlo vjerojatno mogle odnositi na vunu (vellus ili vellera), a možda i na tekstilne proizvode (velum).148 les fouleries.139 Bien que je ne partage pas entièrement son avis, il ne fait pas de doute qu’A. Mócsy avait bien estimé dans quel type d’industrie et de commerce ces étiquettes trouvaient leur usage. Dans son article sur les sept étiquettes de plomb trouvées en Rétie, R. Egger avait lui aussi conclu que ces plombs inscrits étaient employés dans le commerce des vêtements.140 Cette interprétation était facilitée par le fait qu’une des inscriptions mentionne explicitement des paenulas ainsi que leur prix et qu’une autre étiquette porte l’abréviation sag(um) ou sag(a). L’abréviation m(…) qui apparaît sur les autres étiquettes avait été interprétée par Egger comme m(antus) ou m(antellum), une lecture plausible vu le contexte, mais néanmoins loin d’être certaine car cette abréviation pourrait aussi designer une unité de mesure (vide infra). Ces étiquettes auraient été utilisées par des commerçants en textile, peut-être des grossistes qui les attachaient aux vêtements envoyés aux détaillants ou directement aux clients. Selon Egger, les individus mentionnés sur les étiquettes seraient des fabricants, plus précisément des tailleurs de condition servile et leurs clients auraient pu être des militaires.141 Si leur rôle dans l’industrie textile ne fait pas de doute, j’avoue avoir des réserves quant à leur emploi dans la vente des vêtements aux soldats. Ce n’est certainement pas une hypothèse à rejeter mais il faut bien admettre qu’absolument rien dans ces inscriptions n’indique un lien quelconque avec l’armée. Dans son article sur les étiquettes du Magdalensberg, R. Egger avait élaboré un peu plus en détail sa théorie sur l’utilisation possible de ces étiquettes. Bien que les tailleurs (excisor, sutor) soient mentionnés sur les étiquettes du Magdalensberg ou, plus précisément, que le salaire qui leur est dû soit indiqué dans les inscriptions, ces individus ne sont jamais explicitement nommés.142 Ces tailleurs anonymes, selon Egger, étaient simplement chargés de raccommoder les vêtements usagés après leur passage chez le foulon ou de coudre des vêtements neufs à partir d’étoffes foulées. L’hypothèse selon laquelle ces étiquettes avaient un rapport avec le travail des foulons me semble tout à fait appropriée, mais dans son article R. Egger ne fait que la mentionner, sans entrer dans les détails. S’il décrit avec beaucoup de précision le rapport professionnel qui pouvait exister entre les tailleurs et les raccommodeurs d’un côté et les foulons de l’autre et s’il émet des suppositions sur la clientèle éventuelle de leurs services (principalement les militaires), il reste finalement plutôt vague sur le rôle exact des étiquettes dans ce type de commerce.143 L’étiquette trouvée à Moosham avait aussi été interprétée par E. Weber comme ayant été utilisée dans le commerce des produits textiles.144 Elle est fortement raturée et présente vraisemblablement les traces de plusieurs inscriptions. Weber estimait que la personne mentionnée dans l’inscription, Ategenta Cattonis, était une esclave chargée d’exécuter la commande dont il est question sur l’autre face, en l’occurrence de fabriquer trois manteaux – m(antella) III – et sur ce point il suit l’interprétation proposée auparavant par R. Egger. L’inscription sur cette étiquette trouve beaucoup d’analogies parmi les étiquettes de Siscia, où l’abréviation M suivie de chiffres est très commune. Un autre argument en faveur du lien de cette étiquette avec l’industrie textile est l’abréviation COC (ou COCC) qui apparaît sous l’abréviation M III mais que Weber n’a pas essayé d’interpréter dans 142 Osobe imenovane na tim etiketama bi po R. Eggeru bili vlasnici obrta. Njihova imena nikad nisu pridružena izrazima sutor i excisor, pa se čini sigurnim, kakva god bila njihova uloga, da nisu bili krojači koji se spominju uz cijene na reversima tih tesera, Egger 1967: 197–202, 206–208 143 Egger 1967: 206–209 144 Weber 1968–1971: 229–234 139 145 Ali je to napravio kasnije, cf. Römer-Martijnse 1990: 217 140 Egger 1961–63: 186–196 146 TLL, Vol. III, 1392–1393, s.v. coccineus, coccinus; OLD, 341, s.v. coccineus, coccinus; André 1949: 116–117; Egger 1967: 198 141 Egger 1961–63: 193–196 142 Les individus nommés sur ces étiquettes seraient selon R. Egger des patrons mais leurs noms ne sont jamais associés aux termes sutor et excisor et quelle que fût leur véritable fonction, il semble certain que ces personnes ne sont pas les tailleurs dont il est question dans les indications de prix sur le revers des étiquettes, Egger 1967: 197–202, 206–208 147 Riječ je o vulgarnom latinitetu, vjerojatno izvedenici glagola conchyliare, odnosno conchylii colore tingere, to jest obojiti u crveno, cf. TLL, Vol. IV, 30, s.v. conchylium; OLD 386, s.v. conchylium; Römer-Martijnse 1991: 113 148 Solin 1977: 154, 156–157; Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 81–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 Mócsy 1956: 103–104 143 Egger 1967: 206–209 144 Weber 1968–1971: 229–234 39 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Etikete iz Oberwinterthura su iznimno teške za čitanje i interpretaciju, no R. Frei-Stolba smatra da su mogle biti korištene u nekoj kožarskoj radionici. Ipak, čini se da su se barem neke mogli koristiti u trgovanju tekstilom jer se pojavljuje kratica M popraćena brojkama.149 Nije isključeno da se kratica VII N II S zabilježena na etiketi br. 11 može interpretirati kao ve(lum) n(ummos) duos s(emissem). Jedna etiketa iz Carnuntuma nosi kratice CAS i VELV, koje se vjerojatno mogu interpretirati kao izrazi za tekstilne proizvode.150 Prva kratica vjerojatno označava jedan ogrtač s kapuljačom, tzv. casula,151 dok bi se druga kratica odnosila na riječ velum.152 Taj izraz pokriva razne tekstilne proizvode, od brodskog jedra do zastora. Može označavati i maramu, ali i općenitije platno ili sukno. To bi i moglo biti značenje na ovoj etiketi: po E. Römer Martijnse, težina od 6 libri spomenuta u natpisu se odnosi na težinu sukna (velum) potrebnog za izradu jednog ogrtača (casula). Zanimljivo je primijetiti da E. Römer Martijnse tu hipotezu – meni dosta uvjerljivu – ne ponavlja koju godinu kasnije u jednom drugom članku, u kojem iznosi mišljenje da bi ta riječ mogla označavati veliku maramu.153 Nije ni to isključeno, istina, no u tom bi se slučaju, s obzirom na to da se natpisi čine istovremeni, etiketa odnosila na različite tekstilne proizvode, 4 ogrtača i jednu maramu. Jedna od četiri tesere pronađene u Nauportu (Nauportus, današnja Vrhnika) je, po svemu sudeći, bila pričvršćena za svežanj malih tunika (tuniculas).154 40 Etikete iz Kalsdorfa su se također koristile u tekstilnoj industriji, odnosno točnije, po E. Römer-Martijnse,155 u radu valjaonica sukna. Zanimljivo je napomenuti da su brojne kratice zabilježene u natpisima etiketa iz te zbirke, najveće dosad otkrivene nakon sisačke, bez analogija drugdje. Zabilježene su i kratice koje se često susreću na sisačkim teserama, kao PUR, M ili P, kao i kratica CAS koja se vjerojatno odnosi na jednu vrstu ogrtača (casula),156 ali i neuobičajene kratice kao RUC, LEVO, PAS, MOR, AMAR i GRU. Potonje je teže interpretirati.157 Iako je E. RömerMartijnse neke vješto pokušala pročitati, druge, kao MOR, AMAR i GRU su ostale nerazumljive. Kratica RUC bi mogla imati veze s glagolom runcare, tim više što se izraz RUNCUM javlja u 4 navrata na etiketama iz Kalsdorfa.158 To nije nemoguća interpretacija s obzirom na to da je nestajanje nazalnih glasova is- 149 Frei-Stolba 1984: 128–133; Frei-Stolba 2011: 334, 338, bilješka 73 150 Römer-Martijnse 1987: 119–122 151 Ta je kratica zabilježena i na jednoj etiketi iz Virunuma, cf. Weber 1983: 62; TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Römer-Martijnse 1990: 217 152 OLD 2024, s.v. velum 153 Römer-Martijnse 1991: 113 154 Lovenjak 2009: 270 155 To mišljenje dijeli i L. Schwinden, cf. Schwinden 1992: 470, 475 156 TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Weber 1983: 62; Römer-Martijnse 1987: 121; Römer-Martijnse 1990: 217 157 Römer-Martijnse 1989: 171; Römer-Martijnse 1990: 216–219; kratica PAS se pojavljuje i na jednoj etiketi iz Arrasa, cf. Jacques&HoëtCauwenberghe 2010: 314–315 158 E. Römer-Martijnse sama primijećuje da je riječ runcum, iako naizgled srodna glagolu runcare, teško interpretirati. Vjerojatno nije riječ o participu perfekta, supinu ili glagolskom pridjevu, možda je riječ o pridjevu izvedenom iz glagola ili pak imenici koja označava neki predmet ili radnju?, cf. Römer-Martijnse 1990: 217 cet article.145 Il n’est d’ailleurs pas du tout certain qu’il y ait un rapport entre ces deux abréviations vu l’état de l’étiquette, mais il faut noter que les lettres COC apparaissent aussi sur d’autres étiquettes, y compris celles de Siscia. Cette abréviation désigne vraisemblablement un terme de couleur ou plus précisément l’adjectif coccineus ou coccinus,146 signifiant écarlate, voire aussi un terme technique de teinturerie, peut-être un verbe comme cociliare147 qui pourrait signifier, selon E. Römer-Martijnse, »teindre en rouge«. Le lot d’étiquettes en provenance de Concordia que l’on a déjà mentionné contient aussi six étiquettes dont les inscriptions portent les abréviations V et VEL qui pourrait vraisemblablement se rapporter à la laine (vellus ou vellera), voire éventuellement à des produits textiles (velum).148 Les étiquettes d’Oberwinterthur posent de grandes difficultés de lecture et d’interprétation mais R. Frei-Stolba estime qu’elles pouvaient servir dans le cadre des activités d’une tannerie. Certaines d’entre elles auraient néanmoins pu être utilisées dans le commerce des textiles car on retrouve dans leurs inscriptions l’abréviation M suivie de chiffres.149 Il n’est d’ailleurs pas exclu que l’abréviation VII N II S apparaissant sur l’étiquette Nr. 11 puisse être interprétée comme ve(lum) n(ummos) duos s(emissem). Une autre étiquette trouvée à Carnuntum porte les abréviations CAS et VELV qui peuvent vraisemblablement être interprétées comme des termes désignant des produits textiles.150 La première abréviation désigne très probablement une sorte de manteau à capuchon, la casula,151 tandis que la seconde abréviation pourrait se rapporter au mot velum.152 Ce terme recouvre différents produits textiles, depuis la voile d’un navire jusqu’aux tentures et rideaux. Il peut aussi designer une écharpe ou plus généralement une toile ou une étoffe. Ce pourrait d’ailleurs être la signification de ce mot sur cette étiquette: selon E. Römer Martijnse, le poids de 6 livres mentionné dans l’inscription se rapporte au poids de l’étoffe (velum) nécessaire à la fabrication d’un manteau (casula). Il est intéressant de noter qu’E. Römer Martijnse ne reprend pas cette hypothèse – assez vraisemblable à mon avis – quelques années plus tard dans un autre article où elle note que ce mot pourrait désigner une grande écharpe.153 Il est vrai que ce n’est pas exclu non plus mais dans ce cas, les inscriptions semblant contemporaines, cette étiquette se rapporterait à deux produits textiles différents, 4 manteaux et une écharpe. Une des 4 étiquettes découvertes à Nauportus (Vrhika en Slovénie) était vraisemblablement attachée à un lot de petites tuniques (tuniculas).154 Les étiquettes de Kalsdorf étaient aussi utilisées dans l’industrie textile ou plus précisément, selon E. Römer-Martijnse,155 dans le travail 145 Mais il l’a fait plus tard, cf. Römer-Martijnse 1990: 217 146 TLL, Vol. III, 1392–1393, s.v. coccineus, coccinus; OLD, 341, s.v. coccineus, coccinus; André 1949: 116–117; Egger 1967: 198 147 Un terme latin vulgaire vraisemblablement dérivé d’un verbe comme conchyliare ou plutôt conchylii colore tingere, c’est à dire colorier en rouge cf. TLL, Vol. IV, 30, s.v. conchylium; OLD 386, s.v. conchylium; RömerMartijnse 1991: 113 148 Solin 1977: 154, 156–157; Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 81–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 149 Frei-Stolba 1984: 128–133; Frei-Stolba 2011: 334, 338, note 73 150 Römer-Martijnse 1987: 119–122 151 Cette abréviation est aussi attestée sur une étiquette trouvée à Virunum, cf. Weber 1983: 62; TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Römer-Martijnse 1990: 217 152 OLD 2024, s.v. velum 153 Römer-Martijnse 1991: 113 154 Lovenjak 2009: 270 155 Un avis partagé aussi par L. Schwinden, cf. Schwinden 1992: 470, 475 Tesserae Sisciensiae pred okluzivnih, kao što bi to ovdje izgleda bio slučaj, dobro poznata pojava u latinskom jeziku.159 Kako glagol runcare ponajprije znači »pljeviti« i »iskorijeniti«,160 E. Römer-Martijnse smatra da bi u kontekstu tekstilne industrije, odnosno točnije u kontekstu rada valjara, taj izraz mogao označavati radnju glačanja sukna. Tu hipotezu prihvaćaju i L. Schwinden te G. Alföldy.161 Je li riječ o grebenanju vune? Ili bi to možda bila naredna operacija, to jest potkresivanje površine sukna kako bi se maknule suvišne dlake?162 Jedan srodan izraz, runcina, blanja ili strug, nedvojbeno označava alat koji služi za poliranje, istina u domeni drvodjelstva ili klesarstva, no treba naglasiti da su se i u novije doba koristili strugovi u tekstilnoj proizvodnji za rezanje dlaka.163 Izgleda stoga, barem mi se tako čini, da bi glagol runcare mogao označavati radnju šišanja površine sukna kako bi se postigla podjednaka dužina dlaka, no treba napomenuti da se ovaj glagol u izvorima nikad ne spominje u tom značenju. Autorica je sličnu interpretaciju ponudila za kraticu ili riječ LEVO, koje bi trebalo biti vezano uz glagol levare, odnosno »glačati« ili »polirati«. Taj bi se izraz mogao odnositi na zadnju fazu rada valjara sukna, glačanje, odnosno prešanje sukna u stegi,164 ali i u ovom slučaju treba naglasiti da se taj izraz nikad ne susreće u antičkim izvorima koji opisuju rad u valjaonicama sukna. Interpretacija koju je ponudila za kraticu PAS, p(aenul)as, mi se ne čini vjerojatna.165 Kao i L. Schwinden, sumnjam da se ta riječ mogla tako skraćivati, no priznajem da ne znam na što bi se točno ta kratica mogla odnositi. Važan argument u prilog teoriji da su se koristile u valjaonici sukna jest svakako riječ fullo koja se pojavljuje na 9 etiketa, kao i riječ sulp(h)ur, zabilježena na jednoj etiketi. Mada E. Römer-Martijnse ne sumnja da su ih rabili valjari sukna, u konačnici ne daje nikakvo konkretno objašnjenje o eventualnoj ulozi tih etiketa. Ne izjašnjava se ni o identitetu ljudi koji su spomenuti na etiketama, iako im analizira imena. U svojoj detaljnijoj onomastičkoj analizi kalsdorfskih etiketa G. Alföldy je iznio mišljenje po kojem bi osobe čija su imena u nominativu bile proizvođači, eventualno vlasnici tekstilnih proizvoda, oni čija su imena u genitivu bi trebali biti vlasnici robe, dok bi onih nekoliko pojedinaca čija su imena u dativu bili mušterije kojima je namijenjena roba.166 Njegovo je objašnjenje uistinu jednostavno i u osnovi dosta logično, ali na koncu ipak ostaje nedorečeno. Ti su ljudi mogli biti zaposlenici radionice ili klijenti, ovisno o upotrijebljenom padežu, no ni on nije pojasnio zašto su njihova imena zapisivana na etiketama. Bilo bi, međutim, poprilično nepravedno prigovarati E. RömerMartijnse što nije pokušala definirati identitet tih ljudi ili što nije pokušala jasnije objasniti na koji način i s kojim ciljem su des foulons. Il est toutefois intéressant de noter que nombre d’abréviations attestées dans les inscriptions des étiquettes de cette collection, la plus importante après celle de Siscia, ne trouvent pas beaucoup d’analogies ailleurs. On y trouve certes les abréviations PUR, M ou P, courantes aussi à Siscia ainsi que l’abréviation CAS se rapportant vraisemblablement à un manteau (casula)156 mais des abréviations moins habituelles comme RUC, LEVO, PAS, MOR, AMAR et GRU sont plus difficiles à comprendre.157 Si E. Römer-Martijnse a habilement essayé d’en interpréter quelques unes, elle a dû admettre que certaines d’entre elles, comme MOR, AMAR et GRU, restent incompréhensibles. L’abréviation RUC pourrait avoir un rapport avec le verbe runcare, d’autant plus que le terme RUNCUM apparaît à 4 reprises sur les étiquettes de Kalsdorf.158 C’est une interprétation plausible vu que la chute de nasales devant occlusives, comme cela semble être le cas ici, est un phénomène bien connu dans la langue latine.159 Si le verbe runcare signifie avant tout »sarcler» et »désherber»,160 E. Römer-Martijnse estime que dans le contexte de l’industrie textile, ou plus précisément du travail des foulons, ce terme pourrait désigner l’action de polir les étoffes, une hypothèse acceptée aussi par L. Schwinden et G. Alföldy.161 Cette opération correspondrait-elle au cardage? Ou plutôt à l’opération suivante, c’est-à-dire la tonte de la surface du tissu pour enlever les poils superflus?162 Un terme apparenté comme runcina, un rabot, désigne certainement un outil servant à aplanir et à polir, plutôt dans le domaine de la menuiserie ou du travail de la pierre mais il convient de noter qu’à l’époque moderne on se servait aussi de rabots dans le travail du textile pour couper les poils.163 Il semblerait donc, du moins à mon avis, que le verbe runcare puisse désigner l’action de tondre la surface du tissu pour obtenir un duvet de longueur régulière mais il faut néanmoins remarquer que ce verbe n’apparaît pas dans ce sens dans les sources anciennes. Elle a proposé une interprétation similaire pour l’abréviation ou le mot LEVO qui serait apparenté au verbe levare signifiant »lisser» ou »polir». Ce terme pourrait peut-être se rapporter à la dernière phase du travail des foulons, le repassage ou plutôt la compression du tissu sous une presse,164 mais là aussi il faut bien admettre que ce terme n’est jamais employé dans les sources anciennes traitant du travail des foulons. L’interprétation proposée pour l’abréviation PAS, p(aenul)as, me paraît peu plausible.165 Tout comme L. Schwinden, je doute que ce mot ait pu être abrégé de la sorte mais j’avoue ne pas savoir à quel terme cette abréviation aurait pu se rapporter. 156 TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Weber 1983: 62; Römer-Martijnse 1987: 121; Römer-Martijnse 1990: 217 157 Römer-Martijnse 1989: 171; Römer-Martijnse 1990: 216–219; l’abréviation PAS apparaît aussi sur une étiquette d’Arras, cf. Jacques&HoëtCauwenberghe 2010: 314–315 158 E. Römer-Martijnse note néanmoins que le mot runcum, bien qu’il soit apparemment apparenté au verbe runcare, est difficile à interpréter. Ce n’est vraisemblablement pas un participe passé, un supin ou un adjectif verbal, serait-ce un adjectif dérivé de ce verbe, voire un nom désignant un objet ou une action? cf. Römer-Martijnse 1990: 217 159 Väänänen 1959: 67–68; Väänänen 1981: 63 160 OLD 1669, s.v. runco 159 Schwinden 1992: 470; Alföldy 1993: 2 Väänänen 1959: 67–68; Väänänen 1981: 63 161 160 Wipszycka 1965: 130; Roche-Bernard 1993: 118 OLD 1669, s.v. runco 162 161 OLD 1669, s.v. runcina; Römer-Martijnse 1990: 216–217 Schwinden 1992: 470; Alföldy 1993: 2 163 162 164 Römer-Martijnse 1990: 217; nikakvo objašnjenje nije ponuđeno za morfologiju te riječi: je li to prvo lice jednine prezenta indikativa glagola levare?, cf. Schwinden 1992: 470 Wipszycka 1965: 130; Roche-Bernard 1993: 118 163 OLD 1669, s.v. runcina; Römer-Martijnse 1990: 216–217 164 Römer-Martijnse 1990: 217; aucune explication n’est offerte quant à la morphologie de ce mot: serait-ce la première personne au singulier du présent de l’indicatif du verbe levare?, cf. Schwinden 1992: 470 165 La même abréviation apparaît sur une étiquette de Salzbourg, cf. Wedenig 2012, Makartplatz: 52–53; Wedenig 2012, Noricum: 131–132 165 Ista se kratica pojavljuje i na jednoj etiketi iz Salzburga, cf. Wedenig 2012, Makartplatz: 52–53; Wedenig 2012, Noricum: 131–132 166 Alföldy 1993: 16 41 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX se te etikete mogle koristiti, tim više što je napravila hvale vrijedan posao objavivši tu monografiju. Ni jedan autor prije nje nije uostalom dao stvarno jasne odgovore na ta pitanja. Neki, posebice Egger, jesu pokušali iznijeti općenite hipoteze o ulozi ljudi spomenutih na etiketama, i to bez neke dublje analize, no svi autori su se zadovoljili tvrdnjom da su etikete bile privezane za robu. Pri tome nitko nije pokušao stvarno objasniti zašto su ih točno koristili tekstilni radnici. U nedostatku podataka u antičkim izvorima i s malo analogija, nije u biti nimalo iznenađujuće da su istraživači izbjegavali upuštati se u teško dokazive ili sasvim nedokazive pretpostavke. 42 E. Römer-Martijnse je također objavila jednu drugu važnu zbirku etiketa, s lokaliteta Forggensee bei Dietringen.167 Iako je površina nekih primjeraka toliko oštećena da onemogućava gotovo svaki pokušaj čitanja, nema dvojbe da se većina tih etiketa koristila u sklopu aktivnosti tekstilne industrije. U njihovim natpisima nalazimo kratice koje su već zabilježene na drugim etiketama, kao M, SAG/SAC i P, uglavnom interpretirane kao m(antellum), sag(um) i (libra) p(ondo), ali i neke kratice bez analogija, kao SI i SIN, koje je E. Römer-Martijnse interpretirala kao sin(gilio), jedna vrsta ogrtača, te PAC čiji smisao nije proniknut.168 Osim detaljne analize natpisa, autorica je u odnosu na svoje ranije radove puno jasnije iznijela stav o ljudima koji se spominju na etiketama i pri tom izrekla jednu vrlo umjesnu opasku. Osobna se imena pojavljuju na oko tridesetak etiketa iz Forggensee-a i, po svemu sudeći, pripadaju domaćim peregrinima. Sva su imena, uz rijetke iznimke, drugačija, pa nema dvojbe da se natpisi odnose na relativno velik broj različitih pojedinaca. Gotovo je sasvim sigurno da su etikete vezane uz posao tekstilnih obrtnika, točnije krojača, valjara i bojadisara, no E. Römer-Martijn smatra, po mojem mišljenju s pravom, da ti profesionalci nisu spomenuti u natpisima. Naime, da je to slučaj, očekivali bismo da se neka imena više-manje redovito pojavljuju u natpisima, no ništa od toga. Vjerojatnije je riječ o klijentima, odnosno ljudima koji su naručili robu ili neku uslugu, poput izrade ili čišćenja nekog komada odjeće.169 Etikete iz Altina u Italiji su se također vjerojatno koristile pri trgovanju tekstilnim proizvodima jer na njihovim natpisima nalazimo kratice koje se odnose na boje i na odjevne predmete. Većina etiketa s tog lokaliteta još uvijek čeka objavu, koja navodno nije stvar daleke budućnosti, no neki su primjerci prikazani u nekoliko članaka, posebice od strane L. Bizzarini koja proučava tu zbirku.170 Jedna od zabilježenih kratica je ARGII, koju je L. Bizzarini interpretirala kao (lana) arge(ntea), iako dozvoljava mogućnost i da je je riječ o osobnom imenu Argenteus, s obzirom na to da kratica slijedi jedno ime u genitivu, Atici. Čitanje arge(nteus) mi se ne čini nemoguće, no ne možemo biti sigurni da se taj pridjev stvarno odnosi na vunu, osim ako nismo sigurni u predloženo čitanje natpisa na drugoj strani etikete. Tamo je vrlo vjerojatno navedena težina robe – p(ondera) XIIX, to jest 18 libri – koju slijedi jedna druga kratica, V XLII, interpretirana kao v(ellera) XLII. Kratice koje počinju sa slovom V zabilježene su i na dru- 167 Römer-Martijnse 1996–1997: 5–48 168 Römer-Martijnse 1996–1997: 21–23; ta se kratica pojavljuje i na jednoj etiketi iz Arrasa, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 314–315 169 170 Un argument important en faveur de leur utilisation présumée dans un atelier de foulons est certainement le mot fullo qui apparaît sur 9 étiquettes, tout comme le mot sulp(h)ur, attesté sur une étiquette. Et pourtant, si E. Römer-Martijnse ne doute pas de leur emploi dans le cadre des activités des foulons, elle ne donne finalement aucune véritable explication sur le rôle éventuel que pouvaient jouer ces étiquettes. Elle ne se prononce pas non plus sur l’identité des individus mentionnés sur les étiquettes bien qu’elle analyse leurs noms. Dans son analyse onomastique plus détaillée des étiquettes de Kalsdorf, G. Alföldy avait estimé que les personnes dont les noms apparaissent au nominatif auraient été des fabricants, voire des propriétaires de produits textiles, ceux dont les noms sont au génitif auraient vraisemblablement été des propriétaires de la marchandise tandis que les quelques individus dont les noms sont au datif seraient des clients auxquels la marchandise était destinée.166 Son interprétation a l’avantage d’être simple et il faut bien admettre qu’elle semble plutôt logique mais au final elle reste assez vague. Ces individus auraient donc pu être des employés d’un atelier ou des clients, selon la déclinaison employée dans l’inscription, mais il ne précise pas pour quelle raison on notait leurs noms sur les étiquettes. Il serait néanmoins injuste de reprocher avec trop de véhémence à E. Römer-Martijnse de ne pas avoir essayé de définir l’identité de ces individus ou de ne pas avoir expliqué précisément de quelle manière et à quelles fins ces étiquettes pouvaient être employées, d’autant plus qu’elle a fait un travail admirable en publiant cette monographie. En effet, aucun des auteurs qui s’étaient penchés sur ce sujet avant elle n’avait à vrai dire donné de réponses vraiment claires à ces questions. Si certains d’entre eux, notamment Egger, avaient bien esquissé quelques hypothèses sur le rôle des individus mentionnées sur les étiquettes mais sans faire d’analyse approfondie, ces auteurs se sont généralement limités à constater qu’elles étaient attachées à la marchandise sans vraiment essayer d’expliquer à quel but précis ces étiquettes étaient employées par les professionnels du textile. A défaut d’indications dans les sources anciennes et avec peu d’analogies, il n’est pas du tout étonnant que les chercheurs aient préféré ne pas se lancer dans des conjectures difficiles, voire même impossibles à prouver. E. Römer-Martijnse a aussi publié une autre importante collection d’étiquettes en provenance de Forggensee bei Dietringen.167 Si la surface de certaines d’entre elles est raturée au point de rendre toute interprétation des inscriptions hasardeuse, il ne fait guère de doute que la majeure partie de ces étiquettes était employée dans le cadre des activités de l’industrie textile. On retrouve, en effet, dans la plupart des inscriptions des abréviations déjà attestées sur d’autres étiquettes comme M, SAG/SAC et P, habituellement interprétées comme m(antellum), sag(um) et (libra) p(ondo) mais aussi quelques abréviations sans analogies comme SI et SIN, lues par E. Römer-Martijnse comme sin(gilio), un type de manteau, ainsi que PAC dont le sens reste inconnu.168 Outre une analyse détaillée des inscriptions, l’auteur s’est exprimée avec plus de précision, en tout cas par rapport à ses précédents travaux, sur les individus mentionnés sur les étiquettes et a fait à ce propos une remarque très pertinente. Les noms apparaissant sur près d’une trentaine d’étiquettes de Forggensee et appartenant très vraisemblablement à des pérégrins d’origine locale sont, à quelques rares exceptions, tous différents, et il ne fait pas de doute que les inscriptions se réfèrent à un nombre relativement important d’individus distincts. Il est quasiment certain que ces étiquettes sont liées au travail des artisans du textile, plus précisément à celui des tailleurs, des foulons et des teinturiers mais E. Rö- 166 Alföldy 1993: 16 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 167 Römer-Martijnse 1996–1997: 5–48 Buonopane 2003: 289–291; Bizzarini 2005: 126–130; Cresci & Tirelli 2007: 553–554; Buonopane 2012: 538–539 168 Römer-Martijnse 1996–1997: 21–23; cette abréviation apparaît aussi sur une étiquette d’Arras, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 314–315 Tesserae Sisciensiae gim etiketama, uključujući i u Sisku.171 Možemo ih interpretirati kao riječ velum, no prijedlog L. Bizzarini (prije nje je isto predložio A. Mócsy) je također sasvim moguć, barem u slučaju etiketa koje se može povezati s trgovinom vune. Naime, izraz vellus može se prevesti kao runo, ali i kao čuperci vune172 te se može očekivati na etiketama, posebice onima čiji natpisi navode i veće težine. Takav bi podatak nedvojbeno bio vrlo bitan za etiketu namijenjenu vezivanju za balu ili vreću vune. Jedna druga etiketa s istog lokaliteta, uz osobno ime navodi i kratice LAC i GA, interpretirane kao lacerna i gausapa, kao i oznaku težine, p(ondera) III.173 Nije, međutim, sigurno da su te kratice istovremene, prije mi se čini da je kratica GA XX dio ranijeg zapisa. Jedna manje uobičajena kratica također je zabilježena na etiketama iz Altina: slovo D koje bi se možda moglo interpretirati kao pridjev dibaphus.174 L. Bizzarini je slijedila interpretaciju koju je ponudila C. Bassi u svom članku o etiketama s lokaliteta Savazzona-Quistello (Mantova), odnosno čitanje natpisa MILES DEX, interpretiranog kao miles(iae lanae) d(ibaphae) (pondus) IIX.175 Argumentacija C. Bassi je nesumnjivo vješta, no nisam sasvim uvjeren u tu interpretaciju, iako priznajem da ta hipoteza nije neuvjerljiva. U svakom slučaju, interpretirati kraticu D kao pridjev dibaphus može biti prihvatljivo, no zasad teško dokazivo u nedostatku sigurnih analogija, kao i izraz dialutensis, predložen kao alternativna mogućnost. Po L. Bizzarini, natpis na toj etiketi sadrži riječ vellus u dativu (vello), no ne razaznaje se slovo V, a čitanje slova LL je dvojbeno. Zanimljivo je primjetiti da se i tekstilna vlakna biljnog porijekla izgleda spominju na jednoj od tesera pronađenih na tom lokalitetu; čini se da je riječ o konoplji – kann(abis).176 Etikete iz jedne druge velike zbirke, otkrivene u mjestu Feltre u Italiji, također su povezane s tekstilnom industrijom.177 Iako su pronađene krajem 80-ih godina, i spominjane u nekoliko publikacija, do sada još nisu podrobnije analizirane. Ipak, raspoloživi podaci nam jasno govore o njihovoj ulozi: natpisi sadrže kako skraćene nazive boja kao balan(atus), caeru(leus), meru(leus), (h)aema(tinus), možda i topas(us) ili topasi(us) – hapax koji možda označava neku plavkastozelenkastu nijansu – kao i opći pojam color. Na tim su etiketama zabilježene i druge kratice: opet M i P, slovo V (možda srodno kratici VEL koju nalazimo i drugdje ili je to riječ v(estis), kao što predlažu E. Buchi i A. Buonopane?), ali i manje uobičajene kratice kao D ili DD (možda i DI, ako nije riječ o slovu D popraćenom brojkom I), zabilježene i u Altinu te možda u Savazzoni-Quistellu (vide supra). U svom zadnjem članku posvećenom etiketama iz Feltrea, autori E. Buchi i A. Buonopane, uz napomenu da nije lako odrediti jesu li osobe spomenute na etiketama klijenti ili tekstilni obrtnici, iznose i hipotezu koju osobno smatram vrlo uvjerl- 171 Mócsy 1956: 103; Solin 1977: 154, 156–157; Frei-Stolba 1984: 131; Römer-Martijnse 1987: 122; Marengo 1989: 44–47; Buchi&Buonopane 2005: 44, 49 172 OLD 2023, s.v. vellus 173 Autorica spominje još dvije mogućnosti, pridjev lacteus i prehrambeni proizvod garum, cf. Bizzarini 2005: 127–128 174 Bizzarini 2005: 129–130; ista ta kratica je možda prisutna na jednoj etiketi iz Oberwinterthura, Frei-Stolba 1984: 132, Nr. 13 175 Bassi 1996: 209–210, 212–213 176 Buonopane 2003: 290–291; Buonopane 2012: 538–539 177 Buchi&Buonopane 2005: 43–51, s odgovarajućom bibliografijom mer-Martijnse estime, à mon avis à juste titre, que ces professionnels ne sont pas nommés dans les inscriptions car si les fabricants étaient mentionnés, on s’attendrait tout de même à voir certains noms apparaître plus ou moins souvent, ce qui n’est pas le cas. Il est plus vraisemblablement question de clients, c’est-à-dire de gens qui avait commandé la marchandise ou l’exécution d’un service comme, par exemple, la fabrication ou le nettoyage de vêtements.169 Les étiquettes d’Altino en Italie étaient aussi vraisemblablement utilisées dans le commerce des produits textiles car on retrouve dans leurs inscriptions des abréviations qui pourraient se rapporter à des termes de couleur ou à des vêtements. La plupart des étiquettes de ce site attendent encore d’être publiées, ce qui apparemment ne saurait tarder, mais quelques unes ont été présentées dans plusieurs articles, notamment par L. Bizzarini, qui s’occupe de l’étude de cette collection.170 On y trouve ainsi l’abréviation ARGII, interprétée par L. Bizzarini comme (lana) arge(ntea), tout en admettant que ce mot pourrait aussi être un nom personnel comme par exemple le surnom Argenteus vu qu’il suit un nom au génitif (Atici). La lecture arge(nteus) ne me semble pas improbable mais on ne peut être certain que cet adjectif de couleur se rapporte vraiment à la laine, à moins que la lecture proposée pour l’inscription sur l’autre face ne s’avère correcte. Sur l’autre face se trouve vraisemblablement l’indication du poids de la marchandise – p(ondera) XIIX, c’est-à-dire 18 livres – suivie par une autre abréviation, V XLII, interprétée comme v(ellera) XLII. Des abréviations commençant par la lettre V sont attestées sur d’autres étiquettes, y compris à Siscia.171 Elles peuvent être interprétées comme le mot velum mais il faut admettre que la lecture proposée par L. Bizzarini et avant elle par A. Mócsy reste tout à fait plausible, du moins dans les cas où les étiquettes semblent pouvoir se rapporter au commerce de la laine. En effet, le terme vellus peut se traduire comme toison mais aussi comme flocons de laine172 et il est parfaitement admissible que l’on puisse le trouver sur certaines étiquettes, notamment celles dont les inscriptions indiquent aussi des poids plus ou moins conséquents car cela me semble être une information essentielle pour une étiquette attachée à un ballot ou un sac contenant de la laine. Une autre étiquette provenant du même site porte, en plus d’un nom personnel, les abréviations LAC et GA, interprétées respectivement comme lacerna et gausapa ainsi qu’une indication de poids, p(ondera) III.173 Il n’est pas certain que ces abréviations soient contemporaines car il me semble que l’inscription GA XX est antérieure. Une abréviation apparemment peu commune est aussi attestée parmi les étiquettes d’Altino. Il s’agit de la lettre D qui pourrait être interprétée comme un terme de couleur, l’adjectif dibaphus.174 L. Bizzarini s’est inspirée de l’interprétation proposée par C. Bassi dans son article sur les étiquettes trouvées à Savazzona-Quistello (Mantoue), plus précisément de la lecture de l’inscription MILES DEX, interprétée comme miles(iae lanae) d(ibaphae) (pondus) IIX.175 L’argumentation de C. Bassi est habile, mais cette lecture me laisse perplexe et j’avoue ne 169 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 170 Buonopane 2003: 289–291; Bizzarini 2005: 126–130; Cresci & Tirelli 2007: 553–554; Buonopane 2012: 538–539 171 Mócsy 1956: 103; Solin 1977: 154, 156–157; Frei-Stolba 1984: 131; Römer-Martijnse 1987: 122; Marengo 1989: 44–47; Buchi&Buonopane 2005: 44, 49 172 OLD 2023, s.v. vellus 173 L’auteur note aussi deux autres possibilités, l’adjectif de couleur lacteus et l’aliment garum, cf. Bizzarini 2005: 127–128 174 Bizzarini 2005: 129–130; cette même abréviation est peut-être aussi présente sur une étiquette d’Oberwinterthur, Frei-Stolba 1984: 132, Nr. 13 175 Bassi 1996: 209–210, 212–213 43 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX jivom, iako je oni ne elaboriraju podrobnije.178 Za razliku od većine istraživača koji su se bavili ovom problematikom, E. Buchi i A. Buonopane se nisu zadovoljili samo konstatacijom da su se ovakve etikete koristile u trgovini i tekstilnoj industriji. To je više nego vjerojatan zaključak, ali ipak dosta neodređen. Po njihovoj teoriji, etikete su se koristile za preuzimanje odjeće u valjaonicama sukna ili u bojadisaonicama. Riječ je o hipotezi koja svakako zaslužuje razradu, tim više što joj i proučavanje sisačkih etiketa donosi dodatne argumente u prilog. Etikete iz Fréjusa su u tom pogledu posebno zanimljive jer su, čini se, pronađene unutar jedne bojadisaonice. Nakon preliminarnog predstavljanja u izvješću s iskopavanja lokaliteta Espace Mangin u Fréjusu, nedavno ih je objavio M. Bats.179 Sve upućuje da su ostaci građevina u kojima su nađene bili objekti namijenjeni obradi tekstilnih proizvoda. Ta se obrtnička djelatnost na tom mjestu odvijala kroz 2. i 3. stoljeće. Prvi obrt, datiran od druge četvrtine 2. stoljeća do početka 3. je izgleda bio fullonica, čija je djelatnost prestala kad je zgrada pretvorena u stambeni objekt. U neposrednoj blizini, veći je prostor preuređen za obrtničke poslove sredinom 3. stoljeća, zasigurno nakon napuštanja susjedne valjaonice sukna. Nema nikakve sumnje da je ta radionica, napuštena krajem 3. stoljeća, bila officina tinctoria.180 Natpisi na teserama samo potvrđuju da je riječ o radioničkom kompleksu u kojem je djelovao nekakav tekstilni obrt: osim osobnih imena, naznaka težina i cijena, spominju se i odjevni predmeti kao, primjerice, cuculla ili segestria, te kratica vel(). 44 I većina etiketa iz Arrasa je nesumnjivo povezana s djelovanjem neke bojadisaonice s obzirom na vjerojatan ili siguran spomen raznih pridjeva boja u natpisima (rutilus, castaneus, silaceus, pavoninus).181 Isti zaključak vjerojatno vrijedi i u slučaju etiketa pronađenih u Sazburgu – budući da kratica lod(ix) i pridjevi (h)aematin(us, a, um) te murrin(us, a, um) dosta jasno govore o kakvoj je vrsti djelatnosti riječ 182 – kao i u slučaju tesere otkrivene u mjestu St. Martin an der Raab, čiji natpis sadrži kraticu pur(pureus, a, um).183 Izraz palla se pojavljuje i na jednoj teseri iz Bonna, pa možemo pretpostaviti da su i nju rabili tekstilni obrtnici.184 Postoje i etikete na kojima su zapisane cijene, težine ili nekakve brojke, ali bez ikakvog spomena vrste robe. Namjena im je nedvojbeno bila komercijalne prirode te možemo sa sigurnošću pretpostaviti da su bile privezane za bale, sanduke, vreće ili recipijente, no gotovo je nemoguće odrediti vrstu trgovine u pitanju. Takve su etikete dosta česte u Sisciji, Kalsdorfu185 i pas être très convaincu tout en admettant que cette hypothèse n’est pas entièrement invraisemblable. Quoi qu’il en soit, interpréter l’abréviation D comme dibaphus est plausible mais difficile à prouver à défaut d’analogies certaines, comme le terme dialutensis, proposé comme alternative. Selon L. Bizzarini, l’inscription sur cette même étiquette contient le mot vellus au datif (vello) mais on ne distingue pas la lettre V et la lecture des LL reste douteuse. Il est intéressant de noter que des fibres textiles d’origine végétale semblent avoir été mentionnées sur une des étiquettes trouvées dans ce site, en l’occurrence le chanvre – kann(abis).176 Les étiquettes d’un autre lot important, celui trouvé à Feltre en Italie, étaient aussi liées à l’industrie textile.177 Bien qu’elles aient été découvertes vers la fin des années 80 et qu’elles soient mentionnées dans plusieurs publications, ces étiquettes n’ont pas encore été analysées plus en détail. Néanmoins, les données disponibles ne laissent planer aucun doute quant à leur emploi: outre des noms personnels, les inscriptions sur les étiquettes comportent aussi des termes de couleurs abrégés comme balan(atus), caeru(leus), meru(leus), (h) aema(tinus) voire aussi topas(us) ou topasi(us) – un hapax qui pourrait désigner une nuance bleu-vert – ainsi que le terme générique color. D’autres abréviations sont aussi attestées sur ces étiquettes: on retrouve les M et les P, la lettre V (serait-ce l’abréviation VEL que l’on retrouve aussi ailleurs ou le mot v(estis) comme l’interprètent E. Buchi et A. Buonopane?) mais aussi des abréviations peu courantes comme D ou DD (voire aussi DI, à moins qu’il ne soit question de la lettre D suivie du chiffre I), attestée aussi à Altino et peutêtre aussi à Savazzona-Quistello (vide supra). Dans leur dernier article consacré aux étiquettes de Feltre, les deux auteurs, E. Buchi et A. Buonopane, tout en admettant qu’il n’est pas aisé de déterminer si les personnes mentionnées sur ces étiquettes sont des professionnels de l’industrie textile ou des clients, émettent une hypothèse que je trouve très pertinente bien qu’ils ne l’élaborent pas plus en détail.178 Contrairement à la plupart des chercheurs qui se sont occupés de la question, ils ne se sont pas limités à constater simplement que ces étiquettes étaient employées dans le commerce et l’industrie textile, une conclusion vraisemblablement juste mais néanmoins vague. Selon eux, on s’en servait probablement pour récupérer les vêtements dans les ateliers de foulons ou de teinturiers. Cette hypothèse mérite certainement d’être développée d’autant plus que l’étude des étiquettes de Siscia semble apporter des arguments en sa faveur. Les étiquettes trouvées à Fréjus sont particulièrement intéressantes à cet égard car elles semblent provenir d’une teinturerie. Après une présentation préliminaire dans le rapport des fouilles de l’Espace Mangin à Fréjus, elles ont récemment été publiées par M. Bats.179 Tout porte à croire que les vestiges de bâtiments où elles ont été découvertes étaient des installations liées au traitement des textiles. Ces activités ont pris place en cet endroit durant le 2ème et 3ème siècle. La première installation artisanale, datée entre le second quart du 2ème siècle et le début du 3ème siècle semble avoir été une fullonica, dont l’activité a cessé quand le bâtiment fut transformé en habitation. Juste à côté, un plus grand espace voué à l’artisanat est aménagé vers le 178 Buchi&Buonopane 2005: »Le nostre laminette si possono ora ritinere delle targhette o tessere-scontrini compilate dai fullones per il ritiro del vestiario trattato presso una lavanderia-tintoria (fullonica)«, 43; »Unsere Bleiplättchen gelten heute als Schildchen oder Täfelchen, die von den fullones beschriftet wurden und zum Abholen der Kleidung aus einer Wäscherei-Färberei (fullonica) dienten«, 48 179 Pasqualini et alii 2006: 318–319; Bats 2011: 148–155 176 Buonopane 2003: 290–291; Buonopane 2012: 538–539 180 Botte et alii 2009: 203–209 177 Buchi&Buonopane 2005: 43–51, avec la bibliographie correspondante 181 Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 295–317 178 182 Wedenig 2012: 104–108; Wedenig 2012, Makartplatz: 52–53; Wedenig 2013: 239–246 183 Lamm 2006: 411, FNr. 144 184 Henrich 2009: 102–103 Buchi&Buonopane 2005: »Le nostre laminette si possono ora ritinere delle targhette o tessere-scontrini compilate dai fullones per il ritiro del vestiario trattato presso una lavanderia-tintoria (fullonica)«, 43; »Unsere Bleiplättchen gelten heute als Schildchen oder Täfelchen, die von den fullones beschriftet wurden und zum Abholen der Kleidung aus einer Wäscherei-Färberei (fullonica) dienten«, 48 185 Römer-Martijnse 1990: 225 179 Pasqualini et alii 2006: 318–319; Bats 2011: 148–155 Tesserae Sisciensiae Forggenseeu,186 ali ih nalazimo i drugdje, kao u Oberwinterthuru, S. Claudiu al Chientiu, Savazzoni-Quistellu ili Bliesbrucku.187 Nekoliko etiketa pronađenih na Siciliji moglo je biti vezano za vreće novca, kao što to smatra G. Manganaro, jer natpisi spominju određene svote, no možda je jednostavno riječ o vrijednosti robe.188 Dvije etikete pronađene u Konkordiju nisu izgleda imale komercijalnu namjenu već bi prije imale neke veze s računovodstvenim aktivnostima strukovnih kolegija.189 Njihova točna uloga nije sasvim jasna, no mogle su biti pričvršćene za vreće novca kojeg je trebalo isplatiti određenim pojedincima. Ovaj pregled istraživanja rimskodobnih etiketa s natpisima je nužno kratak, ali ipak daje nekakvo viđenje uloge tih predmeta. Nema dvojbe da su se mogle koristiti u cijelom nizu trgovačkih i proizvodnih djelatnosti, no čini se da je njihova uporaba bila posebno raširena baš u tekstilnom sektoru, a taj dojam osnažuje i proučavanje sisačkih tesera. Popis lokaliteta s nalazima olovnih etiketa s natpisima Velika Britanija Chester (Cheshire)190 Carlisle191 Caerleon192 Shimpling193 Usk (Monmouthshire)194 milieu du 3ème siècle, certainement après l’abandon de la fullonica voisine. Il ne fait aucun doute que cet atelier, abandonné vers la fin du 3ème siècle, était une officina tinctoria.180 Les inscriptions inscrites sur ces plombs ne font que renforcer l’hypothèse d’un artisanat tourné vers le traitement des textiles: outre des mentions de noms personnels, de poids et de prix, les étiquettes indiquent aussi des noms de produits comme par exemple cuculla ou segestria, ainsi que l’abréviation vel(). Les étiquettes d’Arras sont pour la plupart d’entre elles vraisemblablement aussi liées au travail d’une teinturerie vu la présence probable ou certaine de plusieurs adjectifs de couleur dans les inscriptions (rutilus, castaneus, silaceus, pavoninus).181 La même conclusion est probablement valable dans le cas des étiquettes découvertes à Salzbourg – la présence de l’abréviation lod(ix) et des adjectifs (h)aematin(us, a, um) et murrin(us, a, um) indiquant assez clairement le type de commerce en question182 – ainsi que dans le cas de l’étiquette trouvée à St. Martin an der Raab, dont l’inscription contient l’abréviation pur(pureus, a, um).183 On retrouve le mot palla sur une étiquette de Bonn et on peut présumer qu’elle était aussi utilisée par des professionnels du textile.184 Il existe aussi des étiquettes dont les inscriptions mentionnent des prix, des poids ou des chiffres mais sans aucune indication de produit. Leur vocation était indéniablement commerciale et il ne fait guère de doute qu’elles étaient attachées à des ballots, des caisses, des sacs ou des récipients mais il est pratiquement impossible de déterminer le type de commerce en question. Des étiquettes de ce genre sont assez communes parmi celles trouvées à Siscia, à Kalsdorf185 et à Forggensee186 mais on en a trouvé aussi ailleurs, comme à Oberwinterthur, S. Claudio al Chienti, Savazzona-Quistello ou Bliesbruck.187 Quelques étiquettes trouvées en Sicile auraient pu être attachées, selon G. Manganaro, à des sacs contenant de la monnaie car les inscriptions indiquent des sommes d’argents mais il est peut-être tout simplement question du prix de la marchandise.188 Deux étiquettes de Concordia ne semblent pas avoir eu une vocation commerciale mais plutôt un rapport aux activités comptables de collèges professionnels.189 Leur rôle exact n’est pas évident mais elles auraient pu être attachées à des sacs contenant des sommes d’argent qui devaient être versé à certains individus. 186 Römer-Martijnse 1996–1997: 27 187 Marengo 1989: 39–40; Frei-Stolba 1984: 130, Nr. 7, 133, Nr. 17; Schwinden 1993: 217–222; Bassi 1996: 210 188 Manganaro 1989: 193–194 189 Cresci&Pettenò 2010: 76–80, 82 190 RIB 2410. 6–8; M. W. C. Hassal, R. S. O.Tomlin, Roman Britain in 1976, II. Inscriptions, Britannia 8, 1977, 434, n. 35 191 RIB 2504.8; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1988, II. Inscriptions, Britannia 20, 1989, 334 192 RIB 2410. 5, 9–10; RIB 2504.7, 2504.9; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1980, II. Inscriptions, Britannia 12, 1981, 395; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1987, II. Inscriptions, Britannia 19, 1988, 506, No. 104; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1988, II. Inscriptions, Britannia 20, 1989, 342– 343; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1991, II. Inscriptions, Britannia 23, 1992, 322 193 194 http://www.findsdatabase.org.uk/hms/pas_obj. php?type=finds&id=30817; Suffolk County Council, Archaeological Service, Annual Report 2003–2004, 3 RIB 2410. 13–22; R. P. Wright, M. W. C. Hassal, R. S. O.Tomlin, Roman Britain in 1975, II. Inscriptions, Britannia 6, 1975, 291–293; M. W. C. Hassal, Inscriptions, in George C. Boon and Mark Hassall eds., The Coins, Inscriptions and Graffiti, Report on the Excavations at Usk 1965–1976, Volume III, Cardiff, 1982, 51 Ce résumé de la recherche sur les étiquettes inscrites de l’époque romaine est nécessairement bref mais donne néanmoins un aperçu des usages de ce type d’objet. Il est évident que ces étiquettes pouvaient être employées dans un éventail d’activités commerciales et industrielles assez large mais il semblerait que c’est surtout dans le secteur textile que leur emploi était particulièrement répandu, une opinion d’ailleurs renforcé par l’étude des étiquettes de Siscia. 180 Botte et alii 2009: 203–209 181 Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 295–317 182 Wedenig 2012: 104–108; Wedenig 2012, Makartplatz: 52–53; Wedenig 2013: 239–246 183 Lamm 2006: 411, FNr. 144 184 Henrich 2009: 102–103 185 Römer-Martijnse 1990: 225 186 Römer-Martijnse 1996–1997: 27 187 Marengo 1989: 39–40; Frei-Stolba 1984: 130, Nr. 7, 133, Nr. 17; Schwinden 1993: 217–222; Bassi 1996: 210 188 Manganaro 1989: 193–194 189 Cresci&Pettenò 2010: 76–80, 82 45 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Francuska Lyon195 Écourt-Saint-Mein196 Gergovie197 Nîmes198 Vaulx-Vraucourt199 Lascours200 Feurs201 Millau202 Aumes203 Villetelle204 Gaujac205 Orsan206 Beaucaire207 Fréjus208 195 H. Steyert, Nouvelle histoire de Lyon, 1895, 295, fig. 346; CIL XIII, 10029, 325 196 P. Leman, Informations archéologiques, Circonscription de Nord – Pas-de-Calais, Gallia 41, 1983, 226, fig. 11 197 M. Labrousse, Les fouilles de Gergovie (1945–1946), Gallia 6, 1948, 57, fig. 13 198 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 301–303 199 E. Belot, Arras-Nemetacum et la partie méridionale de la cité des Atrébates, cat. expo., Musée des beaux-arts, 28 mai-19 août 1986, organisée par le Musée des beaux-arts d’Arras et le service d’archéologie municipal, Arras, 1986, no 314; M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 46 200 G. Barruol, R. Gourdiole, Les mines antiques de la haute vallée de l’Orb (Hérault), Mines antiques et fonderies antiques de la Gaule, Paris, 1982, nn. 82, 84 201 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 202 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 203 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 204 M. Feugère, M. Tendille, Les objets métalliques, in J.-L. Fiches, Les maisons gallo-romaines d’Ambrussum (Villetelle, Hérault), La fouille du secteur IV, 1976–80, Documents d’Archéologie Française 5, Paris, 1986, 70, fig. 87 205 J. Charmasson, Les inscriptions gallo-grecques de gaujac (Gard), Cahiers rhodaniens 12, 1965, 41–52; J. Charmasson, L’oppidum de Gaujac (Gard), Rhodanie, H. S., 7, Bagnols-sur-Cèze, 1993, 18, fig. 13 206 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 207 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 208 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304; M. Pasqualini, P. Excoffon, J. M. Michel, E. Botte, Fréjus, Forum Iulii, Fouilles de l’espace Mangin, Revue archéologique de la Narbonnaise 38–39, 2005–2006, 318–319; Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 147–156 Liste des sites de découverte d’étiquettes inscrites en plomb Grande Bretagne Chester (Cheshire)190 Carlisle191 Caerleon192 Shimpling193 Usk (Monmouthshire)194 France Lyon195 Écourt-Saint-Mein196 Gergovie197 Nîmes198 Vaulx-Vraucourt199 Lascours200 Feurs201 Millau202 190 RIB 2410. 6–8; M. W. C. Hassal, R. S. O.Tomlin, Roman Britain in 1976, II. Inscriptions, Britannia 8, 1977, 434, n. 35 191 RIB 2504.8; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1988, II. Inscriptions, Britannia 20, 1989, 334 192 RIB 2410. 5, 9–10; RIB 2504.7, 2504.9; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1980, II. Inscriptions, Britannia 12, 1981, 395; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1987, II. Inscriptions, Britannia 19, 1988, 506, No. 104; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1988, II. Inscriptions, Britannia 20, 1989, 342– 343; M. W. C. Hassal, R. S. O. Tomlin, Roman Britain in 1991, II. Inscriptions, Britannia 23, 1992, 322 193 http://www.findsdatabase.org.uk/hms/pas_obj.php?type=finds&id= 30817; Suffolk County Council, Archaeological Service, Annual Report 2003–2004, 3 194 RIB 2410. 13–22; R. P. Wright, M. W. C. Hassal, R. S. O.Tomlin, Roman Britain in 1975, II. Inscriptions, Britannia 6, 1975, 291–293; M. W. C. Hassal, Inscriptions, in George C. Boon and Mark Hassall eds., The Coins, Inscriptions and Graffiti, Report on the Excavations at Usk 1965–1976, Volume III, Cardiff, 1982, 51 195 H. Steyert, Nouvelle histoire de Lyon, 1895, 295, fig. 346; CIL XIII, 10029, 325 196 P. Leman, Informations archéologiques, Circonscription de Nord – Pasde-Calais, Gallia 41, 1983, 226, fig. 11 197 M. Labrousse, Les fouilles de Gergovie (1945–1946), Gallia 6, 1948, 57, fig. 13 198 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 301–303 199 E. Belot, Arras-Nemetacum et la partie méridionale de la cité des Atrébates, cat. expo., Musée des beaux-arts, 28 mai-19 août 1986, organisée par le Musée des beaux-arts d’Arras et le service d’archéologie municipal, Arras, 1986, no 314; M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 200 G. Barruol, R. Gourdiole, Les mines antiques de la haute vallée de l’Orb (Hérault), Mines antiques et fonderies antiques de la Gaule, Paris, 1982, nn. 82, 84 201 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 202 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 Tesserae Sisciensiae Peyre-Plantade à Clermont-l’Hérault209 Arras210 Talairan211 Toulon212 Lozère213 Španjolska Ampurias (Emporiae)214 Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis)215 Luksemburg Walferdange-Helmsange216 Švicarska Coira217 Oberwinterthur (Vitudurum)218 Riom219 Lausanne-Vidy (Lousonna)220 Eschenz (Tasgetium)221 Aumes203 Villetelle204 Gaujac205 Orsan206 Beaucaire207 Fréjus208 Peyre-Plantade à Clermont-l’Hérault209 Arras210 Talairan211 Toulon212 Lozère213 Espagne Ampurias (Emporiae)214 Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis)215 203 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 204 M. Feugère, M. Tendille, Les objets métalliques, in J.-L. Fiches, Les maisons gallo-romaines d’Ambrussum (Villetelle, Hérault), La fouille du secteur IV, 1976–80, Documents d’Archéologie Française 5, Paris, 1986, 70, fig. 87 209 D. Božič, M Feugère, Les instruments de l’écriture, Gallia 61, 2004, 28 210 A. Jacques et C. Hoët-Cauwenberghe, Artisanat et commerce: Les étiquettes de plomb inscrites découvertes à Arras (Nemetacum), Revue des Etudes Anciennes 112(2), 2010, 295–317 211 D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 127–129 205 J. Charmasson, Les inscriptions gallo-grecques de gaujac (Gard), Cahiers rhodaniens 12, 1965, 41–52; J. Charmasson, L’oppidum de Gaujac (Gard), Rhodanie, H. S., 7, Bagnols-sur-Cèze, 1993, 18, fig. 13 212 Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 149–150, fig. 2A-B 206 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 207 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304 213 Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 155–156, fig. 13A-B 214 G. Fabre – M. Mayer – I. Roda, Inscriptions romaines de Catalogne III, Paris, 1991, 167, n. 178; D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 127–129 215 D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 121–129 216 J. Krier, Liquamen, une spécialité de la cuisine romaine, Bulletin d’information du Musée National d’histoire et d’art, Luxembourg, mai 1991, 11 217 A. Hochuli Gysel, Chur in römischer zeit. Aufgrund der archäologischen Zeugnisse, in Beiträge zur Raetia Romana, Voraussetzungen und Folgen der Eingliederung Rätiens ins römische Reich, Chur, 1987, 109 218 R. Frei-Stolba, Die Bleietiketten von Oberwinterhur-Vitudurum, Archäologie der Schweiz 7, 1984, pp. 127–138; R. Frei-Stolba, Eine paläographische Bemerkung zu den Bleietiketten aus Oberwinterhur-Vitudurum, Epigrafica 47, 1985, 65–70 219 R. Frei-Stolba, Die Bleietiketten von Oberwinterhur-Vitudurum, Archäologie der Schweiz 7, 1984, pp. 136–137; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en plomb: des documents de l’écriture au quotidien, dans M. Corbier, J.-P. Guilhembert (dir.), L’écriture dans la maison romaine, Paris, 2011, 331–332 220 G. Kaenel, M. Klausener, S. Fehlmann, Nouvelles recherches sur le vicus gallo-romain de Lousonna, Cahiers d’Archéologie Romande 18, Lausanne, 1980, 124, fig. 43, n. 522 221 H. Brem et alii, Neues aus Tasgetium, Archéologie suisse 22, 1999, 130, fig. 20; AE, 1999, 1178 a et b; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en 208 M. Feugère, Une étiquette inscrite en plomb, Les fouilles de la Z.A.C. des Halles à Nîmes (Gard), Bulletin de l’École Antique de Nîmes, Suppl. 1, Nîmes, 1993, 304; M. Pasqualini, P. Excoffon, J. M. Michel, E. Botte, Fréjus, Forum Iulii, Fouilles de l’espace Mangin, Revue archéologique de la Narbonnaise 38–39, 2005–2006, 318–319; Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 147–156 209 D. Božič, M Feugère, Les instruments de l’écriture, Gallia 61, 2004, 28 210 A. Jacques et C. Hoët-Cauwenberghe, Artisanat et commerce: Les étiquettes de plomb inscrites découvertes à Arras (Nemetacum), Revue des Etudes Anciennes 112(2), 2010, 295–317 211 D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 127–129 212 Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 149–150, fig. 2A–B 213 Michel Bats, Témoignages d’activités artisanales: les étiquettes en plomb inscrites des fouilles de l’espace Mangin à Fréjus, in M. Pasqualini dir., Fréjus romaine, La ville et son territoire, Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique (Actes du 8ème colloque historique de Fréjus, 8–10 octobre 2010), Antibes, 2011, 155–156, fig. 13A–B 214 G. Fabre – M. Mayer – I. Roda, Inscriptions romaines de Catalogne III, Paris, 1991, 167, n. 178; D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 127–129 215 D. Gorostidi Pi, I. Rodà de Llanza, Une etiqueta de plomo con fitónimos procedente de Mas Vell (Vallmoll, ager Tarraconensis), Espacio, Tiempo y Forma, Serie II, Historia Antigua 25, 2012, 121–129 47 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Italija Aosta (Augusta Praetoria)222 Feltre223 Portogruaro (Concordia)224 Modena225 Villadose (Adria)226 Lipari227 San Claudio al Chienti (Pausulae)228 Porto Recanati (Potentia)229 Urbisaglia (Urbs Salvia)230 222 223 48 224 Suisse Coira217 Oberwinterthur (Vitudurum)218 Riom219 Lausanne-Vidy (Lousonna)220 Eschenz (Tasgetium)221 Italie Aosta (Augusta Praetoria)222 Feltre223 Portogruaro (Concordia)224 Modène225 Villadose (Adria)226 plomb et la graphie des fractions du denier, dans M. E. Fuchs, R. Sylvestre, C. Schmidt Heidenreich (dir.), Inscriptions mineures: nouveautés et réflexions, Actes du premier colloque Ductus (19–20 juin 2008, Lausanne), Bern, 2012, 315–317; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en plomb: des documents de l’écriture au quotidien, dans M. Corbier, J.-P. Guilhembert (dir.), L’écriture dans la maison romaine, Paris, 2011, 331 216 J. Krier, Liquamen, une spécialité de la cuisine romaine, Bulletin d’information du Musée National d’histoire et d’art, Luxembourg, mai 1991, 11 217 R. Molo Mezzena, Augusta Praetoria, Aggiornamento sulle conoscenze archeologiche della città e del suo territorio, Atti del Congresso sul Bimillenario della città di Aosta (Aosta, 5–10 ottobre 1975), Bordighera-Aosta, 1982, 217, fig. 15 A. Hochuli Gysel, Chur in römischer zeit. Aufgrund der archäologischen Zeugnisse, in Beiträge zur Raetia Romana, Voraussetzungen und Folgen der Eingliederung Rätiens ins römische Reich, Chur, 1987, 109 218 R. Frei-Stolba, Die Bleietiketten von Oberwinterhur-Vitudurum, Archäologie der Schweiz 7, 1984, pp. 127–138; R. Frei-Stolba, Eine paläographische Bemerkung zu den Bleietiketten aus Oberwinterhur-Vitudurum, Epigrafica 47, 1985, 65–70 219 R. Frei-Stolba, Die Bleietiketten von Oberwinterhur-Vitudurum, Archäologie der Schweiz 7, 1984, pp. 136–137; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en plomb: des documents de l’écriture au quotidien, dans M. Corbier, J.-P. Guilhembert (dir.), L’écriture dans la maison romaine, Paris, 2011, 331–332 220 G. Kaenel, M. Klausener, S. Fehlmann, Nouvelles recherches sur le vicus gallo-romain de Lousonna, Cahiers d’Archéologie Romande 18, Lausanne, 1980, 124, fig. 43, n. 522 221 H. Brem et alii, Neues aus Tasgetium, Archéologie suisse 22, 1999, 130, fig. 20; AE, 1999, 1178 a et b; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en plomb et la graphie des fractions du denier, dans M. E. Fuchs, R. Sylvestre, C. Schmidt Heidenreich (dir.), Inscriptions mineures: nouveautés et réflexions, Actes du premier colloque Ductus (19–20 juin 2008, Lausanne), Bern, 2012, 315–317; R. Frei-Stolba, Les étiquettes en plomb: des documents de l’écriture au quotidien, dans M. Corbier, J.-P. Guilhembert (dir.), L’écriture dans la maison romaine, Paris, 2011, 331 222 R. Molo Mezzena, Augusta Praetoria, Aggiornamento sulle conoscenze archeologiche della città e del suo territorio, Atti del Congresso sul Bimillenario della città di Aosta (Aosta, 5–10 ottobre 1975), Bordighera-Aosta, 1982, 217, fig. 15 223 E. Buchi, Socièta ed economia del territori feltrino, bellunese e cadorino, Archivo storico di Belluno, Feltre e Cadore 60, 1988, 194–195; E. Buchi, Romanità in provincia di Belluno, Atti del Convegno organizzato dagli Amici del Museo sotto gli auspici del Commune di Belluno (Belluno, 28– 29 ottobre 1988), Padova, 1995, 86–87; E. Buchi, A. Buonopane, Le etichette plumbee rinveute a Feltre: aspetti onomastici, lessicali, economici e tecnici, 43–51, in I territori della Via Claudia Augusta: Incontri di Archeologia / Leben an der Via Claudia Augusta: Archäologische Beiträge, herausgegeben von / a cura di Gianni Ciurletti, Nicoletta Pisu, Trento, 2005 224 H. Solin, Tabelle plumbee di Concordia, Aquileia Nostra 48, 1977, 145– 164; G. Cresci, E. Pettenò, Supellex ex plumbo. Laminae Concordienses. Le laminette commerciali da Iulia Concordia, Atti del Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti, 168, 2009– 2010, 43–110; M. Annibaletto, E. Pettenò, Laminette plumbee da Iulia Concordia: alcune riflessioni sui commerci e sulla lana, in La lana nella Cisalpina romana. Economia e società, Studi in onore di Stefania Pesavento Mattioli, Atti del Convegno Internazionale (Padova–Verona, 18–20 maggio 2011), Antenor Quaderni 27, a cura di Maria Stella Busane e Patrizia Basso, Padova, 2012, 435–449 225 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.–6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 37–38 226 E. Maragno, La Mostra Archeologica didattica permanente »La Centuriazione romana a Villadose«, in La centuriazione dell’ agro di Adria, Stanghella, 1993, 85 E. Buchi, Socièta ed economia del territori feltrino, bellunese e cadorino, Archivo storico di Belluno, Feltre e Cadore 60, 1988, 194–195; E. Buchi, Romanità in provincia di Belluno, Atti del Convegno organizzato dagli Amici del Museo sotto gli auspici del Commune di Belluno (Belluno, 28–29 ottobre 1988), Padova, 1995, 86–87; E. Buchi, A. Buonopane, Le etichette plumbee rinveute a Feltre: aspetti onomastici, lessicali, economici e tecnici, 43–51, in I territori della Via Claudia Augusta: Incontri di Archeologia / Leben an der Via Claudia Augusta: Archäologische Beiträge, herausgegeben von / a cura di Gianni Ciurletti, Nicoletta Pisu, Trento, 2005 H. Solin, Tabelle plumbee di Concordia, Aquileia Nostra 48, 1977, 145–164; G. Cresci, E. Pettenò, Supellex ex plumbo. Laminae Concordienses. Le laminette commerciali da Iulia Concordia, Atti del Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti, 168, 2009–2010, 43–110; M. Annibaletto, E. Pettenò, Laminette plumbee da Iulia Concordia: alcune riflessioni sui commerci e sulla lana, in La lana nella Cisalpina romana. Economia e società, Studi in onore di Stefania Pesavento Mattioli, Atti del Convegno Internazionale (Padova-Verona, 18–20 maggio 2011), Antenor Quaderni 27, a cura di Maria Stella Busane e Patrizia Basso, Padova, 2012, 435–449 225 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.-6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 37–38 226 E. Maragno, La Mostra Archeologica didattica permanente »La Centuriazione romana a Villadose«, in La centuriazione dell’ agro di Adria, Stanghella, 1993, 85 227 G. Manganaro, Iscrizioni latine nuove e vecchie della Sicilia, Epigraphica 51, 1989, 193–195 228 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.-6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 39–49 229 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.-6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 49–50 230 Luxembourg Walferdange-Helmsange216 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.-6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 50–58 Tesserae Sisciensiae Ostia231 Rome232 Perugia233 Savazzona-Quistello (comune di Mantova)234 Altino235 Njemačka Trier236 Mainz237 Bliesbruck238 Ladenburg239 Kempten240 Auerberg241 Forggensee bei Dietringen242 Bonn243 231 G. Paci, recensione di E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Rivista di filologia e di istruzione classica 119, 1991, 482; P. Weiss, Bleietiketten mit Warenangaben aus dem Umfeld von Rom, Tyche 6, 1991, 212–214 232 P. Weiss, Bleietiketten mit Warenangaben aus dem Umfeld von Rom, Tyche 6, 1991, 215–216 233 CIL XI 6722, 1–12 234 C. Bassi, Tre lamellae perforatae da Savazzona-Quistello (Mantova), Epigraphica 58, 1996, 207–216 235 A. Buonopane, La produzione tessile ad Altino: le fonti epigrafiche, in Produzione, merci e commerci in Altino preromana e romana, Atti del Covegno Internazionale, a cura di G. Cresci Marrone e M. Tirelli, Roma, 2003, 285–297; L. Bizzarini, Quattro laminette plumbee da Altino, Annali del Museo Civico di Rovereto 21, 2005, 121–135; A. Buonopane, La canapa nel Veneto Romano: testimonianze epigrafiche, in La lana nella Cisalpina romana. Economia e società, Studi in onore di Stefania Pesavento Mattioli, Atti del Convegno Internazionale, Antenor Quaderni 27, a cura di Maria Stella Busane e Patrizia Basso, Padova 2012, 535–542 236 L. Schwinden, Handel mit Pfeffer und anderen Gewürzen im römischen Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier (aus der Arbeit des Rheinischen Landesmuseums Trier), Heft 15, 1983, 20–26; L. Schwinden, Römerzeitliche Bleietiketten aus Trier, Zum Handel mit Pfeffer, Arznei und Kork, Trierer Zeitschrift 48, 1985, 121–137; L. Schwinden, Asparagus – römischer Spargel – Ein neues Bleietikett mikt Graffiti aus Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier (aus der Arbeit des Rheinischen Landesmuseums Trier), Heft 26, 1994, 25–32 237 M. Reuter, M. Scholz, Geritzt und entziffert, Scriftzeugnisse der römischen Informationsgesellschaft, Schriften des Limesmuseums Aalen 57, Esslingen am Neckar, 2004, 60, Abb. 90; Markus Scholz, Bleietiketten für Lebensmittel und Amulettscheibe aus Mainz. Mainzer Archäologische Zeitschrift 5/6, 1998/99 (Mainz 2005), 243–252 238 L. Schwinden, Zwei römische Bleietiketten mit Graffiti aus Bliesbruck, Festschrift für Jean Schaub, Blesa 1, 1993, 215–222 239 L. Schwinden, Römerzeitliche Bleietiketten aus Trier, Zum Handel mit Pfeffer, Arznei und Kork, Trierer Zeitschrift 48, 1985, 122, n. 8 240 R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 190–191 241 R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 191–192 242 243 E. Römer-Martijnse, Eine frühkaiserzeitliche Handelsstation an der Via Claudia Augusta im Forggensee bei Dietringen, Lkr. Ostallgäu, Alt Füssen, Jahrbuch des Historischen Vereins Alt Füssen, Jg. 1996 und Jg. 1997, W. Czysz und E. Römer-Martijnse, Teil II, Die beschrifteten Bleietiketten, 5–48 P. Henrich, Bleiplomben und Warenetiketten als Quellen zur Wirtschaftsgeschichte im vicus von Bonn, Archäologie im Rheinland 2008, Stuttgart, 2009, 101–103 Lipari227 San Claudio al Chienti (Pausulae)228 Porto Recanati (Potentia)229 Urbisaglia (Urbs Salvia)230 Ostia231 Rome232 Pérouse233 Savazzona-Quistello (comune di Mantova)234 Altino235 Allemagne Trèves236 Mayence237 Bliesbruck238 Ladenburg239 227 G. Manganaro, Iscrizioni latine nuove e vecchie della Sicilia, Epigraphica 51, 1989, 193–195 228 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.–6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 39–49 229 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.–6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 49–50 230 G. Paci, Etichette plumbee iscritte, Acta Colloquii Epigraphici Latini, Helsingiae 3.–6. sept.1991 habiti, Commentationes Humanarum Litterarum 104, 1995, 33; S. M. Marengo, Etichette plumbee ed altro instrumentum iscritto su metallo da varie località del Maceratese, Picus, Studi e ricerche sulle Marche nell’ antichità 9, 1989, 50–58 231 G. Paci, recensione di E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Rivista di filologia e di istruzione classica 119, 1991, 482; P. Weiss, Bleietiketten mit Warenangaben aus dem Umfeld von Rom, Tyche 6, 1991, 212–214 232 P. Weiss, Bleietiketten mit Warenangaben aus dem Umfeld von Rom, Tyche 6, 1991, 215–216 233 CIL XI 6722, 1–12 234 C. Bassi, Tre lamellae perforatae da Savazzona-Quistello (Mantova), Epigraphica 58, 1996, 207–216 235 A. Buonopane, La produzione tessile ad Altino: le fonti epigrafiche, in Produzione, merci e commerci in Altino preromana e romana, Atti del Covegno Internazionale, a cura di G. Cresci Marrone e M. Tirelli, Roma, 2003, 285–297; L. Bizzarini, Quattro laminette plumbee da Altino, Annali del Museo Civico di Rovereto 21, 2005, 121–135; A. Buonopane, La canapa nel Veneto Romano: testimonianze epigrafiche, in La lana nella Cisalpina romana. Economia e società, Studi in onore di Stefania Pesavento Mattioli, Atti del Convegno Internazionale, Antenor Quaderni 27, a cura di Maria Stella Busane e Patrizia Basso, Padova 2012, 535–542 236 L. Schwinden, Handel mit Pfeffer und anderen Gewürzen im römischen Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier (aus der Arbeit des Rheinischen Landesmuseums Trier), Heft 15, 1983, 20–26; L. Schwinden, Römerzeitliche Bleietiketten aus Trier, Zum Handel mit Pfeffer, Arznei und Kork, Trierer Zeitschrift 48, 1985, 121–137; L. Schwinden, Asparagus – römischer Spargel – Ein neues Bleietikett mikt Graffiti aus Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier (aus der Arbeit des Rheinischen Landesmuseums Trier), Heft 26, 1994, 25–32 237 M. Reuter, M. Scholz, Geritzt und entziffert, Scriftzeugnisse der römischen Informationsgesellschaft, Schriften des Limesmuseums Aalen 57, Esslingen am Neckar, 2004, 60, Abb. 90; Markus Scholz, Bleietiketten für Lebensmittel und Amulettscheibe aus Mainz. Mainzer Archäologische Zeitschrift 5/6, 1998/99 (Mainz 2005), 243–252 238 L. Schwinden, Zwei römische Bleietiketten mit Graffiti aus Bliesbruck, Festschrift für Jean Schaub, Blesa 1, 1993, 215–222 239 L. Schwinden, Römerzeitliche Bleietiketten aus Trier, Zum Handel mit Pfeffer, Arznei und Kork, Trierer Zeitschrift 48, 1985, 122, n. 8 49 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Austrija Mannersdorf244 Maria Saal (Klagenfurt)245 Petronell (Carnuntum)246 Bregenz (Brigantium)247 Flavia Solva248 Immurium-Moosham249 Magdalensberg250 Zollfeld (Virunum)251 Kalsdorf252 Mautern253 Zillingdorf254 Zwentendorf255 St. Michael am Zollfeld256 244 C. Farka, W. Melchart, Mannersdorf am Leithagebirge, Fundberichte aus Österreich 20, 1981, 508, fig. 620 245 C. Farka, O. Kladnik, KG Maria Saal, Fundberichte aus Österreich 22, 1983, 279, fig. 440 246 E. Weber, Ein beschriftetes Bleitäfelchen, in Mathilde Grünewald, Die Kleinfunde des Legionslager von Carnuntum mit Ausnahme der Gefässkeramik (Grabungen 1969–1974), Wien, 1981, 29–31; E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.-29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62; E. Römer-Martijnse, Ein beschriftetes Bleitäfelchen – Zeugnis handwerklicher Tätigkeit in Carnuntum?, Carnuntum Jarbuch, 1987, 119–122; O.-S. Kpadnik, Petronell-Karnuntum, Fundberichte aus Österreich 32, 1993, 747, Abb. 650; Beatrix Petznek, Neueste Grabungen in Schloss Petronell 2010–2011, Vorläufige Grabungsergebnisse, Archäologie Österreichs 23/2, 2012, 31–33 50 247 CIL III 11883; R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 186–189 Kempten240 Auerberg241 Forggensee bei Dietringen242 Bonn243 Autriche Mannersdorf244 Maria Saal (Klagenfurt)245 Petronell (Carnuntum)246 Bregenz (Brigantium)247 Flavia Solva248 Immurium-Moosham249 Magdalensberg250 Zollfeld (Virunum)251 Kalsdorf252 Mautern253 240 R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 190–191 241 R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 191–192 242 E. Römer-Martijnse, Eine frühkaiserzeitliche Handelsstation an der Via Claudia Augusta im Forggensee bei Dietringen, Lkr. Ostallgäu, Alt Füssen, Jahrbuch des Historischen Vereins Alt Füssen, Jg. 1996 und Jg. 1997, W. Czysz und E. Römer-Martijnse, Teil II, Die beschrifteten Bleietiketten, 5–48 243 P. Henrich, Bleiplomben und Warenetiketten als Quellen zur Wirtschaftsgeschichte im vicus von Bonn, Archäologie im Rheinland 2008, Stuttgart, 2009, 101–103 244 C. Farka, W. Melchart, Mannersdorf am Leithagebirge, Fundberichte aus Österreich 20, 1981, 508, fig. 620 245 C. Farka, O. Kladnik, KG Maria Saal, Fundberichte aus Österreich 22, 1983, 279, fig. 440 246 E. Weber, Ein beschriftetes Bleitäfelchen, in Mathilde Grünewald, Die Kleinfunde des Legionslager von Carnuntum mit Ausnahme der Gefässkeramik (Grabungen 1969–1974), Wien, 1981, 29–31; E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.–29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62; E. Römer-Martijnse, Ein beschriftetes Bleitäfelchen – Zeugnis handwerklicher Tätigkeit in Carnuntum?, Carnuntum Jarbuch, 1987, 119–122; O.-S. Kpadnik, Petronell-Karnuntum, Fundberichte aus Österreich 32, 1993, 747, Abb. 650; Beatrix Petznek, Neueste Grabungen in Schloss Petronell 2010–2011, Vorläufige Grabungsergebnisse, Archäologie Österreichs 23/2, 2012, 31–33 248 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.-29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62 249 E. Weber, Ein Bleietikett aus Immurium-Moosham, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien 49, 1968–1971, 229–234 250 R. Egger, Fünf Bleietiketten und eine Gussform: die neuesten Magdalensbergfunde, Anzeiger der philologisch-historische Klasse der Österreichischen Akademie der Wissenschaften 104, 1967, 195– 210; Herbert Graßl, Eine Littera Claudiana am Magdalensberg, Zeitschrift für Papirologie und Epigraphik 153, 2005, 241–242 247 251 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.-29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62 CIL III 11883; R. Egger, Epigraphische Nachlese, Bleietiketten aus dem rätischen Alpenvorland, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien, 46,1961–63, 186–189 248 252 E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Steiermark, Akten des 3. Österreichischen Archäologentages Innsbruck, Wien, 1989, 171–174; E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Steiermark, Wien, 1990 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.–29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62 249 E. Weber, Ein Bleietikett aus Immurium-Moosham, Jahreshefte des österreichischen Instituts in Wien 49, 1968–1971, 229–234 250 R. Egger, Fünf Bleietiketten und eine Gussform: die neuesten Magdalensbergfunde, Anzeiger der philologisch-historische Klasse der Österreichischen Akademie der Wissenschaften 104, 1967, 195–210; Herbert Graßl, Eine Littera Claudiana am Magdalensberg, Zeitschrift für Papirologie und Epigraphik 153, 2005, 241–242 251 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.–29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 58–62 252 E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Steiermark, Akten des 3. Österreichischen Archäologentages Innsbruck, Wien, 1989, 171–174; E. Römer-Martijnse, Römerzeitliche Bleietiketten aus Kalsdorf, Steiermark, Wien, 1990 253 E. Weber, Das Bleitäfelchen mit einem Liebeszauber aus Mautern an der Donau, in Bericht über den 16. österreichischen Historikertag im Krems an der Donau (3. bis 7. September 1984), Wien, 1985 253 E. Weber, Das Bleitäfelchen mit einem Liebeszauber aus Mautern an der Donau, in Bericht über den 16. österreichischen Historikertag im Krems an der Donau (3. bis 7. September 1984), Wien, 1985 254 Instrumenta Inscripta Latina, Das römische Leben im Spiegel der Kleininschriften, Ausstellungskatalog, Pécs, 1991, Hrsg. M. Hainzmann, Zs. Visy, 149–150, Kat. 240 (Elizabeth Römer-Martijnse) 255 256 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.-29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 60; Instrumenta Inscripta Latina, Das römische Leben im Spiegel der Kleininschriften, Ausstellungskatalog, Pécs, 1991, Hrsg. M. Hainzmann, Zs. Visy, 150–151, Kat. 241 (Elizabeth Römer-Martijnse) H. Dolenz, Die Augrabungen im Tempelbezirk bei St. Michael am Zollfeld im Jahre 2005, Rudolfinum, Jahrbuch des Landesmuseums Kärnten, 2005 (2007), 143–152 Tesserae Sisciensiae St. Martin an der Raab257 Salzburg (Iuvavum)258 Beč259 Slovenija Ribnica260 Vrhnika261 Hrvatska Sisak262 Osekovo263 257 258 Susanne Lamm, Das Fundmaterial der römischen Siedlumgsstelle in St. Martin an der Raab, Burgenland, Fundberichte aus Österreich 45, 2006, 411, FNr. 144 Reinhold Wedenig, Wirtschaftsnotizen auf Instrumentum domesticum aus Noricum, Sylloge Epigraphica Barcinonensis 10, 2012, 101– 108; Reinhold Wedenig, Kleininschriften auf Keramik – und Bleifunden vom Makartplatz, in P. Höglinger u. a., Salzburg, Makartplatz 6, Römisches Gewerbe – Stadtpalais – Bankhaus Spängler, Fundberichte aus Österreich, Materialhefte, Reihe A, Sonderheft 20, Wien, 2012, 50–53; Reinhold Wedenig, Kleininschriften zum Wirtschaftsleben im nördlichen Noricum, in F. Lang, S. Traxler, W. Wohlmayr (Hrsg.), Stadt, Land,Fluss/Weg, Aspekte zur römischen Wirtschaft im nördlichen Noricum, Archaeo Plus, Schriften zur Archäologie und Archäometrie der Paris Lodron – Universität Salzburg, Band 3, Salzburg, 2012, 127– 134; Reinhold Wedenig, Ein Bleietikett mit Farbbezeichnung vom Residenzplatz in Salzburg-Iuvavum, in P. Mauritsch und C. Ulf (Hrsg.), Kultur(en), Formen des Alltäglichen in der Antike, Festchrift für Ingomar Weiler zum 75. Geburtstag, Nummi et Litterae, Band VII, Graz, 2013, 237–246 259 R. Wedenig (mit einem Beitrag von Michaela Kronberger), Ein Bleietikett mit Zenturiengraffito von der Freyung in Wien 1, Fundort Wien, Berichte zur Archäologie 12, 2009, 104–112 260 M. Lovenjak, Roman lead tablet from Ribnica with an inscription in cursive writing, Instrumentum 21, 2005, 42–43 261 J. Horvat, »Navport med Jadranom in Donavo, nova arheološka raziskovanja na Vrhniki«, 14.11. – 06.12. 2006., Galerija Cankarjevog doma; M. Lovenjak, cat. 45, Four inscribed plates, in P. Turk, J. Istenič, T. Knific and T. Nabergoj (eds.), The Ljubljanica – a river and its past, exhibition catalogue, Ljubljana, 2009, 268–271 262 263 J. Brunšmid, Arheološke bilješke iz Dalmacije i Panonije, Sisak (Siscia), Vjesnik Hrvatskog arheološkog društva, n. s., 5, 1901, 124–125; A. Mócsy, Olom árucímkék Sisciából (Bolli romani da Siscia), Folia Archaeologica 8, 1956, 97–104; R. Koščević, Olovne pločice posebne namjene, Prilozi Instituta za arheologiju u Zagrebu 17, 2000, 95–101; I. Radman-Livaja, In Segestica..., Prilozi Instituta za Arheologiju u Zagrebu 24, 2007, 153–172; I. Radman-Livaja, Le rôle des étiquettes de plomb dans le travail du textile à Siscia, PURPUREAE VESTES, III Symposium Internacional sobre Textiles y Tintes del Mediterráneo en el mundo antiguo (C. Alfaro, J.-P. Brun, Ph. Borgard, R. Pierobon Benoit, eds.), Valencia / Napoli, 2011, 181–196; I. Radman-Livaja and H. Ivezić, A Review of South-Pannonian indigenous Anthroponymy, in B. Migotti ed., The Archaeology of Roman Southern Pannonia, The state of research and selected problems in the Croatian part of the Roman province of Pannonia, BAR International Series 2393, Oxford, 2012, 145; R. Koščević, Siscia, Pannonia Superior, Old and new finds, BAR International Series 2461, Oxford, 2013, 21–22 A. Bobovec, Rimski kompleks Ciglenice u Osekovu (Roman Complex Ciglenice in Osekovo), Kutina, 2008, 48 (5916 Aa, A/457a, A/458a) Zillingdorf254 Zwentendorf255 St. Michael am Zollfeld256 St. Martin an der Raab257 Salzburg (Iuvavum)258 Vienne259 Slovénie Ribnica260 Vrhnika261 Croatie Sisak262 Osekovo263 254 Instrumenta Inscripta Latina, Das römische Leben im Spiegel der Kleininschriften, Ausstellungskatalog, Pécs, 1991, Hrsg. M. Hainzmann, Zs. Visy, 149–150, Kat. 240 (Elizabeth Römer-Martijnse) 255 E. Weber, Beschriftete Bleitäfelchen, Berichte vom 1. österreichischen Althistorikertreffen am Retzhoff/Leibnitz, 27.–29. Mai 1983, 2, Graz 1983, 60; Instrumenta Inscripta Latina, Das römische Leben im Spiegel der Kleininschriften, Ausstellungskatalog, Pécs, 1991, Hrsg. M. Hainzmann, Zs. Visy, 150–151, Kat. 241 (Elizabeth Römer-Martijnse) 256 H. Dolenz, Die Augrabungen im Tempelbezirk bei St. Michael am Zollfeld im Jahre 2005, Rudolfinum, Jahrbuch des Landesmuseums Kärnten, 2005 (2007), 143–152 257 Susanne Lamm, Das Fundmaterial der römischen Siedlumgsstelle in St. Martin an der Raab, Burgenland, Fundberichte aus Österreich 45, 2006, 411, FNr. 144 258 Reinhold Wedenig, Wirtschaftsnotizen auf Instrumentum domesticum aus Noricum, Sylloge Epigraphica Barcinonensis 10, 2012, 101–108; Reinhold Wedenig, Kleininschriften auf Keramik – und Bleifunden vom Makartplatz, in P. Höglinger u. a., Salzburg, Makartplatz 6, Römisches Gewerbe – Stadtpalais – Bankhaus Spängler, Fundberichte aus Österreich, Materialhefte, Reihe A, Sonderheft 20, Wien, 2012, 50–53; Reinhold Wedenig, Kleininschriften zum Wirtschaftsleben im nördlichen Noricum, in F. Lang, S. Traxler, W. Wohlmayr (Hrsg.), Stadt, Land,Fluss/Weg, Aspekte zur römischen Wirtschaft im nördlichen Noricum, Archaeo Plus, Schriften zur Archäologie und Archäometrie der Paris Lodron – Universität Salzburg, Band 3, Salzburg, 2012, 127–134; Reinhold Wedenig, Ein Bleietikett mit Farbbezeichnung vom Residenzplatz in Salzburg-Iuvavum, in P. Mauritsch und C. Ulf (Hrsg.), Kultur(en), Formen des Alltäglichen in der Antike, Festchrift für Ingomar Weiler zum 75. Geburtstag, Nummi et Litterae, Band VII, Graz, 2013, 237–246 259 R. Wedenig (mit einem Beitrag von Michaela Kronberger), Ein Bleietikett mit Zenturiengraffito von der Freyung in Wien 1, Fundort Wien, Berichte zur Archäologie 12, 2009, 104–112 260 M. Lovenjak, Roman lead tablet from Ribnica with an inscription in cursive writing, Instrumentum 21, 2005, 42–43 261 J. Horvat, »Navport med Jadranom in Donavo, nova arheološka raziskovanja na Vrhniki«, 14.11. – 06.12. 2006., Galerija Cankarjevog doma; M. Lovenjak, cat. 45, Four inscribed plates, in P. Turk, J. Istenič, T. Knific and T. Nabergoj (eds.), The Ljubljanica – a river and its past, exhibition catalogue, Ljubljana, 2009, 268–271 262 J. Brunšmid, Arheološke bilješke iz Dalmacije i Panonije, Sisak (Siscia), Vjesnik Hrvatskog arheološkog društva, n. s., 5, 1901, 124–125; A. Mócsy, Olom árucímkék Sisciából (Bolli romani da Siscia), Folia Archaeologica 8, 1956, 97–104; R. Koščević, Olovne pločice posebne namjene, Prilozi Instituta za arheologiju u Zagrebu 17, 2000, 95–101; I. Radman-Livaja, In Segestica..., Prilozi Instituta za Arheologiju u Zagrebu 24, 2007, 153– 172; I. Radman-Livaja, Le rôle des étiquettes de plomb dans le travail du textile à Siscia, PURPUREAE VESTES, III Symposium Internacional sobre Textiles y Tintes del Mediterráneo en el mundo antiguo (C. Alfaro, J.-P. Brun, Ph. Borgard, R. Pierobon Benoit, eds.), Valencia / Napoli, 2011, 181–196; I. Radman-Livaja and H. Ivezić, A Review of South-Pannonian indigenous Anthroponymy, in B. Migotti ed., The Archaeology of Roman Southern Pannonia, The state of research and selected problems in the Croatian part of the Roman province of Pannonia, BAR International Series 2393, Oxford, 2012, 145; R. Koščević, Siscia, Pannonia Superior, Old and new finds, BAR International Series 2461, Oxford, 2013, 21–22 263 A. Bobovec, Rimski kompleks Ciglenice u Osekovu (Roman Complex Ciglenice in Osekovo), Kutina, 2008, 48 (5916 Aa, A/457a, A/458a) 51 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 52 4. Paleografske opaske 4. Remarques paléographiques Sve sisačke etikete nose barem jedan urezani natpis, no uglavnom su ispisane obje strane i to kurzivnom majuskulom ili kapitalom, a katkad i mješavinom ta dva pisma. Toutes ces étiquettes portent au moins une inscription incisée, mais elles sont généralement inscrites des deux côtés en majuscule cursive ou en capitale voire en un mélange des deux. Kapitala koja se pojavljuje na teserama je vjerojatno inspirirana monumentalnim pismom (litterae lapidariae), a ne kapitalom akata (scripta actuaria).264 Naime, natpisi izvedeni kapitalnim slovima su mahom dosta nespretni te odaju pisara nenaviknutog na pisanje. To navodi na zaključak da su autori natpisa s kapitalom bili ljudi koji su znali pročitati i reproducirati natpise na spomenicima, no, po svemu sudeći, bili su nevični čitanju i pisanju kurzivnih tekstova.265 Ipak, to ne mora uvijek biti pravilo jer su i neki natpisi na kapitali izvedeni sigurnom rukom osobe vične pisanju. Izbor pisma stoga vjerojatno nije ovisio samo o razini obrazovanja već i o osobnom davanju prednosti pojedinom pismu. I sami Rimljani su govorili da kurzivno pismo može katkad biti nerazumljivo svima osim autoru teksta, pa nema sumnje da je čitanje kurzivnih tekstova moglo biti vrlo teško slabije upućenima.266 Možemo stoga pretpostaviti da su neki ljudi, neovisno o njihovoj stvarnoj razini pismenosti, na etiketama svojevoljno natpise zapisivali kapitalnim slovima kako bi izbjegli svaki nesporazum. Na nekim natpisima također primijećujemo kapitalu pomiješanu s kurzivnim slovima, što se možda može objasniti slabom naobrazbom autora tih natpisa. Osoba vična pisanju na voštanim pločicama, papirusima ili drvenim pločicama poput onih iz Vindolande, ne bi jamačno napravila takvu grešku, no slaboobrazovana osoba, koja samo katkad nešto mora napisati, vjerojatno ne bi obraćala pažnju na takav detalj. Les lettres capitales qui apparaissent sur ces étiquettes sont vraisemblablement plutôt inspirées par l’écriture monumentale (litterae lapidariae) que par la capitale des écritures livresques et documentaires (scripta actuaria).264 En effet, les inscriptions en lettres capitales sont souvent écrites d’une main assez malhabile, trahissant ainsi un auteur peu habitué à écrire. Il semblerait donc que les auteurs des inscriptions en lettres capitales aient été des gens capables de lire et de retranscrire les inscriptions monumentales mais probablement mal à l’aise avec des textes écrits en cursive.265 Néanmoins, ce n’est pas une règle générale puisque certaines inscriptions en capitale n’ont certainement pas été écrites d’un geste gauche mais plutôt par une main sûre et habituée à écrire. Le choix de l’écriture ne dépendait donc vraisemblablement pas seulement du niveau d’éducation mais aussi des préférences personnelles. Les Romains euxmêmes plaisantaient en disant que la cursive pouvait parfois être inintelligible pour tout le monde sauf l’auteur du texte et il est évident que sa lecture est loin d’être aisée pour un œil non averti.266 De ce fait, on peut supposer que certains individus, indépendamment de leurs aptitudes pour l’écriture, choisissaient délibérément d’écrire en capitale sur les étiquettes pour éviter les malentendus. On peut aussi observer dans un certain nombre d’inscriptions des lettres capitales côtoyant des lettres cursives, un mélange explicable peut-être par le manque d’éducation des auteurs de ces notes. Une personne écrivant couramment sur des tablettes de cire, des papyrus ou des tablettes de bois comme celles de Vindolanda n’aurait probablement pas commis cet écart mais on peut supposer qu’un scripteur peu cultivé n’écrivant qu’occasionnellement ne faisait pas trop attention à ce genre de détail. Teško je reći može li uporaba kapitale predstavljati kronološki kriterij u slučaju olovnih etiketa. Etikete iz Magdalensberga, datirane u augustovsko vrijeme, isključivo su ispisane kapitalom, dok se na teserama s lokaliteta Forggensee bei Dietringen (1. st., od Tiberijeve do Vespazijanove vladavine) kapitalna slova nalaze uz kurzivnu majuskulu (D, E, F, R). Arheološki kontekst u oba slučaja omogućava dosta preciznu dataciju te ne možemo podcijeniti važnost ovih tesera za paleografiju. Uostalom, i neke su etikete iz Rima i Ostije također datirane u 1. st. pos. Kr. – u jednom slučaju nije isključena ni datacija u kraj 1. st. pr. Kr. – upravo zbog paleografskih kriterija. Mada to ne može biti odlučujući faktor, uporaba kapitale bi ipak trebala biti uzeta u obzir pri pokušaju datiranja natpisa na sisačkim teserama. Većina natpisa izvedena je kurzivnom majuskulom, inače korištenom u svakodnevnoj korespondenciji. Ta kurzivna majuskula (capitalis cursiva), zvana i kurzivna kapitala, odnosno starija rimska kurziva ili po J. Malonu, opće klasično pismo, bila je u uporabi otprilike sve do sredine 3. st., a možda i koje desetljeće duže. 267 Postupno ju je zamijenila mlađa rimska kurziva (ili kurzivna minuskula), oba su pisma koegzistirala neko 264 Thompson 1912: 272–284; Cencetti 1954: 60–63; Bischoff 1993:63– 67; za opći pregled natpisa tijekom principata, cf. MacMullen 1982: 23–246; Woolf 1996: 22–39 265 Tomlin 1988: 86–87 266 Bowman&Thomas 1983: 54–55; Tomlin 1988: 84; Speidel 1996: 31 267 Thompson 1912: 310–339; Cagnat 1914: 6–11; Mallon 1952: 17–73; Cencetti 1954: 63–66; Bowman&Thomas 1983: 51–71; Marichal 1988: 21–56; Tomlin 1988: 84–93; Bischoff 1993: 62–72; Speidel 1996: 31–34 Il est difficile de dire si l’emploi des lettres capitales peut être un critère chronologique dans le cas des étiquettes de plomb. Les étiquettes du Magdalensberg, datant de l’époque augustéenne, sont exclusivement inscrites avec des lettres capitales tandis qu’à Forggensee bei Dietringen (1er siècle, de Tibère à Vespasien) les lettres capitales côtoient des formes cursives anciennes (D, E, F, R). Le contexte archéologique permet une datation assez précise dans ces deux cas et on ne peut pas sous-estimer leur importance pour la paléographie. D’ailleurs, les quelques étiquettes trouvées à Rome et à Ostie ont aussi été datées au 1er siècle – dans un cas d’ailleurs même la fin du 1er siècle av. J.-C. n’est pas du tout exclue – justement à cause des critères paléographiques. Sans être un facteur décisif, l’utilisation des lettres capitales pourrait néanmoins être un élément significatif à prendre en compte pour la datation des étiquettes de Siscia. La plupart des inscriptions sont écrites en majuscule cursive, employée habituellement dans la correspondance de tous les jours. Cette majuscule cursive (capitalis cursiva), appelée aussi capitale cursive, cursive romaine ancienne ou selon J. Malon, l’écriture commune classique, était utilisée durant tout le Haut-Empire, approximativement jusqu’au milieu du 3ème siècle, voire quelques décennies après. 267 Elle fut progressivement remplacée par la cur- 264 Thompson 1912: 272–284; Cencetti 1954: 60–63; Bischoff 1993:63–67; pour un aperçu général du phénomène des inscriptions durant le HautEmpire, cf. MacMullen 1982: 23–246; Woolf 1996: 22–39 265 Tomlin 1988: 86–87 266 Bowman&Thomas 1983: 54–55; Tomlin 1988: 84; Speidel 1996: 31 267 Thompson 1912: 310–339; Cagnat 1914: 6–11; Mallon 1952: 17–73; Cencetti 1954: 63–66; Bowman&Thomas 1983: 51–71; Marichal Tesserae Sisciensiae vrijeme tijekom 3. st. da bi na koncu kurzivna minuskula u potpunosti istisnula kurzivnu majuskulu u svakodnevnoj uporabi.268 Treba naglasiti da niti jedna sisačka tesera nema natpisa na mlađoj rimskoj kurzivi, što je važan detalj za dataciju. Kurzivna se majuskula razlikuje od slova u epigrafičkim natpisima na spomenicima (litterae lapidariae). Koristila se u svakodnevnoj korespondenciji te je nalazimo zabilježenu na papirusima, voštanim i drvenim pločicama, ali i u grafitima na zidovima, posuđu ili olovu. Jasno je da tijekom kojih 250 godina uporabe nije prestala evoluirati i mada se oblici nekih slova gotovo uopće nisu mijenjali, drugi pokazuju varijacije koje su u nekim slučajevima mogu kronološki pratiti. Srećom, naše su spoznaje u zadnjih 30 godina puno napredovale zahvaljujući nekim arheološkim otkrićima koje bez pretjerivanja možemo proglasiti spektakularnim. Sve donedavno, latinski tekstovi iz razdoblja principata pisani kurzivnom majuskulom su se svodili na ograničen broj voštanih i drvenih pločica, mahom iz Pompeja, Herkulanuma,269 Egipta270 te rudarskih naselja u Dakiji,271 kletvenih pločica (tabellae defixionum),272 grafita, uglavnom na keramičkom posuđu273 ali i na zidovima Pompeja,274 kao i na relativno malen broj papirusa otkrivenih u Egiptu i Dura Europosu.275 Tom bi popisu trebalo još dodati ostrake s latinskim natpisima, od kojih je najveća zbirka pronađena u Bu Njemu u Libiji.276 Istine radi, taj korpus nije bio zanemariv, no dokumenti iz kasnijeg vremena su bili daleko zastupljeniji. Nisu nedostajali samo tekstovi iz 1. st., već i tekstovi iz zapadnog dijela Carstva. Te su lakune u međuvremenu u velikoj mjeri popunili otkrića iz Vindolande i Carlislea, kao i detaljna analiza pločica iz Vindonisse, jednog starog ali dotad nikad proučavanog nalaza.277 Impresivan broj kletvenih pločica otkrivenih u Bathu je također značajno doprinio poznavanju rimskog kurzivnog pisma, kako majuskule tako i minuskule.278 Nalazi većih količina olovnih tesera u Kalsdorfu i Forggensee bei Dietringenu su također omogućili temeljitiju paleografsku analizu koja je posebno za- sive récente (ou minuscule cursive) et il est certain que ces deux écritures ont coexisté durant quelque temps au 3ème siècle, la cursive récente évinçant finalement la capitale cursive dans la vie quotidienne.268 Il faut noter qu’aucune étiquette de Siscia ne semble porter des inscriptions en cursive récente, un détail important pour la datation. La majuscule cursive diffère des lettres capitales utilisées sur les monuments épigraphiques (litterae lapidariae). Elle était employée dans la correspondance quotidienne et on la retrouve aussi bien sur les papyrus, les tablettes de cire ou de bois que dans les graffiti sur les murs, la poterie ou le plomb. Il est évident que cette écriture n’a jamais cessé d’évoluer durant ces 250 années et si certaines formes des lettres n’ont quasiment pas varié, d’autres montrent des changements qui, du moins pour certains d’entre eux, peuvent être suivis chronologiquement. Fort heureusement, nos connaissances ont énormément avancé depuis une trentaine d’années grâce à plusieurs trouvailles archéologiques que l’on pourrait aisément qualifier de spectaculaires. Jusqu’à une époque récente, les textes latins en majuscule cursive datant du Haut-Empire se limitaient à un nombre restreint de tablettes de cire et de bois, dont la majorité provenait de Pompéi, d’Herculanum,269 d’Egypte270 et des établissements miniers de Dacie,271 aux tablettes d’exécration (tabellae defixionum),272 aux graffiti, notamment sur la poterie273 mais aussi sur les murs de Pompéi274 et à un nombre relativement faible de papyrus trouvés en Egypte ainsi qu’à Dura Europos.275 On pourrait ajouter à ces derniers les ostraca avec des textes en latin, la plus importante collection provenant de Bu Njem en Libye.276 A vrai dire, ce corpus n’était pas négligeable mais les documents d’une époque plus tardive semblent nettement prévaloir. Il y manquait non seulement plus de textes datant du 1er siècle mais aussi des textes provenant de la partie occidentale de l’Empire. Entretemps, les trouvailles de Vindolanda et de Carlisle ainsi qu’une analyse détaillée des tablettes de Vindonissa, découvertes il y longtemps mais jamais publiées en détail, ont largement comblé ces lacunes.277 Le nombre impressionnant de defixiones trouvées à Bath a égale- 1988: 21–56; Tomlin 1988: 84–93; Bischoff 1993: 62–72; Speidel 1996: 31–34 268 Iako je kurzivna majuskula izašla iz svakodnevne uporabe, carska ju je administracija rabila sve do 5. st., cf. Bischoff 1993: 72 269 270 271 268 cf. CIL IV Supplementum. Pars I, Tabulae ceratae Pompeis repertae annis MCCCLXXV et MCCCLXXXVII, ed. K. Zangemeister. Berlin 1898; Andreau 1974; Camodeca 1999 Même si la majuscule cursive avait été délaissée dans l’usage quotidien, elle était encore conservée dans les écrits de administration impériale jusqu’au 5ème siècle, cf. Bischoff 1993: 72 269 cf. BGU VII, P.Bad. IV, P.Bingen, P.Brookl., P.Coll.Youtie II, P.Dura, P.Hombert, P.Kell. I-IV, P.Köln VIII, P.Leid. Inst., P.Michael., P.Mon.Epiph., O.Deir el-Bahari, O.Oasis, SB, SB Kopt. I, O.CrumST. cf. CIL IV Supplementum. Pars I, Tabulae ceratae Pompeis repertae annis MCCCLXXV et MCCCLXXXVII, ed. K. Zangemeister. Berlin 1898; Andreau 1974; Camodeca 1999 270 cf. BGU VII, P.Bad. IV, P.Bingen, P.Brookl., P.Coll.Youtie II, P.Dura, P.Hombert, P.Kell. I–IV, P.Köln VIII, P.Leid. Inst., P.Michael., P.Mon.Epiph., O.Deir el-Bahari, O.Oasis, SB, SB Kopt. I, O.CrumST. 271 cf. CIL III, 924–959; Inscriptiones Daciae Romanae, vol. 1., I. Russu ed., 1975, 192–256; Noeske 1977 cf. Audollent 1904; Tomlin 1988 cf. CIL III, 924–959; Inscriptiones Daciae Romanae, vol. 1., I. Russu ed., 1975, 192–256; Noeske 1977 272 cf. Audollent 1904; Tomlin 1988 273 cf. Bakker & Galsterer-Kröll 1975; Galsterer 1983; Marichal 1988 272 274 CIL IV; Wallace 2005; nisu jedini sačuvani do današnjih dana, dovoljno je spomenuti one iz Rima (cf. Väänänen 1966, Väänänen 1970), no korpus grafita iz Pompeja je uvjerljivo najveći i najproučavaniji. 273 cf. Bakker & Galsterer-Kröll 1975; Galsterer 1983; Marichal 1988 274 CIL IV; Wallace 2005; Ils ne sont certes pas les seuls conservés de nos jours, il suffit de citer ceux trouvés à Rome (cf. Väänänen 1966, Väänänen 1970), mais le corpus des graffiti de Pompéi reste le plus grand et le plus étudié. 275 Pour la bibliographie correspondante cf. Cencetti 1954: 25–27; Bowman&Thomas 1983: 33–35, 51–52; Bischoff 1993: 70 276 Marichal 1992 277 Bowman&Thomas 1983; Bowman & Thomas 1986; Bowman & Thomas 1987; Bowman & Thomas 1990; Bowman & Thomas 1994; Bowman & Thomas 1996; Speidel 1996; Tomlin 1998; Bowman & Thomas 2003 275 Za odgovarajuću bibliografiju cf. Cencetti 1954: 25–27; Bowman&Thomas 1983: 33–35, 51–52; Bischoff 1993: 70 276 Marichal 1992 277 Bowman&Thomas 1983; Bowman & Thomas 1986; Bowman & Thomas 1987; Bowman & Thomas 1990; Bowman & Thomas 1994; Bowman & Thomas 1996; Speidel 1996; Tomlin 1998; Bowman & Thomas 2003 278 Tomlin 1988 53 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX nimljiva za našu temu.279 Ogromna je prednost tih recentnijih nalaza što se mogu smjestiti u dosta precizne kronološke okvire,280 što naravno olakšava datiranje nekih oblika slova. 54 Što se uopće može zaključiti ako usporedimo kurzivnu majuskulu na sisačkim teserama s onom iz spomenutih tekstova? Podrobniji detalji slijede kod opisa svakog pojedinog slova, no možemo iznijeti i nekoliko općenitih opaski. S paleografske točke gledišta, najbliže analogije su naravno tesere iz Kalsdorfa (datirane između 120. i 180. g. pos. Kr.), one s lokaliteta Forggensee bei Dietringen (datirane od Tiberijeve vladavine do početka flavijevskog razdoblja), pločice iz Vindonisse (također datirane u sredinu 1. st.), pločice i grafiti iz Pompeja (u vrijeme prije 79. g. pos. Kr.), grafiti na ulomcima keramike iz La Graufesenque (ulomci su mahom datirani između 40. i 100. g. pos. Kr., uz nešto kasnijih primjeraka), tekstovi iz Vindolande (datirani između 95. i 115. g. pos. Kr.), tabulae ceratae iz Dakije (2. st. pos. Kr.), defixiones iz Minervinog hrama u Bathu (tekstovi pisani kurzivnom majuskulom datiraju se od 175. najkasnije do 275. g. pos. Kr., a većina se datira u prvu polovicu 3. st.) i ostrake iz Bu Njema (sredina 3. st.), no služio sam se i drugim raspoloživim publikacijama.281 Treba priznati da bi u ovom slučaju vrlo detaljna paleografska analiza uz pomoć suvremenih informatičkih sredstava bilo više nego dobrodošla,282 no i bez toga se nedvojbeno vidi da natpisi na većini sisačkih tesera pripadaju starijim oblicima kurzivne majuskule. Evoluiranih oblika slova koje susrećemo u Bathu i Bu Njemu nema na sisačkim teserama, no zato ima oblika tipičnih za 1. st. Neki oblici, međutim, odgovaraju i natpisima iz 2. st. Njihova brojnost upućuje na vjerojatnu pretpostavku da ove tesere nisu tek trag kratkotrajne trgovačke i industrijske aktivnosti već rezultat višedesetljetnog, a možda čak i dužeg rada. S paleografske točke gledišta čini se nedvojbenim da dobar dio etiketa možemo datirati u 1. st., no njihova je uporaba vrlo vjerojatno potrajala do u 2. st., mada je teško procijeniti točno dokada. A Klasični kapitalni oblik, dvije nakošene crte presječene vodoravnom crtom po sredini, nije, čini se, zabilježen na sisačkim teserama, što je uostalom dosta prirodno jer je riječ o epigrafskom obliku. Prevladavajući oblik je jedno arhaično A, poznato još od 4. st. pr. Kr. i koje polako nestaje tijekom 1. st., mada se ponekad susreće i u kasnijem razdoblju na grubljim grafitima, a čini se da se učio još veoma dugo, pa i kada je sasvim izašao iz svakodnevne uporabe. Riječ je o slovu A sastavljenom od dvije zakošene crte i jedne male, više ili manje okomite crte u sredini. Ta je mala crta često nagnuta nadesno (katkad i nali- ment grandement contribué à l’étude de l’écriture cursive romaine, aussi bien majuscule que minuscule.278 La découverte de deux collection d’étiquettes de plomb de taille conséquente, à Kalsdorf et à Forggensee bei Dietringen, a pareillement permis une analyse paléographique plus poussée qui se révèle très utile pour notre sujet.279 L’avantage immense de ces trouvailles récentes est qu’elles peuvent être placées dans un créneau chronologique assez précis,280 facilitant ainsi la datation de certaines formes de lettres. Que peut-on constater en comparant la majuscule cursive des étiquettes de Siscia avec celles des textes mentionnés ci-dessus? Plus de détails seront donnés à propos de chaque lettre mais quelques observations générales peuvent être avancées. Du point de vue paléographique les principales analogies sont bien sûr les étiquettes de plomb de Kalsdorf (datées entre 120 et 180), celles de Forggensee bei Dietringen (datées entre le règne de Tibère et le début de l’époque flavienne), les tablettes de Vindonissa (datées aussi vers le milieu du 1er siècle), les tablettes ainsi que les graffiti de Pompéi (antérieurs à 79), les graffiti de la Graufesenque (les tessons sont généralement datées entre 40 et 100, avec quelques exemplaires plus tardifs), les textes de Vindolanda (datées entre 95 et 115), les tabulae ceratae de Dacie (2ème siècle), les defixiones du temple de Sulis Minerva à Bath (les textes en majuscule cursive sont datés entre 175 et 275 au plus tard, la majorité datant de la première moitié du 3ème siècle) et les ostraca de Bu Njem (milieu du 3ème siècle) mais je me suis aussi servi d’autres recueils et publications qui m’étaient disponibles.281 Il faut bien admettre qu’une analyse paléographique très détaillée nécessitant des moyens informatiques de pointe serait bienvenue282 mais même sans cela il ne fait pas de doute que les inscriptions sur un grand nombre des étiquettes de Siscia font partie des textes en majuscule cursive plus anciens. Les formes évoluées des lettres que l’on peut observer à Bath ou à Bu Njem ne sont pas présentes à Siscia mais on y trouve par contre des formes typiques du 1er siècle. Toutefois, certaines formes s’apparentent aussi aux inscriptions du 2ème siècle. Vu leur nombre il est probable que ces étiquettes ne sont pas les traces d’une activité commerciale et industrielle éphémère car tout porte à croire que leur usage avait duré pendant plusieurs décennies et vraisemblablement même plus. Du point de vue de la paléographie, il ne fait aucun doute qu’une bonne partie de ces étiquettes datent du 1er siècle mais leur usage a vraisemblablement continué dans le courant du 2ème siècle bien qu’il soit difficile d’estimer avec précision jusqu’à quand. A La forme capitale classique, deux traits obliques coupés par un trait horizontal au milieu, ne semble pas être attestée sur les étiquettes 278 Tomlin 1988 279 Römer-Martijnse 1990: 227–230; Schwinden 1992: 471–475; RömerMartijnse 1996–1997:23–26, 28–32 280 C’était d’ailleurs aussi le cas de certaines trouvailles anciennes, notamment des tablettes de Dacie et il est évident que les trouvailles de Pompéi et d’Herculanum avaient toute un terminus post quem non, c’est à dire l’année 79. 279 Römer-Martijnse 1990: 227–230; Schwinden 1992: 471–475; RömerMartijnse 1996–1997:23–26, 28–32 280 To je, istina, slučaj i s nekim starijim nalazima, posebice s pločicama iz Dakije, a jasno je da svi nalazi iz Pompeja i Herkulanuma imaju terminus post quem non, to jest 79. godinu. 281 Oswald 1927: 162–164; Turner 1956: 118–119; Turner&Skutsch 1960: 108–111; Turner 1963: 122–124; Väänänen 1966, Väänänen 1970; Tomlin 2003: 41–51 281 Oswald 1927: 162–164; Turner 1956: 118–119; Turner&Skutsch 1960: 108–111; Turner 1963: 122–124; Väänänen 1966, Väänänen 1970; Tomlin 2003: 41–51 282 cf. Terras 2006 282 cf. Terras 2006 Tesserae Sisciensiae jevo), a ponekad i dodiruje drugu zakošenu crtu. Drugi uobičajeni oblik slova A na sisačkim teserama je slovo sastavljeno samo od dvije zakošene crte, s tim da druga crta često nadvisuje prvu prema lijevo.283 Usprkos sporadično zabilježenim kasnijim prežitcima, arhaičan oblik kurzivnog A je vrlo bitan argument za ranu dataciju: to je slovo uobičajeno na pločicama iz Vindonisse, na ulomcima iz La Graufesenque kao i na teserama s lokaliteta Forggensee bei Dietringen, no ne nalazimo ga u Vindolandi, kao ni na teserama iz Kalsdorfa. U Pompejima je taj oblik ograničen na starije grafite, iako se susreće ponekad i na voštanim pločicama, »medij na kojem se zadržavaju arhaični oblici«, kao što to kaže R. Marichal. Stoga je dosta vjerojatno da etikete s arhaičnim oblikom slova A nisu kasnije od 1. st., dok bi one sa slovom A sastavljenim samo od 2 zakošene crte mogle biti datirane kako u 1. tako i u 2. st. pa čak možda i u 3. st. B Uporaba kapitalnog B nije naravno u skladu s kurzivnim pismom, no nalazimo ga katkad na sisačkim teserama, uglavnom u natpisima izvedenima kapitalom, ali i u onima gdje se miješaju kapitalna i kurzivna slova. Kapitalno B je na sisačkim teserama uglavnom nespretno izvedeno, no u nekim slučajevima posjeduje određenu eleganciju koja odaje pisanju vičnijeg autora. Ipak, na sisačkim je teserama mahom zastupljen kurzivni oblik tipičan za razdoblje od 1. do 3. st., s trbuhom slijeva i zavojitom crtom zdesna.284 Ukoliko usporedimo kurzivno B sa sisačkih tesera s onim zabilježenim na drugim lokalitetima, vidljivo je da nema evoluiranih oblika koje susrećemo u Bathu ili Bu Njemu,285 no to nije posebno siguran kriterij za dataciju iako svakako navodi na pretpostavku da su sisačke tesere ispisane prije 3. st. Treba naglasiti da je na teserama iz Kalsdorfa također vidljiva mješavina kapitalnog i kurzivnog B, dok tesere s lokaliteta Forggensee bei Dietringen isključivo sadrže kapitalno slovo.286 C Na sisačkim je teserama vidljivo nekoliko oblika slova C, no iako duktus varira, te promjene nisu vezane uz kronologiju s obzi- 283 284 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 25–26, 32; Gordon 1957: 96–98; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 13–15; Petrović 1975: 26, 28, 35, 37, 57, 109–110; Bowman&Thomas 1983: 61–62; Galsterer 1983: 8; Marichal 1988: 21–24; Tomlin 1988: 89, 92–94; Marichal 1992: 22; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Bizzarini 2005: 127 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 32–35, 41–47; Gordon 1957: 98–100; Väänänen 1966: 52–54; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 15–16; Petrović 1975: 28, 35, 37–38, 58, 110–111; Bowman&Thomas 1983: 62; Galsterer 1983: 8; Marichal 1988: 25– 27; Tomlin 1988: 89, 92–94; Marichal 1992: 23; Speidel 1996: 32–33; 285 Standardni oblik kurzivnog B je ipak uobičajen kako u Bathu tako i u Bu Njemu. 286 Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24 de Siscia, ce qui est assez naturel puisque c’est une forme épigraphique. La forme dominante y est un A archaïque, connu depuis le 4ème siècle av. J.-C. et qui disparaît peu à peu dans le courant du 1er siècle quoique on puisse encore le rencontrer dans des graffiti grossiers à une époque plus tardive et il semble bien qu’on ait continué à l’enseigner pendant longtemps, même quand elle était tombée en désuétude. C’est un A composé de deux trait obliques et d’un petit trait plus ou moins vertical au milieu. Ce petit trait est souvent légèrement incliné à droite (occasionnellement aussi à gauche) et il touche parfois le second trait oblique. Une autre forme courante du A à Siscia est une lettre composée juste de deux traits obliques, le second trait dépassant souvent vers la gauche.283 Malgré quelques survivances tardives, la forme archaïque du A cursif est un argument de taille pour une datation avancée: cette lettre est courante dans les tablettes de Vindonissa, à la Graufesenque ainsi que sur les étiquettes de Forggensee bei Dietringen mais on ne la retrouve pas à Vindolanda ni sur les étiquettes de Kalsdorf. A Pompéi, cette forme est confinée aux graffiti archaïques mais elle se rencontre aussi occasionnellement dans les écritures sur cire, »conservatoire des formes archaïques«, pour citer R. Marichal. Il est donc fort probable que les étiquettes contenant des inscriptions avec cette forme de la lettre A ne soient pas postérieures au 1er siècle, tandis que celles qui portent un A composé de deux trait obliques pourraient appartenir aussi bien au 1er qu’au 2ème siècle, voire même au 3ème. B 55 L’emploi du B capital est à l’évidence contraire aux usages de l’écriture cursive mais on le retrouve occasionnellement sur les étiquettes de Siscia, généralement dans les inscriptions écrites en lettres capitales et occasionnellement dans des inscriptions de type mixte, mélangeant les lettres cursives et capitales. Ce B capital des étiquettes de Siscia est généralement rudimentaire et maladroit mais il est parfois exécuté avec une certaine élégance qui révèle un scripteur plus habile. Toutefois, c’est la forme cursive typique du 1er au 3ème siècle que l’on rencontre habituellement sur les étiquettes de Siscia, avec la panse à gauche et un trait ondulé à droite.284 Si l’on compare le B cursif de Siscia avec ceux d’autres sites, on peut constater que les formes évoluées que l’on peut voir à Bath ou à Bu Njem285 ne sont pas attestées à Siscia mais ce n’est pas un critère très sûr pour la datation bien qu’il puisse indiquer que les étiquettes de Siscia sont antérieures au 3ème siecle. Il faut noter que les étiquettes de Kalsdorf présentent le même mélange 283 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 25–26, 32; Gordon 1957: 96–98; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 13–15; Petrović 1975: 26, 28, 35, 37, 57, 109–110; Bowman&Thomas 1983: 61–62; Galsterer 1983: 8; Marichal 1988: 21–24; Tomlin 1988: 89, 92–94; Marichal 1992: 22; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Bizzarini 2005: 127 284 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 32–35, 41–47; Gordon 1957: 98–100; Väänänen 1966: 52–54; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 15–16; Petrović 1975: 28, 35, 37–38, 58, 110–111; Bowman&Thomas 1983: 62; Galsterer 1983: 8; Marichal 1988: 25–27; Tomlin 1988: 89, 92–94; Marichal 1992: 23; Speidel 1996: 32–33; 285 La forme usuelle du B cursif reste néanmoins courante aussi bien à Bath qu’à Bu Njem. Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX rom na to da te varijacije susrećemo od 1. do 3. st.287 U svakom slučaju, oblici zabilježeni na sisačkim teserama nedvojbeno su bliži izgledu kapitalnog C, nego kurzivnim oblicima iz Batha ili Bu Njema. de B capital et de B cursif tandis que celles de Forggensee bei Dietringen contiennent uniquement la lettre capitale.286 C D Osim varijacija kapitalnog oblika, uostalom i najučestalijeg, na nekim se teserama vidi i kurzivni oblik kakav su inače pisali cerarrii, s prvim potezom (gotovo trbušastog oblika) s lijeve strane i drugim potezom u obliku crte nagnute na lijevo i povučene preme gore.288 On peut observer plusieurs formes de la lettre C sur les étiquettes de Siscia mais malgré le renversement du ductus ces variations ne sont pas chronologiques car on les trouve du 1er au 3ème siècle.287 En tout cas, les formes attestées à Siscia restent certainement plus proches de la lettre capitale que de certains C cursifs que l’on peut voir par exemple à Bath ou à Bu Njem. D E 56 Sporadično se na sisačkim teserma pojavljuje i kapitalno E, no daleko je zastupljeniji raniji kurzivni oblik. Sastavljeno od dvije paralelne crte, to se slovo u latinskim natpisima pojavljuje već u dalekoj prošlosti, no u 1. st. pos. Kr. je uglavnom zabilježeno samo na voštanim pločicama i u grafitima. To nije začuđujuće jer je oblik dobro prilagođen pisanju na vosku, kao i slova F i M iste strukture (paralelne crte). Već se u tekstovima iz Vindolande taj oblik više ne koristi te se čini da ga je u 2. st. zamijenio jedan kurzivni E sličniji kapitalnom obliku. Nalazimo ga, istina, na pločicama iz Dakije, no vjerojatno samo zato što je riječ o tekstovima pisanima na vosku. Nekoliko rijetkih slučajeva je zabilježeno u Bathu, ali u Bu Njemu ga više nema. Taj oblik ipak ne nestaje sasvim prije 4. st. jer se još koristi u grafitima, zasigurno zbog lakoće urezivanja na tvrdim podlogoma, a sporadično se pojavljuje i u epigrafskim natpisima na kamenu.289 Ovaj kurzivni oblik slova E predstavlja dosta važan detalj u kronološkom smislu, no ne treba smetnuti s uma da se, makar i rijetko, pojavljuje sve do kasnoantičkog razdoblja. U svakom slučaju riječ je o često zabilježenom obliku na olovnim teserama. 287 288 289 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26; Gordon 1957: 100; Petrović 1975: 26, 35, 111–112; Bowman&Thomas 1983: 62; Marichal 1988: 27–28; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 23–24; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 25, 35–36, 47; Gordon 1957: 100–101; Väänänen 1966: 54–55; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 16–17; Petrović 1975: 32, 35, 38, 58, 112; Bowman&Thomas 1983: 62; Marichal 1988: 28–29; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 24; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26, 36–37; Gordon 1957: 101–102; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 17–19; Petrović 1975: 26, 28, 32, 35, 38–39, 58, 112–113; Bowman&Thomas 1983: 62–63; Galsterer 1983: 8–9; Marichal 1988: 29; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 24; Schwinden 1992: 473–474; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 Outre les différentes variations de la forme capitale, la plus commune, on trouve aussi sur un certains nombre d’étiquettes la forme cursive, courante chez les cerarrii, avec la première section (pratiquement en forme de panse) placée à gauche et la seconde section, composé d’un trait incliné à gauche, montant vers le haut.288 E On retrouve occasionnellement le E capital sur les étiquettes de Siscia, mais c’est la forme cursive ancienne qui domine largement. Composée de deux traits parallèles, cette lettre apparaît dans les inscriptions latines à une époque très reculée, mais on ne la trouve habituellement au 1er siècle que sur les tablettes de cire et les graffiti. Ce n’est pas surprenant puisqu’elle est bien adaptée à l’écriture sur cire tout comme les lettres F et M de la même structure (traits parallèles). Cette forme n’est déjà plus utilisée dans les textes de Vindolanda et elle semble être remplacée au 2ème siècle par un E cursif rappelant plus la forme capitale. On la trouve encore sur les tablettes de Dacie, mais vraisemblablement uniquement parce que ce sont des textes écrits sur cire. Quelques rares cas sont aussi attestés à Bath mais on en trouve plus à Bu Njem. Néanmoins, cette forme ne disparait pas avant le 4ème siècle car elle est encore employée dans les graffiti, certainement à cause de sa facilite d’exécution sur un support dur, mais aussi occasionnellement en épigraphie lapidaire.289 Cette forme cursive de la lettre E représente un détail 286 Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24 287 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26; Gordon 1957: 100; Petrović 1975: 26, 35, 111–112; Bowman&Thomas 1983: 62; Marichal 1988: 27–28; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 23–24; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 288 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 25, 35–36, 47; Gordon 1957: 100–101; Väänänen 1966: 54–55; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 16–17; Petrović 1975: 32, 35, 38, 58, 112; Bowman&Thomas 1983: 62; Marichal 1988: 28–29; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 24; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 289 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26, 36–37; Gordon 1957: 101–102; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 17–19; Petrović 1975: 26, 28, 32, 35, 38–39, 58, 112–113; Bowman&Thomas 1983: 62–63; Galsterer Tesserae Sisciensiae F qui a une certaine importance chronologique mais il ne faut pas oublier qu’on trouve occasionnellement cette lettre jusqu’à l’époque tardo-antique. En tout cas, c’est une forme couramment attestée sur les étiquettes de plomb. Kapitalno F u tri poteza je relativno učestalo na sisačkim teserama. Uglavnom je ustaljenog oblika, a glavna varijacija bi bio oblik u kojem se crta izvedena prvim potezom značajno spušta prema dolje. Ta je varijacija uostalom uobičajena i drugdje. Na sisačkim se teserema često bilježe i kurzivni oblici, pogotovo tip srodan kurzivnim oblicima slova F iz Kalsdorfa, izvedenim u dva poteza, s drugom crtom koja se penje prema desno počevši od gornje polovice prve crte. Taj je oblik gotovo jedini koji se rabio u Kalsdorfu, a drugdje ga susrećemo, čini se, samo u Bathu, i to rijetko, gdje je možda samo riječ o obliku bliskom kurzivnoj minuskuli. U svakom slučaju, taj se oblik slova F čini istovjetnim u Kalsdorfu i Sisciji. L. Schwinden je svojevremeno predložio da se taj tip nazove »Kalsdorfer F«, pa bismo mogli uzeti u obzir i mogućnost postojanja neke regionalne varijante karakteristične za Panoniju i Norik. Jedan drugi kurzivni oblik, inače uobičajeniji, također je zabilježen na sisačkim teserama. Taj je F karakterističan za zapise na vosku te se također izvodi u dva poteza, s razdvojenim crtama, s tim da druga mala crta može biti paralelna s prvom crtom ili zakrivljena.290 F G Le F capital en trois temps d’un trait chacun est relativement courant sur les étiquettes de Siscia, il ne varie que peu, la principale variation étant une forme dont le premier trait descend sensiblement, commune aussi ailleurs. On rencontre souvent des formes cursives, surtout un type apparenté aux formes cursives du F à Kalsdorf, gravée en deux temps d’un trait chacun, avec le second trait montant vers la droite en partant de la moitié supérieure du premier trait. Cette forme est presque la seule utilisée à Kalsdorf et on ne la trouve ailleurs, semble-t-il, qu’à Bath où elle est d’ailleurs rare et n’est peutêtre qu’une forme proche de la minuscule cursive. Quoi qu’il en soit, cette forme de la lettre F semble être identique à Kalsdorf et à Siscia. L. Schwinden avait proposé d‘appeler ce type »Kalsdorfer F« et il faudrait peut-être envisager la possibilité que ce soit une variante régionale, caractéristique de la Pannonie et du Norique. Une autre forme cursive, celle-ci plus typique, est aussi attestée sur les étiquettes de Siscia. C’est le F caractéristique des écritures sur cire, en deux temps d’un trait chacun, les traits étant séparés et le second petit trait pouvant être parallèle ou présenter une courbe.290 57 G Slova G koja susrećemo na sisačkim teserama su izgledom bliska uobičajenom kapitalnom G, no većina je ipak srodna kurzivnim oblicima. U načelu se izvode u dva poteza, s tim da prvi potez može imati dvije ili jednu konkavnu crtu, dok se treća mala crta, uglavnom zakošena, penje prema desno. Ta treća crta ne dodiruje nužno ostale crte, pa tada slovo sliči na obično C s malom kosom crtom s desne strane. Taj je kurzivni oblik uobičajeniji u 1. st.291 Ponekad se umjesto slova G pojavljuje slovo C. Vjerojatno je samo riječ o greški u pisanju.292 Les lettres G que l’on rencontre sur les étiquettes de Siscia sont proches du G capital habituel mais la plupart sont néanmoins apparentées aux formes cursives. Elles sont en principe réalisées en deux temps de deux (mais parfois aussi un seul trait concave) et d’un trait, avec le troisième petit trait, généralement oblique, montant vers la droite. Ce troisième trait n’est pas toujours rattaché aux autres traits et dans ce cas la lettre ressemble tout simplement à un C avec un petit trait oblique placé à droite. Cette forme cursive est plutôt typique du 1er siècle.291 Occasionnellement, on trouve un C à la place du G. C’est vraisemblablement une erreur d’écriture.292 1983: 8–9; Marichal 1988: 29; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 24; Schwinden 1992: 473–474; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 290 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26–27, 37; Gordon 1957: 102; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 19; Petrović 1975: 35, 58, 113; Bowman&Thomas 1983: 63; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 30; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 25; Schwinden 1992: 472– 475; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 290 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 26–27, 37; Gordon 1957: 102; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 19; Petrović 1975: 35, 58, 113; Bowman&Thomas 1983: 63; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 30; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 25; Schwinden 1992: 472–475; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33 291 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 37; Gordon 1957: 102– 105; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 19–20; Petrović 1975: 28, 35, 39, 114–115; Bowman&Thomas 1983: 63; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 30–31; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 25–26; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33; Bizzarini 2005: 127–128 291 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 37; Gordon 1957: 102– 105; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 19–20; Petrović 1975: 28, 35, 39, 114–115; Bowman&Thomas 1983: 63; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 30–31; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 25–26; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63; Römer-Martijnse 1996–1997: 24; Speidel 1996: 32–33; Bizzarini 2005: 127–128 292 Väänänen 1959: 53 292 Väänänen 1959: 53 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX H H To se slovo, čini se, samo jednom pojavljuje na sisačkim etiketama, u imenu građanke Paccia Hygia (19.67).293 Nije nimalo tipično jer je sastavljeno od dvije paralelne crte i po svemu istovjetno kurzivnom slovu E. Cette lettre n’apparaît, semble-t-il, qu’une seule fois sur les étiquettes de Siscia, dans le nom d’une citoyenne, Paccia Hygia (19.67).293 Elle n’est certainement pas typique puisque elle est composée de deux traits parallèles et ressemble en tous points à un E cursif. Natpis na jednoj drugoj etiketi, čije je čitanje dosta dvojbeno (Hister Arti?, 26.22), možda također sadrži to slovo, nešto uobičajenijeg oblika.294 I L’inscription sur une autre étiquette, dont la lecture est bien plus douteuse (Hister Arti?, 26.22), pourrait aussi contenir cette lettre, dans une forme plus habituelle.294 I Jasno je da slovo I ne može imati previše varijacija. Kapitalno slovo I može na dnu imati bazu, odnosno vodoravnu crtu, rijetko zabilježenu na sisačkim teserama, dok kurzivnom I dosta često u donjem dijelu potez malo bježi udesno, a katkad je crta i izdužena.295 U slučajevima kada je to slovo nagnuto, uglavnom je to nadesno. L Il est évident que la lettre I ne peut avoir que peu de variations. Le I capital peut avoir un empattement à la base, rarement observé sur les étiquettes de Siscia, tandis que le I cursif possède assez souvent à la base un petit trait de fuite vers la droite et il lui arrive parfois d’être allongé.295 Dans les cas où cette lettre est inclinée, c’est généralement vers la droite. L 58 Na sisačkim je teserama zabilježen obični kapitalni oblik, izveden u dva poteza, s drugom crtom koja je često zakošena i pada prema dolje. Ta druga crta može biti spojena s krajem prve crte ili je može dodirivati otprilike na zadnjoj trećini njene dužine (ta varijanta nestaje prema kraju 2. st.). Čest je i jedan arhaičan oblik, uobičajen tijekom principata, posebice u grafitima i na voštanim pločicama, u kojem je druga kosa crta odvojena od prve crte. Evoluirani ili barokni kurzivni oblici koji se susreću od kraja 2. st. i postaju uobičajeni u 3. st. nisu zabilježeni na sisačkim teserama.296 La forme capitale banale est attestée sur ces étiquettes, réalisée en deux traits, avec le second trait qui oblique souvent, descendant vers la droite. Ce second trait peut être rattaché au bout du premier trait ou le toucher à peu près au début du dernier tiers de sa longueur, une variante qui tend à disparaître vers la fin du 2ème siècle. Une forme couramment attestée est une variante archaïque, usuelle durant le Haut Empire, notamment dans les graffiti et l’écriture sur cire, avec le second trait oblique séparé du premier trait. Les formes cursives plus évoluées ou baroques, rencontrées à partir du 2ème siècle et courantes au 3ème ne sont pas présentes à Siscia.296 M M Ovo se slovo na sisačkim teserama uglavnom izvodi u četiri poteza sa po jednom crtom, a sve varijante su bliže kapitalnom Elle est habituellement exécutée en quatre temps d’un trait chacun et toutes les variantes sont plus proches du M capital que des 293 Jedan dvojben slučaj je možda prisutan na etiketi 26.11 293 On trouve peut-être aussi un cas douteux sur l’étiquette 26.11 294 Bowman&Thomas 1983: 63–64; Speidel 1996: 32–33 294 Bowman&Thomas 1983: 63–64; Speidel 1996: 32–33 295 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 37; Gordon 1957: 105; Petrović 1975: 26, 28, 35; Bowman&Thomas 1983: 64; Marichal 1988: 31; Tomlin 1988: 89–90, 91–94; Marichal 1992: 26–28; Speidel 1996: 32–33 295 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 37; Gordon 1957: 105; Petrović 1975: 26, 28, 35; Bowman&Thomas 1983: 64; Marichal 1988: 31; Tomlin 1988: 89–90, 91–94; Marichal 1992: 26–28; Speidel 1996: 32–33 296 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 38; Gordon 1957: 106; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 20–22; Petrović 1975: 26, 29, 32, 35, 58, 115; Bowman&Thomas 1983: 64; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 32–33; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 28; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 296 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27, 38; Gordon 1957: 106; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 20–22; Petrović 1975: 26, 29, 32, 35, 58, 115; Bowman&Thomas 1983: 64; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 32–33; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 28; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 Tesserae Sisciensiae M nego razvijenijim kurzivnim oblicima. Nijedna od tih varijanti nije posebno znakovita za dataciju jer se susreću od 1. do 3. st., ali se ipak čini da inačice u kojima dvije crte značajno nadvisuju ostale, inače uobičajen oblik tijekom principata, postaju rijeđe tijekom 2. st.297 N formes cursives plus évoluées. Aucune de ces variantes n’est particulièrement significative pour la datation car on les rencontre du 1er au 3ème siècle mais il semblerait néanmoins que les variantes avec deux traits dépassant de manière significative les deux autres, une forme usuelle durant le Haut Empire, deviennent plus rares dans le courant du 2ème siècle.297 N Kurzivni oblik slova N je tek lagana modifikacija kapitalnog slova te je u slučaju sisačkih tesera teško razlikovati kapitalu od kurzive, mada se često može primijetiti tipična stilizacija kurzivnog oblika, točnije druga crta koja se penje nalijevo preko prve crte.298 Razvijeni kurzivni oblik nije izgleda zabilježen na sisačkim teserama. O La forme cursive du N n’est qu’une légère modification de la forme capitale et dans le cas des étiquettes de Siscia, il est bien difficile de différencier la capitale de la cursive même si l’on peut souvent observer une stylisation typique de la forme cursive, plus précisément le second trait montant (ou attaquant, selon la terminologie paléographique) en haut à gauche du premier trait.298 La forme cursive développée ne semble pas être attestée sur les étiquettes de Siscia. O Slovo O se u načelu uvijek izvodi u dva zakošena poteza. Varijacije zabilježene na sisačkim teserama, ionako malobrojne, ne ovise o kronološkim faktorima već o samim pisarima.299 P La lettre O est en principe toujours tracée en deux traits courbes. Les variations présentes sur les étiquettes de Siscia, au demeurant peu nombreuses, ne dépendent pas de facteurs chronologiques mais tout simplement du scripteur.299 P Slovo P se pojavljuje u više oblika na sisačkim teserama. Osim običnog kapitalnog slova, izvednog u dva poteza, s jednom vertikalnom crtom i drugom zakošenom i konveksnom koja se s prvom crtom spaja otprilike po sredini, redovito se susreće i sličan oblik u kojem se zakošena crta ne spaja s vertikalnom crtom. Uobičajeni kurzivni oblik, korišten na voštanim pločicama, sastoji se od jedne vertikalne i jedne zakošene crte koji se više ne savija prema prvoj crti već pada nadesno. Prva crta može pri dnu malo bježati nadesno. Taj kurzivni oblik nije posebno značajan za dataciju, no otvoreni kapitalni oblik, odnosno ob- La lettre P apparaît sous plusieurs formes sur les étiquettes de Siscia. Outre la lettre capitale banale, tracée en deux temps d’un trait chacun, le premier trait vertical et le second courbe convexe rejoignant le premier trait à peu près à la mi-hauteur, on trouve aussi régulièrement une forme similaire dans laquelle le trait courbe ne rejoint pas le trait vertical. La forme cursive habituelle, couramment employée dans l’écriture sur cire, est composée d’un trait vertical et d’un second trait oblique qui ne se courbe plus vers le premier trait mais descend vers la droite. Le premier trait peut avoir à la base un trait de fuite vers la droite. Cette forme cursive n’est pas spéciale- 297 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27–28, 38; Gordon 1957: 106–107; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 22; Petrović 1975: 29, 32, 35, 39–40, 58, 115–116; Bowman&Thomas 1983: 64–65; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 33–34; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 28; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 297 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 27–28, 38; Gordon 1957: 106–107; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 22; Petrović 1975: 29, 32, 35, 39–40, 58, 115–116; Bowman&Thomas 1983: 64–65; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 33–34; Tomlin 1988: 89, 91–94; Marichal 1992: 28; Schwinden 1992: 473–474; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 298 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 38; Gordon 1957: 107– 109; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 23; Petrović 1975: 29, 33, 35, 40, 59, 116; Bowman&Thomas 1983: 65; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 34; Tomlin 1988: 89–90, 91–94; Marichal 1992: 30; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 298 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 38; Gordon 1957: 107– 109; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 23; Petrović 1975: 29, 33, 35, 40, 59, 116; Bowman&Thomas 1983: 65; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 34; Tomlin 1988: 89–90, 91–94; Marichal 1992: 30; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 299 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 38; Gordon 1957: 109; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 23; Petrović 1975: 29, 33, 35, 40, 59, 116–117; Bowman&Thomas 1983: 65; Marichal 1988: 35–36; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 30–31; Schwinden 1992: 473; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 299 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 38; Gordon 1957: 109; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 23; Petrović 1975: 29, 33, 35, 40, 59, 116–117; Bowman&Thomas 1983: 65; Marichal 1988: 35–36; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 30–31; Schwinden 1992: 473; RömerMartijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 59 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX lik u kojem se zakošena konveksna crta ne spaja s vertikalnom crtom, tipičan je za 1. st. i nestaje tijekom 2. st.300 Q Q Može se primijetiti da za slovo koje se pojavljuje u relativno ograničenom broju imena na sisačkim teserama postoji dosta varijacija koje se mogu svrstati u tri osnovna oblika. Prvi je oblik, izveden u tri poteza, blizak kapitalnom Q, drugi je tipičan kurzivni oblik dok je treći, bitno rjeđi, srodan drugom obliku ali evoluiraniji kurzivni oblik koji izgledom gotovo podsjeća na slovo G.301 R 60 ment significative pour la datation mais la forme capitale ouverte, c’est-à-dire celle où la boucle supérieure n’est pas close, est typique du 1er siècle et disparaît dans le courant du 2ème siècle.300 Pour une lettre qui n’apparait que dans un nombre relativement limité de noms personnels sur les étiquettes de Siscia, la lettre Q connaît assez de variations que l’on peut classer en trois formes principales. La première est proche du Q capital, exécutée en trois traits, la seconde est une forme cursive typique tandis que la troisième, nettement plus rare et apparentée à la seconde, est une forme cursive évoluée qui rappelle pratiquement la lettre G.301 R Slovo R se na ovim etiketama pojavljuje u raznim varijantama, no uvijek je u načelu to oblik blizak običnoj kapitali ili neka varijacija uobičajenih oblika kurzivne majuskule. Kapitalni oblik se izvodi u tri poteza, dok su u kurzivnom obliku zadnja dva poteza objedinjena u jedan potez, uglavnom valovit, koji prelazi preko prve crte na lijevoj strani. Kurzivno R koje se susreće na sisačkim teserama tipično je za prva dva stoljeća nakon Krista te stoga ne predstavlja precizan kriterij za dataciju.302 La lettre R apparaît sous de nombreuses variantes sur ces étiquettes, mais il s’agit en principe toujours d’une forme proche de la capitale banale ou de variations de la forme habituelle de la cursive majuscule. La forme capitale est exécutée en trois temps, par un trait chacun tandis que dans la forme cursive les deux derniers traits sont liés en un seul trait, en principe ondulé, qui dépasse le premier trait en haut vers la gauche. Le R cursif que l’on retrouve sur les étiquettes de Siscia est typique des deux premiers siècles apr. J.-C. et de ce fait ne constitue pas un critère de datation précis.302 S S Iako ima nekoliko slova koja se zbog izvedbe u tri poteza mogu smatrati kapitalom ili barem bliska kapitali, kao i kurzivnih oblika izvedenih u dva poteza, izrazito preteže kurzivno S izvedeno jednim valovitim potezom. Nijedna od tih varijanti nije znakovita s kronološke točke gledišta.303 Bien que l’on trouve quelques lettres dont la forme en trois traits pourrait être considérée comme capitale ou du moins proche de la capitale ainsi que des formes cursives tracées avec deux traits, c’est le S cursif exécuté en un trait ondulant qui domine largement sur les étiquettes de Siscia. Aucune de ces variantes n’est vraiment significative du point de vue de la chronologie.303 300 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 39; Gordon 1957: 109– 110; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 24; Petrović 1975: 26, 33, 35, 40, 59, 117; Bowman&Thomas 1983: 65–66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 36–37; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 31; Schwinden 1992: 473–474; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996– 1997: 25; Speidel 1996: 32–33 300 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 39; Gordon 1957: 109– 110; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 24; Petrović 1975: 26, 33, 35, 40, 59, 117; Bowman&Thomas 1983: 65–66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 36–37; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 31; Schwinden 1992: 473–474; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 301 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 31, 39; Gordon 1957: 110– 113; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 25; Petrović 1975: 35, 118; Bowman&Thomas 1983: 66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 37; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 32; Schwinden 1992: 473; Speidel 1996: 32–33 301 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 31, 39; Gordon 1957: 110– 113; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 25; Petrović 1975: 35, 118; Bowman&Thomas 1983: 66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 37; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 32; Schwinden 1992: 473; Speidel 1996: 32–33 302 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 39, 67; Gordon 1957: 113–115; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 25–26; Petrović 1975: 26, 29, 33, 35, 40–41, 59, 118–119; Bowman&Thomas 1983: 66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 37–38; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 32–33; Schwinden 1992: 472–474; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 302 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28, 39, 67; Gordon 1957: 113–115; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 25–26; Petrović 1975: 26, 29, 33, 35, 40–41, 59, 118–119; Bowman&Thomas 1983: 66; Galsterer 1983: 9; Marichal 1988: 37–38; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 32–33; Schwinden 1992: 472–474; Bischoff 1993:62–63, 73; RömerMartijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 303 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28–29, 39; Gordon 1957: 115–116; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 26–27; Petrović 1975: 26, 29, 33, 35, 41, 119; Bowman&Thomas 1983: 66; Marichal 1988: 303 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 28–29, 39; Gordon 1957: 115–116; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 26–27; Petrović 1975: 26, 29, 33, 35, 41, 119; Bowman&Thomas 1983: 66; Marichal 1988: 39; Tomlin Tesserae Sisciensiae T T Osim kapitalnog T, sisačke tesere sadrže i jedan oblik kurzivne majuskule izveden u dva poteza (poput kapitalnog slova), čiji donji kraj može biti pravocrtan ili zakošen udesno. Druga crta može biti vodoravna ili nagnuta udesno, prema gore ili dolje. I u slučaju ovog slova te varijacije nemaju kronološki značaj.304 Outre le T capital, les étiquettes de Siscia contiennent aussi une forme de la majuscule cursive tracée en deux temps d’un trait chacun (comme la lettre capitale) dont l’extrémité inférieure du premier peut être rectiligne ou courbe et dextrogyre. Le second trait peut être horizontal ou obliquer vers la droite, en haut ou en bas. Dans tous les cas, ces variations n’ont pas d’importance chronologique.304 V V Slovo V je često zabilježeno na sisačkim teserama, no bez puno inačica. Uglavnom se izvodi u dva poteza od dvije kose crte, s prvom koja se spušta nadesno i drugom nalijevo. Te su crte uglavnom pravocrtne, no katkad mogu biti lagano valovite. Katkad jedna od crta prelazi preko druge, pa čak i obje, no to je prvenstveno posljedica nepažnje pisara. To slovo jednostavna oblika ne omogućava preciznije datiranje.305 Le V est une lettre couramment attestée sur les étiquettes de Siscia mais sans beaucoup de variantes. Elle est habituellement exécutée en deux temps de chacun un trait oblique, le premier descendant vers la droite et le second vers la gauche. Ces traits sont généralement rectilignes mais ils peuvent parfois être légèrement ondulés. Parfois un des traits, voire les deux, dépassent la ligne mais c’est plutôt dû à l’inattention du scripteur qu’à autre chose. Cette lettre de forme simple ne permet pas de cerner une date plus précise.305 X X 61 Slovo X se pojavljuje samo u brojkama te u par imena, mahom keltskog porijekla, i to u svom uobičajenom obliku, dvije kose crte koje se sijeku otprilike po sredini.306 Le X apparaît seulement dans les chiffres ainsi que dans quelques noms, pour la plupart d’origine celtique, sous sa forme usuelle, deux traits obliques qui se coupent à peu près au milieu.306 Y Y To se slovo na sisačkim teserama pojavljuje samo u nekoliko imena grčkog porijekla, kao Hygia ili Satyrus. Y je izveden na uobičajen način.307 Cette lettre n’apparaît que sur quelques étiquettes de Siscia avec des noms d’origine grecque, comme Hygia ou Satyrus, L’Y y est exécuté de manière habituelle.307 39; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 33; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 33; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 304 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 39; Gordon 1957: 116– 117; Petrović 1975: 27, 29, 33, 35, 41–42, 59, 119–120; Bowman& Thomas 1983: 66–67; Marichal 1988: 39–40; Tomlin 1988: 90, 91– 94; Marichal 1992: 34; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 304 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 39; Gordon 1957: 116– 117; Petrović 1975: 27, 29, 33, 35, 41–42, 59, 119–120; Bowman& Thomas 1983: 66–67; Marichal 1988: 39–40; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 34; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993:62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 305 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 40; Gordon 1957: 117– 118; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 27–28; Petrović 1975: 27, 29, 33, 35, 42, 59, 120; Bowman&Thomas 1983: 67; Marichal 1988: 40; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 34–35; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993: 62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 305 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 40; Gordon 1957: 117– 118; Bakker & Galsterer-Kröll 1975: 27–28; Petrović 1975: 27, 29, 33, 35, 42, 59, 120; Bowman&Thomas 1983: 67; Marichal 1988: 40; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 34–35; Schwinden 1992: 473; Bischoff 1993: 62–63, 73; Römer-Martijnse 1996–1997: 25; Speidel 1996: 32–33 306 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 40; Gordon 1957: 118– 119; Petrović 1975: 120; Bowman&Thomas 1983: 67; Marichal 1988: 41; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 35; Bischoff 1993:73 306 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29, 40; Gordon 1957: 118– 119; Petrović 1975: 120; Bowman&Thomas 1983: 67; Marichal 1988: 41; Tomlin 1988: 90, 91–94; Marichal 1992: 35; Bischoff 1993:73 307 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29; Bischoff 1993:73 307 Thompson 1912: 335–337; Mallon 1952: 29; Bischoff 1993:73 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Z Z Slovo Z se pojavljuje u nekoliko imena na sisačkim teserama, kao grčko zeta, izvedeno u 3 crte, no zanimljivo je primijetiti da je u većini slučajeva druga crta prekrižena.308 U nedostatku analogija, moram priznati da ne znam treba li se tom detalju pripisati određena važnost. Le Z apparaît dans quelques noms sur les étiquettes de Siscia, comme un zêta grec, en trois traits mais il est intéressant de noter que dans la plupart des cas le second trait est barré.308 A défaut d’analogies, j’avoue ne pas savoir si ce détail peut avoir une importance. Interpunkcija, odnosno središnja točka koja odvaja različite riječi, u ovom slučaju kratice, rijetka je pojava na sisačkim teserama, no ipak je nedvojbeno zabilježena u nekoliko natpisa. Uvijek je riječ o pažljivo ispisanim natpisima, sigurnom rukom nesumnjivo izvježbanih pisara. To je vrlo značajan detalj za dataciju jer je taj običaj, dosta uobičajen tijekom 1. st., nestao tijekom 2. st.309 62 Još jedno pitanje zaslužuje posebnu pozornost. Koliko pisara, koliko ruku možemo prepoznati u natpisima na sisačkim teserama? Odgovor mi se čini jednostavan, no počiva isključivo na mojim osobnim zapažanjima te stoga može biti i pogrešan. Za odgovor na ovo pitanje bi detaljna analiza uz pomoć informatike svakako bila neophodna, no vjerujem da svejedno mogu iznijeti nekoliko preliminarnih opaski, koje, naravno, ne smatram konačnima ali mi se čine prihvatljivima. Po mojem mišljenju, može se prepoznati veći broj različitih rukopisa u ovim natpisima. Točna procjena njihovog broja nadilazi moje mogućnosti, no usuđujem se vjerovati da bi kompetentni paleografi uz pomoć specijaliziranih informatičkih programa mogli pokušati dati odgovor na to pitanje. Oslanjajući se na vizualni pregled svih tesera, siguran sam da možemo govoriti o nekoliko desetaka rukopisa, ako ne i više. Ukoliko uspoređujemo tesere čiji natpisi spominju ista osobna imena, razlike u rukopisima su odmah uočljive. Možemo kao primjer uzeti tesere na kojima se pojavljuju idionimi bez patronimika, jer bi se u tim slučajevima čak moglo raditi o istim ljudima: ako pogledamo primjerice natpise s učestalim imenima kao Candida, Cupitus ili Festa, nema dvojbe da su svi napisani od različitih ruku. Ista opaska vrijedi i za dvije etikete na kojima se pojavljuje isti gentilicij i kognomen u genitivu, Celsi(i) Nigri. Oba su natpisa ispisali uvježbani pisari, no jedan je natpis ipak nešto pažljivije izveden, slova C, N i R jasno se razlikuju te na koncu nema dvojbe da imamo posla s dva različita pisara. Treba, međutim, priznati da se u nekim slučajevima rukopis čini identičan, ili barem vrlo sličan. Možemo kao primjer uzeti rijetko ime Paser, koje se pojavljuje na dvije tesere310 ili ime Petulius Surus, čije je ime u genitivu također zabilježeno na dvije tesere. U nedostatku opsežnije analize, moram se zadovoljiti opreznim i nužno privremenim zaključkom, koji će se u konačnici, barem se tako nadam, pokazati točnim. Natpisi na sisačkim teserama nisu djelo svega nekoliko pisara već vjerojatno cijelog niza ljudi zaposlenih u tekstilnom obrtu, koji su u sklopu svojih profesionalnih zaduženja morali i zapisivati određene informacije na olovnim etiketama. L’interponction, c’est un dire un point médian qui sépare les différents mots ou dans le cas présent différentes abréviations, est un phénomène rare mais néanmoins attesté dans les inscriptions des étiquettes de Siscia. Il s’agit régulièrement d’inscriptions soignées, visiblement écrites d’un geste assuré par des scripteurs habiles. C’est un détail assez significatif pour la datation car cet usage était assez répandu au 1er siècle mais a fini par disparaître dans le courant du 2ème siècle.309 Une question mérite aussi d’être discutée plus en détail. Combien de scripteurs, combien de mains peut on deviner dans les inscriptions des étiquettes de Siscia? La réponse me paraît simple mais elle ne repose que sur mon observation personnelle et de ce fait peut être erronée. Dans ce cas aussi, une analyse détaillée à l’aide de moyens informatiques semble s’imposer mais j’estime être en mesure de formuler quelques remarques préliminaires qui, sans être définitives, me semblent acceptables. À mon avis, on peut discerner les traces de nombreuses mains dans ces inscriptions. Estimer leur nombre de manière précise dépasse mes capacités mais j’ose croire que des paléographes compétents ayant accès à des programmes informatiques spécialisés pourraient essayer de répondre à cette question. En me basant sur l’examen visuel de toutes les étiquettes, je suis certain que l’on peut parler de plusieurs dizaines de mains, sinon plus. Quand on compare les étiquettes portant les mêmes noms personnels, la différence d’écriture saute immédiatement aux yeux. On peut prendre comme référence les étiquettes où apparaissent uniquement des idionymes sans patronymes car il pourrait s’agir des mêmes individus: si l’on n’observe à titre d’exemple que les inscriptions mentionnant des noms uniques courants comme Candida, Cupitus ou Festa elles ont toutes manifestement été écrites par des mains différentes. La même remarque est aussi valable pour deux étiquettes portant le même gentilice et surnom au génitif: Celsi(i) Nigri. Les deux inscriptions ont été écrites par des scripteurs exercés, mais une des inscriptions est tout de même plus soignée, les C, les N et les R ne se ressemblent pas, bref, il est question de deux scripteurs différents. Toutefois, il faut bien admettre que dans certains cas l’écriture paraît identique ou du moins très proche. On peut prendre comme exemples un idionyme rare, Paser, qui apparaît sur deux étiquettes310 ou Petulius Surus, dont le nom au génitif est aussi attesté sur deux étiquettes. À défaut d’une analyse plus poussée, je dois me tenir à une conclusion prudente et nécessairement provisoire mais qui devrait, j’ose le croire, s’avérer juste. Les inscriptions sur les étiquettes de Siscia ne sont pas l’œuvre de quelques scribes mais vraisemblablement d’une multitude de gens engagés dans le travail du textile qui dans le cadre de leurs activités professionnelles pouvaient être amenés à noter des informations sur des étiquettes de plomb. 308 Thompson 1912: 335–337; Bischoff 1993:73 308 Thompson 1912: 335–337; Bischoff 1993:73 309 Gordon 1957: 183–185; Anderson&Parsons&Nisbet 1979: 131; Bowman&Thomas 1983: 68–69; Marichal 1988: 48; Adams 1995: 95 309 Gordon 1957: 183–185; Anderson&Parsons&Nisbet 1979: 131; Bowman&Thomas 1983: 68–69; Marichal 1988: 48; Adams 1995: 95 310 Taj se idionim pojavljuje i na još jednoj etiketi, na kojoj pripada tragovima starijeg natpisa, no u tom je slučaju rukopis, a i pravopis (Passer) drugačiji. 310 On retrouve cet idionyme sur une troisième étiquette où il fait partie des traces d’une inscription antérieure mais dans ce cas précis l’écriture est différente tout come l’orthographe, Passer. Tesserae Sisciensiae 5. Kratice 5. Les abréviations Ako želimo definirati i razumjeti ulogu ovih etiketa u trgovačkim i industrijskim djelatnostima stanovnika Siscije, čitanje natpisa se naravno postavlja kao imperativ. Si l’on veut définir et comprendre le rôle que jouaient ces étiquettes dans les activités commerciales et industrielles des habitants de Siscia il est bien évidemment impératif d’interpréter les inscriptions qu’elles portent. Fort heureusement, les mots apparaissant sur les étiquettes ne sont pas toujours abrégés et l’interprétation de certaines abréviations en est grandement facilitée. Les abréviations peuvent être divisées en plusieurs groupes. Certaines désignent à l’évidence des produits, voire aussi des services ou des actions à exécuter et c’est grâce à ces abréviations que l’on peut définir le rôle des étiquettes ou du moins le type de commerce dans lequel elles étaient impliquées. D’autres se rapportent clairement à ces premières abréviations. Parmi les abréviations et les termes désignant des produits, on trouve exclusivement des noms de produits textiles ou de vêtements. Les mots et les abréviations apparentés sont généralement des adjectifs de couleur mais aussi des unités de mesure. Le sens de certaines abréviations, parfois courantes, nous échappe toutefois. Non que les interprétions possibles manquent, elles sont même assez nombreuses dans certains cas, mais il est parfois bien difficile de trancher sur l’interprétation la plus vraisemblable. Il n’est d’ailleurs pas exclu, notamment dans le cas des abréviations ne comportant que la lettre initiale du mot, que la même abréviation puisse désigner des mots différents selon les cas. Srećom, riječi koje se pojavljuju u natpisima nisu uvijek skraćene, što bitno olakšava interpretaciju nekih kratica. Kratice se mogu podijeliti u nekoliko skupina. Neke nesumnjivo označavaju proizvode, možda i usluge ili radnje koje je trebalo izvršiti, a upravo zahvaljujući tim kraticama možemo definirati ulogu etiketa, ili barem vrstu komercijalne djelatnosti u kojoj su bile korištene. Drugi niz kratica se očito odnosi na taj prvi niz kratica. Naime, među kraticama i izrazima koji označavaju proizvode, isključivo je riječ o tekstilnim proizvodima i odjeći. Drugi niz kratica i riječi se uglavnom sastoji od pridjeva koji označavaju boje, ali i mjernih jedinica. Smisao nekih kratica, pa i nekih vrlo učestalih, ostaje nejasan. Ne nedostaje interpretacija, u nekim slučajevima ih ima više nego dovoljno, no teško je izabrati najuvjerljiviju interpretaciju. Nije uostalom isključeno, posebice u slučaju kratica koje se sastoje samo od početnog slova riječi, da ista kratica, ovisno o slučajevima, može označavati i različite riječi. Proizvodi AB, ABOLLA, ABVL, ABVLLA Les produits abolla AB, ABOLLA, ABVL, ABVLLA Kratica AB pojavljuje se na nekoliko etiketa, a kako se i riječ abolla katkad susreće u natpisima,311 čini se dosta vjerojatnim da ta kratica označava tu vrstu ogrtača, vjerojatno sličnog sagumu, ali možda dužem i od debljeg sukna.312 abolla B, BA, BAN L’abréviation AB apparaît sur quelques étiquettes et vu que le mot abolla est aussi occasionnellement attesté,311 il semble probable que cette abréviation désigne ce type de manteau, vraisemblablement semblable au sagum mais peut-être plus long et plus épais.312 ban(ata) B, BA, BAN ban(um)? ban(ata) Iako je vjerojatno riječ o kraticama riječi banata, koja se i inače nedvojbeno pojavljuje na sisačkim teserama (vide infra), ne možemo sasvim isključiti ni mogućnost da je u pitanju riječ banum (vide infra).313 ban(um)? Bien que ces abréviations désignent vraisemblablement le mot banata, dont la présence sur les étiquettes de Siscia ne fait pas de doute (vide infra), il n’est pas entièrement exclu que ce soit une abréviation du mot banum (vide infra).313 BANA, BANATA, BANTA banata Ovaj izraz zasigurno označava jedan odjevni predmet,314 jednu vrstu ogrtača koji se proizvodio u nekim dijelovima Carstva, posebice u Galiji i Noriku, ako je suditi po Dioklecijanovom edik- BANA, BANATA, BANTA banata Ce terme désigne certainement un vêtement,314 une sorte de manteau produit dans certaines provinces de l’Empire, notamment dans 311 01.01 – 01.05, 17.04, 23.01 – 23.02; abolla (01.02) ali također i kao abulla (01.01) ili abul(la) (01.04). Glas o se često suprostavlja glasu u, a ta se promjena iz o u u često bilježi pred suglasnikom l, cf. Väänänen 1959: 26–30. Nije ipak sasvim isključeno da je riječ o osobnom imenu, vide s.v. Abulla 311 01.01 – 01.05, 17.04, 23.01 – 23.02; abolla (01.02) mais aussi, semblet-il, comme abulla (01.01), voir aussi abul(la) (01.04). Le vocalisme o s’oppose souvent à u et ce changement de o en u est couramment attesté devant la consonne l, cf. Väänänen 1959: 26–30. Il n’est néanmoins pas entièrement exclu qu’il s’agit d’un nom personnel, cf. I. 2. s.v. Abulla 312 TLL, Vol. I, 120, s.v. abolla; Daremberg&Saglio, 9, s.v. abolla; OLD, 8, s.v. abolla; Wilson 1938: 84–86; Croom 2000: 50; Cleland& Davies& Llewellyn-Jones 2007: 1; Sumner 2009: 85; kratica AB pojavljuje se i na jednoj etiketi iz Arrasa, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–309 (R 69–2) 312 TLL, Vol. I, 120, s.v. abolla; Daremberg&Saglio, 9, s.v. abolla; OLD, 8, s.v. abolla; Wilson 1938: 84–86; Croom 2000: 50; Cleland&Davies&LlewellynJones 2007: 1; Sumner 2009: 85; l’abréviation AB apparaît aussi sur une etiquette d’Arras, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–309 (R 69–2) 313 08.01–08.33, 22.06, 23.03, 23.07, 23.08, 23.84, 26.74, 26.125, 26.138, 26.162 313 08.01–08.33, 22.06, 23.03, 23.07, 23.08, 23.84, 26.74, 26.125, 26.138, 26.162 314 01.06 – 01.13, 21.96, 22.05, 23.84 314 01.06 – 01.13, 21.96, 22.05, 23.84 63 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX tu.315 Isti je izraz uostalom i zabilježen na jednoj olovnoj etiketi pronađenoj u Panoniji.316 les Gaules et le Norique selon l’Edit de Dioclétien.315 C’est d’ailleurs un terme qui a déjà été attesté sur une étiquette de plomb trouvée dans en Pannonie.316 BANVM pannum? BANVM Ta se riječ, čini se, pojavljuje samo jednom.317 Vjerojatno nije riječ o nepoznatom izrazu već samo o varijanti riječi pannum, inače dobro dokumentirane na sisačkim teserama. Zvukovi b i p su oboje okluzivni labijali, no b je zvučni okluziv dok je p prigušeni okluziv. Ne možemo isključiti mogućnost da je katkad, posebice u slučajevima osoba kojima latinski nije bio materinji jezik, slovo p riječi pannum moglo zvučati kao b.318 Obrnuti je slučaj uostalom zabilježen kod nekih latinskih riječi keltskog porijekla, u kojima se b čulo kao p.319 pannum? CAS cas(ula) CAS Ova se kratica tek sporadično pojavljuje na sisačkim teserama, a najvjerojatnije tumačenje je ono već ponuđeno u slučaju etiketa iz Virunuma, Carnuntuma i Kalsdorfa, to jest casula, jedna vrsta ogrtača s kapuljačom.321 320 CLAM clam(is, idis), chlamys, idis 64 Ce mot n’apparait qu’une seule fois, semble-t-il.317 Ce n’est vraisemblablement pas un mot inconnu mais tout simplement une variante du mot pannum, bien attesté sur les étiquettes de Siscia. Les sons b et p sont tous les deux des occlusives labiales mais le b est une occlusive sonore tandis que le p est une occlusive sourde. Il n’est peut-être pas exclu, notamment dans le cas des individus dont le latin n’était pas la première langue, que le p du mot pannum pouvait être entendu comme un b.318 Le cas inverse est d’ailleurs attesté dans certains mots latins d’origine celtique où un b était entendu comme un p.319 Nema puno dvojbe da ova kratica322 označava jedan odjevni predmet, točnije klamidu, jednu vrstu vojničkog ogrtača, grčku istoznačnicu riječi paludamentum. Iako grčkog porijekla, izraz su često rabili i latinski autori.323 L, LA, LAN, LANA l(ana) cas(ula) Cette abréviation n’apparaît qu’occasionnellement sur les étiquettes de Siscia320 et l’interprétation la plus vraisemblable est celle déjà proposée pour les étiquettes trouvées à Virunum, Carnuntum et Kalsdorf, c’est-à-dire un type de manteau à capuchon appelé casula.321 CLAM clam(is, idis), chlamys, idis Il fait peu de doute que cette abréviation322 désigne un vêtement, la chlamyde, un manteau militaire, l’équivalent en grec du mot paludamentum. Bien qu’il soit d’origine grecque, ce terme était néanmoins fréquemment employé par les auteurs latins.323 L, LA, LAN, LANA l(acerna) l(ana) Vjerojatno je riječ o kraticama riječi lana (vuna), koja se uostalom ponekad pojavljuje i u neskraćenom obliku.324 Nije, međutim, sasvim isključeno da kratice L i LA označavaju riječ lacerna, jedan muški ogrtač (ili za oba spola po nekim stručnjacima) bez rukava, vjerojatno od debelog sukna, možda s kapuljačom i l(acerna) Ce sont très probablement des abréviations du mot lana (la laine), qui apparaît d’ailleurs parfois sans être abrégé.324 Il n’est toutefois pas entièrement exclu que les abréviations L et LA désignent le terme lacerna, un manteau masculin (ou unisexe selon certains au- 315 TLL, Vol. II, 1714, 71–73, s.v. banata; Mommsen 1893, Edictum Diocletiani: 36 (19. 43, 45); Wild 1968: 228; Lauffer 1971: Edictum Diocletiani: 157–158 (19. 55, 57), 267; Giacchero 1974: Edictum Diocletiani: 178–179 (19. 55, 57) 315 TLL, Vol. II, 1714, 71–73, s.v. banata; Mommsen 1893, Edictum Diocletiani: 36 (19. 43, 45); Wild 1968: 228; Lauffer 1971: Edictum Diocletiani: 157–158 (19. 55, 57), 267; Giacchero 1974: Edictum Diocletiani: 178– 179 (19. 55, 57) 316 Römer-Martijnse 1991: 113; Römer-Martijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 149–150, Kat. 240 316 Römer-Martijnse 1991: 113; Römer-Martijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 149–150, Kat. 240 317 01.14 317 01.14 318 Väänänen 1981: 49; Lambert 2003: 42, 45 318 Väänänen 1981: 49; Lambert 2003: 42, 45 319 Lambert 2003: 48; cf. Shiel 1975: 148, Pupli umjesto Publi 319 Lambert 2003: 48; cf. Shiel 1975: 148, Pupli à la place de Publi 320 08.02, 08.31, 19.68, 23.23, 26.72 320 08.02, 08.31, 19.68, 23.23, 26.72 321 TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Wilson 1938: 95–97; Weber 1983: 62; Römer-Martijnse 1987: 121; Römer-Martijnse 1990: 217; Cleland& Davies&Llewellyn-Jones 2007: 31 321 TLL, Vol. III, 572–573, s.v. casula; Wilson 1938: 95–97; Weber 1983: 62; Römer-Martijnse 1987: 121; Römer-Martijnse 1990: 217; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 31 322 01.15 322 01.15 323 TLL, Vol. III, 1011–1013, s.v. chlamys; Daremberg&Saglio, 1115–1116, s.v. chlamys; OLD, 310, s.v.chlamys, 331, s.v. clamis; Wilson 1938: 103; Wild 1968: 192, 225–226; Croom 2000: 51; Cleland&Davies& Llewellyn-Jones 2007: 34; Sumner 2009: 71–72, 87–88 323 TLL, Vol. III, 1011–1013, s.v. chlamys; Daremberg&Saglio, 1115–1116, s.v. chlamys; OLD, 310, s.v.chlamys, 331, s.v. clamis; Wilson 1938: 103; Wild 1968: 192, 225–226; Croom 2000: 51; Cleland&Davies&LlewellynJones 2007: 34; Sumner 2009: 71–72, 87–88 324 01.26–01.29, 03.01–03.18, 11.01–11.20, 26.01, 26.16; TLL, Vol. VII.2, 912–915, s.v. lana; OLD, 998–999, s.v. lana; Cleland&Davies& Llewellyn-Jones 2007: 109 324 01.26–01.29, 03.01–03.18, 11.01–11.20, 26.01, 26.16; TLL, Vol. VII.2, 912–915, s.v. lana; OLD, 998–999, s.v. lana; Cleland&Davies&LlewellynJones 2007: 109 Tesserae Sisciensiae porubom. Jednako kao i sagum ili paenula, tu su vrstu ogrtača posebno cijenili vojnici iako su ga nosili i civili.325 Druga mogućnost, iako puno manje vjerojatna, bi bila još jedna vrsta ogrtača, laena, koji se spominje u izvorima, no o kojem se malo zna, osim da je riječ o debelom vunenom odjevnom predmetu.326 LO, LOD, LODI, LODICII, LODICIIM lod(ix) Lodix, iliti pokrivač, u ovom se kontekstu čini kao sasvim odgovarajuće tumačenje.327 teurs) sans manches, vraisemblablement de grosse étoffe, peut-être muni d’un capuchon et orné de franges. Tout comme le sagum ou la paenula, ce fut un manteau particulièrement prisé des militaires mais il était aussi porté par les civils.325 Une autre interprétation possible mais néanmoins plus improbable, serait un autre manteau, la laena, mentionné dans les sources mais dont on ne sait que peu de choses, à part le fait que ce fût un épais manteau en laine.326 LO, LOD, LODI, LODICII, LODICIIM lod(ix) PAENV, PENVLA Lodix, la couverture de lit, semble être une interprétation tout à fait appropriée dans ce contexte.327 paenula PAENV, PENVLA Nesumnjivo je riječ o kratici izraza paenula, ogrtača s kapuljačom.328 Riječ se katkad pojavljuje i u punom obliku.329 paenula PAL, PALA, PALLIOLA pal(la) pal(liolum) pal(lium) pal(udamentum) pal(lula) pal(liastrum) Kratica PAL vjerojatno predstavlja neku vrstu odjeće.330 I imenica pal(l)a se uostalom pojavljuje bez skraćivanja (01.33). Riječ je o ženskom ogrtaču, svojevrsnoj marami.331 Ipak, ne možemo biti sigurni da se kratica PAL uvijek odnosi na taj komad odjeće. Naime, na teserama je zabilježen i natpis palliola, množina riječi palliolum, jedne vrste malog ogrtača (01.35, 01.36).332 U stvari bi ta kratica mogla predstavljati ogrtače različitih vrsta i veličina, pa i različite kvalitete. Osim izraza palla i palliolum, treba uzeti u obzir i odjevni predmet kao što je pallium, možda i spomenut na par etiketa (01.19, 01.34), izvorno jedan grčki ogrtač, no s vremenom se izraz rabio i za svaki širi komad odjeće za hladno vrijeme kao i za pokrivače ili zastore.333 Treba spomenuti i paludamentum, uz napomenu da nije riječ o naveliko 325 326 327 328 TLL, Vol. VII.2, 823–824, s.v. lacerna; Daremberg&Saglio, 901–902, s.v. lacerna; OLD, 993, s.v. lacerna; Wilson 1938: 117–125; Kolb 1973: 116–140; Roche-Bernard 1993: 24; Croom 2000: 51; Cleland&Davies& Llewellyn-Jones 2007: 108; Sumner 2009: 85 TLL, Vol. VII.2, 870, s.v. laena; OLD, 996, s.v. laena; Wilson 1938: 112–117; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 108–109 01.30–01.32, 11.21–11.24, 23.19, 26.04; TLL, Vol. VII.2, 1609–1610, s.v. lodix; OLD, 1040, s.v. lodix; Egger 1967: 198 TLL, Vol. X.1, 68–70, s.v. paenula; OLD, 1282, s.v. paenula; Wilson 1938: 87–92; Wild 1968: 177–179; Kolb 1973: 69–116; Roche-Bernard 1993: 25–26; Croom 2000: 53; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 135–136; Rothe 2009: 34–36, 41–43; Sumner 2009: 73, 75, 82 C’est certainement l’abréviation du mot paenula, un manteau à capuchon, une pénule.328 Ce mot n’est d’ailleurs pas toujours abrégé.329 PAL, PALA, PALLIOLA pal(la) pal(liolum) pal(lium) pal(udamentum) pal(lula) pal(liastrum) L’abréviation PAL désigne très vraisemblablement un type de vêtement.330 D’ailleurs le mot pal(l)a apparaît sans être abrégé (01.33). C’est un manteau de femme, une sorte de grande écharpe.331 Il n’est toutefois pas certain que l’abréviation PAL se réfère toujours à ce produit vestimentaire. En effet, le terme palliola est aussi attesté, le pluriel du mot palliolum, une sorte de petit manteau (01.35, 01.36).332 En fait cette abréviation pourrait designer des manteaux de différents types et de taille ou de qualité variable. Outre la palla et le palliolum, on peut notamment songer à un produit comme le pallium, apparemment mentionné sur certaines étiquettes (01.19, 01.34), à l’origine un manteau grec, mais pouvant designer tout vêtement ample de dessus ainsi qu’une couverture de lit ou une tenture d’appartement.333 Il faut aussi mentionner le paludamen- 325 TLL, Vol. VII.2, 823–824, s.v. lacerna; Daremberg&Saglio, 901–902, s.v. lacerna; OLD, 993, s.v. lacerna; Wilson 1938: 117–125; Kolb 1973: 116– 140; Roche-Bernard 1993: 24; Croom 2000: 51; Cleland&Davies&LlewellynJones 2007: 108; Sumner 2009: 85 326 TLL, Vol. VII.2, 870, s.v. laena; OLD, 996, s.v. laena; Wilson 1938: 112– 117; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 108–109 327 01.30–01.32, 11.21–11.24, 23.19, 26.04; TLL, Vol. VII.2, 1609–1610, s.v. lodix; OLD, 1040, s.v. lodix; Egger 1967: 198 328 TLL, Vol. X.1, 68–70, s.v. paenula; OLD, 1282, s.v. paenula; Wilson 1938: 87–92; Wild 1968: 177–179; Kolb 1973: 69–116; Roche-Bernard 1993: 25–26; Croom 2000: 53; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 135– 136; Rothe 2009: 34–36, 41–43; Sumner 2009: 73, 75, 82 329 01.50, 01.51 329 01.50, 01.51 330 07.01–07.09, 23.33, 26.105 330 07.01–07.09, 23.33, 26.105 331 TLL, Vol. X.1, 119–121, s.v. palla; OLD, 1284, s.v. palla; Cleland&Davies &Llewellyn-Jones 2007: 136–137; Rothe 2009: 44–45 331 TLL, Vol. X.1, 119–121, s.v. palla; OLD, 1284, s.v. palla; Cleland& Davies& Llewellyn-Jones 2007: 136–137; Rothe 2009: 44–45 332 TLL, Vol. X.1, 132–133, s.v. palliolum; OLD, 1285, s.v. palliolum 332 TLL, Vol. X.1, 132–133, s.v. palliolum; OLD, 1285, s.v. palliolum 333 TLL, Vol. X.1, 133–137, s.v. pallium; OLD, 1285, s.v. pallium; Wilson 1938: 78–84; Wild 1968: 191–192; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 137; Rothe 2009: 41 333 TLL, Vol. X.1, 133–137, s.v. pallium; OLD, 1285, s.v. pallium; Wilson 1938: 78–84; Wild 1968: 191–192; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 137; Rothe 2009: 41 65 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX korištenom odjevnom predmetu.334 No kako je i klamida navedena na jednoj sisačkoj etiketi, nije isključeno ni da se paludamentum može pojaviti. Druge se mogućnosti također mogu uzeti u razmatranje, iako mi se čine manje vjerojatne, kao pallula, jedan mali ogrtač335 ili palliastrum, ogrtač lošije kvalitete.336 PAN, PANV, PANNV, PANVM, PANNVM pan(num) ili pan(nus) Riječ pannum (komad sukna, platno)337 u više se navrata pojavljuje na sisačkim teserama te se s obzirom na kontekst može smatrati najuvjerljivijim tumačenjem kratice PAN.338 SAC, SAG, SAGVM, SAGVL sag(um) sag(ulus) tum mais il faut admettre que ce type de manteau ne semble pas avoir été un vêtement largement répandu.334 Néanmoins, la chlamyde est aussi mentionnée sur les étiquettes de Siscia et il n’est donc pas exclu que le paludamentum le soit aussi. D’autres solutions seraient aussi envisageables, bien que moins probables, comme la pallula, un petit manteau335 ou le palliastrum, un manteau de qualité inférieure.336 PAN, PANV, PANNV, PANVM, PANNVM pan(num) ou pan(nus) Le mot pannum (morceau d’étoffe)337 apparaît à plusieurs reprises sur les étiquettes de Siscia et dans ce contexte, ce mot semble être l’interprétation la plus probable pour l’abréviation PAN.338 SAC, SAG, SAGVM, SAGVL sag(um) sac(cus) sag(ulus) sac(culus) sac(cus) sagul(um) sac(culus) Riječ SAGVM zabilježena je u neskraćenom obliku u više navrata.339 Stoga je vjerojatno da se kratica SAG ili SAC odnosi na taj tip ogrtača,340 komad sukna četverokutnog oblika koji se nosio prebačen preko ramena pričvršćen fibulom.341 Grafija C umjesto G je vjerojatno greška u pisanju,342 no treba spomenuti i mogućnost, manje vjerojatnu, da je riječ o izrazima kao što su saccus ili sacculus, koji su se eventualno mogli skraćivati kao SAC.343 sagul(um) 66 Le mot SAGVM apparaît à plusieurs reprises sans être abrégé339 et il semble plus que probable que l’abréviation SAG ou SAC désigne ce type de manteau,340 un sayon ou une saie en français, une étoffe carrée que l’on portait sur les épaules agrafée par une fibule.341 Les graphies C pour G sont vraisemblablement des erreurs d’écriture342 mais, bien que cela me semble moins probable, il faut néanmoins mentionner les mots saccus ou sacculus qui auraient éventuellement pu être abrégés en SAC.343 STRAGULUS stragulus Riječ stragulus pojavljuje se barem jednom u neskraćenom obliku (01.69). Uobičajeni je to pridjev i podrazumijeva se u načelu sintagma stragula vestis. Riječi stragulum, i, n. i stragula, ae, f. su sinonimi i znače »pokrivač«, kako onaj za krevet tako i konjska deka.344 S obzirom na to da se na etiketi pojavljuje pojam stragulus, nije isključeno da je takva imenica (stragulus, i, m.) mogla postojati u govornom jeziku. STRAGULUS stragulus Le terme stragulus est indiqué sans être abrégé sur au moins une étiquette (01.69). C’est normalement un adjectif et on sous-entend en principe stragula vestis. Les termes stragulum, i, n. et stragula, ae, f. sont des synonymes, signifiant couverture de lit mais aussi couverture de cheval.344 Vu que le terme employé sur l’étiquette est stragulus, il n’est pas exclu qu’un nom comme stragulus, i, m. ait aussi pu exister dans la langue parlée. 334 TLL, Vol. X.1, 168–169, s.v. paludamentum; OLD 1287, s.v. paludamentum; Wilson 1938: 100–104; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 137–138; Sumner 2009: 72–73, 83 334 TLL, Vol. X.1, 168–169, s.v. paludamentum; OLD 1287, s.v. paludamentum; Wilson 1938: 100–104; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 137–138; Sumner 2009: 72–73, 83 335 TLL, Vol. X.1, 141, s.v. pallula; OLD, 1286, s.v. pallula 335 TLL, Vol. X.1, 141, s.v. pallula; OLD, 1286, s.v. pallula 336 TLL, Vol. X.1, 127, s.v. palliastrum; OLD, 1285, s.v. palliastrum 336 TLL, Vol. X.1, 127, s.v. palliastrum; OLD, 1285, s.v. palliastrum 337 TLL, Vol. X.1, 232, s.v. pannum, Vol. X.1, 232–235, s.v. pannus; OLD, 1290, s.v. pannus (pannum); Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 138; cf. Bats 2011: 155–156 337 TLL, Vol. X.1, 232, s.v. pannum, Vol. X.1, 232–235, s.v. pannus; OLD, 1290, s.v. pannus (pannum); Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 138; cf. Bats 2011: 155–156 338 01.02, 01.37–01.49, 02.01–02.27, 07.01, 21.91, 23.33, 26.12–26.14, 26.37, 26.147 338 01.02, 01.37–01.49, 02.01–02.27, 07.01, 21.91, 23.33, 26.12–26.14, 26.37, 26.147 339 01.56, 01.62–01.65, 26.05, 26.06; izraz sagul(a) je također jednom zabilježen (01.66), cf. OLD, 1679, s.v. sagulum; Wilson 1938: 104– 105, 107–108; Sumner 2009: 72, 81, 88, 96 339 01.56, 01.62–01.65, 26.05, 26.06; le terme sagul(a) est aussi attesté une fois, 01.66, cf. OLD, 1679, s.v. sagulum; Wilson 1938: 104–105, 107– 108; Sumner 2009: 72, 81, 88, 96 340 04.01–04.22, 22.30, 26.17 340 04.01–04.22, 22.30, 26.17 341 OLD 1679, s.v. sagum; Wilson 1938: 104–110; Wild 1968: 226; Roche-Bernard 1993: 22–23; Croom 2000: 51; Cleland&Davies&LlewellynJones 2007: 164; Rothe 2009: 41; Sumner 2009: 81–83 341 OLD 1679, s.v. sagum; Wilson 1938: 104–110; Wild 1968: 226; RocheBernard 1993: 22–23; Croom 2000: 51; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 164; Rothe 2009: 41; Sumner 2009: 81–83 342 Väänänen 1959: 53 342 Väänänen 1959: 53 343 OLD, 1673–1674, s.v. sacculus, saccus 343 OLD, 1673–1674, s.v. sacculus, saccus 344 OLD, 1825–1826, s.v. stragula, stragulum, stragulus 344 OLD, 1825–1826, s.v. stragula, stragulum, stragulus Tesserae Sisciensiae T, TV, TVNICA T, TV, TVNICA S obziorm na to da se riječ tunica pojavljuje i u punom obliku, čini se dosta vjerojatnim da kratice T i TV označavaju tu vrstu odjeće,345 pogotvo ako uzmemo u obzir i da se ostale sisačke etikete izgleda gotovo isključivo odnose na trgovanje tekstilom i odjevnim predmetima. Vu que le mot tunica apparait parfois sans être abrégé, il semble probable que les abréviations T et TV désignent ce type de vêtement,345 d’autant plus que les autres étiquettes semblent se rapporter quasi exclusivement au commerce des textiles et des produits vestimentaires. VEL VEL vel(lus) vel(lus) vel(um) Ta je kratica relativno učestala na sisačkim etiketama,346 no treba naglasiti da se kratice V, VE, VEL kao i VELV nerijetko javljaju i u natpisima na drugim olovnim teserama.347 Ponuđeno je više interpretacija, a mora se priznati da su sve više ili manje prihvatljive. A. Mócsy je u svom članku o sisačkim teserama pohranjenima u Narodnom muzeju u Budimpešti za kraticu VE predložio tumačenje velumen/velumina ili vellera, to jest runo ili pramenje vune.348 Tu je hipotezu podržala i L. Bizarrini,349 a dodatno su je elaborirale G. Cresci, E. Pettenò i M. Annibaletto, koji smatraju da bi taj izraz mogao eventualno označavati i same bale.350 Ta mi se interpretacija čini uvjerljiva u slučajevima etiketa čiji natpisi navode i težine – no bez spomena druge robe – posebice kada je riječ o relativno većim težinama. U drugim slučajevima, kao što to uostalom primjećuje i L. Bizarrini, treba pomišljati i na druga rješenja. S. Marengo se sjetila izraza kao što su vectigal ili vellatura, no to mi se čini malo vjerojatno.351 Skloniji sam prijedlogu E. Römer-Martijnse koja smatra da se kratica VELV može tumačiti kao velum, odnosno riječ koja može podjednako označavati rubac, platno, zastore, pa i samo sukno.352 Ta mi se interpretacija čini moguća u slučajevima natpisa koji ili ne sadrže oznaku težine ili pak naznačavaju samo lagane težine, koje ne prelaze 5–6 libri, te se stoga ne mogu odnositi na bale vune već prije na tekstilne proizvode ili sukna. Drugi argument u prilog tumačenja kratice VELV kao riječi velum je što se uporaba množine, vellera, čini uobičajenijom od uporabe jednine riječi vellus. vel(um) Cette abréviation est relativement courante sur les étiquettes de Siscia,346 mais il faut noter que les abréviations V, VE, VEL ainsi que VELV ne sont pas rares non plus dans les inscriptions sur les autres étiquettes en plomb.347 Plusieurs interprétations ont été offertes, et il faut bien admettre qu’elles sont toutes plus ou moins acceptables. A. Mócsy avait proposé dans son article sur les étiquettes de Siscia conservées au Musée National de Budapest d’interpréter l’abréviation VEL comme velumen/velumina ou vellera, c’est-à-dire comme des toisons ou des flocons de laine.348 Cette hypothèse a aussi été avancée par L. Bizarrini349 et développée par G. Cresci, E. Pettenò et M. Annibaletto, qui estiment que ce terme pourrait aussi éventuellement désigner les ballots.350 Cette interprétation me semble plutôt vraisemblable dans le cas des étiquettes dont les inscriptions indiquent aussi le poids sans aucune mention d’une autre marchandise, plus particulièrement quand ce poids est relativement élevé mais dans d’autres cas, comme le remarque d’ailleurs aussi L. Bizarrini, il faut songer à d’autres solutions. S. Marengo avait pensé à des termes comme vectigal ou vellatura mais cela me semble peu probable.351 Je serais plus enclin à envisager une solution proposée par E. Römer-Martijnse qui estime que l’abréviation VELV peut être interprétée comme velum, un mot pouvant designer aussi bien une écharpe qu’une toile, une tenture, des rideaux, voire même une étoffe.352 Cette interprétation me semble assez plausible dans le cas des inscriptions qui soit ne contiennent pas d’indication de poids ou n’indiquent que des poids légers, ne dépassant pas 5–6 livres et ne se rapportant vraisemblablement pas à des ballots de laine mais plutôt à des produits textiles ou des étoffes. Un autre argument en faveur de la lecture de l’abréviation VELV comme velum est que l’usage du pluriel, vellera, semble plus approprié que l’emploi de ce mot au singulier, vellus. E. Buchi et A. Buonopane ont proposé, un peu dans le même sens, d’interpréter l’abréviation V comme le mot vestis.353 Ce n’est certes 345 01.17, 01.38, 01.71, 04.22, 08.26, 19.08, 22.34, 23.47, 23.58, 23.67, 23.80,-23.84, 25.14, 26.74, 26.100, 26.103, 26.106, 26.107, 26.162; OLD, 1990, s.v. tunica; Wilson 1938: 55–71; Wild 1968: 193; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 200–202; Rothe 2009: 40; Sumner 2009: 17–70 346 01.70, 06.01–06.16, 23.09, 23.52, 26.18–26.20, 26.26, 26.71, 26.165 347 Mócsy 1956: 103; Solin 1977: 154, 156–157; Frei-Stolba 1984: 131; Römer-Martijnse 1987: 122; Marengo 1989: 44–47; Römer-Martijnse 1991: 113; Bizarrini 2005: 127, 129–130; Buchi&Buonopane 2005: 44, 49; Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Bats 2011: 150–151; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 348 349 350 Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437– 439, 443–446 351 Marengo 1989: 45–47 352 OLD 2024, s.v. velum; Römer-Martijnse 1987: 122; Römer-Martijnse 1991: 113 345 01.17, 01.38, 01.71, 04.22, 08.26, 19.08, 22.34, 23.47, 23.58, 23.67, 23.80,–23.84, 25.14, 26.74, 26.100, 26.103, 26.106, 26.107, 26.162; OLD, 1990, s.v. tunica; Wilson 1938: 55–71; Wild 1968: 193; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 200–202; Rothe 2009: 40; Sumner 2009: 17–70 346 01.70, 06.01–06.16, 23.09, 23.52, 26.18–26.20, 26.26, 26.71, 26.165 347 Mócsy 1956: 103; Solin 1977: 154, 156–157; Frei-Stolba 1984: 131; Römer-Martijnse 1987: 122; Marengo 1989: 44–47; Römer-Martijnse 1991: 113; Bizarrini 2005: 127, 129–130; Buchi&Buonopane 2005: 44, 49; Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Bats 2011: 150–151; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 348 OLD 2023, s.v. vellus; Mócsy 1956: 103; Moeller 1976: 10 OLD 2023, s.v. vellus; Mócsy 1956: 103; Moeller 1976: 10 349 Bizzarini 2005: 127 Bizzarini 2005: 127 350 Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437– 439, 443–446 351 Marengo 1989: 45–47 352 OLD 2024, s.v. velum; Römer-Martijnse 1987: 122; Römer-Martijnse 1991: 113 353 OLD 2049–2050, s.v. vestis 67 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX E. Buchi i A. Buonopane predložili su, donekle u istom smjeru, tumačenje kratice V kao riječ vestis.353 To naravno nije nemoguće, no s obzirom na učestalost kratica VEL i VELV, čini se opravdanije vjerovati da se V odnosi na isti izraz. pas invraisemblable mais vu le nombre d’occurrences des abréviations VEL et VELV il serait peut-être plus justifié de considérer que l’abréviation V se réfère au même terme. VES ves(tis) ves(tis) Le terme vestis (vide supra) apparaît peut-être sous forme abrégée dans l’inscription 06.13 (v.es{s}t(es?) .i.i.i pa(v)onin(ae)) mais c’est loin d’être certain. Izraz vestis (vide supra) se možda pojavljuje kao skraćenica u natpisu 06.13 (v.es{s}t(es?) .i.i.i pa(v)onin(ae)), no riječ je o dvojbenom čitanju. VES Termes de couleur Izrazi za boje AEM, AEMA, EM, EMAT, EMATIN, EMATINAM, EMATINVM haematinus Vrlo je vjerojatno da se sve te kratice354 odnose na jedan izraz za boju posuđen iz grčkog jezika, pridjev haematinus, to jest boje krvi.355 CAER, CAERVL, CER, CERVLEVS caeruleus, a, um Kratice CAER i CAERVL vjerojatno se mogu interpretirati kao riječ caeruleus, a, um, pridjev koji označava neke plave nijanse sukna.356 Sasvim je moguće da se i kratica CER odnosi na isti izraz.357 68 Čitanje pridjeva c(a)eruleus, koji se u natpisima odnosi na riječ pannum, na dvjema etiketama ostaje dvojbeno (01.41, 01.48). Na prvi pogled bi tu riječ čitali kao cerulex. Je li riječ o vulgarnom obliku tog pridjeva? To je malo vjerojatno. Možemo eventualno pokušati iščitati natpis kao pannum c(a)erul(eum) ex, no time mu značenje ne postaje jasnije. Jednostavnije i vjerojatnije bi objašnjenje bilo da je riječ o ligaturi, zbog čega u i s sliče zajedno na x. Onda bi se natpis čitao kao c(a)erulevs (a možda i c(a)eruleu(s), odnosno c(a)eruleu(m) u slučaju etikete 01.48), očita greška u rodu kad je riječ o natpisu na teseri 01.41 s obzirom na to da bi pridjev trebao biti srednjeg roda, kao i imenica pannum. AEM, AEMA, EM, EMAT, EMATIN, EMATINAM, EMATINVM haematinus Il est fort probable que toutes ces abréviations354 désignent un terme de couleur emprunté au grec, l’adjectif haematinus signifiant rouge sang.355 CAER, CAERVL, CER, CERVLEVS caeruleus, a, um On peut vraisemblablement interpréter les abréviations CAER et CAERVL comme le mot caeruleus, a, um, un adjectif désignant les différentes nuances de la couleur bleu d’un textile.356 Il est tout aussi probable que l’abréviation CER se rapporte au même mot.357 La lecture de l’adjectif c(a)eruleus se rapportant à pannum sur deux étiquettes reste ambigüe (01.41, 01.48). A première vue, on aurait tendance à lire ces mots comme cerulex. Serait-ce une variante vulgaire de cet adjectif? C’est loin d’être certain. On pourrait éventuellement interpréter cette inscription comme pannum c(a)erul(eum) ex mais la signification n’en devient pas plus claire. Une explication plus vraisemblable serait que ce soit une ligature, le u et le s ressemblant ensemble à un x. La lecture serait alors c(a)erulevs (voire c(a)eruleu(s) ou c(a)eruleu(m) dans le cas de l’étiquette 01.48), une faute de genre évidente dans le cas de l’étiquette 01.41 puisque l’adjectif devrait être neutre comme le nom pannum. CAES, CES caes(ius, a, um) CAES, CES caes(ius, a, um) Cette abréviation n’apparaît qu’une seule fois, semble-t-il, à la suite de l’abréviation pa().358 Ta se kratica, čini se, pojvljuje samo jednom, i to nakon kratice pa().358 Quelle que soit l’interprétation choisie pour cette abréviation, pa(nnum) caes(ium), pa(enula) caes(ia), pa(lliola) caes(ia), etc. l’adjectif caesius, a, um (tirant sur le vert, gris-bleu, bleuâtre)359 semble 353 OLD 2049–2050, s.v. vestis 354 354 01.18 – 01.20, 01.32, 01.37–01.40, 01.71, 02.23, 04.16, 11.09, 14.08–14.12, 14.15–14.21, 16.03, 20.16–20.34, 20.38, 20.43, 21.41, 21.42, 21.62–21.78, 21.86, 21.92, 21.100, 22.25, 22.26, 22.31, 22.32, 23.44, 23.72, 23.73, 23.83, 23.84, 26.09, 26.28, 26.59, 26.60, 26.83, 26.97, 26.123, 26.127, 26.128, 26.161 01.18 – 01.20, 01.32, 01.37–01.40, 01.71, 02.23, 04.16, 11.09, 14.08– 14.12, 14.15–14.21, 16.03, 20.16–20.34, 20.38, 20.43, 21.41, 21.42, 21.62–21.78, 21.86, 21.92, 21.100, 22.25, 22.26, 22.31, 22.32, 23.44, 23.72, 23.73, 23.83, 23.84, 26.09, 26.28, 26.59, 26.60, 26.83, 26.97, 26.123, 26.127, 26.128, 26.161 355 TLL, Vol. VI.3, 2491, 1–4, s.v. haematinus; OLD, 783, s.v. haematinus; André 1949: 233, 235; Wedenig 2013: 243–244 356 02.15, 10.07, 23.15, 23. 28, 23.50, 19.112; Juvénal, 2.97; TLL, Vol. III, 103–107, s.v caeruleus; OLD, 253–254, s.v. caeruleus; André 1949: 162– 171; Wild 1964, Scutulatus: 264; Ancillotti 1993: 219–220 357 02.04, 04.22, 17.31, 19.24, 19.87, 19.96, 19.97, 23.40, 26.74, 26.118 355 356 357 358 TLL, Vol. VI.3, 2491, 1–4, s.v. haematinus; OLD, 783, s.v. haematinus; André 1949: 233, 235; Wedenig 2013: 243–244 02.15, 10.07, 23.15, 23. 28, 23.50, 19.112; Juvénal, 2.97; TLL, Vol. III, 103–107, s.v caeruleus; OLD, 253–254, s.v. caeruleus; André 1949: 162–171; Wild 1964, Scutulatus: 264; Ancillotti 1993: 219–220 02.04, 04.22, 17.31, 19.24, 19.87, 19.96, 19.97, 23.40, 26.74, 26.118 02.24; cf. 22.36, u slučaju da Cesii nije ime! 358 02.24; cf. 22.36, au cas où Cesii ne serait pas un nom! 359 TLL, Vol. III, 109–110, s.v. caesius; OLD, 254, s.v. caesius; André 1949: 178–180; Ancillotti 1993: 219 Tesserae Sisciensiae Neovisno o izabranom tumačenju, pa(nnum) caes(ium), pa(enula) caes(ia), pa(lliola) caes(ia) itd., pridjev caesius, a, um (zelenkast, sivoplav, plavkast)359 uvijek odgovara. Druga bi mogućnost bio pridjev caesicius, vjerojatno istog značenja.360 Kratica CIIS jednako je rijetka te vjerojatno predstavlja isti pridjev.361 toujours bien correspondre. Une autre possibilité serait l’adjectif caesicius signifiant vraisemblablement la même chose.360 L’abréviation CIIS est très rare aussi mais désigne vraisemblablement le même adjectif.361 CAL cal(lainus, a, um) cal(lainus, a, um) cal(tula ou calthula) cal(tula ili calthula) cal(iga) cal(iga) cal(ceus) cal(ceus) cal(athus) cal(athus) cal(lum) cal(lum) cal(x) Kratica CAL se često pojavljuje na sisačkim etiketama,362 i mada moguća tumačenja ne nedostaju, s obzirom na kontekst prije bih je interpretirao kao izraz za boju, primjerice pridjev callainus (blijedozelena),363 ili kao jedan odjevni predmet, calt(h) ula, kratak ženski ogrtač.364 Čini se da je potonji izraz implicirao žutu boju ogrtača te nije isključeno da je u profesionalnom žargonu bojadisara mogao za tu boju postojati i pridjev calthulus, a, um.365 Druge ponuđene interpretacije mi se čine manje vjerojatne, no priznajem da spomen obuće na etiketama ove vrste nije nužno sporan.366 Svinjska koža (ili bilo koja debela koža), kreč ili košare mi se čine još manje uvjerljive, no svejedno ih treba spomenuti.367 S obzirom na postojanje kratice GAL, možda nije isključeno da su kratice CAL i GAL istoznačne, to jest da slovo C u stvari predstavlja G, inače dosta uobičajena greška u pisanju, kod sisačkih tesera vjerojatno zabilježena i u slučaju kratica SAG i SAC.368 359 TLL, Vol. III, 109–110, s.v. caesius; OLD, 254, s.v. caesius; André 1949: 178–180; Ancillotti 1993: 219 360 TLL, Vol. III, 109, s.v. caesicius; OLD, 254, s.v. caesicius; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 28 361 362 363 364 CAL cal(x) L’abréviation CAL est couramment attestée sur les étiquettes de Siscia362 et si les interprétations possibles ne manquent pas, vu le contexte je serais plus enclin à voir en cette abréviation un adjectif de couleur, comme callainus (vert pâle).363 voire même un type de vêtement comme calt(h)ula, un petit manteau court, un vêtement de femme.364 D’ailleurs, ce terme semble impliquer la couleur jaune du vêtement et il n’est pas exclu qu’un adjectif comme calthulus, a, um désignant la couleur jaune aurait pu exister dans le langage des teinturiers.365 Les autres interprétations proposées me semblent moins probables mais il faut admettre qu’une mention de chaussures sur des étiquettes commerciales n’est pas nécessairement contestable.366 La couenne (ou n’importe quelle peau épaisse), la chaux ou des corbeilles sont des interprétations encore moins plausibles mais elles méritent néanmoins d’être mentionnées.367 Vu l’existence de l’abréviation GAL, il n’est peut-être pas exclu que les abréviations CAL et GAL soient synonymes, la lettre C désignant en fait un G, une erreur d’écriture assez commune, d’ailleurs vraisemblablement présente sur les étiquettes de Siscia dans le cas des abréviations SAG et SAC.368 360 TLL, Vol. III, 109, s.v. caesicius; OLD, 254, s.v. caesicius; Cleland&Davies& Llewellyn-Jones 2007: 28 361 06.09; on trouve aussi l’abréviation CAII, qui peut se rapporter aussi bien à l’adjectif caesius qu’à caeruleus, cf. 19.14. 362 Martialis 14.140 (139).2; Plinius, Naturalis Historia, 37. 151; TLL, Vol. III, 165, s.v. callainus; OLD, 259, s.v. callainus; André 1949: 192–193; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 01.35, 05.12, 06.08, 09.01, 09.02, 13.21, 19.07, 19.15–19.22, 19.61, 19.62, 19.65, 19.66, 19.78, 19.106, 19.110, 19.111, 19.113, 20.44, 21.01, 21.02, 21.10, 21.11, 21.14, 21.16, 21.30, 21.39, 21.42, 21.43, 21.45, 21.54, 21.87, 21.89, 22.07, 23.04, 23.13, 23.26, 23.33, 23.50, 23.51, 23.56, 23.59, 23.66, 23.68, 24.27, 26.19, 26.53, 26.82, 26.129, 26.134, 26.153, 26.159 363 Pl. Epid. 231; Var. gram. 194; TLL, Vol. III, 184, s.v. calthula (calthulum); OLD, 261, s.v. caltula; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 Martialis 14.140 (139).2; Plinius, Naturalis Historia, 37. 151; TLL, Vol. III, 165, s.v. callainus; OLD, 259, s.v. callainus; André 1949: 192–193; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 364 Pl. Epid. 231; Var. gram. 194; TLL, Vol. III, 184, s.v. calthula (calthulum); OLD, 261, s.v. caltula; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 06.09; nalazimo i kraticu CAII, koja se može odnositi kako na pridjev caesius tako i na caeruleus, cf. 19.14 01.35, 05.12, 06.08, 09.01, 09.02, 13.21, 19.07, 19.15–19.22, 19.61, 19.62, 19.65, 19.66, 19.78, 19.106, 19.110, 19.111, 19.113, 20.44, 21.01, 21.02, 21.10, 21.11, 21.14, 21.16, 21.30, 21.39, 21.42, 21.43, 21.45, 21.54, 21.87, 21.89, 22.07, 23.04, 23.13, 23.26, 23.33, 23.50, 23.51, 23.56, 23.59, 23.66, 23.68, 24.27, 26.19, 26.53, 26.82, 26.129, 26.134, 26.153, 26.159 365 Blümner 1912: 258; cf. TLL, Vol. III, 183–184, s.v. caltha; OLD, 261, s.v. caltha 365 Blümner 1912: 258; cf. TLL, Vol. III, 183–184, s.v. caltha; OLD, 261, s.v. caltha 366 TLL, Vol. III, 132–133, s.v. calceus, 154–155, s.v. caliga; OLD, 256, s.v. calceus, 258, s.v. caliga; Sumner 2009: 191–200 366 TLL, Vol. III, 132–133, s.v. calceus, 154–155, s.v. caliga; OLD, 256, s.v. calceus, 258, s.v. caliga; Sumner 2009: 191–200 367 TLL, Vol. III, 125–126, s.v. calathus, 176–177, s.v. callum, 197–199, s.v. calx; OLD, 256, s.v. calathus, 260, s.v. callum, 261–262, s.v. calx 367 TLL, Vol. III, 125–126, s.v. calathus, 176–177, s.v. callum, 197–199, s.v. calx; OLD, 256, s.v. calathus, 260, s.v. callum, 261–262, s.v. calx 368 Väänänen 1959: 53 368 Väänänen 1959: 53 69 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX CAN, CAND CAN, CAND cand(idus, a, um) cand(idus, a, um) Nema puno dvojbe da je kratica za pridjev koji označava bijelu boju tekstila.370 Kratica CAN371 vjerojatno se odnosi na isti pridjev, no nije sasvim isključeno da izraz u pitanju može biti pridjev canus (bijel ili sivobijel).372 CAND369 CIT, CITRI cit(reus), citri(us) 70 Il fait peu de doute que CAND369 soit une abréviation de l’adjectif désignant la couleur blanche d’un textile.370 L’abréviation CAN371 se rapporte vraisemblablement au même adjectif mais il n’est peutêtre pas entièrement exclu que le terme en question soit en fait canus (blanc ou gris blanchâtre).372 CIT, CITRI cit(reus), citri(us) Te su kratice zabilježene svega par puta.373 Možda je riječ o pridjevu citrius (jedna varijanta pridjeva citreus) sa značenjem »od cedrata«.374 S obzirom na to da se u ovom konkretnom slučaju taj pridjev izgleda odnosi na odjevne predmete, možda označava neku »citron« boju, odnosno neku nijansu žute boje. Čini se, naime, malo vjerojatno da mu smisao možemo protumačiti kao »napravljen od cedrovine« ili »parfimiran limunom ili uljem od cedrata« (što je izvorno značenje pridjeva citratus).375 Smisao tog pridjeva potvrđuju i grčki tekstovi: grčki ekvivalent κίτρινος spominje se na nekoliko papirusa kao izraz za boju, odnosno kao termin za »limun žutu« boju nekih odjevnih predmeta.376 Ces abréviations ne sont que rarement attestées.373 Il pourrait éventuellement s’agir de l’adjectif citrius (une variante de citreus) signifiant »de cédratier«.374 Vu que dans ces cas précis cet adjectif semble se rapporter à des vêtements, il désigne peut- être plutôt une couleur »citron«, c’est-à-dire une nuance de la couleur jaune car il me semble peu probable que l’on puisse l’interpréter comme »fait de bois de cédratier« ou »parfumé au citron ou à l’huile de cédratier« (le sens de l’adjectif citratus).375 Le sens de cet adjectif est confirmé par des textes grecs: l’équivalent grec κίτρινος est attesté dans plusieurs papyrus comme une détermination de couleur, en l’occurrence un terme désignant la couleur »jaune citron » de différents vêtements.376 COC COC coc(cinus) ili coc(cineus) coc(cinus) ou coc(cineus) coc(iliare) coc(iliare) Kratica COC mogla bi, kao i brojne druge kratice zabilježene na sisačkim teserama, označavati neki izraz za boju.377 Vjerojatno je riječ o pridjevu coccinus ili coccineus, koji znači grimizan.378 Ti su pridjevi izvedenice riječi coccum,379 smrekov ušenac iliti grimizni crv, kukac koji se koristio u bojadisaonicama za dobivanje grimizne boje. Ta bi kratica eventualno mogla predstavljati i glagol. Naime, glagol cociliare zabilježen je na jednoj etiketi iz Carnuntuma, a po svemu sudeći riječ je o vulgarnom latinitetu, izvedenici iz izraza, odnosno sintagme conchyliare ili conchylii colore tingere, to jest obojati u crveno.380 L’abréviation COC pourrait, comme tant d’autres sur les étiquettes de Siscia, désigner un terme de couleur.377 Il s’agit vraisemblablement d’un adjectif comme coccinus ou coccineus, signifiant écarlate.378 Ces adjectifs sont dérivés du mot coccum,379 le kermès, un insecte utilisé dans la teinturerie pour obtenir une couleur écarlate. Cette abréviation pourrait aussi éventuellement représenter un verbe. En effet, le verbe cociliare est attesté sur une étiquette de Carnuntum et tout porte à croire que c’est un terme latin vulgaire dérivé de conchyliare ou conchylii colore tingere, c’est-à-dire colorier en rouge.380 369 01.46, 05.11, 11.24, 23.06 370 TLL, Vol. III, 239–240, s.v. candidus; OLD, 264–265, s.v. candidus; André 1949: 31–38; Ancillotti 1993: 211–212; Bowman&Thomas 2003: 58, No. 596; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 371 01.02, 02.02, 02.03, 02.25, 05.06, 17.20, 19.67, 19.81, 19.91, 26.04, 26.06 372 TLL, Vol. III, 296–298, s.v. canus; OLD, 268, s.v. canus; André 1949: 64–69; Ancillotti 1993: 216 373 07.05, 23.03 374 TLL, Vol. III, 1206, s.v. citreus (citrius); OLD 329, s.v. citreus 375 TLL, Vol. III, 1205, s.v. citratus; OLD, 329, s.v. citratus; osim ako taj miomiris nije nekakvo sredstvo protiv moljaca (usmena opaska M. Dondin-Payre)? 376 Zahvaljujem J.-L. Fournetu za slijedeće reference: P.Heid. VII 406, 24: za φαλόνια, odnosno ogrtače (paenulae); SB III 6024, 12: za jednu tuniku, στιχάριν; CPR X 139, 2: za jedan καρακάλλιν). 377 02.05, 02.18, 08.01, 19.25, 19.82, 23.51 378 TLL, Vol. III, 1392–1393, s.v. coccineus, coccinus; OLD, 341, s.v. coccineus, coccinus; André 1949: 116–117; Egger 1967: 198; Cleland& Davies& Llewellyn-Jones 2007: 37 379 TLL, Vol. III, 1394–1395, s.v. coccum; OLD, 341, s.v. coccum 380 Römer-Martijnse 1991: 113; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 39 369 01.46, 05.11, 11.24, 23.06 370 TLL, Vol. III, 239–240, s.v. candidus; OLD, 264–265, s.v. candidus; André 1949: 31–38; Ancillotti 1993: 211–212; Bowman&Thomas 2003: 58, No. 596; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 29 371 01.02, 02.02, 02.03, 02.25, 05.06, 17.20, 19.67, 19.81, 19.91, 26.04, 26.06 372 TLL, Vol. III, 296–298, s.v. canus; OLD, 268, s.v. canus; André 1949: 64– 69; Ancillotti 1993: 216 373 07.05, 23.03 374 TLL, Vol. III, 1206, s.v. citreus (citrius); OLD 329, s.v. citreus 375 TLL, Vol. III, 1205, s.v. citratus; OLD, 329, s.v. citratus; à moins que ce parfum ne soit un produit antimite (observation de M. Dondin-Payre)? 376 Je remercie J.-L. Fournet pour ces références: P.Heid. VII 406, 24: pour des φαλόνια, c’est-à-dire des paenulae; SB III 6024, 12: pour une tunique, στιχάριν; CPR X 139, 2: pour un καρακάλλιν). 377 02.05, 02.18, 08.01, 19.25, 19.82, 23.51 378 TLL, Vol. III, 1392–1393, s.v. coccineus, coccinus; OLD, 341, s.v. coccineus, coccinus; André 1949: 116–117; Egger 1967: 198; Cleland&Davies& Llewellyn-Jones 2007: 37 379 TLL, Vol. III, 1394–1395, s.v. coccum; OLD, 341, s.v. coccum 380 Römer-Martijnse 1991: 113; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 39 Tesserae Sisciensiae COR, CORT, CORTICI, CORTICIA, CORTICINA, CORTICIS COR, CORT, CORTICI, CORTICIA, CORTICINA, CORTICIS cor(ticeus) cor(ticeus) cor(acinus) cor(acinus) S obzirom na to da se riječ corticis (genitiv od cortex381) pojavljuje barem jednom,382 čini se da bi se kratica COR mogla odnositi na koru drveta.383 Susreću se također i kratice CORT, CORTI et CORTICI384 kao i pridjevi CORTICINA i CORTICIA.385 Vu que le mot corticis (génitif de cortex381) apparaît à au moins une reprise,382 il semblerait que l’abréviation COR puisse se rapporter aux écorces.383 On trouve aussi les abréviations CORT, CORTI et CORTICI384 ainsi que les adjectifs, CORTICINA et CORTICIA.385 Na pločici 596. iz Vindolanda zabilježena je sintagma saga corticia numero XV.386 Tekst zapisan na toj pločici je i inače iznimno koristan za proučavanje sisačkih olovnih tesera, jer u njemu nalazimo, u istom kontekstu, i kraticu M, koja bi mogla predstavljati neku mjernu jedinicu za tekstil (vide infra). Postoje, međutim, dvojbe po pitanju točnog značenja pridjeva corticia. Vjerojatno je riječ o nekom obliku pridjeva corticeus (od kore od drveta).387 Neki izvori uistinu spominju odjeću izrađenu od kore drveta, no stari su pisci suglasni da je riječ o običaju isključivo zabilježenom kod primitivnih naroda.388 U slučaju Vindolande, kao i Siscije, čini se teško vjerojatnim da su ljudi mogli nositi takvu odjeću, tim više što su cijene naizgled vrlo visoke za tu vrstu odjeće (15 denara u Vindolandi, ukoliko je cijena dobro protumačena). Bowman i Thomas smatraju da bi taj pridjev mogao označavati sukno koje je djelomično ili u potpunosti napravljeno od vlakna kore drveta. U svojoj fundamentalnoj studiji o diversifikaciji regionalnog latiniteta, J. N. Adams iznosi mišljenje, navodeći kao analogiju jedan srednjevjekovni tekst, da bi taj pridjev mogao značiti »štavljen«, te bi stoga sintagma saga corticia označavala ogrtače od štavljene kože.389 Kore raznog drveća rimski su kožari redovito rabili prilikom štavljenja koža,390 no ne odbacujući sasvim tu hipotezu, skloniji sam vjerovati da u Vindolandi i Sisciji taj pridjev označava neku boju za tekstilne proizvode koja se dobivala od kora drveća.391 Možda je riječ o generičkom terminu koji je označavao sve boje izrađivane od kore, no mogao je isto tako označavati i neku specifičnu boju. Nije uostalom isključeno ni da taj izraz ima značenje »boje kore drveta«;392 u tom slučaju vjerojatno bi bilo ri- Dans la tablette 596. de Vindolanda apparaît la mention saga corticia numero XV.386 Le texte de cette tablette de Vindolanda présente d’ailleurs un grand intérêt pour l’étude des plombs inscrits de Siscia, car on y trouve, dans le même contexte, l’abréviation M, qui pourrait indiquer une unité de mesure pour le textile (vide infra). Des doutes subsistent quant à la signification exacte de l’adjectif corticia. Il s’agirait vraisemblablement d’une forme de l’adjectif corticeus (d’écorce).387 Certaines sources mentionnent des vêtements faits à partir de l’écorce, mais tous les auteurs s’accordent à dire que c’est une pratique confinée aux peuples primitifs.388 Dans le contexte de Vindolanda, tout comme dans celui de Siscia, il semble très improbable que les gens aient porté des vêtements pareils, d’autant plus que les prix mentionnés semblent beaucoup trop élevés pour des manteaux de ce type (15 deniers à Vindolanda, si le prix est bien interprété). Selon Bowman et Thomas, cet adjectif pourrait désigner un tissu fait à partir (en partie ou en totalité) de fibres d’écorces. Dans son étude fondamentale sur la diversification régionale du latin, J. N. Adams suggère, avec comme analogie un texte médiéval, que cet adjectif pourrait signifier »tanné« et qu’en conséquence le syntagme saga corticia pourrait désigner des manteaux en cuir tanné.389 Les écorces de différents arbres étaient régulièrement utilisées comme produits tannants par les corroyeurs romains,390 mais, bien que cette hypothèse ne soit pas invraisemblable, je suis plus enclin à considérer qu’à Vindolanda et Siscia cet adjectif désigne une sorte de teinture pour vêtements textiles obtenue à partir d’écorces.391 Il aurait pu être un terme générique désignant tous les colorants à base d’écorces mais il aurait peut-être pu désigner une couleur spécifique. Il n’est d’ailleurs pas exclu que ce soit un terme de couleur signifiant »de la couleur de l’écorce«,392 dans ce cas vraisemblable- 381 TLL, Vol. IV, 1069–1071, s.v. cortex; OLD, 451, s.v. cortex 381 TLL, Vol. IV, 1069–1071, s.v. cortex; OLD, 451, s.v. cortex 382 01.16 382 01.16 383 01.06, 01.09, 01.26, 01.42, 01.51, 01.62, 01.75, 02.08, 02.09, 02.27, 03.03, 03.13, 03.14, 04.08, 04.19, 04.20, 06.16, 07.02, 07.03, 08.01, 08.04–08.11, 08.13, 08.15, 08.24, 09.06–09.12, 10.02, 11.06, 12.35, 13.01–13.14, 13.16–13.20, 13.26, 13.38, 13.39, 13.64, 14.01, 14.07, 14.27, 17.16–17.19, 17.22, 19.26–19.38, 19.43, 19.56, 19.69, 19.82, 19.88, 19.92, 19.98, 20.42, 21.03–21.05, 21.19, 21.50, 22.17, 22.29, 22.36, 23.21, 23.35, 23.58, 23.85, 24.15, 24.42, 26.06, 26.09, 26.26, 26.69, 26.73, 26.74, 26.121, 26.125, 26.127 383 01.06, 01.09, 01.26, 01.42, 01.51, 01.62, 01.75, 02.08, 02.09, 02.27, 03.03, 03.13, 03.14, 04.08, 04.19, 04.20, 06.16, 07.02, 07.03, 08.01, 08.04–08.11, 08.13, 08.15, 08.24, 09.06–09.12, 10.02, 11.06, 12.35, 13.01–13.14, 13.16–13.20, 13.26, 13.38, 13.39, 13.64, 14.01, 14.07, 14.27, 17.16–17.19, 17.22, 19.26–19.38, 19.43, 19.56, 19.69, 19.82, 19.88, 19.92, 19.98, 20.42, 21.03–21.05, 21.19, 21.50, 22.17, 22.29, 22.36, 23.21, 23.35, 23.58, 23.85, 24.15, 24.42, 26.06, 26.09, 26.26, 26.69, 26.73, 26.74, 26.121, 26.125, 26.127 384 01.17, 02.06, 02.07, 02.26, 08.12, 13.15, 21.42, 21.96, 23.27, 24.44, 26.03, 26. 15, 26.40, 26.95, 26.122, 26.156; natpis 07.04 je sumnjiv. 384 385 01.29, 01.36, 01.64, 26.100 01.17, 02.06, 02.07, 02.26, 08.12, 13.15, 21.42, 21.96, 23.27, 24.44, 26.03, 26. 15, 26.40, 26.95, 26.122, 26.156; l’inscription 07.04 est douteuse 386 Bowman&Thomas 2003: 16, 55, 57, 596.12–13 385 01.29, 01.36, 01.64, 26.100 387 TLL, Vol. IV, 1071, s.v. corticeus; OLD, 451, s.v. corticeus 386 Bowman&Thomas 2003: 16, 55, 57, 596.12–13 388 Seneca, Ep. 90. 16; Arnobius, Adversus Nationes 2. 66 387 TLL, Vol. IV, 1071, s.v. corticeus; OLD, 451, s.v. corticeus 388 Seneca, Ep. 90. 16; Arnobius, Adversus Nationes 2. 66 Adams 2007, 606–609 389 Adams 2007, 606–609 390 Blümner 1912, 267; Leguilloux 2004, 27–31 389 Forbes 1956: 122–123; Roche-Bernard 1993: 106, 109; Cardon 2003: 311–313, 318–320, 327–330; Fournet 2004: 94 390 Blümner 1912, 267; Leguilloux 2004, 27–31 391 Forbes 1956: 122–123; Roche-Bernard 1993: 106, 109; Cardon 2003: 311–313, 318–320, 327–330; Fournet 2004: 94 392 »Bark coloured«, observation personnelle du professeur Wild. Durant la discussion qui a suivi ma communication à Naples au Troisième Symposium International »Tissus et teintures de la Méditerranée antique« le 14 391 392 »Bark coloured«, kao što je to primijetio profesor Wild. Tijekom diskusije koja je slijedila nakon mog referata u Napulju, na Trećem međunarodnom kongresu o suknima i bojama antičkog Mediterana, 14. studenoga 2008., opći je stav bio da se nekakva smeđa boja može 71 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX ječ o nekoj nijansi smeđe boje. Ostaje, dakle, otvoreno pitanje je li riječ o boji dobivenoj umjetnim putem, odnosno preradom kore drveća ili jednostavno o nekoj prirodnoj nijansi vune. A. Mócsy je su svom članku o sisačkim teserama tumačio kraticu CORA kao pridjev cora(cinus).393 Hipoteza, istina, nije neuvjerljiva, tim više što se taj izraz za boju možda pojavljuje i na jednoj teseri iz Triera,394 no i dalje smatram da se u slučaju sisačkih tesera kratica COR prije treba tumačiti kao pridjev cor(ticeus). Uostalom, ne isključujem mogućnost da je A. Mócsy kraticu CORT pogrešno pročitao kao CORA. FE, FER, FERVGIN, FERVGINIOS fer(rugineus) Te kratice395 vjerojatno označavaju pridjev ferrugineus, jedan izraz za boju, i to crvenkastosmeđu ili tamnocrvenu.396 FVSC fusc(us) Ovaj pridjev označava jednu nijansu smeđe boje i pojavljuje se izgleda samo na jednoj teseri (23.29). Nije,međutim, isključeno da se taj pridjev katkad skriva i iza kratice F.397 GAL gal(banus) ili gal(binus) gal(bus) 72 Najvjerojatnije tumačenje ove kratice398 bio bi nekakav izraz za boju, odnosno pridjev kao galbinus, možda i galbus (blijedozelen ili žućkast). Riječ je možda keltskog porijekla.399 GIL ment une nuance brunâtre. La question demeure donc de savoir si c’est une couleur obtenue artificiellement, c’est-à dire grâce à une matière tinctoriale à base d’écorces ou simplement une nuance naturelle de la laine. A. Mócsy avait proposé dans son article sur les étiquettes de Siscia conservées à Budapest de lire l’abréviation CORA comme l’adjectif cora(cinus),393 une hypothèse qui n’est certes pas invraisemblable, d’autant plus que ce terme de couleur pourrait aussi être présent sur une étiquette de Trèves,394 mais dans le cas des étiquettes de Siscia portant l’abréviation COR j’estime que la lecture devrait plutôt être cor(ticeus). Il n’est d’ailleurs peut-être pas exclu que l’abréviation lue comme CORA par A. Mócsy soit en fait l’abréviation CORT. FE, FER, FERVGIN, FERVGINIOS fer(rugineus) Ces abréviations395 désignent probablement l’adjectif ferrugineus, un terme de couleur signifiant rouge-brun ou rouge sombre.396 FVSC fusc(us) Cet adjectif de couleur désignant une nuance du brun semble apparaître sur une étiquette (23.29) et il n’est pas exclu que le même mot puisse se cacher parfois derrière l’abréviation F.397 GAL gal(banus) ou gal(binus) gal(bus) L’interprétation la plus vraisemblable de cette abréviation398 pourrait être un adjectif de couleur comme galbinus, voire aussi galbus, signifiant vert pâle ou jaunâtre, peut-être un mot d’origine celtique.399 gil(vus) GIL Pridjev gilvus bi mogao predstavljati uvjerljivo tumačenje ove kratice. Riječ je o izrazu keltskog porijekla koji označava blijedožutu boju.400 gil(vus) L’adjectif gilvus pourrait représenter une interprétation plausible de cette abréviation, un terme de couleur d’origine celtique signifiant jaune pâle.400 novembre 2008, l’avis général était qu’une couleur brunâtre pouvait être obtenue à partir d’écorces (cf. Roche-Bernard 1993, 108–109) bien que l’intérêt de ce procédé ou plutôt ses avantages par rapport aux autres types de teinture demeurent un mystère. dobiti od kora drveta (cf. Roche-Bernard 1993, 108–109), no korist tog postupka, točnije njegove prednosti u odnosu na druge načine dobivanja boje nisu poznate. 393 TLL, Vol. IV, 942, s.v. coracinus; OLD, 444, s.v. coracinus; André 1949: 63; Mócsy 1956: 102 393 394 Schwinden 2004: 90 394 Schwinden 2004: 90 395 01.21–01.23, 01.25, 01.32, 01.56, 01.79, 04.09, 08.16, 16.05, 21.06, 21.59, 21.66, 21.92, 21.93, 21.101, 23.15, 23.42, 23.50, 23.63, 23.64, 26.14, 26.26, 26.34, 26.52, 26.145 395 01.21–01.23, 01.25, 01.32, 01.56, 01.79, 04.09, 08.16, 16.05, 21.06, 21.59, 21.66, 21.92, 21.93, 21.101, 23.15, 23.42, 23.50, 23.63, 23.64, 26.14, 26.26, 26.34, 26.52, 26.145 396 TLL, Vol. VI.1, 575, s.v. ferrugineus; OLD, 691, s.v. ferrugineus; Blümner 1912, 258; André 1949, 105–111 396 TLL, Vol. VI.1, 575, s.v. ferrugineus; OLD, 691, s.v. ferrugineus; Blümner 1912, 258; André 1949, 105–111 397 TLL, Vol. VI.1, 1653–1654, s.v. fuscus; OLD, 751, s.v. fuscus; André 1949: 123–125 397 TLL, Vol. VI.1, 1653–1654, s.v. fuscus; OLD, 751, s.v. fuscus; André 1949: 123–125 398 01.35, 01.45, 09.03, 19.79, 19.80, 19.105, 21.37, 21.42, 21.52, 21.63, 21.70, 21.74, 23.66, 23.88, 26.71, 26.96, 26.138 398 01.35, 01.45, 09.03, 19.79, 19.80, 19.105, 21.37, 21.42, 21.52, 21.63, 21.70, 21.74, 23.66, 23.88, 26.71, 26.96, 26.138 399 Petr. 67.4; Mart. 13.68.1; Mart. I. 96.9; Iuv. 2.97; OLD, 752, s.v. galbinus; André 1949: 148–149; Ancillotti 1993: 218–219; Degavre 1998: 226, s.v. galbus; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 77 399 Petr. 67.4; Mart. 13.68.1; Mart. I. 96.9; Juv. 2.97; OLD, 752, s.v. galbinus; André 1949: 148–149; Ancillotti 1993: 218–219; Degavre 1998: 226, s.v. galbus; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 77 400 26.05, 26.38; TLL, Vol. VI.2, 1993, s.v. gilvus; OLD, 765, s.v. giluus; André 1949: 150; Degavre 1998: 236, s.v. gilvus; Delamarre 2001: 151, s.v. giluos; Delamarre 2003: 179, s.v. giluos 400 26.05, 26.38; TLL, Vol. VI.2, 1993, s.v. gilvus; OLD, 765, s.v. giluus; André 1949: 150; Degavre 1998: 236, s.v. gilvus; Delamarre 2001: 151, s.v. giluos; Delamarre 2003: 179, s.v. giluos TLL, Vol. IV, 942, s.v. coracinus; OLD, 444, s.v. coracinus; André 1949: 63; Mócsy 1956: 102 Tesserae Sisciensiae MVR, MVRT, MVRTIV, MVRTIOLAM, MVRTIOLVM MVR, MVRT, MVRTIV, MVRTIOLAM, MVRTIOLVM myrteus (murteus) myrteus (murteus) myrteolus (murteolus) myrteolus (murteolus) Kratica MVR može se tumačiti na različite načine, no čini mi se vrlo malo vjerojatnim da je u pitanju mur(ex).401 U stvari kratice MVRT i MVRTIV, a još više izrazi kao murtiolam i murtiolum vjerojatno pružaju točniju interpretaciju kratice MVR na sisačkim teserama.402 Po svemu sudeći riječ je o izrazu srodnom pridjevima myrteus (murteus)403 i myrteolus404 (hipokoristički deminutiv), koji označavaju, ovisno o slučajevima, ili jednu nijansu zelene boje ili pak jednu tamnu smećkastu nijansu. Treba napomenuti da su se od bobica borovnice i bazge, biljaka raširenih diljem Europe, dobivale boje za bojenje tekstila još od pretpovijesnih vremena. Ovisno o receptima, mogle su poslužiti za izradu raznih boja za vunu, no jedna tamnozelena nijansa se može dobiti upravo od bobica bazge.405 Još jedan izraz za boju dolazi u obzir, pridjev murreus (myrreus), no postoje dvojbe u definiranju nijanse koju je mogao označavati, crvenkastu, crvenosmeđu, boju meda ili pak svijetložućkastu.406 L’abréviation MVR peut-être interprétée de diverses façons mais il me semble très peu probable qu’il soit question du mur(ex).401 En fait, les abréviations MVRT et MVRTIV et plus particulièrement les termes murtiolam et murtiolum fournissent probablement une interprétation correcte de l’abréviation MVR sur les étiquettes de Siscia.402 C’est vraisemblablement un terme apparenté aux adjectifs myrteus (murteus)403 et myrteolus404 (un diminutif hypocoristique) désignant selon les cas une nuance de la couleur verte ou une nuance sombre et brunâtre. NIT nit(elinus) Ova se kratica pojavljuje samo jednom (23.61), a moguće je da je riječ o jednom rijetko spominjanom izrazu za boju, nitelinus, pridjevu koji označava jednu crvenkastu nijansu.407 O, OL, OLI oli(agineus) Ova kratica nije uobičajena na sisačkim teserama.408 Možemo pretpostaviti da je riječ o izrazu za boju, točnije pridjevima oliagineus ili oleaginus, koji bi u ovom kontekstu mogli označavati neku nijansu zelene boje.409 Kratica O, zabilježena na određenom broju etiketa (iako su neki slučajevi dvojbeni), mogla bi se odnositi na istu riječ.410 PAVON, PAVONI, PAVONINO, PAVONINVM, PAVONINVS, PAONI, PAONIN pavoninus Ne vjerujem da bi se na sisačkim teserama ovaj pridjev uistinu odnosio na odjeću ukrašenu paunovim perjem.411 Po mojem bi Il faut noter que les baies de l’airelle myrtille et du sureau yèble, des plantes présentes dans une grande partie de l’Europe, servaient à la teinture vraisemblablement depuis l’époque préhistorique. Selon les recettes, elles peuvent donner différentes couleurs à la laine mais une teinte vert foncé peut justement être obtenue à partir des baies du sureau yèble.405 Un autre terme de couleur qui pourrait aussi être retenu comme une possibilité est l’adjectif murreus (myrreus) mais la nuance exacte qu’il aurait pu désigner varie selon les auteurs du rougeâtre ou rouge-brunâtre à la couleur du miel ou le blond pâle.406 NIT nit(elinus) Cette abréviation n’apparaît qu’une seule fois (23.61) et il n’est pas exclu qu’il s’agit d’un terme de couleur rarement utilisé comme nitelinus, une nuance rougeâtre.407 O, OL, OLI oli(agineus) Cette abréviation n’est guère courante sur les étiquettes de Siscia,408 mais on peut présumer qu’il s’agit d’un terme de couleur, en l’occurrence un terme apparenté aux adjectifs oliagineus ou oleaginus qui pourrait désigner dans ce contexte une nuance de la couleur verte.409 L’abréviation O, attestée sur plusieurs étiquettes (bien que certains cas soient douteux) pourrait lui être apparentée.410 PAVON, PAVONI, PAVONINO, PAVONINVM, PAVONINVS, PAONI, PAONIN pavoninus Je ne pense pas qu’à Siscia cet adjectif désigne vraiment des vêtements décorés avec des queues de paon.411 A mon avis, dans ce TLL, Vol. VIII, 1670–1672, s.v. murex; OLD, 1147, s.v. murex 401 TLL, Vol. VIII, 1670–1672, s.v. murex; OLD, 1147, s.v. murex 402 01.30, 01.60, 01.63, 01.79, 06.14, 10.08, 11.10, 14.25–14.27, 23.07, 23.28, 23.64, 23.85, 26.28, 26.148, 26.161 402 01.30, 01.60, 01.63, 01.79, 06.14, 10.08, 11.10, 14.25–14.27, 23.07, 23.28, 23.64, 23.85, 26.28, 26.148, 26.161 403 TLL, Vol. VIII, 1748, s.v. myrteus; OLD, 1152, s.v. myrteus (murteus); André 1949: 190–191; Egger 1967: 198 403 TLL, Vol. VIII, 1748, s.v. myrteus; OLD, 1152, s.v. myrteus (murteus); André 1949: 190–191; Egger 1967: 198 404 TLL, Vol. VIII, 1748, s.v. myrteolus; OLD, 1152, s.v. myrteolus (murteolus); André 1949: 257 404 TLL, Vol. VIII, 1748, s.v. myrteolus; OLD, 1152, s.v. myrteolus (murteolus); André 1949: 257 405 Cardon 2003: 195–197, 200–203 405 Cardon 2003: 195–197, 200–203 406 TLL, Vol. VIII, 1683, s.v. murreus; OLD, 1147, s.v. murreus (myrreus); André 1949: 160 406 TLL, Vol. VIII, 1683, s.v. murreus; OLD, 1147, s.v. murreus (myrreus); André 1949: 160 407 OLD, 1180, s.v. nitelinus; André 1949: 216 407 OLD, 1180, s.v. nitelinus; André 1949: 216 408 11.15, 26.71, 26.112, 26.130 408 11.15, 26.71, 26.112, 26.130 409 TLL, Vol. IX.2, 539–540, s.v. oleagineus, oleaginus; OLD, 1244–1245, s.v. oleagineus (oliagineus), oleaginus; André 1949: 159–160 409 TLL, Vol. IX.2, 539–540, s.v. oleagineus, oleaginus; OLD, 1244–1245, s.v. oleagineus (oliagineus), oleaginus; André 1949: 159–160 410 23.14, 23.30, 23.43, 23.59, 23.63, 23.64, 23.67, 26.30, 26.72 410 23.14, 23.30, 23.43, 23.59, 23.63, 23.64, 23.67, 26.30, 26.72 01.28, 08.02, 08.23–08.25, 09.15, 19.39, 19.47, 19.59, 19.101, 22.22, 22.33, 23.59, 23.71, 23.74, 26.13; u nekim slučajevima nije 411 01.28, 08.02, 08.23–08.25, 09.15, 19.39, 19.47, 19.59, 19.101, 22.22, 22.33, 23.59, 23.71, 23.74; 26.13; dans certains cas il n’est pas exclu 401 411 73 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 74 se mišljenju, u ovom kontekstu, ta riječ prije trebala prevesti kao »šaren«, možda u smislu šarenila koje podsjeća na paunove boje.412 Sasvim je moguće da taj izraz pokriva jasno definiranu paletu boja. Zanimljivo je primjetiti da se pridjev pavoninum pojavljuje i na jednoj etiketi iz Arrasa.413 contexte ce mot devrait plutôt être traduit comme »multicolore»ou à la rigueur comme »rappelant les couleurs d’un paon».412 Il est d’ailleurs parfaitement admissible que ce terme désigne une palette de couleur bien définie. Il est intéressant de noter que l’adjectif pavoninum apparaît aussi sur une étiquette d’Arras.413 PIP, PIPE, PIPER, PIPERI, PIPERIN, PIPERINA, PIPERINUS, PIPERINO PIP, PIPE, PIPER, PIPERI, PIPERIN, PIPERINA, PIPERINUS, PIPERINO piperinus piperinus Jedan izraz za boju, pridjev piperinus, inače rijetko zabilježen u pisanim izvorima,414 bio je izgleda dosta uobičajen na natpisima sisačkih tesera. Primjeri su brojni, izraz se katkad pojavljuje i u punom obliku, no najčešće je prisutan kao kratice PIPERI, PIPE i PIP.415 Iako smo skloni pridjev piperinus opisati kao neku sivkastu nijansu – i mada to nije neuvjerljivo – ipak je ta pretpostavka nesigurna. Naime, mljeveni je papar uistinu sivkaste boje koja čak vuče na crno, no zrna papra, točnije bobice mogu biti različitih boja, ovisno o njihovom stupnju zrenja. Treba ipak naglasiti da pridjev piperinus, kada se odnosi na boju kamena, označava bjelkastu nijansu prošaranu crnim točkama.416 Takvu je boju dosta teško zamisliti za nekakav odjevni predmet u antičkom razdoblju, no siva boja mi se ipak čini kao najbliža nijansa. Ne možemo, međutim, isključiti ni neku nijansu smeđe boje, pa čak i neke druge boje. Trebam napomenuti da me J.-L. Fournet ljubazno obavijestio o postojanju jednog neobjavljenog papirusa u fundusu British Library, P. Lond. inv. 0584, u kojem se spominje grčki ekvivalent tog pridjeva, i to baš kao boja jednog odjevnog predmeta, στιχαροκολόβια πιπερόχροα. Un adjectif de couleur rarement attesté dans les sources écrites, piperinus,414 semble avoir été plutôt commun dans les inscriptions sur les étiquettes de Siscia. Les occurrences sont nombreuses, le mot apparaît aussi parfois sans être abrégé mais on trouve généralement les abréviations PIPERI, PIPE et PIP.415 On aurait tendance à considérer l’adjectif piperinus comme une nuance grisâtre, mais, bien que cela ne soit pas invraisemblable, c’est loin d’être certain. En effet, si le poivre moulu a une couleur grisâtre proche du noir, la couleur des grains de poivre, ou plus précisément des baies, varie selon leur degré de maturité. Il faut néanmoins mentionner que l’adjectif piperinus, quand il se rapporte à la couleur de la pierre, semble désigner une nuance blanchâtre parsemée de points noirs.416 Une telle couleur est peut-être difficilement concevable pour un vêtement de l’époque antique, mais il me semble que la couleur grise serait la nuance la plus proche. Toutefois, on ne peut exclure une nuance de couleur brune, voire même une autre couleur. A ce propos, J.-L. Fournet m’a aimablement informé de l’existence d’un papyrus inédit de la British Library, P. Lond. inv. 0584 dont le texte mentionne l’équivalent grec de cet adjectif désignant justement la couleur d’un vêtement, στιχαροκολόβια πιπερόχροα. Iako se ove kratice u većini slučajeva vjerojatno odnose na pridjev, možemo pretpostaviti da je katkad riječ i o glagolu piperinare te da natpis stoga opisuje radnju koju treba izvršiti (obojiti u sivo?). Bien que ces abréviations se rapportent vraisemblablement dans la plupart des cas à un adjectif, on pourrait présumer qu’il soit parfois question d’un verbe, piperinare, et que l’inscription indique l’action à exécuter (teindre en gris?). PVL PVL pul(lus, a, um) pul(lus, a, um) pul(latus, a, um) pul(latus, a, um) Pridjev pullus semble mi se čini kao najvjerojatnije tumačenje ove kratice, inače iznimno rijetke na sisačkim teserama (23.04). Treba napomenuti da se taj pridjev u kontekstu tekstilnih proizvoda može dvojako prevesti: prvenstveno kao »crn, smeđ, mračan«, dakle, kao pridjev često pridodan odjeći, no katkad i kao deminutiv od pridjeva purus, u značenju »čist, bez mrlja«.417 Druga bi mogućnost bio pridjev pullatus (vide infra). L’adjectif pullus semble être la lecture la plus vraisemblable pour cette abréviation, au demeurant extrêmement rare sur les étiquettes de Siscia (23.04). Il faut noter que cet adjectif peut être traduit de deux façons dans le contexte des produits textiles, principalement comme »noir, brun, sombre«, un adjectif souvent associé aux vêtements mais aussi parfois comme un diminutif de purus signifiant »propre, sans tache«.417 Une autre possibilité serait l’adjectif pullatus (vide infra). isključena mogućnost da bi točno čitanje u stvari bilo pano(nica) ili panoni(ca), cf. 08.02, 08.24 que la lecture correcte soit en fait pano(nica) ou panoni(ca), cf. 08.02, 08.24 412 TLL, Vol. X.1, 838, 23–38, s.v pavoninus, a, um; OLD, 1313, s.v. pavoninus 413 414 415 412 TLL, Vol. X.1, 838, 23–38, s.v pavoninus, a, um; OLD, 1313, s.v. pavoninus Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 311–312 (R 69–4) 413 Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 311–312 (R 69–4) TLL, Vol. X. 1, 2189, s.v. piperinus 414 TLL, Vol. X. 1, 2189, s.v. piperinus 01.31, 01.47, 01.52, 01.54, 03.06, 03.10,-03.12, 03.15, 04.09, 04.10, 05.09, 05.12, 07.08, 08.03, 08.26–08.28, 11.11, 11.12, 13.39–13.54, 13.58, 19.24, 19.48–19.55, 19.70, 19.80, 19.94, 19.107, 19.109, 21.37, 23.01, 23.38, 23.47, 26.38, 26.77, 26.101, 415 01.31, 01.47, 01.52, 01.54, 03.06, 03.10,–03.12, 03.15, 04.09, 04.10, 05.09, 05.12, 07.08, 08.03, 08.26–08.28, 11.11, 11.12, 13.39–13.54, 13.58, 19.24, 19.48–19.55, 19.70, 19.80, 19.94, 19.107, 19.109, 21.37, 23.01, 23.38, 23.47, 26.38, 26.77, 26.101, 416 Isidori Hispalensis Episcopi Etymologiarum sive Originum, XIX, 10, 8 416 Isidori Hispalensis Episcopi Etymologiarum sive Originum, XIX, 10, 8 417 Varro, Menippearum frg., 462; OLD, 1518, s.v. pullus; André 1949: 71–72 417 Varro, Menippearum frg., 462; OLD, 1518, s.v. pullus; André 1949: 71– 72 Tesserae Sisciensiae PVR, PVRP, PVRPVR, PVRPVRE, PVRPVREVM, PVRVS PVR, PVRP, PVRPVR, PVRPVRE, PVRPVREVM, PVRVS pur(pureus, a, um) pur(pureus, a, um) pur(purare) pur(purare) pur(gatus) pur(gatus) purus purus Ove su kratice vrlo česte na sisačkim teserama,418 no nije riječ o purpurnoj boji dobivenoj od volaka već tek o crvenkastoj boji.419 Naime, pridjev purpureus ima i značenje »sličan purpuru«420 i mada su siscijanski bojadisari vjerojatno radili sa svakakvim mogućim bojama, nije vjerojatno da su imali pristup morskom purpuru. Ces abréviations sont couramment attestées sur les étiquettes de Siscia,418 mais il n’est pas forcément question de couleur pourpre faite avec du murex, mais tout simplement d’une teinture de couleur rougeâtre.419 En effet, l’adjectif purpureus a le sens de »semblable à la pourpre«420 et si les teinturiers de Siscia travaillent probablement avec toutes sortes de colorants, il est invraisemblable qu’ils avaient accès à la pourpre marine. Riječ purus također se pojavljuje na sisačkim teserama te nije isključeno da u nekim slučajevima kratica PVR predstavlja taj pridjev.421 Isto se može primijetiti i za particip purgatus (vide infra). Le mot purus apparaît aussi sur les étiquettes de Siscia et il n’est pas exclu que dans certains cas l’abréviation PVR puisse se rapporter à cet adjectif.421 La même observation est valable pour le participe purgatus (vide infra). SILADIVM? SILADIVM? Ovaj se izraz pojavljuje u jednom natpisu zajedno s pridjevima ral(l)um i purgatum (ili pullatum) te cijenom od 3 denara (01.77). Značenje mu je nepoznato te samo možemo predložiti nekoliko više ili manje uvjerljivih tumačenja. Možda je u pitanju pridjev kao i ral(l)um te purgatum, koji se odnosi na neko u natpisu nedefinirano sukno ili odjevni predmet, recimo pannum ili sagum. Osobno sam sklon vidjeti u tom izrazu izvedenicu riječi sil, koja označava kako jednu nijansu oker žute boje tako i jednu biljku iz porodice štitarki, orjašicu.422 Postoji još jedan pridjev koji znači »oker žut«, silaceus.423 Nije možda nemoguće da mu je pridjev siladius, a, um sinonim i da je mogao označavati boju tekstilnog proizvoda. Druga je mogućnost da je siladium imenica, možda izraz za neki tekstilni proizvod, s obzirom na povezanost s pridjevima ral(l)um et purgatum, no to je samo hipoteza. Ce terme apparaît dans une inscription où il est associé aux adjectifs ral(l)um et purgatum (ou pullatum) et à un prix de trois deniers (01.77). Sa signification est inconnue et on ne peut que proposer quelques interprétations plus ou moins vraisemblables. Ce pourrait être un adjectif comme ral(l)um et purgatum, se rapportant à une étoffe ou à un vêtement non précisé, peut-être pannum ou sagum. Je serais tenté de voir en ce mot un terme dérivé du mot sil, désignant une couleur ocre jaune mais aussi une plante, le tordyle.422 Il existe un adjectif signifiant »d’ocre jaune«, silaceus,423 mais il n’est peut-être pas impossible qu’un adjectif comme siladius, a, um ait pu être son synonyme et qu’il pouvait désigner la couleur d’un produit textile. Na koncu, iako se čitanje čini dosta sigurno, ne možemo isključiti mogućnost da je slovo D u stvari slovo C kojeg prati nespretno urezano slovo I. Kad bi to bilo točno, čitalo bi se SILACIIVM, to jest pridjev silaceum i više ne bismo imali poteškoća s tumačenjem. Finalement, bien que la lecture semble assurée, il n’est peut-être pas exclu que ce qui semble être la lettre D puisse en fait être un C suivi d’un I exécuté de façon un peu maladroite et touchant la lettre C. Si c’est le cas, la lecture serait SILACIIVM, c’est-à-dire l’adjectif silaceum et nous n’aurions plus aucun problème d’interprétation. T(I)LINVM? Čini se da ova riječ nije prethodno zabilježena. Pojavljuje se izgleda na samo jednoj teseri, prateći riječ pan(n)um (01.32). Vjerojatno je, dakle, riječ o pridjevu, možda izvedenici imenice tilia, »lipa« ali i »kora lipovog drveta« (pa i općenito kora drveta). Nije stoga nemoguće da takav pridjev označava neku boju dobivenu od te kore. Une autre possibilité serait que siladium soit un nom, vraisemblablement celui d’un produit textile, vu l’association avec les adjectifs ral(l)um et purgatum mais cela reste une conjecture. T(I)LINVM? Ce mot ne semble pas avoir été attesté auparavant. Il n’apparaît que sur une étiquette, semble-t-il, où il suit le mot pan(n)um (01.32). C’est donc vraisemblablement un adjectif, peut-être dérivé du mot tilia, c’est-à-dire tilleul mais aussi écorce de tilleul (ou plus généralement l’écorce d’autres arbres aussi). Il n’est donc pas exclu que cet adjectif puisse désigner une teinture obtenue à partir de cette écorce. 418 O1.04, 01.15, 01.44, 01.56–01.59, 02.13–02.16, 04.05–04.07, 05.10, 09.17, 10.06, 13.57, 14.26, 17.21, 19.57, 19.58, 19.102, 21.35, 21.44, 22.05, 23.12, 23.34, 23.45, 23.62, 26.39, 26.45, 26.77, 26.93, 26.103, 26.112, 26.164; cf. Römer-Martijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 149–150, Kat. 240 418 O1.04, 01.15, 01.44, 01.56–01.59, 02.13–02.16, 04.05–04.07, 05.10, 09.17, 10.06, 13.57, 14.26, 17.21, 19.57, 19.58, 19.102, 21.35, 21.44, 22.05, 23.12, 23.34, 23.45, 23.62, 26.39, 26.45, 26.77, 26.93, 26.103, 26.112, 26.164; cf. Römer-Martijnse 1991, Instrumenta Inscripta Latina: 149–150, Kat. 240 419 Bowman&Thomas 2003: 58, No. 596 419 Bowman&Thomas 2003: 58, No. 596 420 OLD, 1523–1524, s.v. purpureus, s.v. purpuro; André 1949: 90–102; Alfaro Giner 1994: 827–828 420 OLD, 1523–1524, s.v. purpureus, s.v. purpuro; André 1949: 90–102; Alfaro Giner 1994: 827–828 421 01. 43; OLD, 1524–1525, s.v. purus 421 01. 43; OLD, 1524–1525, s.v. purus 422 OLD, 1760, s.v. sil 422 OLD, 1760, s.v. sil 423 OLD, 1760, s.v. silaceus; kratica SI na jednoj etiketi iz Arrasa interpretirana je kao pridjev silaceus, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–309 (R 69–2) 423 OLD, 1760, s.v. silaceus; l’abréviation SI sur une étiquette d’Arras a été intérprétée comme l’adjectif silaceus, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 307–309 (R 69–2) 75 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX VIR, VIRDII, VIRDIVS VIR, VIRDII, VIRDIS vir(i)dis vir(i)dis Interpretacija kratice VIRDII (23.19) daleko je od sigurnog, no s obzirom na to da u ovom konkretnom slučaju prati riječ lodic(em) (ili lodic(es)), skloni smo tumačiti je kao izraz za boju, točnije kao lodicem vir(i)dem ili lodices vir(i)des. Pridjev viridis označava, naime, jednu nijansu zelene boje.424 Nalazimo ga, čini se, na još jednoj etiketi (01.27). Kratica VIR također je vjerojatno srodna tom pridjevu (02.19). L’interprétation de l’abréviation VIRDII (23.19) est loin d’être évidente mais vu que dans ce cas précis ce terme suit le mot lodic(em) (ou lodic(es)), on serait tenté de l’interpréter comme un terme de couleur, en l’occurrence comme lodicem vir(i)dem ou lodices vir(i) des. L’adjectif viridis désigne en effet une nuance de la couleur verte.424 On le retrouve, semble-t-il, sur une autre étiquette (01.27). L’abréviation VIR est elle-aussi vraisemblablement apparentée à cet adjectif (02.19). Razni izrazi AND, ANDA, ANDAV AND, ANDA, ANDAV (civis) And(autoniae) Devesi Nebionis (07.05) (civis) And(autoniae) Devesi Nebionis (07.05) (civis) And(autoniae) Grippus Triti (19.15) (civis) And(autoniae) Grippus Triti (19.15) (civis) And(autoniae) Proculus Conerti (23.67) (civis) And(autoniae) Proculus Conerti (23.67) (civis) And(autoniae) Apuleius Exduno (07.02) (civis) And(autoniae) Apuleius Exduno (07.02) (civi) And(autoniae) Matuo Atecori (19.103) (civi) And(autoniae) Matuo Atecori (19.103) (civi) And(autoniae) Dabo Ateiao (21.92) (civi) And(autoniae) Dabo Ateiao (21.92) And(autoniae) ad Tusculus Congoni (26.24) (civis) Andau(toniae) Melavi Ateduni (23.62) (civis) Andau(toniae) Pliasara? Cauti (23.63) (civis) Anda(utoniae) Nivelli Romani (26. 122) 76 Termes divers (civis) And(autoniae) Ademia? (26.147) (civis) And(autoniae)... us Dae.. ti? (26.148) (civis) Andau(toniae) Telu Devognati (26.161) Kratice AND i ANDAV naizgled su srodne, a od ostalih se kratica na sisačkim teserama razlikuju po tome što su uvijek vezane uz osobna imena.425 Čini se stoga da se odnose na ljude, a ne na robu ili usluge. Smisao tih kratica nije, međutim, lako odrediti. Nijedan latinski izraz nam ne pada na pamet te se možda moramo okrenuti keltskim ili čak ilirskim riječima, koje bi se eventualno mogle skrivati iza kratica AND i ANDAV. Nažalost, leksik ilirskih jezika je toliko slabo poznat da nam ama baš ništa ne dozvoljava tvrdnju da je riječ o izrazu »ilirskog« porijekla. Keltski trag je možda manje problematičan, no i u tom slučaju treba priznati da su poznate keltske riječi koje počinju tim slovima daleko od uvjerljivih rješenja. Možemo pomisliti na naglašavajuću partikulu and-, ande-, ando-, sa značenjem »vrlo« (ande- može značiti i »ispod«).426 Neka počasna titula bi možda mogla početi s takvom partikulom, no nema analogija koje bi potkrijepile tu hipotezu. Druge riječi koje počinju sa slovima AND su još neuvjerljivije solucije, a ionako nijedna ne počinje s ANDAV. Primjerice, izrazi kao andamica, »lošije kvalitete«, andedios, »donji, niži« ili anderos, »paklenski«, da spomenemo samo neke, nemaju nekog pretjeranog smisla u ovom kontekstu.427 424 OLD 2072, s.v. viridis; André 1949: 184–187 425 Kratica ANDA koja se pojavljuje na etiketi 26.122 je nešto dvojbenija: nije naime isključeno da je riječ o nekoj ženi, imenom Anda, u vlasništvu građanina Nivelija Romana (Nivellius Romanus). 426 427 Degavre 1998: 45–46, s.v. ande-, ando-, and-; Delamarre 2001: 39, s.v. and-, ande-, ando-; Delamarre 2003: 45–46, s.v. and-, ande-, andoDegavre 1998: 44–49; Delamarre 2001: 39–42; Delamarre 2003: 45– 48 And(autoniae) ad Tusculus Congoni (26.24) (civis) Andau(toniae) Melavi Ateduni (23.63) (civis) Andau(toniae) Pliasara? Cauti (23.62) (civis) Anda(utoniae) Nivelli Romani (26.122) (civis) And(autoniae) Ademia? (26.147) (civis) And(autoniae)... us Dae.. ti? (26.148) (civis) Andau(toniae) Telu Devognati (26.161) Les abréviations AND et ANDAV semblent apparentées et elles se distinguent des autres abréviations apparaissant sur les étiquettes de Siscia par le fait qu’elles sont toujours associées à des noms personnels.425 Il semblerait donc qu’elles se rapportent à des individus et non à la marchandise ou à un service. Le sens de cette abréviation n’est néanmoins pas évident à deviner. En effet, aucun terme latin ne vient à l’esprit et à défaut de mots latins, il faut peut-être songer à des termes celtiques, voire même illyriens, qui pourraient éventuellement se cacher derrière les abréviations AND et ANDAV. Toutefois, le lexique des langues illyriennes est tellement mal connu qu’absolument rien ne permet d’affirmer que ce soit un terme d’origine »illyrienne«. La piste celtique pourrait être moins problématique mais il faut bien admettre que les mots celtiques connus commençant par ces lettres sont loin d’être des solutions convaincantes. On pourrait avant tout songer à la particule intensive and-, ande-, ando-, signifiant »très» (ande- pouvant aussi signifier »audessous«).426 Une formule honorifique aurait à la limite pu commencer par cette particule mais aucune analogie ne vient supporter cette hypothèse. Les autres mots commençant par les lettres AND sont des solutions encore moins crédibles et de toute façon aucune ne commence par ANDAV. Ainsi, des termes comme andamica, »de qualité inférieure«, andedios, »inférieur« ou anderos, »infernal«, pour n’en citer que quelques uns, n’auraient à vrai dire aucun sens dans ce contexte.427 424 OLD 2072, s.v. viridis; André 1949: 184–187 425 L’abréviation ANDA qui apparaît sur l’étiquette 26.122 est plus douteuse: en effet, il n’est pas exclu qu’il puisse être question d’une femme, Anda, appartenant au citoyen Nivellius Romanus. 426 Degavre 1998: 45–46, s.v. ande-, ando-, and-; Delamarre 2001: 39, s.v. and-, ande-, ando-; Delamarre 2003: 45–46, s.v. and-, ande-, ando- 427 Degavre 1998: 44–49; Delamarre 2001: 39–42; Delamarre 2003: 45–48 Tesserae Sisciensiae Kad usporedimo osobna imena koja slijede ove kratice, ne uviđamo brojne zajedničke točke. Riječ je o 10 muškaraca i vjerojatno tri žene: u 5 slučajeva kraticu slijedi ime u nominativu praćeno imenom u genitivu, vjerojatno patronimikom (Grippus Triti, Proculus Conerti, Pliasara Cauti,... us Dae.. ti, Telu Devognati), u dva slučaja je slijede tri imena u genitivu (Devesi Nebionis, Melavi Ateduni, Nivelli Romani), u jednom slučaju dva imena naizgled u nominativu (Apuleius Exduno), a u jednom drugom slučaju jedan, čini se, idionim u nominativu (Ademia), u jednom slučaju dva imena koja su možda u dativu (Dabo Ateiao), jedan dvojben slučaj u kojem prvo ime može biti u nominativu ili u dativu dok je drugo zasigurno u genitivu (Matuo Atecori) i konačno jedan slučaj u kojem kraticu AND prati prijedlog ad, kojeg pak slijedi ime u nominativu praćeno imenom u genitivu (Tusculus Congoni). Taj bi se natpis možda mogao prevesti kao »za Tuskula, sina Kongonijevog«, no treba napomenuti da se prijedlog ad inače rabi s akuzativom pa bi ispravna sintagma trebala zvučati ad Tusculum Congoni. Grippus Triti, Proculus Conerti, Pliasara Cauti, Matuo (ili Matuus) Atecori,... us Dae.. ti, Telu Devognati te Tusculus Congoni su vrlo vjerojatno bili peregrini, Apulieus Exduno i Nivellius Romanus su izgleda bili građani, ali status ostalih nije potpuno jasan. Melavius Atedunus je mogao biti građanin s patronimičkim gentilicijem keltskog porijekla, no natpis u genitivu se možda odnosi i na izvjesnog Melava (Melavus), sina Atedunovog (Atedunus). Ukoliko bi Devesius bio gentilicij patronimičke tvorbe, mogli bismo reći da je u pitanju građanin Devesius Nebio, no ne možemo isključiti ni drugu mogućnost, odnosno da se čovjek zvao Devesus, Nebiov sin (Nebio). Ako procijenimo da je natpis Dabo Ateiao u dativu i da je drugo ime u stvari gentilicij Ateius, činilo bi se da su pozicije imena zamijenjene i da se čovjek u biti zvaoAteius Dabus. Ukoliko je to istina, mogao je biti građanin, ali možda i peregrin s dva idionima. Ademia nosi samo jedno ime, no možda je riječ o njenom gentiliciju. U stvari, ako uopće postoji neka poveznica među tim ljudima, riječ je o činjenici da većina nosi više-manje tipična imena za taj dio Panonije, uglavnom keltska, no također i neka koja bi mogla pripadati ilirskoj antroponimiji u širem smislu. Po svemu sudeći bila bi riječ o domorocima. To, međutim, ne znači da je kratica AND nužno keltski izraz. Nema dvojbe da je ta kratica u neposrednoj vezi s tim ljudima. Ako nije riječ o nekakvoj tituli, što je ionako vrlo dvojbena pretpostavka, koja bi druga informacija mogla biti dovoljno korisna da se mora zabilježiti na etiketi? Uloga tih pojedinaca? Lako moguće, no ništa ne odgovara toj interpretaciji, a ionako se čini da su ljudi spomenuti na sisačkim teserama mahom bili klijenti, a ne proizvođači ili zaposlenici obrtničkih radionica. Kad su mušterije u pitanju, njihovo boravište nije nekorisna informacija, a upravo mi se takvo tumačenje čini i najpogodnije. Ne sumnjam da je većina klijenata siscijanskih valjaonica i bojadisaonica živjela u gradu ili u neposrednoj blizini, no moguće je da su neki dolazili i iz udaljenijih mjesta. Municipij Andautonia nalazio se kojih 27 rimskih milja sjeverno od Siscije, na cesti koja je povezivala taj grad s Poetovijem. Taj je gradić postao municipij u flavijevskom razdoblju, no nema sumnje da je naselje postojalo i puno ranije.428 S više tisuća stanovnika, Andautonia je vjerojatno imala barem 428 Nemeth-Ehrlich&Kušan-Špalj 2003: 107–129 Quand on compare les noms personnels qui suivent ces abréviations, il n’en ressort pas beaucoup de point communs. Il est question de dix hommes et vraisemblablement de trois femmes: dans 5 cas cette abréviation est suivie par un nom au nominatif suivi d’un nom au génitif, vraisemblablement un patronyme (Grippus Triti, Proculus Conerti, Pliasara Cauti,... us Dae.. ti, Telu Devognati), dans 3 cas par deux noms au génitif (Devesi Nebionis, Melavi Ateduni, Nivelli Romani), dans un cas par deux noms apparemment au nominatif (Apuleius Exduno), dans un autre cas par ce qui semble être un nom unique au nominatif (Ademia), dans un cas par deux noms qui pourraient être au datif (Dabo Ateiao), un cas incertain où le premier nom pourrait être au nominatif ou au datif tandis que le second nom est certainement au génitif (Matuo Atecori) et finalement un cas où l’abréviation AND semble être suivie par la préposition ad suivie à son tour par un nom au nominatif et un nom au génitif (Tusculus Congoni). On peut présumer que cela pourrait se traduire comme »pour Tusculus, fils de Congonius« mais il faut remarquer que la préposition ad s’emploie normalement avec l’accusatif et le syntagme correct aurait du être ad Tusculum Congoni. Grippus Triti, Proculus Conerti, Pliasara Cauti, Matuo (ou Matuus) Atecori,... us Dae.. ti, Telu Devognati et Tusculus Congoni étaient très probablement des pérégrins, Apulieus Exduno et Nivellius Romanus semblent avoir été des citoyens mais le statut des autres individus est moins évident. Melavius Atedunus aurait pu être un citoyen portant un gentilice patronymique d’origine celtique mais l’inscription pourrait aussi mentionner au génitif un certain Melavus, fils d’Atedunus. Au cas où Devesius serait un gentilice de formation patronymique, nous pourrions aussi avoir affaire au citoyen Devesius Nebio mais l’autre cas de figure, Devesus, fils de Nebio n’est certainement pas improbable. Si l’on estime que l’inscription Dabo Ateiao est au datif et que le second nom est en fait Ateius, un gentilice, il n’est pas forcément exclu que les positions des noms soient inversées et que cet homme s’appelait Ateius Dabus. Si c’est le cas, il serait un citoyen mais il pourrait aussi être un pérégrin portant un double idionyme. Ademia ne porte qu’un nom mais c’est peut-être son gentilice. S’il y a bien un point commun entre ces individus c’est que la plupart d’entre eux semble porter des noms plus ou moins typiques de la région, généralement d’origine celtique mais aussi quelques noms pouvant appartenir à l’anthroponymie illyrienne au sens large du terme. Il pourrait donc s’agir d’autochtones. Ce n’est toutefois pas un argument pour voir en l’abréviation AND un terme celtique. Il ne fait pas de doute que cette abréviation soit en rapport direct avec ces individus. Si ce n’est pas une formule honorifique, ce qui semble très douteux de toute façon, quelle autre information pourrait-elle être suffisamment importante pour être notée sur les étiquettes? La fonction de ces individus? Sans doute, mais rien ne semble correspondre à cette interprétation et de toute façon la plupart des individus mentionnés sur les étiquettes de Siscia semblent avoir été des clients et non des fabricants ou des employés d’ateliers ou de manufactures. En tant que clients, le lieu d’habitation serait une information assez utile et c’est justement l’interprétation qui me semble la plus appropriée. En effet, je ne doute pas que la plupart des clients des fouleries et des teintureries de Siscia étaient des habitants de la ville ou de ses environs mais il est parfaitement envisageable que certains venaient de plus loin. Justement, le municipe d’Andautonia se trouvait à 27 milles romaines au nord de Siscia, sur la route reliant Siscia à Poetovio. Cette petite ville était devenue un municipe à l’époque flavienne mais il ne fait pas de doute que l’agglomération existait déjà bien avant.428 Avec plusieurs 428 Nemeth-Ehrlich&Kušan-Špalj 2003: 107–129 77 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX jednu valjaonicu sukna, ako ne i više njih, no nije sigurno da bi se postojanje bojadisaonice jako isplatilo vlasniku. Siscia je bila puno veći grad i s obzirom na relativno malu udaljenost koja je dijelila ta dva naselja, čini mi se vjerojatnom pretpostavka da su stanovnici Andautonije odlazili do Siscije u nabavku rjeđih ili luksuznijih namirnica i proizvoda, ali i zbog usluga koje nisu bile dostupne u njihovom mjestu. Putovati cestom kojih 7 ili 8 sati, čak i manje brodom jer je Andautonia bila i riječna luka na Savi, nije trebalo predstavljati pretjeranu poteškoću. Zbog toga mi se čini mogućim protumačiti kratice AND et ANDAV kao (civis) Andau(toniae) ili jednostavno kao And(autonia) ili And(autoniae). C Kratica C vrlo je često zabilježena, no ne možemo je protumačiti sa sigunrošću.429 Ipak, dosta je vjerojatno da označava neki od izraza sa sisačkih tesera koji započinju s tim slovom. Osim raznih izraza za boje, može biti riječ i o nekim odjevnim predmetima koji se pojavljuju u natpisima (casula, clamis). Nije isključena ni mogućnost da ta kratica označava neke odjevne predmete, koji inače nisu zabilježeni na drugim sisačkim teserama. Ogrtači kao caracalla (ili caracallus)430 i cucullus431 padaju tako na pamet, no treba napomenuti da caracalla izgleda nije ušla u modu prije 3. st., dok je cucullus komad odjeće regionalnog tipa, karakterističan za Galiju. CVR cur(are) 78 Ova kratica nije uobičajena na sisačkim teserama, no čini se da je prisutna u barem jednom natpisu (26. 76). S obzirom na kontekst, glagol curare bi mogao predstavljati uvjerljivu interpretaciju.432 milliers d’habitants, Andautonia devait vraisemblablement avoir au moins une foulerie sinon plusieurs mais il n’est pas certain qu’une teinturerie aurait été très rentable. Siscia était une ville nettement plus grande et vu la distance relativement faible qui sépare les deux villes il me semble probable que les habitants d’Andautonia se rendaient à Siscia pour les achats de marchandises plus rares ou luxueuses ainsi que pour des services qui n’étaient pas disponibles chez eux. Faire tout au plus 7 ou 8 heures de route, voire moins en bateau car Andautonia était aussi un port fluvial sur la Save, ne devait pas présenter trop de difficultés. De ce fait il me semble tout à fait possible que les abréviations AND et ANDAV puissent être interprétées comme (civis) Andau(toniae) ou tout simplement comme And(autonia) ou And(autoniae). C L’abréviation C apparaît assez souvent mais on peut difficilement l’interpréter avec certitude.429 Il est néanmoins plutôt vraisemblable qu’elle désigne un des termes commençant par la lettre C qui apparaissent plus souvent sur les étiquettes de Siscia. Outre les différents termes de couleur, plusieurs sortes de vêtements semblent ainsi être indiquées dans les inscriptions (casula, clamis). Il n’est toutefois pas exclu que cette abréviation puisse aussi parfois désigner certains types de vêtements qui ne sont pas mentionnés sur les autres étiquettes de ce site. On peut notamment songer à des manteaux comme la caracalla (ou caracallus)430 et le cucullus,431 mais il faut remarquer que la caracalla ne semble pas être devenu un vêtement à la mode avant le 3ème siècle et que le cucullus semble plutôt avoir été un vêtement régional, typique de la Gaule. CVR cur(are) CVS Cette abréviation est loin d’être couramment attestée sur les étiquettes de Siscia, mais elle semble bien être présente dans au moins une inscription (26. 76). Vu le contexte, le verbe curare pourrait représenter une interprétation vraisemblable.432 cus(culium) CVS Ova se kratica pojavljuje samo jednom (23.52) i smisao joj baš nije jasan. S obzirom na kontekst, izraz cusculium bi možda mogao odgovarati.433 Riječ je o izraslini na hrastu, točnije svojevrsnom gnijezdu smrekovog ušenca, u kojem je ženka tog kukca puna jajašaca koji se još nisu izlegli. Upravo se u tom trenutku kupe smrekovi ušenci jer u tom stadiju daju najviše boje.434 Zanimljivo je primijetiti da se ispred kratice CVS nalazi oznaka težine, (libra) p(ondo) XI., što bi mogao biti dodatan argument za ponuđenu interpretaciju. cus(culium) Cette abréviation n’apparaît qu’une seule fois (23.52) et son sens est loin d’être évident. Néanmoins, vu le contexte, le terme cusculium semble plutôt approprié.433 Ce mot désigne une excroissance sur le chêne, la graine de kermès, c’est-à-dire le stade où l’insecte, plus précisément la femelle, est plein d’œufs non éclos. C’est à ce moment là que le kermès est récolté car c’est alors qu’il fournit le plus de colorant.434 Il est intéressant de noter que l’abréviation CVS est précédée d’une indication de poids, (libra) p(ondo) XI, un argument de plus pour l’interprétation proposée. 429 09.05, 09.14 – 09.17, 11.07, 11.08, 11.17, 11.19, skupine 13, 14, 17, 19, 21, 22.12, 23.06, 23.07, 23.16, 23.36, 23.39, 23.43–23.46, 23.63, 23.73, 23.75, 23.76, 23.84–23.86, 26.22, 26.23, 26.37, 26.39, 26.63, 26.64,, 26.66, 26.67, 26.75, 26.99., 26.108 429 09.05, 09.14 – 09.17, 11.07, 11.08, 11.17, 11.19, groupes 13, 14, 17, 19, 21, 22.12, 23.06, 23.07, 23.16, 23.36, 23.39, 23.43–23.46, 23.63, 23.73, 23.75, 23.76, 23.84–23.86, 26.22, 26.23, 26.37, 26.39, 26.63, 26.64,, 26.66, 26.67, 26.75, 26.99., 26.108 430 TLL, Vol. III, 427–428, s.v. caracalla; Wild 1964: 532–536; Wild 1968: 224–225; Roche-Bernard 1993: 24; Croom 2000: 53, 89; Cleland& Davies&Llewellyn-Jones 2007: 30 430 TLL, Vol. III, 427–428, s.v. caracalla; Wild 1964: 532–536; Wild 1968: 224–225; Roche-Bernard 1993: 24; Croom 2000: 53, 89; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 30 431 TLL, Vol. IV, 1280–1281, s.v. cucullus; OLD, 464, s.v. cucullus; Wild 1968: 183–184, 225; Roche-Bernard 1993: 28–30; Croom 2000: 53, 89; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 44 431 TLL, Vol. IV, 1280–1281, s.v. cucullus; OLD, 464, s.v. cucullus; Wild 1968: 183–184, 225; Roche-Bernard 1993: 28–30; Croom 2000: 53, 89; Cleland&Davies&Llewellyn-Jones 2007: 44 432 TLL, Vol. IV, 1495–1505, s.v. curo; OLD, 475–476, s.v. curo 432 TLL, Vol. IV, 1495–1505, s.v. curo; OLD, 475–476, s.v. curo 433 Plinius, Naturalis Historia, 16, 32; TLL, Vol. IV, 1552, s.v. cuscolium; OLD, 478, s.v. cusculium 433 Plinius, Naturalis Historia, 16, 32; TLL, Vol. IV, 1552, s.v. cuscolium; OLD, 478, s.v. cusculium 434 Cardon 2003: 476–483 434 Cardon 2003: 476–483 Tesserae Sisciensiae IIRO IIRO ero, onis, m ero, onis, m ero(gatio) ero(gatio) Riječ se pojavljuje na teseri 23.14, no cijena od 7 denara čini se prevelika za košaru ispletenu od pruća. Ukoliko je uistinu riječ o košari, cijena se možda prije odnosi na sadržinu, no ostaje pitanje zašto se ta sadržina nije precizirala, s obzirom na to da bi taj podatak nesumnjivo bio od koristi eventualnim kupcima? Možda bi ta kratica predstavljala izraz erogatio, »plaćanje« ili »trošak«?435 Nije isključeno, no teško je dokazivo. Mogla bi, istina, biti riječ i o prvom licu singulara futura indikativa glagola esse, no to se baš ne čini pretjerano vjerojatno. Le mot apparaît sur l’étiquette 23.14 mais le prix de 7 deniers semble élevé pour un panier d’osier. Si le mot désigne vraiment un panier, le prix se rapporterait peut-être plutôt au contenu mais la question demeure de savoir pourquoi on n’a pas précisé le contenu du panier, une information certainement plus utile pour les clients potentiels. Cette abréviation pourrait-elle designer un terme comme erogatio, signifiant paiement ou dépense?435 Ce n’est pas forcément exclu mais reste difficile à confirmer. F Il est vrai que ce mot pourrait aussi être la première personne du singulier du futur de l’indicatif du verbe esse, mais cela semble très improbable. f(acere) F f(erugineus) f(acere) f(ullonicare) f(erugineus) f(ullonicus) f(ullonicare) f(ullonius) f(ullonicus) f(ulvus) f(ullonius) f(uscus) f(ulvus) f(ibulatorius) f(uscus) f(ibulatorium) Kratica F vrlo je učestala na sisačkim teserama.436 Na prvi pogled bismo mogli pretpostaviti da se ta kratica odnosi na izraze koji su već zabilježeni na teserama, kao pridjev ferrugineus ili jedan od izraza skrivenih iza kratice FVL. Nije, međutim, sigurno da kratica F odgovara drugim kraticama koje započinju s tim slovom. Kao mogućnost možemo spomenuti i glagol facere, barem hipotetički.437 Pridjev fibulatorius, koji se općenito odnosi na odjevne predmete koji se pričvršćuju pomoću fibula, primjerice sagum fibulatorium, također dolazi u obzir, tim više što taj pridjev može poslužiti i kao imenica (fibulatorium) koja označava ogrtač.438 FVL, FVLLO f(ibulatorius) f(ibulatorium) L’abréviation F est couramment attestée sur les étiquettes de Siscia.436 A première vue, on songerait d’abord à quelques termes commençant par la lettre F qui sont eux aussi attestés sur les étiquettes comme l’adjectif ferrugineus ou un des termes cachés derrière l’abréviation FVL. Toutefois, il n’est pas du tout certain que l’abréviation F correspond à ces autres abréviations commençant par la même lettre. On pourrait aussi songer au verbe facere mais cela reste une conjecture.437 Cette abréviation pourrait éventuellement designer un adjectif comme fibulatorius désignant des vêtements que l’on agrafe à l’aide de fibules, comme par exemple un sagum fibulatorium. Cet adjectif peut d’ailleurs être substantivé et en tant que nom (fibulatorium) il désigne tout simplement un manteau.438 fullo, onis ful(lonicare) ful(lonicus, a, um) ful(lonius, a, um) ful(vus) FVL, FVLLO fullo, onis ful(lonicare) ful(lonicus, a, um) ful(lonius, a, um) ful(vus) TLL, Vol. V.2, 797–799, s.v. erogatio; OLD, 617, s.v. erogatio 435 TLL, Vol. V.2, 797–799, s.v. erogatio; OLD, 617, s.v. erogatio 436 01.48, 04.06, 09.17, 10.01–10.09, 11.10, 16.06–16.09, 17.14, 17.28–17.30, 21.07, 21.08, 21.10–21.13, 21.15, 21.16, 21.19–21.37, 21.39–21.41, 21.43–21.47, 21.49–21.51, 21.53, 21.55–21.58, 21.60–21.62, 21.64, 21.67–21.70, 21.72, 21.73, 21.75–21.77, 21.79–21.91, 21.97, 21.99, 21.102, 22.19, 22.24, 22.35, 23.15, 23.26, 23.36, 23.65, 23.86, 26.31, 26.56, 26.90 436 01.48, 04.06, 09.17, 10.01–10.09, 11.10, 16.06–16.09, 17.14, 17.28– 17.30, 21.07, 21.08, 21.10–21.13, 21.15, 21.16, 21.19–21.37, 21.39– 21.41, 21.43–21.47, 21.49–21.51, 21.53, 21.55–21.58, 21.60–21.62, 21.64, 21.67–21.70, 21.72, 21.73, 21.75–21.77, 21.79–21.91, 21.97, 21.99, 21.102, 22.19, 22.24, 22.35, 23.15, 23.26, 23.36, 23.65, 23.86, 26.31, 26.56, 26.90 437 TLL, Vol. VI.1, 82–133, s.v. facio; OLD, 668–670, s.v. facio; RadmanLivaja 2007: 156 437 TLL, Vol. VI.1, 82–133, s.v. facio; OLD, 668–670, s.v. facio; Radman-Livaja 2007: 156 438 TLL, Vol. VI.1, 645, s.v. fibulatorius, fibulatorium; Bowman&Thomas 2003: 56 438 TLL, Vol. VI.1, 645, s.v. fibulatorius, fibulatorium; Bowman&Thomas 2003: 56 435 79 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Sisačke tesere nisu jedine na kojima se spominju valjari sukna.439 Isti se zanat nerijetko spominje i na teserama iz Kalsdorfa.440 Kad je riječ fullo441 vezana uz osobna imena, više je nego vjerojatno riječ o zanimanju tih ljudi, no kratica FVL442 se može odnositi i na glagol fullonicare kao i na pridjeve fullonicus ili fullonius.443 Nije ipak sigurno da se kratica FVL uvijek odnosi na valjanje sukna jer bi također mogla označavati i jedan izraz za boju, pridjev fulvus, »žućkast« ili »riđ«.444 (H)IRCINUS Il n’est toutefois pas certain que l’abréviation FVL se rapporte nécessairement au foulage car elle aurait aussi pu désigner un adjectif de couleur comme fulvus, c’est-à-dire jaunâtre ou couleur fauve.444 (h)ircinus, a, um (H)IRCINUS pecus hircinum (h)ircinus, a, um Spomen pridjeva hircinus, »od jarčje kože«, nedvojbeno nije začuđujuć na trgovačkoj etiketi, no nije sigurno da je u ovom slučaju to pravo značenje te riječi. Budući da su sisačke tesere, po svemu sudeći, većim dijelom povezane s tekstilnom industrijom, pitanje je možemo li ovaj natpis vezati uz kožarski obrt.445 Naime, taj se pridjev rabi i u sintagmi pecus hircinum, sinonim izraza pecus hirtum ili pecus hirsutum, odnosno ovca ili koza grubog runa (coarse wooled).446 Nije stoga nemoguće da ovaj izraz na sisačkoj teseri opisuje kvalitetu vune nekog odjevnog predmeta ili sukna. pecus hircinum M m(odus) 80 Les étiquettes de Siscia ne sont pas les seules où l’on trouve la mention des foulons.439 Le même métier est en effet relativement souvent mentionné sur les étiquettes de Kalsdorf.440 Quand le terme fullo441 est associé à des noms personnels, il est plus que probable qu’il s’agit du métier exercé par ces individus mais l’abréviation FVL442 pourrait se rapporter au verbe fullonicare ainsi qu’aux adjectifs fullonicus ou fullonius.443 La mention d’un adjectif comme hircinus, signifiant »en peau de bouc«, n’est sans doute pas anormale sur une étiquette commerciale mais il n’est pas certain que ce soit la signification de ce mot dans le cas des étiquettes de Siscia qui semblent être principalement liées à l’industrie textile et vraisemblablement pas au travail du cuir et aux activités des tanneries.445 En fait, cet adjectif est aussi utilisé dans le syntagme pecus hircinum, un synonyme de pecus hirtum ou pecus hirsutum, désignant un mouton ou une chèvre dont la laine ou le pelage est rêche (coarse wooled).446 Il n’est donc pas impossible que ce terme, dans le cas de cette étiquette, se rapporte à la qualité de la laine d’un vêtement ou d’une étoffe. M m(odulus) m(odus) m(ensura) m(odulus) m(antus), m(antellum) m(ensura) m(odius) m(antus), m(antellum) m(ilitarius, a, um) m(odius) m(undare) m(ilitarius, a, um) m(undare) m(undus) Kratica M vrlo se često pojavljuje na sisačkim teserama, a zabilježena je, među ostalim, i na jednoj pločici iz Vindolande, gdje, po svemu sudeći, predstavlja neku mjernu jedinicu za tek447 m(undus) L’abréviation M, très courante sur les étiquettes de Siscia,447 est attestée, entre autres, sur une tablette de Vindolanda où elle indiquerait vraisemblablement une unité de mesure pour le textile. Les in- 439 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 440 Römer-Martijnse 1990: 216 439 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 TLL, Vol. VI.1, 1523–1524, s.v. fullo; OLD, 744, s.v. fullo; Petrikovits 1981: 98; Petrikovits 1981, Spätantike: 300; Frézouls 1991: 43, 57 440 Römer-Martijnse 1990: 216 441 TLL, Vol. VI.1, 1523–1524, s.v. fullo; OLD, 744, s.v. fullo; Petrikovits 1981: 98; Petrikovits 1981, Spätantike: 300; Frézouls 1991: 43, 57 442 01.65, 03.04, 26.29 443 TLL, Vol. VI.1, 1524, s.v. fullonico, 1524–1525, s.v. fullonicus, 1525, s.v. fullonius; OLD, 744, s.v. fullonicus, fullonius 444 TLL, Vol. VI.1, 1533–1535, s.v. fulvus; OLD, 745, s.v. fulvus; André 1949: 132–135 445 01.25 446 Columella I. praefatio 26; VII. 2. 5; Festus 300. 2; Lucilius 1246; TLL, Vol. VI.3, 2819, s.v. hircinus; OLD, 798, s.v. hircinus; Moeller 1976: 10 447 01.01, 01.20, 01.38, 01.67, 02.20, 02.21, 03.16, 03.18, 04.12, 04.13, 04.18, 05.01–05.03, 08.17–08.20, 08.28, 09.06, 09.14, 09.17, 11.13, 11.20,–11.23, groupes 14, 16, 20, 21, 22.13, 22.20, 20.21, 22.27, 22.28, 23.08, 23.20–23.24, 23.26, 23.36, 23.39, 23.45–23.47, 23.49, 23.56, 23.58, 23.67, 23.69, 23.77, 23.86, 24.03, 26.20, 26.25, 26.57, 26.62, 26.76, 26.94, 26.95, 26.97–26.99, 26.103, 26.125, 26.126, 26.145 441 442 01.65, 03.04, 26.29 443 TLL, Vol. VI.1, 1524, s.v. fullonico, 1524–1525, s.v. fullonicus, 1525, s.v. fullonius; OLD, 744, s.v. fullonicus, fullonius 444 TLL, Vol. VI.1, 1533–1535, s.v. fulvus; OLD, 745, s.v. fulvus; André 1949: 132–135 445 01.25 446 Columella I. praefatio 26; VII. 2. 5; Festus 300. 2; Lucilius 1246; TLL, Vol. VI.3, 2819, s.v. hircinus; OLD, 798, s.v. hircinus; Moeller 1976: 10 447 01.01, 01.20, 01.38, 01.67, 02.20, 02.21, 03.16, 03.18, 04.12, 04.13, 04.18, 05.01–05.03, 08.17–08.20, 08.28, 09.06, 09.14, 09.17, 11.13, 11.20,-11.23, skupine 14, 16, 20, 21, 22.13, 22.20, 20.21, 22.27, 22.28, 23.08, 23.20–23.24, 23.26, 23.36, 23.39, 23.45–23.47, 23.49, 23.56, 23.58, 23.67, 23.69, 23.77, 23.86, 24.03, 26.20, 26.25, 26.57, 26.62, 26.76, 26.94, 26.95, 26.97–26.99, 26.103, 26.125, 26.126, 26.145 Tesserae Sisciensiae stil. Tumačenja koja nude Bowman i Thomas su modus, 448 modulus449 i mensura,450 a po njihovom bi mišljenju ta mjerna jedinica mogla iznositi jednu stopu.451 S obzirom na kontekst sisačkih etiketa, čini se dosta vjerojatnim da bi kratica M mogla predstavljati neku mjernu jedinicu za tekstil.452 Po jednoj drugoj hipotezi, onoj austrijskih autora poput Eggera i Römer-Martijnse, slovo M bi označavalo riječi mantus ili mantellum, to jest ogrtače.453 Ta bi pretpostavka bila možda sasvim zadovoljavajuća da slovo M ne slijede katkad brojke s razlomcima. Ipak, nije riječ o čestim slučajevima, a ne možemo isključiti ni mogućnost da je u pitanju pogrešno čitanje ili pak trag starijih natpisa. terprétations proposées par Bowman et Thomas sont modus, 448 modulus449 et mensura450 et ces auteurs estiment que cette unité de mesure pouvait représenter un pied.451 Vu le contexte des étiquettes de Siscia, il n’est pas du tout improbable que l’abréviation M puisse designer une unité de mesure pour le textile.452 Izraz modius454 se ne čini vjerojatan jer je ta mjerna jedinica prije svega korištena za pšenicu, a kako nema razloga vjerovati da su se sisačke etikete koristile u trgovanju žitaricama, tu hipotezu možemo isključiti. Le terme modius454 est très improbable car cette unité de mesure était avant tout utilisée pour le blé et comme rien ne semble indiquer que les étiquettes de Siscia étaient utilisées dans le cadre d’un éventuel commerce de céréales, cette hypothèse peut être exclue. Treba spomenuti da u više navrata kratica M slijedi kratice SAG ili SA, a u nekim slučajevima nije popraćena brojkama. Malo je teže zamisliti mjernu jedinicu bez brojki, no jedna pločica iz Carlislea bi mogla ponuditi uvjerljivo tumačenje: u tekstu autor spominje decem saga militaria koje pokušava nabaviti.455 Zanimljivo je primijetiti da je bilo potrebno naglasiti taj pridjev za odjevni predmet koji se ionako inače vezuje uz vojnike. U svakom slučaju, nije isključeno da kratica M može označavati i taj pridjev na nekim sisačkim teserama. Il faut noter qu’à plusieurs reprises l’abréviation M suit l’abréviation SAG ou SA et dans certains cas elle n’est pas suivie de chiffres. On peut difficilement envisager une unité de mesure sans chiffres mais une tablette de Carlisle pourrait nous offrir une explication vraisemblable: dans le fragment d’un texte, l’auteur mentionne decem saga militaria qu’il essaie d’acquérir.455 Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’on ait eu à rajouter cet adjectif pour un vêtement habituellement associé aux soldats. Quoi qu’il en soit, il n’est pas exclu que l’abréviation M puisse aussi désigner cet adjectif sur certaines étiquettes de Siscia. Na koncu, s obzirom na to da su neke etikete vjerojatno vezane uz rad valjaonica sukna, glagol m(undare),456 »očistiti«, ili pridjev kao m(undus)457 također ne mogu biti isključeni kao mogućnosti. Enfin, vu que certaines étiquettes pourraient être associées au travail des foulons, un verbe comme m(undare),456 signifiant nettoyer, voire un adjectif comme m(undus)457 ne sont pas à exclure non plus. Selon une autre hypothèse, prônée par les auteurs autrichiens, tels qu’Egger et Römer-Martijnse, la lettre M désignerait les mots mantus ou mantellum, c’est-à-dire des manteaux.453 Cette interprétation serait tout à fait satisfaisante si la lettre M n’était pas parfois suivie de chiffres avec des fractions. Ces cas semblent toutefois très rares et il n’est pas exclu que ce soit une erreur de lecture voire tout simplement la trace d’une inscription antérieure. MVC, MVCI, MVCCI MVC, MVCI, MVCCI Nije sigurno da riječ muc(c)i uistinu predstavlja neku kraticu. Osim što je možda riječ o osobnom imenu (vide infra), možda je i riječ o nominativu množine (ili pak genitivu jednine) riječi muc(c)us. Prvotno je značenje slina,459 a taj nas prijevod samo može poprilično zbuniti. U ovom kontekstu, po svemu sudeći, ne dolazi u obzir prevesti taj izraz riječju »slina«, no nije možda isključeno da je muc(c)us mogao biti nekakav tehnički termin koji su rabili valjari sukna ili bojadisari, a čiji nam je smisao danas, nažalost, nepoznat. Možda bismo ga mogli dovesti u vezu s glagolom emungere, koji se može prevesti kao »useknuti se«, ali i »obrisati«.460 Glagol je srodan imenici muc(c)us, a možda 458 Il n’est pas certain que le mot muc(c)i soit une abréviation.458 En effet, outre qu’il peut être un nom personnel (vide infra), il pourrait aussi s’agir du nominatif pluriel (voire même du génitif singulier) du mot muc(c)us, dont le premier sens est morve ou mucus nasal.459 Bien évidemment, cette traduction ne peut que nous laisser perplexe. Dans ce contexte, il est vraisemblablement hors de question de traduire ce mot comme morve mais il n’est pas exclu que muc(c) us ait pu être un terme technique employé par les foulons ou les teinturiers, un terme dont le sens nous échappe malheureusement aujourd’hui. On pourrait éventuellement essayer de rapprocher le sens de ce terme avec un verbe comme emungere signifiant se moucher ou essuyer.460 Ce verbe est certainement apparenté au mot muc(c)us, et il n’est pas exclu qu’en latin vulgaire le verbe mungere 448 TLL, Vol. VIII, 1252–1321, s.v. modus; OLD, 1124–11125, s.v. modus 448 TLL, Vol. VIII, 1252–1321, s.v. modus; OLD, 1124–11125, s.v. modus 449 TLL, Vol. VIII, 1249–1252, s.v. modulus; OLD, 1124, s.v. modulus 449 TLL, Vol. VIII, 1249–1252, s.v. modulus; OLD, 1124, s.v. modulus 450 TLL, Vol. VIII, 758–770, s.v. mensura; OLD, 1100, s.v. mensura 450 TLL, Vol. VIII, 758–770, s.v. mensura; OLD, 1100, s.v. mensura 451 Bowman&Thomas 2003: 57, No. 596 451 Bowman&Thomas 2003: 57, No. 596 452 Radman-Livaja 2007: 155–156 452 Radman-Livaja 2007: 155–156 453 TLL, Vol. VIII, 333, s.v. mantellum, 334, s.v. mantus; OLD, 1075, s.v. mantellum; Wild 1968: 226 453 TLL, Vol. VIII, 333, s.v. mantellum, 334, s.v. mantus; OLD, 1075, s.v. mantellum; Wild 1968: 226 454 TLL, Vol. VIII, 1240–1243, s.v. modius; OLD, 1123, s.v. modius 454 TLL, Vol. VIII, 1240–1243, s.v. modius; OLD, 1123, s.v. modius 455 Tomlin 1998: 66, cat. 24; Sumner 2009: 82 455 Tomlin 1998: 66, cat. 24; Sumner 2009: 82 456 TLL, Vol. VIII, 1627–1629, s.v. mundo; OLD, 1144, s.v. mundo 456 TLL, Vol. VIII, 1627–1629, s.v. mundo; OLD, 1144, s.v. mundo 457 TLL, Vol. VIII, 1629–1633, s.v. mundus; OLD, 1144, s.v. mundus 457 TLL, Vol. VIII, 1629–1633, s.v. mundus; OLD, 1144, s.v. mundus 458 01.57, 07.03, 13.38, 19.16, 19.90, 20.11, 20.42, 20.45, cf. skupina 22, 23.72, 24.42, 26.46, 26.97, 26.104, 26.110 458 01.57, 07.03, 13.38, 19.16, 19.90, 20.11, 20.42, 20.45, cf. groupe 22, 23.72, 24.42, 26.46, 26.97, 26.104, 26.110 459 TLL, Vol. VIII, 1557, s.v. mucus (muccus); OLD, 1140, s.v. mucus; Ernout&Meillet 1959: 417, s.v. muc/mucc-; muceo, -es, (ui?), -ere 459 TLL, Vol. VIII, 1557, s.v. mucus (muccus); OLD, 1140, s.v. mucus; Ernout&Meillet 1959: 417, s.v. muc/mucc-; muceo, -es, (ui?), -ere 460 TLL, Vol. V.2, 543–544, s.v. emungo; OLD, 606, s.v. emungo 460 TLL, Vol. V.2, 543–544, s.v. emungo; OLD, 606, s.v. emungo 81 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX je u vulgarnom latinitetu mogao postojati i nekakav glagol kao mungere ili muccere.461 U profesionalnom žargonu tekstilnih obrtnika, posebice među valjarima, takav bi glagol eventualno mogao označavati radnju čišćenja, pranja, skidanja nečistoća ili odmašćivanja. Ukoliko bi to stvarno bio slučaj, mogli bismo pretpostaviti da je mucci perfekt indikativa, sa značenjem »očistio sam«, ili pak infinitiv prezenta u pasivnom obliku, sa značenjem »biti očišćeno«. Može se pretpostaviti i da je riječ o skraćenici te da bi puni natpis trebao glasiti mucci (sunt), treće lice množine perfekta indikativa pasivnog, sa značenjem »su očišćeni«. Treba ipak priznati da su sve ove pretpostavke samo hipotetične, tim više što glagol muccere nije zabilježen u izvorima. NAR, NARD, NARDIN, NARDINA, NARDINAM, NARDINOS Si c’est le cas, on pourrait présumer que mucci est un parfait de l’indicatif signifiant »j’ai nettoyé», voire même un infinitif présent au passif signifiant »être nettoyé». On pourrait aussi considérer que le terme est abrégé et que l’inscription signifie en fait mucci (sunt), la troisième personne du pluriel de l’indicatif parfait passif, signifiant »ont été nettoyés». Toutefois, il faut bien admettre que ces suppositions sont très conjecturales, d’autant plus que le verbe muccere n’est pas attesté dans les sources. NAR, NARD, NARDIN, NARDINA, NARDINAM, NARDINOS nar(dum) ou nar(dus) nar(dum) ili nar(dus) nar(dinum) nar(dinum) nar(dinus, a, um) nar(dinus, a, um) Sans être particulièrement courantes, ces abréviations ne sont tout de même pas rares sur les étiquettes de Siscia.462 L’abréviation NAR ainsi que les termes nardini et nardinu(m) sont attestés sur plusieurs étiquettes trouvées en Italie, plus précisément à Concordia, Rome et San Claudio al Chienti et peut-être aussi sur une étiquette de Trèves.463 H. Solin estimait que l’inscription d’une étiquette de Concordia (nardini p(ondo) XXVII) mentionne de l’huile parfumée au nard. Mada nisu pretjerano učestale, ove kratice nisu u biti rijetka pojava na sisačkim teserama.462 82 ou muccere ait pu exister aussi.461 Dans le langage technique des professionnels du textile, notamment parmi les foulons, un tel verbe aurait éventuellement pu avoir le sens de nettoyer, laver, débarrasser des impuretés ou dégraisser. Kratica NAR kao i izrazi nardini i nardinu(m) zabilježeni su i na više etiketa pronađenih u Italiji, točnije u Concordiji, Rimu i mjestu San Claudio al Chienti, a možda i na jednoj teseri iz Triera.463 H. Solin je pretpostavljao da se na jednoj etiketi iz Concordije (nardini p(ondo) XXVII.) spominje ulje parfimirano smiljkom. P. Weiss, obrađujući jednu etiketu iz Rima s natpisom nardinu(m), bio je mišljenja da je prije riječ o vinu aromatiziranom smiljkom nego o ulju, dok se S. Marengo priklonila Solinovom mišljenju. Smiljka, bilo da je riječ o indijskom nardu (Nardostachys jatamansi) ili o nekoj drugoj biljci iz obitelji Valerianaceae, kao što je to keltski nard (Valeriana celtica), bio je vrlo cijenjeni aromat u antici, no treba napomenuti da se keltski nard (valerijana, odnosno kako je Plinije naziva nardum celticum ili saluncia) rabio i za parfimiranje sukna i odjeće te za odvraćanje kukaca nametnika.464 Ako uzmemo u obzir i ostale natpise na sisačkim teserama, skloniji sam vjerovati da u ovom kontekstu kratica NAR ne označava vino ili ulje već radnju parfimiranja sukna ili odjeće (je li riječ o dosad nepoznatom glagolu nardinare?) ili nekakav pridjev značenja »namirisan nardom«. Ipak, jedan bi se natpis mogao odnositi na neko ulje (manje vjerojatno na aromatizirano vino). Naime, tako bi se eventualno mogle protumačiti kratice N. ARD CVL (23.27), kao n.ard(i) cul(leus),465 odnosno »kožna mješina puna ulja parfimiranog nardom«. Je li riječ o ulju kojim su se impregnirala ili parfimirala sukna? P. Weiss, en analysant une étiquette trouvée à Rome et portant l’inscription nardinu(m), considérait qu’il serait plutôt question de vin aromatisé au nard que d’huile tandis que S. Marengo partageait l’avis de H. Solin. Le nard, que ce soit le nard indien (le nard vrai) ou une plante de l’espèce des valérianacées autre que le nard indien comme le nard celtique, était un aromate très prisé des Anciens mais il faut noter qu’on se servait aussi du nard celtique (la valériane, appelée par Pline nardum celticum ou saluncia) pour parfumer les étoffes et les vêtements et en éloigner les insectes.464 Vu le reste des inscriptions sur les étiquettes de Siscia, je serais plus enclin à considérer que dans ce contexte l’abréviation NAR ne désigne pas du vin ou de l’huile mais plutôt l’action de parfumer les étoffes ou les vêtements (seraitce un verbe encore inconnu comme nardinare?) ou un adjectif signifiant parfumé au nard. Une inscription pourrait néanmoins se rapporter à de l’huile (moins vraisemblablement à du vin). En effet, on pourrait éventuellement interpréter les abréviations N. ARD CVL (23.27), kao n.ard(i) cul(leus),465 c’est-à-dire un sac de cuir contenant de l’huile parfumée au nard. Se servait-on de cette huile pour imprégner ou parfumer les étoffes? 461 Uostalom, muc(c)are, glagol izveden od emungere jest zabilježen, cf. TLL, Vol. VIII, 1555, s.v. mucco (muco), pa možda nije nemoguće pretpostaviti i postojanje glagola muccere. 461 D’ailleurs muc(c)are, un verbe dérivé d’emungere est attesté, cf. TLL, Vol. VIII, 1555, s.v. mucco (muco) et il n’est peut-être pas impossible qu’un verbe comme muccere ait aussi pu exister. 462 01.38, 03.17, 08.21, 11.14, 22.17, 23.27, 23.57, 23.59, 26.87 462 01.38, 03.17, 08.21, 11.14, 22.17, 23.27, 23.57, 23.59, 26.87 463 Solin 1977: 156–157; Schwinden 1985: 130, Nr. 3; Marengo 1989: 44–46; Weiss 1991: 215–216; Paci 1995: 36 463 Solin 1977: 156–157; Schwinden 1985: 130, Nr. 3; Marengo 1989: 44– 46; Weiss 1991: 215–216; Paci 1995: 36 464 Bila je to i ljekovita biljka; Plinius, Naturalis Historia, 14. 107, 21. 43– 44, 135; TLL, OLD, 1155, s.v. nardinum, nardinus, nardus (nardum); André 1985: 170, s.v. nardum, nardus; Roche-Bernard 1993: 123 464 Ce fut aussi une plante médicinale; Plinius, Naturalis Historia, 14. 107, 21. 43–44, 135; TLL, OLD, 1155, s.v. nardinum, nardinus, nardus (nardum); André 1985: 170, s.v. nardum, nardus; Roche-Bernard 1993: 123 465 TLL, Vol. IV, 1289–1290, s.v. culleus; OLD, 465, s.v. culleus 465 TLL, Vol. IV, 1289–1290, s.v. culleus; OLD, 465, s.v. culleus Tesserae Sisciensiae NER NER ner(vicus)? ner(vicus)? Kratica NER se pojavljuje u barem dva navrata na sisačkim etiketama, no njeno je tumačenje vrlo dvojbeno.466 Možda u obzir dolazi pridjev nervicus koji se može odnositi na odjeću galskog porijekla ili pak na odjeću inspiriranu galskom nošnjom (cf. Edictum Diocletiani, 19, 38. 44, 22, 21; Lauffer 1971: 154– 157, 166–167; Giacchero 1974: 176–177, 180–181), no to je teško dokaziva pretpostavka. L’abréviation NER apparaît au moins deux fois sur les étiquettes de Siscia mais son interprétation est loin d’être aisée.466 On pourrait éventuellement songer à l’adjectif nervicus qui se rapporterait à des vêtements d’origine ou d’inspiration gauloise (cf. Edictum Diocletiani, 19, 38. 44, 22, 21; Lauffer 1971: 154–157, 166–167; Giacchero 1974: 176–177, 180–181), mais c’est une hypothèse difficile à prouver. P P (libra) p(ondo) p(annum) p(aenula) p(alla) p(allium) p(iperinus) p(ullatus) p(urgatus) p(urpureus) p(avoninus) p(es) p(utare) p(ensum), p(ensa) Slovo P jedna je od najčešćih kratica na sisačkim teserama, a više je nego vjerojatno da, ovisno o slučajevima, predstavlja različite riječi.467 Kad je slijede brojke, vrlo je vjerojatno riječ o (libra) p(ondo), tim više što se izraz pondo katkad pojavljuje u neskraćenom obliku ili skraćen kao pon(do), što ne dovodi naravno do dvojbi u tumačenju. S obzirom na to da su na sisačkim teserama zabilježene i druge riječi koje započinju sa slovom P, sasvim je vjerojatno da ta kratica može ponekad predstavljati i neke od tih riječi. Možemo pomisliti na riječi kao pannum, paenula, palla ili pallium, ali i na pridjeve piperinus, purpureus, pavoninus, purgatus ili pullatus. Nije, međutim, isključeno da slovo P označava i neke druge izraze koji bi se mogli uklopiti u ovaj kontekst. Primjerice, pes, stopa, mjerna jedinica i za tekstile, otprilike oko 30 cm (točnije 29,6 cm), bi mogla biti odgovarajuća interpretacija, kao što je to predložila i E. Römer-Martijnse.468 Treba primijetiti da na sisačkim teserama neke oznake 466 (libra) p(ondo) p(annum) p(aenula) p(alla) p(allium) p(iperinus) p(ullatus) p(urgatus) p(urpureus) p(avoninus) p(es) p(utare) p(ensum), p(ensa) La lettre P est une des abréviations les plus courantes sur les étiquettes de Siscia et il est plus que probable qu’elle désigne des mots différents selon les cas.467 Quand elle est suivie de chiffres, il est bien évidemment vraisemblablement question de (libra) p(ondo), d’autant plus que le terme pondo apparaît parfois sans être abrégé ou alors abrégé comme pon(do) ne laissant pas d’incertitude quant à l’interprétation. Vu l’existence d’autres mots commençant par un P attestés sur les étiquettes de Siscia, il est parfaitement envisageable que cette abréviation désigne parfois certains de ces mots. On songe notamment à des mots comme pannum, paenula, palla ou pallium ainsi qu’aux adjectifs piperinus, purpureus, pavoninus, purgatus ou pullatus. Il n’est néanmoins pas impossible que la lettre P puisse aussi designer d’autres termes qui ne seraient pas hors de place dans ce contexte. Ainsi pes, le pied, une unité de mesure aussi pour les textiles, à peu près l’équivalent de 30 cm ou plus précisément 29,6 cm, pourrait être une interprétation acceptable, déjà avancée dans le passé par E. Römer-Martijnse.468 D’ailleurs, dans le cas des étiquettes de Siscia, certaines indications de poids semblent 23.28, 23.29 466 23.28, 23.29 467 01.06, 01.09, 01.12, 01.13, 01.25, 01.26, 01.28–01.30, 01.32, 01.42, 01.45, 01.49, 01.57,01.59, 01.71, 01.75, 01.79, 02.08, 02.12, 02.15, 02.18, 02.20, 02.21, 02.26, 03.04, 03.05, 03.07–03.14, 03.16, 03.17, 04.03–04.06, 04.08, 04.18, 05.02–05.05, 05.08, 05.10, 06.07–06.09, 06.11, 06.15, 07.06–07.08, 08.03, 08.15, 08.16, 08.22, 08.29–08.31, 09.11, 09.13, 09.16, 10.03–10.06, 11.10, 11.13–11.16, 11.21, 11.24, skupine 12, 13, 14, 15, 16, 17, 19.13, 19.36, 19.38, 19.40–19.46, 19.71, 19.73, 19.76, 19.77, 19.93, 19.100, 19.112, 21.05, 21.06, 21.11, 21.14, 21.24, 21.38, 21.42, 21.43, 21.61, 21.65, 21.66, 21.92, 21.94–21.96, 21.100, 22.06, 22.08–22.18, 22.23, 22.28–22.30, 22.35. 22.36, 23.06, 23.16, 23.17, 23.20, 23.21, 23.24, 23.25, 23.29, 23.35–23.52, 23.60–23.62, 23.70, 23.84, 24.03, 26.20, 26.25, 26.29, 26.31–26.40, 26.42–44, 26.46–26.77, 26.84, 26.90, 26.96, 26.99, 26.100, 26.126, 26.127, 26.129, 26.130, 26.161 467 01.06, 01.09, 01.12, 01.13, 01.25, 01.26, 01.28–01.30, 01.32, 01.42, 01.45, 01.49, 01.57,01.59, 01.71, 01.75, 01.79, 02.08, 02.12, 02.15, 02.18, 02.20, 02.21, 02.26, 03.04, 03.05, 03.07–03.14, 03.16, 03.17, 04.03–04.06, 04.08, 04.18, 05.02–05.05, 05.08, 05.10, 06.07–06.09, 06.11, 06.15, 07.06–07.08, 08.03, 08.15, 08.16, 08.22, 08.29–08.31, 09.11, 09.13, 09.16, 10.03–10.06, 11.10, 11.13–11.16, 11.21, 11.24, groupes 12, 13, 14, 15, 16, 17, 19.13, 19.36, 19.38, 19.40–19.46, 19.71, 19.73, 19.76, 19.77, 19.93, 19.100, 19.112, 21.05, 21.06, 21.11, 21.14, 21.24, 21.38, 21.42, 21.43, 21.61, 21.65, 21.66, 21.92, 21.94–21.96, 21.100, 22.06, 22.08–22.18, 22.23, 22.28–22.30, 22.35. 22.36, 23.06, 23.16, 23.17, 23.20, 23.21, 23.24, 23.25, 23.29, 23.35– 23.52, 23.60–23.62, 23.70, 23.84, 24.03, 26.20, 26.25, 26.29, 26.31– 26.40, 26.42–44, 26.46–26.77, 26.84, 26.90, 26.96, 26.99, 26.100, 26.126, 26.127, 26.129, 26.130, 26.161 468 TLL, Vol. X.1, 1893–1915, s.v. pes, za mjernu jedinicu cf. 1912–1915; OLD, 1366–1367, s.v. pes; Römer-Martijnse 1990: 219 468 TLL, Vol. X.1, 1893–1915, s.v. pes, pour l’unité de mesure cf. 1912–1915; OLD, 1366–1367, s.v. pes; Römer-Martijnse 1990: 219 83 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX težine katkad izgledaju preniske u odnosu na navedenu robu te bi u tim slučajevima kraticu P možda prije trebalo tumačiti kao p(edes) nego kao (libra) p(ondo). Iako je to manje vjerojatno, treba spomenuti i glagol putare, »oprati«, »očistiti«, koji se rabio i u kontekstu pranja vune.469 Kad već govorimo o vuni, nije isključeno ni da bi se riječ pensum (ili pensa u množini) mogla pojaviti na sisačkim teserama.470 Ukoliko bi to bilo točno, ne vjerujem da bi u ovom kontekstu taj izraz označavao težinu prediva već prije neku opću mjernu jedinicu težine za vunu. Još bi u obzir dolazio i pridjev pexus, »dobro počešljan«, »koji nije otrcan«.471 parfois trop faibles par rapport à la marchandise mentionnée et interpréter l’abréviation P comme p(edes) au lieu de (libra) p(ondo) serait plus approprié. Peut-être moins probable mais méritant néanmoins d’être mentionné est le verbe putare signifiant nettoyer, rendre propre, employé aussi dans le contexte du lavage de la laine.469 En parlant de laine, il n’est pas exclu que le mot pensum (ou pensa au pluriel) puisse apparaître sur les étiquettes de Siscia.470 Au cas où ce serait vrai, je ne pense toutefois pas que dans ce contexte ce terme désignerait le poids de la laine à filer mais plutôt une mesure de poids générale pour la laine. Un autre terme à prendre en compte serait l’adjectif pexus, signifiant »bien peigné, qui n’est pas râpé«.471 PAC Ta se kratica pojavljuje i na etiketama s lokaliteta Forggensee bei Dietringen kao i na jednoj etiketi iz Arrasa, no za nju nije ponuđeno nikakvo tumačenje.472 Na sisačkim se teserama kratica PAC pojavljuje sama i vezana uz kraticu PAN, vjerojatno riječ panum (vide supra).473 Čini se, dakle, da je riječ o izrazu koji ima neke veze s tekstilnom proizvodnjom ili bojenjem, no nema zadovoljavajuće interpretacije. Možda je riječ o participu pactus, a, um, u smislu »dogovoreno«,474 ukoliko pretpostavimo da se taj izraz odnosio na dogovorenu kvalitetu ili količinu robe, no to tumačenje je sasvim hipotetično. PASS pass(us, a, um) 84 Na teseri 03.05 se pojavljuje i kratica lan() pass(), valjda lana passa, izraz koji bi se možda mogao prevesti kao »obrađena vuna«, ukoliko smatramo da je riječ o participu glagola patior.475 Nije stoga isključeno da se kratice l() p() katkad mogu interpretirati i na taj način (cf. 11.13–11.16). POCIL pocil(lum) Tumačenje te kratice (04.10) daleko je od sigurnog, no ukoliko je točno mogli bismo je interpretirati kao pocillum, »mala čaša«.476 Čini se da tu riječ slijedi jedan izraz za boju (PIPER), a možda i oznaka težine koja se vjerojatno odnosi na kraticu sag(um) na drugoj strani. Označava li u ovom slučaju izraz pocillum neku mjernu jedinicu, možda količinu boje za bojenje? PAC Cette abréviation apparaît aussi sur les étiquettes de Forggensee bei Dietringen, ainsi que sur une étiquette d’Arras, mais aucune interprétation n’a pu être proposée.472 Dans le cas des étiquettes de Siscia, outre qu’elle apparaît seule, l’abréviation PAC est aussi associée à l’abréviation PAN, vraisemblablement le mot panum (vide supra).473 Il serait donc probable que ce soit un terme en rapport avec la production textile ou la teinturerie mais il n’y a apparemment pas de solution satisfaisante. On pourrait à la limite songer au participe pactus, a, um dans le sens de »convenu, stipulé«474 si l’on estime que ce terme peut se rapporter à la qualité ou à la quantité de la marchandise telle qu’elle a été convenue entre le client et le commerçant mais cette interprétation demeure néanmoins une pure conjecture. PASS pass(us, a, um) On trouve sur l’étiquette 03.05 l’abréviation lan() pass(), vraisemblablement lana passa, un terme que l’on pourrait traduire comme »laine traitée«, si l’on estime qu’il est question du participe du verbe patior.475 Il n’est pas exclu que l’abréviation l() p() puisse être interprétée de cette manière dans certains cas (cf. 11.13–11.16). POCIL pocil(lum) La lecture de cette abréviation (04.10) est loin d’être certaine mais au cas où elle serait correcte, elle pourrait être interprétée comme le mot pocillum signifiant petite coupe ou tasse.476 Ce mot étant apparemment suivi par un terme de couleur (PIPER) et peut-être aussi une indication de poids, se rapportant vraisemblablement à l’abréviation sag(um) apparaissant sur l’autre face, le terme pocillum indiquerait-il plutôt une mesure de quantité, peut-être celle du colorant? 469 OLD, 1526, s.v. puto; Moeller 1976: 11 469 OLD, 1526, s.v. puto; Moeller 1976: 11 470 TLL, Vol. X.1, 1099, s.v. pensa (X.1, 1050, 14, s.v. pendo), 1113, s.v. pensum (X.1, 1047, 68, s.v. pendo); OLD, 1325, s.v. pensum; Moeller 1976: 37, 76 470 TLL, Vol. X.1, 1099, s.v. pensa (X.1, 1050, 14, s.v. pendo), 1113, s.v. pensum (X.1, 1047, 68, s.v. pendo); OLD, 1325, s.v. pensum; Moeller 1976: 37, 76 471 TLL, Vol. X.1, 1991, s.v. pexus (906–907, s.v. pecto); OLD, 1371, s.v. pexus; Wild 1967: 133–135; Wild 1968: 222 471 TLL, Vol. X.1, 1991, s.v. pexus (906–907, s.v. pecto); OLD, 1371, s.v. pexus; Wild 1967: 133–135; Wild 1968: 222 472 Römer-Martijnse 1996–1997: 22; Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 314–315 472 Römer-Martijnse 1996–1997: 22; Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 314–315 473 02.11, 23.32 473 02.11, 23.32 474 OLD, 1281, s.v. pactus 474 OLD, 1281, s.v. pactus 475 TLL, Vol. X.1, 718–741, s.v. patior; OLD, 1306, s.v. passus, 1309, s.v. patior 475 TLL, Vol. X.1, 718–741, s.v. patior; OLD, 1306, s.v. passus, 1309, s.v. patior 476 OLD, 1395, s.v. pocillum 476 OLD, 1395, s.v. pocillum Tesserae Sisciensiae PVRGATVM ili PVLLATVM PVRGATVM ou PVLLATVM purgatus purgatus pullatus pullatus Ovaj particip prošli glagola purgo, upotrijebljen kao pridjev, pojavljuje se bez skraćivanja na barem jednoj etiketi (01.77). S obzirom na njeno značenje (»očišćen«), ova riječ ima smisla u kontekstu rada valjara sukna.477 Takvo čitanje ipak nije sasvim pouzdano: u obzir može doći i pridjev pullatus, kojim se označava kako odjeća za ožalošćene tako i odjevni predmeti koji nisu prošli kroz ruke valjara sukna.478 Taj je pridjev, čini se, prisutan i na etiketi 01.79. Le participe passé du verbe purgo employé en tant qu’adjectif semble apparaître sans être abrégé sur au moins une étiquette (01.77). Vu sa signification (»nettoyé«), ce mot n’est pas hors de place dans le contexte du travail des foulons.477 Cette lecture n’est toutefois pas absolument certaine: on peut aussi songer à l’adjectif pullatus, désignant des habits de deuil mais aussi des vêtements qui n’ont pas été traités chez le foulon.478 Cet adjectif semble d’ailleurs aussi présent sur l’étiquette 01.79. R R r(ecipere), r(eceptus, a, um) r(emittere) r(eficere), r(efectus, a, um) r(ecipere), r(eceptus, a, um) r(emittere) r(eficere), r(efectus, a, um) r(ecurare), (vestimenta) r(ecurata) r(ecurare), (vestimenta) r(ecurata) r(emundare) r(emundare) r(allus, a, um) r(allus, a, um) r(ica) r(ica) r(icinium) r(icinium) r(atio) r(atio) r(oseus) r(oseus) r(uber) r(uber) r(utilus) r(utilus) L’abréviation R est très couramment attestée sur les étiquettes de Siscia479 mais malgré de nombreuses hypothèses il faut avouer qu’une solution satisfaisante semble loin d’être trouvée. Kratica R vrlo se često pojavljuje na sisačkim teserama,479 no unatoč brojnim hipotezama treba priznati da zadovoljavajuće tumačenje nije ponuđeno. Ista se kratica pojavljuje i na pismima iz Vindolande, no ni u tom slučaju nije predložena neoboriva interpretacija: glagoli recipere, redire i relinquere su ponuđeni kao mogućnosti, no postoje velike dvojbe.480 U kontekstu sisačkih tesera, redire481 mi se ne čini prihvatljivo, relinquere malo vjerojatno,482 dok bi recipere, u smislu »primiti, prihvatiti ili preuzeti« dolazilo u obzir, mada je to teško dokazati.483 Glagol remittere mi se također čini kao interpretacija koju treba uzeti u obzir (vide infra). Ukoliko smatramo da bi ove etikete mogle imati veze s radom valjara sukna koji su čistili odjeću (fullones) ili bojadisara koji su Cette même abréviation se retrouve sur les lettres de Vindolanda, mais aucune interprétation incontestable n’a été offerte: les verbes recipere, redire et relinquere ont été proposés par les auteurs comme des possibilités, mais elles sont loin d’être certaines.480 Dans le contexte des plombs de Siscia, redire481 ne me semble pas acceptable comme solution, relinquere peu probable,482 tandis que recipere, dans le sens »recevoir, accepter ou prendre en charge« pourrait éventuellement être plausible mais difficile à prouver.483 Le verbe remittere est aussi une interprétation à prendre en compte (vide infra). Si l’on estime que ces étiquettes pourraient avoir un rapport avec le travail des foulons ou des offectores, c’est-à-dire avec le net- 477 OLD, 1522–1523, s.v. purgatus, purgo; cf. Buonopane 2003: 289 477 OLD, 1522–1523, s.v. purgatus, purgo; cf. Buonopane 2003: 289 478 OLD, 1517, s.v. pullatus 478 OLD, 1517, s.v. pullatus 479 01. 35, 01.38, 01.45, 01.49–01.51, 01.59, 01.62, 01.68, 02.17, 02.18, 02.20, 02.21, 03.05, 03.14, 03.18, 04.08, 04.16, 04.17, 08.26, 08.30–08.32, 09.17, 10.01, 10.06, 10.09, 11.08, 11.16, 11.17, 11.23, 11.24, skupine 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22.05, 22.07, 22.15–22.30, 22.33, 22.34, 22.36, 23.07, 23.08, 23.14, 23.15, 23.17, 23.20, 23.23, 23.24, 23.26, 23.27, 23.33, 23.39–23.47, 23.49, 23.50, 23.53, 23.54, 23.56–23.65, 23.75, 23.84, 23.85, 24.15, 26.03–26.05, 26.09, 26.15, 26.16, 26.20, 26.23, 26.24, 26.26, 26.28, 26.30, 26.31, 26.48–26.69, 26.74, 26.76–26.102, 26.108, 26.126, 26.129, 26.134, 26.137 479 01. 35, 01.38, 01.45, 01.49–01.51, 01.59, 01.62, 01.68, 02.17, 02.18, 02.20, 02.21, 03.05, 03.14, 03.18, 04.08, 04.16, 04.17, 08.26, 08.30– 08.32, 09.17, 10.01., 10.06, 10.09, 11.08, 11.16, 11.17, 11.23, 11.24, groupes 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22.05, 22.07, 22.15–22.30, 22.33, 22.34, 22.36, 23.07, 23.08, 23.14, 23.15, 23.17, 23.20, 23.23, 23.24, 23.26, 23.27, 23.33, 23.39–23.47, 23.49, 23.50, 23.53, 23.54, 23.56– 23.65, 23.75, 23.84, 23.85, 24.15, 26.03–26.05, 26.09, 26.15, 26.16, 26.20, 26.23, 26.24, 26.26, 26.28, 26.30, 26.31, 26.48–26.69, 26.74, 26.76–26.102, 26.108, 26.126, 26.129, 26.134, 26.137 480 Bowman&Thomas 2003: 36–37, No. 583–585; pojavljuje se i kratica rec() u jednom od pisama, protumačena naravno kao rec(epi), cf. Bowman&Thomas 1994: 161–162, No. 193. 480 Bowman&Thomas 2003: 36–37, No. 583–585; on trouve aussi l’abréviation rec() dans une des lettres, interprétée évidemment comme rec(epi), cf. Bowman&Thomas 1994: 161–162, No. 193. 481 OLD, 1589–1590, s.v. redeo 481 OLD, 1589–1590, s.v. redeo 482 OLD, 1606–1607, s.v. relinquo 482 OLD, 1606–1607, s.v. relinquo 483 OLD, 1581–1582, s.v. recipio; Radman-Livaja 2007: 155 483 OLD, 1581–1582, s.v. recipio; Radman-Livaja 2007: 155 85 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX nanovo bojili odjevne predmete (offectores), tumačiti kraticu R kao glagol reficere ne bi bilo isključeno.484 Nije nemoguće ni da se kratica R odnosi na glagol recurare ili na particip recuratus,485 s obzirom na to da izraz vestimenta recurata označava iznošenu odjeću koju su valjari bijelili, odnosno čistili.486 I glagol remundare, »očistiti«, »oprati«, bi također mogao biti prihvatljivo tumačenje.487 toyage ou la remise à neuf des vêtements, interpréter l’abréviation R comme le verbe reficere ne serait pas exclu.484 Il n’est pas impossible non plus que l’abréviation R se réfère au verbe recurare ou au participe recuratus,485 vu que le terme vestimenta recurata désigne des vêtements usagés que les foulons blanchissaient.486 Ima više izraza koji započinju sa slovom R koji bi mogli imati veze s tekstilnom proizvodnjom te shodno tome eventualno odgovarati ovoj kratici. Il existe plusieurs termes commençant par un R qui ont un rapport avec la production textile et qui pourraient éventuellement correspondre à cette abréviation. Ainsi, l’adjectif rallus, dont le sens premier est »à trame claire, à poils ras«, est en principe associé aux vêtements comme dans le syntagme tunica ralla signifiant tunique légère. Il faut noter que ce terme est aussi attesté sur les étiquettes de Siscia sans être abrégé (vide infra). Pridjev rallus, s prvotnim značenjem »tanak (za tekstil)«, »ravne dlake«, se tako uglavnom koristi uz odjevne predmete, kao u sintagmi tunica ralla, odnosno lagana tunika. Treba naglasiti da se taj izraz i pojavljuje na sisačkim teserama (vide infra). Izrazi rica i ricinium nisu nužno isključeni, no treba priznati da je malo vjerojatno da su ti rupci za pokrivanje glave i ramena mogli biti tako popularni.488 Kraticu R često prate brojke, što navodi na pomisao da bi to mogla biti kratica za riječ ratio.489 To nije neuvjerljivo tumačenje kada slovo R prate samo brojke, no teško možemo prihvatiti tu soluciju u složenijim slučajevima kada se kratica R kombinira s drugim kraticama, pogotovo onima koje započinju s C, F, M i P. U nekim bi slučajevima ova kratica možda mogla označavati izraze za boju poput roseus490 ili ruber,491 pa i rutilus (vide infra). 86 Na koncu bih bio sklon smatrati da ne postoji samo jedna moguća interpretacija kratice R. Ovisno o slučajevima i različitim kombinacijama kratica, R bi moglo predstavljati različite riječi. RALVM rallus Taj se pridjev u načelu uvijek pridružuje tekstilnim proizvodima, označavajući lagana sukna od tankog tekstila.492 Čini se da je taj izraz prisutan na barem jednoj etiketi (01.77), no nekoliko dvojbenijih slučajeva se također može uzeti u razmatranje (01.22, 01.60, 01.79, 23.47). 484 Le verbe remundare, signifiant nettoyer, rendre propre, pourrait aussi être une interprétation acceptable.487 Les termes rica et ricinium ne sont pas nécessairement exclus non plus mais il faut admettre qu’il est peu probable que ces pièces d’étoffe servant à recouvrir la tête et les épaules aient été si populaires.488 L’abréviation R est souvent suivie de chiffres ce qui m’incite à penser que c’est tout simplement l’abréviation du mot ratio.489 Le terme semble d’ailleurs apparaître sur l’étiquette 23.55 (rationes V). C’est une interprétation vraisemblable dans les cas où le R n’est suivi que de chiffres mais il n’est pas certain que l’on puisse admettre cette solution dans les cas plus complexes ou l’abréviation R est combinée avec d’autres abréviations, notamment celles commençant par C, F, M et P. Dans certains cas, cette abréviation pourrait éventuellement désigner des termes de couleurs comme roseus490 ou ruber,491 voire aussi rutilus (vide infra). En fin de compte, je serais plutôt enclin à considérer qu’il n’y a peutêtre pas une seule interprétation possible de l’abréviation R. Selon les cas et les différentes combinaisons d’abréviations, il n’est pas exclu que l’abréviation R puisse désigner des mots différents. RALVM rallus Cet adjectif est en principe toujours associé aux produits textiles, désignant des étoffes à trame claire et légers ou des vêtements à poil ras.492 Il semblerait que ce terme soit présent sur au moins une étiquette (01.77) mais quelques cas plus douteux sont aussi envisageables (01.22, 01.60, 01.79, 23.47). OLD, 1595, s.v. reficio 484 485 cf. 19.63, 19.64, 19.66, 19.70, 21.53–21.55, 23.85, 26.03 485 cf. 19.63, 19.64, 19.66, 19.70, 21.53–21.55, 23.85, 26.03 486 OLD, 1587, s.v. recuro; Treba, međutim, napomenuti da se još jedan pridjev koji započinje sa slovom R odnosi na odjeću. Naime, vestimenta rudia su sukna koja su netom izašla iz tkaonice, no ta mi se interpretacija u ovom slučaju ipak čini manje vjerojatna, cf. CIL II 5181; De Ruyt 2001: 189 486 OLD, 1587, s.v. recuro; Il faut néanmoins remarquer qu’un autre adjectif se rapportant aux vêtements commence aussi par la lettre R. En effet, vestimenta rudia sont des tissus qui sortent juste de l’atelier de tissage mais cette interprétation me semble moins vraisemblable dans le cas présent, cf. CIL II 5181; De Ruyt 2001: 189 487 OLD, 1614, s.v. remundo 487 OLD, 1614, s.v. remundo 488 OLD, 1653, s.v. rica, ricinium 488 OLD, 1653, s.v. rica, ricinium 489 OLD, 1575–1576, s.v. ratio 489 OLD, 1575–1576, s.v. ratio 490 OLD, 1661, s.v. roseus; André 1949: 111–113 490 OLD, 1661, s.v. roseus; André 1949: 111–113 491 OLD, 1663, s.v. ruber; André 1949: 75–77 491 OLD, 1663, s.v. ruber; André 1949: 75–77 492 OLD, 1572, s.v. rallus; Roche-Berrnard 1993: 118 492 OLD, 1572, s.v. rallus; Roche-Berrnard 1993: 118 OLD, 1595, s.v. reficio Tesserae Sisciensiae RIIM? RIIM? rem(ittere) rem(ittere) rem(undare) rem(undare) Kratica RIIM se pojavljuje u više navrata na sisačkim teserama.493 Mogli bismo je interpretirati kao kraticu R koju slijedi brojka dva i kratica M, ili pak kao r() (ha)em(atinus, a, um), uz priznanje da nam smisao kratice R nije jasan, no nije isključeno ni da je riječ o samo jednoj skraćenoj riječi. Bitno je naglasiti da jedan djelomično izbrisan grafit iz Pompeja, napisan na zidu jedne valjaonice sukna, sadrži kraticu REM, koju je G. Fiorelli protumačio kao ad mea rem(iserunt?).494 Glagol remittere se čini kao odgovarajuće rješenje,495 no ni glagol remundare nije za odbaciti (vide supra). Ipak, nije sigurno da se potonji glagol ikad koristio u kontekstu pranja odjeće i sukna. L’abréviation RIIM apparaît à plusieurs occasions sur les étiquettes de Siscia.493 On pourrait l’interpréter comme l’abréviation R suivie du chiffre deux précédant l’abréviation M ou comme r() (ha) em(atinus, a, um), en admettant que le sens exact de l’abréviation R nous échappe mais il n’est pas exclu qu’il s’agit d’un seul mot abrégé. Il faut noter qu’une inscription de Pompéi, un graffite partiellement effacé sur le mur d’une foulerie, contient l’abréviation REM, interprétée par G. Fiorelli ad mea rem(iserunt?).494 Le verbe remittere est une solution acceptable495 mais un verbe comme remundare vient aussi à l’esprit (vide supra). Néanmoins, il n’est pas certain qu’il ait été utilisé dans le contexte du lavage des vêtements et des étoffes. RV? RV? ru(tilus) ru(tilus) ru(ber) ru(ber) Mada treba naglasiti da je kratica RV možda samo kratica R popraćena brojem pet,496 nije isključeno ni da to može biti jedan izraz za boju, pridjev ru(tilus), kao što je to predložio još A. Mócsy tumačeći kraticu R na sisačkim etiketama,497 ili pak ru(ber) (vide supra). Il faut souligner que l’abréviation RV n’est peut-être que l’abréviation R suivie du chiffre cinq496 mais il n’est pas forcément exclu que ce soit l’abréviation d’un adjectif de couleur comme ru(tilus), une hypothèse avancée jadis par A. Mócsy à propos de l’abréviation R sur les étiquettes de Siscia,497 voire aussi ru(ber) (vide supra). S S s(emis) s(emis) s(agum) s(agum) s(tragulum) s(ulfur) ili s(ulfureus) s(anguineus) Kratica S može se tumačiti na razne načine. Kad se pojavljuje u cijenama ili naznakama težine, nedvojbeno je riječ o izrazu S(emis), polovici neke mjerne jedinice.498 Međutim, kada se ta kratica pojavljuje u drugačijem kontekstu, vjerojatnije je riječ o nekom proizvodu, primjerice odjevnom predmetu kao što je sagum, a u obzir možda dolazi i stragulum.499 I druge su interpretacije, ovisno o slučajevima, također prihvatljive. Primjerice, riječ sulfur, zabilježena i na drugim etiketama, pada na pamet, a kratica S() L() bi se možda odnosila na jedan izraz za boju kao s(anguinea) l(ana).500 Ipak, teško je biti siguran u tumačenje kad se kratica svodi na prvo slovo neke riječi. s(tragulum) s(ulfur) ou s(ulfureus) s(anguineus) L’abréviation S peut être interprétée de différentes manières. Quand elle apparaît dans des prix ou des mentions de poids, il est bien évidemment certainement question du terme S(emis), la moitié d’une unité.498 Toutefois, quand cette abréviation apparait dans un contexte différent, il s’agit plus vraisemblablement d’un produit, en l’occurrence d’un vêtement comme le sagum, voire le stragulum.499 D’autres interprétations, selon les cas, sont aussi admissibles. Ainsi, le mot sulfur, attesté sur d’autres étiquettes, vient aussi à l’esprit et l’abréviation S() L() pourrait impliquer un terme de couleur comme par exemple s(anguinea) l(ana).500 Il est néanmoins difficile d’être certain de l’interprétation quand l’abréviation se limite à la lettre initiale du mot. 493 20.18–20.34, 21.62–21.77, 22.25, 22.26, 23.43, 23.44, 26.83, 493 20.18–20.34, 21.62–21.77, 22.25, 22.26, 23.43, 23.44, 26.83, 494 CIL IV, 816; Fiorelli 1875: 285–286; Moeller 1976: 34 494 CIL IV, 816; Fiorelli 1875: 285–286; Moeller 1976: 34 495 OLD, 1611, s.v. remitto 495 OLD, 1611, s.v. remitto 496 01.62, 11.17, 17.22, 18.11–18.13, 19.90–19.94, 20.40–20.43, 21.93–21.96, 22.27, 22.28, 23.24, 23.26, 23.45, 23.46, 26.30, 26.85, 26.86 496 01.62, 11.17, 17.22, 18.11–18.13, 19.90–19.94, 20.40–20.43, 21.93– 21.96, 22.27, 22.28, 23.24, 23.26, 23.45, 23.46, 26.30, 26.85, 26.86 497 497 OLD, 1672, s.v. rutilus; André 1949: 85–88; Mócsy 1956: 102; treba napomenuti da je taj pridjev izgleda zapisan na jednoj etiketi iz Arrasa, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 305–307 (R 69–1) OLD, 1672, s.v. rutilus; André 1949: 85–88; Mócsy 1956: 102; il faut noter que cet adjectif semble être inscrit sur une étiquette d’Arras, cf. Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 305–307 (R 69–1) 498 498 To je uostalom slučaj na većini sisačkih etiketa; OLD, 1732, s.v. semis C’est la cas de la grande majorité des occurrences sur les étiquettes de Siscia; OLD, 1732, s.v. semis 499 01.59, 17.32, 22.23, 22.26, 22.34, 23.08, 23.26, 23.41, 23.66–23.79, 26.70, 26.97, 26.128, 26.145, 26.161 499 01.59, 17.32, 22.23, 22.26, 22.34, 23.08, 23.26, 23.41, 23.66–23.79, 26.70, 26.97, 26.128, 26.145, 26.161 500 23.68; OLD, 1688, s.v. sanguineus; André 1949: 113 500 23.68; OLD, 1688, s.v. sanguineus; André 1949: 113 87 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 88 SAR, SARCVM? SAR, SARCVM? sar(cina) sar(cina) sar(cire) sar(cire) Ova kratica501 može označavati riječ sarcina, izraz koji se inače rabi za prtljagu, no u ovom kontekstu je vjeorjatno jednostavno riječ o vrećama s robom. Riječ se u neskraćenom obliku pojavljuje i na etiketama iz Uska,502 a nalazimo ga i na pločici 596. iz Vindolande, gdje ga Bowman i Thomas upravo tako tumače.503 Nije, međutim, isključeno da u našem slučaju ova kratica ima veze s glagolom sarcire504 (»krpati«, »popravljati«, »zašivati«), tim više što se na jednoj sisačkoj teseri pojavljuje natpis Satulus sarcivi(t) (01.67). Cette abréviation501 pourrait désigner le mot sarcina, un mot qui désigne d’habitude les bagages ou des paquets, mais dans ce contexte, il pourrait tout simplement désigner des sacs contenant la marchandise. Ce terme apparaît d’ailleurs non abrégé sur les étiquettes d’Usk.502 Le mot se retrouve aussi sur la tablette 596 de Vindolanda et il est interprété de la même manière par Bowman et Thomas.503 Izraz sarcum (05.11, 05.12) je problematičan. Ukoliko pretpostavimo da ima veze s glagolom sarcire, možemo ga tumačiti kao particip: participi prezenta i futura su naravno isključeni, no ostaje nam particip perfekta sartus, a, um, zabilježen i u obliku sarctus.505 Može li izraz sarcum biti jedna vulgarna varijanta tog participa? U jednom slučaju riječ sarcum slijedi osobno ime u genitivu, Titi, a prethodi jednoj drugoj kratici, PIPERI, dok u drugom slučaju prethodi kratici CAND. Ti bi se natpisi mogli eventualno odnositi na krpanje jednog sivkastog odjevnog predmeta, možda ogrtača, u vlasništvu izvjesnog Tita, odnosno na krpanje jednog bijelog odjevnog predmeta. Druga bi mogućnost bila da sarcum nije riječ već kratica SAR praćena prepozicijom cum. Ako prihvatimo tu mogućnost, natpisi bi se možda mogli interpretirati kao sar(cire) cum piperi(nare) i sar(cire) cum cand(idare), odnosno kao usluga koja uključuje krpanje i bojenje odjevnih predmeta, no onda bi se postavilo pitanje zašto pisar nije upotrijebio uobičajeniju sintagmu sar(cire) et piperi(nare) / cand(idare). SVTOR, SVCTOR sutor Redukcija glasovne skupine ct u t katkad se bilježi u latinskom jeziku,506 no na jednoj etiketi se čini da imamo suprotan slučaj (01.74). Koliko god to bilo neuobičajeno, moguće je da je u pitanju riječ sutor.507 Čovjek spomenut na toj etiketi, Sencio, je možda bio postolar,508 no treba napomenuti da se taj izraz pojavljuje u više navrata na teserama iz Magdalensberga, na kojima vrlo vjerojatno označava krojača zaduženog za krpanje odjeće.509 501 01.65, 05.01–05.12; 26.40, 26.96 502 RIB 2410. 13–22; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–293; Hassal 1982: 51 503 OLD, 1691, s.v. sarcina; Bowman&Thomas 2003: 55, 57, 596.14 504 OLD, 1691, s.v. sarcio, ire; Römer-Martijnse 1991: 113; Adams 1995: 122 505 506 507 P.-Y. Lambert predlaže alternativno čitanje: Sencio sus.t(u)l..i (t) r(), to jest 3. lice jednine perfekta indikativa aktivnog glagola tollo (OLD, 1947–1948, s.v. tollo) sa značenjem »Sencio je uzeo« ili »Sencio je preuzeo« nešto nedefinirano – ovisno o interpretaciji kratice R – no u značajnoj količini, naizgled 24 komada. 508 OLD, 1893, s.v. sutor; Petrikovits 1981: 115–116; Petrikovits 1981, Spätantike: 304; Frézouls 1991: 43, 57 509 Egger 1967: 206 Néanmoins, cette abréviation pourrait avoir aussi un rapport avec le verbe sarcire, signifiant raccommoder, ravauder, rapiécer, réparer504 et cette interprétation semble d’ailleurs assez vraisemblable dans le cas présent, d’autant plus qu’une étiquette porte l’inscription Satulus sarcivi(t) (01.67). Le terme sarcum (05.11, 05.12) pose des difficultés. Si l’on estime qu’il y a un rapport avec le verbe sarcire, on pourrait songer à un participe: les participes présent et futur sont de toute façon hors de question mais reste le participe passé sartus, a, um, attesté aussi sous la forme sarctus.505 Le terme sarcum pourrait-il être une variante vulgaire de ce participe? Dans un cas, le mot sarcum suit un nom personnel au génitif, Titi, et précède une autre abréviation, PIPERI tandis que dans l’autre cas ce terme précède l’abréviation CAND. Ces mots pourraient éventuellement se rapporter à un vêtement raccommodé de couleur grisâtre, peut-être un sagum, ayant appartenu à un certain Titus ainsi qu’à un vêtement de couleur blanche. Une autre possibilité serait que sarcum ne soit pas un mot mais tout simplement l’abréviation SAR suivie de la préposition cum. Si c’est le cas, l’inscription pourrait peut-être être interprétée somme sar(cire) cum piperi(nare) et sar(cire) cum cand(idare), c’està-dire un service incluant le raccommodage et la teinture d’un vêtement mais on pourrait se poser la question de savoir pourquoi le scripteur n’a-t-il pas employé un syntagme comme sar(cire) et piperi(nare) / cand(idare). SVTOR, SVCTOR sutor La réduction du groupe ct en t est occasionnellement attestée dans la langue latine506 mais il semblerait que nous soyons en présence d’un cas inverse dans une inscription de Siscia (01.74). Aussi inhabituel que cela puisse paraître, il est possible que le mot en question soit sutor.507 L’homme mentionné sur cette étiquette, Sencio, était peut-être un cordonnier508 mais il faut noter que ce terme apparaît à plusieurs reprises sur les étiquettes du Magdalensberg où il dé- 501 01.65, 05.01–05.12; 26.40, 26.96 502 RIB 2410. 13–22; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–293; Hassal 1982: 51 503 OLD, 1691, s.v. sarcina; Bowman&Thomas 2003: 55, 57, 596.14 504 OLD, 1691, s.v. sarcio, ire; Römer-Martijnse 1991: 113; Adams 1995: 122 OLD, 1692, s.v. sartus (sarctus) 505 OLD, 1692, s.v. sartus (sarctus) Väänänen 1959: 63–64 506 Väänänen 1959: 63–64 507 P.-Y. Lambert suggère une lecture alternative: Sencio sus.t(u)l..i (t), c’est à dire la 3ème personne du singulier du parfait de l’indicatif actif du verbe tollo (OLD, 1947–1948, s.v. tollo) dans le sens »Sencio a pris« ou »Sencio a récupéré« quelque chose d’indéfini – selon l’interprétation de l’abréviation R – mais dont la quantité semble avoir été importante, apparemment 24 pièces. 508 OLD, 1893, s.v. sutor; Petrikovits 1981: 115–116; Petrikovits 1981, Spätantike: 304; Frézouls 1991: 43, 57 Tesserae Sisciensiae Ista se riječ pojavljuje na jednoj etiketi iz Uska, no nemoguće je sa sigurnošću procijeniti je li riječ o postolaru ili krojaču.510 Svakako treba naglasiti jedan bitan detalj na navedenoj sisačkoj etiketi: na reversu se nalazi natpis tes(s)er(am) p(e)rd(i)di(t?). Ukoliko se taj tekst odnosi na Sencija, imali bismo možda sličnu situaciju kao u Magdalensbergu. Sencio je mogao biti zadužen za krpanje odjeće, ali izgubivši etiketu, više nije znao ime vlasnika robe. Čekajući da se dotični vrati po svoju imovinu, Sencio je mogao robu staviti sa strane, s ovom provizornom etiketom. Ipak, bitno je napomenuti da natpisi, iako naizgled istovremeni, nisu vjerojatno napisani istom rukom. Izraz sutor se pojavljuje i u jednom starijem natpisu na etiketi 22.10. SVL, SVLFVR sul(fur) signe très probablement un tailleur chargé de raccommoder les vêtements.509 Le même mot apparaît aussi sur une étiquette d’Usk mais il est impossible de déterminer avec certitude s’il s’agit d’un cordonnier ou d’un tailleur.510 Il faut noter un détail significatif dans le cas de cette étiquette de Siscia: l’autre face porte l’indication tes(s) er(am) p(e)rd(i)di(t?). Si cette phrase se rapporte à Sencio, on aurait peut-être un cas similaire à la situation au Magdalensberg. Sencio aurait pu être chargé de raccommoder des vêtements mais ayant perdu l’étiquette, il ne se rappelait plus le nom du propriétaire. En attendant que celui-ci vienne réclamer son bien, Sencio aurait pu mettre la marchandise de côté avec cette étiquette provisoire. Il faut néanmoins mentionner que les deux inscriptions ne semblent pas avoir été écrites de la même main bien qu’elles semblent être contemporaines par la gravure. Le terme sutor apparaît aussi dans une inscription antérieure sur l’étiquette 22.10. sul(fureus) SVL, SVLFVR Sumpor se spominje i na jednoj etiketi iz Kalsdorfa,511 što nije iznenađujuće s obzirom na kontekst. Nadimljavanje sumporom je, naime, jedna od operacija valjanja sukna: sukna bi se raširila preko hemisferičnog nosivog elementa u obliku kaveza unutar kojega bi se postavila posuda s gorućim sumporom. Cilj te operacije bio je dobivanje čišće bijele boje ili pak dobivanje zagasitijih tonova prejarkih boja.512 Kad su etikete u pitanju,513 možda je vjerojatnije riječ o sintagmi sulfure suffire, koja označava operaciju koju treba izvesti.514 Pridjev sulfureus, jedna blijedožuta nijansa, bi također mogao dolaziti u obzir.515 sul(fur) TESSERA Možemo sa sigurnošću pretpostaviti da je riječ tessera označavala ove olovne etikete.516 Izraz se pojavljuje u više navrata kada autor natpisa priznaje da je izgubio teseru, a time i podatke o cijeni transakcije ili usluge kao i ime mušterije, odnosno naručitelja.517 VET vet(eranus) Ova se kratica pojavljuje samo jednom na sisačkim teserama (23.46), i to zajedno s jednim osobnim imenom u genitivu, Sulpici(i). Nije možda nemoguće da je kognomen tog čovjeka bio Veteranus – rijetko ali ipak zabilježeno ime (vide infra) – no bio bih skloniji tumačiti tu kraticu na uobičajeni način, kao veteranus.518 Vjerojatno je riječ o distinktivnoj napomeni kojom se tog čovjeka razlikovalo od drugih mušterija istog imena. 510 RIB 2410. 13; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–292; Hassal1982: 51–52 sul(fureus) Le soufre est aussi mentionné sur une étiquette de Kalsdorf511 et vu le contexte ce n’est pas vraiment surprenant. En effet la fumigation au soufre était une des opérations de foulage: le soufrage consistait à étendre les étoffes sur un support hémisphérique sous lequel se trouvait un récipient contenant du soufre brûlant. Le but de l’opération était d’obtenir une couleur blanche plus pure ou d’atténuer des couleurs trop vives.512 Dans le cas des étiquettes,513 il est peutêtre plus vraisemblable que le terme en question ait été le syntagme sulfure suffire, indiquant l’action devant être accomplie.514 L’adjectif sulfureus, désignant une nuance jaune pâle, n’est toutefois pas exclu non plus.515 TESSERA On peut supposer que le mot tessera servait à désigner ces étiquettes de plomb.516 Ce terme apparaît d’ailleurs à quelques occasions quand l’auteur de l’inscription avoue avoir perdu la tessère et de ce fait ne semble plus connaître le coût de la transaction ou de l’opération ainsi que le nom du client ou du commanditaire.517 VET vet(eranus) Cette abréviation n’apparaît qu’une seule fois sur les étiquettes de Siscia (23.46), et dans ce cas précis elle est associée à un nom personnel au génitif, Sulpici(i). Il n’est peut-être pas impossible que le surnom de cet homme ait été Veteranus – un nom rare mais tout de même attesté (vide infra) – mais je serais plus enclin à interpréter cette abréviation de manière habituelle, comme veteranus,518 vraisemblablement une indication distinctive servant à le différencier des autres clients homonymes. 509 Egger 1967: 206 510 RIB 2410. 13; Wright&Hassal&Tomlin 1975: 291–292; Hassal1982: 51–52 511 Römer-Martijnse 1990: 216 511 Römer-Martijnse 1990: 216 512 Plinius, Naturalis Historia, 35. 175, 197–198; Blümner 1912: 180, 187; Forbes 1956: 84–85, 94; Wipszycka 1965: 130; Römer-Martijnse 1990: 241; Roche-Bernard 1993: 122 512 Plinius, Naturalis Historia, 35. 175, 197–198; Blümner 1912: 180, 187; Forbes 1956: 84–85, 94; Wipszycka 1965: 130; Römer-Martijnse 1990: 241; Roche-Bernard 1993: 122 513 01.70, 11.18, 19.68 513 01.70, 11.18, 19.68 514 OLD, 1861, s.v. suffio, 1864, s.v. sulpur, sulphur (sulfur) 514 OLD, 1861, s.v. suffio, 1864, s.v. sulpur, sulphur (sulfur) 515 OLD, 1864, s.v. sulpureus, sulphureus; André 1949: 158–159 515 OLD, 1864, s.v. sulpureus, sulphureus; André 1949: 158–159 516 OLD, 1930–1931, s.v. tessera 516 OLD, 1930–1931, s.v. tessera 517 01.72–01.74 517 01.72–01.74 518 OLD 2050, s.v. veteranus; Neumann 1962: 1597–1609 518 OLD 2050, s.v. veteranus; Neumann 1962: 1597–1609 89 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX XSTONIIRE ili VSTONIIRE XSTONIIRE ou VSTONIIRE exstonere? exstonere? Usto n() ii r() ii? Usto n() ii r() ii? Ustonii r() ii? Ustonii r() ii? Možda je riječ o infinitivu nekog nepoznatog glagola, točnije neke vulgarne varijante, no značenje mu ostaje nepoznato.519 Možda u obzir dolazi glagol exonerare (iskrcati, primjerice brod)520 jer bi taj izraz mogao imati neke veze s trgovačkim djelatnostima, no takva je interpretacija vrlo hipotetična. S druge strane, glagol exsonare (odjekivati, odzvanjati) ne bi u ovom kontekstu imao nikakvog smisla.521 Čitanje ovog natpisa je vrlo dvojbeno. Moguće su, naime, razne interpretacije: možda je, primjerice, riječ o osobnom imenu u nominativu, pa i u dativu (Usto?), za kojim slijede kratice n() ii r() ii, ili pak o osobnom imenu u genitivu (Ustonii?) popraćenom kraticom r() ii (vide infra). Izraz usta (izvedenica participa perfekta glagola uro)522 označava crveni pigment koji nastaje spaljivanjem orjašice (vide supra),523 a, s obzirom na kontekst sisačkih tesera, nije isključeno ni prisustvo tog ili nekog srodnog izraza. C’est peut-être l’infinitif d’un verbe inconnu ou, plus vraisemblablement, une variante vulgaire d’un verbe mais sa signification reste un mystère.519 On pourrait à la limite songer à un verbe comme exonerare (décharger, par exemple un navire)520 car ce terme pourrait avoir un rapport avec le commerce mais cette interprétation reste problématique. D’un autre côté, le verbe exsonare (résonner, retentir) n’aurait aucun sens dans ce contexte.521 La lecture de cette inscription demeure forcément très conjecturale. Plusieurs interprétations sont en effet possibles: il pourrait, par exemple, s’agir d’un nom personnel au nominatif, voire même au datif (Usto?), suivi des abréviations n() ii r() ii, ou d’un un nom personnel au génitif (Ustonii?) suivi de l’abréviation r() ii (vide infra). Le terme usta (dérivé du participe passé du verbe uro)522 désigne un pigment rouge que l’on obtient en brûlant du tordyle (vide supra),523 et vu le contexte des étiquettes de Siscia, la présence de ce terme ou d’un mot apparenté ne serait pas à exclure. 90 01.76 519 01.76 519 520 TLL, Vol. V.2, 1545–1548, s.v. exonero; OLD, 645, s.v. exonero 520 TLL, Vol. V.2, 1545–1548, s.v. exonero; OLD, 645, s.v. exonero 521 TLL, Vol. V.2, 1880, s.v. exsono; OLD, 656, s.v. exsono 521 TLL, Vol. V.2, 1880, s.v. exsono; OLD, 656, s.v. exsono 522 OLD, 2107–2108, s.v. uro 522 OLD, 2107–2108, s.v. uro 523 OLD, 2110, s.v. usta 523 OLD, 2110, s.v. usta Tesserae Sisciensiae 6. Cijene 6. Les prix Pojava cijena u natpisima glavni je argument u prilog hipotezi da su ove olovne tesere služile kao trgovačke markice. Te cijene predstavljaju cijenu robe ili trošak usluge, a nesumnjivo su bile jedna od najvažnijih informacija u natpisima s obzirom na to da ih nalazimo na većini tesera. Točnije rečeno, 81% natpisa sadrži cijenu, a samo u 14% slučajeva nema nikakve naznake cijene. Preostalih 5% se uglavnom odnosi na tri kategorije tesera: one koje su toliko oštećene i nečitljive da je nemoguće sa sigurnošću reći je li u natpisu postojala neka cijena, na nekim je pak teserama teško procijeniti predstavlja li X broj 10 ili znak za denar, a problematične su i fragmentarne tesere koje su izvorno možda mogle imati i oznake za cijenu. L’indication du prix dans les inscriptions est un argument majeur pour considérer ces plaquettes de plomb comme des étiquettes commerciales. Ces prix exprimant la valeur de la marchandise ou le coût de l’opération étaient sans aucun doute une des informations essentielles apparaissant dans les inscriptions puisqu’on retrouve l’indication du prix sur la grande majorité des étiquettes. En effet, 81% des inscriptions indiquent le prix et seulement dans 14% des cas aucun prix n’est indiqué. Les 5% qui restent concernent principalement trois catégories d’étiquettes: surtout celles dont les inscriptions sont tellement raturées et illisibles qu’il est impossible de se prononcer avec certitude sur l’existence ou l’absence d’un prix dans le texte, quelques inscriptions où il n’est pas aisé de déterminer si un X représente le chiffre 10 ou le signe abréviatif du denier ainsi que les étiquettes fragmentaires, dont les inscriptions auraient vraisemblablement pu contenir une indication de prix. Il faut préciser que cette statistique est basée sur les inscriptions les plus récentes apparaissant sur les étiquettes. Vu qu’un grand nombre d’étiquettes contient, outre la dernière inscription, les traces plus ou moins lisibles des inscriptions antérieures, les anciennes indications de prix sont aussi parfois visibles. Les prix indiqués dans les inscriptions antérieures seront aussi traités plus en détail par la suite mais en ce qui concerne ces données statistiques générales sur les prix, il suffira de mentionner leur nombre dans les différentes catégories. Les indications de prix sur les étiquettes se décomposent donc selon les catégories suivantes: • les inscriptions ne comportant aucun prix – 162 cas (un ou plusieurs prix néanmoins présents dans l’inscription antérieure – 47 cas) • les inscriptions où le prix reste hypothétique – 58 cas Grafikon 1. / Graphe 1 – Spomen cijena na teserama / Mentions des prix sur les étiquettes Treba naglasiti da je ova statistika temeljena na najrecentnijim natpisima na teserama. S obzirom na to da dosta tesera osim zadnjeg natpisa sadrži i manje ili više čitljive tragove prethodnih natpisa, ponekad su vidljive i starije oznake cijena. Tim starijim tragovima cijena ćemo se također pozabaviti nešto kasnije, no što se općenitih statističkih podataka tiče, samo ćemo ih spomenuti u različitim kategorijama. Naznake cijena na teserama možemo podijeliti u sljedeće kategorije: • natpisi bez cijena – 162 slučaja (jedna ili više cijena prisutna u starijim natpisima – 47 slučajeva) • natpisi u kojima je cijena hipotetična – 58 slučajeva • unatoč dvojbama u čitanju natpisa, prisustvo cijene nije upitno – 131 slučaj • natpis ima cijenu i nema poteškoća u čitanju – 770 slučajeva • natpis sadrži dvije cijene – 2 slučaja (2 i 6 denara, 7 i 10 denara) Sve su cijene, uz par mogućih rijetkih iznimki, izražene u denarima ili dijelovima denara. Sve su cijene, naime, označene kraticom za denar X,524 iz čega proizlazi da je u Sisciji denar bio 524 Volusii Maeciani distributio, 45–62; Hultsch 1866: XXIX, 18–19, 66– 68; Hultsch 1882: 286; Richardson 2004: 47 • bien que des incertitudes subsistent dans la lecture, la présence du prix dans l’inscription est hors de doute – 131 cas • le prix est présent dans l’inscription et ne pose pas de problème de lecture – 770 cas • l’inscription contient deux prix – 2 cas (2 et 6 deniers, 7 et 10 deniers) Tous les prix, peut-être à de rares exceptions, sont exprimés en deniers ou en fractions de deniers. En effet, tous les prix commencent par X, signe abréviatif du denier524 et il semblerait donc bien que le denier fût l’unité de compte dans ce type de commerce à Siscia. Les seules exceptions éventuelles semblent être les inscriptions sur l’étiquette 23.23, dans laquelle une abréviation assez courante, R III, est suivie par une abréviation qui n’apparaît sur aucune autre étiquette, AS N V, sur l’étiquette 01.77, où un nom personnel, Flavius Albanus, est apparemment suivi par l’abréviation A N VIII et sur l’étiquette 08.28, où l’on retrouve l’abréviation A N VI dans une inscription antérieure. On pourrait essayer de les interpréter comme as(ses) n(ummos) quinque, a(sses) n(ummos) octo et a(sses) n(ummos) sex. Si cette lecture est correcte, nous aurions un prix de 5 asses, un autre de 8 asses ainsi qu’un prix de 6 asses qui n’auraient pas été exprimés comme une fraction du denier, comme c’est le cas sur les autres étiquettes.525 524 Volusii Maeciani distributio, 45–62; Hultsch 1866: XXIX, 18–19, 66–68; Hultsch 1882: 286; Richardson 2004: 47 525 Il faut noter que l’inscription de l’étiquette 23. 40 contient l’abréviation P R I A N V CIIR ainsi qu’un prix d’un demi-denier. AN V serait-il un prix qui se rapporterait à l’abréviation P R I – a(sses) n(ummos) quinque – tandis que le prix d’un demi-denier se rapporterait à l’abréviation CIIR (vrai- 91 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX osnovna obračunska jedinica za ovaj vid trgovanja. Jedine su možebitne iznimke natpisi na etiketi 23.23 (česta kratica R III popraćena je kraticom koja se ne pojavljuje nigdje drugdje, AS N V), na etiketi 01.77 (osobno ime Flavius Albanus prati kratica A N VIII), te na etiketi 08.28 gdje se u starijem natpisu vidi kratica A N VI. Mogli bismo ih pokušati protumačiti kao as(ses) n(ummos) quinque, a(sses) n(ummos) octo i a(sses) n(ummos) sex. Ukoliko je to točno tumačenje, riječ je o cijenama od 5, 6 i 8 asa koje nisu izražene kao razlomci denara, kao što je to inače slučaj na drugim teserama.525 Kraticu za denar slijede brojevi i numerički znakovi koji označavaju razlomke. Cijele brojeve nije problem interpretirati, no razlomci su katkad dvojbeni. Najčešći numerički znak je S. To je, naravno, S(emis).526 S obzirom na kontekst, taj znak vrlo vjerojatno označava razlomak denara, odnosno njegovu polovinu (ekvivalent 8 asa ili 2 sestercija), a ne malu bakrenu nominalu (½ asa), čija se vrijednost čini premala za ovu vrstu trgovine.527 Drugi često rabljeni razlomak u cijenama na sisačkim teserama je, čini se, quadrans. Cijene često sadržavaju znak sastavljen od tri vodoravne crtice, od kojih je ona središnja pomaknuta udesno (=−). Riječ je o uobičajenom numeričkom znaku za ¼ (quadrans).528 Kao i u slučaju znaka za S(emis), vjerojatno je riječ o razlomku denara (dakle, 1 sestercij ili 4 asa), a ne o nominali (¼ asa). Stoga bi znak S =− predstavljao ¾ denara, pa bi se kratica X S =− prevodila kao denarii semissem quadrantem, ekvivalent 3 sestercija (ili 12 aseva), X I =− kao denarium unum quadrantem iliti 1 denar i jedan sestercij, X II S =− kao 2 denara i 3 sestercija (denarios duos semissem quadrantem) itd.529 92 Stvari se kompliciraju s manjim razlomcima, no jedan antički izvor, rijetko citiran iako priređen u 19. st., Distributio item vocabula ac notae partium in rebus quae constant pondere numero mensura, kojeg je napisao rimski pravnik i političar L. Volusius Maecianus sredinom 2. st.,530 bi nam mogao olakšati razumijevanje nekih numeričkih znakova koji su se koristili za 525 526 527 528 Treba napomenuti da natpis na etiketi 23. 40 sadrži kraticu P R I A N V CIIR kao i cijenu od pola denara. Je li AN V cijena koja se odnosi na kraticu P R I – a(sses) n(ummos) quinque – dok bi se cijena od pola denara odnosila na kraticu CIIR (vjerojatno pridjev caeruleus)? To je vrlo dvojbeno jer bi PRIANV moglo biti i osobno ime. Le signe abréviatif du denier est suivi par des chiffres et des signes numériques représentant des fractions. Les chiffres entiers ne posent aucun problème d’interprétation mais les fractions sont parfois moins évidentes. Le signe numérique le plus couramment attesté est le S. C’est bien évidemment le S(emis).526 Vu le contexte, ce sigle désigne très vraisemblablement une fraction du denier, c’est-à-dire la moitié d’un denier (l’équivalent de 8 asses ou de 2 sesterces) et non la petite pièce de monnaie en cuivre (½ d’un as) dont la valeur semble bien trop faible pour ce genre de commerce.527 Une autre fraction très courante dans les indications de prix sur les étiquettes de Siscia semble être le quadrans. Les prix comprennent couramment un signe composé de trois tirets horizontaux superposés, avec celui du milieu généralement placé un peu plus à droite (=−). C’est un signe numérique courant représentant ¼ (quadrans)528 et tout comme dans le cas du S(emis), c’est vraisemblablement une fraction du denier (donc 1 sesterce ou 4 asses) et non une pièce de monnaie (¼ d’un as). Ainsi, S =− représenterait ¾ du denier. Une abréviation comme X S =− se traduirait donc par denarii semissem quadrantem, l’équivalent de 3 sesterces (ou 12 asses), X I =− par denarium unum quadrantem ou 1 denier et un sesterce, XII S =− équivaudrait à 2 deniers et 3 sesterces (denarios duos semissem quadrantem), et ainsi de suite.529 Les choses se compliquent avec les fractions inférieures mais une source ancienne assez peu citée bien qu’éditée au 19ème siècle, Distributio item vocabula ac notae partium in rebus quae constant pondere numero mensura, un texte écrit par le juriste et homme politique L. Volusius Maecianus vers le milieu du 2ème siècle,530 pourrait nous offrir quelques explications quant aux signes numériques employés pour les divisionnaires du denier. Un signe que l’on retrouve très souvent dans les prix, pratiquement toujours en dernière place, est un L stylisé coupé par une barre au milieu, un signe qui rappelle le signe actuel de la livre sterling, le £. Ce signe numérique n’est pas inconnu dans les inscriptions romaines et il est interprété, selon les cas, comme le signe du sesterce531 ou comme celui de la semuncia (dans ce cas il n’est pas systématiquement coupé par une barre au milieu).532 Malheureu- semblablement l’adjectif caeruleus)? C’est loin d’être certain car PRIANV pourrait éventuellement être un nom personnel. 526 Dans certaines inscriptions ce qui ressemble à un S final peut aussi être interprété comme une haste allongée marquant le dernier chiffre d’une série (cf. Rodríguez Almeida 1972: 121–125; Rodríguez Almeida 1984: 179, 181–187; Frei-Stolba 2012: 320–321, note 39). Toutefois, il ne me semble pas que ce soit le cas avec les étiquettes de Siscia. 527 Volusii Maeciani distributio, 55; Hultsch 1866: XXVI, 19, 62, 68–70; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Roman Imperial Coins I, 1984, 23; Richardson 2004: 21; Depeyrot 2006: 32–34; Frei-Stolba 2012: 320 Volusii Maeciani distributio, 55; Hultsch 1866: XXVI, 19, 62, 68–70; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Roman Imperial Coins I, 1984, 23; Richardson 2004: 21; Depeyrot 2006: 32–34; FreiStolba 2012: 320 528 Volusii Maeciani distributio, 51; Hultsch 1866: XXVII, 62, 67; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Roman Imperial Coins I, 1984, 3; Richardson 2004: 21; Depeyrot 2006: 32–34; Wedenig 2013: 244–245 Volusii Maeciani distributio, 51; Hultsch 1866: XXVII, 62, 67; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Roman Imperial Coins I, 1984, 3; Richardson 2004: 21; Depeyrot 2006: 32–34; Wedenig 2013: 244–245 529 La valeur était probablement exprimée à l’accusatif, cf. Adams 1995: 116; Bowman&Thomas 2003: 15–16, cf. les tablettes correspondantes 530 L. Volusii Maeciani assis distributio et Balbi Mensoris de asse libellus, emendavit Eduardus Böcking, Bonnae, 1831; Th. Mommsen, Volusii Maeciani Distributio partium, Abhandlungen der Philologisch-Historischen Klasse der König. Sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften, 3, 1853 (1857), 279–295; l’édition de Hultsch est basée sur celle de Mommsen, cf. Hultsch 1866: 17–22, 61–71; Mommsen 1887: 596–614; Sutzu 1920: 53–56; Cuomo 2007: 206–228; Frei-Stolba 2012: 320–323 531 Cagnat 1914: 34; pour un bon exemple cf. Darmon 1964: 6, 8 532 Hultsch 1866: XXVII–XXVIII, 128 (Tabula codicis Bernensis, 14), 130 (Tabula codicis Gudiani, 22); Cagnat 1914: 33 Na nekim natpisima se znak koji nalikuje završnom S može interpretirati i kao izdužena hasta kojom se označava zadnji broj nekog niza (cf. Rodríguez Almeida 1972: 121–125; Rodríguez Almeida 1984: 179, 181–187; Frei-Stolba 2012: 320–321, note 39). Osobno mi se ne čini da je to slučaj na sisačkim teserama. 529 Vrijednost je vjerojatno izražavana u akuzativu, cf. Adams 1995: 116; Bowman&Thomas 2003: 15–16, cf. odgovarajuće pločice 530 L. Volusii Maeciani assis distributio et Balbi Mensoris de asse libellus, emendavit Eduardus Böcking, Bonnae, 1831; Th. Mommsen, Volusii Maeciani Distributio partium, Abhandlungen der PhilologischHistorischen Klasse der König. Sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften, 3, 1853 (1857), 279–295; Hultschovo izdanje se temelji na Mommsenovom izdanju, cf. Hultsch 1866: 17–22, 61–71; Mommsen 1887: 596–614; Sutzu 1920: 53–56; Cuomo 2007: 206– 228; Frei-Stolba 2012: 320–323 Tesserae Sisciensiae dijelove denara. Jedan znak koji vrlo često susrećemo u cijenama na sisačkim teserama, gotovo uvijek na zadnjem mjestu, jest stilizirano L prekriženo crtom po sredini, znak koji jako podsjeća na suvremeni znak za britansku funtu, £. Taj numerički znak nije nepoznat u rimskim natpisima, a interpretira se, ovisno o slučajevima, kao znak za sestercij531 ili kao semuncia (u tom slučaju nije uvijek prekrižen crtom po sredini).532 Nažalost, nijedna od te dvije vrijednosti, po svemu sudeći, ne odgovara ovom znaku na sisačkim teserama. A. Mócsy ga je davno opazio na nekim sisačkim teserama u fundusu Narodnog muzeja u Budimpešti, no jednostavno ga je interpretirao kao znak za sestercij, bez podrobnijeg objašnjenja.533 No te cijene sadrže također i znak denara. Ako je sestercij bio obračunska jedinica, čemu spominjati denar, i vice versa? Je li se željelo naglasiti da se račun može platiti kako u denarima tako i u sestercijima? Takva bi napomena bila nepotrebna koliko i smiješna jer je valjda svaki stanovnik Carstva bio dobro upućen u postojeći monetarni sustav i potpuno svjestan vrijednosti pojedinih nominala. Uostalom, mnoge cijene koje sadrže kraticu £ se ionako odnose na vrijednosti niže od jednog denara, što zahtijeva naravno plaćanje manjim nominalama. Označava li znak £ mjernu jedinicu za težinu, polovinu uncije (semuncia), 1/24 libre, odnosno oko 13,5 g? Upravo se u tom značenju ovaj znak pojavljuje u nekim grafitima na Palatinu, no uvijek je nedvojbeno riječ o težinama, a ne o cijenama.534 S obzirom na kontekst sisačkih tesera, odnosno na činjenicu da su mnoge povezane s radom bojadisara, možemo li pretpostaviti da je riječ o cijeni koju treba platiti za pola uncije sredstva za bojenje? Ta je hipoteza neuvjerljiva iz više razloga. Naime, da se vrijednost sredstava za bojenja računala po težini od pola uncije, dobili bismo ogromne cijene ako uzmemo u obzir da je za bojenje iskuhavanjem u kotlovima trebalo i više desetaka kilograma sredstava za bojenje, odnosno, ovisno o recepturama, i do 3 kg biljnih sredstava za bojenje 1 kg vune.535 Novčane vrijednosti koje se pojavljuju na teserama se uglavnom kreću između 1 i 3 denara, no nisu rijetke ni više cijene. Ukoliko bismo pomnožili te svote s hipotetičnom obračunskom mjerom od pola uncije, bojenje običnog ogrtača ili tunike bi moglo koštati stotine denara. Ništa ne upućuje na mogućnost da su siscijanski bojadisari radili s vrlo skupim sredstvima za bojenje, a dokazano najskuplje sredstvo za bojenje, murex, sigurno možemo isključiti. Mada izvori katkad navode neke sulude cijene, tijekom prva dva stoljeća nakon Krista (dakle, razdoblja koje nas posebno zanima) cijena purpura uglavnom nije prelazila 30 denara po libri, i to samo za iznimno kvalitetne proizvode.536 U svakom slučaju, kada težine jesu naznačene na sisačkim teserama, uvijek su izražene u librama – p(ondo), katkad i u neskraćenom obliku – a jedini razlomak koji se možda ponekad pojavljuje u oznakama za težinu jest s(emis).537 sement, aucune de ces deux valeurs ne semble correspondre à ce signe sur les étiquettes de Siscia. A. Mócsy l’avait déjà aperçu sur certaines des étiquettes de Siscia conservées dans le Musée national de Budapest et sans entrer dans les détails, il l’a tout simplement interprété comme le signe du sesterce.533 Et pourtant, ces prix contiennent aussi le signe du denier. Si le sesterce était l’unité de compte, pourquoi mentionner le denier et vice versa? Voulait-on préciser que l’on pouvait payer la facture aussi bien en deniers qu’en sesterces? Comme information, cela aurait été aussi inutile que ridicule puisque quasiment chaque habitant de l’Empire romain connaissait le système monétaire en vigueur et était parfaitement conscient de la valeur des différentes monnaies. D’ailleurs de nombreux prix comportant le signe £ ont une valeur inférieure à un denier, exigeant de toute façon un payement en divisionnaires du denier. Le signe £ indiquerait-il une valeur de poids, la semi-once (semuncia), 1/24 d’une livre ou à peu près 13,5 g? C’est bien dans ce sens que ce signe est employé dans certains graffiti du Palatin mais il y apparaît toujours dans des inscriptions qui se rapportent clairement à des poids et non à des prix.534 Considérant le contexte des étiquettes de Siscia et le fait qu’un grand nombre d’entre elles est vraisemblablement lié au travail des teinturiers, cette valeur pourrait-elle indiquer le prix à payer pour une demi-once de produit colorant? Cette hypothèse est invraisemblable à plusieurs titres. En effet, si la valeur des colorants était calculée à la demi-once, nous aurions des prix exorbitants quand on sait que la teinture par ébullition peut demander des dizaines de kilogrammes de matière tinctoriale ou, selon les recettes, jusqu’à 3kg de matière végétale tinctoriale pour teindre 1 kg de laine.535 Les valeurs qui apparaissent sur les étiquettes sont généralement comprises entre 1 et 3 deniers mais des prix plus élevés ne sont pas rares non plus. S’il fallait multiplier ces sommes par semi-once de produit colorant, teindre un simple sayon ou une tunique pourrait coûter des centaines de deniers. Nous n’avons aucune raison de supposer que les teinturiers de Siscia œuvraient avec des matières tinctoriales très coûteuses et la teinture au murex, la plus chère, est certainement exclue. D’ailleurs, bien que des prix faramineux soient attestés dans les sources, le prix de la pourpre au cours des deux premiers siècles apr. J.-C., la période qui nous concerne plus particulièrement, semble n’avoir qu’exceptionnellement dépassé les 30 deniers pour une livre et cela uniquement pour des produits de très haute qualité.536 De toute façon, quand les poids sont indiqués sur les étiquettes de Siscia, ils sont toujours exprimés en livres – p(ondo), parfois non abrégé – et la seule fraction qui semble apparaître occasionnellement dans les valeurs de poids est le S(emis).537 Le signe £ sur les étiquettes de Siscia est donc vraisemblablement une fraction du denier mais on ne peut être certain de sa valeur exacte. Vu que c’est une fraction qui est toujours placée derrière les signes S(emis) et =−, ce serait donc une fraction inférieure à ¼ du denier. Il ne faut pas oublier que ces prix expriment des valeurs concrètes et surtout payables en espèces car à quoi bon indiquer des fractions qui ne correspondraient pas à des pièces de monnaie. Si ¼ du denier correspond à un sesterce, à quelles pièces de monnaie pouvait correspondre le signe £? En fait, le choix est plutôt limité: un dupondius ou un as. Certes, il y avait aussi les divisionnaires 531 Cagnat 1914: 34; za jedan dobar primjer cf. Darmon 1964: 6, 8 532 Hultsch 1866: XXVII-XXVIII, 128 (Tabula codicis Bernensis, 14), 130 (Tabula codicis Gudiani, 22); Cagnat 1914: 33 533 Mócsy 1956: 102, cat. 3, 7, 14 534 Väänänen 1970: 95, 193, cat. 183, 245, cat. 306, 246, cat. 307 533 Forbes 1956: 136; Roche-Bernard 1993: 113; Uscatescu 1994: 109– 110 534 Väänänen 1970: 95, 193, cat. 183, 245, cat. 306, 246, cat. 307 535 Forbes 1956: 136; Roche-Bernard 1993: 113; Uscatescu 1994: 109–110 535 536 537 Mócsy 1956: 102, cat. 3, 7, 14 Mrozek 1980: 236–237 536 Mrozek 1980: 236–237 cf. 12.01, sextans? 537 cf. 12.01, un sextans? 93 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Tabla 1. / Tableau 1 – Cijene na teserama / Les prix sur les étiquettes Valeur / Vrijednost X£ 1 dupondius? / 1 dupondij? 5 X =− 1 sesterce / 1 sestercij 24 X =− £ 1 sesterce et 1 dupondius? / 1 sestercij i 1 dupondij? 1 sesterce et 1 as? / 1 sestercij i 1 as? X =− £ > 27 1 Symbole / Simbol X III £ X III =− X III =− £ Valeur / Vrijednost 3 deniers et 1 dupondius? / 3 denara i 1 dupondij? 3 deniers et 1 sesterce / 3 denara i 1 sestercij 3 deniers, 1 sesterce et 1 dupondius? / 3 denara, 1 sestercij i 1 dupondij? 3 deniers et 2 sesterces / 3 denara i 2 sestercija 3 deniers et 3 sesterces / 3 denara i 3 sestercija XS 2 sesterces / 2 sestercija 73 X III S XS£ 2 sesterces et 1 dupondius? / 2 sestercija i 1 dupondij 28 X III S =− X S =− 3 sesterces / 3 sestercija 68 X IV 4 deniers / 4 denara X S =− £ 3 sesterces et 1 dupondius? / 3 sestercija i 1 dupondij? 18 X IV =− X S == £ 14 as? / 14 asa 1 XI 1 denier / 1 denar 83 4 deniers et 1 sesterce / 4 denara i 1 sestercij 4 deniers et 2 sesterces / 4 denara i 2 sestercija 4 deniers et 3 sesterces / 4 denara i 3 sestercija XI£ XIz X I =− X I =− £ XIS 94 Nombre / Količina Symbole / Simbol XIS£ XIS= X I S =− X I S =− £ X II X II £ X II = X II =− X II =− £ X II S X II S £ X II S =− X II S =− £ X III 1 denier et 1 dupondius? / 1 denar i 1 dupondij? 1 denier et 1 dupondius? / 1 denar i 1 dupondij? 1 denier et 1 sesterce / 1 denar i 1 sestercij 1 denier, 1 sesterce et 1 dupondius? / 1 denar, 1 sesercij i 1 dupondij? 1 denier et 2 sesterces / 1 denar i 2 sestercija 1 denier, 2 sesterces et 1 dupondius? / 1 denar, 2 sestercija i 1 dupondij? 1 denier, 2 sesterces et 1 dupondius? / 1 denar, 2 sestercija i 1 dupondij? 1 denier et 3 sesterces / 1 denar i 3 sestercija 1 denier, 3 sesterces et 1 dupondius? / 1 denar, 3 sestercija i 1 dupondij? 2 deniers / 2 denara 2 deniers et 1 dupondius? / 2 denara i 1 dupondij? 2 deniers et 1 dupondius? / 2 denara i 1 dupondij? 2 deniers et 1 sesterce / 2 denara i 1 sestercij 2 deniers, 1 sesterce et 1 dupondius? / 2 denara, 1 sestercij i 1 dupondij? 2 deniers et 2 sesterces / 2 denara i 2 sestercija 2 deniers, 2 sesterces et 1 dupondius? / 2 denara, 2 sestercija i 1 dupondij? 2 deniers et 3 sesterces / 2 denara i 3 sestercija 2 deniers, 3 sesterces et 1 dupondius? / 2 denara, 3 sestercija i 1 dupondij? 3 deniers / 3 denara 15 1 X IV S X IV S =− XV X V =− 31 XVS 5 XVS– 59 XVS£ 7 5 deniers / 5 denara 5 deniers et 1 sesterce / 5 denara i 1 sestercij 5 deniers et 2 sesterces / 5 denara i 2 sestercija 5 deniers, 2 sesterces et 1 as? / 5 denara, 2 sestercija i 1 as? 5 deniers, 2 sesterces et 1 dupondius? / 5 denara, 2 sestercija i 1 dupondij? Nombre / Količina 1 4 1 12 5 18 2 9 2 10 1 1 1 1 X VI 6 deniers / 6 denara 14 1 X VI S 6 deniers et 2 sesterces / 6 denara i 2 sestercija 7 31 X VII 7 deniers / 7 denara 9 3 X VII S 7 deniers et 2 sesterces / 7 denara i 2 sestercija 7 deniers et 3 sesterces / 7 denara i 3 sestercija 4 63 X VII S =− 1 X VIII 8 deniers / 8 denara 11 X VIII S 8 deniers et 2 sesterces / 8 denara i 2 sestercija 1 X IX 9 deniers / 9 denara 1 X IX S 9 deniers et 2 sesterces / 9 denara i 2 sestercija 1 XX 10 deniers / 10 denara 4 25 XXS 10 deniers et 2 sesterces / 10 denara i 2 sestercija 1 5 X XI 11 deniers / 11 denara 3 X XI S 11 deniers et 2 sesterces / 11 denara i 2 sestercija 1 1 19 2 10 1 X XII 12 deniers / 12 denara 3 1 X XIII 13 deniers / 13 denara 2 34 X XVI 16 deniers / 16 denara 1 Znak £ na sisačkim teserama bi, dakle, po svemu sudeći, trebao biti nekakav razlomak denara, no ne možemo sa sigurnoću definirati njegovu točnu vrijednost. Budući da se taj znak uvijek pojavljuje nakon znakova S(emis) i =−, trebao bi označavati vrijednost manju od ¼ denara. Ne treba smetnuti s uma da ove cijene predstavljaju konkretne vrijednosti koje se plaćaju u gotovini, pa ne bi imalo smisla navoditi razlomke denara koji ne de l’as, les petites pièces de cuivre, le semis et le quadrans, mais je doute que des pièces d’une aussi faible valeur aient été utilisées pour ce type de commerce. Le £ pourrait-il être interprété comme le dupondius? Il ne serait pas illogique qu’un dupondius apparaisse dans un prix après le sesterce mais ce n’est pas vraiment un argument. La sescuncia, ou 1/8 d’un as (dans le sens un entier de n’importe quel genre) est souvent représentée comme un L stylisé ou la Tesserae Sisciensiae Grafikon 2. / Graphe 2 – Raspon cijena na teserama / Eventail des prix sur les étiquettes Grafikon 3. / Graphe 3 – Cijene na teserama / Les prix sur les étiquettes odgovaraju točno određenim nominalama. Ako ¼ denara odgovara jednom sesterciju, na koju se nominalu mogao odnositi znak £? Izbor je u biti vrlo sužen: dupondij ili as. Istina, postojale su i manje nominale od asa, semis i quadrans, no ne vjerujem da su se kovanice tako male vrijednosti uistinu koristile u ovoj vrsti trgovine. Možemo li znak £ tumačiti kao dupondij? Ne bi bilo nelogično da se dupondij u cijenama pojavljuje nakon sestercija, no to baš i nije neki argument. Sescuncia, odnosno 1/8 jednog asa (as u značenju mjerne jedinice bilo koje vrste) se često označava kao stilizirano L ili kao grčko slovo S s crticom na desnoj strani (a katkad i nalijevoj).538 Kad bi ta crtica prešla preko L, dobili bismo £, a vrijednost od 1/8 uistinu odgovara dupondiju. Zanimljivo, i Mommsen rabi znak £ u svom izdanju teksta Volusija Maecijana (Volusius Maecianus) za sescunciju (sescuncia). Kako kaže Volusije Maecijan, dupundium hac nota scribas ac voces: sescuncia X Σ- (ili X £), nam sedecim sescunciae dupundium efficiunt (Volusii Maeciani distributio,49). Čini se, dakle, da bi znak £ na sisačkim teserama uistinu mogao predstavljati dupondij. Riječi Volusija Maecijana tome svakako idu u prilog, no možemo li zato sasvim isključiti mogućnost da znak £ možda označava jedan as? lettre grecque S avec un tiret à droite (parfois aussi à gauche).538 Si ce tiret devient une barre au milieu du L, on obtient £ et avec une valeur de 1/8, cela correspond effectivement à un dupondius. D’ailleurs, Mommsen utilise justement le signe £ dans son édition du texte de Volusius Maecianus pour représenter la sescuncia. Selon Volusius Maecianus, dupundium hac nota scribas ac voces: sescuncia X Σ- (ou X £), nam sedecim sescunciae dupundium efficiunt (Volusii Maeciani distributio,49). Il semblerait donc bien que le signe £ sur les étiquettes de Siscia représente un dupondius. Les propos de Volusius Maecianus sont un argument de taille en faveur de cette hypothèse mais faut-il nécessairement exclure la possibilité que le signe £ puisse représenter un as? Si l’on songe qu’avec la réforme de 91 av. J.-C. (ou 89 av. J.-C.), plus précisément la Lex Papiria, le poids de l’as (la pièce de monnaie) a été réduit à une demi-once,539 on peut se demander si le signe de la semuncia n’aurait pas pu servir pour désigner cette pièce de monnaie, ne serait-ce que pour un temps? Il faut néanmoins admettre que beaucoup de temps s’est écoulé entre 91 av. J.-C. et l’établissement de l’industrie textile à Siscia, même si l’on estime que les premières fullonicae et tinctoriae étaient actives dans la ville dès l’époque augustéenne, ce qui est d’ailleurs assez vraisemblable. Reformom 91. g. pr. Kr. (ili 89. g. pr. Kr.), tzv. Lex Papiria, težina asa (novčane nominale) smanjena je na pola uncije,539 pa se postavlja pitanje je li znak za semunciju (semuncia) mogao poslužiti i za označavanje te nominale, makar i kroz neko kraće razdoblje? Treba ipak naglasiti da je proteklo dosta vremena između 91. g. pr. Kr. i otvaranja prvih tekstilnih obrta u Sisciji, čak i ako pretpostavimo da su prve fullonicae i tinctoriae djelovale u gradu već tijekom Augustove vladavine (što je inače sasvim vjerojatno). Quelques autres fractions semblent apparaître sur les étiquettes mais elles sont beaucoup plus rares et, du moins pour certaines, douteuses. Nema puno dvojbe da je znak £ na sisačkim teserama označavao neku nominalu manju od denara, koja bi, po mojem mišljenju, odgovarala bilo dupondiju bilo asu, a osobno sam skloniji vjerovati da je riječ o dupondiju. Još se neki razlomci možda pojavljuju na teserama, no daleko su rjeđi, a neki su i dosta sumnjivi. Il me semble certain que le signe £ sur les étiquettes de Siscia désigne une fraction du denier qui correspondrait soit à un dupondius soit à un as, mais je dois remarquer que la première hypothèse me paraît plus vraisemblable. Le signe = est attesté sur 3 étiquettes (12.12 – X ii =, 12.39 – X i s =, 23.63 – X iii = . ). Ce signe désigne habituellement un sextans540 mais, dans ce contexte, on voit difficilement à quoi correspondrait 1/6 d’un denier. Toutefois ce même signe apparaît sur une tablette de Vindolanda ainsi que sur une étiquette en plomb de Tasgetium, où il semble désigner un octans, c’est-à-dire 2 asses. Il est intéressant de remarquer que les prix sur les tablettes de Vindolanda emploient des symboles différents de ceux employés à Siscia pour le 538 Hultsch 1866: XXVII; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Maher&Makowski 2001: 390, 397 538 Hultsch 1866: XXVII; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33; Sutzu 1920: 58; Maher&Makowski 2001: 390, 397 539 Crawford 1974: 75–78, 596, 610–611; Melville Jones 1990: 159–160, 284; Richardson 2004: 46; Depeyrot 2006: 23 539 Crawford 1974: 75–78, 596, 610–611; Melville Jones 1990: 159–160, 284; Richardson 2004: 46; Depeyrot 2006: 23 540 Volusii Maeciani distributio, 4; Hultsch 1866: XXVII, 62; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33 95 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Znak = zabilježen je na 3 etikete (12.12 – X ii =, 12.39 – X i s =, 23.63 – X iii =.). Inače taj znak predstavlja sextans,540 no u ovom je kontekstu teško objasniti čemu bi trebalo odgovarati 1/6 denara. Taj se znak, međutim, pojavljuje i na jednoj pločici iz Vindolande kao i na jednoj olovnoj etiketi s lokaliteta Tasgetium, gdje izgleda označava octans, to jest 2 asa. Zanimljivo je primijetiti da se za cijene na pločicama iz Vindolande koriste drugačiji simboli za quadrans i as nego u Sisciji.541 U nedostatku drugih analogija, možemo pretpostaviti da znak = i na sisačkim teserama predstavlja octans. Taj bi znak, dakle, odgovarao jednom dupondiju (odnosno 2 asa),542 no bi li to značilo da znak £ onda predstavlja jedan as? Skloniji sam vjerovati da je jednostavno riječ o alternativnom sustavu označavanja na sisačkim teserama, i to daleko rjeđe korištenom. Nije nemoguće da se još jedan znak za dupondij pojavljuje na etiketi 18.15. Otprilike sliči na slovo Z,543 odnosno na znak koji inače predstavlja sextans.544 Znak > se pojavljuje u jednoj dosta niskoj cijeni na teseri 07.08. S obzirom na to da se nalazi na kraju, iza znaka £, mogao bi predstavljati as, možda čak i neku manju nominalu, kao semis ili quadrans. Ipak, po Volusiju Maecijanu čini se da bi oznaka X £ > stvarno mogla predstavljati jedan as.545 Još jedan alternativni sustav označavanja je možda prisutan u cijeni X S == £ (01.01, 01.06). Možda je riječ o 14 asa (3 sestercija i jedan dupondij).546 Mada je čitanje dvojbeno, cijena poput X = = £ (09.02) bi mogla predstavljati 6 asa.547 96 Jedna druga cijena, X V S -, je teško objašnjiva jer znak za semis prati samo jedna libella. Je li tako izražena cijena od 5 denara i 9 asa?548 Unatoč nekim iznimkama ili aberacijama, čini se da je na teserama prisutan jedan unificiran sustav označavanja cijena, a kao najmanja nominala se u tim transakcijama uglavnom pojavljuje dupondij, puno rjeđe as. Kao što možemo konstatirati, 78% cijena zabilježenih na teserama549 ne prelazi 3 denara, a jedva 6% iznosi 7 ili više denara. 540 Volusii Maeciani distributio, 4; Hultsch 1866: XXVII, 62; Hultsch 1882: 148; Cagnat 1914: 33 541 Bowman&Thomas 1994: 54–55, 131–134, cat. 182; Bowman&Thomas 2003: 15, 54; Frei-Stolba 2012: 316–321 542 cf. Hultsch 1866: XXX, 121 (Ex Isidori etymologiarum libris, De signis ponderum, XXVI, 4) 543 cf. Hultsch 1866: XXX, 133 (Tabula codicis Mutinensis alterius, 4) 544 Hultsch 1866: XX, XXVII, 127 (Tabula codicis Bernensis), 130 (Tabula codicis Gudiani), 131 (Tabula codicis Mutinensis prioris) 545 546 Infra quam divisionem sequitur alia quaedam subdivisio, notas aeque et propria vocabula habens. Quare si ad denarium rationem conficias, assem hac nota scribas ac voces: semuncia sicilicus X S ; semunciae enim sedecim et sicilici sedecim assem efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 48; Hultsch 1866: 67; Frei-Stolba 2012: 322 Quattuordeciaere hac nota scribas ac voces: dextans semuncia X S == S; dextantes semunciaeque sedecim aeque quattuordeciaere efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 61; Hultsch 1866: 68; Sutzu 1920: 58 quadrans et l’as.541 On peut supposer, à défaut d’autres analogies, que le signe = est aussi un octans sur les étiquettes de Siscia. Ce signe correspondrait donc à un dupondius (ou deux asses)542 mais cela signifie-t-il pour autant que le £ pourrait représenter un as? Je serais plus enclin à croire que c’est tout simplement un système de notation parallèle, mais beaucoup moins couramment utilisé sur les étiquettes de Siscia. Il n’est pas impossible qu’un autre signe pour le dupondius ait été utilisé sur l’étiquette 18.15, ressemblant plus ou moins à un Z,543 un signe désignant habituellement un sextans.544 Un signe ressemblant à > est présent dans un prix assez bas sur l’étiquette 07.08. Vu que ce signe se trouve en dernière place, après le £, ce pourrait être un as, voire même un divisionnaire de l’as, peut-être un semis ou un quadrans. Toutefois, selon l’ouvrage de Volusius Maecianus, il me semblerait que le signe X £ > puisse désigner un as.545 Un autre exemple de notation alternative pourrait être un prix comme X S == £ (01.01, 01.06), désignant peut-être 14 as (3 sesterces et un dupondius).546 Sa lecture demeure incertaine, mais un prix tel que X == £ (09.02) aurait pu désigner 6 asses.547 Un autre prix, X V S –, reste difficilement explicable car le signe du semis n’est suivi que par une seule libella. Ce prix indiquerait-il une valeur de 5 deniers et 9 asses?548 Malgré quelques exceptions ou aberrations, il semblerait que nous soyons en présence d’un système de notation de prix unifié et que la plus petite pièce de monnaie utilisée dans ce type de commerce fut habituellement le dupondius et bien plus rarement l’as. Comme on peut le constater, 78% des prix attestés sur les étiquettes549 ne dépassent pas 3 deniers et à peine 6% sont d’une valeur égale ou supérieure à 7 deniers. De nombreuses inscriptions contiennent des prix dont la lecture est incertaine et de ce fait elles n’ont pas été prises en compte pour ces statistiques. Néanmoins, même si leur lecture est loin d’être assurée, on doit remarquer que les prix qui semblent être indiqués dans ces inscriptions correspondent assez bien à ceux des inscriptions dont la lecture ne pose pas de difficultés. Il est vrai que dans beau- 541 Bowman&Thomas 1994: 54–55, 131–134, cat. 182; Bowman&Thomas 2003: 15, 54; Frei-Stolba 2012: 316–321 542 cf. Hultsch 1866: XXX, 121 (Ex Isidori etymologiarum libris, De signis ponderum, XXVI, 4) 543 cf. Hultsch 1866: XXX, 133 (Tabula codicis Mutinensis alterius, 4) 544 Hultsch 1866: XX, XXVII, 127 (Tabula codicis Bernensis), 130 (Tabula codicis Gudiani), 131 (Tabula codicis Mutinensis prioris) 545 Infra quam divisionem sequitur alia quaedam subdivisio, notas aeque et propria vocabula habens. Quare si ad denarium rationem conficias, assem hac nota scribas ac voces: semuncia sicilicus X S ; semunciae enim sedecim et sicilici sedecim assem efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 48; Hultsch 1866: 67; Sutzu 1920: 58; Frei-Stolba 2012: 322 546 Quattuordeciaere hac nota scribas ac voces: dextans semuncia X S == S; dextantes semunciaeque sedecim aeque quattuordeciaere efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 61; Hultsch 1866: 68; Sutzu 1920: 58 547 Sexis hac nota scribas nominesque: triens semuncia X == S; aeque enim trientes et semunciae sedecies ducti sexis efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 53; Hultsch 1866: 67; Sutzu 1920: 58 547 Sexis hac nota scribas nominesque: triens semuncia X == S; aeque enim trientes et semunciae sedecies ducti sexis efficiunt. Volusii Maeciani distributio, 53; Hultsch 1866: 67; Sutzu 1920: 58 548 Vidi također stariji natpis na etiketi 17.11 (X ii s –), cf. Bowman& Thomas 2004, 54, No. 596 548 Voir aussi l’inscription antérieure sur l’étiquette 17.11 (X ii s –), cf. Bowman&Thomas 2004, 54, No. 596 549 Cijene naznačene u još uvijek čitljivim starijim natpisima nisu uključene u ovu statistiku. 549 Les prix indiqués dans les inscriptions antérieures encore lisibles ne sont pas inclus dans cette statistique. Tesserae Sisciensiae Tabla 2. / Tableau 2 – Dvojbene cijene / Prix incertains Symbole / Simbol Valeur / Vrijednost 1 dupondius? / 1 dupondij? 1 sesterce / 1 sestercij 1 sesterce et 1 dupondius? / X =− £ 1 sestercij i 1 dupondij? 6 as? / 6 asa X == £ XS 2 sesterces / 2 sestercija 2 sesterces et 1 dupondius? / XS£ 2 sestercija i 1 dupondij? 3 sesterces / 3 sestercija X S =− 3 sesterces et 1 dupondius? / X S =− £ 3 sestercija i 1 dupondij? 14 as? / 14 asa X s == £ XI 1 denier / 1 denar 1 denier et 1 dupondius? / XI£ 1 denar i 1 dupondij? 1 denier et 1 sesterce / X I =− 1 denar i 1 sestercij 1 denier, 1 sesterce et 1 dupondius? X I =− £ / 1 denar, 1 sestercij i 1 dupondij? 1 denier et 2 sesterces / XIS 1 denar i 2 sestercija 1 denier, 2 sesterces et 1 dupondius? / XIS£ 1 denar, 2 sestercija i 1 dupondij? 1 denier et 3 sesterces / X I S =− 1 denar i 3 sestercija 1 denier, 3 sesterces et 1 dupondius? / X I S =− £ 1 denar, 3 sestercija i 1 dupondij? 2 deniers / 2 denara X II 2 deniers et 1 dupondius? / X II £ 2 denara i 1 dupondij? 2 deniers et 1 sesterce / X II =− 2 denara i 1 sestercij 2 deniers et 2 sesterces / X II S 2 denara i 2 sestercija 2 deniers et 3 sesterces / X II S =− 2 denara i 3 sestercija 3 deniers / 3 denara X III 3 deniers et 1 dupondius? / X III = 3 denara i 1 dupondij? 3 deniers et 1 sesterce / X III =− 3 denara i 1 sestercij 3 deniers et 2 sesterces / X III S 3 denara i 2 sestercija 3 deniers, 3 sesterces et 1 dupondius? / X III S =− £ 3 denara, 3 sestercija i 1 dupondij? 4 deniers / 4 denara X IV 4 deniers et 2 sesterces / X IV S 4 denara i 2 sestercija 5 deniers / 5 denara XV 5 deniers et 1 sesterce / X V =− 5 dnara i 1 sestercij 6 deniers / 6 denara X VI 6 deniers et 1 sesterce / X VI =− 6 denara i 1 sestercij 7 deniers / 7 denara X VII X VIII 8 deniers / 8 denara X IX 9 deniers / 9 denara XX 10 deniers / 10 denara 10 deniers et 2 sesterces / XXS 10 denara i 2 sestercija 11 deniers et 2 sesterces / X XI S 11 denara i 2 sestercija 13 deniers / 13 denara X XIII X£ X =− Tabla 3. / Tableau 3 – Cijene u starijim natpisima / Prix présents dans les inscriptions antérieures Nombre / Količina 2 2 2 1 17 2 6 3 1 9 2 4 Valeur / Vrijednost X£ 1 dupondius? / 1 dupondij? 3 1 sesterce / 1 sestercij 1 sesterce et 1 dupondius? / X =− £ 1 sestercij i 1 dupondij? 2 sesterces / 2 sestercija XS 2 sesterces et 1 dupondius? / XS£ 2 sestercija i 1 dupondij? 3 sesterces / 3 sestercija X S =− 3 sesterces et 1 dupondius? / X S =− £ 3 sestercija i 1 dupondij? X S == £ 14 as? / 14 asa 6 X =− XI XI£ X I =− 1 denier / 1 denar 1 denier et 1 dupondius? / 1 denar i 1 dupondij? 1 denier et 1 sesterce / 1 denar i 1 sestercij XIS 2 9 1 6 1 5 1 3 7 2 6 1 1 2 1 Nombre / Količina Symbole / Simbol 1 denier et 2 sesterces / 1 denar i 2 sestercija 1 denier, 2 sesterces et 1 dupondius? / XIS£ 1 denar, 2 sestercija i 1 dupondij? X I S =− 1 denier et 3 sesterces / 1 denar i 3 sestercija 1 denier, 3 sesterces et 1 dupondius? / X I S =− £ 1 denar, 3 sestercija i 1 dupondij? 2 deniers / 2 denara X II 2 deniers et 1 dupondius? / X II £ 2 denara i 1 dupondij? 2 deniers et 1 sesterce / X II =− 2 denara i 1 sestercij 2 deniers, 1 sesterce et 1 dupondius? / X II =− £ 2 denara, 1 sestercij i 1 dupondij? 2 deniers et 2 sesterces / 2 denara i 2 sestercija X II S 2 deniers, 2 sesterces et 1 as? / X II S – 2 denara, 2 sestercija i 1 as? 2 deniers, 2 sesterces et 1 dupondius? / X II S £ 2 denara, 2 sestercija i 1 dupondij? X II S =− 2 deniers et 3 sesterces / 2 denara i 3 sestercija X III 2 51 8 20 7 1 26 5 4 18 4 7 3 32 3 4 1 18 1 1 6 3 deniers / 3 denara 3 deniers et 1 dupondius? / X III £ 3 denara i 1 dupondij? 3 deniers et 1 sesterce / 3 denara i 1 sestercij X III =− 3 deniers, 1 sesterce et 1 dupondius? / X III =− £ 3 denara, 1 sestercij i 1 dupondij? 3 deniers et 2 sesterces / 3 denara i 2 sestercija X III S 18 1 2 1 2 X IV 4 deniers / 4 denara 3 5 X IV S 4 deniers et 2 sesterces / 4 denara i 2 sestercija 6 1 XV 5 deniers / 5 denara 2 X VI 6 deniers / 6 denara 2 X VI S 6 deniers et 2 sesterces / 6 denara i 2 sestercija 2 6 1 X VI S =− 6 deniers et 3 sesterces / 6 denara i 3 sestercija 1 X VII 7 deniers / 7 denara 1 X VII S 7 deniers et 2 sesterces / 7 denara i 2 sestercija 1 X IX 9 deniers / 9 denara 1 XX 10 deniers / 10 denara 6 X X =− 10 deniers et 1 sesterce / 10 denara i 1 sestercij 1 3 1 1 1 1 1 1 X XI 11 deniers / 11 denara 11 deniers et 2 sesterces / X XI S 11 denara i 2 sestercija 12 deniers et 3 sesterces / X XII S =− 12 denara i 3 sestercija 13 deniers / 13 denara X XIII 1 5 1 1 1 2 97 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Mnogi natpisi sadrže cijene koje se ne mogu pročitati sa sigurnošću, pa stoga nisu uključene u ovu statistiku. Ipak, unatoč dvojbama, može se primijetiti da i te cijene naizgled odgovaraju onima čije čitanje ne postavlja poteškoću. U mnogim slučajevima se pouzdano vidi samo znak za denar, no donekle čitljive cijene se vjerojatno mogu interpretirati na sljedeći način550: S obzirom na to da su ove cijene u određenoj mjeri dvojbene, nije ih moguće koristiti u ozbiljnim statističkim analizama, no svejedno možemo primijetiti da su cijene niže od 3 denara daleko učestalije. Među dvojbenim natpisima nalazimo i jedan mogući spomen kvinara, prekriženo slovo V koje slijedi broj I (14.23), no ta je interpretacija dosta nesigurna. Kad je riječ o tragovima starijih natpisa na teserama, još uvijek čitljive cijene su statistički sasvim usporedive s već analiziranim cijenama. Cijene u ranijim natpisima se donekle vide na barem 283 etikete.551 Niske cijene, s iznosima nižima od 2 denara, su najčešće, ni one između 2 i 3 denara nisu rijetke, no svega 41 cijena iznosi više od 3 denara. Treba ipak napomenuti da među potonjima nalazimo i neke dosta visoke svote, između 10 i 13 denara. Cijene od 8 i 6 asa (to jest 2 sestercija, odnosno 1 sestercij i 1 dupondij) su možda prisutne u dva starija natpisa na teserama 01.77 i 08.28, ukoliko prihvatimo interpretaciju a(sses) n(ummos) octo i a(sses) n(ummos) sex. 98 O cijenama će biti više riječi u sljedećem poglavlju, no općeniti zaključak bi bio da su uobičajene cijene na sisačkim teserama daleko od pretjeranih. Uglavnom ne prelaze 3 denara – u stvari je preko 60% cijena čak i niže od 2 denara – a visoke cijene, one više od 10 denara, su, po svemu sudeći, bile iznimne i nimalo tipične za vrstu trgovine kojoj su ove tesere bile namijenjene. coup de cas on ne distingue avec certitude que le signe du denier mais les autres prix pourraient se présenter de la manière suivante:550 La lecture de ces prix étant sujette au doute, il n’est bien évidemment guère possible de se servir de ces données pour une statistique sérieuse mais on peut tout de même remarquer que les prix inferieurs à 3 deniers semblent largement dominer. On trouve aussi parmi ces inscriptions incertaines une mention éventuelle d’un quinaire, une lettre V barré suivie du chiffre I (14.23), mais il est difficile d’en être certain. En ce qui concerne les inscriptions antérieures visibles sur les étiquettes, les prix encore lisibles sont statistiquement tout à fait comparables aux prix indiqués dans les inscriptions déjà analysées. On arrive à distinguer avec plus ou moins de certitude les prix des inscriptions antérieures sur au moins 283 étiquettes.551 Les prix faibles, inférieurs à 2 deniers, sont les plus courants, on trouve aussi un nombre non négligeable de prix compris entre 2 et 3 deniers mais on ne discerne que 41 prix d’un montant supérieur à 3 deniers. Il faut néanmoins remarquer que l’on trouve parmi ces derniers quelques sommes assez conséquentes, entre 10 et 13 deniers. Des prix de 8 et de 6 asses (c’est-à-dire 2 sesterces et 1 sesterce et 1 dupondius) sont peut-être aussi indiqués dans les inscriptions antérieures apparaissant sur les étiquette 01.77 et 08.28, si l’on accepte l’interprétation a(sses) n(ummos) octo et a(sses) n(ummos) sex. Ces prix seront discutés plus en détail dans le chapitre suivant mais la conclusion générale serait que les prix couramment indiqués sur les étiquettes de Siscia sont loin d’être exorbitants. Ils ne dépassent qu’occasionnellement 3 deniers – en fait plus de 60% des prix sont même inférieurs à 2 deniers – et les prix les plus élevés, ceux supérieurs à 10 deniers, semblent vraiment avoir été exceptionnels et certainement pas typiques du commerce à l’usage duquel ces étiquettes étaient destinées. 550 U nekim slučajevima je izgleda prisutno više cijena, no nemoguće je odrediti koje pripadaju ranijim natpisima. 550 Dans certains cas plusieurs prix semblent être indiqués mais il est impossible de discerner lesquels pourraient être antérieurs. 551 Treba napomenuti da se na nekim teserama vide tragovi više ranijih natpisa, pa stoga katkad nalazimo i po tri različite cijene! Sveukupno je barem 290 cijena donekle čitljivo. 551 Il faut noter que certaines étiquettes gardent les traces de plusieurs inscriptions antérieures et on trouve de ce fait parfois jusqu’à trois prix différents! En tout, au moins 290 prix restent plus ou moins lisibles. Tesserae Sisciensiae II. Uloga etiketa u trgovačkim i proizvodnim djelatnostima u Sisciji II. Le rôle des étiquettes dans les activités commer­ ciales et industrielles à Siscia 1. Roba, usluge i cijene 1. Les marchandises, les services et leurs prix Iako su osobna imena na teserama često nemarno zapisana, s nerijetkim pravopisnim greškama ili paleografskim osobitostima, čitanje imena predstavlja u načelu daleko manju poteškoću od tumačenja kratica za razne vrste roba ili usluga. Srećom, izrazi koji se pojavljuju na teserama nisu uvijek skraćeni, što značajno olakšava tumačenje brojnih kratica. Iako bi mnoštvo različitih kratica na prvi mah moglo ukazivati na raznorazne trgovačke i proizvodne djelatnosti, po svemu sudeći, velika je većina ovih tesera povezana s trgovanjem vunom i tekstilnom industrijom. Riječi kao LANA, PAN(N)UM, TVNICA, SAGVM, P(A)ENVLA, PAL(L)A, PALLIOLUM, LODIX, BANATA i ABOLLA se katkad pojavljuju u neskraćenom obliku, pa stoga tumačenje čestih kratica na etiketama poput L, LA, LAN, PAN, T, SAG, PAENV, PAL, LO, LOD, LODI, BANA i AB ne predstavlja stvaran problem. Ti izrazi, bilo skraćeni ili ne, se vrlo rijetko pojavljuju sami već su uglavnom popraćeni drugim kraticama. Dok prvi niz kratica vjerojatno označava vunu, sukna i različite vrste odjeće, interpretacija drugog niza kratica se na prvi pogled čini dosta teža. Ipak, ako malo razmislimo, moramo priznati da mogućih tumačenja ne može biti previše. Kada su odjeća i sukna u pitanju, klijentima i prodavačima je bitno nekoliko informacija: vrsta proizvoda i njegova cijena, naravno, ali i dimenzije te boja. Po svemu sudeći, drugi niz kratica se upravo odnosi na boje, a u prilog tom tumačenju stoji i činjenica da se neki izrazi za boje pojavljuju u punom obliku. Nalazimo tako pridjeve koji označavaju različite nijanse crvene boje, haematinus, ferrugineus i purpureus, ali i kratice koje se vjerojatno odnose na pridjeve caeruleus, caesius, callainus, candidus, coccineus, galbinus, gilvus, myrteolus, piperinus i pullus. Ujedno se pojavljuju i neki izrazi donekle dvojbenijeg značenja, no i oni se mogu interpretirati kao riječi za boje tekstilnih proizvoda: corticeus, pavoninus i pictus. Kad podrobnije sagledamo različite nizove kratica proizlazi da se izrazi za boje pojavljuju na velikom broju tesera. Uz prvu skupinu u koju su svrstane tesere čiji natpisi sadrže riječi koje nisu skraćene (ili su tek malo skraćene), i s izuzetkom skupine 26. čiji su natpisi previše oštećeni da bi ih se sa sigurnošću moglo pročitati, izgleda da se izrazi za boje pojavljuju u gotovo svim ostalim skupinama tesera (2–11, 13–14, 17, 19– 23). Treba napomenuti da ne možemo sasvim isključiti ni mogućnost njihova spominjanja u skupinama 15. i 16. (sve ovisi o interpretaciji kratica koje se sastoje samo od jednog ili dva slova). U konačnici možemo zaključiti da samo natpisi skupina 12, 18, 24 i 25 sigurno ne sadrže izraze za boju. Unatoč dvojbenom čitanju nemalog broja natpisa, zahvaljujući spomenu raznoraznih vrsta odjevnih predmeta kao i njihovih boja na popriličnom broju tesera, možemo zaključiti da su se sisački primjerci mahom koristili za potrebe tekstilne proizvodnje i trgovine. Ne možemo, uostalom, isključiti ni mogućnost da su tekstilni obrtnici također koristili tesere svrstane u one Bien que l’écriture des noms personnels apparaissant sur ces étiquettes soit souvent négligée et contienne de nombreuses fautes d’orthographe ou singularités paléographiques, la lecture des noms présente en principe nettement moins de difficultés que l’interprétation des abréviations désignant différentes marchandises ou services. Heureusement, les termes apparaissant sur les étiquettes ne sont pas toujours abrégés ce qui facilite l’interprétation de nombreuses abréviations. Même si la multitude d’abréviations différentes peut indiquer toutes sortes d’activités commerciales et industrielles, il fait peu de doute qu’une grande partie, sinon la majeure partie de ces plombs inscrits, avait un rapport avec le commerce de la laine et l’industrie textile. Des mots comme LANA, PAN(N)UM, TVNICA, SAGVM, P(A) ENVLA, PAL(L)A, PALLIOLUM, LODIX, BANATA et ABOLLA se retrouvent occasionnellement sans être abrégés et de ce fait l’interprétation des abréviations couramment attestés sur les étiquettes comme par exemple L, LA, LAN, PAN, T, SAG, PAENV, PAL, LO, LOD, LODI, BANA et AB ne pose pas vraiment de difficulté. Ces termes, abrégés ou non, n’apparaissent seuls que très rarement car ils sont généralement suivis par d’autres abréviations. Si ces premières abréviations désignent très vraisemblablement la laine, des étoffes ainsi que différents types de vêtements, l’interprétation des autres abréviations paraît moins aisée au premier coup d’œil mais en y réfléchissant un peu, il faut bien admettre que les possibilités ne peuvent pas être si nombreuses que cela. En ce qui concerne les vêtements et les étoffes, aussi bien les clients que les vendeurs doivent absolument connaître quelques informations essentielles: le type exact du produit et son prix, bien évidemment, mais aussi ses dimensions et sa couleur. C’est justement à ce dernier point que semble se rapporter la seconde série d’abréviations, d’autant plus que certains termes de couleur apparaissent occasionnellement sans être abrégés. On trouve notamment des adjectifs désignant différentes nuances de la couleur rouge comme haematinus, ferrugineus et purpureus mais aussi d’autres abréviations qui semblent désigner des adjectifs de couleur comme caeruleus, caesius, callainus, candidus, coccineus, galbinus, gilvus, myrteolus, piperinus, pullus ainsi que des mots plus difficiles à interpréter mais qui se rapportent très probablement à la couleur des textiles comme corticeus, pavoninus ou pictus. Quand on observe les différentes séries d’abréviations, il paraît évident que les termes de couleur apparaissent sur un grand nombre d’étiquettes. Outre le premier groupe qui contient les étiquettes dont les inscriptions ne sont pas abrégées ou ne le sont que très légèrement et le dernier groupe, le groupe 26, qui contient des inscriptions trop raturées pour être interprétées avec certitude, les adjectifs de couleur sont souvent présents dans quasiment tous les autres groupes (2–11, 13– 14, 17, 19–23). Il faut noter que ce n’est pas nécessairement exclu non plus dans le cas des groupes 15 et 16 (tout dépend de l’interprétation de certaines abréviations composées d’une ou deux lettres) et ce n’est que dans les groupes 12, 18, 24 et 25 que les adjectifs de couleur sont quasi-certainement absents. Malgré le fait que la lecture de nombreuses inscriptions pose des difficultés d’interprétation et demeure incertaine, grâce à la mention des différents produits textiles et de tous ces termes de couleur sur 99 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX četiri skupine čiji natpisi izričito ne spominju tekstilne proizvode.. Natpisi iz skupina 12. i 18., odnosno natpisi koji sadrže slova P i R popraćena brojkama, također su mogli imati veze s tekstilnom industrijom, ovisno o prihvaćenom tumačenju. Slovo P moglo bi označavati izraz (libra) p(ondo), a ukoliko se ti natpisi uistinu odnose na težine, mogla bi biti riječ o težini vune, možda i sukna. Ukoliko to slovo predstavlja mjernu jedinicu za dužinu kao p(es), mogla bi biti riječ o mjernoj jedinici za tekstile. Oba su tumačenja uvjerljiva, tim više što brojke koje slijede sadrže ponekad i razlomke, no u nekim je slučajevima slovo P možda moglo predstavljati i izraze kao paenula ili pannum. Naravno, ukoliko je riječ o oznakama težine, sasvim je moguće da su te tesere služile i za označavanje drugih vrsta robe, no treba napomenuti da su tragovi još vidljivih starijih natpisa na nekima od njih nedvojbeno ili vrlo vjerojatno povezani s tekstilnom proizvodnjom. Kratica R teže se tumači (vide supra), no čak i kada je isključivo prate brojke, nije isključeno da ti natpisi mogu imati veze s tekstilnom industrijom. 100 U slučaju tesera svrstanih u skupinu 24., s natpisima koji sadrže samo osobna imena te katkad i cijene, njihovu točnu ulogu nije lako definirati. One na kojima su samo imena uopće nisu ni morale imati neku komercijalnu namjenu jer su se mogle koristiti samo za obilježavanje osobne prtljage, no one koje sadržavaju i cijene nesumnjivo su se koristile u okviru nekih transakcija. U nedostatku drugih podataka, nemoguće je odrediti točnu vrstu trgovine, no i u njihovom slučaju tragovi starijih natpisa ukazuju na tekstilni obrt. Može se stoga s velikom vjerojatnošću pretpostaviti da su sve ove tesere rabljene u istom poslovnom kontekstu, iako im specifična namjena nije nužno morala biti ista. Tesere iz skupine 25. u svojim natpisima imaju samo brojke ili cijene, no među njima ima i primjeraka koji samo nose teško objašnjive znakove. Ni u njihovom slučaju nije moguće pogoditi točnu namjenu, no barem su one s cijenama rabljene u nekom vidu trgovine, pa utoliko nije nemoguće da je opet riječ o proizvodnji i prodaji tekstila. Na koncu se nameće zaključak da su sisačke tesere iz fundusa Arheološkog muzeja u Zagrebu, ako već ne isključivo, onda svakako pretežno korištene u sklopu usluga koje su pružali tekstilni obrtnici. Iako je njihova uporaba u tekstilnom obrtu gotovo sigurna, točna uloga tesera nije sasvim jasna. Perforacije pokazuju da su nedvojbeno bile vezivane za robu, no s kojim ciljem? Kao što je to već ranije primijećeno, istraživači koji su se pozabavili ovom problematikom su uglavnom bili dosta neodređeni u svojim zaključcima, zadovoljavajući se opaskom da su rabljene u trgovanju tekstilnim proizvodima, bez ulaženja u detalje. Neki su autori ipak pokušali iznijeti pokoju pretpostavku na temelju koje se moglo pokušati razraditi neku teoriju. A. Mócsy je tako vjerovao da su se teserama obilježavale bale vune koje su se dovozile u Sisciju zbog daljnje obrade i prodaje.552 R. Egger je u svom prvom članku o olovnim teserama iz Recije iznio zaključak da su se koristile u sklopu trgovine odje- 552 Mócsy 1956: 103–104 un aussi grand nombre d’étiquettes, il ne fait pas de doute qu’à Siscia elles étaient principalement employées dans le cadre de l’industrie et du commerce des produits textiles. D’ailleurs, on ne peut entièrement exclure la possibilité que les étiquettes des quatre groupes dont les inscriptions ne mentionnent pas clairement des produits textiles aient été utilisées dans le même domaine. En effet, les inscriptions des groupes 12 et 18, respectivement les lettres P et R suivies de chiffres, selon l’interprétation adoptée, pourraient aussi avoir un rapport avec l’industrie textile. La lettre P pourrait designer le terme (libra) p(ondo) et si ces inscriptions se référent effectivement à des poids, il pourrait s’agir du poids de la laine, voire des étoffes. Au cas où ce serait une mesure de longueur comme p(es), ce pourrait éventuellement être une unité de mesure pour les textiles. Ces deux interprétations sont plus vraisemblables car les chiffres qui suivent la lettre P sont parfois exprimés comme des fractions mais il n’est pas impossible que dans certains cas la lettre P puisse désigner des termes comme paenula ou pannum. Bien évidemment, si ce sont des indications de poids, il est parfaitement envisageable que ces étiquettes aient pu servir à marquer d’autres types de marchandise mais il faut noter que dans plusieurs cas les traces d’inscriptions antérieures encore visibles sur certaines d’entre elles se rapportent clairement aux inscriptions des autres séries d’étiquettes, dont l’emploi dans l’industrie textile fait peu ou pas de doute. L’abréviation R pose plus de difficultés d’interprétation (vide supra) mais même quand elle est uniquement suivie de chiffres il est parfaitement envisageable que ces inscriptions puissent se référer à l’industrie textile. Dans le cas des étiquettes du groupe 24 dont les inscriptions ne contiennent que des noms d’individus et parfois aussi des prix, il est bien évidemment difficile de définir leur usage exact. Celles dont les inscriptions ne mentionnent que des noms personnels n’avaient peutêtre même pas une vocation commerciale puisqu’elles auraient pu servir à étiqueter les bagages mais celles qui indiquent aussi des prix étaient certainement destinées à être employées dans le cadre d’une transaction. À défaut d’autres informations, il n’est pas possible de définir avec certitude le type de commerce en question mais il faut remarquer que les inscriptions antérieures encore présentes sur certaines des étiquettes de cette série sont certainement apparentées à celles employées dans le cadre du travail des ouvriers du textile. De ce fait, il semble plus que probable que ces étiquettes étaient employées dans le même contexte mais pas forcément pour les mêmes usages. Les étiquettes classées dans le groupe 25 portent des inscriptions qui ne contiennent que des chiffres ou des prix ainsi que des étiquettes anépigraphes, généralement avec des signes ou des sigles difficiles ou impossibles à interpréter. Dans leur cas aussi, deviner l’usage exact n’est pas aisé mais considérant la présence des prix, un usage commercial semble hors de doute et il n’est pas exclu qu’elles auraient pu être utilisées pour les besoins de l’industrie textile. Quoi qu’il en soit, il ne fait pas de doute que les étiquettes de Siscia conservées dans le Musée Archéologique de Zagreb étaient, sinon exclusivement mais en tout cas en majeure partie employées dans le cadre d’échanges commerciaux et de services réalisés par les professionnels de l’industrie textile. Si leur emploi dans l’industrie textile semble plutôt certain, le rôle exact que jouaient ces étiquettes n’est pas évident. Elles étaient certainement destinées à être attachées à la marchandise, comme en témoignent les perforations mais dans quel but? Comme on a déjà pu le constater précédemment, les chercheurs qui se sont penchés sur la question sont généralement restés assez vagues dans leurs conclusions, se contentant de remarquer qu’elles étaient employées dans le commerce des produits textiles, sans trop entrer dans les détails. Certains auteurs avaient néanmoins esquissé quelques hypothèses pouvant servir de point de départ pour déve- Tesserae Sisciensiae ćom, točnije da su se vezivale za odjeću koju su veletrgovci tekstilom slali preprodavačima ili pak neposredno klijentima.553 Po Eggeru bi sve osobe navedene u natpisima na teserama bile proizvođači, a njihovi klijenti bi vjerojatno bili vojnici.554 Svoje je hipoteze Egger detaljnije obrazložio u članku o teserama iz Magdalensberga. Smatrao je da su etikete povezane s djelatnošću valjaonica sukna i da su, među ostalim, navodile honorar krojača (excisor, sutor) koji su krpali iznošenu odjeću nakon čišćenja kod valjara ili šili nove odjevne predmete od sukna obrađenog u valjaonicama.555 Mada se potrudio objasniti pretpostavljeni odnos između krojača i valjara, te iznio svoje mišljenje o mušterijama (i dalje je prvenstveno pomišljao na vojnike), o točnoj ulozi tesera u toj trgovini nije rekao ništa podrobnije.556 E. Weber je uglavnom slijedio Eggerovo mišljenje, uz pretpostavku da natpis na teseri iz Mooshama spominje robinju zaduženu za izradu tri ogrtača.557 E. Römer-Martijnse također ne dvoji da su se kalsdorfske etikete koristile u tekstilnom obrtu, odnosno u radu valjara,558 prvenstveno zato što se riječ fullo pojavljuje na nekoliko etiketa, no ni ona se ne izjašnjava o njihovoj ulozi. Po G. Alföldyu uloga pojedinaca spomenutih na kalsdofskim teserama ovisila je o upotrijebljenom padežu: imena proizvođača bi načelno bila u nominativu, imena vlasnika robe u genitivu, a imena klijenata kojima je roba bila namijenjena bi bila u dativu.559 U objavi etiketa iz Forggenseea, E. Römer-Martijnse je ustvrdila da su ih koristili krojači, valjari sukna i bojadisari, no više se pozabavila ulogom ljudi čija se imena pojavljuju na teserama, zaključivši da su ti ljudi vjerojatno bili klijenti a ne tekstilni obrtnici.560 U jednom novijem članku o teserama iz Feltrea dva talijanska autora, E. Buchi i A. Buonopane, iznose vrlo zanimljivu hipotezu mada je podrobnije ne obrazlažu: po njihovom mišljenju tesere su se koristile za povrat odjeće klijentima nakon obrade kod valjara ili bojadisara.561 Ovaj kratki pregled različitih mišljenja i hipoteza o mogućoj ulozi tesera u tekstilnom obrtu jasno pokazuje nedoumicu istraživača, no svaka od tih teorija zaslužuje raspravu jer nijednu ne treba a priori odbaciti. Prije nego što se osvrnem na Mócsyevu hipotezu, koja se uostalom i neposredno tiče sisačkih tesera, zadržat ću se na mišljenju znanstvenika koji vjeruju da su te etikete igrale određenu ulogu u prodaji tekstilnih proizvoda. S obzirom na to da se u natpisima spominju i cijene i tekstilni proizvodi, razmatranje te mogućnosti se nameće samo po sebi. Nema, uostalom, nikakve dvojbe da u Rimskom Carstvu stanovnici gradova, kao i dobar dio ruralnog stanovništva, nisu sami izrađivali svoju odje- lopper des théories plus élaborées. Ainsi A. Mócsy estimait que les étiquettes de Siscia étaient utilisées pour étiqueter les ballots de laine que l’on transportait à Siscia pour y être traités et vendus.552 R. Egger dans son premier article consacré aux étiquettes de plomb trouvées en Rétie avait conclu pour sa part qu’elles étaient employées dans le cadre du commerce des vêtements ou plus précisément qu’elles étaient attachées aux vêtements envoyés par les commerçants en textile, vraisemblablement des grossistes, aux détaillants, voire même directement aux clients.553 Tous les individus mentionnés sur les étiquettes auraient été selon Egger des fabricants et leurs clients auraient éventuellement pu être des militaires.554 Dans son second article traitant des étiquettes du Magdalensberg, R. Egger avait plus longuement élaboré ses hypothèses. Il considérait que ces étiquettes avaient un rapport avec les ateliers de foulons et qu’elles indiquaient, entre autres, le salaire des tailleurs (excisor, sutor) qui raccommodaient les vêtements usagés après le passage chez le foulon ou cousaient des vêtements neufs à partir d’étoffes foulées.555 Toutefois, bien qu’il se soit efforcé de décrire le rapport qui pouvait exister entre les raccommodeurs et les foulons et qu’il ait continué à conjecturer à propos de la clientèle (les militaires sont encore considérés comme les clients les plus vraisemblables), il est resté flou sur le rôle exact des étiquettes dans ce genre de commerce.556 E. Weber suit plus ou moins l’opinion de R. Egger en estimant que l’inscription sur l’étiquette de Moosham mentionne une esclave qui devait fabriquer trois manteaux.557 E. Römer-Martijnse ne doute pas de l’emploi des étiquettes de Kalsdorf dans le cadre de l’industrie textile ou plus précisément dans le travail des foulons,558 notamment parce que le mot fullo apparaît sur plusieurs étiquettes mais elle ne se prononce pas non plus sur leur rôle exact. Selon G. Alföldy le rôle des individus mentionnés sur les étiquettes de Kalsdorf dépendrait de la déclinaison employée: les noms des fabricants seraient en principe au nominatif, les noms des propriétaires de la marchandise seraient au génitif et les noms des clients auxquels était destinée la marchandise seraient au datif.559 Dans son article sur les étiquettes de Forggensee, E. Römer-Martijnse avait conclu qu’elles étaient employées par des tailleurs, des foulons et des teinturiers mais elle s’est aussi occupée plus en détail du rôle des individus dont les noms apparaissent sur les étiquettes en concluant que ces gens devaient vraisemblablement être des clients plutôt que des professionnels du textile.560 C’est dans un article récent à propos étiquettes de Feltre que deux auteurs italiens, E. Buchi et A. Buonopane, proposent une hypothèse très intéressante sans toutefois la développer en détail: selon eux, on se servait de ces étiquettes pour récupérer les vêtements que les clients avaient confiés aux foulons ou aux teinturiers.561 Ce bref résumé des différentes opinions et hypothèses à propos du rôle que pouvait jouer ces étiquettes dans l’industrie textile démontre bien l’incertitude pré- 552 Mócsy 1956: 103–104 553 Egger 1961–63: 186–196 553 Egger 1961–63: 186–196 554 Egger 1961–63: 193–196 554 Egger 1961–63: 193–196 555 R. Egger ne sumnja da su poimence spomenute osobe na teserama vlasnici obrta, dok su krojači i klijenti ostali anonimni, Egger 1967: 197–202, 206–208 555 R. Egger ne doute pas que les individus dont les noms sont mentionnés sur ces étiquettes sont des patrons d’ateliers tandis que les tailleurs et les clients restent anonymes, Egger 1967: 197–202, 206–208 556 Egger 1967: 206–209 556 Egger 1967: 206–209 557 Weber 1968–1971: 229–234 557 Weber 1968–1971: 229–234 558 Taj stav dijeli i L. Schwinden, cf. Schwinden 1992: 470, 475 558 Un avis partagé aussi par L. Schwinden, cf. Schwinden 1992: 470, 475 559 Alföldy 1993: 16 559 Alföldy 1993: 16 560 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 560 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 561 Buchi&Buonopane 2005: 43, 48 561 Buchi&Buonopane 2005: 43, 48 101 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX ću već su je kupovali i da su čak i siromasi bili u stanju nabaviti pokoji odjevni predmet.562 Budući da su cijene, po svemu sudeći, jedna od najvažnijih informacija na teserama, znači li to da su ih vezivali za odjeću koja je išla u prodaju? To bi, po mojem mišljenju, bilo vrlo anakrono viđenje: u današnje je doba, barem u zapadnom svijetu, sasvim normalno vidjeti cijene na svim trgovačkim proizvodima, no to zasigurno nije bila praksa u starim civilizacijama, a ni u srednjem vijeku ili predindustrijskom dobu. Izvjesiti cijene u dućanu nije nužno moralo bilo neuobičajeno, no teško je zamisliti rimskog trgovca kako urezuje cijene na male olovne pločice koje zatim privezuje za robu koju prodaje. Cijene su ionako vjerojatno bile podložne cjenkanju, a kako nisu bile fiksne, etiketiranje prodajnog asortimana bi bilo potpuno besmisleno. Čak i da je to bio slučaj, zašto bi se onda na tesere upisivala osobna imena? 102 Pitanje statusa i uloge ljudi čija su imena navedena na teserama ću detaljnije izložiti u sljedećem poglavlju, pa će zasad biti dovoljno spomenuti da dijelim mišljenje znanstvenika koji smatraju da su većinom vjerojatno bili klijenti. No, ako su uistinu bili klijenti, zašto se spominju u natpisima? Je li se roba slala klijentima koji su živjeli daleko od proizvodnih centara? U tom bi slučaju navođenje imena klijenata imalo itekako smisla. Pomisao je zanimljiva, jer Siscia nije bila samo značajno urbano središte nego i važno prometno raskršće te velika riječna luka, pa izvoz proizvoda gradske industrije sigurno nije predstavljao problem. Mada hipoteza o izvozu proizvoda gradske tekstilne industrije, makar i na regionalnoj razini, nije nevjerojatna, njihova prodaja pojedinačnim kupcima izvan Siscije mi se ne čini uvjerljiva. Naime, količine navedene na teserama su jednostavno premale, a cijene preniske, tako da otpada pretpostavka o veletrgovcima kao klijentima. Primjerice, u slučaju tri natpisa koji sadrže kraticu POND, nesumnjivo izraz (libra) pond(o), težine iznose 2, 6 i 17 libri.563 Možemo s dosta velikom vjerojatnošću pretpostaviti da se u mnogim slučajevima isti izraz krije iza kratice P. I u tim slučajevima su brojke koje slijede kraticu mahom male. Ako pogledamo tesere iz skupine 12., dakle one koje isključivo sadrže kraticu P popraćenu brojkama, vidimo da se ti brojevi kreću od 1 do 12 (u jednom bi slučaju ta težina mogla biti još i manja jer slovo P slijede dvije crtice (19.100) – je li to octans?), a u nekim dvojbenim slučajevima se to možda penje do 18. Tu istu kraticu u drugim serijama tesera rijetko prate brojevi veći od 4. Kako rimska libra iliti funta teži 324 grama, lako je izračunati da je težina robe na koju se odnose tesere tek iznimno prelazila 5 kg, a najčešće se radi o težinama manjima od 2 kg. Cijene prikazane u prethodnom poglavlju su mahom niže od 3 denara (gotovo trećina cijena je čak niža od 1 denara), svega 15% naznačenih cijena je više od 4 denara, a cijene više od 7 denara su, po svemu sudeći, bile prave iznimke. Nije sporno da prodaja, slanje i transport – pa i na vrlo velike udaljenosti – bala vune ili određenih količina odjeće za potrebe veleprodaje (pa i maloprodaje) nije bila nimalo neuobičajena. Pisani nas izvori obavještavaju da je vojska, nedvojbeno velik potrošač tekstilnih proizvoda, često naručivala odjeću od proizvođača smještenih daleko od garnizona.564 Možemo, primjerice, spomenuti pridi- 562 Jones 1960: 184; Young 2000: 215; Carrié 2004: 25 563 04.08; 19.56; 06.06 564 Jones 1960: 186–187; Davies 1974: 316; Wild 2002: 31–32; Sumner 2009: 101–107; Dross-Krüpe 2012: 13–18; Liu 2012: 19–28 sente dans l’esprit des chercheurs. Néanmoins, toutes ces théories méritent d’être discutées car aucune ne doit être rejetée a priori. Avant de revenir sur l’hypothèse d’A. Mócsy, qui concerne d’ailleurs directement les étiquettes de Siscia, je m’attarderai sur l’opinion des chercheurs qui estiment que ces étiquettes pouvaient jouer un rôle dans la vente des produits textiles. Vu les mentions de prix et de produits textiles, il est tout à fait naturel d’envisager cette possibilité. D’ailleurs, il ne fait aucun doute que dans l’Empire romain les citadins et probablement aussi une bonne partie de la population rurale achetaient leurs vêtements et que même les pauvres devaient être en mesure de se procurer de quoi s’habiller et qu’ils ne fabriquaient pas eux-mêmes leurs habits.562 Le prix semblant être une des principales informations indiquées sur les étiquettes, peut-on penser qu’elles étaient attachées à la marchandise proposée à la vente? A mon avis, ce serait une explication anachronique: si de nos jours, du moins dans les pays occidentaux, il est parfaitement normal de voir les prix affichés sur tous les produits, ce n’était certainement pas une pratique courante ou habituelle dans les civilisations anciennes, ni d’ailleurs dans le monde médiéval ou préindustriel. Certes, afficher des prix sur une enseigne n’avait rien d’insolite, mais on a du mal à imaginer un commerçant romain se donner la peine de marquer des prix sur des petites étiquettes qu’il attacherait ensuite à tous les produits mis à la vente. Il est d’ailleurs plus que probable que les prix étaient souvent marchandés et de ce fait n’étaient pas vraiment définitifs, rendant encore plus futile le travail d’étiquetage de la marchandise proposée à la vente. De toute façon, si cela avait vraiment été le cas, pourquoi aurait-il fallu noter des noms personnels sur les étiquettes? La question du statut et du rôle exact des individus dont les noms apparaissent dans les inscriptions sera discutée plus en détail dans le chapitre suivant et je me contenterai pour le moment de remarquer que je partage l’avis des savants qui estiment que ces gens étaient pour la plupart d’entre eux vraisemblablement des clients. Si ce sont vraiment des noms de clients, pourquoi sont-ils indiqués? La marchandise était-elle envoyée aux clients habitant loin des centres de production? L’intérêt de connaître le nom du destinataire de la marchandise aurait été évident dans ce cas. L’idée est tentante, la ville de Siscia, en plus d’être un grand centre urbain, était aussi un important carrefour routier ainsi qu’un grand port fluvial et l’exportation des biens produits dans la ville ne posait certainement pas de problèmes. Pourtant, si l’hypothèse de l’exportation des produits de l’industrie textile de la ville, ne serait-ce qu’au niveau régional, n’est pas invraisemblable, leur vente aux particuliers habitant hors Siscia me semble peu crédible. En effet, les quantités mentionnées sur les étiquettes sont trop petites, les prix sont bas et il est évident que les clients n’étaient certainement pas des grossistes. Ainsi, dans le cas des trois inscriptions qui contiennent l’abréviation POND, certainement le terme (libra) pond(o), les poids sont respectivement de 2, 6 et 17 livres.563 On peut vraisemblablement supposer que dans beaucoup de cas le même mot se cache derrière l’abréviation P. Mais là aussi les chiffres qui suivent cette abréviation sont généralement bas. En observant les étiquettes du groupe 12, composé uniquement d’inscriptions ne contenant que la lettre P suivie de chiffres, on se rend compte que ces chiffres s’échelonnent de 1 à 12 (dans un cas le poids pourrait même être inférieur à une livre puisque la lettre P est suivie de deux traits (19.100) – serait-ce un octans?), dans quelques cas incertains éventuellement jusqu’à 18. Cette même abréviation apparaissant dans les autres séries d’étiquettes est rarement suivie de chiffres supérieurs à 4. Une livre romaine pesant 324 562 Jones 1960: 184; Young 2000: 215; Carrié 2004: 25 563 04.08; 19.56; 06.06 Tesserae Sisciensiae anum I. veteranske kohorte Hispanaca (cohors I Hispanorum Veterana), s početka 2. st. u kojem se izričito navodi da su neki vojnici poslani u Galiju kako bi preuzeli odjeću,565 ili jedan papirus iz Egipta, datiran u 138. godinu, na kojem je zabilježena narudžba upućena tkalcima u Filadelfiji za izradu određene količine tekstilnih proizvoda, točnije pokrivača i odjeće, i to za potrebe trupa u Kapadokiji.566 Naravno, tekstilni se proizvodi nisu prodavali u udaljenim krajevima samo za potrebe vojske. I vuna i kvalitetni odjevni predmeti su mogli biti pušteni u prodaju jako daleko od proizvodnih središta, a nema ni dvojbe da je tekstilna industrija nekih gradova, pa i cijelih regija prvenstveno radila za potrebe izvoza.567 Transport velikih bala koje su sadržavale tekstilne proizvode dobro je dokumentiran na nekoliko spomenika, pa nema sumnje da je to bio uobičajen način pakiranja odjeće, sukna i vune. Ako je suditi po figuralnim prikazima, te su bale, koje su se prevozile kako brodovima tako i kolima i na leđima tovarnih životinja, bile teške te je trebalo više ljudi kako bi se njima rukovalo.568 Sasvim je prihvatljiva pretpostavka da su takve bale mogle biti obilježavane olovnim etiketama na kojima se navodila težina i vrijednost robe, kao i ime vlasnika ili kupca,569 no sisačke tesere u zagrebačkom Arheološkom muzeju vrlo vjerojatno nisu bile namijenjene tome.570 Navedene težine i količine, naime, zasigurno ne odgovaraju velikim balama, nego se odnose na svega par komada odjeće, a često i na samo jedan odjevni predmet ili komad sukna. Kada je navedena, težina vune se uglavnom čini jedva dovoljna za tkanje jednog ili dva komada odjeće, rijetko više od toga. Vrijednosti i težine robe na koju se odnose tesere su niske i, po svemu sudeći, ti proizvodi nisu bili pakirani u velike bale ili recipijente. Očito je riječ o drugačijem kontekstu od veleprodaje i industrijske proizvodnje velikih razmjera. Govoreći o vuni, moramo se osvrnuti na Mócsyevu teoriju: osobno mi se čini malo vjerojatnim da su tesere imale ulogu koju je zamislio 565 U tom je razdoblju ta jedinica bila stacionirana u Donjoj Meziji; Fink 1958: 102–116; RMR 63, Fink 1971: 225, Grecia je predložena kao alternativno čitanje; Campbell 1994: 114–116, no 183 566 Treba primijetiti da nije riječ o izrazito velikoj količini robe, no svakako većoj od one koja se navodi na sisačkim teserama; BGU 1564 = SP 395; Campbell 1994: 144–145, no 239; K. Droß-Krüpe smatra da se taj relativno mali broj može pripisati tome da je vojska svoje narudžbe dijelila na više proizvođača ili proizvodnih centara, cf. DrossKrüpe 2012: 15–16 567 Mnoga se djela bave transportom i distribucijom roba u Rimskom Carstvu, uključujući i tekstilnih proizvoda. Dovoljno je citirati nekoliko publikacija s opširnom bibliografijom: Frank 1937: 72–79; Loane 1938: 33–37, 128–133; Jones 1960: 183–192; Frayn 1984: 162–172; Greene 1986: 17–44; van Minnen 1986: 88–95; Bender 1989: 108– 154; Deniaux 1995: 195–206; Laurence 1998: 129–148; Paterson 1998: 149–167; Wild 1999: 29–37; Greene 2000: 752–754; Harris 2000: 710–740; Wild 2000: 209–213; Vicari 2001: pogotovo 70–73, 86–91; Wild 2002: 27–32; Carrié 2004: 27–35; Adams 2007, Land transport: 3–16, 220–291; Tilburg 2007: 68–76; cf. također The Cambridge Economic History of the Greco-Roman World, pogotovo Kehoe 2008: 543–569; Morley 2008: 570–591; Jongman 2008: 592– 618 568 Schwinden 1989: 302–304; Roche-Bernard 1993: 137; Larsson Lovén 2000: 237–238; Young 2000: 227 569 cf. Cresci&Pettenò 2010: 80–82; Frei-Stolba 2011: 337; Anibaletto& Pettenò 2012: 443–446 570 Jedna takva tesera je, čini se, nedavno pronađena u Arrasu: osim oznake težine (20 funti ili možda 21), spominje se i riječ VESTES koju prati kratica interpretirana kao C(oloniae) C(laudiae) A(rae) A(grippinensium), Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 313–314 grammes, on se rend facilement compte que le poids de la marchandise concernée par ces étiquettes ne dépassait qu’exceptionnellement 5 kg et restait le plus souvent inférieur à 2 kg. Les prix présentés dans le chapitre précédent sont généralement inférieurs à 3 deniers (pratiquement un tiers des prix est même inférieur a 1 denier), à peine 15% des prix indiqués sont supérieurs à 4 deniers et les prix supérieurs à 7 deniers semblent avoir été vraiment exceptionnels. Il est certain que vendre, envoyer et transporter, y compris à des distances très importantes, des ballots de laine ou des vêtements en plus ou moins grande quantité à des grossistes, voire même à des détaillants n’avait rien d’extraordinaire. Selon les sources c’est notamment l’armée, indéniablement un grand consommateur de produits textiles, qui commandait souvent des vêtements à des centres de production éloignés des garnisons.564 On peut par exemple citer un pridianum de la cohors I Hispanorum Veterana, écrit au début du 2ème siècle dans lequel il est explicitement noté que des soldats ont été envoyés en Gaule pour collecter des vêtements565 ou un papyrus trouvé en Egypte, daté en l’an 138, sur lequel est enregistrée une commande passée auprès des tisserands de Philadelphia pour un certain nombre de produits textiles, aussi bien des vêtements que des couvertures, pour les troupes en Cappadoce.566 Bien évidemment, ce n’est pas que dans le cas des commandes militaires que les produits textiles faisaient l’objet d’un commerce à longue distance. Aussi bien la laine que les vêtements de qualité pouvaient circuler très loin de leur centre de production et il ne fait aucun doute que l’industrie textile de certaines villes et même de certaines régions travaillait surtout pour l’exportation.567 Le transport de grands ballots contentant des produits textiles est bien documenté sur plusieurs monuments et il est certain que les vêtements, les étoffes et la laine étaient habituellement emballées de cette manière. À en juger d’après les représentations figurées, ces ballots, transportés aussi bien par bateau que dans des chariots ou à dos de mule, étaient lourds et il fallait normalement plusieurs hommes pour les manipuler.568 Il est parfaitement envisageable que des étiquettes de plomb indiquant le poids et la valeur de la marchandise ainsi que le nom du propriétaire ou du destinataire aient 564 Jones 1960: 186–187; Davies 1974: 316; Wild 2002: 31–32; Sumner 2009: 101–107; Dross-Krüpe 2012: 13–18; Liu 2012: 19–28 565 L’unité était à l’époque stationnée en Mésie Inférieure; Fink 1958: 102– 116; RMR 63, Fink 1971: 225, Grecia a aussi été proposé comme lecture alternative; Campbell 1994: 114–116, no 183 566 Il faut noter que le nombre de produits commandés est loin d’être élevé mais reste tout de même supérieur à la quantité de vêtements habituellement enregistrée sur les étiquettes de Siscia; BGU 1564 = SP 395; Campbell 1994: 144–145, no 239; selon K. Droß-Krüpe ce nombre relativement faible serait dû au fait que les commandes passées par l’armée étaient distribuées entre plusieurs fabricants ou centres de production, cf. Dross-Krüpe 2012: 15–16 567 De nombreux ouvrages traitent du transport et de la distribution des marchandises dans l’Empire Romain, y compris des produits textiles, il suffit de citer quelques publications avec une abondante bibliographie: Frank 1937: 72–79; Loane 1938: 33–37, 128–133; Jones 1960: 183–192; Frayn 1984: 162–172; Greene 1986: 17–44; van Minnen 1986: 88–95; Bender 1989: 108–154; Deniaux 1995: 195–206; Laurence 1998: 129– 148; Paterson 1998: 149–167; Wild 1999: 29–37; Greene 2000: 752– 754; Harris 2000: 710–740; Wild 2000: 209–213; Vicari 2001: plus particulièrement 70–73, 86–91; Wild 2002: 27–32; Carrié 2004: 27–35; Adams 2007, Land transport: 3–16, 220–291; Tilburg 2007: 68–76; cf. aussi The Cambridge Economic History of the Greco-Roman World, plus particulièrement Kehoe 2008: 543–569; Morley 2008: 570–591; Jongman 2008: 592–618 568 Schwinden 1989: 302–304; Roche-Bernard 1993: 137; Larsson Lovén 2000: 237–238; Young 2000: 227 103 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 104 slavni mađarski znanstvenik. Nema nikakve dvojbe da se vuna spominje na teserama, te je njegova hipoteza bila sasvim opravdana, pogotovo ako uzmemo u obzir činjenicu da je na raspolaganju imao samo mali uzorak. Nije nevjerojatno da se vuna iz cijelog kraja prevozila u Sisciju i tamo obrađivala te prodavala, no sumnjam da su naše tesere imale veze s tim, osim ako ne krenemo od pretpostavke da je vuna pakirana u vreće koje nisu težile više od 1 do 2 kg, a često i manje. O kakvoj je onda trgovačkoj djelatnosti mogla biti riječ? Jesu li ljudi naručivali odjeću koja im je dostavljana kući? Nije nemoguće, no čemu trud oko ispisivanja tesere i kačenja na robu koja se pješke mogla dostaviti bilo kojem stanovniku Siscije za manje od pola sata? Ne bi li bilo dovoljno reći dostavljaču da otiđe do Antonija Sida (Antonius Sido) ili do Dasija, Lekanova sina (Dasius Lecani), objasnivši mu ili ga podsjetivši kako da dođe do njihova doma? Uporaba tesera se čini suvišna u takvim okolnostima. Je li odjeća dostavljana klijentima koji su živjeli izvan Siscije? Uporaba etiketa bi vjerojatno imala više smisla ako bi roba trebala putovati do mušterija izvan grada, no koliko je ta pretpostavka uopće uvjerljiva? Poslati jednu tuniku, dva ogrtača ili 5–6 libri vune, odnosno stvari koje koštaju svega nekoliko denara klijentu koji živi daleko od proizvodnog mjesta mi se čini kao koncept našeg doba, nespojiv s načinom trgovanja u antičkom svijetu. Ujedno iskreno sumnjam da bi takav način poslovanja u onom vremenu uopće mogao biti isplativ. Pa ipak, na teserama se, po svemu sudeći, navode imena klijenata. Ako im proizvode nisu slali, zašto su se bilježila njihova imena? Možda su neke tesere služile kao svojevrsni podsjetnici571 za male obrtnike koji su radili za veletrgovce tekstilom ili izvršavali osobne narudžbe stanovnika Siscije. Prikačiti etiketu sa svim važnim podacima za sukno koje vam je klijent dao kako biste mu napravili neki odjevni predmet nije nužno beskorisno, no je li to uistinu najjednostavniji i najpraktičniji način za vođenje evidencije narudžbi i želja svojih mušterija? Ne bi možda trebalo isključiti ni tu pretpostavku, tim više što se krojači uistinu spominju na teserama iz Magdalensberga, no i sam Egger je smatrao da su krojači samo krpali ili šivali odjeću koju su prethodno obradili valjari sukna. Iako tu ideju nije podrobnije obrazložio, nije dvojio da su tesere imale veze s radom valjara.572 Njegovo mišljenje su prihvatili i drugi istraživači, kao primjerice E. RömerMartijnse, a pogotovo E. Buchi i A. Buonopane koji su prvi iznijeli pretpostavku da se pomoću tih tesera podizala odjeća kod valjara sukna ili bojadisara.573 Upravo mi se ta hipoteza i čini najuvjerljivija: većina sisačkih tesera je vjerojatno bila namijenjena vezivanju za odjeću ili sukna koje su klijenti predavali valjarima sukna na čišćenje, ili pak bojadisarima na bojenje ili obnavljanje boja. Prije nego što podrobnije izložim tu pretpostavku, bilo bi korisno čitatelje ukratko uputiti u način rada rimskih valjara sukna i bojadisara. U slučaju Siscije se vuna, tekstilno vlakno rabljeno još u dalekoj pretpovijesti, može smatrati glavnom sirovinom za izradu sukna.574 571 Taj mi se izraz čini pogodnijim nego, primjerice, potvrda ili račun, jer teško da su ove tesere mogle imati nekakav formalni ili službeni karakter, cf. Egger 1967: 196 572 Egger 1967: 206–209 573 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23; Vicari 2001: 62; Buchi& Buonopane 2005: 43, 48 574 Forbes 1956: 2–12; Wild 1970: 4; Roche-Bernard 1993: 54; Gleba 2008: 72–75 pu être attachées à ces ballots,569 mais les étiquettes de Siscia conservées dans le Musée Archéologique de Zagreb n’étaient vraisemblablement pas destinées à un tel usage.570 En effet, les poids et les quantités indiqués ne correspondent certainement pas à des grands ballots mais plutôt à quelques pièces de vêtements, voire même à un seul vêtement ou une étoffe. Quand il est indiqué, le poids de la laine semble généralement juste suffisant pour tisser une ou deux pièces de vêtements, rarement plus. La valeur et le poids de la marchandise concernée par ces étiquettes sont faibles et tout porte à croire qu’elle n’était pas emballée dans de grands ballots ou des récipients de grand volume. On est clairement dans un registre différent du négoce et de la production à grande échelle. Pour en revenir à la théorie énoncée par A. Mócsy, il me semble peu probable que ces étiquettes aient été utilisées de la manière envisagée par le grand savant hongrois. Il ne fait aucun doute que la laine soit mentionnée sur les étiquettes et de ce fait son hypothèse était tout à fait justifiée, d’autant plus qu’il n’avait à sa disposition qu’un petit échantillon. Que la laine de la région ait pu être transportée à Siscia pour y être traitée et vendue n’est pas du tout invraisemblable, mais je doute que nos étiquettes aient un rapport avec cette activité à moins de supposer que la laine était emballée dans des sacs pesant en moyenne 1–2 kg et souvent même moins que cela. De quel genre de commerce s’agissait-il donc? Les gens commandaient-ils des vêtements qu’on leur livrait à domicile? Ce n’est pas impossible, mais pourquoi se donner la peine d’attacher une étiquette à la marchandise qu’un commis pouvait livrer à pied en moins d’une demi-heure à n’importe quel habitant de Siscia? N’aurait-il pas suffi de lui dire tout simplement de se rendre chez Antonius Sido ou chez Dasius, fils de Lecanus en lui expliquant ou rappelant où ils habitaient? L’emploi des étiquettes aurait été vraisemblablement superflu dans ce cas. Livrait-on alors ces vêtements à des clients habitant hors Siscia? L’utilisation d’étiquettes aurait vraisemblablement été plus justifiée si la marchandise devait être envoyée à des clients n’habitant pas dans la ville mais est-ce vraiment envisageable? Envoyer une tunique, deux sayons ou 5–6 livres de laine ne coûtant que quelques deniers à un client habitant loin du centre de production ou du point de vente me paraît un concept de notre époque, incompatible avec le mode de commerce en usage dans le monde antique et je vois mal comment ce type de commerce aurait pu être rentable. Et pourtant, ces étiquettes semblent bien indiquer des noms de clients. Si les produits ne leur étaient pas envoyés, pour quelle raison notait-on leurs noms? On peut supposer que certaines étiquettes auraient pu servir comme une sorte d’aide-mémoire571 pour des petits fabricants qui travaillaient pour des grossistes en textile ou exécutaient des commandes passées par des particuliers dans la ville de Siscia. Attacher une étiquette mentionnant tous les détails importants à l’étoffe confiée par un client pour fabriquer un vêtement n’est pas forcément inutile, mais est-ce vraiment le moyen le plus simple et le plus commode pour un tailleur de garder trace des commandes et des sou- 569 cf. Cresci&Pettenò 2010: 80–82; Frei-Stolba 2011: 337; Anibaletto& Pettenò 2012: 443–446 570 Une étiquette de ce type semble avoir été découverte récemment à Arras: en plus d’une indication de poids (20 ou 21 livres), le mot VESTES est mentionné suivi d’une abréviation interprétée comme C(oloniae) C(laudiae) A(rae) A(grippinensium), Jacques&Hoët-Cauwenberghe 2010: 313–314 571 Cette appellation me semble plus adéquate que des termes comme reçu ou quittance car ces étiquettes peuvent difficilement être considérées comme des documents ayant un caractère formel ou officiel, cf. Egger 1967: 196 Tesserae Sisciensiae Nakon striženja ovaca se dobivala tzv. djevičanska vuna, a runo bi se zatim pralo i ispiralo. Nakon toga bi se pristupilo grebenanju i češljanju vune (moguće je da su Rimljani odmah prelazili na češljanje jer nema pouzdanih potvrda za grebenanje u antici). Striženje, pranje a vjerojatno i grebenanje/češljanje su obavljali sami pastiri, ili se to radilo na imanju, no obradu vune su radili specijalizirani tekstilni radnici. Da bi se od iščešljanih vlakana dobila pravilna nit, trebalo se obaviti predenje, mukotrpan posao koji je zahtijevao strpljenje. Tek nakon predenja se moglo prijeći na tkanje, to jest izradu sukna.575 Za razliku od valjara koji su isključivo radili sa suknima i odjećom, bojadisari su svoj posao obavljali nakon češljanja ali prije predenja i tkanja. Takav je postupak bio uvjetovan činjenicom da je puno učinkovitije bojiti vunu nego ispredenu nit ili gotovo sukno, jer svijena nit teže upija boju. Treba, međutim, naglasiti da se odjeća izblijedjele boje također davala bojadisarima kako bi joj povratili prvotni izgled, a u nekim se slučajevima čak i tkano sukno bojalo tek nakon obrade kod valjara. Rimski bojadisari su naslijedili brojne stoljetne tehnike kako mediteranskog svijeta tako i one kontinentalne, pogotovo one razvijene među Keltima te su bili u mogućnosti svojim klijentima pružiti vrlo široku paletu boja za njihova sukna.576 Osim raznih biljki od kojih su se radile boje, bojadisari su koristili i bojadisarska sredstva animalnog porijekla. Ovisno o vrsti sredstva, točnije ovisno o načinu fiksiranja boje na tkaninu, postojala su dva tipa ili načela bojanja tekstila. Mada do kemijske reakcije katkad može neposredno doći između bojila i podloge, odnosno tekstila (u tom slučaju govorimo o substantivnom bojanju), kemijska reakcija najčešće slijedi tek nakon što je sastav vlakana modificiran. Ta modifikacija zahtjeva primjenu jetkih supstanci, pa se za ta bojila može reći da su bojila s uporabom jetkih tvari. Drugi tip bojanja tekstila podrazumijeva uporabu raznoraznih agensa za bojanje (inače dosta rijetkih) koji se trajno mogu fiksirati na podlogu bez uporabe jetkih tvari. Taj se postupak temelji na bojanju u nezagrijanoj otopini u nekom spremniku metodom fermentacije. Bojila koja zahtjevaju uporabu jetkih tvari su najučestalija, a među njima su kako sredstva vegetabilnog porijekla tako i insekti pomoću kojih se dobivala crvena boja. Vlakna su bivala izložena jetkoj otopini prije uranjanja u kupku s bojom, odnosno vlakno je trebalo močiti u jetkoj otopini prije stavljanja u kupku s bojom. Ta jetka tvar (primjerice urin, pepeo drvenog ugljena, a najčešće stipsa, zvana i kocelj ili alaun) služila je kao vezivna tvar između vlakna i boje. Nakon obrade u jetkoj otopini, tekstilna vlakna su uranjana u prethodno pripremljenu kupku s bojom. Fiksiranje boja zahtjeva dosta visoku temperaturu (oko 95°), no kupka s bojom se postupno zagrijavala tek nakon uranjanja vlakana. Kombinacijom različitih jetkih tvari, bojadisarskih sredstava i metalnih soli, posebice oksida koji su se mogli dodavati tijekom procesa, bojadisari su mogli dobiti širok raspon boja. Vruće bojanje je složeno i zahtijeva poprilično znanje kao i razvijenu infrastrukturu. Dobro je dokumenti- haits de ses clients? Ce n’est certainement pas une hypothèse à exclure d’autant plus que les tailleurs sont mentionnés sur les étiquettes du Magdalensberg, mais il faut préciser que R. Egger considérait que ces tailleurs étaient simplement chargés de raccommoder les vêtements usagés après le passage chez le foulon ou de coudre des vêtements neufs à partir d’étoffes foulées. Même s’il n’a pas élaboré plus en détail cette idée, il ne doutait pas que ces étiquettes avaient un rapport avec le travail des foulons.572 Il a été suivi en ce point par d’autres chercheurs comme E. Römer-Martijnse et plus particulièrement E. Buchi et A. Buonopane qui furent les premiers à exprimer l’opinion qu’on pouvait se servir de ces étiquettes pour récupérer les vêtements confiés aux soins des foulons ou des teinturiers.573 C’est justement l’hypothèse qui me semble la plus vraisemblable: de nombreuses étiquettes de Siscia devaient être tout simplement destinées à être attachées à des vêtements ou des étoffes déposés chez un foulon pour être nettoyés, voire chez un teinturier pour être teints ou remis à neuf. Avant d’élaborer plus en détail cette idée il serait utile, ne serait-ce que pour faciliter la tâche au lecteur, de décrire en grandes lignes le travail des foulons et des teinturiers dans le monde romain. Dans le cas des étiquettes de Siscia, c’est surtout la laine, une fibre textile employée depuis la nuit des temps, qui doit être envisagée comme matière première pour le textile.574 Après la tonte des bêtes, on obtient ce qu’on appelle la laine vierge, la toison est ensuite lavée pour la débarrasser des impuretés et la laine est alors cardée et peignée (il est toutefois probable que les Romains passaient directement au peignage car le cardage ne semble pas être attesté pour la période antique). Si la tonte, le nettoyage et vraisemblablement aussi le cardage/peignage étaient effectués par les bergers ou en tout cas dans le domaine, il semblerait que le travail de la laine était du ressort des ouvriers du textile plus spécialisés. Pour obtenir à partir des fibres peignées un fil continu et régulier, il fallait procéder au filage, une tâche ardue requérant beaucoup de patience. Ce n’est qu’après le filage que pouvait commencer le tissage, c’est-àdire la fabrication d’étoffes.575 Toutefois, contrairement aux foulons qui ne travaillaient que sur les étoffes et les vêtements, les teinturiers intervenaient généralement après le peignage, mais avant le filage et le tissage, car il était nettement plus efficace de teindre la laine que le filé ou les tissus faits. En effet, le fil tordu absorbe plus difficilement les colorants. Néanmoins, les vêtements décolorés étaient aussi confiés aux teinturiers pour être remis à neuf et il n’est pas exclu que dans certains cas même les tissus neufs pouvaient n’être teints qu’après le foulage. Les teinturiers de l’Empire romain avaient hérité de nombreuses techniques séculaires pratiquées aussi bien dans le monde méditerranéen qu’en Europe continentale, notamment dans les régions celtiques, et ils étaient en mesure de fournir à leurs clients un éventail très large de teintes et de couleurs pour leurs tissus.576 Outre les plantes tinctoriales, les teinturiers employaient aussi des matières tinctoriales d’origine animale. Selon les différentes sortes de matières tinctoriales, ou plutôt selon le mode de fixation du colorant sur le textile, il existait deux types ou principes 572 Egger 1967: 206–209 573 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23; Vicari 2001: 62; Buchi&Buonopane 2005: 43, 48 574 Forbes 1956: 2–12; Wild 1970: 4; Roche-Bernard 1993: 54; Gleba 2008: 72–75 575 Blümner 1912: 106–134; Wilson 1938: 14–27; Forbes 1956: 149– 171; Wipszycka 1965: 26–37; Wild 1970: 4–10, 22–26, 31–40; Roche-Bernard 1993: 54–59, 66–72; Wild 2002: 2–5, 8–10 575 Blümner 1912: 106–134; Wilson 1938: 14–27; Forbes 1956: 149–171; Wipszycka 1965: 26–37; Wild 1970: 4–10, 22–26, 31–40; Roche-Bernard 1993: 54–59, 66–72; Wild 2002: 2–5, 8–10 576 Za bojadisarstvo cf. Blümner 1912: 225–259; Wilson 1938: 6–13; Forbes 1956: 98–141; Wipszycka 1965: 145–156; Wild 1970: 79–82; Roche-Bernard 1993: 103–116; Borgard 2002: 55–65; Wild 2002: 7–8; Borgard&Puybaret 2004: 47–59 576 Pour la teinturerie cf. Blümner 1912: 225–259; Wilson 1938: 6–13; Forbes 1956: 98–141; Wipszycka 1965: 145–156; Wild 1970: 79–82; Roche-Bernard 1993: 103–116; Borgard 2002: 55–65; Wild 2002: 7–8; Borgard&Puybaret 2004: 47–59 105 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX rano u istočnim provincijama i Egiptu, a mada nema sumnje da je taj tehnološki proces rabljen i u zapadnim dijelovima Carstva (istraživanja Pompeja to nedvojbeno dokazuju), nije sigurno u kojoj je mjeri taj postupak bio raširen. Ipak, čini se vjerojatnim da su bojadisarske radionice s potrebnom infrastrukturom morale postojati barem u velikim urbanim središtima. de teinture. Bien que la réaction chimique puisse parfois se produire directement entre l’agent tinctorial et le support qui doit être teint (ce qu’on appelle la teinture substantive), la réaction chimique intervient généralement après que la composition de la fibre ait été modifiée. Cette modification nécessite le recours à des substances que l’on nomme mordants (pour cette raison, ces colorants sont appelés colorants à mordants). Bojanje u spremnicima je jednostavniji postupak, iako osjetljiviji, no treba napomenuti da su takva bojila daleko rijeđa od onih koja se rabe s jetkim tvarima (uglavnom je riječ o biljkama s indigom ili morskim školjkama). Ta vrsta bojanja ne zahtjeva vruće kupke već je dovoljno da biljke koje daju boju odleže neko vrijeme u vodi sve dok ta smjesa ne fermentira. Kad je bojadisarska kupka bila spremna, u nju se mogla uroniti vuna kako bi vlakna upila boju. Nijanse je bilo moguće varirati naizmjeničnim namakanjem i sušenjem. Le second principe de teinture implique l’emploi d’agents tinctoriaux (au demeurant plutôt rares) pouvant se fixer durablement sans recours à l’usage d’un mordant. On les appelle colorants de cuve et le procédé peut être décrit comme une teinture par fermentation ou teinture à la cuve. Treba naglasiti razliku između kvalitetnih boja, življih i trajnijih, koja su se dobivala pomoću tzv. hladnog bojanja u spremnicima ili pak pomoću bojila s jetkim tvarima od boja slabije kvalitete, mahom dobivenih uporabom substantivnih bojila. 106 U srednjovjekovnoj terminologiji, koju su preuzeli i moderni stručnjaci, kvalitetno bojilo se naziva i »teinture de grand teint« (u slobodnom prijevodu, bojilo velike, odnosno jake boje), dok se izraz »teinture de petit teint« (bojilo male, to jest slabe boje) odnosi na bojila niže kvalitete. U rimskom kontekstu bi se »teinture de petit teint« mogao rabiti kao izraz za vruća bojanja, no načelno bez uporabe jetkih tvari, dakle za substantivna bojila. Čini se da je primjena takvih bojila bila češća prilikom ponovnog bojanja rabljene odjeće, dakle u domeni posla kojeg su obavljali bojadisari poznati pod nazivom offectores. Izraz »teinture de grand teint« bi se prije svega odnosio na bojanje s primjenom jetkih tvari kao i hladno bojanje u spremnicima u slučaju plavih boja temeljenih na indigotinu te grimizne boje dobivene pomoću školjke murex. Kad bi se dobila željena boja, vuna bi se proslijeđivala tkalcima koji bi od nje izradili sukno.577 Gotovo sukno se nakon skidanja s tkalačkog stana predavalo u ruke valjara sukna koji su ga obrađivali kako bi poprimilo ljepši izgled i bilo udobnije za nošenje. Trebalo ga je očistiti i učiniti vunu mekšom. S tim ciljem su valjari prali sukna tako što bi ih gazili u kacama napunjenima vodom te smjesom urina i jedne vrste gline, takozvane »terra fullonica«. Urin, točnije amonijak, steže predivo sukna dok glina dodatno odmašćuje vunu. Nakon tog pranja, vlažna sukna su se udarala, možda drvenim čekićima, radi jačanja teksture i ravnanja površinskih dlaka, a potom bi ih se obilno ispiralo čistom vodom. Sva su sukna bivala izložena tim trima osnovnim operacijama, no ukoliko je za to postojala želja klijenta, valjari su mogli obaviti i još neke radnje. Nakon sušenja se površina vunenih tkanina mogla češljati pomoću češlji (aena), alata u obliku ploče s bodljama, najčešće trnjem češljuge, ali katkad i ježevim kožama s bodljama ili metalnim šiljcima. Tu je radnju u načelu slijedilo šišanje površine sukna. Kako bi se dobila površina ravnomjernog izgleda s velikim su se škarama rezale stršeće dlake, no ta radnja nije bila nužna ukoliko je klijenti nisu sami tražili. Ovisno o željama mušterija, valjari su mogli dodatno 577 Za tkanje i tkalce cf. Blümner 1912: 135–170; Forbes 1956: 172–245; Wipszycka 1965: 47–128; Wild 1970: 41–58, 61–78; Roche-Bernard 1993: 77–102; Wild 2002: 10–12 Les colorants nécessitant l’emploi d’un mordant sont les plus communs, et comprennent aussi bien les produits tinctoriaux d’origine végétale que des insectes pouvant teindre en rouge. Les fibres sont mordancées avant le bain de teinture, la laine est trempé dans un bain incluant un mordant (comme par exemple l’urine, les cendres de bois ou le plus souvent l’alun) qui assurerera la liaison entre la fibre et le colorant. Après le mordançage, les fibres sont plongées dans une solution tinctoriale préalablement préparée. La fixation des couleurs demande une température plutôt élevée (à peu près 95°) mais le bain tinctorial est chauffé progressivement après que les fibres y aient déjà été plongées. En variant les mordants, les matières tinctoriales et les sels métalliques, notamment les oxydes qu’on pouvait ajouter en cours de teinture, les teinturiers pouvaient obtenir une grande palette de couleurs différentes. La teinture à chaud, complexe et demandant un savoir-faire conséquent, ainsi qu’une infrastructure développée, est bien attestée dans les provinces orientales et l’Egypte. Bien qu’il ne fasse aucun doute qu’elle fût aussi présente dans les provinces occidentales (les fouilles de Pompéi en fournissent des preuves manifestes), il est difficile d’estimer à quel point elle était répandue. Il est néanmoins vraisemblable que les teintureries avec l’infrastructure nécessaire devaient exister au moins dans les grands centres urbains. La teinture à la cuve était d’une application plus simple, quoique plus délicate à conduire, mais il faut noter que les colorants de cuve sont nettement plus rares que les colorants à mordants (il est principalement question de plantes à indigo et de coquillages marins). Ce type de teinture ne nécessite pas de chauffe à haute température car il suffisait de faire macérer les plantes tinctoriales dans un bain de fermentation pendant une période donnée pour que la préparation fermente. Quand le bain de teinture était prêt, on pouvait plonger la laine dans le bain pour permettre au principe tinctorial de faire corps avec la fibre. On pouvait varier les teintes en alternant les bains et les séchages. Il faut noter la distinction entre les teintes de qualité, aux couleurs plus vives et surtout plus durables, obtenues à partir de colorants de cuve ou de colorants à mordant, et celles de qualité moindre, résultant généralement de l’utilisation de colorants substantifs. Selon une terminologie médiévale, reprise par les spécialistes modernes, les teintes de qualité sont connues aussi sous le nom de teintures de grand teint, tandis que la teinture de petit teint est un terme appliqué aux teintes de qualité inférieure. Dans le cas de la teinturerie romaine, la teinture de petit teint était, semble-t-il, une teinture à chaud, mais vraisemblablement sans utilisation de mordants, recourant donc principalement aux colorants substantifs. Il semblerait que cela concernerait surtout la reteinte des tissus usagés, c’est à dire le travail des offectores. La teinture de grand teint concernerait les teintures avec mordançage ainsi que les teintures de cuve (les teintures en bleu – indigotine - et les teintures à la pourpre - murex). Tesserae Sisciensiae pobijeliti tkanine. U tu su se svrhu sukna izlagala sumpornim parama (bjelina se možda mogla postići i pranjem sapunjačom, koja se rabila inače prilikom pranja runa) tako što bi se raširila iznad posuda u kojima bi gorio sumpor. Nakon sumpornog bijeljenja, valjari bi dodatno obrađivali tkanine trljajući ih različitim vrstama gline kako bi fiksirali boje: bijela se sukna trljalo s glinom koja je naglašavala bijelu boju (»saxum« ili sardinijska glina). Bojane tkanine – koje se vjerojatno nisu izlagale sumpornim parama – trljalo se s glinama zvanima umbrica terra ili creta cimolia, kako bi povratile sjaj boja. Na koncu se tkanine glačalo, odnosno smočilo i tiještilo pomoću stege. Osim obrade novih tkanina pridošlih iz tkaonica (vestimenta rudia), valjari su također prali i održavali nošenu odjeću (vestimenta recurata), na jednak način kao današnje praonice i čistionice. Kako bi očistili, odmastili i obnovili odjeću valjari su ponavljali iste operacije kao i u slučaju novih tkanina.578 Iako su različiti aspekti rada valjara i bojadisara, kao i tehnološki procesi bojanja te bijeljenja i čišćenja tkanina u rimskom razdoblju dosta dobro poznati zahvaljujući pisanim izvorima i arheologiji,579 treba priznati da nam brojni detalji nisu sasvim jasni. Nije tu samo riječ o tehničkim detaljima, već i čisto praktičnim stvarima. Trebali bismo tako postaviti pitanje kako je valjar sukna ili bojadisar mogao znati kojem klijentu treba vratiti vunu, sukno ili komad odjeće nakon obrade? Privezivanje etikete s bilješkom koja navodi ime osobe, traženu uslugu i cijenu operacije mi se čini kao dobar način da se izbjegne zabuna prilikom povrata stvari klijentima. Čini se vjerojatnim da se tesere na kojima se spominje odjeća i sukna mahom odnose na valjare jer su bojadisari uglavnom radili s vunom, nakon grebenanja a prije predenja i tkanja, zbog već spomenutog lakšeg upijanja boja.580 Međutim, mnoge sisačke tesere navode i boju odjeće spomenute u natpisima, tako da očito nije riječ o nebitnom podatku. Nije isključeno da su zapisi koji preciziraju boju bili namijenjeni bojadisarima specijaliziranima za obnavljanje izblijedjelih komada odjeće, tzv. offectores.581 To je, uostalom, mogla biti i korisna informacija za valjare, ako zbog ničeg drugog onda zbog lakšeg prepoznavanja tkanina i odjeće prilikom vraćanja klijentima. U slučaju tesera čiji natpisi sadrže riječ LANA ili Une fois teinte dans la couleur désirée, la laine pouvait être confiée aux tisserands qui en feront des étoffes.577 L’étoffe une fois prête, à la tombée du métier, passait dans les mains des foulons qui la traitaient pour améliorer aussi bien son aspect que son confort. Il fallait la nettoyer et conférer plus de souplesse à la laine. Pour cela, les foulons lavaient les tissus en les foulant aux pieds dans des cuves remplis d’eau et d’un mélange d’urine et d’une espèce d’argile, appelée terre à foulons. L’urine, ou plutôt l’ammoniaque, resserre la trame de l’étoffe tandis que l’argile dégraisse encore une fois la laine. Après le lavage, les tissus humides étaient battus, peut-être à l’aide de maillets en bois, pour leur donner du corps et feutrer le poil de surface et ils étaient ensuite soigneusement et abondamment rincés à l’eau pure. Tous les tissus étaient soumis à ces trois opérations essentielles, mais si tel était le souhait des clients, les foulons pouvaient aussi exécuter d’autres manipulations. Ainsi, après le séchage, la surface des étoffes de laine pouvait être peignée à l’aide de peignes de grande taille (aena), un outil en forme de plaquette pourvue de pointes, généralement des épines spécialement utilisées à cet effet, c’est-à-dire des piquants de chardons mais on utilisait aussi des peaux de hérisson ou des plaquettes garnies de tiges en métal. Cette opération était en principe suivie par la tonte de la surface du tissu – on se servait de ciseaux, des forces en fer de grandes dimensions, pour couper les poils superflus afin d’obtenir un duvet de longueur régulière – mais tous les tissus ne subissaient pas nécessairement ce traitement, si les clients préféraient laisser le poil apparent. Selon les désirs des clients, les foulons pouvaient aussi accentuer la blancheur des tissus. À cette fin, les tissus étaient traités au soufre (on pouvait peut-être aussi obtenir une blancheur plus prononcée en lavant les tissus avec de la saponaire, utilisée habituellement pour laver les toisons). Le soufrage se pratiquait en étendant les étoffes au dessus des récipients où l’on faisait brûler du soufre. Après le soufrage, les foulons apprêtaient les tissus en les frottant avec différents types de terre à foulons pour fixer les couleurs: les tissus blancs étaient frottés avec une terre à foulon accentuant leur blancheur (le »saxum« ou la terre de Sardaigne). Les étoffes de couleur – qui n’étaient vraisemblablement pas traitées au soufre – pouvaient être frottées avec de la umbrica terra ou de la creta cimolia, pour retrouver l’éclat des couleurs. Finalement les tissus étaient repassés ou plus précisément mouillés et comprimés sous une presse. Outre s’occuper des tissus sortant des ateliers de tissage (vestimenta rudia), les foulons s’occupaient également du nettoyage et de l’entretien des vêtements usagés (vestimenta recurata), tout comme le font de nos jours les blanchisseries, les laveries et les pressings. Pour nettoyer, dégraisser et remettre à neuf les vêtements, les foulons les soumettaient aux mêmes opérations que les tissus neufs.578 578 Za valjanje sukna cf. Blümner 1912: 170–190; Wilson 1938: 27–30; Forbes 1956: 81–94; Wipszycka 1965: 129–145; Römer-Martijnse 1990: 235-244; Roche-Bernard 1993: 117–124; De Ruyt 2001: 185– 191 579 Za tehničke aspekte tekstilnog obrta u rimskom svijetu, posebice za bojenje i valjanje sukna, osim već citiranih djela, potrebno je obratiti pažnju na slijedeće publikacije kao i navedenu bibliografiju: Pernier 1906: 316–323; Loane 1938: 69–77; Johannesen 1954: 157–160; Pietrogrande 1976; Römer-Martijnse 1990: 235–263; Alfaro Giner 1994: 823–836; Croom 2000: 18–29; Vicari 2001: 1–8, 21–23; de Ruyt 2002: 49–53; Carrié 2004: 13–27; Sumner 2009: 109–118; Croom 2011: 94–111; Flohr 2011: 229–234; Flohr 2011, Fullonicae of Roman Italy: 87–100; Médard&Borgard&Moulhérat 2011: 67–73; za referentno djelo o valjaonicama sukna i bojadisaonicama, cf. A. Uscatescu, Fullonicae y tinctoriae en el mundo romano (Uscatescu 1994); za bojanje sukna u predindustrijskom razdoblju i boje prirodnog porijekla, vidi fundamentalno djelo D. Cardon, Le monde des teintures naturelles (Cardon 2003). Si les différents aspects du travail des foulons et teinturiers ainsi que les procédés de teinture des étoffes et les méthodes de blanchissage et de nettoyage des vêtements dans le monde romain sont relativement bien connus grâce aux sources écrites et à l’archéologie,579 580 Blümner 1912: 229; Forbes 1956: 131–134; Wipszycka 1965: 145– 146; Wild 1970: 80; Moeller 1976: 13; Roche-Bernard 1993, 103–104 (autorica navodi da se bojenje moglo obavljati i nakon obrade kod valjara u slučaju jednobojnih tkanina) 581 Blümner 1912: 228; Forbes 1956:141; Moeller 1973: 368–369; Moeller 1976: 14; Uscatescu 1994: 93 577 Pour le tissage et les tisserands cf. Blümner 1912: 135–170; Forbes 1956: 172–245; Wipszycka 1965: 47–128; Wild 1970: 41–58, 61–78; RocheBernard 1993: 77–102; Wild 2002: 10–12 578 Pour le foulage cf. Blümner 1912: 170–190; Wilson 1938: 27–30; Forbes 1956: 81–94; Wipszycka 1965: 129–145; Römer-Martijnse 1990: 235– 244; Roche-Bernard 1993: 117–124; De Ruyt 2001: 185–191 579 Pour les aspects techniques de l’industrie textile dans le monde romain, plus particulièrement la teinturerie et le foulage, outre les publications citées dans les notes précédentes, voir aussi les ouvrages suivants et la bibliographie correspondante: Pernier 1906: 316–323; Loane 1938: 69– 77; Johannesen 1954: 157–160; Pietrogrande 1976; Römer-Martijnse 1990: 235–263; Alfaro Giner 1994: 823–836; Croom 2000: 18–29; Vicari 2001: 1–8, 21–23; de Ruyt 2002: 49–53; Carrié 2004: 13–27; Su- 107 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX kratice LAN i LA, možemo pretpostaviti da je riječ o vuni koju su bojadisari bojali za potrebe svojih klijenata. Isto se može pretpostaviti u slučaju tesera s kraticom VEL, ovisno o prihvaćenom tumačenju, odnosno ako prihvatimo mogućnost da je u pitanju riječ vellus / vellera.582 108 Natpisi na nekim teserama pružaju značajan argument u prilog iznesenoj hipotezi. Naime, barem tri sisačke tesere nose nedvosmislenu bilješku tesseram perdidi(t) (01.72, 01.73, 01.74). Može se pretpostaviti da ljudi spomenuti na tim teserama nisu bili klijenti već zaposlenici neke fulonike ili bojadisaonice koje je dopao neki komad odjeće, a da nisu imali pojma kome pripada i što treba napraviti s njim. A sve to zato što je zagubljena mala etiketa – tessera, kako je nazivaju – na kojoj su bili zabilježeni svi ti podaci. U iščekivanju dolaska vlasnika koji bi valjda trebao prepoznati svoj robu, taj komad odjeće ili sukna je vjerojatno odložen sa strane s tom provizornom etiketom. Poput svake hipoteze, i ovu tek treba dokazati, no čini mi se da bi velik broj sisačkih tesera mogao odgovarati ovakvom načinu uporabe. Kao predmeti namijenjeni vezivanju za vreće, bale, recipijente ili sanduke, očito je da su se mogle koristiti u razne komercijalne i industrijske svrhe,583 no u konkretnom slučaju etiketa u čijim se natpisima spominju odjeća ili tkanine, smatram da su ih prvenstveno koristili valjari sukna i bojadisari (vjerojatno su to češće bili offectores) za označavanje vlasništva klijenata te bilježenje traženih usluga. Istina je da je interpretacija nekih kratica dvojbena – pritom posebno mislim na često viđeno slovo R – i da svi natpisi ne mogu biti pouzdano pročitani, no svejedno vjerujem da njihova uporaba u sklopu djelatnosti tekstilnog obrta ne može biti upitna. Iako su, po svemu sudeći, valjari i bojadisari bili glavni korisnici tesera, ne treba isključiti mogućnost da su i drugi tekstilni radnici mogli sudjelovati u toj trgovini. Na pamet mi naravno pada Eggerova hipoteza po kojoj su krojači mogli biti zaduženi za krpanje iznošene odjeće ili šivanje nove nakon obrade kod valjara. Njegova mi se teorija čini vrlo umjesna i ne vidim razloga za sumnju u mogući poslovni odnos između valjara i krojača. Klijent je tako, primjerice, mogao dati valjaru na obradu sukno koje je kupio od tkalca, a ukoliko je valjar održavao nekakav poslovni odnos s krojačima, i ako je to bila želja kupca, sukno se nakon valjanja i čišćenja moglo iskoristiti za izradu odjeće, i 582 583 Treba naglasiti da upravo tesere svrstane u skupine 3. i 6. nose natpise s najvećim naznačenim težinama. Kako izrada jedne tunike zahtijeva otprilike dvije libre vune, jednog ogrtača između četiri i šest, a katkad i više (cf. Wild 2002: 31; Carrié 2004:37; Morelli 2004: 59, 72), vjerojatno je bilo isplativije odjednom obojiti veće količine vune od koje se moglo izraditi više komada odjeće. Tako se, primjerice, sa 17 libri vune sigurno moglo napraviti 3 ogrtača ili 8 tunika. Ipak, ti natpisi ponekad navode i manje težine, od dvije ili tri libre, te se stoga čini da se vunu moglo bojiti i s ciljem izrade samo jednog komada odjeće. Nije sigurno da se izrazi lana i vellus mogu smatrati sinonimima, no nema jasnog objašnjenja za tu terminološku razliku. Možda izraz vellus označava vunu koja nije grebenana ili iščešljana? Zanimljivo je primijetiti da natpisi koji sadrže kraticu VEL, često uz oznake težine i cijene sadrže i neke dosta visoke brojeve. Je li možda riječ o numeraciji vreća? To se ne čini nevjerojatnim. Označava li izraz vellus / vellera u stvari jednostavno balu vune? cf. Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 cf. Mócsy 1956; Egger 1963; Egger 1967; Weber 1971; Solin 1977; Weber 1981; Frei-Stolba 1984; Schwinden 1985; Marengo 1989; Römer-Martijnse 1990; Krier 1991; Weiss 1991; Feugère 1993; Paci 1995; Bassi 1996; Römer-Martijnse 1996–1997; Bizzarini 2005; Scholz 2005; Frei-Stolba 2011; Wedenig 2013 il faut bien admettre que de nombreux détails nous échappent. Il n’est pas seulement question de détails techniques mais aussi de choses purement pratiques. Ainsi, ne devrait-on pas se poser la question de savoir comment faisait un foulon ou un teinturier pour rendre au client la laine, l’étoffe ou le vêtement qui leur avait été confié? Attacher une étiquette avec une inscription indiquant le nom de la personne, le service exigé et le coût de l’opération semble être un bon moyen pour ne pas mélanger ou perdre les effets de ses clients. Il est d’ailleurs vraisemblable que les étiquettes mentionnant des vêtements et des étoffes concernaient principalement les foulons parce que les teinturiers travaillaient essentiellement sur la laine, après le cardage mais avant le filage et le tissage car, comme on l’a déjà remarqué, le filé et le tissu absorbent beaucoup plus difficilement les colorants.580 Cependant, beaucoup d’étiquettes de Siscia semblent indiquer la couleur des vêtements mentionnés dans les inscriptions et on peut supposer que ce détail avait son importance. Il n’est pas exclu que les inscriptions qui précisent la couleur des vêtements étaient destinées aux teinturiers qui s’occupaient de la remise à neuf de vêtements usagés décolorés, les offectores.581 Ce pouvait aussi être une information pratique pour un foulon, ne serait-ce que pour lui faciliter l’identification des étoffes et des vêtements avant de les remettre aux clients. Dans le cas des étiquettes dont les inscriptions contiennent le mot LANA ou les abréviations LAN et LA, il est probablement question de laine que les teinturiers devaient teindre pour le compte de leurs clients. La même chose pourrait être supposée à propos des étiquettes contenant l’abréviation VEL, selon l’interprétation acceptée, c’est-à-dire si l’on estime que cette abréviation désigne le mot vellus / vellera.582 Les inscriptions sur certaines étiquettes apportent un argument significatif en faveur de cette hypothèse. En effet, au moins trois éti- mner 2009: 109–118; Croom 2011: 94–111; Flohr 2011: 229–234; Flohr 2011, Fullonicae of Roman Italy: 87–100; Médard&Borgard&Moulhérat 2011: 67–73; pour un ouvrage de référence sur les ateliers de foulons et les teintureries de l’époque romaine, voir le livre d’ A. Uscatescu, Fullonicae y tinctoriae en el mundo romano (Uscatescu 1994); pour la teinture à l’époque préindustrielle et les teintures naturelles consulter l’ouvrage fondamental de D. Cardon, Le monde des teintures naturelles (Cardon 2003). 580 Blümner 1912: 229; Forbes 1956: 131–134; Wipszycka 1965: 145–146; Wild 1970: 80; Moeller 1976: 13; Roche-Bernard 1993, 103–104 (l’auteur précise néanmoins que la teinture pouvait aussi intervenir après le travail des foulons dans le cas des étoffes de couleur unie) 581 Blümner 1912: 228; Forbes 1956:141; Moeller 1973: 368–369; Moeller 1976: 14; Uscatescu 1994: 93 582 Il faut noter que ce sont justement les inscriptions sur ces étiquettes classées dans les groupes 3 et 6, qui semblent indiquer les poids les plus importants. La fabrication d’une tunique nécessitant environ deux livres de laine, celle d’un manteau quatre à six, voire plus (cf. Wild 2002: 31; Carrié 2004: 37; Morelli 2004: 59, 72), il était vraisemblablement plus rentable de faire teindre en une seule fois une quantité de laine plus importante dont on se servirait pour fabriquer plusieurs vêtements. Ainsi, avec 17 livres de laine on pouvait certainement fabriquer 3 manteaux ou 8 tuniques. Toutefois, ces inscriptions indiquent aussi parfois des poids plus faibles, de l’ordre de 2 ou 3 livres et il semblerait donc que la laine pouvait aussi être teinte dans le but de fabriquer une seule pièce de vêtement. Il n’est pas certain que les termes lana et vellus puissent être envisagés comme des synonymes mais il est difficile de fournir une explication à cette différence de terminologie. Un des termes, en l’occurrence vellus, désignerait-il la laine non cardée ou peignée? Il est intéressant de noter que les inscriptions contenant l’abréviation VEL, contiennent souvent, en plus des indications de poids et de valeur, des chiffres assez élevés. Seraient-ce des numéros de sacs? Cela ne semble pas invraisemblable. Le terme vellus / vellera désignerait-il tout simplement un ballot de laine? cf. Cresci&Pettenò 2010: 65–76, 80–82; Anibaletto&Pettenò 2012: 437–439, 443–446 Tesserae Sisciensiae sve to u sklopu iste trgovačke transakcije. Teško je podrobnije opisati eventualnu suradnju između valjara i krojača, no kako se potonji vjerojatno spominju i na sisačkim teserama – kratica SAR bi se mogla tumačiti kao glagol sarcire – kao i na onima iz Magdalensberga, s tom hipotezom treba ozbiljno računati. Ne smijemo smetnuti s uma da se rimska odjeća, posebica ona nošena tijekom principata, ne može baš opisati kao šivana i prilagođena tijelu. Jednostavno je riječ o spajanju nekoliko dijelova tkanine, mahom pravilna oblika.584 Takav način šivanja nije zahtijevao veliku stručnost, kao što je to bio slučaj kod tkalaca i, možda u nešto manjoj mjeri, kod valjara sukna i bojadisara. Napraviti tuniku bilo je jednostavno, paenula je vjerojatno zahtijevala malo više sposobnosti, a sagum je mogao napraviti bilo koji krojač, pa i najnenadareniji. Stoga J.-M. Carrié možda s pravom sumnja u postojanje specijaliziranih krojača u antičkom svijetu, barem u današnjem smislu te riječi, s obzirom na to da je odjeća rađena od komada sukna tkanih u jednom komadu.585 Posao tkalaca se nije ograničavao samo na tkanje, jer su bili savršeno sposobni sami izraditi odjeću, što je potvrđeno i izvorima,586 pa s pravom možemo sumnjati u potrebu postojanja neovisne kategorije obrtnika koji bi isključivo izrađivali odjeću od gotovih i obrađenih tkanina.587 Vjerojatno ne treba zamišljati vrlo strogu podjelu zaduženja između različitih kategorija tekstilnih radnika jer su svi oni, tkalci, bojadisari i valjari, mogli surađivati. To ne znači da su dijelili radni prostor ili djelovali u sklopu istog poduzeća, no vjerojatno su mogli zajedničkim snagama izvršavati neke narudžbe. Teoretski je klijent mogao odnijeti vunu bojadisaru na bojenje, zatim je dati presti, te odnijeti predivo tkalcu kojem bi objasnio koju vrstu odjeće želi dobiti. Tkalac bi onda napravio jedno ili više komada sukna koje odgovara traženoj odjeći. Nakon toga bi klijent sukno odnio kod valjara, a nakon obrade i čišćenja je klijent ponovno odlazio kod tkalca ili krojača koji bi od tog sukna konačno napravio tuniku ili ogrtač po želji kupca. Klijent je, dakle, mogao imati posla s barem 3, ako ne i 4 ili čak 5 različitih radnika, ukoliko pretpostavimo da je svaku fazu posla, pa i predenje i konačno spajanje (iliti šivanje) odradio drugi obrtnik. Cijela ta procedura nije nužno morala biti jako složena, no možemo pretpostaviti da je klijent mogao isto tako sklopiti posao samo s jednim obrtnikom koji bi na sebe preuzeo, nesumnjivo u suradnji s partnerima, i izvršenje zadataka koji nisu bili u njegovoj uobičajenoj profesionalnoj domeni. Tako je, ako slijedimo Eggerovu teoriju, klijent mogao predati valjaru sukno na obradu i istovremeno naručiti izradu odjeće. Iako se valjar vjerojatno nije osobno bavio izradom odjevnih predmeta, mogao je imati kooperanta ili suradnika, konkretno krojača, možda profesionalnog tkalca, koji bi na sebe preuzeo klijentovu narudžbu. Proučavanjem ovog materijala došao sam do zaključka da je većina ovih etiketa bila namijenjena privezivanju za odjeću ili sukna koja su se nosila na obradu suknarima i bojadisarima. Po toj interpretaciji, služile su za bilježenje podataka bitnih za narudžbu, odnosno naplatu usluge, poput imena mušterije, tipa 584 U nekim slučajevima su složeniji odjevni predmeti ipak mogli u potpunosti biti izrađeni na tkalačkom stanu, cf. Granger-Taylor 1982, 3–25 (zahvaljujem kolegici J. Pásztókai-Szeőke za ovu primjedbu). 585 Carrié 2004: 35 586 Wipszycka 1965: 74–78 587 Mada to nije sasvim isključeno, cf. Wipszycka 1965: 121–125 quettes de Siscia portent clairement l’indication tesseram perdidi(t) (01.72, 01.73, 01.74). Certains des individus mentionnés dans ces inscriptions n’étaient probablement pas des clients mais plutôt des employés d’un atelier de foulons, voire d’une teinturerie, qui se sont retrouvés avec un vêtement sur les bras dont ils ne savaient que faire, ignorant peut-être le nom du propriétaire et n’étant vraisemblablement pas au courant du service demandé par ce client. Et tout cela parce que la petite étiquette – tessera, comme ils l’appellent – sur laquelle était notées toutes ces informations avait été égarée. En attendant le retour du propriétaire qui saurait reconnaître son bien, ce vêtement ou cette étoffe avait probablement était mis de côté avec cette étiquette provisoire. Comme toute hypothèse, celle-ci reste aussi à prouver mais il me semble qu’un grand nombre d’étiquettes trouvées à Siscia se conforment au même modèle qui, du moins à mon avis, correspond assez bien à l’interprétation proposée. En tant qu’objets destinés à être attachés à des sacs, des ballots, des récipients ou des caisses, il est évident qu’elles pouvaient être utiles dans toutes sortes d’activités commerciales et industrielles583 mais dans le cas précis d’étiquettes mentionnant des étoffes ou des vêtements, j’estime qu’elles étaient principalement utilisées par les foulons ainsi que les teinturiers (vraisemblablement le plus souvent des offectores) pour marquer la propriété de leurs clients et noter les services exigés par ces derniers. Il est vrai que l’interprétation de certaines abréviations reste ambiguë, notamment celle de la lettre R qui est très couramment attestée dans les inscriptions, et que chaque étiquette ne peut être lue avec certitude mais j’estime néanmoins que leur utilisation dans le cadre des activités de l’industrie textile ne pose pas de véritable doute. Si les foulons et les teinturiers semblent avoir été les principaux utilisateurs de ces étiquettes, il ne faut pas exclure la possibilité que d’autres ouvriers du textile aient pris part à ce commerce. Je pense notamment à l’hypothèse de R. Egger qui considérait que les tailleurs pouvaient être chargés de raccommoder les vêtements usagés après le passage chez le foulon ou de coudre des vêtements neufs à partir d’étoffes foulées. Sa théorie me semble très pertinente et il n’y a aucune raison de douter qu’un rapport professionnel pouvait parfois exister entre les foulons et les tailleurs. Ainsi, par exemple, un client pouvait faire traiter chez le foulon une étoffe qu’il avait achetée à un tisserand et au cas où le foulon entretenait des rapports professionnels avec des tailleurs, si tel était le désir du client, l’étoffe pouvait après le foulage être découpée pour confectionner des vêtements cousus, tout cela dans le cadre de la même transaction commerciale. Il est difficile de définir plus en détail cette coopération éventuelle entre les foulons et les tailleurs, mais vu que les tailleurs sont mentionnés aussi bien sur les étiquettes de Siscia – l’abréviation SAR qui est aussi attestée sur ces étiquettes pourrait être interprétée comme le verbe sarcire – que sur celles trouvées au Magdalensberg, c’est une hypothèse qui doit être sérieusement prise en compte. Il faut noter que les vêtements romains et encore plus particulièrement ceux portés durant le Haut Empire ne peuvent pas exactement être définis comme des vêtements cousus et ajustés. Il était simplement question d’assemblage d’éléments tissés sur une même chaîne et la couture se limitait à assembler quelques morceaux d’étoffe, en principe de forme régulière.584 Ce genre de travail n’exigeait certainement pas des compétences très développées, comme ce fut le cas pour les 583 cf. Mócsy 1956; Egger 1963; Egger 1967; Weber 1971; Solin 1977; Weber 1981; Frei-Stolba 1984; Schwinden 1985; Marengo 1989; RömerMartijnse 1990; Krier 1991; Weiss 1991; Feugère 1993; Paci 1995; Bassi 1996; Römer-Martijnse 1996–1997; Bizzarini 2005; Scholz 2005; FreiStolba 2011; Wedenig 2013 584 Dans certains cas, des vêtements plus élaborés pouvaient tout de même être entièrement fabriqués sur un métier à tisser, cf. Granger-Taylor 1982, 3–25 (je remercie ma collègue J. Pásztókai-Szeőke pour cette remarque) 109 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 110 usluge te vrste odjevnog predmeta, cijenu usluge ili pak vrijednost robe, itd. Postoji međutim jedna interpretacija, odnosno hipoteza od koje sam svjesno odustao. Alan Bowman i Jérôme France su mi opravdano iznijeli tu primjedbu, pa stoga vjerujem da bi morao reći koju riječ i o tome. Činjenica je da o fiskalnoj hipotezi nisam ništa natuknuo u svojoj disertaciji, no nije bila riječ o propustu. Kad sam svojevremeno počeo proučavati sisačke tesere, nemajući nikakvu predodžbu o tome što me čeka, trudio sam se čitati svako djelo koje mi se barem donekle činilo korisnim i koje bi mi možda moglo omogućiti pokretanje s mrtve točke u mom istraživačkom radu. Prisusutvo cijena na teserama je čak i početniku poput mene bilo očito, pa sam se u svojim bibliografskim istraživanjima okrenuo publikacijama koje su se bavile financijama u rimskom razdoblju, a posebice onima koja su obrađivala fiskalna pitanja, poreze, pristojbe i carine. Moguća veza između sisačkih etiketa i plaćanja poreznih i carinskih pristojbi je nesumnjivo zahtjevala pobližu pažnju. Stoga sam se bacio na čitanje kako starijih referentnih djela koja su pisali Cagnat, Mommsen, Marquard, Rostovtzeff, Dobo, De Laet i Vittinghoff, ali i novijih monografija i članaka, posebice onih koje su napisali P. Ørsted, P. J. Sijpesteijn, Duncan-Jones, J. France i M. Corbier.588 Pročitavši ta djela i stekavši jasnije spoznaje o toj problematici, veću pažnju sam poklonio pitanju olovnih epigrafičkih dokumenata čija uporaba u financijskoj administraciji i carinskim poslovima nije sporna, ili je barem dosta vjerojatna. Tu prvenstveno mislim na pečate kojima su se pečatile vreće, bale ili sanduci s trgovačkom robom.589 Tim se pečatima, po svemu sudeći, pečatila roba nakon plaćanja carinskih dadžbina, kao i roba oslobođena carinskih pristojbi (posebice ona namijenjena državnim službama i vojsci), a zapečačena roba se, naravno, više nije morala cariniti unutar određenog carinskog okruga.590 Ne treba posebno napominjati da su ti pečati bili službene prirode i da je njihova uporaba morala biti podložna jasnim pravilima kako bi se onemogućile prevare. Zahvaljujući pečatima su vlasti mogle učinkovito kontrolirati protok roba. Pitanje je jesu li sisačke tesere (ili bilo koji sličan epigrafički dokument) mogle jednako poslužiti carinskim službama. Na prvi pogled se takva uporaba uistinu ne čini neprimjerena. Da su se kojim slučajem takve etikete pričvršćivale za trgovačku robu, podaci zabilježeni u natpisima su nesumnjivo mogli biti od koristi carinskim službenicima: zapisi, po svemu sudeći, osim osobnih imena (proizvođači ili mušterije?) bilježe i vrstu proizvoda, njegovu količinu ili težinu kao i novčanu vrijednost. To su nedvojbeno ključni podaci ukoliko se treba izračunati iznos za carinjenje ili oporezivanje, no ne vjerujem da su sisačke tesere mogle igrati neku ulogu u fiskalnim ili carinskim poslovima, i to barem iz dva razloga. Kao prvo, kao što sam prethodno već spomenuo, količine i težine naznačene na ovim teserama su premale za trgovinu većih razmjera. Zasigurno nije moglo biti riječ o velikim balama ili teškim sanducima punim robe namijenjene prodaji. No moja sumnjičavost je još više uvjetovana jednim drugim detaljem: službenim pečatom se načelno potvrđuje da je roba prošla nadzor, odnosno 588 Cagnat 1882; Mommsen 1876–1888; Marquard 1881–1885; Rostovtzeff 1902; Dobo 1940; De Laet 1949; Vittinghoff 1953; Rostovtzeff 1957; Ørsted 1985; Sijpesteijn 1987; France 1993; Duncan-Jones 1994; France 2000; France 2001; Corbier 2008 589 Rostovtsew&Prou 1900: 7–32; Dissard 1905: viii-xvi;Turcan 1987: 13– 49; Still 1995: 54–121, 214–216; France 2001: 60–65 590 cf. De Laet 1949: 165–166, 168–169 tisserands mais aussi, peut-être dans une moindre mesure, pour les foulons et les teinturiers. Confectionner une tunique était une opération simple, une paenula demandait vraisemblablement un peu plus d’habileté, mais fabriquer un sagum devait être à la portée de n’importe quel tailleur, y compris les moins doués. De ce fait, J.-M. Carrié a peut-être raison de douter de l’existence de tailleurs spécialisés dans le monde antique au sens moderne du terme, vu que les vêtements étaient assemblés à partir de pièces tissées d’un seul tenant.585 Le travail des tisserands ne se limitait pas au tissage car ils étaient parfaitement en mesure de confectionner eux-mêmes les vêtements, ce qu’ils faisaient d’ailleurs régulièrement,586 et on peut effectivement douter de la nécessité de l’existence d’une catégorie de travailleurs indépendants qui se seraient uniquement occupés de la confection des vêtements à partir d’étoffes finies et foulées.587 Il ne faudrait peut-être pas envisager une séparation très stricte entre les différentes catégories de métiers du textile car il est probable que les tisserands, les teinturiers et les foulons pouvaient travailler de concert. Cela ne veut pas dire qu’ils partageaient les mêmes locaux ou qu’ils travaillaient dans le cadre d’une même entreprise, mais qu’ils pouvaient parfois exécuter une commande conjointement. En théorie un client devait apporter la laine au teinturier pour la faire teindre, ensuite la faire filer et rapporter le filé à un tisserand auquel il précisait quel type de vêtement il souhaite acquérir. Le tisserand fabriquait alors une ou plusieurs étoffes qui correspondaient au vêtement souhaité. Le client se rendait alors chez un foulon, et une fois l’étoffe ou les étoffes nettoyées et prêtes, le client pouvait repasser chez le tisserand ou aller chez un tailleur qui fabriquerait enfin la tunique ou le manteau désiré par le client. Un client pouvait ainsi avoir affaire à au moins 3, voire 4 ou même 5 différents spécialistes, si l’on estime que chaque phase du travail, notamment le filage et l’assemblage final, c’est-à-dire la couture, était exécutée par un artisan différent. Ce n’était pas forcément très compliqué comme démarche, mais il est parfaitement admissible qu’un client pouvait parfois conclure un marché avec un seul artisan qui se chargeait, vraisemblablement en coopération avec des partenaires, d’exécuter aussi des tâches qui sortaient de son domaine de travail habituel. Ainsi, selon la théorie d’Egger, un client pouvait apporter des étoffes à un foulon pour le finissage et demander en même temps la fabrication de vêtements à partir de ces étoffes. Il est probable que le foulon ne s’occupait pas personnellement de la fabrication des vêtements mais il pouvait avoir un sous-traitant ou un collaborateur, en l’occurrence un tailleur ou un raccommodeur, peut-être un tisserand de métier, qui exécutait la commande pour le compte du client. L’étude de ce matériel m’a amené à interpréter la plupart de ces plombs comme étant des étiquettes destinées à être attachées à des vêtements ou des étoffes que l’on déposait chez les foulons et les teinturiers. Selon mon interprétation, elles servaient principalement à noter les données essentielles d’une commande et/ou d’une facturation, comme les noms des commanditaires, le type de prestation ou d’accessoires vestimentaires, le prix du service exécuté ou la valeur de la marchandise, etc. Il reste toutefois une piste que je n’ai délibérément pas suivie. Alan Bowman et Jérôme France m’en ont fait la remarque, à juste titre, et il me semble nécessaire de m’étendre un peu sur ce sujet. Il est vrai que l’hypothèse fiscale n’avait pas fait l’objet d’une discussion dans ma thèse. Ce n’est toutefois pas dû à un oubli de ma part. Au commencement de mon travail sur les plombs de Siscia, ne sachant pas trop à quoi j’aurai affaire, je m’efforçais de lire tout ouvrage qui me semblait un tant soit peu utile, dans l’espoir de trouver des idées et des repères qui 585 Carrié 2004: 35 586 Wipszycka 1965: 74–78 587 Ce n’est toutefois pas exclu, cf. Wipszycka 1965: 121–125 Tesserae Sisciensiae da zapečaćene bale i sanduci nisu otvarani i da njihov sadržaj nije mijenjan. Takvo što jednostavno ne bi bilo moguće s olovnim etiketama poput ovih sisačkih jer se zapisi daju vrlo lako krivotvoriti. Dovoljno bi ih bilo zagrijati na vatri kako bi se izbrisao izvorni zapis i napisalo nešto drugo, a još bi lakše bilo zamijeniti »službenu« etiketu s krivotvorenom teserom. Ne čini mi se nevjerojatnom pomisao da ih je neki obrtnik ili trgovac mogao rabiti za etiketiranje robe, makar radi lakše identifikacije pojedinih bala, vreća ili sanduka, no sumnjam da su mogle imati neku važniju ulogu. Njihova službena uporaba u sklopu fiskalne ili carinske djelatnosti mi se ne čini uvjerljiva zbog lako mogućih malverzacija. Nije isključeno da će me neki novi nalazi navesti da jednog dana promijenim mišljenje, no uvjeren sam da tesere obrađene u ovom djelu nisu imale nikakve veze s ilirskim portorijem (publicum portorii Illyrici) ili bilo kojom drugom carinskom organizacijom. Preostaje nam još jedno pitanje: u kojoj mjeri cijene navedene na teserama odgovaraju poznatim cijenama iz tog vremena za usluge čišćenja i bojenja odjeće, kao i kupovnim cijenama odjeće? Kad su cijene ili vrijednost roba te usluga u pitanju, moramo priznati da nam izvori koji prethode Dioklecijanovom Ediktu daju puno više informacija o troškovima gradnje, nekretnina, investicija, umjetničkih djela i općenito luksuznih stvari nego o životnim troškovima običnih ljudi.591 Tu nema ničeg čudnog: evergetizam odličnika je puno koštao, sportule se spominju češće nego naknade i plaće, a skandalozni rashodi su, kao i danas, uvijek zanimali javno mnijenje. Sve se to u izvorima, i pisanima i epigrafičkima, spominje daleko češće od svakodnevnih izdataka, općepoznatih i nezanimljivih suvremenicima, za razliku od golemih troškova koji su pojedincima mogli osigurati slavu ali i uništiti reputaciju. Podaci koji nas zanimaju ipak postoje. Riječ je čak o dosta opsežnoj dokumentaciji, no teško dostupnoj, raspršenoj u vremenu i prostoru. Istraživači koji su se pozabavili tom problematikom morali su pažljivo iščitati djela antičkih pisaca, konzultirati papiruse, pločice, grafite i natpise koji znaju pružiti vrlo zanimljive podatke o svakodnevnim životnim troškovima. O cijenama prehrambenih proizvoda se najviše zna,592 no srećom za našu temu, cijene odjeće i usluga valjara i bojadisara su također poznate u određenoj mjeri. Purpurni ogrtači suludih cijena koje spominje Marcijal,593 s cijenom od 10.000 sestercija, nas se baš i ne tiču jer se velika većina ljudi morala zadovoljiti daleko manje ekstravagantnom i skupom odjećom, no isti pisac spominje i odjevne predmete za obične smrtnike, poput jednog crvenog ogrtača (lacerna coccina) koji nije vrijedio niti 3 sestercija ili dvije toge niže kvalitete, u vrijednosti 3 denara, odnosno više od 60 sestercija (točna cijena nije precizirana).594 Iz toga bi se dalo zaključiti da je krajem 1. st. polovni ogrtač u Rimu koštao manje od 3 sestercija i da se loša toga mogla kupiti već od 12 sestercija, a da čak ni pet puta skuplja toga nije smatrana posebno luksuznim proizvodom. Po Petroniju, nekoliko desetljeća ranije, je polovni ali dobro očuvani ogrtač od tirskog purpura (»pran samo jednom«, 591 Duncan-Jones 1965: 191–232; Duncan-Jones 1982: 63–155 592 Szilágy 1963: 335–345; Duncan-Jones 1982: 144–147; Mrozek 1975: 10–36; Kessler&Temin 2008: 137–159 593 Martialis, 4.61, 8.10; Mrozek 1975: 39 594 Martialis, 2.43, 4.26, 9.100 me permettraient d’avancer dans mes recherches. La présence des prix sur les étiquettes était évidente même au doctorant débutant que j’étais, et mes recherches bibliographiques se sont tout naturellement orientées vers les publications traitant des finances dans le monde romain, dont celles qui s’occupent plus particulièrement des questions fiscales, des impôts, de la taxation et des douanes. En effet, un lien éventuel entre les étiquettes et le paiement d’une taxe méritait certainement d’être étudié de plus près. Je m’étais lancé dans la lecture aussi bien des ouvrages vénérables rédigés par Cagnat, Mommsen, Marquard, Rostovtzeff, Dobo, De Laet et Vittinghoff que des monographies et des articles plus récents, notamment ceux écrits par P. Ørsted, P. J. Sijpesteijn, Duncan-Jones, J. France et M. Corbier.588 Suite à ces lectures, ayant acquis quelques notions en la matière et y voyant un peu plus clair, j’ai étudié de plus près la question des plombs épigraphiques dont l’usage dans les domaines de l’administration financière et des douanes ne fait aucun doute ou, du moins, semble fort probable. Je pense notamment aux sceaux qui étaient fixés à des caisses, à des sacs ou à des ballots de marchandise.589 On se servait vraisemblablement de ces sceaux pour sceller la marchandise après l’acquittement des droits de douane, mais aussi pour marquer la marchandise exemptée de la taxe douanière (notamment les produits destinés aux services officiels et à l’armée). La marchandise ainsi scellée n’était plus soumise au paiement de la taxe à l’intérieur de la circonscription douanière correspondante.590 Il va sans dire que ce furent des plombs officiels dont l’usage devait être soumis à une stricte réglementation afin d’éviter toute possibilité de fraude. Grâce aux sceaux les autorités pouvaient efficacement contrôler les marchandises transportées. Les plombs de Siscia (ou tout document épigraphique similaire) auraient-ils pu être aussi utiles du point de vue de l’administration douanière? A première vue, j’en conviens, un tel usage ne semble pas inapproprié. Au cas où ces étiquettes auraient été attachées à la marchandise, les informations données par les inscriptions auraient certainement pu intéresser le personnel de l’administration douanière: en effet, les inscriptions semblent indiquer, outre les noms personnels (fabricants ou destinataires de la marchandise?), le type de produit, sa quantité ou son poids ainsi que sa valeur monétaire. Ce sont, certes, des données essentielles si l’on veut calculer le montant d’une taxe mais il me semble que les plombs de Siscia ne pouvaient jouer aucun véritable rôle dans les activités fiscales et douanières, et cela pour au moins deux raisons. Tout d’abord, comme je l’ai déjà évoqué plus haut, les quantités et les poids indiquées sur ces étiquettes sont bien trop faibles pour un commerce d’envergure. Il n’est certainement pas question de gros ballots ou de lourdes caisses remplies de marchandise destinée à la vente. Mais c’est surtout un autre détail qui me fait douter: en principe un sceau officiel certifie que la marchandise contrôlée, ou plus précisément les ballots et les caisses scellés n’ont pas été touchés et que leur contenu n’a pas changé. Ce ne serait tout simplement pas possible avec les étiquettes de plomb comme celles de Siscia car on peut aisément falsifier les données indiquées dans les inscriptions. Il suffirait de les réchauffer pour effacer l’inscription originale et en inscrire une autre et il serait encore plus simple de remplacer l’étiquette »officielle« par une étiquette contrefaite. Qu’un artisan ou un commerçant ait pu s’en servir pour étiqueter sa marchandise, ne serait-ce que pour pouvoir plus facilement identifier différents ballots, sacs 588 Cagnat 1882; Mommsen 1876–1888; Marquard 1881–1885; Rostovtzeff 1902; Dobo 1940; De Laet 1949; Vittinghoff 1953; Rostovtzeff 1957; Ørsted 1985; Sijpesteijn 1987; France 1993; Duncan-Jones 1994; France 2000; France 2001; Corbier 2008 589 Rostovtsew&Prou 1900: 7–32; Dissard 1905: viii-xvi;Turcan 1987: 13–49; Still 1995: 54–121, 214–216; France 2001: 60–65 590 cf. De Laet 1949: 165–166, 168–169 111 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX kao što kaže autor) vrijedio manje od 10 sestercija. Treba ipak napomenuti da tu procjenu vrijednosti iznosi rob zadužen za garderobu kupališta gdje je ogrtač i ukraden. Suočen s optužbom za nemar, nesretnik je mogao svjesno umanjiti vrijednost ukradenog komada odjeće.595 Plinije tvrdi da se vrijednost kvalitetne vune može popeti i do 100 sestercija po libri.596 Jedan natpis iz Gornje Germanije i Digesta procijenjuju godišnji iznos potreban za odijevanje odraslog muškarca na 20 do 30, odnosno 25 denara.597 Ta je svota trebala biti dovoljna za odijevanje običnih ljudi, a možemo pretpostaviti da ne podrazumijeva samo kupnju nove odjeće već i troškove čišćenja. Jedan papirus iz Oxyrhynchusa (P. Oxy. 736, početak 1. st.) navodi iznos od 10 drahmi za troškove nabave sirovine i tkanja jednog ogrtača (paenula), kao i naknadu u visini jednog i po obola za krojača koji je trebao završiti posao. Cjelokupni iznos bi se, dakle, popeo na malo više od 10 sestercija, a zanimljiva je skromna naknada za krojača, otprilike jedan as. Na istom se papirusu spominje kako je tkalac dobio za tkanje jednog hitona drahmu i dva obola, odnosno nešto više od 5 asa. No aranžman je podrazumijevao i prehranu, a klijent je također osigurao i vunu te tkalački stan. Logično je stoga pretpostaviti da bi cijena bila viša da mušterija nije sve to preuzela na sebe.598 112 Dok vrijednostima koje spominju Marcijal i Petronije treba pristupiti s određenim oprezom, dva natpisa iz Pompeja i Herkulanuma daju pouzdane podatke o cijenama tunika u ta dva grada. Tunika kupljena u Pompejima koštala je 15 sestercija, dok ona nabavljena u Herkulanumu nije vrijedila niti 6 (točnije, 1 denar i 7 asa).599 Čini se stoga da su u godinama prije erupcije 79. godine tunike u tom dijelu Italije mogle okvirno koštati između 1,5 i 4 denara. Nekoliko desetljeća kasnije, u Vindolandi, cijene odjeće se spominju u više navrata. Jedna tunika je koštala 3 denara,600 nepoznati broj ogrtača (superaria) vrijedio je više od 13 denara, jedan sudarium je koštao 2 denara, a jedan drugi ogrtač (sagacia) 5 denara i 6 asa.601 U jednom tekstu se navodi i cijena vune: 38 libri vune (možda i više) moglo je koštati 9,5 denara (čitanje nije sigurno, u stvari se spominje 12 denara i 9 asa, no Bowman i Thomas vjeruju da se cijena odnosila na 50 libri vune).602 S istog lokaliteta potječe i jedan popis kupljenih predmeta, možda za obitelj zapovjednika garnizona. Taj popis sadrži, među ostalim, i nekoliko tekstilnih proizvoda: 6 ogrtača (infiblatoria) u vrijednosti 69 denara, to jest 11,5 denara svaki, 15 saga corticia koji su vrijedili više od 236 denara (u tekstu je lakuna na tom mjestu), jedan crveni zastor (velum coccinium) u vrijednosti 54 denara i 10 asa, žućkasti zastor (velum virdem) u vrijednosti 46 denara i 3 sestercija, dva grimizna zastora (vela purpurea) u vrijednosti 99 denara i 10 asa te još jedan zastor nepoznate boje u vrijednosti 55 denara i 2 asa.603 ou caisses, n’est pas du tout invraisemblable, mais je doute qu’elles aient pu avoir un caractère plus officiel car l’important risque de fraude n’aurait pas justifié leur emploi régulier dans le cadre des activités fiscales ou douanières. De nouvelles trouvailles me feront peut-être changer d’avis, mais je reste persuadé que les étiquettes étudiées dans cet ouvrage n’ont rien à voir avec le publicum portorii Illyrici ou toute autre organisation douanière. On doit encore se poser une question. Les prix indiqués sur les étiquettes correspondent-ils aux prix pratiqués à l’époque romaine pour les services de nettoyage et de teinture ainsi qu’aux prix des vêtements? En ce qui concerne les prix et les valeurs de la marchandise et des services, il faut bien avouer que les sources dont nous disposons avant l’Edit de Dioclétien en disent généralement beaucoup plus sur le coût des constructions, de l’immobilier, des investissements, des œuvres d’art ou des objets de luxe que sur le coût de la vie des petites gens.591 C’est assez compréhensible: l’évergétisme des notables coûtait généralement des sommes considérables, les sportules sont mentionnées plus souvent que les rémunérations et les salaires, les dépenses scandaleuses intéressaient le public comme de nos jours et il est bien évident que les sources, aussi bien épigraphiques que littéraires, préservent peu de traces des dépenses quotidiennes, anodines et ne présentant aucun véritable intérêt pour les contemporains, contrairement aux grandes dépenses qui pouvaient, selon les cas, glorifier les individus concernés mais aussi briser leur réputation. Il serait toutefois faux de penser que les données qui nous intéressent sont inexistantes. On dispose en fait d’une documentation relativement abondante mais souvent d’accès difficile, éparpillée dans le temps et l’espace. Les auteurs qui se sont penchés sur la question ont dû soigneusement éplucher les écrits des auteurs anciens, consulter des papyrus ainsi que les tablettes sans oublier non plus les graffiti et les inscriptions qui donnent parfois des informations très intéressantes sur les prix de la vie quotidienne. Les prix de l’alimentation sont les mieux connus,592 mais fort heureusement pour notre propos, certains prix des vêtements tous comme ceux des services des foulons et tisserands le sont aussi. Les manteaux de pourpre aux prix exorbitants mentionnés par Martial,593 coûtant 10.000 sesterces, ne nous concernent pas vraiment car la grande majorité des gens se contentait d’habits moins extravagants et nettement moins chers, mais le même auteur mentionne aussi des vêtements que pouvait s’offrir le commun des mortels, tel un manteau rouge (lacerna coccina) ne valant même pas 3 sesterces et des toges de qualité inférieure coûtant respectivement plus de 3 deniers et plus de 60 sesterces (le prix exact n’est pas précisé).594 On peut en déduire que vers la fin du 1er siècle, un manteau usagé à Rome coûtait moins de 3 sesterces et qu’une mauvaise toge pouvait être achetée à partir de 12 sesterces mais que même une toge valant 5 fois plus n’était pas considérée comme un produit de luxe. Selon Pétrone, quelques décennies plus tôt, un manteau usagé, mais néanmoins fait de pourpre de Tyr et en bon état (selon les mots de l’auteur, »lavé une seule fois«), valait moins de 10 sesterces. Il faut néanmoins noter que ce prix est évalué par l’esclave préposé au vestiaire d’un bain à qui on a volé ce manteau, bien évidemment accusé de négligence et qui a pu de ce fait intentionnellement minorer le prix.595 Selon Pline, le prix de la laine de 595 Petronius, 30, 7–8; Mrozek 1975: 37 596 Plinius, N. H., 8, 190; Mrozek 1975: 38 597 CIL XIII, 5708; Digesta XXXIV, 3, 28; Mrozek 1975: 38 598 Wipszycka 1965: 78, 122 591 Duncan-Jones 1965: 191–232; Duncan-Jones 1982: 63–155 599 CIL IV, 9108, 10664; Mrozek 1975: 37 592 600 Bowman & Thomas 1994: 129–130, n. 181 Szilágy 1963: 335–345; Duncan-Jones 1982: 144–147; Mrozek 1975: 10–36; Kessler&Temin 2008: 137–159 601 Bowman & Thomas 1994: 135–141, n. 184 593 Martialis, 4.61, 8.10; Mrozek 1975: 39 602 Bowman & Thomas 1994: 159–161, n. 192 594 Martialis, 2.43, 4.26, 9.100 603 Bowman & Thomas 2003: 53–58, n. 596 595 Petronius, 30, 7–8; Mrozek 1975: 37 Tesserae Sisciensiae Ako je suditi po visini carine naznačene na natpisu iz Zaraïa, tunika je, po nekim interpretacijama, mogla koštati do 75 denara, grimizni ogrtač 50 denara, pokrivač 25 denara, a abolla 75 denara.604 Možemo pretpostaviti da je riječ o odjeći bolje kvalitete (abolla cenatoria, tunica ternaria, sagum purpurium), no te se vrijednosti svejedno čine pretjerane u odnosu na već spomenute cijene, čak i ako uzmemo u obzir činjenicu da je zaraïska carinska tarifa, datirana u 202., nešto kasniji dokument. Malo je vjerojatno da je inflacija mogla uzeti toliko maha već u severskom razdoblju jer je Augustov monetarni sustav početkom 3. st. bio još daleko od sloma, unatoč prvim znakovima nadolazeće ekonomske i financijske krize.605 U stvari se iznos davanja u Zaraïu vjerojatno nije računao ad valorem. Naplaćivali su se točno određeni iznosi za svaki pojedini proizvod, a vrijednost robe nije morala nužno utjecati na iznos odgovarajuće carinske pristojbe.606 Čišćenje jedne tunike koštalo je 1 denar u Pompejima,607 dok je krpanje ogrtača u Vipasci u Luzitaniji za Hadrijanove vladavine vjerojatno koštalo 1,5 denar.608 Ukoliko usporedimo cijene zabilježene na sisačkim teserama s onima na ostalim teserama vezanima uz tekstilnu industriju, nema većih razlika. Natpis na jednoj od etiketa iz muzeja u Bregenzu izgleda navodi da je 7 ogrtača (paenulae) koštalo 3,5 denara, dok je jedan ogrtač mogao koštati malo više od 2 sestercija (ako je tumačenje točno).609 U slučaju jedne etikete iz Kemptena, sagum je mogao koštati 7 denara, no Egger je bio skloniji vjerovati da je riječ o množini i da se cijena odnosila na nekoliko ogrtača.610 Svih pet tesera iz Magdalensberga navodi cijene, a u natpisima se uglavnom pravi razlika između naknade za krojače i one za usluge valjara, barem po Eggerovoj teoriji. Po tome bi čišćenje 8 ogrtača (gausapa) koštalo 10 denara, odnosno 5 sestercija po komadu, a krojač bi za krpanje dobio 1 sestercij i dva asa po ogrtaču. Rad na tri žuta ogrtača bi koštao 6 denara, dakle 2 po komadu, a krojač bi dobio 2 sestercija po ogrtaču. Obrada tri ogrtača (paenulae) bi koštala isto, no krojač je dobivao samo sestercij po komadu. Čišćenje 5 ogrtača bi došlo 5 denara, no nema podataka o eventualnoj naknadi za krojača. Posljednje dvije etikete bi se po Eggeru odnosile na izradu i kupovinu 10 ogrtača s kapuljačom (paenulae) i 10 ogrtača (saga) iz Ulcissije. Cijena je ista u oba slučaja, 1 aureus, odnosno 25 denara, to jest 2,5 denara po ogrtaču, samo što se u drugom slučaju iznos dijelio između dva krojača (excisor i sutor). Potonji, zadužen samo za krpanje, dobivao je 2 sestercija po ogrtaču, dok je excisor imao pravo na 2 denara.611 Na lokalitetu Forggensee bei Dietringen, cijene se (kad su navedene) kreću od 1 do 2,5 denara za ogrtač tipa casula, za sagum se kreću od 2,5 do 6 denara, singilio bi možda koštao od 604 605 bonne qualité pouvait monter jusqu’à 100 sesterces par livre.596 Une inscription de Germanie Supérieure ainsi que le Digeste évaluent la somme annuelle nécessaire a l’habillement d’un homme adulte entre 20 et 30 deniers et 25 deniers respectivement.597 Cette somme devait être suffisante pour assurer l’habillement des petites gens et on peut supposer qu’elle comprend aussi le coût du nettoyage des vêtements et pas seulement l’achat d’habits neufs. Un papyrus d‘Oxyrhynche (P. Oxy. 736, début du 1er siècle) indique un montant de 10 drachmes pour les frais des matières premières et le tissage d’une paenula, ainsi qu’un coût d’une obole et demie à payer au tailleur pour le finissage. Le montant total s’élèverait donc à un peu plus de 10 sesterces et il faut noter la part modique attribuée au tailleur, à peu près un as. Le même papyrus indique aussi qu’un tisserand avait reçu pour le tissage d’un chiton une drachme et deux oboles, un peu plus de 5 asses environ. Toutefois, il était nourri par le client qui lui avait aussi procuré la matière première et les instruments, et on peut logiquement présumer que le prix aurait été supérieur si le client n’avait pas pris tout cela en charge.598 Si les prix mentionnés par Martial et Pétrone doivent être considérés avec une certaine réserve, deux inscriptions de Pompéi et d’Herculanum nous renseignent sur les prix des tuniques dans ces deux villes. La tunique achetée à Pompéi coûtait 15 sesterces tandis que celle achetée à Herculanum n’en valait même pas 6 (1 denier et 7 asses plus précisément).599 Il semblerait donc que dans les années précédant l’éruption de 79, les tuniques pouvaient, dans cette partie de l’Italie, coûter grosso modo entre 1,5 et 4 deniers. Quelques décennies plus tard, à Vindolanda, les prix des vêtements sont mentionnés à plusieurs reprises dans différents textes. Une tunique coûtait ainsi 3 deniers,600 un nombre inconnu de pardessus (superaria) valaient plus de 13 deniers, un sudarium coûtait 2 deniers et un manteau (sagacia) 5 deniers et 6 asses.601 Le prix de la laine est aussi indiqué dans un texte: 38 livres de laine (voire plus) coûtaient peut-être 9,5 deniers (la lecture est incertaine, en fait c’est 12 deniers et 9 asses qui sont mentionnés dans le texte mais Bowman et Thomas estiment que c’était le prix de 50 livres de laine).602 On trouve une liste d’objets achetés peut-être pour la famille du commandant de la garnison. Cette liste contient, entre autres, des produits textiles: 6 manteaux (infiblatoria) coûtant 69 deniers, c’està-dire 11,5 deniers chacun, 15 saga corticia coûtant plus de 236 deniers (le texte présente des lacunes en cet endroit), une tenture rouge (velum coccinium) valant 54 deniers et 10 asses, une tenture de couleur jaunâtre (velum virdem), valant 46 deniers et 3 sesterces, deux tentures de couleur pourpre (vela purpurea) coûtant 99 deniers et 10 asses et une tenture de couleur inconnue coûtant 55 deniers et 2 asses.603 Selon certaines interprétations des montants de droits de douane indiqués sur la table de Zaraï, une tunique pouvait coûter jusqu’à 75 deniers, un sayon de couleur pourpre 50 deniers, une couverture 25 deniers et une abolla 75 deniers.604 On peut supposer qu’il s’agissait de vêtements de qualité (abolla cenatoria, tunica ternaria, sagum purpurium) mais ces prix semblent néanmoins plutôt démesurés par rapport au prix déjà cités. Même si l’on prend en compte Plinius, N. H., 8, 190; Mrozek 1975: 38 CIL VIII 4508; Darmon 1964: 7–21; Mrozek 1975: 39 596 Jones 1953: 293–305; Szilágy 1963: 377–381; Mrozek 1975: 103– 126; Hiernard 1997: 79–87; Corbier 2005: 330–341 597 CIL XIII, 5708; Digesta XXXIV, 3, 28; Mrozek 1975: 38 598 Wipszycka 1965: 78, 122 606 Trousset 2005: 362–366 599 CIL IV, 9108, 10664; Mrozek 1975: 37 607 CIL IV 1392; Mrozek 1975: 38 600 Bowman & Thomas 1994: 129–130, n. 181 608 Mrozek 1975: 38; Mrozek 1999 (2004): 152 601 Bowman & Thomas 1994: 135–141, n. 184 609 Egger 1961–63: 186–188 602 Bowman & Thomas 1994: 159–161, n. 192 610 Egger 1961–63: 190–191 603 Bowman & Thomas 2003: 53–58, n. 596 611 Egger 1967: 206–210 604 CIL VIII 4508; Darmon 1964: 7–21; Mrozek 1975: 39 113 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 2 do 6 denara, dok bi se za 3 ogrtača, ako je kratica M točno protumačena, plaćalo 6 i 9 denara, ovisno o slučajevima.612 U Kalsdorfu cijene variraju između 1 i 15 denara, no puno se rjeđe navode nego u Sisciji. Cijene se u stvari spominju na samo 6 tesera, a među njima nalazimo iznose od 1 denara, dva puta po 2,5 denara, 3 denara, 7 denara i 15 denara. Te se cijene izgleda ne odnose na vrijednost odjeće već na trošak usluga, vjerojatno čišćenje i završnu obradu tkanina ili pak bojenje.613 Usluga bojanja tkanine, i to ne pretjerano skupa (1 sestercij), vjerojatno je navedena i na jednoj etiketi pronađenoj u Salzburgu.614 114 Kao što smo već primijetili, cijene na sisačkim teserama su mahom niže od 3 denara, a 32% je čak niže od 1 denara. Svega 6% cijena iznosi više od 7 denara, a najviša zabilježena cijena je izgleda iznosila 16 denara. Ta cijena slijedi kraticu R. P XVII te se izgleda odnosi na količinu od 17 komada nečega, ili na težinu od 17 libri.615 Koja god da je roba bila u igri, pa možda i usluga, pojedinačna cijena bi bila manja od 1 denara, pa se taj ukupni iznos ne može smatrati pretjeranim. Ako pogledamo druge natpise s nešto većim cijenama, čini se da su uglavnom u proporcionalnom odnosu s navedenim količinama. Tako se cijena od 13 denara možda odnosi na težinu ili količinu od 11 (nije međutim sigurno da su natpisi istovremeni), jedna druga cijena od 13 denara je u odnosu s količinom od 13,5, cijena od 12 denara se odnosi na količinu od 17, cijena od 11 denara je u vezi s brojem 38, dok se cijena od 10 denara odnosi na broj 16.616 Neke visoke cijene ipak nisu u vezi s većim količinama ili težinama. Primjerice, jedna cijena od 10 denara povezana je s kraticom P. AL C, pretpostavlja se pallium, čiju boju ne možemo sa sigurnošću definirati (candidum, coccinum, corticeum?).617 Kako nije navedena nikakva količina, čini se da je riječ o samo jednom ogrtaču. Jedna cijena od 10,5 denara se čini vrlo neuobičajena s obzirom na to da se pojavljuje zajedno s kraticom P III M koja pripada nizu kratica svrstanih u skupinu 14., gdje su iznosi viši od 2 denara dosta rijetki.618 Kraticu SAG M (sagum militarium?) u jednom slučaju prati cijena od 11 denara.619 Možda je riječ o nekoliko ogrtača (saga militaria?), a ne samo o jednom? Cijena od 12 denara stoji uz kraticu SAG P XII (saga piperina duodecim?), pa bi izgledalo da je u tom slučaju svaki ogrtač vrijedio tek jedan denar.620 Iznos od 13 denara slijedi kraticu SAG P R POND .I.I.621 Iako naizgled nije sporno da je u pitanju sagum, težina je sumnjiva. Čitanje je dvojbeno jer je malo vjerojatno da je ogrtač mogao 612 Römer-Martijnse 1996–1997: 28 613 Römer-Martijnse 1990: 225 614 Wedenig 2013: 239–246 615 19.46 616 redom 23.52, 08.19, 23.09, 23.54, 20.45 617 26.22 618 619 620 04.03; Čitanje sag(um) (libra) p(ondo) duodecim mi se čini isključeno jer bi ta težina bila prevelika za jedan ogrtač. Mogli bismo eventualno ponuditi tumačenje sag(a) (libra) p(ondo) duodecim. Tri ogrtača bi uistinu mogli težiti 12 libri, no ipak bi bilo začuđujuće navesti težinu a ne i količinu odjevnih predmeta. 621 que le tarif de Zaraï, datant de 202, est postérieur aux prix dont il était question précédemment, il est peu probable que l’inflation ait été si importante dès l’époque sévérienne car le système monétaire mis en place par Auguste était loin d’être ébranlé au début du 3ème siècle, malgré les premiers signes annonciateurs d’une crise économique et financière majeure.605 En fait, le montant de la taxe à Zaraï ne devait vraisemblablement pas être calculé ad valorem. On y percevait probablement des droits fixes et différents pour chaque produit, la valeur de la marchandise n’ayant aucun rapport constant avec le montant de la taxe correspondante.606 Le nettoyage d’une tunique coûtait 1 denier à Pompéi607 tandis que le raccommodage d’un manteau à Vipasca en Lusitanie, à l’époque d’Hadrien, coutait vraisemblablement 1,5 denier.608 Si l’on compare les prix attestés sur les étiquettes de Siscia à ceux des autres étiquettes qui semblent avoir eu un rapport avec l’industrie textile, il n’y pas de différences majeures. L’inscription d’une des étiquettes conservées au Musée de Bregenz et publiée par R Egger semble indiquer que 7 paenulae coûtaient 3,5 deniers, tandis qu’un manteau aurait pu coûter un peu plus de 2 sesterces (si l’interprétation est correcte).609 Dans le cas d’une étiquette de Kempten, un sagum aurait pu coûter 7 deniers, mais Egger est plus enclin à considérer qu’il est question du pluriel et que ce prix se rapporte en fait à plusieurs sayons.610 Les cinq étiquettes découvertes au Magdalensberg portent toutes des indications de prix, et les inscriptions distinguent d’ailleurs généralement le montant réservé aux tailleurs et aux raccommodeurs de celui prévu pour les services des foulons, en tout cas selon la théorie de R. Egger. Ainsi le nettoyage de 8 manteaux (gausapa) aurait coûté 10 deniers, c’est-à-dire 5 sesterces par pièce et la part du raccommodeur aurait été de 1 sesterce et 2 asses par manteau. Le travail sur trois manteaux de couleur jaune valait 6 deniers, donc 2 deniers chacun, et le raccommodeur recevait 2 sesterces par manteau. Le traitement de trois paenulae coûtait la même somme mais le raccommodeur ne gagnait qu’un sesterce par manteau. Le nettoyage de 5 manteaux coûtait 5 deniers mais il n’y pas d’indication sur une rémunération éventuelle du raccommodeur. Les deux dernières étiquettes se rapporteraient selon Egger à la confection et l’achat de 10 pénules et de 10 sayons d’Ulcissia. Le prix est identique dans les deux cas, 1 aureus, c’est-à-dire 25 deniers ou 2,5 deniers par manteau, sauf que dans le cas des sayons le montant semble être partagé entre l’excisor et le sutor car ce dernier reçoit 2 sesterces par manteau, ce qui laisse 2 deniers à l’excisor.611 A Forggensee bei Dietringen les prix, quand ils sont indiqués, varient de 1 à 2,5 deniers pour une casula, de 2,5 à 6 deniers pour un sayon, peut-être de 2 à 6 deniers pour un singilio tandis que 3 manteaux, si l’abréviation M a été correctement interprétée, pouvaient coûter 6 et 9 deniers, selon les cas.612 A Kalsdorf les prix varient entre 1 et 15 deniers mais ils sont beaucoup plus rarement indiqués qu’à Siscia. Les prix ne sont en fait indiqués que sur 6 étiquettes et on y trouve un prix de 1 denier, deux de 2,5 deniers, un de 3 deniers, un de 7 deniers et un de 15 deniers. 605 Jones 1953: 293–305; Szilágy 1963: 377–381; Mrozek 1975: 103–126; Hiernard 1997: 79–87; Corbier 2005: 330–341 14.22 606 Trousset 2005: 362–366 04.12 607 CIL IV 1392; Mrozek 1975: 38 608 Mrozek 1975: 38; Mrozek 1999 (2004): 152 04.08 609 Egger 1961–63: 186–188 610 Egger 1961–63: 190–191 611 Egger 1967: 206–210 612 Römer-Martijnse 1996–1997: 28 Tesserae Sisciensiae težiti svega 2 libre; za tu se količinu vune mogla napraviti, naime, samo tunika. U svakom su slučaju visoke cijene iznimne na sisačkim teserama. Promotrimo li natpise čije čitanje i tumačenje nije dvojbeno, cijene koje prate razne tekstilne proizvode su bitno niže. Tako se abollae spominju s cijenama od 14 asa do 5 denara,622 banatae s iznosima između 1 i 4 denara,623 grimizna hlamida sa 6 denara,624 pokrivač (lodix) težak 6,5 libri vrijedio je 6,5 denara,625 jedna palla 2 denara i 3 sestercija,626 pallium 1 denar,627 kod dvije palliola corticia se navodi cijena od 2 sestercija,628 jedan ogrtač s kapuljačom (paenula) vrijedio je 4,5 denara, a drugi 2 sestercija,629 crveni sagum 3 denara i 3 sestercija,630 drugi zelene boje, težak 5 libri imao je istu vrijednost,631 neodređeni broj ogrtača (saga) se vezuje uz kraticu FVL i niskom cijenom od svega 2 sestercija,632 dok se dva mala ogrtača (sagula) povezuju s cijenom od 2,5 denara.633 Stragulus crvene boje se pojavljuje u jednom natpisu s cijenom od 5 denara, 2 sestercija te možda 1 asa.634 Tunike se izgleda dovode u vezu s cijenama od 3 sestercija i 1,5 denara.635 Vuna, kada se spominje u natpisima, nije uvijek vezana uz određene novčane iznose, no kada to je slučaj, oni se kreću od 2 sestercija do 3 denara.636Tkanine raznih boja se vezuju uz cijene koje se kreću od 2 sestercija do 5 denara i 3 sestercija.637 Moram naglasiti da svjesno izbjegavam reći da je pojedini tekstilni proizvod koštao toliko i toliko. Naime, ponekad bi ove cijene uistinu mogle označavati vrijednost odjevnog predmeta ili sukna, dakle njihovu prodajnu cijenu, no vjerojatno je da se u mnogim slučajevima te cijene odnose na postupak proveden nad tim tekstilnim proizvodima, to jest na čišćenje, završnu obradu ili bojenje. Ta cijena usluge je vrlo vjerojatno niža od stvarne vrijednosti samog predmeta. S obzirom na prethodno spomenute cijene novih odjevnih predmeta, koje se čine više ili manje tipične za 1. i 2. st., možemo pretpostaviti da se na sisačkim teserama na kojima se spominju odjevni predmeti većina cijena nižih od 2 denara (i vjerojatno sve cijene niže od 1 denara) odnosi na pružanje usluga, odnosno čišćenje i završnu obradu u valjaonicama sukna te bojenje i obnavljanje izblijedjelih boja (glavna zadaća bojadisara zvanih offectores). Nije uopće isključeno da se i više cijene mogu odnositi na pružanje usluga, primjerice bojenje kvalitetnijim i skupljim bojama ili na obradu veće količine tkanina i odjeće, no možemo pretposta- 622 01.01, 01.03–01.05 623 01.06, 01.08, 01.09, 01.11, 01.13 624 01.15 625 01.30 626 01.33 627 01.34 628 01.36 629 01.50, 01.51 630 01.56 631 01.63 632 01.65 633 01.66 634 01.69 635 23.80, 23.81, 23.82, 23.83 636 cf. skupina 3. i 01.27 637 cf. skupina 2. i 01.23, 01.37, 01.38, 01.39, 01.40, 01.42, 01.43, 01.44, 01.46, 01.47, 01.48, 01.49 Ces prix ne se rapportent pas, semble-t-il, à des vêtements mais plutôt à des services, vraisemblablement de nettoyage et de finissage ou de teinturerie.613 Un service de teinturerie, d’ailleurs pas trop cher (1 sesterce), était vraisemblablement aussi indiqué sur une étiquette trouvée à Salzbourg.614 Comme on a déjà pu le remarquer, les prix sur les étiquettes de Siscia sont en majeure partie inférieurs à 3 deniers et d’ailleurs 32% des prix sont même inférieurs à 1 denier. À peine 6% des prix sont supérieurs à 7 deniers et le prix le plus élevé attesté sur les étiquettes semble avoir été de 16 deniers. Ce prix suit l’abréviation R. P XVII et semble correspondre à une quantité de 17 pièces de quelque chose ou à un poids de 17 livres.615 Quel que soit la marchandise ou le service en question, le prix par unité aurait été inférieur à 1 denier et de ce fait ne peut pas être considéré comme particulièrement onéreux. Si l’on observe les autres inscriptions où apparaissent des prix plus conséquents, il semblerait qu’ils soient généralement en rapport avec les quantités indiquées dans ces mêmes inscriptions. Ainsi un prix de 13 deniers pourrait se rapporter à un poids ou une quantité de 11 (il n’est toutefois pas certain que les inscriptions soient contemporaines), un autre prix de 13 deniers est en relation avec une quantité de 13,5, un prix de 12 deniers à une quantité de 17, un prix de 11 deniers correspondrait au chiffre 38 tandis qu’un prix de 10 deniers correspond au chiffre 16.616 Toutefois, certains prix élevés ne correspondent pas du tout à une quantité ou à un poids important. Par exemple, un prix de 10 deniers se rapporte à l’abréviation P. AL C, vraisemblablement un pallium dont la couleur reste à définir (candidum, coccinum, corticeum?).617 Vu qu’aucune quantité n’est indiquée, il semblerait bien qu’il soit question d’un seul manteau. Un prix de 10,5 deniers semble très inhabituel car il suit l’abréviation P III M qui appartient à une série d’abréviations classées dans le groupe 14 du catalogue au sein duquel les prix supérieurs à 2 deniers sont plutôt rares.618 L’abréviation SAG M (sagum militarium?) est dans un cas suivie par un prix de 11 deniers.619 Serait-il question de plusieurs sayons (saga militaria?) et non d’un seul? Un prix de 12 deniers apparaît à la suite de l’abréviation SAG P XII (saga piperina duodecim?) et il semblerait bien que chaque sayon ne valait qu’un denier dans ce cas précis.620 Un prix de 13 deniers se trouve après l’abréviation SAG P R POND .I .I.621 S’il semble certain que la marchandise en question soit un sayon, le poids pose des difficultés de lecture et il me semble de toute façon peu probable qu’un sayon ait pu peser seulement deux livres, un poids de laine en principe juste suffisant pour une tunique. Quoi qu’il en soit, ces prix élevés restent vraiment exceptionnels. Si l’on observe les inscriptions qui ne posent pas de véritables problèmes de lecture et d’interprétation, les prix associés à différents produits textiles sont nettement plus bas. Ainsi, les abollae sont mentionnées avec des prix allant de 14 asses à 5 deniers,622 les ba- 613 Römer-Martijnse 1990: 225 614 Wedenig 2013: 239–246 615 19.46 616 respectivement 23.52, 08.19, 23.09, 23.54, 20.45 617 26.22 618 14.22 619 04.12 620 04.03; La lecture sag(um) (libra) p(ondo) duodecim me semble exclue car ce poids est trop élevé pour un seul sayon. On pourrait éventuellement essayer d’interpréter ces abréviations comme sag(a) (libra) p(ondo) duodecim. Trois sayons auraient pu peser 12 livres mais il serait tout de même étrange de ne noter que le poids et non la quantité exacte de produits textiles. 621 04.08 622 01.01, 01.03–01.05 115 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX natae avec des prix compris entre 1 et 4 deniers,623 une chlamyde de couleur pourpre avec un prix de 6 deniers,624 une couverture (lodix) pesant 6,5 livres avec un prix de 6,5 deniers,625 une palla avec un prix de 2 deniers et 3 sesterces,626 un pallium avec un prix de 1 denier,627 deux palliola corticia avec un prix de 2 sesterces,628 une pénule avec un prix de 4,5 deniers et une autre avec un prix de 2 sesterces,629 un sayon rouge avec un prix de 3 deniers et 3 sesterces,630 un autre de couleur verte et pesant 5 livres est associé avec le même prix,631 un nombre non spécifié de saga est associé à l’abréviation FVL et à un prix de juste 2 sesterces632 tandis que deux petits sayons (sagula) sont associés à un prix de 2,5 deniers.633 Un stragulus de couleur rouge apparaît dans une inscription avec un prix de 5 deniers, 2 sesterces et peut-être un as.634 Les tuniques semblent être associées à des prix de 3 sesterces et de 1,5 denier.635 La laine, quand elle est mentionnée dans les inscriptions, n’est pas systématiquement associée à des prix mais quand c’est le cas ils varient de 2 sesterces à 3 deniers.636 Les étoffes de différentes couleurs sont associées à des prix allant de 2 sesterces à 5 deniers et 3 sesterces.637 116 Je dois préciser que j’évite volontairement de dire que ces produits textiles coûtaient tel ou tel prix. En effet, selon les cas, ces prix pourraient indiquer la valeur du vêtement ou de l’étoffe, donc leur coût de vente, mais il est probable que dans d’autres cas ces prix se référent à un traitement subi par ces produits textiles, en l’occurrence le nettoyage et le finissage ou la teinture. Bien évidemment, dans ces cas là, il est question du prix du service, vraisemblablement sensiblement inférieur à la véritable valeur du produit. Vu les prix des vêtements neufs mentionnés plus haut, qui semblent avoir été plus ou moins typiques des 1er et 2ème siècles, on peut supposer que sur les étiquettes de Siscia la plupart des prix inférieurs à 2 deniers et vraisemblablement tous les prix inférieurs à 1 denier concernent principalement ces services, c’est-à-dire le nettoyage et le finissage dans les ateliers de foulons ainsi que la teinturerie ou plutôt la remise à neuf de vêtements usagés décolorés par les offectores, dans le cas des étiquettes dont les inscriptions indiquent des noms de vêtements. Il n’est pas du tout exclu que les prix supérieurs indiquent aussi des services, comme par exemple la teinture avec des colorants de meilleure qualité et donc plus chers, ou alors le traitement d’un nombre plus élevé d’étoffes ou de vêtements mais on peut aussi présumer que ces prix supérieurs indiquent dans certains cas des transactions commerciales relatives à la fabrication et au finissage de vêtements neufs. De même, il n’est pas forcément exclu que certains prix peu élevés puissent représenter la valeur de vêtements neufs mais de qualité inférieure. 623 01.06, 01.08, 01.09, 01.11, 01.13 624 01.15 625 01.30 626 01.33 627 01.34 628 01.36 629 01.50, 01.51 630 01.56 631 01.63 632 01.65 633 01.66 634 01.69 635 23.80, 23.81, 23.82, 23.83 636 cf. le groupe 3 et 01.27 637 cf. le groupe 2 et 01.23, 01.37, 01.38, 01.39, 01.40, 01.42, 01.43, 01.44, 01.46, 01.47, 01.48, 01.49 Tesserae Sisciensiae viti da više cijene u nekim slučajevima upućuju na izradu i završnu obradu novih odjevnih predmeta. Isto tako bi niske cijene mogle odražavati vrijednost nove odjeće lošije kvalitete. Kako u konačnici možemo tumačiti cijene na sisačkim teserama s točke gledišta potrošača? Navedeni iznosi naravno nisu ogromni, no nisu baš ni skromni. Kada znamo da je ulaz u javno kupalište tijekom 1. st. koštao svega 1 quadrans u Rimu te 1 semis u Vipasci tijekom Hadrijanove vladavine, ili da se tanjur kaše u Rimu mogao pojesti za 1 as u Marcijalovo vrijeme, a u 2. st. u Italiji se za 3 asa dobio ručak u krčmi – vjerojatno loš, istina – shvaćamo da potrošiti 1 ili 2 denara kod valjara sukna nije baš bila beznačajna svota za male ljude.638 Tijekom 1., a sigurno i većeg dijela 2. st. odrasli je gradski stanovnik u normalnim mirnodopskim okolnostima sa 5 denara mogao jesti cijeli mjesec, pod uvjetom da se mogao zadovoljiti dosta skromnim obrocima. Za raznovrsniju i bolju prehranu je ipak trebalo više novca.639 Iznosi navedeni na sisačkim teserama vjerojatno pokrivaju dosta širok raspon usluga i proizvoda, a svote niže od 1 denara ionako predstavljaju gotovo trećinu zabilježenih cijena. Potrošiti jedan, dva ili tri sestercija za čišćenje svoje odjeće ili bojenje nije bilo basnoslovno skupo čak ni za ljude sa skromnim primanjima, tim više što kod valjara nisu morali ići često. Odlasci kod bojadisara su vjerojatno bili još i rjeđi. Čitanjem literature o plaćama i naknadama u Rimskom Carstvu, posebice u prvim stoljećima,640dolazimo do zaključka da su usluge valjara, bojadisara, tkalaca i krojača ipak morale biti dostupne velikoj većini zaposlenih ljudi koji su imali više-manje redovite prihode. Razumljivo je da sve usluge i svi proizvodi nisu bili dostupni svima, no i pripadnici siromašnijih slojeva su sebi povremeno mogli priuštiti čišćenje odjeće kod valjara bez da ih to financijski upropasti. Nema dvojbe da su klijentelu siscijanskih valjara i bojadisara činili ljudi iz gotovo svih društvenih slojeva: dok su se neki morali zadovoljiti čišćenjem odjeće svakih 6 mjeseci ili su za bojenje iznošene odjeće mogli platiti samo neku jeftinu boju, drugi su sebi mogli priuštiti redovite odlaske u valjaonice i bojadisaonice kao i kupovinu kvalitetne odjeće. Comment peut-on définir les prix qui apparaissent sur les étiquettes de Siscia du point de vue des consommateurs? Les montants indiqués dans les inscriptions sont loin d’être exorbitants, mais ils ne sont pas modiques pour autant. En effet, quand on sait que l’entrée dans un bain public au 1er siècle coûtait juste 1 quadrans à Rome et 1 semis à Vipasca durant le règne d’Hadrien, ou qu’un plat de purée de pois se payait 1 as à Rome au temps de Martial et qu’on pouvait manger pour 3 asses dans une auberge italienne au 2ème siècle – probablement un repas médiocre, il est vrai – il faut bien admettre que dépenser 1 ou 2 deniers chez un foulon n’était pas peu pour les petites gens.638 Durant le 1er et certainement la majeure partie du 2ème siècle, un citadin adulte avec 5 deniers en poche pouvait, dans une situation normale, c’est-à-dire s’il n’y avait pas de disette ou de guerre, être certain d’avoir de quoi à manger pendant un mois, à condition de se contenter de repas modestes. Il fallait toutefois certainement plus d’argent pour une alimentation variée et de meilleure qualité.639 Les sommes d’argent indiquées sur les étiquettes de Siscia couvrent vraisemblablement un large éventail de services et de produits et, comme on a pu le constater, les prix inférieurs à 1 denier représentent tout de même près d’un tiers des sommes attestées sur les étiquettes. Dépenser 1, 2 ou 3 sesterces pour faire nettoyer ses vêtements ou les faire teindre ne devait pas être hors de prix, même pour les gens aux revenus modestes, d’autant plus qu’ils n’avaient probablement pas besoin de se rendre souvent chez un foulon. Les passages chez le teinturier étaient d’ailleurs vraisemblablement plus rares. La lecture des ouvrages étudiant la question des salaires et des rémunérations dans l’Empire romain, plus particulièrement durant le Haut-Empire,640 permet de constater que les services des foulons, des teinturiers, des tisserands et des tailleurs étaient tout de même accessibles à la grande majorité des adultes actifs bénéficiant de rémunérations plus ou moins régulières. Bien évidemment, tous les services et tous les produits n’étaient pas à la portée de tout le monde mais il est probable que même les gens des couches sociales peu aisées pouvaient occasionnellement se permettre de faire nettoyer leurs vêtements dans un atelier de foulons sans se ruiner. Il ne fait pas de doute que des gens issus de quasiment tous les milieux sociaux faisaient partie des clients des foulons et des teinturiers de Siscia, et, si certains devaient se contenter d’un nettoyage tous les 6 mois ou n’étaient en mesure de raviver la couleur de leur vieux sayon qu’avec un colorant bon marché, d’autres pouvaient vraisemblablement se permettre des passages réguliers dans les ateliers ainsi que l’achat de vêtements de qualité supérieure. 638 Mrozek 1975: 24–27, 51–52 638 Mrozek 1975: 24–27, 51–52 639 Mrozek 1975: 30–36 639 Mrozek 1975: 30–36 640 Szilágy 1963: 345–377; Mrozek 1975: 69–102; Corbier 1980: 62–86; Mrozek 1989: 92–130; Cuvigny 1996: 139–145; Rathbone 2009: 310–317, 321–324 640 Szilágy 1963: 345–377; Mrozek 1975: 69–102; Corbier 1980: 62–86; Mrozek 1989: 92–130; Cuvigny 1996: 139–145; Rathbone 2009: 310– 317, 321–324 117 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 2. Profesionalni status ljudi spomenutih u natpisima: proizvođači, trgovci, vlasnici, radnici ili klijenti? 118 Uporaba ovih tesera u tekstilnoj industriji, po svemu sudeći, nije sporna, a zbog perforacija nema nikakve sumnje da ih se vezalo za robu. U prethodnom sam poglavlju pokušao argumentirati zašto smatram da su bile namijenjene obilježavanju odjeće, sukna ili vreća s vunom koje su se predavale na obradu valjarima i bojadisarima. Budući da veći dio tesera sadrži i osobna imena, identifikacija tih ljudi je zasigurno jedno od ključnih pitanja na koje ova studija treba pokušati dati odgovor. Jesu li to imena primatelja usluga, odnosno klijenata ili pak imena proizvođača? Prva mi se pretpostavka čini vjerojatnija jer moglo se i očekivati da se neka imena više ili manje redovito pojavljuju, da je kojim slučajem riječ o proizvođačima. Uz svega nekoliko iznimaka,641 gotovo svi pojedinci spomenuti na sisačkim teserama – njih više od 900 – nose različita imena. Zbog toga bih te ljude prije vidio kao klijente nego kao pripadnike uskog kruga zanatlija.642 Istina, s obzirom na to da se ove tesere po raznim kriterijima mogu datirati u dosta širok kronološki okvir, odnosno u 1. i 2. st., pa i prva desetljeća 3. st., ne možemo sasvim isključiti mogućnost da je uistinu riječ o krojačima, valjarima sukna ili bojadisarima koji su djelovali kroz to duže razdoblje, no tu pretpostavku nije moguće dokazati. Uostalom, možemo se s pravom pitati zbog čega bi se na teserama uopće bilježilo ime krojača ili valjara koji je radio na toj robi? Vlasniku obrta bi jednostavnije bilo takav podatak zavesti u svojim poslovnim knjigama. Činjenica je da se krojači (excisor, sutor) spominju na teserama iz Magdalensberga, točnije rečeno navodi se njihova plaća, no oni nikad nisu poimence spomenuti.643 Ne smijemo zaboraviti da na nekoliko etiketa iz Kalsdorfa644 i Siscije645 izraz fullo prati osobna imena, što s velikom vjerojatnošću upućuje na mogućnost da su ti ljudi po zanimanju bili valjari sukna. To bi mogao biti argument u prilog hipotezi da se na teserama spominju tekstilni radnici, no u natpisima se kat- 641 Posebice građani Celsius Niger i Petulius Surus kao i peregrini Ingenuus Patroni i Trita Fusci, čija se imena pojavljuju u dva navrata, ali i ljudi koje nose identične idionime (Aia, Andea, Baleta, Batuna, Breuca, Breucus, Bucca, Candida, Crescens, Cupitus, Euaristus, Festa, Firmina, Florus, Fortis, Fusculus, Gemella, Germana, Ingenua, Iulia, Iusta, Lucius, Marcellina, Maxima, Maximus, Nigellus, Passer, Pedanius, Primus, Prisca, Procula, Proculus, Quartio, Sabina, Sabinus, Sasa, Saturnina, Senecio, Sura, Tertius, Titus, Valeria, Venusta, Vindex, Vitalis). Za ove potonje je teško utvrditi je li riječ o istim osobama ili samo imenjacima. Posebno bi dvojbeno bilo tvrditi da se isti ljudi skrivaju iza vrlo čestih imena kao primjerice Candida, Crescens, Festa, Fortis, Maximus, Tertius ili Titus. To naravno nije isključeno, no bio bih skloniji prihvatiti takvu pretpostavku u slučaju rijetkih idionima. 642 Po tom pitanju dijelim stav E. Römer-Martijnse, cf. Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 643 Po R. Eggeru bi osobe spomenute na tim teserama bile vlasnici obrta, no njihova imena nikad nisu pridružena izrazima sutor i excisor. Koja god da je bila njihova stvarna uloga, čini se sigurnim da ti ljudi nisu bili krojači spomenuti uz cijene na reversima tih etiketa, Egger 1967: 197–202, 206–208 644 Römer-Martijnse 1990: Kat. 5, 24, 29, 41, 46 (?), 70, 77, 86, 87 (?) 645 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 2. Statut professionnel des individus mentionnés dans les inscriptions: fabricants, négociants, patrons, ouvriers ou clients? Nous avons déjà constaté que l’emploi de ces étiquettes pour l’industrie textile ainsi que dans le travail des foulons et des teinturiers ne semble pas faire de doute et qu’elles étaient certainement destinées à être attachées à la marchandise, comme en témoignent les perforations. Selon l’hypothèse que j’ai essayé d’argumenter dans le précédent chapitre, on s’en servait principalement pour étiqueter les vêtements, les étoffes et les sacs de laine que l’on confiait aux soins des foulons et des teinturiers. Vu que la majeure partie des inscriptions contient des noms personnels, l’identification de ces personnes est certainement une des principales questions à résoudre dans le cadre de cette étude. Ces noms personnels seraientils les noms des destinataires, c’est-à-dire des clients ou les noms des fabricants? La première hypothèse me semble plus vraisemblable car s’il était question de fabricants, on s’attendrait à voir certains noms apparaître plus ou moins régulièrement, ce qui n’est pas le cas. À quelques exceptions près,641 quasiment tous les individus mentionnés sur les étiquettes de Siscia – et ils sont nombreux (plus de 900) – portent des noms différents. En conséquence, je serais plus enclin à considérer ces gens comme des clients que comme des individus issus d’un cercle restreint de professionnels.642 Evidemment, vu que ces étiquettes peuvent être datées selon différents critères dans un créneau chronologique plutôt large, c’est-àdire au 1er et 2ème siècle, voire aussi dans les premières décennies du 3ème siècle, il n’est pas exclu qu’il soit effectivement question de tailleurs, de foulons et de teinturiers travaillant à différentes époques mais cela reste dans le domaine de la conjecture. On peut d’ailleurs se demander quel aurait été l’intérêt de noter sur l’étiquette le nom du tailleur ou du foulon qui s’était occupé du produit? Un patron aurait tout simplement pu noter cela dans ses registres. Il est vrai que les tailleurs (excisor, sutor) sont mentionnés sur les étiquettes du Magdalensberg, ou plus précisément le salaire qui leur est dû est indiqué dans les inscriptions, mais ces individus ne sont jamais explicitement nommés.643 Néanmoins, on ne doit 641 Notamment les citoyens Celsius Niger et Petulius Surus ainsi que les pérégrins Ingenuus Patroni et Trita Fusci dont les noms apparaissent à deux reprises mais aussi les porteurs d’idionymes identiques (Aia, Andea, Baleta, Batuna, Breuca, Breucus, Bucca, Candida, Crescens, Cupitus, Euaristus, Festa, Firmina, Florus, Fortis, Fusculus, Gemella, Germana, Ingenua, Iulia, Iusta, Lucius, Marcellina, Maxima, Maximus, Nigellus, Passer, Pedanius, Primus, Prisca, Procula, Proculus, Quartio, Sabina, Sabinus, Sasa, Saturnina, Senecio, Sura, Tertius, Titus, Valeria, Venusta, Vindex, Vitalis). Il est toutefois difficile d’estimer pour ces derniers s’il s’agit de mêmes individus ou simplement d’homonymes. Il serait en effet difficile d’affirmer que les mêmes individus se cachent derrière des noms très communs comme par exemple Candida, Crescens, Festa, Fortis, Maximus, Tertius ou Titus. Ce n’est pas exclu, bien évidemment, mais c’est plutôt dans le cas des idionymes rares que je serais enclin à envisager la possibilité qu’un même individu soit mentionné sur plusieurs étiquettes. 642 Je partage sur ce point l’avis de E. Römer-Martijnse, cf. Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21, 23 643 Les individus nommés sur ces étiquettes seraient selon R. Egger des patrons mais leurs noms ne sont jamais associés aux termes sutor et excisor et quelle que fût leur véritable fonction, il semble certain que ces per- Tesserae Sisciensiae kad pojavljuju i ljudi čija zanimanja nemaju nikakve veze s tekstilnom proizvodnjom. Na kalsdorfskim etiketama se tako spominju remenar, klesar, a možda i bravar.646 Na sisačkim se teserama, uz valjare sukna,647 izričito spominju dva kožara,648 travar,649 grnčarica,650 krojač,651 dva roba,652 pomoćnici (adiutores)653 čija točna uloga nije precizirana, kao i jedan kolega654 te veteran.655 Dosta je vjerojatno da je Sencio bio krojač koji je krpao iznošenu odjeću, kao i sutores u Magdalensbergu, a ne postolar, tim više što natpis na toj teseri sadrži i rečenicu tes(s)er(am) p(e) rd(i)di(t?). Stoga možemo pretpostaviti da nije bio klijent već osoba zadužena za robu ili narudžbu (01.74).656 Sencio, uostalom, nije jedina osoba spomenuta na teserama koja se dovodi u vezu s gubitkom etikete koja je vjerojatno sadržavala sve relevantne informacije o narudžbi, dakle ime klijenta, traženu uslugu te trošak operacije.657 Možemo s dosta velikom sigurnošću pretpostaviti da su Lecana i Sabina (a možda i Luc(c)us), kao i Sencio, bile tekstilne radnice. Čini se razumnim zabilježiti ime osobe zadužene za robu kad više ne raspolažemo drugim podacima, no čemu bilježiti imena valjara sukna? Koju su ulogu imali Firmus, Ursio, Vicinus i anonimni valjar spomenut u jednom još uvijek čitljivom starijem natpisu (osim ako se riječ fullo ne odnosi na Titija (Titius))? Na to je pitanje teško dati odgovor: Ursio je spomenut s kraticom R C I, čiji smisao nije lako dokučiti, ime Vicinus je vezano uz kraticu F. P. II, Firmus se pojavljuje s kraticama BAN PAV.O. i CAS..., a u zadnjem slučaju je riječ fullo vezana uz teško oštećen natpis u kojem se jedva nazire nekoliko slova (... A. T II). U biti nema jasnih dodirnih točaka između tih natpisa. Nije, međutim, isključeno da se u svakom slučaju barem neka od kratica odnosi na izraze za boje: to nije dvojbeno za pavo(ninus), a možemo pretpostaviti da su kratice C i F označavale izraze kao caeruleus, caesius, callainus, candidus, coccineus, corticeus ili ferrugineus. Nekakav izraz za boju se možda mogao nalaziti i ispred kratice t(unicae) duae. Valjari sukna, kao što je poznato, se nisu bavili bojenjem tekstila, no sigurno su mogli koristiti usluge bojadisara. Ne čini mi se stoga nemogućim da su valjari spomenuti na sisačkim teserama u tim konkretnim slučajevima jednostavno bili klijenti bojadisara. Mogli su tražiti usluge bojadisara kako za svoje osobne potrebe 646 647 pas oublier que sur un certain nombre d’étiquettes de Kalsdorf644 et de Siscia645 le terme fullo suit des noms personnels et il est plus que probable que ces individus aient été des foulons. Ce pourrait être un argument en faveur de l’hypothèse selon laquelle les individus mentionnés sur les étiquettes auraient fait partie des professionnels de l’industrie textile mais d’autres métiers ou fonctions n’ayant rien à voir avec la production textile sont aussi parfois indiqués avec les noms personnels. On trouve ainsi sur les étiquettes de Kalsdorf un fabricant de courroies, un tailleur de pierres et peut-être aussi un serrurier.646 Les étiquettes de Siscia mentionnent explicitement, semble-t-il, outre les foulons,647 deux corroyeurs,648 un herboriste,649 une potière,650 un tailleur,651 deux esclaves,652 des assistants (adiutores)653 dont le rôle exact n’est pas défini, ainsi qu’un collègue654 et un vétéran.655 Il est assez probable que Sencio ait été un raccommodeur, comme c’est les cas des sutores au Magdalensberg et non un cordonnier, d’autant plus que la même inscription contient la phrase tes(s)er(am) p(e)rd(i)di(t?) et on peut présumer qu’il n’était pas un client mais la personne en charge de la marchandise ou de la commande (01.74).656 Sencio n’est d’ailleurs pas le seul individu mentionné sur les étiquettes indiquant la perte de la tessère qui contenait vraisemblablement toutes les informations importantes relatives à la commande, c’est-à-dire le nom du client, le service souhaité ainsi que le coût de l’opération.657 On peut ainsi raisonnablement supposer que Lecana et Sabina, voire aussi Luc(c) us, étaient, tout comme Sencio, des professionnels du textile. S’il semble assez naturel de noter le nom de la personne en charge de la marchandise quand on ne dispose plus d’autres informations, pourquoi fallait-il noter les noms des foulons? Quel rôle pouvaient jouer Firmus, Ursio, Vicinus et le foulon anonyme mentionné apparemment dans l’inscription antérieure encore visible sur une étiquette (à moins que le mot fullo ne se rapporte à Titius)? C’est difficile à dire: Ursio avait un rapport avec l’abréviation R C I dont le sens reste difficile à déterminer, le nom de Vicinus est associé à l’abréviation F. P. II, le nom de Firmus apparaît avec les abréviations BAN PAV.O. et CAS... tandis que dans le dernier cas le terme fullo sonnes ne sont pas les tailleurs dont il est question dans les indications de prix sur le revers des étiquettes, Egger 1967: 197–202, 206–208 644 Römer-Martijnse 1990: Kat. 5, 24, 29, 41, 46 (?), 70, 77, 86, 87 (?) 645 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 646 Römer-Martijnse 1990: 29–30, Kat. 10, 44, Kat. 20, 75–76. Kat.40 647 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 Römer-Martijnse 1990: 29–30, Kat. 10, 44, Kat. 20, 75–76. Kat.40 648 08.02, 10.05, 19.04, 26.94 02.09, 14.19 649 02.05 648 02.09, 14.19 650 649 02.05 21.37 651 01.74 650 21.37 652 651 01.74 03.02, 23.26 653 02.26, 10.04, 13.24, 18.17, 19.113, 22.22; ce pourrait néanmoins être un nom personnel dans certains cas 652 03.02, 23.26 653 02.26, 10.04, 13.24, 18.17, 19.113, 22.22; u nekim bi slučajevima to moglo biti i osobno ime 654 02.14 655 02.14 23.46 656 Et peut-être aussi la personne coupable d’avoir perdu la tessère. Néanmoins, bien que les inscriptions sur l’avers et le revers de cette étiquette puissent être contemporaines, il faut remarquer qu’elles ne semblent pas avoir été écrites de la même main. D’ailleurs, P.-Y. Lambert suggère une lecture alternative: Sencio sus.t.(u)l..i (t) r( ), c’est à dire la 3ème personne du singulier du parfait de l’indicatif actif du verbe tollo (OLD, 1947–1948, s.v. tollo) dans le sens »Sencio a pris« ou »Sencio a récupéré» quelque chose d’indéfini, selon l’interprétation de l’abréviation r( ). Il n’est pas exclu non plus que la lettre Q précédant le syntagme tes(s)er(am) p(e)rd(i) di(t) soit l’abréviation d’un nom personnel comme, par exemple, Quartus ou Quintus. 657 01.72, 01.73, 01.74 654 655 23.46 656 A možda i osoba odgovorna za gubitak tesere. Treba ipak napomenuti da natpisi na aversu i reversu, iako bi mogli biti istovremeni, nisu izgleda pisani istom rukom. P.-Y. Lambert predlaže pak drugačije čitanje: Sencio sus.t(u)l..i (t) r( ), odnosno treće lice jednine aktivnog perfekta indikativa glagola tollo (OLD, 1947–1948, s.v. tollo), sa značenjem »Sencio je uzeo« ili »Sencio je pokupio« neku nedefiniranu robu, ovisno o interpretaciji kratice r( ). Nije također isključeno da slovo Q koje prethodi sintagmi tes(s)er(am) p(e)rd(i)di(t) predstavlja kraticu nekog osobnog imena, primjerice Quartus ili Quintus. 657 01.72, 01.73, 01.74 119 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 120 tako i za potrebe svojih klijenata. Nije isključeno da je navođenje zanimanja bila samo jedna distinktivna napomena kako bi se izbjegla zabuna s nekim imenjakom. Zahvaljujući navođenju takvog podatka bilo je nesumnjivo lakše prepoznati nositelje učestalih imena, kao što su to, primjerice, bili Candidus lapidarius u Kalsdorfu658 ili Valentinus (h)erbarius (02.05) i Firmus fullo (08.02) u Sisciji. Tako se pojavljuje i Sulpicius vet(eranus), dakle, jedan isluženi legionar ili auksilijarni vojnik, možda i mornar (23.46). Zašto bi se uopće spominjao taj detalj i koliko je mogao biti bitan? S obzirom na to da nije riječ o djelatnom vojniku, malo je vjerojatno da ta tesera ima veze s vojskom, no autoru natpisa je taj podatak očito bio koristan. Sulpicius je možda mogao biti vlasnik nekog obrta ili trgovac, što ne bi bilo začuđujuće jer su se mnogi veterani nakon otpusta iz vojske krenuli baviti obrtom ili trgovinom,659 no i u tom slučaju ostaje upitan razlog navođenja veteranskog statusa. Gordost starog vojnika? Po svemu sudeći, većinu ljudi spomenutih na sisačkim teserama ionako nisu činili trgovci ili zaposlenici tekstilne industrije već klijenti, pa je to vrlo vjerojatno bio slučaj i s veteranom Sulpicijem. Ne mislim da je njegov veteranski status imao posebnu važnost u očima osobe koja je zabilježila zapis na teseri, no taj joj je detalj mogao pomoći u razlikovanju našeg Sulpicija od drugih klijenata istog imena. Kao što je već spomenuto, to nije jedina tesera na kojoj je osobno ime popraćeno s nekim distinktivnim podatkom. Mali trgovci, kao i krojači, valjari sukna i bojadisari u značajnoj mjeri ovise o stalnim mušterijama, odnosno ljudima koji redovito traže njihove usluge. Možemo pretpostaviti da su se svi ti ljudi međusobno dosta dobro poznavali i da je među njima, osim poslovnog odnosa koji inače vlada između trgovca i klijenta, postojao i susjedski odnos, određena vrsta bliskosti uobičajena među ljudima koji žive u istoj četvrti i redovito se susreću.660 Upravo zbog toga vjerojatno nije bilo potrebe pretjerano držati do učtivih formalnosti u međusobnom obraćanju. Zapisujući narudžbu klijenta, nije bilo nužno navesti puno ime jer je svatko znao tko je veteran Sulpicije, kožar Simplex ili Bardil Virijat.661 Čini se da se zaposlenici ponekad čak nisu ni mogli sjetiti točnog imena klijenta, pa nailazimo i na čudna nazivlja kao Marci Valeri(i) collega, Gratianorum ancilla ili fictiliaria.662 Sve dok je valjar sukna ili bojadisar znao prepoznati i vratiti njihove stvari kolegi Marka Valerija, spomenutoj sluškinji ili grnčarici, nepoznavanje točnog imena klijenta očito nije bilo pretjerano važno. U svakom slučaju je spomen zanimanja, uključujući i onih tekstilnih, vrlo rijedak na teserama,663 pa nije moguće tvrditi da je to bio ključan podatak u toj vrsti natpisa. Zasigurno ne možemo isključiti mogućnost da barem neke tesere navode imena profesionalaca zaduženih za robu ili izvršenje narudžbe – to je po mojem mišljenju čak i vrlo vjerojatno – ali smatram da su osobe spomenute na teserama većim dijelom bile klijenti. Čini mi se dosta vjerojatnim da se imena zaposlenika navode na teserama koje nose i zabilješku tesseram perdidi(t) (01.72, 01.73, 01.74), a vjerujem da to možemo pret- 658 Römer-Martijnse 1990: 75–76. Kat. 40 659 cf. Wierschowski 1982: 40–45 660 cf. Flohr 2011, Fullonicae of Roman Italy: 88–89, 96–99 661 23.46, 14.19, 19.21 662 02.14, 03.02, 21.37 663 Spomen zanimanja ili neke dužnosti je zabilježen na svega 2% natpisa na sisačkim teserama. semble être associé à une inscription fortement raturé dont on distingue encore quelques lettres (... A. T II). Il n’y a à vrai dire aucun point commun évident entre ces inscriptions. Toutefois, il n’est pas exclu que dans chaque cas certaines abréviations se rapportent à des termes de couleur: ce n’est pas douteux pour pavo(ninus) et on pourrait envisager que les abréviations C et F puissent désigner des termes comme caeruleus, caesius, callainus, candidus, coccineus, corticeus ou ferrugineus. Un terme de couleur aurait éventuellement aussi pu précéder l’abréviation t(unicae) duae. Les foulons, comme nous le savons bien, ne s’occupaient pas de la teinturerie mais ils pouvaient certainement avoir besoin des services des teinturiers. Il ne me semble pas impossible que les foulons mentionnés sur les étiquettes de Siscia aient pu être dans ces cas précis tout simplement des clients de teinturiers. Ils pouvaient se rendre chez un teinturier aussi bien pour leur propre compte que pour celui d’un de leurs clients, peu importe à vrai dire du point de vue du teinturier. Il n’est donc pas exclu que la mention du métier soit tout simplement une indication distinctive servant à ne pas confondre quelqu’un avec un homonyme. En mentionnant un tel détail il était vraisemblablement plus facile d’identifier des porteurs de noms communs comme par exemple Candidus lapidarius à Kalsdorf658 ou Valentinus (h)erbarius (02.05) et Firmus fullo (08.02) à Siscia. On trouve ainsi un Sulpicius vet(eranus), donc un vétéran, un ancien légionnaire ou auxiliaire, voire même un marin (23.46). Mais pour quelle raison ce détail était-il mentionné et quelle était son importance? N’étant plus un soldat actif, il est peu probable que cette étiquette ait un rapport avec l’armée mais cette indication devait tout de même être considérée comme utile par le scripteur. Sulpicius aurait pu être un patron d’atelier ou un marchand, ce qui n’aurait rien de surprenant puisque de nombreux vétérans se reconvertissaient dans l’artisanat ou le négoce659 mais même dans ce cas-là quel aurait vraiment été l’intérêt d’indiquer son statut de vétéran? La fierté d’un ancien militaire? De toute façon, il est vraisemblable que la plupart des individus mentionnés sur les étiquettes de Siscia n’étaient pas des commerçants ou des employés de l’industrie textile mais des clients, ce qui était probablement aussi le cas du vétéran Sulpicius. En fait, je ne pense pas que son statut de vétéran avait une importance particulière pour le scripteur car il me semble que c‘était tout simplement une indication lui permettant de le distinguer des autres clients homonymes. Comme cela a déjà été noté, ce n’est pas la seule étiquette où un nom personnel est suivi par une indication distinctive. Les petits marchands, tout comme les tailleurs, les foulons et les teinturiers, dépendent en grande partie d’une clientèle d’habitués, des gens qui demandent régulièrement leurs services. Il est vraisemblable que tout ce petit monde se connaissait assez bien et qu’il existait entre eux, outre une simple relation commerçant-client, des rapports de voisinage, une certaine intimité qui peut exister entre habitants du même quartier qui ont l’habitude de se côtoyer régulièrement et qui n’ont aucune raison d’être très à cheval sur les formalités et les civilités d’usage.660 Ainsi, en notant la commande du client sur une étiquette, il n’était pas nécessaire d’insister sur la nomenclature complète puisque tout le monde savait bien qui était Sulpicius le vétéran, Simplex le corroyeur ou Viriatus le Bardile.661 Il semblerait même que les employés au moment de noter les informations sur les étiquettes n’arrivaient pas parfois à se rappeler le nom exact du client et de ce fait on trouve 658 Römer-Martijnse 1990: 75–76. Kat. 40 659 cf. Wierschowski 1982: 40–45 660 cf. Flohr 2011, Fullonicae of Roman Italy: 88–89, 96–99 661 23.46, 14.19, 19.21 Tesserae Sisciensiae postaviti i u slučajevima kada se različita osobna imena zapisana istom rukom pojavljuju na aversu i reversu iste tesere.664 Ponekad vidimo i više muških i/ili ženskih imena zapisanih na istoj strani.665 U nekima od tih slučajeva mogla bi biti riječ o tragovima starijih natpisa, pa stoga ne bi trebala postojati veza među tim ljudima, u drugima se ime u genitivu, vjerojatno patronimik, ili pak gentilicij pojavljuju na jednoj strani, a idionim ili kognomen na drugoj, što navodi na pomisao da je riječ o imenu jedne osobe.666 Ostaje otvoreno pitanje hipotetičnih nositelja dvostrukih imena (vide infra). U nekim je slučajevima, naime, možda jednostavno riječ o dvije osobe, a ne o peregrinima s dva imena.667 Čini se da su u većini spomenutih slučajeva natpisi ipak istovremeno urezani, a kako je malo vjerojatno da imamo posla s dva klijenta (katkad čak i više) koji su zajednički naručili neku uslugu ili su bili u posjedu iste robe, moramo razmisliti i o drugim mogućim interpretacijama. Objašnjenje možda nudi natpis na teseri 01.67. Ime Ausus zapisano je na jednoj strani, dok na drugoj stoji rečenica Satulus sarcivi(t). Rukopis je, po svemu sudeći, isti, a natpisi se čine istovremeni. Po mojem mišljenju Ausus je mogao biti klijent dok je Satulus, očito krojač, bio zadužen za izvršenje narudžbe, odnosno za izradu ili krpanje nekog komada odjeće. Mogli bismo stoga pretpostaviti da je u nekim slučajevima natpis na teseri navodio kako ime klijenta tako i ime obrtnika ili više njih, pogotovo ako su potonji bili zadužen za neki odvojeni segment posla. Ukoliko je Eggerova hipoteza točna, ti su obrtnici mogli biti krojači koji bi preuzeli sukna i odjeću nakon obrade kod valjara ili bojadisara. Kako se njihov dio posla vjerojatno obavljao izvan prostora fulonike ili bojadisaonice, spomen njihova imena na teserama nije bio besmislen. O ovoj se pretpostavci, na- 664 01.61 – Nigellu(s), Caraelu(s), Calimenu(s) / P(ublio) Vartio Nigri; 01.67 – Satulus sarcivi(t) / Ausus; 01.73 – Lucus, Sabina / Quartinus; 03.08 – Pacius Speratus / Cavarius; 04.18 – Nigidiorum / Attici (rob obitelji Nigidija?, vide infra); 06.01 – Agatianus / Flor(en)tinus; 06.15 – Statia / (H)i(r)suta Cineae; 08.14 – Melo Savini / Breuco; 11.19 – Secunda Quartonis / Lia; 12.08 – Vanonis / Getulis ili Getulus; 17.18 – Ulpia Muccena / Procellius; 19.111 – Atius Cratanis / Fortis; 22.36 – Dasius Apali / Cesii; 23.37 – Titi Vedi(i) / Nera (robinja?, vide infra); 23.40 – Seneci Apri / Prianu; 24.02 – Pisiniis Prianu (rob?, vide infra) / Unuavi; 24.13 – Dacus Celsi / Successi; 24.19 – Nigrinus Cinelius / Nigrinus Laet{t}us; 24.20 – Rutilus Nigri / Elpis Claudi; 26.10 – Dasius Batonis / pro Decu….; 26.16 – Policarp(us) / N.igella Vogitoctis; 26.18 – Eucar[is] / Tuscul[us]; 26.42 – Moderatus / Salvia; 26.70 – Urbani Fulvinus (rob?, vide infra) / Andi; 26.71 – Ol(l)i(i) Gal(l)i / Viv(ius) Carp(us); 26.113 – Exsorata / Castalina des »dénominations« étranges comme Marci Valeri(i) collega, Gratianorum ancilla ou fictiliaria.662 Du moment que le foulon ou le teinturier pouvait reconnaître et rendre leurs biens au collègue de Marcus Valerius, à la servante ou à la potière en question, la méconnaissance du véritable nom du client n’avait vraisemblablement pas beaucoup d’importance. De toute façon, il faut bien admettre que les mentions de métiers, y compris ceux de l’industrie textile restent plutôt rares sur les étiquettes663 et il est difficile de prétendre que ce fût une information essentielle dans ce genre d’inscriptions. On ne peut certainement pas exclure la possibilité qu’au moins certaines des étiquettes indiquent les noms des professionnels en charge de la marchandise ou de la commande – c’est, à mon avis, assez vraisemblable – mais j’estime que la plupart des individus mentionnés sur les étiquettes étaient des clients. Il me semble probable qu’il soit question de noms d’employés dans le cas des étiquettes portant l’indication tesseram perdidi(t) (01.72, 01.73, 01.74), mais le doute pourrait aussi être permis dans les cas où des noms différents, écrits vraisemblablement par la même main, apparaissent sur l’avers et le revers de la même étiquette.664 On trouve aussi occasionnellement plusieurs noms masculins et/ou féminins inscrits sur la même face.665 Dans certains cas il pourrait être question d’inscriptions antérieures et il n’y aurait bien évidemment aucun rapport entre ces individus. On trouve parfois un nom au génitif, vraisemblablement un patronyme, ou un gentilice sur une face et un idionyme ou un surnom sur l’autre, et il n’est pas exclu qu’il soit question de la dénomination d’un seul individu.666 Reste aussi la question des porteurs hypothétiques de doubles idionymes (vide infra). En effet, dans certains cas il pourrait tout simplement s’agir de deux individus et non de porteurs de doubles idionymes.667 662 02.14, 03.02, 21.37 663 Des indications éventuelles de métiers ou de fonctions sont attestées sur à peine 2% des inscriptions sur les étiquettes de Siscia. 664 01.61 – Nigellu(s), Caraelu(s), Calimenu(s) / P(ublio) Vartio Nigri; 01.67 – Satulus sarcivi(t) / Ausus; 01.73 – Lucus, Sabina / Quartinus; 03.08 – Pacius Speratus / Cavarius; 04.18 – Nigidiorum / Attici (un esclave des Nigidii?, vide infra); 06.01 – Agatianus / Flor(en)tinus; 06.15 – Statia / (H)i(r) suta Cineae; 08.14 – Melo Savini / Breuco; 11.19 – Secunda Quartonis / Lia; 12.08 – Vanonis / Getulis ou Getulus; 17.18 – Ulpia Muccena / Procellius; 19.111 – Atius Cratanis / Fortis; 22.36 – Dasius Apali / Cesii; 23.37 – Titi Vedi(i) / Nera (une esclave?, vide infra); 23.40 – Seneci Apri / Prianu; 24.02 – Pisiniis Prianu (un esclave?, vide infra) / Unuavi; 24.13 – Dacus Celsi / Successi; 24.19 – Nigrinus Cinelius / Nigrinus Laet{t}us; 24.20 – Rutilus Nigri / Elpis Claudi; 26.10 – Dasius Batonis / pro Decu….; 26.16 – Policarp(us) / N.igella Vogitoctis; 26.18 – Eucar[is] / Tuscul[us]; 26.42 – Moderatus / Salvia; 26.70 – Urbani Fulvinus (un esclave?, vide infra) / Andi; 26.71 – Ol(l)i(i) Gal(l)i / Viv(ius) Carp(us); 26.113 – Exsorata / Castalina 665 01.78 – Niger Egirus Speratus; 13.56 – Acuta Decio; 21.02 – Marcus Deva; 24.31 – Lalos Lani Prianu; 24.44 – Valerius Pria; 26.38 – Deivila Singarus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.145 – Atis Raia 665 01.78 – Niger Egirus Speratus; 13.56 – Acuta Decio; 21.02 – Marcus Deva; 24.31 – Lalos Lani Prianu; 24.44 – Valerius Pria; 26.38 – Deivila Singarus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.145 – Atis Raia 666 07.06 – Severa / Hispani; 09.11 – Blanda / Licconi; 11.05 – Spana / Severi; 12.07 – Silius / Romanus; 13.34 – Secunda / Breuci; 14.17 – Daloca / Marci; 23.20 – Carisio / Primi; možda također 12.08 – Vanonis / Getulis ili Getulus? 666 07.06 – Severa / Hispani; 09.11 – Blanda / Licconi; 11.05 – Spana / Severi; 12.07 – Silius / Romanus; 13.34 – Secunda / Breuci; 14.17 – Daloca / Marci; 23.20 – Carisio / Primi; voire aussi 12.08 – Vanonis / Getulis ou Getulus? 667 Pitanje se posebice može postaviti u slijedećim slučajevima: 01.66 – Ce(n)sorina (H)irundina; 02.10 – Prisca Campana; 04.16 – Festa Fortunata; 08.25 – Speratus Capito; 14.26 – Singinus Domnus; 17.11 – Mellio Tertius; 17.14 – Decumus Carserico; 17.24 – Sura Canio; 19.102 – Sura Vitalianus; 21.49 – Liana Nosta; 21.68 – Crisa Pinilla; 21.82 – Matta Nigella; 23.02 – Bato Reg{g}ulus; 23.45 – Velucus Litua; 23.61 – Avita Campana; 23.79 – Vera Mata; 23.83 – Regulus Successus; 24.11 – Sura Pria; 24.18 – Nila Licana; 24.34 – Proc(u)la Urbana; 24.44 – Valerius Pria; 26.13 – Quintus Capito; 26.59 – Primus Murcinus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.135 – Marcianus Sacer 667 On peut notamment se poser la question dans les cas suivants: 01.66 – Ce(n)sorina (H)irundina; 02.10 – Prisca Campana; 04.16 – Festa Fortunata; 08.25 – Speratus Capito; 14.26 – Singinus Domnus; 17.11 – Mellio Tertius; 17.14 – Decumus Carserico; 17.24 – Sura Canio; 19.102 – Sura Vitalianus; 21.49 – Liana Nosta; 21.68 – Crisa Pinilla; 21.82 – Matta Nigella; 23.02 – Bato Reg{g}ulus; 23.45 – Velucus Litua; 23.61 – Avita Campana; 23.79 – Vera Mata; 23.83 – Regulus Successus; 24.11 – Sura Pria; 24.18 – Nila Licana; 24.34 – Proc(u)la Urbana; 24.44 – Valerius Pria; 26.13 – Quintus Capito; 26.59 – Primus Murcinus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.135 – Marcianus Sacer 121 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX ravno, može raspravljati, no ne čini mi se nevjerojatna, mada ne sumnjam da se na teserama u pravilu uglavnom pojavljuju imena klijenata. Ukoliko se neki tekstilni radnici uistinu spominju na teserama, njihovu točnu ulogu nije lako definirati, no skloniji sam ih promatrati kao obične zaposlenike ili kao vanjske suradnike, što je mogao biti slučaj krojača. Samo se u slučaju tesera koje nose natpis MVCCI (skupina 22) možda može razmišljati o osobi višeg profesionalnog položaja. Nije nemoguće da se ime vlasnika obrta pojavljuje na tim teserama, ako prihvatimo pretpostavku da je MVCCI genitiv imena Muccius. O toj se hipotezi raspravlja podrobnije u drugim poglavljima pa će biti dovoljno ponoviti da je ta pretpostavka, kad je kratica MVCCI u pitanju, možda i najmanje neuvjerljiva. Ipak, teško je objasniti zašto bi se samo to ime (ako uopće je riječ o imenu) redovito pojavljivalo na teserama. Pitanje pismenosti 122 Ovako veliki korpus natpisa povezan s jednom vrlo uskom domenom, onom tekstilne industrije, odnosno još preciznije s radom fulonika i bojadisaonica, nam ne pruža samo neprocijenjive informacije o tom obrtu i ljudima koji su radili u toj profesiji već nas navodi i na postavljanje određenih pitanja kojima ne možemo nužno naći odgovore. Čini se da je veći broj ljudi natpise na etiketama pisao isljučivo na latinskom. U nedostatku dublje analize pomoću informatičkih sredstava, kao što je to već istaknuto u jednom prethodnom poglavlju, moram se ograničiti na osobna zapažanja o različitim rukopisima koja su me dovela do zaključka da su većinu natpisa ispisale različite osobe, pa i u slučajevima kad se isto ime pojavljuje na različitim teserama (uz opasku da je mahom riječ o vrlo uobičajenim idionimima). Nema u tome, uostalom, ništa čudno jer, po svemu sudeći, osobe spomenute na teserama uglavnom i nisu bile autori natpisa. Karakter natpisa na sisačkim teserama baš i ne omogućava neku lingvističku studiju. Riječ je naime o vrlo kratkim natpisima, gotovo uvijek u skraćenicama, strogo utilitarnog karaktera, koji su služili prijenosu sažetih i preciznih informacija među profesionalcima jednog obrta. Utoliko je njihov značaj za proučavanje vulgarnog ili govornog latiniteta donekle ograničen, barem u odnosu na tekstove zapisane na voštanim ili drvenim pločicama te papirusima, kao i na kletvenim pločicama (defixiones). Sadrže jako malo pravih rečenica, a kada to i je slučaj, riječ je o jednostavnim i kratkim rečenicama. Mada nisu od velike koristi za proučavanje govornog latinskog u Panoniji, ovi su natpisi ipak nedvojben dokaz romanizacije Siscije. Gotovo svi izrazi koje nalazim na teserama su latinski – uz neke tehničke termine grčkog porijekla i vjerojatno nekoliko keltskih riječi – te se mora priznati da udio autohtonih jezika izgleda vrlo slab, ako već ne i nepostojeći. Ljudi koji su bili sposobni pisati na latinskom, pa makar i samo jednostavne tekstove, zasigurno su mogli i razumjeti taj jezik. Ukoliko je riječ o ljudima porijeklom iz Italije – njihov broj vjerojatno nije bio zanemariv u Sisciji već od augustovskog razdoblja – to je samo po sebi razumljivo, no ako su to bili domoroci, dakle ljudi porijeklom iz Panonije, ili susjedne Dalmacije, možemo pretpostaviti da su u dovoljnoj mjeri vladali latinskim kao drugim jezikom ili da su bili toliko romanizirani da im je latinski postao jezik svakodnevne komunikacije. Iako ne predstavljaju nužno dokaz uznapredovale romanizacije tog dijela Panonije već u prvim desetljećima nakon Il faut bien admettre néanmoins que les inscriptions semblent être contemporaines dans la plupart des cas cités, et comme il est peu probable que nous ayons affaire à deux clients (parfois même plus) en possession de la même marchandise ou ayant commandé le même service, il faudrait peut-être songer à d’autres interprétations. Une explication pourrait être fournie par l’inscription de l’étiquette 01.67. Le nom Ausus est inscrit sur une face et la phrase Satulus sarcivi(t) sur l’autre. L’écriture est vraisemblablement identique et les inscriptions semblent être contemporaines. A mon avis, Ausus aurait pu être le client tandis que Satulus, à l’évidence un tailleur, aurait été chargé d’exécuter la commande, c’est-à-dire de fabriquer ou raccommoder un vêtement. On pourrait donc présumer que dans certains cas les inscriptions devaient indiquer aussi bien le nom du client que celui d’un professionnel du textile, voire même plusieurs, surtout si ce dernier ou ces derniers devaient s’occuper d’un segment de travail distinct. Si l’hypothèse d’Egger s’avère juste, ces professionnels auraient pu être des tailleurs ou des raccommodeurs qui s’occupaient des étoffes et des vêtements après leur passage chez le foulon, voire aussi chez le teinturier. Comme leur travail était vraisemblablement exécuté en dehors de la foulerie ou de la teinturerie, la mention de leur nom sur les étiquettes n’aurait pas été inutile. Cette hypothèse est naturellement sujette à discussion mais elle n’est certainement pas improbable bien que je reste persuadé que la plupart des individus mentionnés sur les étiquettes de Siscia étaient des clients. Si certains professionnels du textile sont vraiment mentionnés sur les étiquettes, leur position reste difficile à définir mais je serais plus enclin à les considérer comme de simples employés, voire comme des collaborateurs externes dans le cas des tailleurs et des raccommodeurs. A mon avis, ce n’est que dans le cas des étiquettes portant l’inscription MVCCI (groupe 22) que l’on pourrait éventuellement songer à une position professionnelle plus élevée. En effet, un nom de patron d’atelier pourrait éventuellement être révélé par ces étiquettes au cas où MVCCI serait le génitif du nom Muccius. Cette question a déjà été discutée plus en détail ailleurs dans le texte et il suffira de répéter que l’hypothèse selon laquelle MVCCI serait en fait le nom du patron d’atelier me semble la moins improbable. Il est toutefois difficile d’expliquer pour quelle raison ce nom (si c’en est un, bien évidemment) serait le seul à apparaître régulièrement sur les étiquettes. La question de l’alphabétisation Un aussi grand corpus d’inscriptions liées à un domaine très particulier, celui de l’industrie textile (plus précisément, vraisemblablement à celui des fouleries et des teintureries), tout en nous fournissant des informations inestimables sur ce domaine et sur les gens qui travaillaient dans ce cadre professionnel, nous oblige aussi à nous poser certaines questions, sans leur trouver forcément des réponses. Les inscriptions sur ces étiquettes sont exclusivement écrites en latin et cela, semble-t-il, par un grand nombre de personnes. A défaut d’une analyse très poussée à l’aide de moyens informatiques, comme cela a déjà été mentionné dans un précédent chapitre, j’ai dû me limiter aux observations personnelles concernant les différentes écritures qui m’ont amené à conclure que la plupart des inscriptions semblent avoir été inscrites par des personnes différentes, y compris dans les cas où le même nom apparaît sur plusieurs étiquettes (il faut néanmoins noter que dans ces cas il est généralement question d’idionymes très courants). Cela n’a d’ailleurs rien de surprenant puisque tout porte à croire que les individus mentionnés sur les étiquettes ne sont généralement pas les auteurs des inscriptions. Tesserae Sisciensiae rimskog osvajanja,668 ove su tesere važna indicija u pokušaju razumijevanja etničke ili barem lingvističke strukture stanovništva Siscije, tim više što većina natpisa sadrži i osobna imena. Onomastička analiza, po svemu sudeći, i potvrđuje latinitet Siscije. Velik broj natpisa kao i raznoliki rukopisi nameću nam pitanje o razini pismenosti populacije tog provincijskog grada. Jasno je da tekstilni obrtnici i radnici, bili slobodni ili robovi, nisu pripadali imućnijim slojevima stanovništva, naravno s izuzetkom velikih vlasnika poduzeća koji su ionako predstavljali iznimno malen postotak profesionalaca tekstilne industrije u rimskom društvu. Siromaštvo svakako ne pogoduje obrazovanju, a s tim se argumentom W. V. Harris poslužio kako bi zaključio da su u antičkom svijetu ljudi slabog imovinskog stanja mahom bili nepismeni. To mu, naravno, nije bio jedini argument. Njegovi su se zaključci temeljili na sljedećim premisama: u svakom društvu masovno opismenjavanje ovisi o nekoliko faktora, prije svega o institucionaliziranom školstvu, odnosno mreži škola dostupnoj većini stanovništva, a ne samo privilegiranim slojevima, fenomen koji se u načelu pojavljuje zajedno s urbanizacijom i industrijalizacijom, kao i s mogućnošću masovne reprodukcije zapisa. Treba priznati u slučaju Rimskog Carstva realnost svakako nije odgovarala tim kriterijima. Čak i ako ne uzmemo u obzir tiskarstvo, nije bilo institucionaliziranog školskog sustava, mada je bilo škola, urbani je život bio razvijen ali ne možemo tvrditi da je većina stanovništva živjela u gradovima, a industrijalizacija je evidentno fenomen koji se u Europi počeo razvijati tek krajem 18. st. Ukratko, po Harrisu, neophodni prethodni uvjeti za masovnu pismenost stanovništva, kako socijalni i tehnički tako i ekonomski pa i ideološki, jednostavno nisu postojali u rimskom društvu, tim više što dobar dio stanovništva Carstva nije posjedovao latinski ili grčki kao materinji jezik, pa čak nije njima ni ovladao. Harris je kao dodatni argument naveo i velike cijene nekih podloga za pisanje, poput papirusa ili pergamenta, koji su stoga bili nedostupni većini stanovništva. Zbog svega navedenog, broj pismenih ljudi u Rimskom Carstvu morao je biti vrlo nizak, čak i u velikim urbanim centrima, pa njihov postotak ne bi prelazio kojih 10% populacije u zapadnom dijelu Carstva, iako je mogao biti nešto viši u Italiji.669 Njegovo djelo, točnije njegovi zaključci, djeluju dosta uvjerljivo, među ostalim i zato što je vjerojatno prvi postavio neka pitanja. Moglo bi se čak reći da je prije objave njegove knjige vladao gotovo konsenzus među antičarima, sklonima vjerovati u rasprostranjenu pismenost unutar rimskog društva.670 Istina je 668 Kad bi se tesere mogle datirati u uži kronološki okvir, smjeli bismo se upustiti u smjelije hipoteze o romanizaciji Siscije i okolne regije, no predloženi datumi, od augustovskog razdoblja do kraja 2. st., nas prisiljavaju na oprez.Iako su daleko od neporecivog dokaza masovne nazočnosti Italika u gradu već od Augustova vremena i poodmakle romanizacije tog kraja u julijevsko-klaudijevskom razdoblju, čini se sigurnim da velik postotak tih tesera može biti datiran u 1. st. pos. Kr. Utoliko su tesere značajan argument u prilog hipotezi da je Siscija još od samih početaka bila nastanjena velikim brojem Italika – i to ne nužno samo vojnika – koji su dosta brzo uspjeli nametnuti latinski kao glavni jezik svakodnevne komunikacije u gradu. Naravno, ukoliko bi tesere značajnijim dijelom pripadale 2. st., lako bismo mogli prihvatiti činjenicu da se većina stanovnika jednog panonskog grada služi latinskim kao prvim jezikom. 669 cf. Harris 1989: 3–42, 175–284, 323–337 670 Marquardt 1886: 96–97; Guillemin 1937: 77; Tanzer 1939: 48; Harris 1989: 9–10 Le caractère même des inscriptions sur les étiquettes de Siscia ne facilite pas vraiment une étude linguistique. En effet, ce sont des inscriptions très courtes, quasiment toujours abrégées, à caractère purement utilitaire, servant à faciliter la transmission d’informations succinctes et précises entre professionnels d’un métier, ce qui rend leur intérêt pour l’étude du latin vulgaire ou plutôt de la langue parlée un peu limité, du moins par rapport aux textes conservés sur les tablettes, les defixiones ou les papyrus. Elles contiennent très peu de véritables phrases et même quand c’est le cas, ces phrases restent généralement simples et brèves. Toutefois, même si elles se révèlent relativement peu utiles pour l’étude du latin parlé en Pannonie, ces inscriptions sont une preuve indéniable de la romanisation à Siscia. Quasiment tous les termes que l’on retrouve dans les inscriptions sont latins – bien qu’on y trouve aussi des termes techniques d’origine grecque et vraisemblablement aussi quelques mots celtiques – et il faut bien admettre que l’apport des langues autochtones semble très faible sinon inexistant. Les personnes qui étaient capables d’écrire en latin, ne seraient-ce que des textes simples, étaient forcément capables de comprendre cette langue. Si c’étaient des gens originaires de l’Italie, dont le nombre était probablement important à Siscia dès l’époque augustéenne, cela va de soi, mais si c’étaient des autochtones, donc des gens originaires de la Pannonie, voire de la Dalmatie voisine, on pourrait présumer qu’ils maîtrisaient suffisamment le latin en seconde langue ou qu’ils étaient romanisés au point de se servir du latin comme langue de communication quotidienne. Sans nécessairement prouver une forte romanisation de cette partie de la Pannonie dès les premières décennies de l’occupation romaine,668 ces étiquettes sont un indice important pour la compréhension de la structure ethnique ou du moins linguistique des habitants de la ville de Siscia, d’autant plus que la plupart des inscriptions contiennent des noms d’individus. Comme on a pu le constater, l’onomastique semble confirmer la latinité de cette ville. Le grand nombre d’inscriptions ainsi que les différentes écritures nous obligent aussi à nous interroger sur le niveau d’alphabétisation dans cette ville provinciale. Il semble assez évident que les artisans et les ouvriers qui travaillaient dans l’industrie textile, qu’ils aient été de condition libre ou servile, ne faisaient pas partie des couches aisées de la population, à l’exception naturellement des grands patrons qui de toute façon représentaient un pourcentage infime des professionnels du textile dans le monde romain. La pauvreté ne facilite certainement pas l’éducation, un argument dont s’est servi W. V. Harris pour conclure que dans le monde antique les gens des milieux défavorisés étaient illettrés dans leur grande majorité. Ce n’était bien évidemment pas son seul argument. Ses conclusions étaient basées sur les prémices suivantes: dans toute société une alphabétisation de masse repose sur plusieurs facteurs, plus particulièrement sur une scolarisation institu- 668 Au cas où les étiquettes seraient datées dans un cadre chronologique plus restreint, on pourrait se permettre d’énoncer des hypothèses plus osées sur la romanisation de Siscia et de la région environnante mais les dates proposées, de l’époque augustéenne jusqu’à la fin du 2ème siècle, nous obligent à rester plus réservés. Ces étiquettes ne sont pas vraiment une preuve irréfutable de la présence massive d’Italiens dans la ville dès l’époque d’Auguste et de la romanisation avancée de cette région sous les Julio-Claudiens mais il semble certain qu’un pourcentage important des étiquettes pourrait être daté dans le courant du 1er siècle. De ce fait, les étiquettes sont un argument de taille pour appuyer l’hypothèse selon laquelle Siscia était habitée dès ses débuts par un grand nombre d’Italiens – et pas forcément que des militaires – qui ont pu imposer assez rapidement le latin comme principale langue de communication quotidienne dans la ville. Évidemment, si ces étiquettes proviennent en majeure partie du 2ème siècle, on peut plus facilement accepter l’idée d’une ville pannonienne dont la plupart des habitants se servent du latin comme première langue. 123 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX da to mišljenje nije počivalo na dubljim analizama već na osjećaju, uostalom sasvim razumljivom, da civilizacija koja je ostavila toliko natpisa i za koju je pisana riječ igrala iznimno važnu ulogu, nije mogla biti društvo mahom sastavljeno od analfabeta, tim više što je riječ o društvu u kojem se i pismenost robova smatrala korisnom.671 Rasprava koju je pokrenuo W. V. Harris neće tako skoro biti privedena kraju. Brojni su znanstvenici, naime, iako priznaju opravdanost Harrisovog razmišljanja, iskazali sumnje prema njegovim zaključcima, a neki su autori pobili ili relativizirali njegove stavove. Glavne kritike možemo sažeti na sljedeće opaske i primjedbe: Harris je umanjio važnost velike količine zapisa poput, primjerice, grafita, precijenio je važnost institucionaliziranog školstva, a neki od kriterija koje smatra ključnima ionako nisu primjenjivi za antičko razdoblje u cjelini i za rimsko društvo kao takvo.672 124 Bilo bi pošteno primijetiti da W. V. Harris nije ignorirao postojanje grafita ni drugih tekstova zapisanih na voštanim ili drvenim pločicama te papirusima. Nije ni podcijenio važnost pismenosti u urbanoj svakodnevici, a posebice u profesionalnom životu rimskog razdoblja, no čini se, da ga je njegov opći pristup doveo do zaključka da im ne treba poklanjati ključnu važnost. Iako je W. V. Harris sasvim u pravu kada tvrdi da u antičkom razdoblju ne treba precijenjivati broj ljudi koji su znali čitati i pisati, priznajem da me nije sasvim uvjerio sa svojim procjenama ukupnog postotka pismenih osoba, mada se slažem da njegovo djelo nesumnjivo navodi na dublje promišljanje. Statistike o učestalosti natpisa u različitim područjima su tako, primjerice, vješto predstavljene, no svaka statistika može biti pogrešna ovisno o korištenim parametrima.673 Nije uistinu nelogično tvrditi da se manja gustoća natpisnih spomenika u određenom području može objasniti nižom razinom pismenosti stanovništva. To bi vjerojatno bilo i točno kad bismo pouzdano znali da su svi spomenici, ili barem vrlo značajan postotak, preživjeli usprkos protoku vremena i ljudskoj aktivnosti. A upravo to nije slučaj. U Panoniji, da navedem samo najpogodniji primjer za našu temu, uporaba rimskih ostataka u građevinskim radovima, a posebice u proizvodnji vapna, zabilježena je sve do početaka 19. st. Većina danas sačuvanih natpisnih spomenika s prostora Panonije napravljena je od vapnenca, pa nema sumnje da je velik broj natpisa svojevremeno stradao u pećima za vapno. Vjeruje se da danas raspolažemo tek s iznimno malim postotkom natpisnih spomenika koji su bili postavljeni u doba rimske Panonije. Njihov broj u Sisku i okolici jedva prelazi stotinjak primjeraka, a grad koji brojem stanovnika nije bio puno manji od primjerice Salone, ih je morao imati na tisuće. No Salona se nalazi u Dalmaciji gdje sigurno ne nedostaje kamena, i da ne spominjemo daleko opsežnija arheološka istraživanja nego u Sisciji. Zato pri izradi statističkih studija ove vrste nikad ne smijemo zanemariti terensku istraživačku djelatnost (ili manjak iste) te geografske i povijesne okolnosti. U svakom slučaju ne treba izjednačavati sposobnost pisanja i čitanja s obrazovanjem. Dok obrazovana osoba u načelu nikad nije nepismena, suprotno nije nužno istina. Osoba koja zna pi- 671 Mohler 1940: 262–280 672 Bowman 1991: 119–131; Corbier 1991: 99–118; Franklin 1991: 77– 98; Horsfall 1991: 59–76; Hanson&Conolly 2002: 115–164; Pearce 2004: 44 673 Harris 1989: 265–272 tionnalisée, c’est-à-dire un réseau scolaire ouvert à la majorité de la population et non seulement aux couches privilégiées, un phénomène qui va en principe de pair avec l’urbanisation et l’industrialisation ainsi qu’avec la possibilité de reproduction des textes à grande échelle. Dans le cas de l’Empire romain, il faut bien admettre que la réalité ne correspondait pas à ces critères. Sans même prendre en compte l’imprimerie, il n’y avait pas de système d’éducation institutionnalisé, bien que les écoles existassent, la vie urbaine était certes développée mais on ne peut affirmer que la majorité de la population vivait dans les villes et l’industrialisation est à l’évidence un phénomène qui n’a commencé à se développer en Europe que vers la fin du 18ème siècle. En bref, selon Harris, les conditions préalables, aussi bien sociales que techniques, économiques et même idéologiques, indispensables pour une alphabétisation de masse n’existaient tout simplement pas dans la société romaine, d’autant plus qu’une bonne partie de la population de l’Empire n’avait ni le latin ni le grec comme langue maternelle et ne les maîtrisait guère. Il a aussi mentionné comme argument les prix prohibitifs de certains supports d’écriture, tels les papyrus ou les parchemins, les rendant inaccessibles à la majorité de la population. A cause de tout cela, le nombre de personnes sachant lire et écrire dans l’Empire romain aurait été très bas, même dans les grands centres urbains et leur pourcentage n’aurait pas dépassé 10% de la population dans l’Occident romain bien qu’il ait pu être un peu supérieur en Italie.669 Son ouvrage ou plutôt ses conclusions étaient assez convaincantes, entre autres parce qu’il fut probablement le premier à poser certaines questions. On pourrait même dire qu’avant la publication de son livre un quasi consensus régnait parmi les antiquisants, en principe enclins à croire à une alphabétisation largement répandue au sein de la société romaine.670 Il est vrai que cette opinion ne reposait pas vraiment sur des analyses très poussées mais plutôt sur le sentiment, tout à fait compréhensible d’ailleurs, qu’une civilisation ayant laissé tant d’inscriptions et où l’écrit avait un rôle prépondérant ne pouvait pas être une société composée majoritairement d’analphabètes, d’autant plus que dans cette société même l’alphabétisation des esclaves était jugée comme une chose utile.671 Le débat qu’avait lancé W. V. Harris n’est toutefois probablement pas prêt de finir. En effet, de nombreux savants, tout en admettant la justesse du raisonnement d’Harris, ont émis des doutes sur ses conclusions et plusieurs auteurs ont réfuté ou relativisé ses propos. On peut résumer les principales critiques aux observations et remarques suivantes: Harris a minimisé l’importance d’une masse de documents écrits tels les graffiti, il a surestimé l’importance de la scolarisation institutionnelle et certains des critères qu’il considère comme essentiels ne sont de toute façon pas applicables à l’époque antique et à la société romaine en particulier.672 Il serait juste de remarquer que W. V. Harris n’a ignoré ni les graffiti ni les différents textes écrits sur les tablettes de cire ou de bois ainsi que sur les papyrus. Il n’a pas sous-estimé non plus l’importance de la connaissance de l’écriture dans la vie urbaine et plus particulièrement professionnelle de l’époque romaine mais il semblerait que son approche générale l’a amené à ne pas leur prêter une importance cruciale. 669 cf. Harris 1989: 3–42, 175–284, 323–337 670 Marquardt 1886: 96–97; Guillemin 1937: 77; Tanzer 1939: 48; Harris 1989: 9–10 671 Mohler 1940: 262–280 672 Bowman 1991: 119–131; Corbier 1991: 99–118; Franklin 1991: 77–98; Horsfall 1991: 59–76; Hanson&Conolly 2002: 115–164; Pearce 2004: 44 Tesserae Sisciensiae sati i čitati istovremeno može biti i prostak vrlo ograničene naobrazbe. U biti dijelim mišljenje stručnjaka koji smatraju da se pismenost rimskog društva ne treba promatrati globalno već po različitim stupnjevima. Treba tako razlikovati »slabu« pismenost, ograničenu na razumijevanje svakodnevno dostupnih natpisa i zapisa, često potrebnih u profesionalnom životu i punu pismenost koja podrazumijeva veću razinu obrazovanja.674 Sama žeđ za znanjem najčešće nije ono što bi ljude natjeralo da se potrude naučiti čitati već spoznaja da je to znanje iznimno korisno u urbanom društvu u kojem pismenost ima veliku važnost u svakodnevnom životu. Zbog toga mi se jedan od glavnih argumenata na koje se poziva Harris, onaj o nepostojanju općeg sustava obrazovanja, ne čini umjestan. Naime, osnovna sposobnost čitanja i pisanja latinske abecede ne zahtijeva visoku opću razinu obrazovanja i svakako ne zahtijeva godine izučavanja.675 Nije ovdje riječ o školovanju jednog liječnika, gramatičara ili arhitekta, već o razini znanja koja se može steći za svega par mjeseci. Znati čitati i pisati, koliko god to korisno bilo, vjerojatno nije bilo nepohodno u životu jednog delmatskog pastira, no makar i osnovna razina pismenosti je zasigurno mogla olakšati svakodnevicu nekog stanovnika Siscije ili bilo kojeg rimskog grada te mu pružiti više prilika za posao, određenu prednost u slučaju sudske procedure, te mu u konačnici omogućiti bolji život.676 Harris ne negira važnost pismenosti u brojnim profesionalnim sektorima, no vjeruje da je čak i u tim krugovima broj nepismenih morao biti značajan. Jedan takav profesionalni sektor bila je i vojska, a nema puno dvojbe da je razina pismenosti među vojnicima bila dosta visoka, što potvrđuju i arheološka istraživanja i što, uostalom, priznaje i sam Harris.677 U vojsci je sigurno bilo nepismenih, i to vjerojatno ne u zanemarivom broju, no pogodnosti koje su se mogle steći poznavanjem čitanja i pisanja bile su toliko očite da je popriličan broj nepismenih novaka morao biti potaknut da se potrudi naučiti makar i samo osnove pisanja.678 Profesionalna je vojska u svakom društvu ipak svijet za sebe, pa se možemo priupitati u kojoj je mjeri razina pismenosti kod vojnika odgovarala onoj kod civila. Iako su specifične potrebe vojske po tom pitanju bile izgleda vrlo velike, jasno je da je većina proizvodnih grana trebala zaposlenike koji znaju čitati i pisati. Impresivan broj natpisa vezanih uz gospodarski život Rimskog Carstva su za to očigledan dokaz, posebice oni na predmetima svakodnevne uporabe, i to ne samo žigovi i oznake proizvođača već i natpisi upisani tije- 674 Corbier 1987: 30–60; Marichal 1988: 52–56; Corbier 1991: 102–109, 114–118; Bowman 2003: 79–80; cf. cf. Harris 1989: 259–267 675 Horsfall 1991: 62–64 676 Franklin 1991: 98; Woolf 2009: 49 677 Fink 1971; Bowman & Thomas 1983; Bowman & Thomas 1994; Harris 1989: 217–218, 253–255; Marichal 1992; Bowman 1994: 111– 112, 122–125; Adams 1995: 128–131; Speidel 1996; Bowman 2003: 79–94; Bowman & Thomas 2003; Pearce 2004: 44–45, 48–51 678 Možemo kao primjer navesti slučaj Tita Flavija Ateboda, sina Ateriksovog, Panonca porijeklom iz andautonijskog municipija: tijekom svoje vojničke karijere u drugoj polovici 1. stoljeća, službujući u cohors II Varcianorum equitata, dobio je čin kornikularija (cornicularius praefecti). Taj je čovjek dakle bio zadužen za officium svoje jedinice, položaj zasigurno nedostupan jednom analfabetu. Ne možemo znati je li Atebod znao čitati i pisati prije nego što je stupio u vojsku, no dosta je znakovita činjenica da je peregrin kojem latinski vjerojatno nije bio materinji jezik mogao preuzeti takvu službu već u flavijevskom razdoblju; cf. Radman-Livaja&Ivezić 2012: 141; RendićMiočević 2013: 355–357 Si W. V. Harris a tout à fait raison de conclure qu’il ne faut pas surestimer le nombre d’individus sachant lire et écrire dans le monde antique, j’avoue ne pas être entièrement convaincu par ses estimations sur leur pourcentage, tout en admettant que son ouvrage incite indéniablement à la réflexion. Ainsi, par exemple, ses statistiques sur la fréquence des inscriptions dans différentes régions sont habilement présentées, mais toute statistique peut facilement être faussée selon les paramètres utilisés.673 Il n’est certainement pas illogique de prétendre qu’une densité plus faible de monuments inscrits dans une zone donnée peut être expliquée par le niveau d’alphabétisation plus faible de la population. Ce serait même vraisemblablement exact si on avait la certitude que tous les monuments, ou du moins un fort pourcentage, aient survécu aux ravages du temps et à l’activité humaine. Mais ce n’est justement pas le cas. En Pannonie, pour citer l’exemple le plus approprié pour notre sujet, l’emploi des vestiges de l’époque romaine dans la construction et particulièrement dans la fabrication de la chaux est attesté jusqu’au début du 19ème siècle. La plupart des monuments inscrits préservés de nos jours sur le territoire de la Pannonie romaine sont en pierre calcaire et il ne fait pas de doute qu’un grand nombre d’inscriptions ait péri dans les fours à chaux. Il semblerait donc que nous ne disposons aujourd’hui que d’un pourcentage infime de monuments inscrits qui pouvait exister à l’époque romaine dans la région. Leur nombre dépasse à peine une centaine à Sisak et ses environs immédiats et pourtant une ville dont le nombre d’habitants ne devait pas être sensiblement inférieur au nombre d’habitants de Salone, par exemple, aurait dû en avoir des milliers. Mais Salone se trouve en Dalmatie, où la pierre ne fait certainement pas défaut, sans même compter le fait que la recherche archéologique y était nettement plus développée qu’à Siscia. Les aléas de la recherche et les circonstances géographiques et historiques ne doivent jamais être négligés dans ce genre d’étude statistique. En tout cas, il faut éviter de faire l’amalgame entre le fait d’être capable de lire et d’écrire et le fait d’être cultivé. Si une personne cultivée n’est en principe jamais analphabète, le contraire n’est pas forcément vrai. Un individu sachant lire et écrire peut parfaitement être un rustre à l’éducation très limitée. En fait, je partage l’avis des chercheurs qui estiment que l’alphabétisation de la société romaine ne devrait pas être envisagée trop globalement mais plutôt à des degrés différents, prenant en compte la différence entre une alphabétisation »pauvre«, se limitant à la compréhension des inscriptions et des textes accessibles au quotidien, souvent nécessaires dans la vie professionnelle et une alphabétisation complète, supposant un niveau d’éducation conséquent.674 Ce n’est généralement pas parce qu’ils sont avides de connaissances que les gens feront un effort pour apprendre à lire mais tout simplement parce qu’ils se rendent compte que ce savoir est très pratique dans une société urbaine où l’écrit a une grande importance dans la vie quotidienne. Pour cette raison, un des principaux arguments avancés par Harris, celui de l’absence d’un système d’éducation universel, c’est-à-dire d’une scolarisation généralisée, ne me semble pas pertinent. En effet, une aptitude élémentaire à lire et à écrire l’alphabet latin n’implique pas un niveau de connaissances élevé et de toute façon ne demande pas des années d’apprentissage.675 Il n’est pas question ici de la formation d’un médecin, d’un grammairien ou d’un architecte mais d’un niveau de connaissances que l’on peut acquérir en quelques mois tout au plus. 673 Harris 1989: 265–272 674 Corbier 1987: 30–60; Marichal 1988: 52–56; Corbier 1991: 102–109, 114–118; Bowman 2003: 79–80; cf. Harris 1989: 259–267 675 Horsfall 1991: 62–64 125 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 126 kom proizvodnje.679 Olovne su tesere evidentan dokaz kad je u pitanju tekstilni obrt kao i općenito trgovina, no uporaba pisma sigurno nije bila ograničena samo na taj sektor. Na pamet odmah padaju tituli picti na amforama,680 a kao odličan primjer možemo spomenuti i grafite iz La Graufesenque, vjerojatno najvažnijeg proizvodnog centra keramike tipa terra sigillata tijekom 1. st. u Rimskom Carstvu. Ti keramički ulomci na kojima su se urezivale bilješke, to jest podsjetnici za grnčare nedvojben su dokaz potrebe za vođenjem evidencije u keramičarskoj proizvodnji.681 Na brojnim se opekama i crjepovima također nalaze natpisi koji su očito urezani u sklopu redovitih aktivnosti proizvodnih središta.682 Osim tih grafita, ne treba posebno isticati da su sve proizvodne i trgovačke aktivnosti zahtijevale vođenje evidencije i računovodstva na više ili manje trajnim zapisima poput papirusa i voštanih ili drvenih pločica.683 Svaka je profesionalna aktivnost zahtijevala, ne nužno u jednakoj mjeri, nazočnost pismenih zaposlenika. Istina je da se ta potreba često mogla zadovoljiti samo s nekoliko pisara, pa čak ni značajne manufakture poput La Graufesenque ili velikih ciglana vjerojatno nisu trebale na desetke zaposlenika da im vode knjige i računovodstvo. Bi li to značilo da je i u industrijskom i trgovačkom sektoru pismenost mogla biti ograničena na manji broj profesionalaca dok je većina zaposlenika bila nepismena? Ne mislim tako. To znanje nije, naravno, bilo neophodno svakom radniku i nema dvojbe da nazočnost analfabeta među zaposlenicima nije ni u kom pogledu bila iznimna, no sumnjam da su u manufakturama i obrtima poslovi koji su zahtijevali pismenost bili ograničeni samo na uski krug profesionalnih pisara, a nedostupni svima ostalima. Naime, ti su grafiti često bilješke koje se neposredno tiču radnika, kao primjerice natpisi vezani uz rad ciglara, posebice brojčani zapisi s imenima radnika i pojedinačno proizvedenim količinama. Jasno je da je pismenost mogla za radnika predstavljati samo prednost, jer ga tako nisu mogli prevariti nepoštene kolege ili predradnik. Ova pretpostavka se uglavnom zasniva na zdravom razumu, no možemo ju potkrijepiti i primjerima nekih natpisa na tegulama: iako su ih nedvojbeno zapisali zaposlenici, ne odnose se na njihove radne aktivnosti već je riječ o osobnim porukama, šalama ili opscenostima koje su bile upućene kolegama.684 To dokazuje da je barem dio radnika u ciglanama bio sposoban svoje misli ili osjećaje izraziti pisanim putem i, što je možda još važnije, urezujući te poruke znali su da će ih ljudi kojima su upućene moći pročitati i razumjeti. S obzirom na prostački i šaljivi karakter tih grafita, a katkad i doslovce uvredljiv, autoru je sigurno bilo stalo do toga da svoje osjećaje otvoreno podijeli sa svojim okružjem, pa se možemo 679 Cagnat 1914: 333–355; Petersmann 1991: 37–55; Feugère 2004: 53–62; Woolf 2009: 53–59; cf. Ormos&Visy 1991; Harris 1993; Epigrafia della produzione e della distribuzione, Actes de la VIIe rencontre franco-italienne sur l’épigraphie du monde romain (Rome, 5–6 juin 1992, organisée par l’Université de Roma-La Sapienza et l’École française de Rome; sous le patronnage de l’Association internationale d’épigraphie grecque et latine), Collection de l’École française de Rome 193, Rome, 1994 680 cf. Berdowski 2003: 18–55; Laubenheimer 2004: 153–171 681 Bourgeois 1995: 103–138; Fülle 2000: 62–99; Bémont 2004: 103– 131 682 Charlier 2004: 68–88; Scholz 2012: 339–355; za Sisciju cf. Matijašić 1986: 203–215 683 Aubert 2004: 127–145; Woolf 2009: 51–53, 61–64 684 Charlier 2004: 88–89 Savoir lire et écrire, aussi utile que cela puisse être, n’était vraisemblablement pas une chose essentielle dans la vie d’un berger dalmate, j’en conviens, mais connaître ne seraient-ce que les rudiments de l’écriture pouvait certainement faciliter la vie d’un habitant de Siscia ou de toute autre ville romaine, lui offrir plus d’opportunités de travail ou lui donner une position plus avantagée dans une procédure juridique et en fin de compte lui assurer un niveau de vie meilleur.676 Harris ne nie pas l’importance de l’alphabétisation dans de nombreux secteurs professionnels mais il estime que même dans ces milieux-là le nombre d’illettrés devait être élevé. Un tel secteur professionnel était l’armée et il fait peu de doute, comme l’attestent les trouvailles archéologiques, que le niveau d’alphabétisation y était plutôt élevée, un fait admis d’ailleurs aussi par Harris.677 Il y avait certainement des illettrés dans l’armée, vraisemblablement pas si peu que cela, mais les avantages dus au fait de savoir lire et écrire devaient être tellement évidents que de nombreuses recrues analphabètes devaient être incitées à faire un effort pour apprendre ne serait-ce que les rudiments de l’écriture.678 Une armée professionnelle est toutefois dans chaque société un monde un peu à part et on peut se demander si le niveau d’alphabétisation des militaires correspondait à celui des civils. Même si les besoins spécifiques de l’armée en la matière paraissent avoir été très importants, il semble clair que la plupart des secteurs industriels avait besoin d’employés sachant lire et écrire. Le nombre impressionnant d’inscriptions liées à la vie économique de l’Empire romain, notamment celles inscrites sur des objets de la vie quotidienne, pas seulement les estampilles et marques de fabrique ou les marques de propriété mais surtout les inscriptions placées au moment de la fabrication en sont une preuve manifeste.679 Les étiquettes de plomb sont un témoignage évident en ce qui concerne l’industrie textile ainsi que le commerce en général mais la pratique de l’écriture n’était certainement pas confinée à ce secteur. Ainsi, les tituli picti sur amphores viennent immédiatement à l’esprit680 et on peut citer comme un excellent exemple les graffites de la Graufesenque, vraisemblablement le plus important centre de production de la vaisselle sigillée dans l’Empire romain au 1er siècle. Ces bordereaux servant de pièces récapitulatives, c’est-à-dire d’aide- 676 Franklin 1991: 98; Woolf 2009: 49 677 Fink 1971; Bowman & Thomas 1983; Bowman & Thomas 1994; Harris 1989: 217–218, 253–255; Marichal 1992; Bowman 1994: 111–112, 122–125; Adams 1995: 128–131; Speidel 1996; Bowman 2003: 79–94; Bowman & Thomas 2003; Pearce 2004: 44–45, 48–51 678 On peut citer comme exemple le cas de Titus Flavius Ateboduus, fils d’Aterix, un Pannonien originaire du municipe d’Andautonia: il a atteint au cours de sa carrière militaire dans la cohors II Varcianorum equitata durant la seconde moitié du 1er siècle le grade de cornicularius praefecti. Cet homme était donc en charge de l’officium de son unité, un poste certainement inaccessible à un analphabète. On ne peut savoir si Ateboduus savait lire et écrire avant de s’engager mais le fait qu’un pérégrin dont le latin n’était vraisemblablement pas la langue maternelle ait été en mesure d’occuper un tel poste dès l’époque flavienne est plutôt significatif; cf. Radman-Livaja&Ivezić 2012: 141; Rendić-Miočević 2013: 355– 357 679 Cagnat 1914: 333–355; Petersmann 1991: 37–55; Feugère 2004: 53– 62; Woolf 2009: 53–59; cf. aussi les ouvrages collectifs comme Ormos& Visy 1991; Harris 1993; Epigrafia della produzione e della distribuzione, Actes de la VIIe rencontre franco-italienne sur l’épigraphie du monde romain (Rome, 5–6 juin 1992, organisée par l’Université de Roma-La Sapienza et l’École française de Rome; sous le patronnage de l’Association internationale d’épigraphie grecque et latine), Collection de l’École française de Rome 193, Rome, 1994 680 cf. Berdowski 2003: 18–55; Laubenheimer 2004: 153–171 Tesserae Sisciensiae priupitati bi li taj čin vrijedio truda da su mu većinu kolega činili analfabeti. Još jedan detalj vrijedi naglasiti: te su grafite ispisale osobe iz društvenog sloja kojeg teško možemo opisati kao imućnog ili povlaštenog. Pa ipak, ne čini se da je znanje čitanja i pisanja bilo nešto izvanredno kod ciglara, čak i izvan Italije, odnosno u krajevima gdje latinski nije nužno morao biti materinji jezik radnika. Tri nas slavna grafita iz Pompeja obavještavaju o ljubavnom rivalstvu izvjesnog Severa (Severus) i tkalca Sukcesa (Successus), vjerojatno Severovog kolege, obojica su bila zaljubljena u konobaricu Iris.685 Dvadeset stoljeća kasnije njihovo prepucavanje još uvijek mami osmijeh čitatelju, no za našu je temu bitno što su dva tekstilna radnika, gramatičkim i pravopisnim greškama unatoč, mogla bez poteškoća pisati kurzivnim pismom. Možemo pretpostaviti da ta razmjena poruka nije bila upućena samo dvojici glavnih aktera, već i cijelom susjedstvu, pogotovo ostalim kolegama i, naravno, djevojci Iris. To implicira dosta razvijenu razinu pismenosti u toj sredini, osim ako ne mislimo da su Sever i Sukces naizmjence ostalima naglas čitali svoje uratke na zidu. Naravno, riječ je o Italicima, nesumnjivo govornicima latinskog jezika, pa bismo mogli prigovoriti da stanje u Sisciji, panonskom gradu, ne može biti usporedivo, no mislim da taj prigovor nije valjan. Prije svega, sasvim je moguće da je znatan dio siscijanskih valjara sukna, bojadisara i krojača bio italskog porijekla te da im je latinski bio materinji jezik. Njihov slučaj bi onda bio usporediv s onim Pompejanca Sukcesa. No latinski je ionako morao biti najvažniji jezik svakodnevne komunikacije stanovnika Siscije još od augustovskog razdoblja, neovisno o njihovom porijeklu, zbog prisustva velikog garnizona sastavljenog najvećim dijelom od legionara. Možemo pretpostaviti da su prvi gradski valjari i bojadisari došli za vojnicima, računajući na unosno tržište i mušterije željne usluga na koje su bili naviknuti u civiliziranim područjima mediteranskog svijeta. Više je nego vjerojatno da su ti prvi obrtnici stigli iz Italije, pa njihovo znanje latinskog ionako nije upitno. Naravno, u kasnijem razdoblju kao u 2. st. pitanje vladanja latinskim jezikom u urbanim središtima Panonije više nije sporno, jer je dotada taj jezik zasigurno postao glavnim jezikom sporazumijevanja velike većine stanovnika gradova. Ne bi, naravno, trebalo generalizirati slučaj Sukcesa i njegovog suparnika Severa, no čini mi se da je sposobnost čitanja i pisanja mogla biti dosta uobičajena među tekstilnim radnicima, iako ih njihova materijalna situacija i status u rimskom društvo nisu svrstavali među imućne slojeve. U svojoj analizi kletvenih pločica otkrivenih u Velikoj Britaniji, R. S. O. Tomlin je zaključio da su većinu tekstova osobno napisali zainteresirani pojedinci, a ne profesionalni pisari (iako je, izgleda, i to katkad bio slučaj).686 Ako su svi ti obični mali ljudi bili u stanju pisanim putem tražiti pravdu i naknadu od bogova, možemo pretpostaviti bitno višu razinu opće pismenosti na zapadu Rimskog Carstva nego što je to pretpostavio Harris. Analiza o razini pismenosti u toj istoj provinciji, koju su napravili W. S. Hanson i R. Connolly, temeljena mahom na arheološkim nalazima, također upućuje na veći postotak pismenih ljudi nego što je to tvrdio Harris.687 I. J. Pearce je došao do istog zaključka.688 mémoires sont une preuve incontestable de la nécessité d’enregistrer et de tenir les comptes des activités des potiers.681 On trouve aussi sur de nombreuses briques et tuiles des inscriptions qui ont à l’évidence été inscrites dans le cadre des activités régulières des ateliers de fabrication.682 Outre ces graffites, il va sans dire que toutes les activités commerciales et industrielles dans le monde romain nécessitaient la tenue de registres et d’une comptabilité sur des supports moins pérennes comme les papyrus et les tablettes de cire ou de bois.683 Toute activité professionnelle requérait donc, à différents degrés certes, la présence d’employés capables de lire et d’écrire. Il est vrai que ce besoin pouvait dans la plupart des cas être couvert par l’emploi de quelques scribes et il faut bien admettre que même les importantes manufactures comme celle de la Graufesenque ou les grandes briqueteries n’avaient vraisemblablement pas besoin de dizaines de scribes pour s’occuper des registres et des comptes. Cela signifierait-il pour autant que dans le secteur industriel et commercial l’alphabétisation pouvait être limitée à quelques professionnels et que le gros des employés était incapable de lire et d’écrire? Je ne le pense pas. Cette capacité n’était bien évidemment pas indispensable à tous les ouvriers et il ne fait guère de doute que la présence d’analphabètes parmi les employés n’avait rien de vraiment exceptionnel mais je doute qu’au sein des différentes manufactures et ateliers toutes les activités nécessitant la connaissance de l’écriture étaient confinées à un nombre restreint de scribes et hors de portée pour tous les autres. En effet, ces graffites sont souvent des notices qui concernent directement les ouvriers, comme par exemple les inscriptions relatives au travail des tuiliers, notamment les incisions de comptage indiquant les noms d’ouvriers et la quantité de produits fabriqués par chacun d’entre eux. Il est évident que le fait de savoir lire et écrire ne pouvait qu’avantager un ouvrier, ne serait-ce que pour éviter de se faire berner par des collègues ou des contremaîtres malhonnêtes. Cette conjecture ne repose à vrai dire que sur le bon sens mais on peut l’appuyer par le fait qu’un certain nombre d’inscriptions découvertes sur les tegulae, bien qu’elles aient indéniablement été écrites par les employés des tuileries, ne se référent pas aux activités professionnelles des tuiliers mais sont en fait des messages personnels, des plaisanteries voire même des obscénités, adressés aux collègues de travail.684 Cela prouve qu’au moins une partie des ouvriers employés dans les tuileries étaient parfaitement capables d’exprimer par écrit leurs réflexions ou leurs sentiments et ce qui est peut-être plus important, en inscrivant ces graffites ils avaient la certitude que les gens auxquels ces messages était destinés seraient capables de les lire et de les comprendre. Vu le caractère grivois et insultant de certains de ces graffites, l’auteur tenait certainement à bien faire savoir ses sentiments à son entourage et on peut se demander s’il s’en serait donné la peine si vraiment la plupart de ses collègues étaient analphabètes. Autre détail significatif, ces graffites ont été inscrits par des individus provenant d’un milieu social que l’on pourrait difficilement qualifier de privilégié ou d’aisé. Pourtant, il semblerait que la connaissance de l’écriture n’avait rien de particulièrement exceptionnel chez les tuiliers, y compris en dehors de l’Italie, c’est-à-dire dans des régions où le latin n’était pas nécessairement la langue maternelle des ouvriers. Trois graffiti célèbres de Pompéi nous renseignent sur la rivalité d’un certain Severus et du tisserand Successus, probablement un collè- 681 Bourgeois 1995: 103–138; Fülle 2000: 62–99; Bémont 2004: 103–131 682 Charlier 2004: 68–88; Scholz 2012: 339–355; pour Siscia cf. Matijašić 1986: 203–215 685 CIL IV, 8259, 8258; Deroux 2004: 615–630 686 Tomlin 1988: 98–101; Tomlin 2002: 170–171 687 Hanson&Conolly 2002: 151–164 683 Aubert 2004: 127–145; Woolf 2009: 51–53, 61–64 Pearce 2004: 43–51 684 Charlier 2004: 88–89 688 127 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 128 gue du premier, tous les deux rivaux auprès de la serveuse Iris.685 Vingt siècles plus tard leurs mots font toujours sourire le lecteur mais ce qui importe pour notre propos est le fait que des ouvriers du textile, malgré les fautes de grammaire et d’orthographe, étaient capables d’écrire sans difficulté en cursive. Il est d’ailleurs vraisemblable que cet échange de graffiti était surtout destiné à être lu par tout le voisinage et non seulement par les deux principaux intéressés, notamment les autres collègues de travail et plus particulièrement par Iris, ce qui impliquerait un niveau d’alphabétisation assez conséquent dans ce milieu à moins que Severus et Successus ne comptaient se relayer pour lire aux autres ce qu’ils avaient écrit sur le mur. Certes, il s’agit d’Italiens, indéniablement des locuteurs latins et on pourrait objecter que la situation à Siscia, une ville pannonienne, n’était pas vraiment comparable mais je ne pense pas que ce soit une objection valable. En effet, il est tout à fait envisageable qu’une partie non négligeable des foulons, des teinturiers et des tailleurs de Siscia étaient de souche italienne et avaient le latin pour langue maternelle. Leur situation aurait donc été comparable à celle de Successus. De toute façon, le latin devait être la principale langue de communication quotidienne des habitants de Siscia dès l’époque augustéenne quelle que fût leur origine, ne serait-ce qu’à cause de la présence d’une grande garnison composée en majeure partie de légionnaires. Il est d’ailleurs vraisemblable que les premiers foulons et teinturiers qui se sont installés dans la ville soient arrivés à la suite des militaires, comptant sur un marché lucratif et des clients qui chercheraient des commodités auxquelles ils étaient accoutumés dans les régions civilisées du monde méditerranéen. Il est plus que probable que ces premiers artisans soient arrivés d’Italie et de ce fait leur connaissance du latin est hors de doute. Bien évidemment, à une époque un peu plus tardive comme le 2ème siècle, la question de la maîtrise du latin dans les centres urbains de la Pannonie ne se pose même plus car cette langue était certainement devenue la langue de communication principale de la grande majorité des citadins. Il ne faudrait certainement pas généraliser le cas de Successus et de son rival Severus, mais il ne me semble pas faux de remarquer que la connaissance de l’écriture pouvait être assez commune parmi les ouvriers du textile même si leur situation matérielle et leur statut dans la société romaine ne les classaient pas parmi les couches aisées. Dans ses analyse des defixiones trouvées en Grande Bretagne, R. S. O. Tomlin avait conclu que ces textes semblent avoir été en grande partie écrits personnellement par les individus concernés et non par des scribes professionnels (bien que cela puisse ou semble même parfois être le cas).686 Si des petites gens étaient effectivement capables de demander par écrit justice et rétribution aux divinités, on pourrait raisonnablement envisager dans l’Occident romain un taux d’alphabétisation bien plus élevé que celui supposé par Harris. L’analyse faite par W. S. Hanson et R. Connolly sur le taux d’alphabétisation dans cette même province, basée notamment sur les trouvailles archéologiques, semble aussi indiquer que le pourcentage d’individus sachant lire et écrire était supérieur aux estimations très basses revendiquées par Harris.687 De son côté, J. Pearce en est venu, lui-aussi, à la même conclusion.688 Si telle était la situation dans la province occidentale la plus éloignée de Rome qui n’avait jamais vraiment attiré les Méditerranéens, le taux d’alphabétisation d’une importante ville de Pannonie dont 685 CIL IV, 8259, 8258; Deroux 2004: 615–630 686 Tomlin 1988: 98–101; Tomlin 2002: 170–171 687 Hanson&Conolly 2002: 151–164 688 Pearce 2004: 43–51 Tesserae Sisciensiae Ako je takvo bilo stanje u najudaljenijoj zapadnoj provinciji Carstva, u kraju koji nikad nije posebno privlačio Rimljane, razina pismenosti u velikom panonskom gradu sa značajnim postotkom populacije italskog porijekla ne bi trebala biti jako niska. Kako u biti raspolažemo samo s nepovezanim i djelomičnim informacijama, nemoguće je sa sigurnošću procijeniti točnu razinu pismenosti kako u Rimskom Carstvu tako i u Sisciji. Dijelim Harrisovo mišljenje da su analfabeti bili vrlo brojni, no nisam siguran da su predstavljali veliku većinu stanovništva. Nagađati o postocima bi ionako bio uzaludan posao, no skloniji sam pristašama teorije o raširenijoj pismenosti u Rimskom Carstvu, barem u gradovim, pa i među ljudima iz siromašnijih slojeva.689 Promatrajući sisačke tesere, stječem dojam da je velik broj, ako ne i većina zaposlenika, u tekstilnoj proizvodnji toga grada bio sposoban čitati upute na teserama, a ne čini mi se nezamislivim ni da su ti isti ljudi mogli svoje opaske i ispisati na teserama, iako bi za neke bilo prikladnije upotrijebiti glagol črčkati. Ta sposobnost čitanja i pisanja kratkih bilješki ih ne čini nužno vrsnim pisarima, ali dokazuje da su za svoje svakodnevne profesionalne potrebe u sasvim dovoljnoj mjeri vladali kurzivnim ili barem kapitalnim pismom. Postojanje priručnika za bojadisare, očigledno napisanih za potrebe profesionalaca, također implicira da je među bojadisarima moralo biti dovoljno ljudi koji su ih bili u mogućnosti pročitati.690 Možemo se, naravno, pitati nije li sve te tesere ispisala nekolicina pisara zadužena za taj posao, i je li velik broj rukopisa samo posljedica kronološkog okvira njihove uporabe. Naime, kako ih datiramo od augustovskog razdoblja do početka 3. st., u tom se dugom vremenskom periodu mogao izredati popriličan broj pisara, što bi ujedno moglo objasniti raznolike rukopise. Ipak, sumnjam u tu mogućnost. Ako razmišljamo o učinkovitosti, nije baš praktično sve prepustiti nekolicini pisara koji bi jedini bili u stanju provjeriti odgovaraju li tesere robi ili traženoj usluzi. Treba također napomenuti da su siscijanske fulonike i bojadisaonice vjerojatno mahom bile mali obiteljski obrti s ograničenim brojem radnika te mi se u takvim poslovnim uvjetima ne čini praktičnim – a pogotovo ne isplativim – zaposliti ljude (pa makar i robove) da se isključivo ili veći dio vremena bave samo s teserama. Razumnije mi je pretpostaviti da je većina zaposlenika zadužena za robu spomenutu na teserama bila sposobna čitati i ispisivati natpise na njima, jer im je to olakšavalo svakodnevni rad i omogućavalo da točno znaju što se očekuje od njih. To je još vjerojatnije ukoliko su ih se natpisi neposredno ticali – što je vrlo uvjerljiva pretpostavka – primjerice ako su bili osobno zaduženi za izvršavanje narudžbe, ako su bili dobitnici navedenih svota novca ili ako je njihova plaća ovisila o količini i vrijednosti robe spomenute na teserama. Iako nisu nepobitan dokaz masovne pismenosti stanovnika Siscije, barem radno aktivne populacije, ove tesere pružaju dojam da je to mogao biti slučaj. beaucoup d’habitants étaient de souche italienne ne devrait pas à mon avis être envisagé comme très bas. Vu que nous ne disposons à vrai dire que de bribes d’informations éparses, il est bien évidemment impossible d’estimer avec exactitude le véritable niveau d’alphabétisation que ce soit dans l’Empire romain ou à Siscia. Les analphabètes étaient certainement très nombreux, un avis que je partage avec W. Harris, mais étaient-ils vraiment largement majoritaires au sein de la population? Conjecturer sur des pourcentages serait de toute façon un exercice futile mais je penche plutôt en faveur des adeptes de la théorie d’une alphabétisation plus largement répandue au sein de l’Empire romain, du moins dans les centres urbains, y compris parmi les gens des couches sociales plutôt modestes.689 En observant les étiquettes de Siscia, il me semble qu’un grand nombre, sinon la majorité des employés de l’industrie textile dans cette ville était capable de lire les indications sur les étiquettes et il n’est pas du tout impensable que ces mêmes personnes aient été en mesure d’écrire leurs remarques sur ces mêmes étiquettes, bien que pour certains d’entre eux le verbe gribouiller semble plus approprié que le verbe écrire. Cette aptitude à lire et à composer une notice n’en fait pas nécessairement des lecteurs et des écrivants accomplis, mais prouve néanmoins leur capacité à maîtriser suffisamment la cursive ou du moins la capitale pour pouvoir se débrouiller au quotidien dans leur vie professionnelle. L’existence de recettes de teinturerie, écrites visiblement pour l’usage des professionnels, impliquerait aussi que leurs auteurs considéraient que les teinturiers seraient tout à fait capables de les lire.690 Évidemment, on peut se demander si toutes ces étiquettes n’étaient pas inscrites par quelques scribes ou clercs chargés de cette tâche et que le grand nombre d’écritures différentes soit tout simplement dû au cadre chronologique que recouvre l’utilisation des étiquettes de Siscia. En effet, si on peut les dater de l’époque augustéenne jusqu’au début du 3ème siècle, cela en fait des scribes qui auraient pu se relayer au cours des décennies et des siècles et cela fournirait une explication plausible à la diversité des écritures. Toutefois, on peut douter de cette hypothèse en remarquant que, du point de vue de l’efficacité du travail, il est peu pratique de faire tout dépendre de quelques clercs qui seraient les seuls capables de vérifier si les étiquettes correspondent bien à la marchandise ou au service exigé par le client. Il faut d’ailleurs remarquer que la plupart des ateliers de foulons et des teintureries de Siscia devaient être des petites entreprises familiales avec un personnel plutôt limité et il me paraît peu probable – et surtout pas rentable – dans un cadre pareil d’engager des employés (ou même des esclaves) qui s’occuperaient principalement sinon exclusivement de cette tâche. Il me semble plus naturel d’assumer que la majorité des individus qui s’occupaient de la marchandise concernée par ces étiquettes étaient en mesure de les lire ainsi que d’écrire dessus, ne serait-ce que pour se faciliter leur travail quotidien et pour savoir exactement ce qu’ils avaient à faire. C’est d’autant plus plausible s’ils étaient directement concernés par les inscriptions, ce qui est d’ailleurs fort probable, par exemple s’ils devaient remplir une commande, s’ils étaient les bénéficiaires des sommes d’argent mentionnées sur les étiquettes ou si leur salaire dépendait de la quantité et de la valeur des marchandises indiquées dans les inscriptions Sans être une preuve irréfutable d’une alphabétisation largement répandue chez les habitants de Siscia, du moins parmi la population active, ces étiquettes donnent néanmoins l’impression que cela aurait pu être le cas. 689 Dobar pregled daje G. Woolf, cf. Woolf 2000: 875–897; Woolf 2009: 46–64 689 Un bon résumé de la question est donné par G. Woolf, cf. Woolf 2000: 875–897; Woolf 2009: 46–64 690 Halleux 1981: 43–46, 106–108, 133–159; Wild 2000: 211 690 Halleux 1981: 43–46, 106–108, 133–159; Wild 2000: 211 129 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 3. Građanski i društveni status osoba spomenutih u natpisima: građani, peregrini, oslobođenici ili robovi? 3. Statut civique et social des individus mentionnés dans les inscriptions: citoyens, pérégrins, affranchis ou esclaves? Barem 949 osoba je spomenuto na sisačkim teserama, a vjerojatno i više ako uzmemo u obzir da barem dio oštećenih i teško čitljivih tesera gotovo sigurno sadržava i osobna imena.691 I zbog tog razloga ove etikete predstavljaju nevjerojatno vrijedan povijesni izvor o socijalnoj i demografskoj strukturi tog velikog panonskog grada. Relativno velik broj natpisa iz same Siscije ili sa spomenom osoba porijeklom iz tog grada već je odavno poznat, a bio je i predmetom onomastičkih analiza, istina, ne baš detaljnih.692 Iako njihov broj, nešto više od stotinjak, nije zanemariv u odnosu na ostale panonske gradove, treba priznati da je dosta ograničen za grad te veličine te da nam u konačnici ne omogućava puno spoznaja o stanovnicima Siscije. Tesere pronađene u Kupi, srećom, upotpunjavaju tu sliku. Njihovo proučavanje, kao što ćemo vidjeti, ipak nam daje više podataka o etničkom porijeklu stanovnika, no pruža nam i korisne informacije o društvenoj strukturi populacije. Većina natpisa navodi i osobna imena, no imenski obrazac dosta varira. Različite vrste imenskog obrasca, uz rijetke iznimke, možemo podijeliti na sljedeći način: Au moins 949 individus sont mentionnés sur les étiquettes de Siscia, vraisemblablement même un peu plus puisqu’une partie des étiquettes raturées et difficilement lisibles contient quasi certainement des noms personnels.691 Ne serait-ce que pour cette raison, ces étiquettes sont une source historique extraordinaire pour essayer de connaître la structure sociale et démographique de cette grande ville pannonienne. Un nombre relativement important d’inscriptions en provenance de Siscia ou mentionnant des individus originaires de Siscia est bien connu et avait été l’objet d’analyses onomastiques dans le passé, pas très détaillées il est vrai.692 Il faut néanmoins remarquer que si leur nombre, plus d’une centaine, n’est pas négligeable par rapport à celui d’autres villes pannoniennes, il faut bien admettre que pour une ville de cette taille, il reste assez limité et nous apprend au final assez peu de choses sur les habitants de Siscia. • tria nomina 130 • duo nomina (dvoimenski obrazac ranijeg i kasnijeg tipa) • idionim s patronimikom (osobno ime s očevim imenom u genitivu) • idionim (osobno ime) • dvostruki idionim (dvočlana formula) Kao što možemo primijetiti, ovi imenski obrasci nisu neuobičajeni i odgovaraju onome što inače nalazimo u rimskim natpisima, uključujući i grafite, s izuzetkom dvostrukih idionima koji se čine nešto učestaliji nego što bismo to očekivali. Izuzeci se uglavnom odnose na osobe koje nisu eksplicitno imenovane kao Celesti servus, Gratianorum ancilla, Pavilianorum (servus?), Marci Valeri(i) collega ili jedna anonimna fictiliaria kao i na nekoliko pojedinaca čije se zanimanje također navodi u natpisima. Potonji su u načelu uvijek nositelji jednog osobnog imena, odnosno idionima. Na prvi pogled ne čini se teško definirati zakonski status tih ljudi. Nositelji tria nomina i duo nomina su, naravno, bili rimski građani, osobe s osobnim imenom i patronimikom kao i oni samo s osobnim imenom su bili peregrini, a vrlo vjerojatno je to slučaj i s nositeljima dvostrukih idionima. Ta površno zapažanje je više-manje nedvojbeno točno, no nakon detaljnijeg uvida u natpise na teserama treba priznati postojanje brojnih dvojbi koje nas prisiljavaju na nijansiranije zaključke. Počnimo s tria nomina: zabilježena su tek 4 slučaja, od toga 2 sigurna. D(ecimus) Campius Epagat(h)us i Publius Vartius Niger Les étiquettes trouvées dans la Kupa pallient heureusement cette lacune. Leur étude, comme on le verra par la suite, permet surtout d’en apprendre plus sur les origines ethniques des habitants mais elles peuvent aussi nous fournir des informations utiles sur la structure sociale de la population. La plupart des inscriptions indiquent des noms personvraimnels mais la dénomination utilisée varie beaucoup selon les étiquettes. Les différents types de dénomination se présentent, avec quelques rares exceptions, de la manière suivante: • • • • • tria nomina duo nomina (première et seconde manière) idionyme avec filiation (dénomination bi-membre) idionyme double idionyme Comme on peut le constater, ces dénominations n’ont rien d’inhabituel et correspondent bien à ce que l’on trouve d’ordinaire dans les inscriptions romaines, y compris les graffiti, à l’exception des doubles idionymes qui semblent à première vue plus courants qu’on ne pouvait s’y attendre. Les exceptions concernent principalement des individus qui ne sont pas explicitement nommés comme Celesti servus, Gratianorum ancilla, Pavilianorum (servus?), Marci Valeri(i) collega ou une fictiliaria anonyme ainsi que quelques individus dont les professions sont aussi indiqués dans l’inscription. Ces derniers sont en principe toujours porteurs de noms uniques. A première vue, il ne semble pas difficile de définir le statut juridique de ces individus. Les porteurs des tria nomina et des duo nomina étaient bien évidemment des citoyens romains, les individus avec une dénomination bi-membre (nom unique suivi de la filiation au génitif) ainsi que les porteurs de noms uniques des pérégrins et c’était vraisemblablement aussi le cas des porteurs de doubles idionymes. Cette observation superficielle est grosso modo sans doute 691 Treba uzeti u obzir i etikete na kojima se spominju hipotetični nositelji dvočlane imenske formule jer bi se dobar dio tih natpisa u stvari mogao odnositi i na dvije osobe (vide infra). 691 Il faut aussi prendre en compte les étiquettes mentionnant les hypothétiques porteurs de doubles idionymes car dans de nombreux cas ces inscriptions pourraient en fait se référer à deux individus (vide infra). 692 Mócsy 1959: 24–26, 211–212; Barkóczi 1964: 259–261, 329–331; Zaninović 1981: 201–208 692 Mócsy 1959: 24–26, 211–212; Barkóczi 1964: 259–261, 329–331; Zaninović 1981: 201–208 Tesserae Sisciensiae nedvojbeno su bili građani, to je dosta uvjerljivo kad je u pitanju T(itus) Agustius Privatus čije se ime pojavljuje u genitivu, no vrlo nesigurno kad čitamo ime Tritu M(arcia) Pacuvia (kognomen je, čini se, u obrnutom položaju, odnosno prebačen na prvo mjesto).693 Nositelji dvoimenskog obrasca (duo nomina) daleko su brojniji. Izbrojano ih je, čini se, 139, no treba napomenuti da su neki slučajevi sumnjivi. Nije, naime, isključeno da je katkad riječ o dvostrukim idionimima. Dvojba je prisutna jer ti natpisi prikazuju imenski obrazac u kojem su mjesta gentilicija i kognomena obrnuta. Sasvim je moguće da je riječ o građanima jer obrnuti imenski obrazac nije nepoznat fenomen u rimskoj epigrafiji,694 no isto tako bi se ponekad moglo raditi o peregrinima s dvostrukim idionimom, ili pak o dvije različite osobe koje su zajedno spomenute u natpisu. U slučajevima imena koja su uglavnom ili isključivo zabilježena kao gentiliciji, smatram da je vrlo vjerojatno riječ o obrnutom građanskom imenskom obrascu, no oprez je nužan u slučaju imena koja bi mogla biti gentilicij, ali se često rabe i kao osobno peregrinsko ime. U 81 slučaju nema gotovo nikakve dvojbe da je riječ o građanskom imenskom obrascu,695 to je vrlo vjerojatno u 31 slučaju (dvojba uglavnom postoji zbog toga što su oba imena u genitivu ili zato što neka slova nisu čitljiva),696 no 28 slučajeva je više ili manje dvojbeno.697 Primjerice, nije nemoguće da su Murcus Selius ili Plator Asidonius bili rimski građani s obrnutim imenskim 693 23.34, 01.61, 23.29, 21.101 694 Kajanto 1963: 23–24; Kajanto 1977, Women’s nomenclature: 151– 152; Navarro Caballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 163–165 695 Aconia Catta, Aeli(i) Tasti, Antonius Sido, Aponius Proculus, Aponius Ursio, Apuleius Exduno, Atius Cratanis, Atius Sc(a)eva, Aurelia Prima, Caius Licinius, Caius Vesidius, Cassia Ignastia, Cesius Severus, Cinius Celer, Cladius Vale(n)s, Clau[dius] Gleus, Claudia Cnitinia, Claudia Iucunda, Domitia Iuvenis, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Flavi(i) P(h)ileti, Flavi(i) Paulini, Flavia Proc(u)la, Flavia Sabina, Flavia Sabinilla, Flavius Albanus, Flavius Bata(v)us, Flavius Capito, Flavius Celsinus, Iulia Acuta, Iulia Statia, Iulia Trepena, Iulius Nio, Iulius Taurus, Iulius Vianda, Licinia Scenua, Licinius Saturninus, Lucilius Cresces, Lucius Quadratus, Marcia Valentina, Muria Nina, Nivelli(i) Romani, Numisia Tripena, Oclatia Mela, Octavia Drusila, Octavia Secunda, Octavia Venusta, Omullius Surus, Pac(c)ius Speratus, Paccia Hygia, Papiria Pyramis, Pessenia Procula, Plinius Carus, Plustius Severus, Ponpeius Cresses, Pontia Zetena, Popeius Presen(s), Publilius Lanio, Rufius Gemelus, Salvia Satura, Seius Scaevus, Silia Cesorina, Singonius Rufinus, Spuria Pusilla, Statius Quarto, Sulpicia Ianuaria, Tertia Sabiniana, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Ulpius Feusus, Ulpius Lucanus, Ulpius Marcellinus, Urbanius Nasicus, Valeria Domestica, Valerius Martialis, Veleius Zotirus, Velerius Secicio, Veteleus Calvanus, Vibius Firminus, Vibius Varicarta, Vitellia Sura 696 697 Aconi(i) Perisae, Albani(i) Spiri, Batoni(i) Iusti, Celsi(i) Nigri (x2), Celsi(i) Sereni, Deci(i) Seponi(i), Devesi(i) Nebionis, Domiti(i) Paulini, Marcus Tescius, Melavi(i) Ateduni, Oli(i) Gali, Orattius Sarma[ ___ ], Petuli(i) Suri (x2), Plani(i) Orati, Resii Crisini, Rigini(i) Proc(u)li, Romani Licini(i), Rustici(i) Atecti, Seneci(i) Apri, Septim(i)a Proma, Severi(i) Crispini, Statius Se..a, Sulpici(i) vet(erani), Surae Turoni(i), Tauri Turoni(i), Titi Vedi(i), Ul(pius) Cnidius, Vibi(i) Sereni, Vindi(i) Amammi Ab..ni Maiorii, Ava Leria, Avita Campana, Ceda Asidonia, Clora L(i) ccaia, Cresce<n>s Creutonius, Dabo Ateiao, Festa Fortunata, I(ulius) Sabinus, Ianuaria Plustia, Iucunda Gania, Lecus Liccaius, Licaius Lirus, Liccaius Enio, Mammena Camaria, Mancita Agustia, Murcus Selius, Nigrinus Cinelius, P(ublii) Carosi(i), Plator Asidonius, Quintus Capito, Scilus Quartius, (Silius) Romanus (ta dva imena nisu zapisana na istoj strani tesere no čini se da su napisana istim rukopisom), Tert(iu)s Filtibicus, Valerius Pria, Vitilia (Maxima) (imena nisu zapisana na istoj strani), Viv(ius) Carp(us)?, Zoi Martoni correcte mais après avoir étudié plus en détail chaque inscription, il faut admettre l’existence de nombreuses incertitudes qui nous obligent à nuancer nos conclusions. Commençons par les tria nomina: on ne dénombre que 4 cas dont 2 certains. Le statut de citoyen de D(ecimus) Campius Epagat(h)us et de Publius Vartius Niger ne fait pratiquement pas de doute, il est assez probable dans le cas de T(itus) Agustius Privatus, dont le nom apparaît au génitif, mais reste très incertain dans le cas de Tritu M(arcia) Pacuvia (le surnom est, semble-t-il, en position inversé).693 Les porteurs des duo nomina sont nettement plus nombreux car on les retrouve dans, semble-t-il, 139 inscriptions mais il faut toutefois remarquer que certains cas restent douteux. En effet, il n’est pas exclu qu’il soit parfois question de doubles idionymes. Le doute persiste car ces inscriptions présentent une dénomination où les places du gentilice et du surnom sont inversées. Il est tout à fait possible qu’il s’agisse de citoyens car la dénomination inversée n’est certainement pas un phénomène inconnu dans l’épigraphie romaine694 mais il pourrait aussi s’agir parfois de pérégrins portant un double idionyme, voire de deux individus différents mentionnés ensemble dans la même inscription. Dans le cas des noms qui sont généralement ou exclusivement attestés comme gentilices, j’estime qu’il est très probablement question de dénomination citoyenne inversée mais la prudence s’impose dans les cas où le nom qui pourrait être un gentilice est aussi couramment rencontré comme nom unique pérégrin. Dans 81 cas il ne fait quasiment aucun doute qu’il soit question d’une dénomination citoyenne,695 c’est assez probable dans 31 cas (l’incertitude est généralement due au fait que les deux noms soient au génitif ou parce qu’une ou deux lettres posent des difficultés de lecture)696 mais 28 cas restent plus ou moins douteux.697 Par exemple, s’il n’est pas improbable que Murcus Selius ou 693 23.34, 01.61, 23.29, 21.101 694 Kajanto 1963: 23–24; Kajanto 1977, Women’s nomenclature: 151–152; NavarroCaballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 163–165 695 Aconia Catta, Aeli(i) Tasti, Antonius Sido, Aponius Proculus, Aponius Ursio, Apuleius Exduno, Atius Cratanis, Atius Sc(a)eva, Aurelia Prima, Caius Licinius, Caius Vesidius, Cassia Ignastia, Cesius Severus, Cinius Celer, Cladius Vale(n)s, Clau[dius] Gleus, Claudia Cnitinia, Claudia Iucunda, Domitia Iuvenis, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Flavi(i) P(h)ileti, Flavi(i) Paulini, Flavia Proc(u) la, Flavia Sabina, Flavia Sabinilla, Flavius Albanus, Flavius Bata(v)us, Flavius Capito, Flavius Celsinus, Iulia Acuta, Iulia Statia, Iulia Trepena, Iulius Nio, Iulius Taurus, Iulius Vianda, Licinia Scenua, Licinius Saturninus, Lucilius Cresces, Lucius Quadratus, Marcia Valentina, Muria Nina, Nivelli(i) Romani, Numisia Tripena, Oclatia Mela, Octavia Drusila, Octavia Secunda, Octavia Venusta, Omullius Surus, Pac(c)ius Speratus, Paccia Hygia, Papiria Pyramis, Pessenia Procula, Plinius Carus, Plustius Severus, Ponpeius Cresses, Pontia Zetena, Popeius Presen(s), Publilius Lanio, Rufius Gemelus, Salvia Satura, Seius Scaevus, Silia Cesorina, Singonius Rufinus, Spuria Pusilla, Statius Quarto, Sulpicia Ianuaria, Tertia Sabiniana, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Ulpius Feusus, Ulpius Lucanus, Ulpius Marcellinus, Urbanius Nasicus, Valeria Domestica, Valerius Martialis, Veleius Zotirus, Velerius Secicio, Veteleus Calvanus, Vibius Firminus, Vibius Varicarta, Vitellia Sura 696 Aconi(i) Perisae, Albani(i) Spiri, Batoni(i) Iusti, Celsi(i) Nigri (x2), Celsi(i) Sereni, Deci(i) Seponi(i), Devesi(i) Nebionis, Domiti(i) Paulini, Marcus Tescius, Melavi(i) Ateduni, Oli(i) Gali, Orattius Sarma[ ___ ], Petuli(i) Suri (x2), Plani(i) Orati, Resii Crisini, Rigini(i) Proc(u)li, Romani Licini(i), Rustici(i) Atecti, Seneci(i) Apri, Septim(i)a Proma, Severi(i) Crispini, Statius Se..a, Sulpici(i) vet(erani), Surae Turoni(i), Tauri Turoni(i), Titi Vedi(i), Ul(pius) Cnidius, Vibi(i) Sereni, Vindi(i) Amammi 697 Ab..ni Maiorii, Ava Leria, Avita Campana, Ceda Asidonia, Clora L(i)ccaia, Cresce<n>s Creutonius, Dabo Ateiao, Festa Fortunata, I(ulius) Sabinus, Ianuaria Plustia, Iucunda Gania, Lecus Liccaius, Licaius Lirus, Liccaius Enio, Mammena Camaria, Mancita Agustia, Murcus Selius, Nigrinus Cinelius, P(ublii) Carosi(i), Plator Asidonius, Quintus Capito, Scilus Quartius, (Silius) Romanus (les deux noms ne sont pas sur la même face de l’étiquette ma- 131 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX obrascem, no građanski status ljudi kao što su Festa Fortunata, Quintus Capito ili Avita Campana je dosta upitan. Treba napomenuti da se nekoliko imena rimskih građana – vjerojatno gospodara – po svemu sudeći navodi u natpisima koji izgleda spominju robove (vide infra).698 Imamo i jedan poseban slučaj: Marci Valeri(i) collega. Status njegovog kolege je, naravno, nepoznat, no Marko Valerije je vrlo vjerojatno bio rimski građanin. Među građanima čiji status nije dvojben, treba posebno istaknuti pojedince koji imaju dvoimenski obrazac ranijeg tipa, to jest prenomen i gentilicij. Iako nisu jako brojni – Caius Licinius, Caius Vesidius, Decius Seponius, Quintus Varius, Titus Vedius, Publius Abulius, Marcus Valerius, a možda i P(ublius) Carosius te Marcus Tescius – ta imena imaju poseban značaj za datiranje sisačkih tesera, kao što ćemo vidjeti u nastavku. Kada u nekom natpisu osoba nosi osobno ime s patronimikom u genitivu, njen peregrinski status nije nimalo upitan.699 Otprilike 27% ljudi zabilježenih na sisačkim teserama pripada toj kategoriji. Iako nije isključeno da bi neki od tih ljudi mogli biti robovi, čime bi ime u genitivu bilo ono njihovog vlasnika, to mi se čini malo vjerojatnim. Ne samo što katkad i nalazimo napomene filius i filia (pa čak i nepos) nego se čini, kao što ćemo kasnije vidjeti, da se robove na sisačkim teserama označavalo na drugačiji način.700 132 Nositelji idionima su uvjerljivo najbrojniji jer čine 49% pojedinaca zabilježenih na sisačkim teserama. A priori sve bismo ih trebali smatrati peregrinima, no to mi se čini kao pretjerano pojednostavljena interpretacija. Ne sumnjam da je dobar dio njih, možda i većina, imao peregrinski status, no ukoliko njihov postotak pribrojimo onome nositelja osobnih imena s patronimikom, dakle, ljudi čiji peregrinski status nije nimalo upitan, ispada da su preko tri četvrtine ljudi spomenutih na sisačkim teserama bili peregrini. Takav postotak ne bi bio čudan u nekom municipiju, no za jednu koloniju je taj broj ipak donekle zbunjujući. Istina, s obzirom na raspoložive podatke i izvore nemoguće je sa sigurnošću procijeniti postotak rimskih građana u populaciji Siscije, no razumno je pretpostavljati da od flavijevskog razdoblja njihov broj nije mogao biti zanemariv. Ipak, ako možemo vjerovati natpisima na teserama, činili su jedva 15% populacije. Riječ je, istina, o slučajnom uzorku, pa stoga svakoj statističkoj obradi ovih tesera treba pristupiti s oprezom, no ovako naizgled visok postotak peregrina zaslužuje detaljniju analizu. Ne treba izgubiti iz vida činjenicu da je riječ o radnim bilješkama tekstilnih obrtnika koje zasigurno nisu imale formalni karakter votivnih, nadgrobnih ili službenih natpisa. Stoga ne mislim da su uobičajena epigrafička pravila stvarno primjenjiva za ovu vrstu zapisa. Nema dvojbe da je rimski građanin bio ponosan na svoj status i da ga je htio istaknuti na Plator Asidonius aient été des citoyens dont la dénomination a été inversée, il faut bien admettre que le statut de citoyen de Festa Fortunata, Quintus Capito ou Avita Campana reste hautement conjectural. Il faut remarquer que quelques noms de citoyens, vraisemblablement des patrons, sont notés dans les inscriptions indiquant, semble-t-il, des noms d’esclaves (vide infra).698 Nous avons aussi un cas particulier: Marci Valeri(i) collega. Le statut de son collègue est bien évidemment inconnu mais Marcus Valerius était très vraisemblablement un citoyen. Parmi les citoyens dont le statut n’est pas en doute, il faut plus particulièrement noter la présence de quelques individus portant les duo nomina première manière, c’est un dire un prénom et un gentilice. Bien qu’ils ne soient pas très nombreux – Caius Licinius, Caius Vesidius, Decius Seponius, Quintus Varius, Titus Vedius, Publius Abulius, Marcus Valerius, et peut-être aussi P(ublius) Carosius et Marcus Tescius – ces noms ont une importance particulière pour la datation des étiquettes de Siscia, comme on le verra par la suite. Quand dans une inscription un individu porte un nom unique suivi de son patronyme au génitif, son statut de pérégrin ne fait aucun doute.699 Environ 27% des personnes attestées sur les étiquettes de Siscia appartiennent à cette catégorie. Bien qu’il ne soit pas entièrement exclu que certains de ces individus soient des esclaves et que le nom au génitif soit celui de leur patron, cela me semble peu probable. Non seulement trouve-t-on occasionnellement les indications filius et filia (et même nepos) mais, comme on le verra plus loin, il semblerait que l’on ait désigné les esclaves d’une autre manière sur ces étiquettes.700 Ce sont les porteurs de noms uniques qui sont les plus nombreux car ils représentent 49% des individus recensés sur les étiquettes de Siscia. A priori, on aurait tendance à les considérer tous comme des pérégrins mais c’est à mon avis une interprétation trop simpliste. Je ne doute pas que beaucoup d’entre eux, vraisemblablement même la majorité, aient été des pérégrins mais si l’on ajoute ce pourcentage à celui des porteurs de noms uniques suivis du patronyme, donc des gens dont le statut pérégrin ne fait aucun doute, il en résulterait que plus de trois quarts des hommes et des femmes mentionnés sur les étiquettes de Siscia aient été des pérégrins. Un tel pourcentage n’aurait à vrai dire rien de particulièrement surprenant dans un municipe mais dans une colonie un tel chiffre ne peut que nous laisser perplexe. Certes, vu les données et les sources dont nous disposons il est impossible d’estimer avec une quelconque exactitude la part des citoyens dans la population de Siscia mais le bon sens nous incite à penser qu’à partir de l’époque flavienne leur nombre n’était certainement pas négligeable et pourtant, à en croire les inscriptions sur les étiquettes, ils formaient à peine 15% de la population. is semblent néanmoins avoir été écrits de la même main), Tert(iu)s Filtibicus, Valerius Pria, Vitilia (Maxima) (ces deux noms ne sont pas inscrits sur la même face de l’étiquette), Viv(ius) Carp(us)?, Zoi Martoni 698 Lucii Touti / Saco (je li Lucije Tout Sakov gospodar?), Maxima Rai(i) Coscelendi (Maksima, robinja građanina Raja Koscelenda?), P(ublii) Abulii Felix (je li Publije Abulije Feliksov gospodar?), Scuronius Q(u) inti Vari(i) (građanin bi bio Kvint Varije, no natpis se odnosi na Skuronija, valjda roba tog građanina); ovisno o interpretaciji imena Prianu (ukoliko uopće je riječ o imenu), nije isključeno da bi tesera na kojoj se spominje građanin Seneci(i) Apri također mogla pripadati ovoj kategoriji. 698 Lucii Touti / Saco (Lucius Toutus serait-il le patron de Saco?), Maxima Rai(i) Coscelendi (Maxima, l’esclave du citoyen Raius Coscelendus?), P(ublii) Abulii Felix (Publius Abulius serait-il le patron de Felix?), Scuronius Q(u) inti Vari(i) (le nom du citoyen semble être Quintus Varius, mais l’inscription se réfère à un certain Scuronius, l’esclave (?) de ce citoyen); selon l’interprétation du nom Prianu (si c’en est bien un) qui apparaît sur l’autre face, il n’est pas exclu que l’étiquette mentionnant le citoyen Seneci(i) Apri puisse aussi appartenir à cette catégorie. 699 Chastagnol 1990: 576; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 259–260, 265–267; Lassère 2005: 167–168 699 Chastagnol 1990: 576; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 259–260, 265–267; Lassère 2005: 167–168 700 04.06, 19.63, 22.06, 23.75 700 04.06, 19.63, 22.06, 23.75 Tesserae Sisciensiae spomenicima koje je dao podići, no valjar sukna ili bojadisar nisu imali poseban razlog da strogo paze na pravila prilikom zapisivanja klijentovog imena, tim više što su imali vrlo ograničen prostor za pisanje. Najvažnije je bilo znati o kojoj se mušteriji radi. U slučaju čestih imena, zapisati još i gentilicij ili patronimik je moglo biti vrlo korisno kako bi se izbjegle zabune s imenjacima, no koliko je to bilo nužno kad je klijent nosio rijetko ime? Istina, među ljudima na teserama koji nose samo idionim, ima vrlo čestih osobnih imena kao Lucius, Proculus, Sabinus ili Sura, no mnogi nose imena koja se na sisačkim teserama pojavljuju samo jednom. Osobu koja nosi rijetko ime kao Favonila, Columbinus ili Sinecurius se lako moglo razlikovati od drugih mušterija, te bi zapisivanje njihovog gentilicija, ako su ga i imali, vjerojatno bilo suvišno. U nekim je slučajevima jedino ime na teserama gentilicij. Nije nimalo neuobičajeno da peregrin kao osobno ime nosi neki rimski gentilicij,701 no možemo li u slučaju tesera pouzdano razlikovati gentilicije od peregrinskih idionima? Pitanje se posebice postavlja u slučaju žena kao Atia, Capitia, Clodia, Cominia, Domitia, Gil(l)ia, Pas(s)ena, Pontia, Raia, Salvia, Statia ili Vitilia. Dok su neki od tih rimskih gentilicija učestalo zabilježeni i kao osobna peregrinska imena, primjerice, Atia, Domitia ili Salvia, imena kao Capitia, Clodia, Cominia, Gil(l)ia, Pas(s)ena, Pontia, Raia, Statia ili Vitilia (Maxima?) se nikad ne pojavljuju kao peregrinska imena, ili samo iznimno. Isto tako, možemo li ustvrditi sa sigurnošću da su Afrenus, Aponius, Arruntius, Cavarius, Coponius ili Vel(la)eus bili peregrini? Ime jednog Sulpicija (Sulpicius) popraćeno je kraticom vet(eranus). Kao veteran, nesumnjivo je bio rimski građanin, a Sulpicius je ionako dosta čest gentilicij. Ipak, ni prenomen ni kognomen nisu navedeni u tom natpisu. Možda zato jer to nije bilo bitno, jer su svi uključeni u taj posao dobro znali tko je veteran Sulpicije. Možemo li biti sigurni da su kožar Simplex i Luzitanac Viriatus uistinu bili peregrini? Spomen njihovog zanimanja ili porijekla je bio dostatan da ih se može razlikovati od drugih klijenata, a možda ta razlika ne bi bila dostatno naglašena da je, primjerice, zapisano Flavius Simplex ili Iulius Viriatus. Nema dokaza da su ti ljudi bili građani, no bilo bi opreznije nositelje idionima na sisačkim teserama promatrati tek kao hipotetične ili potencijalne peregrine s obzirom na to da mi se čini dosta vjerojatnim da među njima ima i rimskih građana. Nositelji dvostrukih imena nisu naizgled rijetki na sisačkim teserama. Ukoliko uključimo i sumnjive slučajeve, odnosno slučajeve u kojima bi mogla biti riječ i o obrnutom građanskom imenskom obrascu,702 moglo bi ih biti i do 42. Ako pak isključimo najsumnjivije slučajeve, ostaje ih barem 33.703 Treba ipak 701 Chastagnol 1990: 576, 579; Christol 1992: 29–31; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 309–311 702 15.10 – Mamma Acutia; 23.80 – Ceda Asidonia; 24.36 – Plator Asidonius; 06.16 – Mancita Agustia; 14.07 – Ava Leria; 03.04 – Mammena Camaria; 02.01 – Murcus Selius; 26.101 – Tritu M(arcia) Pacuvia; 10.06 – Scilus Quartius 703 23.61 – Avita Campana; 07.09 – Batuna Daseria; 02.10 – Prisca Campana; 17.24 – Sura Canio; 08.25 – Speratus Capito; 26.13 – Quintus Capito; 17.14 – Decumus Carserico; 01.66 – Ce(n)sorina (H)irundina; 15.19 – Clora L(i)ccaia; 21.68 – Crisa Pinilla; 14.26 – Singinus Domnus; 04.16 – Festa Fortunata; 21.49 – Liana Nosta; 24.18 – Nila Licana; 04.14 – Lecus Liccaius; 11.23 – Licaius Lirus; 26.14 – Liccaius Enio; 23.45 – Velucus Litua; 26.135 – Marcianus Sacer; 21.82 – Matta Nigella; 23.79 – Vera Mata; 17.11 – Mellio Tertius; 19.102 – Sura Vita- Il est vrai que ce n’est après tout qu’échantillon fortuit et de ce fait toute analyse statistique de ce lot doit être considérée avec prudence mais un pourcentage apparemment aussi élevé de pérégrins mérite une analyse plus poussée. Il ne faut pas perdre de vue que ces inscriptions ne sont que des notices écrites dans le cadre des activités des professionnels du textile et qu’elles n’avaient certainement pas un caractère formel comme les inscriptions votives, funéraires ou officielles. De ce fait, je ne pense pas que les usages épigraphiques habituels soient vraiment applicables à ce genre de documents. Il ne fait aucun doute qu’un citoyen romain était fier de son statut et tenait à le faire savoir dans les inscriptions sur les monuments qu’il avait élevés mais un foulon ou un teinturier qui notait une commande n’avait aucune raison particulière d’être très pointilleux sur la dénomination de son client, d’autant plus qu’il n’avait à sa disposition qu’un espace très réduit pour noter son texte. L’essentiel était de savoir de quel client il s’agissait. Dans le cas des noms très communs, noter le gentilice ou le patronyme était vraisemblablement une information utile pour éviter la confusion avec un homonyme mais était-ce absolument nécessaire si le client portait un nom rare? Il faut bien admettre qu’on trouve parmi les gens ne portant qu’un idionyme des noms très courants comme Lucius, Proculus, Sabinus ou Sura mais beaucoup d’entre eux portent des noms qui n’apparaissent qu’une fois sur les étiquettes de Siscia. Quelqu’un portant un nom rare comme Favonila, Columbinus ou Sinecurius pouvait être facilement distingué des autres clients et noter son gentilice, s’il en avait un, aurait vraisemblablement été superflu. Dans d’autres cas le nom unique apparaissant sur les étiquettes est un gentilice. Qu’un pérégrin porte un gentilice romain comme nom unique n’a rien d’extraordinaire701 mais peuton vraiment être certain dans le cas présent que ce soit toujours un idionyme pérégrin et non un gentilice? La question se pose notamment pour les femmes comme Atia, Capitia, Clodia, Cominia, Domitia, Gil(l)ia, Pas(s)ena, Pontia, Raia, Salvia, Statia ou Vitilia (Maxima?). Si certains de ces gentilices romains sont bien attestés en tant que noms uniques pérégrins, comme par exemple Atia, Domitia ou Salvia, des noms comme Capitia, Clodia, Cominia, Gil(l)ia, Pas(s)ena, Pontia, Raia, Statia ou Vitilia ne sont que rarement, voire jamais portés par les pérégrins. De même, peut-on affirmer avec certitude qu’Afrenus, Aponius, Arruntius, Cavarius, Coponius ou Vel(la)eus étaient des pérégrins? Le nom d’un certain Sulpicius est suivi par l’abréviation vet(eranus). En tant que vétéran, il était certainement un citoyen et de toute façon le nom Sulpicius est avant tout un gentilice plutôt commun. Pourtant, ni son prénom ni son surnom ne sont indiqués dans l’inscription. Peu importe, puisque les personnes concernées devaient bien savoir qui était Sulpicius le vétéran. Peuton vraiment être certain que Simplex le corroyeur ou le Lusitanien Viriatus étaient des pérégrins? La mention de leur métier ou de leur origine suffisait pour les distinguer des autres clients, une distinction qui n’aurait peut-être pas été aussi évidente si on avait, par exemple, simplement noté Flavius Simplex ou Iulius Viriatus. Rien ne prouve que ces gens aient été des citoyens mais il serait plus prudent de considérer les porteurs de noms uniques sur les étiquettes de Siscia comme des pérégrins hypothétiques ou potentiels car il me semble assez probable que des citoyens pourraient se cacher derrière certains noms. Les porteurs de doubles idionymes ne sont apparemment pas rares sur les étiquettes de Siscia. En incluant les cas suspects, c’est-à-dire principalement ceux où on pourrait avoir affaire à une dénomina- 701 Chastagnol 1990: 576, 579; Christol 1992: 29–31; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 309–311 133 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX napomenuti da se neki natpisi možda jednostavno odnose na dvije različite osobe (dvije mušterije?), a ne na nositelje dvočlane imenske formule.704 Fenomen dvostrukih peregrinskih idionima, odnosno peregrinske polionimije, nije nepoznat u onomastici carskog razdoblja. Problematiku u južnoj Galiji proučavao je M. Christol, a u novije vrijeme M. Dondin-Payre, no to je pitanje posebno detaljno obrađivao D. Rendić-Miočević, koji je taj antroponimijski fenomen zapazio u Dalmaciji.705 Po njemu bi u slučaju autohtone populacije u Dalmaciji ta dva peregrinska imena odgovarala dvočlanoj imenskoj formuli koja sadržava osobno ime te svojevrsno prezime, odnosno obiteljsko ime. Među mogućim nositeljima dvostrukih idionima u Sisciji nesumnjivo ima i ilirskih imena, kao primjerice Batuna Daseria ili Licaius Lirus (u ovom bi konkretnom slučaju Licaius mogao biti i gentilicij), ali i keltskih imena kao i latinskih te latinskih prizvučnih imena, primjerice Quintus Capito ili Marcianus Sacer. Iako je ilirski antroponimijski utjecaj vrlo vjerojatan u nekim slučajevima, ne možemo tvrditi da su svi ti ljudi bili ilirskog porijekla. U stvari su keltska i latinska imena jednako zastupljena među tim hipotetičnom dvostrukim idionimima, a često zajedno nalazimo imena različita porijekla. Iako u potpunosti dijelim mišljenje D. Rendića-Miočevića za Dalmaciju, kad je Siscia u pitanju skloniji sam slijediti mišljenje M. Dondin-Payre koja u tom fenomenu ne vidi domorodačku tradiciju već znak romanizacije, neku vrstu prilagodbe peregrinske antroponimije kako bi bila što sličnija višeimenskom rimskom imenskom obrascu. 134 Ipak, najvjerojatniji slučajevi – ili barem najmanje sumnjivi – po svemu sudeći pripadaju ilirskoj antroponimijskoj tradiciji te načelno odgovaraju primjerima koje je proučavao D. Rendić-Miočević, kao Batuna Daseria, Clora L(i)ccaia, Lecus Liccaius, Licaius Lirus ili Liccaius Enio. U biti se za većinu slučajeva zabilježenih na sisačkim teserema ne može sa sigurnošću tvrditi da je uistinu riječ o dvočlanoj peregrinskoj imenskoj formuli, pa stoga to pitanje i dalje mora ostati otvoreno. Nekoliko robova je također, izgleda, spomenuto na sisačkim teserama. To je vrlo vjerojatno za Gratianorum ancilla ili Celesti s(ervus), a nije isključeno u nekim slučajevima kada imena u nominativu slijede nakon imena u genitivu. Nalazimo tako ljude kao P(ublii) Abulii Felix, Crescentis Racus, Exoni(i) Verca, Lucii Touti Saco, Urbani Fulvinus ili Muci Plator, te možemo pret- tion citoyenne inversée,702 on pourrait en dénombrer jusqu’à 42. Si on met de côté les cas les plus douteux, il en reste tout de même 33.703 Il faut néanmoins remarquer que certaines inscriptions pourraient tout simplement se référer à deux individus différents (seraient-ce deux clients?) et non à des porteurs de double idionymes.704 Le phénomène des doubles idionymes pérégrins, c’est à dire la polyonymie pérégrine, n’est pas inconnu dans l’onomastique de l’époque impériale. La question a été étudiée par M. Christol pour la Narbonnaise et plus récemment par M. Dondin-Payre mais le sujet a aussi été traité en détail par D. Rendić-Miočević qui avait remarqué ce phénomène anthroponymique dans la province de Dalmatie.705 Selon ce savant, ces deux noms pérégrins correspondraient chez les autochtones en Dalmatie à une formule onomastique bipartite contenant un nom individuel et un nom collectif, plus précisément un nom de famille. On trouve parmi les porteurs présumés de doubles idionymes à Siscia des noms vraisemblablement illyriens, comme par exemple Batuna Daseria ou Licaius Lirus (il n’est toutefois pas exclu que Licaius soit un gentilice dans ce cas précis) mais aussi des noms celtiques ainsi que des noms latins ou d’assonance latine, comme par exemple Quintus Capito ou Marcianus Sacer. Si l’influence anthroponymique illyrienne semble assez probable dans certains cas, on ne peut prétendre que tous ces individus étaient de souche illyrienne. Les noms celtiques et latins sont pratiquement aussi courants parmi ces doubles idionymes hypothétiques et on retrouve d’ailleurs souvent ensemble des noms de différentes origines. Tout en partageant l’avis de D. Rendić-Miočević pour la Dalmatie, dans le cas de Siscia je serais plus enclin à suivre l’avis de M. Dondin-Payre qui considère ce phénomène anthroponymique non comme une tradition indigène mais plutôt comme un signe de romanisation, une sorte d’adaptation de l’anthroponymie pérégrine pour la rendre plus proche de la nomenclature citoyenne formée de plusieurs noms. 702 15.10 – Mamma Acutia; 23.80 – Ceda Asidonia; 24.36 – Plator Asidonius; 06.16 – Mancita Agustia; 14.07 – Ava Leria; 03.04 – Mammena Camaria; 02.01 – Murcus Selius; 26.101 – Tritu M(arcia) Pacuvia; 10.06 – Scilus Quartius 703 23.61 – Avita Campana; 07.09 – Batuna Daseria; 02.10 – Prisca Campana; 17.24 – Sura Canio; 08.25 – Speratus Capito; 26.13 – Quintus Capito; 17.14 – Decumus Carserico; 01.66 – Ce(n)sorina (H)irundina; 15.19 – Clora L(i)ccaia; 21.68 – Crisa Pinilla; 14.26 – Singinus Domnus; 04.16 – Festa Fortunata; 21.49 – Liana Nosta; 24.18 – Nila Licana; 04.14 – Lecus Liccaius; 11.23 – Licaius Lirus; 26.14 – Liccaius Enio; 23.45 – Velucus Litua; 26.135 – Marcianus Sacer; 21.82 – Matta Nigella; 23.79 – Vera Mata; 17.11 – Mellio Tertius; 19.102 – Sura Vitalianus; 14.22 – Ucco Tarato; 26.96 – Servanda Rufinu; 23.02 – Bato Reggulus; 23.83 – Regulus Successus; 24.40 – Repentinus Afer (aurait-on tout simplement indiqué l’origine de Repentinus?); 24.34 – Proc(u)la Urbana; 21.51 – Septima Proma; 26.59 – Primus Murcinus; 24.11 – Sura Pria; 24.44 – Valerius Pria lianus; 14.22 – Ucco Tarato; 26.96 – Servanda Rufinu; 23.02 – Bato Reggulus; 23.83 – Regulus Successus; 24.40 – Repentinus Afer (možda je samo riječ o Repentinovom porijeklu, a ne drugom osobnom imenu); 24.34 – Proc(u)la Urbana; 21.51 – Septima Proma; 26.59 – Primus Murcinus; 24.11 – Sura Pria; 24.44 – Valerius Pria 704 Posebice možemo sumnjati u slijedećim slučajevima: 01.66 – Ce(n) sorina (H)irundina; 02.10 – Prisca Campana; 04.16 – Festa Fortunata; 08.25 – Speratus Capito; 14.26 – Singinus Domnus; 17.11 – Mellio Tertius; 17.14 – Decumus Carserico; 17.24 – Sura Canio; 19.102 – Sura Vitalianus; 21.49 – Liana Nosta; 21.68 – Crisa Pinilla; 21.82 – Matta Nigella; 23.02 – Bato Reg{g}ulus; 23.45 – Velucus Litua; 23.61 – Avita Campana; 23.79 – Vera Mata; 23.83 – Regulus Successus; 24.11 – Sura Pria; 24.18 – Nila Licana; 24.34 – Proc(u)la Urbana; 24.44 – Valerius Pria; 26.13 – Quintus Capito; 26.59 – Primus Murcinus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.135 – Marcianus Sacer 704 On peut notamment douter dans les cas suivants: 01.66 – Ce(n)sorina (H)irundina; 02.10 – Prisca Campana; 04.16 – Festa Fortunata; 08.25 – Speratus Capito; 14.26 – Singinus Domnus; 17.11 – Mellio Tertius; 17.14 – Decumus Carserico; 17.24 – Sura Canio; 19.102 – Sura Vitalianus; 21.49 – Liana Nosta; 21.68 – Crisa Pinilla; 21.82 – Matta Nigella; 23.02 – Bato Reg{g}ulus; 23.45 – Velucus Litua; 23.61 – Avita Campana; 23.79 – Vera Mata; 23.83 – Regulus Successus; 24.11 – Sura Pria; 24.18 – Nila Licana; 24.34 – Proc(u)la Urbana; 24.44 – Valerius Pria; 26.13 – Quintus Capito; 26.59 – Primus Murcinus; 26.96 – Servanda Rufinu; 26.135 – Marcianus Sacer 705 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = Rendić-Miočević 1989: 769–776; Wilkes 1969: 185–187; Šašel 1977: 369–370; Christol 1992: 22–28; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 268–283, 329–333; Dondin-Payre 2011, Gaules et Afrique: 180–181 705 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Wilkes 1969: 185–187; Šašel 1977: 369–370; Christol 1992: 22–28; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 268–283, 329– 333; Dondin-Payre 2011, Gaules et Afrique: 180–181 Tesserae Sisciensiae postaviti da je pisar odlučio prvo navesti ime vlasnika, što je dosta razumljivo ako je vlasnik u stvari bio i klijent, a rob tek osoba zadužena za donošenje ili preuzimanje robe.706 Da je među tim ljudima postojao rodbinski odnos, autori zapisa bi vjerojatno poštovali uobičajeni raspored te filijaciju stavili nakon osobnog imena. Postoji i nekoliko dvojbenijih slučajeva koje bismo također mogli pokušati interpretirati kao natpise koji spominju robove, poput Pisiniis Prianu (jedno se ime u genitivu naizgled spominje na drugoj strani – Unuavi – no točan međusobni odnos tih osoba nije jasan), Pavilianorum (servus?), Nigidiorum Attici (je li Atik bio rob obitelji Nigidija?) ili Nera, čije se ime pojavljuje na jednoj etiketi koja na drugoj strani nosi ime u genitivu (Titi Vedi). Natpisi se čine istovremeni i napisani istom rukom, pa nije isključeno da je Nera moga biti robinja Tita Vedija, ili pak osoba zadužena za narudžbu tog čovjeka. Možda je riječ o istoj situaciji kao i u slučaju etiketa na kojima se spominju Scuronius Q(u)inti Vari i Maxima Rai(i) Coscelendi. Ukoliko postoji neka veza između osobe zvane Prianu i Senecija Apera čije se ime u genitivu pojavljuje na teseri 23.40, Prianu je možda mogla biti robinja tog građanina. Nije isključeno da je još robova moglo biti spomenuto na sisačkim teserama. Nije, naime, po mojem mišljenju, bilo nužno da ime roba uvijek bude navedeno uz ime vlasnika. Ove su etikete bile neformalne i strogo utilitarne bilješke, pa vjerojatno nije bilo neophodno navesti i ime vlasnika u slučaju da je rob bio poznata osoba i još k tome posjedovao dovoljno distinktivno ime. Ipak, kao što smo to već zaključili i za rimske građane, nemoguće je sa sigurnošću definirati status osoba koje se na teserama pojavljuju samo s jednim imenom. Možda bismo mogli posumnjati na nositelje grčkih imena ili latinskih imena koja su se često dodjeljivala robovima, kao primjerice Primigenius, Fortunatus, Utilis, pa i Successus, no ništa ne upućuje na to da su ti ljudi uistinu bili robovi.707 Iako mi se čini dosta vjerojatnim da među nositeljima jednog imena može biti i robova, procjena njihova postotka na sisačkim teserama bila bi čisto nagađanje. Isto je tako vjerojatno da među ovim ljudima ima i oslobođenika. Naravno, riječ libertus se nigdje ne pojavljuje, no kad vidimo imena kao D(ecimus) Campius Epagat(hus), Flavius P(h)iletus, Paccia Hygia ili Papiria Pyramis, možemo pretpostaviti da je riječ o oslobođenicima. Natpisi na sisačkim teserama ne pružaju toliko podataka kao uobičajeniji rimski epigrafički dokumenti. Ti su sažeti podaci bili više nego dovoljni korisnicima tesera, a jasno je da bi obavijesti koje nalazimo, primjerice, na nadgrobnim natpisima u ovom kontekstu bile sasvim nepotrebne. Stoga proučavanje statusa ljudi spomenutih na teserama nailazi na objektivne pre- 706 707 Treba primijetiti da su u Kalsdorfu imena robova navedena na prvom mjestu, ali je ujedno navedena i kratica s(ervus), osim kada je vlasnik rimski građanin. U tom slučaju nakon imena roba slijedi tria nomina vlasnika u genitivu, cf. Alföldy 1993: 16–17; dva slična slučaja su izgleda prisutna i u Sisciji, Scuronius Q(u)inti Vari (06.09) i Maxima Rai(i) Coscelendi (26.106). Za različita mišljenja o robovskoj i oslobođeničkoj antroponimiji, cf. Frank 1916: 689–708; Gordon 1924: 93–111; Smith 1934: 145–147; Thylander 1952: 149–167; Taylor 1961: 113–132; Kajanto 1965: 73; Solin 1971: 121–158; Andreau 1974: 146–155; Solin 1977, griechische Namen: 162–169; Solin 1977, Sklaven: 205–220; Duthoy 1989: 183–205; Lassère 2005: 137–140 Néanmoins, les cas les plus vraisemblables – ou les moins suspects – semblent tous appartenir à une tradition anthroponymique que l’on pourrait qualifier d’illyrienne au sens large du terme, et qui correspondrait plutôt bien aux exemples étudiés par D. Rendiæ-Mioèeviæ, tels que Batuna Daseria, Clora L(i)ccaia, Lecus Liccaius, Licaius Lirus ou Liccaius Enio. En fait, dans la plupart des cas attestés sur les étiquettes de Siscia, on ne peut prétendre avec certitude qu’il est véritablement question de doubles idionymes pérégrins et il faut bien admettre que cette question doit rester ouverte. Quelques esclaves semblent aussi être mentionnés sur les étiquettes de Siscia. C’est probable dans le cas de Gratianorum ancilla ou de Celesti s(ervus), mais c’est aussi possible dans le cas de quelques individus dont les noms uniques au nominatif suivent des noms personnels au génitif. On trouve ainsi de gens comme P(ublii) Abulii Felix, Crescentis Racus, Exoni(i) Verca, Lucii Touti Saco, Urbani Fulvinus ou Muci Plator et on pourrait présumer que le scripteur avait choisi de noter en premier le nom du patron de l’esclave en question, ce qui serait assez logique si ce patron était en fait le client et l’esclave tout simplement un commis chargé d’apporter ou de récupérer la marchandise.706 En effet, s’il y avait un rapport de parenté entre ces individus, les scripteurs auraient probablement respecté l’ordre habituel et auraient placé la filiation après le nom unique. Il existe aussi quelques cas plus douteux mais que l’on pourrait aussi essayer d’interpréter comme des inscriptions mentionnant des esclaves, comme Pisiniis Prianu (un nom au génitif semble être noté sur l’autre face – Unuavi – mais le rapport entre cet individu et Pisiniis Prianu n’est pas évident), Pavilianorum (servus?), Nigidiorum Attici (Atticus aurait-il été l’esclave des Nigidii?) ou Nera dont le nom apparaît sur une étiquette mentionnant un autre nom au génitif sur l’autre face (Titi Vedi). Les inscriptions semblent être contemporaines et écrites de la même main et il n’est donc pas exclu que Nera ait pu être l’esclave de Titus Vedius, voire aussi la personne en charge de la commande de cet homme. La même hypothèse semble probable dans le cas de Scuronius Q(u)inti Vari et de Maxima Rai(i) Coscelendi. Au cas où il y aurait un rapport entre Prianu et Senecius Aper dont le nom apparaît au génitif sur l’étiquette 23.40, Prianu aurait éventuellement pu être l’esclave de ce citoyen. Il n’est pas exclu que d’autres esclaves soient mentionnés sur les étiquettes de Siscia. En effet, je ne pense pas que le nom d’un esclave devait nécessairement être noté avec le nom de son patron. Ces étiquettes étant des notices informelles et purement utilitaires, si l’esclave était quelqu’un de connu et s’il portait de surcroît un nom suffisamment distinctif, il n’était probablement pas indispensable d’indiquer aussi le nom de son patron. Toutefois, comme on l’a déjà constaté à propos des citoyens, il est impossible d’estimer avec certitude le statut des porteurs de noms uniques. On pourrait éventuellement songer aux porteurs de nom grecs ou aux porteurs de noms latins couramment portés par les esclaves, comme par exemple Primigenius, Fortunatus, Utilis voire aussi Successus mais rien ne prouve que ces individus aient été des esclaves.707 706 Il faut remarquer qu’à Kalsdorf les noms des esclaves sont notés en premier mais l’abréviation s(ervus) est aussi indiquée sauf quand le patron est un citoyen mais dans ces cas le nom unique de l’esclave est suivi par les tria nomina du patron au génitif, cf. Alföldy 1993: 16–17; deux cas similaires semblent être présents à Siscia, Scuronius Q(u)inti Vari (06.09) et Maxima Rai(i) Coscelendi (26.106). 707 Pour les différentes opinions concernant l’anthroponymie servile et affranchie, cf. Frank 1916: 689–708; Gordon 1924: 93–111; Smith 1934: 145–147; Thylander 1952: 149–167; Taylor 1961: 113–132; Kajanto 135 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Bien qu’il me semble assez probable que des esclaves puissent se trouver dans le groupe des porteurs de noms uniques, estimer leur pourcentage relève néanmoins de la conjecture. Il est tout autant probable que des affranchis se trouvent parmi les gens mentionnés sur les étiquettes. Bien évidemment, le mot libertus n’apparaît nulle part mais quand on voit des noms comme D(ecimus) Campius Epagat(hus), Flavius P(h)iletus, Paccia Hygia ou Papiria Pyramis, on peut raisonnablement supposer qu’il s’agit d’affranchis. Grafikon 4. / Graphe 4 – Status osoba spomenutih u natpisima / Statut des individus mentionnés dans les inscriptions 136 preke te s velikim oprezom treba pristupiti statističkim analizama. Najveći problem što se interpretacije tiče očito stvaraju nositelji idionima. Vrlo su brojni, i upravo je taj visoki postotak sumnjiv: jesu li peregrini uistinu bili tako brojni? Ukoliko usporedimo postotak građana i peregrina čiji status nije upitan – riječ je o nositeljima tria nomina i duo nomina te onima čiji imenski obrazac sadrži filijaciju – raskorak nije ogroman jer imamo između 12 i 15% građana te 27% peregrina. Nositelji jednog imena su ti koji daju prevagu, a zbog toga sam ih okarakterizirao kao hipotetične peregrine. Njihov peregrinski status je stvarno moguć, no daleko je od sigurnog s obzirom na karakter ovih zapisa. U nedostatku suprotnih dokaza, možemo ih smatrati peregrinima, no ta interpretacija mora ostati na razini hipoteze jer je lako moguće da ta skupina sadrži i rimske građane kao i robove čiji status nije jasno naznačen. U pogledu društvenih odnosa, zanimljivo je istaknuti visok postotak žena u natpisima. Žene nisu, naime, često zabilježene u ovoj vrsti dokumenata.708 U najvećoj zbirci nakon sisačke, onoj iz Kalsdorfa, njihov je broj vrlo nizak, čine svega 10% osoba spomenutih na teserama,709 dok u Forggenseeu predstavljaju otprilike trećinu spomenutih osoba, no u tom je slučaju i uzorak bitno manji.710 Na sisačkim su etiketama manje brojne od muškaraca, no ipak čine gotovo 40% osoba zabilježenih u natpisima. Riječ je, dakle, o postotku koji nije izrazito manji od onog muškaraca. S obzirom na zaključak da su ti ljudi mahom bili klijenti a ne tekstilni radnici, ove statističke podatke ne možemo koristiti kao dokaz zastupljenosti žena u tekstilnoj industriji, iako mi se čini sasvim vjerojatno da su brojne žene radile u toj proizvodnoj grani. Les inscriptions sur les étiquettes de Siscia ne fournissent pas autant d’informations que les documents épigraphiques romains plus communs. Ces données succinctes suffisaient largement aux utilisateurs des étiquettes et il est bien évident que les indications que l’on trouve par exemple habituellement dans les inscriptions funéraires auraient de toute façon été superflues. De ce fait, l’étude du statut des individus mentionnés sur les étiquettes butte sur des limites objectives et c’est avec une grande prudence que l’on doit entreprendre des analyses statistiques. Ce sont manifestement les porteurs de noms uniques qui posent le plus grand problème d’interprétation. Ils sont très nombreux et c’est justement ce pourcentage élevé qui semble douteux: les pérégrins étaient-ils vraiment aussi nombreux? Si l’on compare le pourcentage de citoyens et de pérégrins dont le statut ne fait aucun doute – plus précisément les porteurs des tria et duo nomina et ceux dont la dénomination comporte la filiation – l’écart n’est pas énorme car on dénombre entre 12 et 15% de citoyens et 27% de pérégrins. Ce sont les porteurs de noms uniques qui font pencher la balance ce qui m’a conduit à catégoriser ce groupe comme des pérégrins hypothétiques. Leur statut pérégrin est en effet vraisemblable mais il n’est pas certain vu la nature des documents en question. A défaut de preuves du contraire, on peut les considérer comme des pérégrins mais cette interprétation doit rester hypothétique car il est tout à fait envisageable que ce groupe comprend aussi des citoyens ainsi que des esclaves dont le statut n’est pas clairement indiqué. Du point de vue des relations sociales, il est intéressant de noter le fort pourcentage de femmes dans ces inscriptions. Les femmes ne sont pas souvent attestées dans ce genre de documents,708 ainsi dans la plus grosse collection après celle de Siscia, à Kalsdorf, leur nombre est très faible, elles ne représentent que 10% des personnes mentionnées sur les étiquettes,709 tandis qu’à Forggensee elles représentent à peu près un tiers mais l’échantillon est nettement plus petit.710 Sur les étiquettes de Siscia, elles sont moins nombreuses que les hommes mais elles représentent tout de même presque 40% des personnes recensées dans les inscriptions, un pourcentage qui n’est pas sensiblement inférieur à celui des hommes. Vu que ces individus sont vraisemblablement majoritairement des clients et non des professionnels du textile, je ne pense pas que l’on puisse interpréter cette donnée statistique comme une preuve de l’emploi des femmes dans l’industrie textile, une chose qui me semble d’ailleurs tout à fait probable. Il n’y à vrai dire rien de particulièrement surprenant dans le fait que les femmes représentent presque la moitié de la clientèle des foulons et des teinturiers. Le nettoyage, la confection et l’achat des vêtements est une nécessité qui concerne toute la fa- Nema u stvari ničeg čudnog u činjenici da žene predstavljaju gotovo polovicu mušterija valjara sukna i bojadisara. Čišćenje, 1965: 73; Solin 1971: 121–158; Andreau 1974: 146–155; Solin 1977, griechische Namen: 162–169; Solin 1977, Sklaven: 205–220; Duthoy 1989: 183–205; Lassère 2005: 137–140 708 Egger 1967: 205; Weber 1968–1971: 229–234; Solin 1977: 150, 158; Marengo 1989: 47; Feugère 1993: 302 709 Römer-Martijnse 1990: 221–222; Alföldy 1993: 24 709 Römer-Martijnse 1990: 221–222; Alföldy 1993: 24 710 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21 710 Römer-Martijnse 1996–1997: 20–21 708 Egger 1967: 205; Weber 1968–1971: 229–234; Solin 1977: 150, 158; Marengo 1989: 47; Feugère 1993: 302 Tesserae Sisciensiae Grafikon 5. / Graphe 5 – Postotak muškaraca i žena u natpisima / Pourcentage des hommes et des femmes dans les inscriptions izrada i kupovina odjeće su potreba koja se tiče cijele obitelji i svakog pojedinca te je sasvim prirodno da su žene u jednakoj mjeri kao i muškarci sudjelovale u toj vrsti trgovine. Slaba zastupljenost žena na teserama iz Kalsdorfa je možda posljedica činjenice što je tamošnji obrt radio za ruralnu klijentelu. Žene na selu rjeđe napuštaju ognjište, pa možemo pretpostaviti da je odlazak u fuloniku tamo bio muška obaveza, pogotovo ako je zahtijevala i nešto duži put. U gradu kao što je Siscia, odlazak do valjara ili bojadisara nije zahtijevao ni puno vremena ni truda. Stoga je svatko mogao obaviti tu zadaću, neovisno o spolu. mille et chaque individu et il est parfaitement naturel que les femmes aient pris part autant que les hommes à ce type de commerce. La faible représentation des femmes sur les étiquettes de Kalsdorf est peut-être due au fait que cet atelier œuvrait pour une clientèle rurale. Les femmes quittent moins souvent le foyer à la campagne et on pourrait présumer qu’il incombait généralement aux hommes de faire le trajet, peut-être relativement long, jusqu’à l’atelier tandis que dans une ville comme Siscia passer chez un foulon ou un teinturier ne demandait ni beaucoup de temps ni d’effort. De ce fait, chaque individu pouvait facilement s’occuper de cette tâche, peu importe qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. 137 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 138 4. Stanovnici Siscije i njihovo etničko porijeklo (na temelju podataka koje pružaju olovne tesere) 4. Les habitants de Siscia et leurs origines ethniques (selon les informations fournies par les étiquettes commerciales en plomb) U rimskom svijetu imenski sustav, odnosno onomastička nomenklatura, naravno omogućava identifikaciju pojedinca ali i određivanje njegovog pravnog statusa. O tome se podrobnije raspravljalo u prethodnom poglavlju, no ostaje otvoreno pitanje u kojoj nam mjeri antroponimijski podaci koje pružaju tesere mogu proširiti spoznaje o etničkoj strukturi stanovništva Siscije. Prije nego nastavim, treba naglasiti da onomastičku nomenklaturu ne treba brkati ni s lingvistikom ni s etnicitetom. Naime, lingvističko porijeklo imena ne ukazuje nužno na etničko porijeklo nositelja imena. Građanin koji ima grčki kognomen, primjerice, ne mora uvijek biti Grk, pa čak ni govornik grčkog jezika. U provincijama, sasvim je moguće da građanin čiji su praenomen, gentilicij i kognomen latinski, bude osoba kojoj latinski nije prvi, odnosno materinji jezik. Ista opaska vrijedi za peregrine s latinskim imenima. U provinciji kao što je Panonija, keltska i ilirska imena se katkad pojavljuju unutar iste obitelji,711 no nemoguće je znati koji su jezik ti ljudi rabili u svakodnevnom životu i kako su gledali na svoje porijeklo. Oprez je stoga neophodan pri iznošenju zaključaka iako, u slučaju Panonije, možemo smatrati da keltsko ili ilirsko ime može upućivati na nečije etničko porijeklo. Ipak, koliko god to bilo vjerojatno, nije riječ o nedvojbenoj činjenici već samo o više ili manje pouzdanom pokazatelju, ovisno od slučaja do slučaja. Ne možemo odrediti nečije etničko porijeklo samo na temelju antroponimije. Važnost imena u tom kontekstu, točnije rečeno važnost lingvističkog porijekla imena, nije sporna ali onomastika, baš kao i svaki povijesni izvor, je samo jedan od faktora koje treba uzeti u obzir.712 Dans le monde romain, le système nominal, c’est à dire la nomenclature onomastique, permet bien évidemment d’identifier un individu mais aussi de déterminer son statut juridique. Cette question a été discutée plus en détail dans le chapitre précédent mais il nous reste à voir dans quelle mesure les données anthroponymiques fournies par les étiquettes peuvent contribuer à élargir nos connaissances sur la structure ethnique de la population de Siscia. Avant de continuer, il faut bien préciser que la nomenclature onomastique ne doit pas être confondue ni avec le registre linguistique ni avec l’ethnicité. En effet, l’origine linguistique des noms n’indique pas forcément l’origine ethnique des porteurs. Un citoyen qui porte un surnom grec, par exemple, n’est pas nécessairement Grec, ni même hellénophone. Dans les provinces, un citoyen qui porte un prénom, un gentilice et un surnom latin, peut parfaitement être une personne dont le latin n’est pas la première langue. Il en va de même avec les pérégrins qui portent des noms latins. Dans une province comme la Pannonie, des noms celtiques et illyriens apparaissent parfois au sein d’une même famille,711 mais comment savoir quelle langue parlaient-ils au quotidien et comment ces gens-là percevaient-ils leurs origines? La prudence s’impose donc dans les conclusions même si, dans le cas de la Pannonie, on peut admettre que le nom celtique ou illyrien d’un individu puisse indiquer son origine ethnique. Néanmoins, bien que cela soit vraisemblable, ce n’est pas une certitude mais tout simplement une indication plus ou moins fiable, selon les cas. On ne peut définir l’origine ethnique des individus en se basant uniquement sur l’anthroponymie. L’importance des noms dans ce contexte, ou plus précisément leur origine linguistique, est indéniable mais l’onomastique, comme toute source historique, n’est qu’un des facteurs à prendre en compte.712 Barem 743 različita imena je, čini se, spomenuto na sisačkim teserama, i to prenomeni, gentiliciji, kognomeni te idionimi.713 Među njima je 386 latinskih ili izglednih latinskih imena, 163 keltska ili vrlo vjerojatnih keltska imena, 51 ilirsko ili panonsko ime, 47 grčkih imena, 12 imena različita porijekla (punsko, semitsko, afričko, ibersko, tračko, itd.) kao i 84 imena čije porijeklo nije lako odrediti. Treba istaknuti da su hapaxi učestali (118 slučajeva), no često im je bilo moguće odrediti porijeklo. Ovi su statistički podaci višestruko iznenađujući. Ukoliko ih usporedimo s imenima zabilježenima na sisačkim epigrafskim natpisima,714 visok postotak domorodačkih imena odmah upada u oči. Latinska imena naveliko pretežu u natpisima, uz svega pokoje grčko ili egzotično, uglavnom orijentalno, ime. Iako među njima vjerojatno ima i prizvučnih latinskih imena, epigrafska baština je odavala dojam grada čije je stanovništvo u cijelosti bilo romanizirano, dobrim dijelom čak i italskog porijekla, a tu sliku svakako nije narušavala nazočnost pokojeg došljaka iz istočnih provincija, uostalom sasvim uobičajena za Au moins 743 noms différents semblent être attestés sur les étiquettes de Siscia, prénoms, gentilices, surnoms et idionymes tous confondus.713 On trouve parmi eux 386 noms latins ou vraisemblablement latins, 163 noms celtiques ou très probablement d’origine celtique, 51 noms illyriens ou pannoniens, 47 noms grecs, 12 noms d’origines diverses (punique, sémitique, africaine, ibère, thrace, etc.) ainsi que 84 noms dont il n’est pas aisé de déterminer l’origine exacte. Il faut noter qu’un grand nombre d’hapax se trouvent parmi ces noms (118 cas) mais il était souvent possible d’établir leur origine. Cette statistique est un peu surprenante à plusieurs titres. En effet, si l’on compare ces noms à ceux attestés sur les inscriptions de Siscia,714 le fort pourcentage de noms indigènes saute immédiatement aux yeux. Les noms latins dominent largement dans les inscriptions, avec juste quelques occasionnels noms grecs et autres plus exotiques (généralement orientaux). Bien qu’on y trouve quelques noms latins vraisemblablement assonants, l’épigraphie donnait l’impression d’une ville dont les habitants étaient entièrement romanisés, voire même en bonne partie d’origine italienne, une image qui n’était certainement pas troublée par la présence d’un certain 711 Meid 2005: 311–318; Colombo 2010: 197 711 Meid 2005: 311–318; Colombo 2010: 197 712 cf. Dondin-Payre 2011: 17–23; Radman&Ivezić 2012: 140–141 712 cf. Dondin-Payre 2011: 17–23; Radman&Ivezić 2012: 140–141 713 A vjerojatno i pokoji etnonim kao Afer, Bardilus, Bata(v)us, Boia, G(a) etulus ili Sarmata. 713 Et vraisemblablement aussi quelques ethnonymes tels que Afer, Bardilus, Bata(v)us, Boia, G(a)etulus ou Sarmata. 714 Mócsy 1959: 24–26, 211–212; Barkóczi 1964: 259–261, 329–331; Radman-Livaja&Ivezić 2012: 142, 145, 154–155 714 Mócsy 1959: 24–26, 211–212; Barkóczi 1964: 259–261, 329–331; Radman-Livaja&Ivezić 2012: 142, 145, 154–155 Tesserae Sisciensiae jedan veliki grad Rimskog Carstva. Autohtoni element u gradskoj populaciji se činio vrlo diskretan te se, sudeći po natpisima, moglo vjerovati da je romanizacija u Sisciji bila brza i učinkovita. Onomastička studija tesera nas, međutim, prisiljava na nijansiranije viđenje. Latinska je antroponimija svakako dominantna (otprilike 52%), no keltska i ilirska imena (u širem smislu te riječi) predstavljaju ipak 29% svih popisanih imena,715 a vjerojatno i više jer bi neka od imena nesigurnog porijekla mogla biti srodna keltskim i ilirskim imenima. Ovako izložena statistika može ipak dovesti u zabludu te bi prije konačnog suda bilo nužno i metodološki ispravnije navesti kako su ta imena raspoređena među ljudima spomenutima na teserama. Od 949 pojedinaca zabilježenih na sisačkim teserama, njih 690 ima latinsku ili djelomično latinsku nomenklaturu. Potonji su bilo građani koji imaju nelatinski kognomen ali im je gentilicij – katkad i prenomen – latinski, bilo peregrini čiji dvodijelni imenski obrazac (osobno ime, odnosno idionim i patronimik u genitivu) sadržava jedno latinsko i jedno nelatinsko ime. Možemo stoga primijetiti da se nomenklatura gotovo 73% ljudi spomenutih na teserama može smatrati rimskom ili barem djelomično romaniziranom. Iako su nelatinska imena u globalu dosta česta na sisačkim teserama, čini se da nisu bila i najpopularnija. Keltska su imena nedvojbeno brojna i raznolika, no vrlo je malo keltskih imena zabilježeno više od dva puta, a većina je u natpisima zabilježena samo jednom. Slična konstatacija vrijedi i za ilirska i grčka imena. U stvari, ako pogledamo najčešća imena, lako je uvidjeti da je latinska onomastika daleko najpopularnija: 19 od 21 najčešće zabilježenih imena su latinska.716 Imena kao Surus i Sura mogu pripadati latinskoj antroponimiji, no kako nije isključeno keltsko ili ilirsko porijeklo, pa čak ni tračko ili semitsko, odlučio sam to ime smjestiti u kategoriju imena s nesigurnim porijeklom. Na koncu je od najpopularnijih imena samo ime Breucus zasigurno nelatinskog porijekla. Kad je o građanima riječ, gotovo svi imaju latinske gentilicije, a građanski status je ionako često nesiguran u slučajevima kada pretpostavljeni gentilicij nije latinski. Možemo tako pretpostaviti gentilicije keltskog porijekla, možda patronimičke tvorbe, kod sljedećih ljudi: Devesius Nebio, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Melavius Atedunus, Senecius Aper, Singonius Rufinus, Vindius Ammamus i Marcus Tescius (možda i Nigrinus Cinelius), no njihov građanski status nije uvijek pouzdano potvrđen. Ateius Dabus još je dvojbeniji slučaj. Batonius Iustus naizgled ima patronimički gentilicij ilirskog porijekla, no možda je jednostavno bio peregrin s dva imena. Porijeklo imena koje je nosio Zoius Martonus jednako je nesigurno kao i njegov građanski status. Među latinskim gentilicijima nalazimo, naravno, i carske gentilicije (dva primjera gentilicija Sulpicius nisu uključena),717 no 715 Keltska imena čine 22% popisanih imena, dok je ilirskih i panonskih 7%. Grčka imena čine 6%, imena raznoraznog porijekla 2%, a imena neodredivog porijekla 11% od ukupnog zbroja imena. 716 Surus, Sura – 28, Proculus, Procula – 20, Sabinus, Sabina – 20, Festus, Festa – 19, Crescens – 17, Niger – 16, Iulia, Iulius – 15, Lucius, Lucia – 14, Ingenuus, Ingenua – 14, Iusta, Iustus – 14, Maximus, Maxima – 13, Breucus, Breuca – 12, Severus, Severa – 12, Valeria, Valerius – 11 (ili 12), Secundus, Secunda – 11, Tertius, Tertia – 11, Cupitus – 10, Titus, Tita – 9, Flavius, Flavia – 9, Sextus, Sexta – 8, Successus – 8 717 Sveukupno 26 nositelja: Aeli(i) Tasti, Aurelia Prima, Clau[dius] Gleus, Claudia Cnitinia, Claudia Iucunda, Flavi(i) P(h)ileti, Flavi(i) Paulini, Flavia Proc(u)la, Flavia Sabina, Flavia Sabinilla, Flavius Albanus, nombre d’immigrants venus des provinces orientales, d’ailleurs parfaitement normale pour une grande ville de l’Empire romain. L’élément autochtone dans la population de la ville semblait bien discret et à en juger d’après les inscriptions tout portait à croire que la romanisation avait été rapide et efficace à Siscia. Toutefois, l’étude onomastique des étiquettes nous oblige à nuancer cette impression. L’anthroponymie latine est certes dominante (environ 52 %) mais les noms celtiques et illyriens au sens large du terme représentent tout de même 29% des noms répertoriés715 et vraisemblablement même plus puisqu’un grand nombre de noms d’origine incertaine pourrait être apparenté aux noms celtiques ou illyriens. Cette statistique est toutefois un peu trompeuse car, avant de porter un jugement, il serait nécessaire et méthodologiquement plus correct de voir comment ces noms sont-ils répartis parmi les gens mentionnés sur les étiquettes. Des 949 individus recensés sur les étiquettes de Siscia, 690 ont une dénomination latine ou en partie latine. Ces derniers sont soit des citoyens qui ont un surnom non-latin mais un gentilice latin – parfois aussi un prénom – soit des pérégrins dont la dénomination bi-membre (nom unique suivi de la filiation au génitif) comporte un nom non-latin en plus d’un nom latin. On peut donc constater que la dénomination de presque 73% des personnes mentionnées sur les étiquettes peut être considérée sinon comme romaine alors du moins comme romanisée. Si les noms non-latins sont globalement plutôt fréquents sur les étiquettes de Siscia, ils ne semblent pas avoir été les plus populaires. Les noms celtiques sont certes nombreux et variés mais très peu de noms celtiques sont attestés à plus de deux reprises et la plupart d’entre eux n’apparaît qu’une seule fois dans les inscriptions. Une constatation similaire est valable pour les noms illyriens et grecs aussi. En fait, si l’on observe les noms les plus fréquents, il est facile de se rendre compte que l’onomastique latine était de loin la plus populaire: 19 des 21 noms les plus fréquemment attestés sont des noms latins.716 D’ailleurs des noms comme Surus et Sura pourraient aussi appartenir à l’anthroponymie latine mais vu qu’une origine celtique ou illyrienne, voire même thrace ou sémitique n’est pas exclue, j’ai préféré les classer parmi les noms aux origines incertaines. En fin de compte, parmi les noms les plus populaires, il n’y a que le nom Breucus qui ne soit certainement pas d’origine latine. Parmi les citoyens, quasiment tous portent des gentilices latins. En effet, il n’est généralement pas certain que les individus qui semblent porter des gentilices non latins aient été des citoyens. Ainsi, un gentilice d’origine celtique, peut-être patronymique, pourrait être présumé dans les cas de Devesius Nebio, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Melavius Atedunus, Senecius Aper, Singonius Rufinus, Vindius Ammamus et Marcus Tescius (voire aussi dans le cas de Nigrinus Cinelius), mais il faut préciser que leur statut de citoyen n’est pas toujours certain. Le cas d’Ateius Dabus est encore plus ambigu. Batonius Iustus semble porter un gentilice patronymique d’origine illyrienne à moins qu’il ne fût un pérégrin portant un double idionyme. L’origine des noms portées par Zoius Martonus est incertaine tout comme son statut de citoyen. Parmi les gentilices latins, on trouve bien évidemment des gentilices impériaux (les deux occurrences du gentilice Sulpicius n’ont pas été 715 Les noms celtiques représentent 22% des noms répertoriés, les noms illyriens et pannoniens 7%, les noms grecs 6%, les noms d’origines diverses 2% et les noms incertains 11%. 716 Surus, Sura – 28, Proculus, Procula – 20, Sabinus, Sabina – 20, Festus, Festa – 19, Crescens – 17, Niger – 16, Iulia, Iulius – 15, Lucius, Lucia – 14, Ingenuus, Ingenua – 14, Iusta, Iustus – 14, Maximus, Maxima – 13, Breucus, Breuca – 12, Severus, Severa – 12, Valeria, Valerius – 11 (ou 12), Secundus, Secunda – 11, Tertius, Tertia – 11, Cupitus – 10, Titus, Tita – 9, Flavius, Flavia – 9, Successus – 8, Sextus, Sexta – 8 139 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX većina zabilježenih gentilicija su uobičajeni u Italiji, posebice na sjeveru, kao i u najromaniziranijim zapadnim provincijama, poput Galije Narbonensis i hispanskih provincija.718 Razumljivo, vrlo učestali gentiliciji kao što su Antonius, Cassia, Cesius, Domitius, Licinius, Octavius, Pompeius ili Valerius ne omogućavaju lako prepoznavanje porijekla njihovih nositelja. Kada osoba ima tipičan italski gentilicij i latinski kognomen (otprilike 40% slučajeva, ne računajući nositelje carskih gentilicija), italsko porijeklo je sasvim vjerojatno, no ne možemo isključiti ni druge mogućnosti. Opći je dojam kad promatramo gentilicije zabilježene na teserama da pretežu uobičajeni italski gentiliciji, posebice oni sa sjevera. Treba ipak napomenuti da su često ti isti gentiliciji jednako uobičajeni u južnoj Galiji, na Iberskom poluotoku kao i u Dalmaciji, pa je stoga teško pogoditi nečije porijeklo, no tvrdnja koju je svojevremeno iznio A. Mócsy, da su italski doseljenici u grad mahom dolazili iz Cisalpinske Galije, još uvijek se čini opravdana.719 140 Nemoguće je, naravno, tvrditi da su svi nositelji tih gentilicija bili porijeklom Italici – to je ionako isključeno u slučaju nositelja keltskih ili ilirskih kognomena – no nakon dolaska prvih nositelja tih gentilicija u grad, ta su se imena sasvim sigurno postupno širila među budućim generacijama putem vjenčanja i oslobađanja robova. Otprilike 11% građana, sigurnih ili pretpostavljenih, nose kognomene čije porijeklo nije sigurno, iako bi, ovisno od slučaja, često mogla biti riječ o keltskim ili ilirskim imenima.720 Ilirske kognomene, izgleda, nosi manje od 5% građana,721 keltske nešto više, oko 9%,722 grčke oko 7%,723 jedan građanin ima, čini se, semitski kognomen (Antonius Sido), dok jedna građanka ima kognomen koji bi mogao biti afričkog porijekla (Claudia Cnitinia). Svi ostali imaju latinske kognomene, odnosno oko 2/3 kognomena zabilježenih na teserama. Treba, međutim, istaknuti da dosta tih latinskih kognomena može imati prizvučni karakter, uglavnom keltski ali katkad i ilirski. U nekim je slučajevima, uostalom, nemoguće sa sigurnošću odrediti porijeklo kognomena (Sura ili Surus su dobar primjer). Prizvučna latinska imena, kao i prevedena latinska imena nisu, naime, nimalo rijetka. Gotovo trećina osoba spomenutih na teserama nosi takva imena. Najčešće je riječ o keltskim prizvučnim imenim ili onima prevedenima s keltskog jezika, no ni ilirska prizvučna imena nisu neuobičajena. Uostalom, neka latinska imena kao inclues)717 mais la plupart des gentilices attestés sont courants en Italie, plus particulièrement en Cisalpine, ainsi que dans les provinces occidentales les plus romanisées, comme la Narbonnaise ou les provinces hispaniques.718 Les gentilices très répandus comme Antonius, Cassia, Cesius, Domitius, Licinius, Octavius, Pompeius ou Valerius ne permettent évidemment pas de définir aisément l’origine des porteurs. Quand un individu porte un gentilice typiquement italien et un surnom latin (environ 40% des cas, sans compter les porteurs de gentilices impériaux), une origine italienne n’est pas du tout invraisemblable mais on ne peut exclure non plus d’autres possibilités. L’impression générale qui se dégage de l’étude des gentilices indiqués sur les étiquettes de Siscia est que les gentilices courants en Italie, notamment dans le Nord, dominent largement. Néanmoins, ces mêmes gentilices sont souvent communs en Narbonnaise aussi et dans la péninsule ibérique ainsi qu’en Dalmatie. De ce fait, il est difficile de deviner l’origine d’un individu. L’opinion d’A. Mócsy, selon laquelle les Italiens qui se sont installés dans la ville venaient principalement de la Cisalpine semble toutefois justifiée.719 Il est bien évidemment impossible d’affirmer que tous les porteurs de ces gentilices étaient de souche italienne – c’est d’ailleurs forcément exclu pour tous ceux qui portent des surnoms d’origine celtique ou illyrienne – mais après l’arrivée des premiers porteurs de ces gentilices dans la ville, ces gentilices se sont certainement répandus au fil des générations par le biais des mariages et des affranchissements. Environ 11% des citoyens, certains ou présumés, ont des surnoms dont l’origine est incertaine mais qui pourraient souvent être celtiques ou illyriens selon les cas.720 Des surnoms illyriens semblent être portés portés par moins de 5% des citoyens,721 des surnoms celtiques par un peu plus, environ 9%,722 des surnoms grecs par 7%,723 un citoyen semble porter un surnom sémitique (Antonius Sido) tandis qu’une citoyenne porte un surnom qui pourrait être d’origine africaine (Claudia Cnitinia). Tous les autres portent des surnoms latins, qui représentent donc près de deux tiers des surnoms portés par les citoyens mentionnés sur les étiquettes. Il faut toutefois remarquer qu’un nombre relativement important de ces surnoms latins pourrait avoir un caractère assonant, généralement celtique mais parfois aussi illyrien. De même, il est souvent impossible de deviner avec certitude l’origine des surnoms comme Sura ou Surus. 717 26 porteurs en tout: Aeli(i) Tasti, Aurelia Prima, Clau[dius] Gleus, Claudia Cnitinia, Claudia Iucunda, Flavi(i) P(h)ileti, Flavi(i) Paulini, Flavia Proc(u)la, Flavia Sabina, Flavia Sabinilla, Flavius Albanus, Flavius Bata(v)us, Flavius Capito, Flavius Celsinus, Iulia Acuta, Iulia Statia, Iulia Trepena, Iulius Nio, Iulius Taurus, Iulius Vianda, Ul(pius) Cnidius, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Ulpius Feusus, Ulpius Lucanus, Ulpius Marcellinus; les cas de Cla(u)dius Vale(n)s et I(ulius) Sabinus sont plus douteux. Abullius, Aconius, Aponius, Apuleius, Attius, Campius, Celsius, Cinius, Decius, Lucilius, Oclatia, Olius, Paccius, Papiria, Pescenia, Plinius, Rufius, Salvia, Statius, Sulpicia, Veleius, Vibius, Vitellia Flavius Bata(v)us, Flavius Capito, Flavius Celsinus, Iulia Acuta, Iulia Statia, Iulia Trepena, Iulius Nio, Iulius Taurus, Iulius Vianda, Ul(pius) Cnidius, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Ulpius Feusus, Ulpius Lucanus, Ulpius Marcellinus; Cla(u)dius Vale(n)s i I(ulius) Sabinus su dvojbeni slučajevi. 718 Abullius, Aconius, Aponius, Apuleius, Attius, Campius, Celsius, Cinius, Decius, Lucilius, Oclatia, Olius, Paccius, Papiria, Pescenia, Plinius, Rufius, Salvia, Statius, Sulpicia, Veleius, Vibius, Vitellia 718 719 Mócsy 1959: 25–26 719 Mócsy 1959: 25–26 720 Ava Leria, Aconi(i) Perisae, Albani(i) Spiri, Cassia Ignastia, Clau[dius] Gleus, Dabo Ateiao, Iulia Trepena, Iulius Vianda, Mammena Camaria, Numisia Tripena, P(ublii) Carosi, Vindi(i) Amammi, Tert(iu)s Filtibicus, Tritu M(arcia) Pacuvia, Zoi Martoni 720 Ava Leria, Aconi(i) Perisae, Albani(i) Spiri, Cassia Ignastia, Clau[dius] Gleus, Dabo Ateiao, Iulia Trepena, Iulius Vianda, Mammena Camaria, Numisia Tripena, P(ublii) Carosi, Vindi(i) Amammi, Tert(iu)s Filtibicus, Tritu M(arcia) Pacuvia, Zoi Martoni 721 Aeli(i) Tasti, Atius Sc(a)eva?, Licinia Scenua, Plator Asidonius, Scilus Quartius, Ulpius Feusus 721 Aeli(i) Tasti, Atius Sc(a)eva?, Licinia Scenua, Plator Asidonius, Scilus Quartius, Ulpius Feusus 722 Devesi(i) Nebionis, Iulius Nio, Mancita Agustia, Melavi(i) Ateduni, Rustici(i) Atecti, Velerius Secicio, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Valerius Pria, Vibius Varicarta, 722 Devesi(i) Nebionis, Iulius Nio, Mancita Agustia, Melavi(i) Ateduni, Rustici(i) Atecti, Velerius Secicio, Ulpia Dalva, Ulpia Muccena, Valerius Pria, Vibius Varicarta, 723 Atius Cratanis, D(ecimus) Campius Epagat(h)us, Flavi(i) P(h)ileti, Muria Nina, Paccia Hygia, Papiria Pyramis, Pontia Zetena, Ul(pius) Cnidius, Veleius Zotirus 723 Atius Cratanis, D(ecimus) Campius Epagat(h)us, Flavi(i) P(h)ileti, Muria Nina, Paccia Hygia, Papiria Pyramis, Pontia Zetena, Ul(pius) Cnidius, Veleius Zotirus Tesserae Sisciensiae Messor, Sextus, Titus ili Tritus su podjednako keltska i ilirska prizvučna imena. Ne treba, međutim, izgubiti iz vida da su sva ta imena ipak ponajprije latinska te da svaki Crispus, Ingenuus, Saturninus ili Secundus nije nužno bio keltskog roda, kao što ni svaki Maximus, Valens ili Varo nije nužno bio u širem smislu ilirskog porijekla. Unatoč tome, visok postotak latinskih imena koja bi mogla biti prizvučna je ipak važan pokazatelj etničke strukture stanovništva Siscije. To u biti nije nimalo iznenađujuće: svi ti peregrini s latinskim imenima nisu, naravno, bili italskog porijekla, ali su bili romanizirani u dovoljnoj mjeri da radije biraju latinska nego tradicionalna imena, bila ona keltska ili ilirsko-panonska. Također sasvim razumljivo, njihov izbor latinskih imena bio je ipak dijelom pod utjecajem autohtone antroponimijske tradicije. Izbor latinskog imena koje podsjeća na bliska domaća imena ili prijevod tradicionalnog imena na latinski samo je način prilagodbe novim okolnostima i fenomen koji možemo pratiti u svim zapadnim provincijama Carstva. Nekoliko generacija kasnije, i ta će imena postati tradicionalna te će uglavnom potpuno istisnuti antroponimiju predaka. Visok postotak keltskih imena, i nešto manji postotak ilirskih, nije začuđujući za grad na razmeđi keltskog i ilirskog svijeta. Većina peregrina koji su živjeli u gradu vjerojatno je bila lokalnog porijekla, odnosno iz južnog dijela Gornje Panonije te sjeverozapadne Dalmacije. Za razliku od nositelja ilirskih imena u širem smislu, nositelji keltskih imena nisu nužno morali biti porijeklom iz Panonije ili Dalmacije, već su mogli doći iz udaljenijih krajeva, poput Norika, ali i Galije ili rajnskih provincija. U slučaju keltskih imena koja su već zabilježena u Panoniji, lokalno porijeklo je dosta vjerojatno. To nije isključeno ni u slučaju imena prethodno zabilježenih u Noriku, no na teserama nalazimo i keltska imena koja su uglavnom ili isključivo zabilježena na zapadu, kao primjerice Auso, Saposa, Satto, Siarus, Toutus ili Verca kao i gentilicije patronimičke tvorbe keltskog porijekla (Devesius Nebio, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Melavius Atedunus, Senecius Aper, Singonius Rufinus, Vindius Ammamus, a možda i Marcus Tescius te Nigrinus Cinelius), što je uobičajena onomastička praksa u Galiji.724 Zapadno porijeklo bi stoga bilo dosta izgledno u slučaju tih ljudi, mada teško dokazivo.725 Katkad je to lakše, građanin Flavius Bata(v)us se tako vjerojatno može smatrati porijeklom iz rajnskog područja. Nositelji grčkih imena nisu rijetki na natpisima sa sisačkih tesera, no grčko ime ne implicira nužno grčko ili orijentalno porijeklo. U biti je grčko ime više pokazatelj društvenog i građanskog statusa nego etnika.726 Iako se ne čini dvojbenim da brojni nositelji grčkih imena na zapadu Rimskog Carstva nisu bili Grci, pa čak ni helenofoni, ne možemo isključiti mogućnost da među nositeljima grčkih imena na sisačkim teserama ima pravih orijentalaca ili Grka. Naime, epigrafički izvori potvrđuju nazočnost helenofonih ljudi u Sisciji,727 pa je i njihov spomen na teserama moguć. Nazočnost orijentalaca u gradu je, uostalom, više nego vjerojatna, a čini se i potvrđena teserama. Ime Marta 724 725 726 727 Les noms latins assonants ou de traduction ne sont en effet pas rares. Près d’un tiers des individus dont les noms sont indiqués sur les étiquettes portent ces noms. Ce sont le plus souvent des noms d’assonance ou de traduction celtique mais les noms d’assonance illyrienne ne sont pas rares non plus. D’ailleurs, certains noms latins comme Messor, Sextus, Titus ou Tritus sont aussi bien des noms assonants celtiques qu’illyriens. Il ne faudrait pas néanmoins perdre de vue que tous ces noms sont avant tout latins et que chaque Crispus, Ingenuus, Saturninus ou Secundus n’était pas nécessairement de souche celtique tout comme chaque Maximus, Valens ou Varo n’était pas forcément d’origine illyrienne au sens large du terme. Néanmoins, le fort pourcentage de noms latins qui pourraient être assonants est un indicateur important de la structure ethnique des habitants de Siscia. Il n’a d’ailleurs rien de surprenant: tous ces pérégrins portant des noms latins n’étaient évidemment pas d’origine italienne mais ils étaient romanisés au point de préférer les noms latins aux noms traditionnels, qu’ils soient celtiques ou illyro-pannoniens. Néanmoins, il n’est pas anormal qu’ils fussent en partie guidés dans leur choix de noms latins par la tradition anthroponymique autochtone. Choisir un nom latin qui rappelle des noms locaux familiers ou traduire des noms traditionnels en latin est simplement un mode d’adaptation aux nouvelles circonstances et un phénomène que l’on peut observer dans toutes les provinces occidentales de l’Empire. Quelques générations plus tard, ces noms seront de toute façon devenus traditionnels à leur tour et auront plus ou moins complètement remplacé l’anthroponymie des aïeux. Un fort pourcentage de noms celtiques et un pourcentage un peu plus faible de noms illyriens n’est pas étrange pour une ville à la lisière du monde celtique et illyrien. La majorité de pérégrins habitant dans la ville était certainement originaire de la région, c’est-à-dire de la partie méridionale de la Pannonie Supérieure et du nord-ouest de la Dalmatie. Contrairement aux porteurs de noms illyriens au sens large du terme, les porteurs de noms celtiques n’étaient pas nécessairement originaires de la Pannonie ou de la Dalmatie mais pouvaient aussi venir de plus loin, par exemple du Norique mais aussi de la Gaule ou des provinces rhénanes. Dans le cas des noms celtiques déjà attestés en Pannonie, une origine locale semble vraisemblable, ce n’est pas exclu non plus dans le cas des noms celtiques du Norique mais on trouve aussi sur les étiquettes des noms celtiques attestés principalement, voire uniquement en Occident, comme par exemple Auso, Saposa, Satto, Siarus, Toutus ou Verca ainsi que des gentilices patronymiques d’origine celtique (Devesius Nebio, Exonius Sc(a)ev(i)nus, Melavius Atedunus, Senecius Aper, Singonius Rufinus, Vindius Ammamus, voire aussi Marcus Tescius et Nigrinus Cinelius), une pratique onomastique typique de la Gaule.724 Une origine occidentale serait tout à fait envisageable pour ces individus mais néanmoins difficile à prouver.725 Toutefois, un citoyen comme Flavius Bata(v)us était vraisemblablement originaire de la région rhénane. Les porteurs de noms grecs ne sont pas rares parmi les individus mentionnés sur les étiquettes mais le fait de porter un nom grec n’indique pas forcément une origine grecque ou orientale. En fait, un nom grec serait plutôt un indicateur de statut social et civique qu’une indication ethnique.726 S’il ne semble pas faire de doute que de nombreux porteurs de noms grecs dans l’Occident romain n’étaient ni Grecs ni même hellénophones, on ne peut entièrement exclure la possibilité Raepsaet-Charlier 1995: 213–218; Gascou 2008: 135; Dondin-Payre 2011, Les éléments celtiques: 246–250 724 Nazočnost došljaka iz južne Galije u Sisciji potvrđuje jedan defixio, cf. AIJ 557; Mócsy 1959: 211 Raepsaet-Charlier 1995: 213–218; Gascou 2008: 135; Dondin-Payre 2011, Les éléments celtiques: 246–250 725 La présence d’immigrants originaires de la Narbonnaise est confirmée par une defixio, cf. AIJ 557; Mócsy 1959: 211 726 Solin 1971: 146–158; Andreau 1974: 146–155; Solin 1977, Griechische Namen: 162–169; Solin 1977, Sklaven: 205–220; Duthoy 1989: 183– 205; Lassère 2005: 137–140 Solin 1971: 146–158; Andreau 1974: 146–155; Solin 1977, Griechische Namen: 162–169; Solin 1977, Sklaven: 205–220; Duthoy 1989: 183–205; Lassère 2005: 137–140 AIJ 525, 526; Barkóczi 1964: 330 141 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX je sigurno semitsko, imena kao Bavanus i Zoius Martonus (ili Zoius Martoni (filius)?), bi također mogla biti istog porijekla. Građanin Antonius Sido bi također vjerojatno bio orijentalnog porijekla. Među ljudima spomenutima na teserama ima izgleda i Afrikanaca: Bano Saturi je vjerojatno bio Afrikanac, G(a)etulus možda, kao i Claudia Cnitinia te Repentinus Afer, a ta mogućnost nije isključena ni kad je Fortuna u pitanju. 142 Neki su pojedinci vrlo vjerojatno iberskog porijekla: Bardilus Viriatus nesumnjivo, a Celtius Exostiti, Cilia, Urbani Fulvinus, Melo Savini, Oclatia Mela i Tusculus dosta izgledno. To je moguće i za ljude kao što su Aia, Ara, Astura, Balausus, Cassia Ignastia, Cebala Callua, Crespus Flavi, Fortuna, (H)i(r)suta Cin{e}ae, Lovita, Seppronius, Simpius, Spana, Vera Melvii te Vitilia (Maxima?). Nazočnost Hispanaca u gradu potvrđuje i jedna kletvena pločica (defixio) iz Kupe,728 no ipak je donekle iznenađujuće vidjeti toliko imena porijeklom s Iberskog poluotoka na sisačkim teserama. Mobilnost ljudi unutar Rimskog Carstva nije u stvari nimalo začuđujuća, no ipak se možemo priupitati koji je čar mogao imati jedan panonski grad za Hispance? Jesu li slijedili vojsku, to jest IX. ili XX legiju? Ta se hipoteza moće razmatrati, no nema dokaza da je IX. Hispana direktno prebačena u Sisciju. Dosta je vjerojatno da je Hispaniju napustila oko 16. ili 15. g. pr. Kr., no kao njen prvi garnizon u Iliriku se u literaturi najčešće spominje Tilurij. Izgleda da je legija poslana u Sisciju tek tijekom suzbijanja Batonova ustanka 6.–9. g. pos. Kr.729 Kako ta pretpostavka ne počiva na čvrstim argumentima, ne možemo sa sigurnošću znati gdje je točno u Iliriku između 16.–15. g. pr. Kr. i 9. g. pos. Kr. bila smještena legio IX. Hispana. Točan ratni put XX legije je također pun nejasnoća. Nakon što je napustila iberski poluotok oko 19. pr. Kr., vjerojatno je sudjelovala u alpskom pohodu 16.–15. pr. Kr., a nakon toga u Tiberijevom panonskom ratu između 13. i 9. pr. Kr. Zasigurno je ostala u Iliriku do konačnog gušenja velikog delmatsko-panonskog ustanka 9. pos. Kr, nakon čega je prebačena na rajnsku granicu. Gotovo je sigurno da je XX. legija tijekom tog razdoblja neko vrijeme provela u Sisciji, no ništa pouzdano ne možemo reći o trajanju tog boravka.730 Ne možemo sasvim isključiti mogućnost da su te legije u Sisciju došle odmah ili ubrzo nakon prekomande u Ilirik, a ukoliko je to bio slučaj, možemo pretpostaviti da je legionare pratio određen broj civila koji su gravitirali oko njihovih garnizona u Hispaniji i koji su na ovaj ili onaj način ovisili o vojnicima. Ti su legionari zasigurno imali i robove i konkubine koje su poveli sa sobom, pa bi dolazak stotina Hispanaca sa IX. ili XX. legijom u Sisciju bio sasvim očekivan. U stvari treba raspravljati samo o njihovom broju. Naravno, ništa ne dokazuje da nazočnost spomenutih ljudi u gradu ima veze s dolaskom tih legija, no to je hipoteza koju vrijedi razmatrati. Ne znamo, uostalom, gotovo ništa ni o auksilijarnim postrojbama stacioniranima u gradu, pa nije isključeno da su neke kohorte ili ale unovačene na Iberskom poluotoku mogle biti dijelom siscijanskog garnizona tijekom julijevsko-klaudijevskog razdoblja. Unatoč više nego vjerojatnom prisustvu ljudi porijeklom iz udaljenih krajeva, veći dio stanovništva Siscije, ako je suditi po nat- que des orientaux, voire des Grecs se trouvent parmi les porteurs de noms grecs sur les étiquettes de Siscia. En effet, les sources épigraphiques confirment la présence d’hellénophones à Siscia727 et cette possibilité reste parfaitement envisageable. La présence d’Orientaux dans la ville est d’ailleurs plus que vraisemblable et semble être confirmée par les étiquettes. Un nom comme Marta est certainement sémitique et cette origine n’est pas invraisemblable dans le cas de Bavanus et de Zoius Martonus (ou Zoius Martoni (filius)?). Le citoyen Antonius Sido serait lui aussi vraisemblablement d’origine orientale. Des Africains sont peut-être aussi présents parmi les gens mentionnés sur les étiquettes: c’est assez probable pour Bano Saturi ainsi que G(a)etulus et envisageable pour Claudia Cnitinia et Repentinus Afer, voire même pour Fortuna. Un certain nombre d’individus sont vraisemblablement d’origine ibérique: c’est certain dans le cas de Bardilus Viriatus, assez probable dans le cas de Celtius Exostiti, Cilia, Urbani Fulvinus, Melo Savini, Oclatia Mela et Tusculus et envisageable dans le cas d’Aia, Ara, Astura, Balausus, Cassia Ignastia, Cebala Callua, Crespus Flavi, Fortuna, (H)i(r)suta Cin{e}ae, Lovita, Seppronius, Simpius, Spana, Vera Melvii et Vitilia (Maxima?). La présence d’Hispaniques dans la ville est attestée par une defixio trouvé dans la Kupa728 mais il est tout de même étonnant de trouver autant de noms d’individus apparemment originaires de la péninsule ibérique sur les étiquettes. La mobilité des gens au sein de l’Empire romain n’a rien de surprenant à vrai dire mais on peut tout de même se demander quel attrait pouvait avoir une ville pannonienne pour des Hispaniques? Sont-ils venus en suivant l’armé, c’est à dire la IXème et la XXème légion? C’est une hypothèse envisageable mais rien ne prouve que la IX Hispana ait été directement transférée à Siscia. Il fait peu de doute que cette unité ait quitté l’Hispanie vers 16-15 av. J.-C. mais Tilurium est considérée comme sa première garnison dans l’Illyricum et ce n’est que durant la grande révolte de 6–9 apr. J.-C. que cette légion fut apparemment envoyée à Siscia.729 En fait, cette supposition ne repose pas sur des arguments très sûrs et on ne peut savoir avec certitude où était vraiment cantonné la IX Hispana dans l’Illyricum entre 1615 av. J.-C. et 9 apr. J.-C. Le parcours exact de la XXème légion est, lui aussi, plein d’incertitudes. Après avoir quitté la péninsule ibérique vers 19 av. J.-C., elle a vraisemblablement pris part aux campagnes dans les Alpes en 16-15 av. J.-C., puis à la guerre pannonienne de Tibère entre 13 et 9 av. J.-C. Elle est certainement restée dans l’Illyricum jusqu’à la suppression finale de la grande insurrection delmato-pannonienne en l’an 9 apr. J.-C., quand elle fut transférée sur le Rhin. Il est quasiment certain que cette légion ait passé quelque temps à Siscia durant cette période, mais on ne peut que conjecturer sur les dates et la durée de son séjour dans la ville.730 Pour autant qu’on le sache, ces deux légions auraient pu être stationnées à Siscia immédiatement ou peu de temps après avoir quitté la péninsule ibérique. Si c’était le cas, on peut présumer que les légionnaires furent suivis par un certain nombre de gens qui gravitaient autour de leurs garnisons en Hispanie et dépendaient des militaires d’une manière ou d’une autre. Ces légionnaires avaient aussi certainement des esclaves et des concubines qu’ils auraient pu emmener avec eux et de ce fait voir arriver quelques centaines d’Hispaniques à Siscia avec la IXème ou la XXème légion n’aurait rien d’étonnant. Ce n’est que sur leur nombre que l’on peut conjecturer. Bien évidem- 727 AIJ 525, 526; Barkóczi 1964: 330 AIJ 557; Brunšmid 1919: 176–185; Mócsy 1959: 211; Simón&Rodá de Lanza 2008: 167–198 728 AIJ 557; Brunšmid 1919: 176–185; Mócsy 1959: 211; Simón&Rodá de Lanza 2008: 167–198 728 729 Ritterling 1925: 1664–1670; Farnum 2005: 21, 34, 42; Radman-Livaja 2012: 163–164 729 Ritterling 1925: 1664–1670; Farnum 2005: 21, 34, 42; Radman-Livaja 2012: 163–164 730 cf. Radman-Livaja 2012: 163–164, te odgovarajuću bibliografiju 730 cf. Radman-Livaja 2012: 163–164 et la bibliographie correspondante Tesserae Sisciensiae pisma na teserama, činili su domoroci i Italici. Među domorocima bilo je kako ljudi keltskog porijekla – vjerojatno mahom pripadnika keltskih plemena naseljenih u zapadnoj Panoniji, Varciani, Latobici, Taurisci, Serretes ili Serapilli731 – tako i Panonaca ilirskog porijekla, vjerojatno uglavnom Kolapijana, ali i Japoda, Oserijata i Breuka.732 Keltske i ilirsko-panonske populacije živjele su u Panoniji stoljećima jedne uz druge, možemo primijetiti i antroponimijske mješavine u epigrafičkim natpisima, vidljive također i na sisačkim teserama. Tako imena očeva mogu biti keltska, a imena djece ilirska ili vice versa. Bilo bi možda pretjerano gledati Sisciju kao svojevrsni melting pot jer se fuzija onomastičkih tradicija u nekim dijelovima Panonije vjerojatno odvijala i prije dolaska Rimljana. Na umu treba posebno imati krajeve gdje su kao susjedi živjeli Kelti i Panonci, što je upravo slučaj s jugom Gornje Panonije, odnosno područjem između Andautonije i Siscije. Ni stanovnici Segestike vjerojatno nisu bili zasebno pleme već miješana populacija Kolapijana i drugih ilirsko-panonskih domorodaca te Kelta koji su se postupno doseljavali od 3. st. pr. Kr.733 Ne bih ipak bio sklon smatrati etničku miješanost u Sisciji rezultatom nasljeđa Segestike. Kao što sam već spomenuo, sumnjam da je puno stanovnika Segestike preživjelo ili ostalo na slobodi nakon događanja 35. i 34. pr. Kr., pa mi se čini vjerojatnijim da su preci većine stanovnika Siscije u grad došli nakon uspostave rimske vlasti. Italici koji su došli s vojskom, kao i veterani, nesumnjivo su činili brojnu skupinu, no možemo pretpostaviti da je naselje već od augustejskog razdoblja privlačilo sve one koji su se htjeli naseliti u gradu u punom uzletu gdje nije nedostajalo prilika za posao. Populacija cijele regije nedvojbeno je gravitirala prema tom urbanom središtu, pa domorodačka imena na teserama ne mogu nikoga iznenaditi. Ništa, međutim, ne dokazuje da su ti ljudi bili potomci Segestanaca. Natpisi na teserama daju u biti vrlo realnu sliku jednog velikog provincijskog grada Rimskog Carstva u 1. i 2. st.: bio je to grad u kojem su živjeli i autohtoni stanovnici regije i italski doseljenici, kao i osobe došle izdaleka, čiju motivaciju teško možemo pogoditi. Robovi, vojnici ili veterani, trgovci i obrtnici privučeni perspektivom boljeg života u susjedstvu velikog garnizona, ljudi koji su došli zbog obiteljskih razloga, ljudi koje su razni razlozi mogli navesti da se dosele u Sisciju, svi su oni, neovisno o svom porijeklu, nedvojbeno doprinijeli stvaranju jednog na koncu sasvim rimskog urbanog identiteta. ment, rien ne prouve que la présence de ces gens dans la ville soit liée au déplacement de ces deux légions mais c’est une hypothèse envisageable. Nous nous savons d’ailleurs quasiment rien des troupes auxiliaires qui étaient stationnées à Siscia et il n’est pas exclu que des cohortes ou des ailes recrutées dans la péninsule ibérique aient pu faire partie de la garnison de la ville durant l’époque Julio-Claudienne. Malgré la présence vraisemblable de gens originaires de contrées lointaines, le gros de la population de Siscia, à en croire les inscriptions sur les étiquettes, était composé d’autochtones et d’Italiens. Il y avait parmi les autochtones aussi bien des gens de souche celtique – vraisemblablement en majeure partie originaires de la partie occidentale de la Pannonie où vivaient des tribus celtiques comme les Varciani, Latobici, Taurisci, Serretes ou les Serapilli731 – que des Pannoniens de souche illyrienne, probablement surtout des Colapiani mais aussi des Iapodes, Oseriates et Breuci.732 Les populations celtiques et illyro-pannoniennes cohabitaient depuis plusieurs siècles en Pannonie et on peut souvent observer un brassage anthroponymique dans les inscriptions, présent aussi sur les étiquettes de Siscia. Ainsi les noms des pères peuvent être celtiques et ceux de leurs enfants illyriens ou vice versa. Il serait peut-être exagéré de considérer Siscia comme un melting pot car cette fusion de traditions onomastiques avait dû s’opérer dans certaines parties de la Pannonie même avant l’arrivée de s Romains, notamment dans les régions où vivaient côte à côte les Celtes et les Pannoniens de souche illyrienne. Le sud de la Pannonie Supérieure, plus précisément la région entre Andautonia et Siscia est justement une telle région. D’ailleurs, même les habitants de Segestica n’étaient vraisemblablement pas une tribu distincte mais plutôt une population mixte de Colapiens et autres autochtones illyro-pannoniens et de Celtes qui s’étaient progressivement installés dans la région à partir du 3ème siècle av. J.-C.733 Je ne serais toutefois pas nécessairement enclin à voir la mixité ethnique de Siscia comme un héritage du passé de Segestica. En effet, comme je l’ai déjà mentionné, je doute que beaucoup d’habitants de Segestica aient survécu ou soient restés en liberté après les événements de 35-34 av. J.-C. et il me semble plus crédible que les ancêtres d’une grande partie des habitants de Siscia se soient installés dans la ville après l’occupation romaine. Les Italiens qui ont accompagné les militaires ainsi que les vétérans formaient certainement un groupe important mais on peut vraisemblablement présumer que cette agglomération présentait dès l’époque augustéenne un attrait certain pour tous ceux qui souhaitaient s’installer dans une ville en plein essor où les opportunités de travail ne manquaient pas. La population de toute la région gravitait sans doute vers ce centre urbain et trouver autant de noms indigènes sur les étiquettes n’a rien de surprenant. Rien ne prouve toutefois que ces gens-là fussent les descendants des Segestani. Les inscriptions sur les étiquettes donnent en fait une image très réaliste d’une grande ville provinciale de l’Empire romain au 1er et 2ème siècle: c’était une cité où se côtoyaient aussi bien les habitants autochtones de la région et les colons italiens que des individus venus parfois de très loin, dont on ne peut que difficilement deviner la motivation. Esclaves, militaires ou vétérans, commerçants et artisans attirés par la perspective d’une vie meilleure dans le voisinage d’une grande garnison, personnes poussées par les obligations familiales, toutes sortes de raisons auraient pu inciter quelqu’un à s’installer à Siscia mais il ne fait pas de doute que tous ces gens, quelle que fût leur origine, aient contribué à la construction d’une identité urbaine en fin de compte bien romaine. 731 Mócsy 1959: 16–24, 28–30; Radman-Livaja&Ivezić 2012: 139–142 731 Mócsy 1959: 16–24, 28–30; Radman-Livaja&Ivezić 2012: 139–142 732 Mócsy 1959: 24–28, 75; Alföldy 1965: 40–41, 50–54; Radman-Livaja &Ivezić 2012: 139–140, 142–143 732 Mócsy 1959: 24–28, 75; Alföldy 1965: 40–41, 50–54; Radman-Livaja &Ivezić 2012: 139–140, 142–143 733 Mócsy 1959: 24–25; Šašel 1974: 730–731; Hoti 1992: 134 733 Mócsy 1959: 24–25; Šašel 1974: 730–731; Hoti 1992: 134 143 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 144 III. Datacija III. Datation Kontekst nalaza, iako poznat, ne omogućava precizno datiranje ovih etiketa. Veći dio otkriven je tijekom jaružanja Kupe unutar jednog ograničenog prostora, nasuprot središtu suvremenog grada, smještenog upravo na mjestu rimske Siscije. Nema stoga nikakve sumnje da su te tesere otkrivene na prostoru gdje se nalazila luka antičke Siscije, a čini se vrlo vjerojatnim da veći dio etiketa koje su skupili pojedinci te ih naknadno pokonili ili prodali Muzeju također potječe s tog mjesta. Ipak, taj nam podatak, koliko god koristan bio, nije od nikakve pomoći s kronološke točke gledišta. Bez stratigrafije, datiranje po uobičajenim arheološkim kriterijima nije moguće te dataciju možemo pokušati odrediti isključivo proučavanjem samih predmeta. Srećom, natpisi na etiketama se daju datirati s određenom pouzdanošću. Nijedan od korištenih kriterija nije sam po sebi apsolutno siguran pri pokušaju datiranja, ali usporedbom podataka skupljenih analizom tih različitih parametara možemo pokušati pobliže odrediti nekakav precizniji kronološki okvir. Les circonstances de découverte ne permettent guère de dater ces étiquettes avec précision bien que le contexte archéologique soit connu. Le gros du lot provient des dragages de la Kupa dans une zone relativement limitée en face du centre de la ville actuelle qui se trouve précisément à l’emplacement de la ville romaine de Siscia. Prije svega, povijesni nam kontekst ukazuje da tesere mogu najranije pripadati augustejskom razdoblju. Njihova uporaba prije rimskog osvajanja je isključena te stoga rapolažemo s jednim terminus ante quem non, no morat ćemo se osloniti na paleografiju, onomastiku i numizmatiku kako bismo odredili dataciju s većom sigurnošću. Pitanje paleografije je detaljnije obrađeno u poglavlju I.4. pa će sad biti dovoljno samo ponoviti glavne zaključke. Svi natpisi zabilježeni na sisačkim teserama napisani su kurzivnom majuskulom ili kapitalom. Bitno je napomenuti da niti jedan natpis nije napisan kurzivnom minuskulom, odnosno mlađom rimskom kurzivom. Kurzivna se majuskula rabila tijekom cijelog principata, da bi postupno bila istisnuta od kurzivne minsukule tijekom 3. st., najkasnije tijekom prvih desetljeća druge polovice tog stoljeća. Stoga je više nego vjerojatno da ni najrecentnije tesere iz Siska nisu nastale nakon sredine 3. st. Taj se kronološki okvir još može dodatno suziti jer su oblici nekih slova u kurzivnoj majuskuli varirali u većoj ili manjoj mjeri tijekom godina te ih je moguće kronološki pratiti. Evoluirani oblici nekih slova, zabilježeni krajem 2. i početkom 3. st. nisu prisutni, čini se, na sisačkim teserama, no zato su dosta učestali oblici tipični za 1. st. Ipak, možemo primijetiti da su neki oblici bliski onima zabilježenima u kurzivnoj majuskuli 2. st. Mada to nije pouzdan kronološki kriterij, uporaba kapitale na teserama također upućuje na raniju dataciju, odnosno na razdoblje koje je prethodilo 2. st. Uporaba interpunkcije, rijetka ali zabilježena na sisačkim teserama, također upućuje na dataciju koja ne bi bila kasnija od 1. st. Ukratko, ako je suditi po paleografskoj analizi, ove se tesere mogu datirati u 1. i 2. st., najkasnije u sam početak 3. st., no budući da su stariji oblici slova učestaliji, možemo zaključiti da veći dio sisačkih tesera vjerojatno nije nastao kasnije od prvih desetljeća 2. st. I onomastika nam može pružiti važne podatke za precizniju dataciju. Carski su gentiliciji često bitni za određivanje kronološkog okvira, a kako su dobro zastupljeni na sisačkim teserama, mogu nam pružiti vrlo korisne repere. Detalj koji odmah upada u oči jest rijetkost gentilicija Aurelius. U stvari samo jedna osoba nosi taj gentilicij, izvjesna Aurelia Prima. Gotovo svi ostali carski gentiliciji iz razdoblja principata su također zabilježeni: barem Il ne fait donc aucun doute que ces étiquettes furent trouvées dans le port de Siscia et on peut présumer qu’une bonne partie des étiquettes récupérées par des particuliers et subséquemment offertes ou vendues au Musée avaient été découvertes au même endroit. Aussi utile qu’elle puisse être, du point de vue de la chronologie cette information ne nous est toutefois d’aucune aide. Sans stratigraphie, la datation selon les critères archéologiques habituels n’est pas possible et ce n’est que l’étude des objets eux-mêmes qui pourrait nous offrir des réponses à cette question. Fort heureusement, les inscriptions sur les étiquettes permettent de les dater avec une certaine précision. Aucun des critères employés n’est absolument incontestable pour la datation mais en comparant les données recueillies par l’analyse de ces différents paramètres, on peut essayer de cerner un créneau chronologique plus précis. Tout d’abord, le contexte historique nous permet d’affirmer que ces étiquettes ne peuvent pas être antérieures à l’époque augustéenne. Leur utilisation avant la conquête romaine est exclue et nous disposons donc d’un terminus ante quem non mais c’est surtout grâce à la paléographie, l’onomastique et la numismatique que l’on pourra déterminer une datation plus sûre. La question de la paléographie a été étudiée plus en détail dans le chapitre I.4 et il suffira de répéter ici les principales conclusions. Toutes les inscriptions attestées sur les étiquettes de Siscia sont en majuscule cursive ou en lettres capitales et il est important de remarquer qu’aucune étiquette ne porte des inscriptions en cursive récente. La majuscule cursive était utilisée durant tout le Haut-Empire avant d’être progressivement remplacée par la minuscule cursive dans le courant du 3ème siècle, au plus tard dans les premières décennies de la seconde moitie de ce siècle. Il est donc plus que probable que les étiquettes les plus récentes trouvées à Siscia ne soient pas postérieures au milieu du 3ème siècle. On peut d’ailleurs délimiter encore plus cette datation car les formes de certaines lettres de la majuscule cursive ont varié d’une manière plus ou moins importante que l’on peut suivre chronologiquement. Les formes plus évoluées de certaines lettres attestées vers la fin du 2ème et au 3ème siècle ne semblent pas être présentes sur les étiquettes de Siscia mais les formes typiques du 1er siècle sont plutôt courantes. Toutefois, certaines formes s’apparentent aussi aux inscriptions en majuscule cursive du 2ème siècle. Sans être un critère chronologique sûr, l’utilisation des lettres capitales sur les étiquettes de plomb semblerait plutôt indiquer une datation plus ancienne, généralement antérieure au 2ème siècle. L’emploi des interponctions, rare mais néanmoins attesté, indiquerait aussi une datation qui ne serait pas postérieure au 1er siècle. Bref, selon l’analyse paléographique, on pourrait dater ces étiquettes au 1er siècle et dans le courant du 2ème siècle, voire au plus tard vers le début du 3ème siècle. Toutefois, les formes de lettres plus anciennes sont dominantes et on n’aurait pas tort d’affirmer qu’un fort pourcentage des étiquettes n’est vraisemblablement pas postérieur aux premières décennies du 2ème siècle. L’onomastique peut nous fournir des données très importantes pour une datation plus précise. Les gentilices impériaux sont souvent essentiels pour la datation et vu qu’ils sont assez bien représentés dans les inscriptions sur les éti- Tesserae Sisciensiae 6 građana nosi gentilicij Iulius, 4 građana imaju gentilicij Claudius, Flavija ima 9, a zabilježeno je i 6 Ulpija. Međutim, samo jedan građanin spomenut na sisačkim teserama ima gentilicij Aelius. Postoje, istina, i dva Sulpicija, jedna žena i jedan veteran, no teško ih je dovesti u vezu s carem Galbom. Jedini Cocceius koji se pojavljuje na teserama nositelj je idionima te je vjerojatnije da je riječ o peregrinu koji nosi prizvučno keltsko ime. To, uostalom, i nije jedini slučaj da se carski gentilicij pojavljuje kao idionim na sisačkim teserama. Čini se tako da je ime Iulius bilo dosta popularno među tamošnjim peregrinima, a spominju se i po jedan Claudius te Flavius. Gentilicij Septimius je možda zabilježen u jednom natpisu, no ponuđena interpretacija – Septim(i)a Proma – nije sasvim sigurna. Flaviji su brojni, što je, uostalom, dosta prirodno za jednu flavijevsku koloniju, ali su sasvim pristojno zastupljeni i Iulii, Ulpii te Claudii. Stoga bi slaba zastupljenost, da ne kažem gotovo izostanak Elija i Aurelija, mogla biti dosta znakovita sa stanovišta kronologije. Čini se da većina etiketa potječe iz vremena prije vladavine Antonina Pija i Marka Aurelija, odnosno, naravno, iz razdoblja prije 212. g. kada su brojni stanovnici Panonije dobili pravo građanstva zahvaljujući Karakalinom ediktu i time stekli gentilicij Aurelius. Treba ipak napomenuti da su u Sisciji živjeli brojni Italici, i to još od augustejskog vremena, kao i mnogi veterani, a da i ne spominjemo činjenicu da je grad bio kolonija još od Vespazijana.734 Sve to upućuje na pretpostavku da su mnogi stanovnici Siscije imali ili stekli građanski status davno prije 212. g., te postotak novih građana s gentilicijem Aurelius u Sisciji početkom 3. st. uopće nije morao biti naročito visok. Usprkos nesumnjivom stalnom priljevu doseljenika, početkom 3. st. većinu su populacije Siscije vjerojatno tvorili ljudi čije su obitelji generacijama živjele u gradu i koji su porijeklom ili bili potomci doseljenih građana ili su im preci na neki način stekli građansko pravo. Stoga bismo mogli primijetiti da slaba zastupljenost Aurelija na sisačkim teserama ne mora nužno predstavljati odlučujući faktor u određivanju preciznijeg kronološkog okvira. Isto tako, možemo iznijeti pretpostavku da su barem neki od nositelja idionima na sisačkim teserama mogli u stvari biti Aureliji koji nisu smatrali potrebnim i korisnim uz svoj kognomen navesti i jedan tako učestali gentilicij. Možda bi ti argumenti imali određenu težinu kada drugi detalji ne bi pobijali kasniju dataciju. Već smo primijetili da paleografska analiza ne ide baš u prilog dataciji nakon 2. st. Dapače, paleografskim kriterijima dobar se dio natpisa može datirati u 1. st. Čak i ako ostavimo po strani nositelje idionima, čiji peregrinski status može biti dvojben, ostaje nam 257 ljudi s tipičnom peregrinskom nomenklaturom, tj. idionim popraćen patronimikom, koja ne ostavlja dvojbe o njihovom statusu. Ti bi natpisi, dakle, svakako prethodili 212. godini. Osim toga, ne smijemo zaboraviti da su novi građani gentilicij Aurelius mogli steći i gotovo pola stoljeća prije Karakalinog edikta pa je njihov izostanak na sisačkim teserama, po mojem mišljenju, dosta indikativan, kao što je to uostalom slučaj i s gentilicijem Aelius. Nomenklatura građana s carskim gentilicijem je samo jedan od onomastičkih detalja pomoću kojih se može odrediti datacija. Ukoliko obratimo pažnju na građansku nomenklaturu, možemo primijetiti da većina građana muškog spola nosi dvodijelni imenski obrazac (duo nomina) kasnijeg tipa, tj. gentilicij i kognomen. Izostavljanje prenomena bitan je detalj koji bi mogao 734 Mócsy 1959: 24–26; Barkóczi 1964: 259–261 quettes, ils peuvent nous fournir des points de repère particulièrement utiles. Un détail qui saute immédiatement aux yeux est la rareté du gentilice Aurelius. En fait, une seule personne porte ce gentilice, une femme appelée Aurelia Prima. Quasiment tous les autres gentilices impériaux sont aussi attestés: au moins 6 citoyens portent le gentilice Iulius, 4 citoyens portent le gentilice Claudius, les Flavii sont au nombre de 9 et on trouve 6 Ulpii. Par contre, un seul citoyen portant le gentilice Aelius est attesté sur les étiquettes de Siscia. On trouve aussi deux Sulpicii, une femme et un vétéran, semble-t-il, mais il est pour le moins difficile d’établir un lien avec l’empereur Galba. Le seul Cocceius qui apparaît sur les étiquettes est un porteur de nom unique et tout porte à croire qu’il fût un pérégrin portant un nom d’assonance celtique. Ce n’est d’ailleurs pas le seul cas où un gentilice impérial est porté en tant que nom unique sur les étiquettes de Siscia car le nom Iulius semble avoir été plutôt populaire parmi les pérégrins. On trouve aussi un Claudius et un Flavius. Le gentilice Septimius est peut-être aussi attesté dans une inscription mais l’interprétation de la dénomination de Septim(i)a Proma reste sujette à caution. Les Flavii sont les plus nombreux, ce qui est assez naturel pour une colonie flavienne mais les Iulii, Claudii et Ulpii sont plutôt bien représentés. Pour cette raison, la faible présence pour ne pas dire la quasi-absence des Aelii et des Aurelii pourrait être assez significative du point de vue chronologique car il semblerait que la plus grande partie des étiquettes de Siscia soit antérieure au règnes d’Antonin le Pieux et Marc-Aurèle mais aussi, bien évidemment, à l’an 212 quand de nombreux habitants de la Pannonie ont obtenu le droit de citoyenneté grâce à l’Edit de Caracalla et de ce fait le droit de porter le gentilice Aurelius. Il faut néanmoins prendre en compte le fait que la ville de Siscia était habitée par beaucoup d’Italiens, et cela dès l’époque d’Auguste, ainsi que par de nombreux vétérans, sans même compter le fait qu’elle était une colonie depuis Vespasien.734 Il est donc parfaitement possible que de nombreux habitants de Siscia étaient déjà citoyens bien avant 212 et que le pourcentage de nouveaux citoyens portant le gentilice Aurelius à Siscia au 3ème siècle n’était pas particulièrement élevé. Malgré un afflux vraisemblablement constant d’immigrés, à cette époque le gros de la population devait être probablement formé de gens dont les familles vivaient dans la ville depuis des générations et qui étaient soit des citoyens à l’origine ou avaient obtenu la citoyenneté d’une manière ou d’une autre dans le passé. De ce fait, on pourrait objecter que le faible nombre d’Aurelii n’est pas nécessairement un élément décisif pour la détermination d’un cadre chronologique plus précis. De même, on pourrait supposer que certains des porteurs de noms uniques apparaissant sur les étiquettes de Siscia pouvaient être des Aurelii: noter un gentilice aussi commun aurait pu être superflu dans ce genre de notices. Ce seraient peut-être des arguments de poids si d’autres éléments ne contredisaient pas une datation tardive. Nous avons déjà constaté que l’analyse paléographique n’apporte pas beaucoup d’arguments en faveur d’une datation postérieure au 2ème siècle et que de toute façon, selon les critères paléographiques, un grand nombre d’inscriptions appartiendraient vraisemblablement au 1er siècle. Même si on laisse de côté les porteurs de noms uniques dont le statut de pérégrin peut être sujet au doute, du moins dans certains cas, on trouve tout de même 257 individus dont la dénomination typiquement pérégrine, nom unique suivi du patronyme, ne laisse planer pratiquement aucun doute sur leur statut. Ces inscriptions sont donc certainement antérieures à 212. Il faut aussi noter que les nouveaux citoyens auraient pu porter le gentilice Aurelius plus d’un demi-siècle avant l’Edit de 734 Mócsy 1959: 24–26; Barkóczi 1964: 259–261 145 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX ukazivati na to da većina natpisa nije ranija od 2. st., no je li to uistinu pouzdan argument za ovakav tip zapisa? Naime, možemo se s pravom priupitati u kojoj su se mjeri epigrafički uzusi koje susrećemo, primjerice, u sepulkralnim i votivnim natpisima primjenjivali na ovakvim etiketama, strogo namjenskim predmetima neslužbenog karaktera i s vrlo ograničenim prostorom za pisanje. Nije isključeno da su pisari, s obzirom na ograničen prostor za zapisivanje, svjesno izostavljali prenomen. To je moguće, tim više što se prenomen smatrao najmanje bitnim i najmanje distinktivnim elementom građanske nomenklature te se najlakše mogao izostaviti. Čini se da je prenomen počeo gubiti na važnosti već sredinom 1. st. te stoga ne možemo odbaciti mogućnost da se natpisi, koji spominju građane samo s njihovim gentilicijem i kognomenom, datiraju u drugu polovicu 1. st.735 Na sisačkim teserama se pojavljuje i nekoliko nositelja tria nomina (troimeni obrazac: prenomen, gentilicij i kognomen), kao i nekoliko nositelja dvodijelnog imenskog obrasca ranijeg tipa, tj. prenomen i gentilicij. Uže datirati natpise s nositeljima tria nomina nije lako, mada je vjerojatno da nisu kasniji od 2. st., no uporaba ranijeg oblika duo nomina nesumnjivo je starija. Takav tip građanske nomenklature nestaje sredinom 1. st. pos. Kr., pa bismo takve natpise na sisačkim teserama mogli datirati od augustejskog do klaudijevskog vremena, najkasnije do razdoblja Flavijevaca.736 146 Sama imena također pružaju zanimljive podatke za dataciju. Ukoliko usporedimo studiju A. Mócsya s onom L. Barkóczija, evidentno je da domorodačka imena, bila ona keltska ili ilirskopanonska, bivaju bitno rjeđe zabilježena u natpisima nakon vladavine Marka Aurelija, posebice u zapadnoj Panoniji, tj. u Gornjoj Panoniji.737 To je nedvojben dokaz uspješnosti romanizacije, ali i kronološki pokazatelj. Stoga bi visok postotak keltskih i ilirskih imena u širem smislu te riječi na sisačkim teserama također bio argument za raniju dataciju. To razumljivo nije ključan argument, ali ukoliko bi veći dio tesera pripadao drugoj polovici 2. st. moglo se i očekivati ograničen broj domorodačkih imena, što svakako nije slučaj. Treba, međutim, istaknuti i postojanje imena koja su, po svemu sudeći, kasnije tvorbe. Naime, imena kao Adiutor, Crispinianus, Firminus, Gemellina, Iulianus, Iustinus, Nigrinus, Romanianus, Sabiniana, Sabinilla, Sinecurius, Valentinus, Valerianus ili Vitalianus se na panonskim natpisima ne susreću prije vladavine Marka Aurelija, pa možemo pretpostaviti da natpisi u kojima se pojavljuju ova imena nisu stariji od sredine 2. st.738 I cijene su važan faktor pri pokušaju određivanja kronološkog okvira. Čak i površnim pregledom možemo ustanoviti da se navedene cijene uklapaju u monetarni sustav kojeg je uspostavio August.739 Ako ih usporedimo s cijenama tekstilnih proizvoda u Dioklecijanovom ediktu, sasvim je jasno da sisačke tesere pri- 735 Thylander 1952: 77–81; Kajanto 1963: 3, 13–17; Etienne 1971: 229– 233; Andreau 1974: 155–162; Kajanto 1977: 421–422; Salomies 1987: 390–406; Salway 1994: 130–131; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 206–207; Rémy 2001: 57–58 Caracalla et de ce fait leur absence sur les étiquettes de Siscia, tout comme celle des Aelii, est à mon avis assez parlante. La dénomination des citoyens portant un gentilice impérial n’est qu’un élément onomastique permettant d’établir une datation. Si l’on observe la dénomination citoyenne, on remarque que les citoyens de sexe masculin portent dans leur grande majorité les duo nomina seconde manière, c’est-à-dire un gentilice et un surnom. L’omission du prénom est aussi un détail significatif qui pourrait indiquer que ces inscriptions ne sont pas antérieures au 2ème siècle mais est-ce vraiment un argument pour ce type de support? En effet, on peut se demander si les coutumes épigraphiques habituelles, telles qu’on les rencontre dans les inscriptions funéraires ou votives, peuvent être appliquées dans le cas des étiquettes, des objets purement usuels sans caractère officiel qui de surcroît ne disposent que d’un espace très limité pour les inscriptions. Il n’est pas exclu que les scripteurs, disposant de peu de place pour noter leurs textes, aient délibérément omis de noter le prénom. C’est tout à fait probable mais c’est justement parce que le prénom était considéré comme l’élément le moins important et le moins distinctif de la dénomination citoyenne que les scripteurs pouvaient aussi facilement s’en passer. Il semblerait que le prénom ait déjà commencé à perdre en importance vers le milieu du 1er siècle et il n’est donc pas du tout exclu que les inscriptions ne mentionnant un citoyen que par son gentilice et son surnom puissent être daté dès la seconde moitié du 1er siècle.735 On trouve néanmoins quelques porteurs de tria nomina ainsi que des porteurs de duo nomina première manière, c’est-à-dire un prénom suivi du gentilice. Proposer une datation plus précise pour les porteurs de tria nomina n’est pas facile bien qu’il semble probable que ces inscriptions ne soient pas postérieures au 2ème siècle mais l’emploi des duo nomina première manière indiquerait vraisemblablement une date plus ancienne. Ce type de dénomination citoyenne tend à disparaître vers le milieu du 1er siècle apr. J.-C. et on pourrait approximativement dater ces inscriptions depuis l’époque augustéenne jusqu’au règne de Claude, voire au plus tard jusqu’à l’époque flavienne.736 Les noms eux-mêmes peuvent aussi nous apporter quelques informations intéressantes pour la datation. En comparant l’étude d’A. Mócsy à celle de L. Barkóczi, on se rend compte que les noms indigènes, qu’ils soient d’origine celtique ou illyro-pannonienne, deviennent plus rares dans les inscriptions après le règne de Marc-Aurèle, plus particulièrement dans la partie occidentale de la Pannonie, c’est-à-dire en Pannonie Supérieure.737 C’est certainement un témoignage du succès de la romanisation mais aussi un indicateur pour la datation. Le fort pourcentage de noms celtiques et illyriens au sens large du terme sur les étiquettes de Siscia pourrait être un argument en faveur d’une datation plus ancienne de ces inscriptions. Ce n’est certainement pas un argument décisif, je l’admets volontiers, mais si ces étiquettes appartenaient en majeure partie à la seconde moitié du 2ème siècle, on s’attendrait tout de même à rencontrer un nombre plus réduit de noms indigènes, ce qui n’est pas le cas. Toutefois, certains noms sont vraisemblablement plus tardifs. En effet, des noms comme Adiutor, Crispinianus, Firminus, Gemellina, Iulianus, Iustinus, Nigrinus, Romanianus, Sabiniana, Sa- 735 Thylander 1952: 77–81; Kajanto 1963: 3, 13–17; Etienne 1971: 229– 233; Andreau 1974: 155–162; Kajanto 1977: 421–422; Salomies 1987: 390–406; Salway 1994: 130–131; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 206–207; Rémy 2001: 57–58 736 Etienne 1971: 231–232; Salway 1994: 124–130 737 Mócsy 1957: 123–136, 147–197; Barkóczi 1964: 292–328; cf. Fitz 1977: 395–402 736 Etienne 1971: 231–232; Salway 1994: 124–130 738 vide infra sub voce, cf. Solin 1977, innere Chronologie: 103–146 737 739 Burnett 1988: 56–66; Hiernard 1997: 79–81; Depeyrot 2006: 33–34 Mócsy 1957: 123–136, 147–197; Barkóczi 1964: 292–328; cf. Fitz 1977: 395–402 Tesserae Sisciensiae padaju starijem razdoblju.740 No postoji li mogućnost preciznije datacije pomoću cijena? U jednom prethodnom poglavlju predstavljene su analogije, mahom iz 1. st., a te cijene uglavnom dosta dobro odgovaraju vrijednostima navedenima na sisačkim teserama. Njihov je broj ipak ograničen, a nepostojanje većeg broja analogija za cijene u tekstilnoj proizvodnji i trgovini, kao i one u srodnim uslužnim djelatnostima, poput bojanja i čišćenja odjeće, nas prisiljava na oprez pri određivanju kronološkog okvira. No čak i uz nužan oprez, vrijednosti navedene na teserama pružaju značajan pokazatelj. Naime, visok postotak cijena izražen je u manjim nominalama izvedenima od denara, to jest u brončanom novcu. Sesterciji i vjerojatno dupondiji iznimno su često zastupljeni u navedenim cijenama. Iako su i sestercij i dupondij i as kovani sve do druge polovine 3. st., na vrijednosti su izgubili davno prije. Sestercij je zadržao važnost kao platežno sredstvo kroz cijelo 2. st., no dupondij i as se rijetko rabe već od Komodove vladavine. Brončani novac, čija vrijednost nije prestajala opadati, polako nestaje iz cirkulacije, a sredinom 3. st. prestaju čak i emisije denara.741 Cijene na sisačkim teserama bi, po svemu sudeći, ukazivale na razdoblje koje u velikoj većini slučajeva nije kasnije od početka 3. st. Kad usporedimo zajedno podatke koje nam pružaju paleografija, onomastika i numizmatika, proizlazi da sisačke tesere najkasnije mogu biti datirane u seversko razdoblje, no vrlo je vjerojatno da se većina može datirati i bitno prije. Ukoliko definiramo jedan široki kronološki okvir, možemo govoriti o razdoblju uporabe od oko dva stoljeća, od augustejskog do severskog razdoblja, jer neke su tesere nesumnjivo vrlo rane, dok bi neke uistinu mogle pripadati severskom razdoblju. Ipak, veći dio se, po mojem mišljenju, može smjestiti u uži kronološki okvir, odnosno u razdoblje od Klaudijeve do Hadrijanove vladavine. binilla, Sinecurius, Valentinus, Valerianus ou Vitalianus ne se rencontrent pas dans les inscriptions pannoniennes avant le règne de Marc-Aurèle et il est assez probable que les inscriptions où apparaissent ces noms ne soient pas antérieures au milieu du 2ème siècle.738 Les prix sont aussi un élément important pour la datation. Même un examen superficiel nous permet d’affirmer que ces prix correspondent certainement au système monétaire mis en place par Auguste739 et si on les compare aux prix des produits textiles dans l’Edit de Dioclétien,740 il est évident que les étiquettes de Siscia appartiennent à une période antérieure. Peut-on toutefois les dater d’une manière plus précise grâce aux prix? Dans un chapitre précédent, des analogies ont été présentées, datant pour la plupart du 1er siècle et qui semblent assez bien correspondre aux valeurs indiquées sur les étiquettes de Siscia. Leur nombre est néanmoins plutôt limité et à défaut d’analogies plus nombreuses pour les prix pratiqués dans la production et le commerce des textiles ainsi que dans les services apparentés, tels la teinturerie et le nettoyage dans les ateliers de foulons, il serait probablement plus prudent de ne pas considérer ces quelques analogies comme un argument décisif pour la datation. Malgré cela, les valeurs exprimées sur les étiquettes nous offrent un indice significatif. En effet, un fort pourcentage des prix est exprimé en divisionnaires du denier, c’est-à-dire en monnaies de bronze. Les sesterces et probablement les dupondii sont en effet présents dans un très grand nombre de prix. Bien que le sesterce, le dupondius ainsi que l’as furent frappés jusqu’à la seconde moitié du 3ème siècle, ils avaient perdu leur valeur bien avant. Si le sesterce a conservé son importance tout au long du 2ème siècle, le dupondius et l’as se sont faits rares dès le règne de Commode. Les monnaies de bronze, dont la valeur ne cesse de baisser, disparaissent progressivement de la circulation et même le denier n’est plus émis à partir du milieu du 3ème siècle.741 Les prix indiqués sur les étiquettes de Siscia ne sont donc pour la plupart d’entre eux probablement pas postérieurs au début du 3ème siècle. Quand on compare les données obtenues grâce à la paléographie, l’onomastique et la numismatique, il en ressort que les étiquettes de Siscia peuvent être au plus tard datées à l’époque sévérienne mais il est très probable que la majeure partie d’entre elles puisse être datée bien avant. On peut définir un cadre chronologique large, c’est-à-dire une période d’utilisation d’environ deux siècles, allant de l’époque augustéenne jusqu’à l’époque sévérienne car il probable que certaines étiquettes puissent être datées très tôt, dès le règne d’Auguste tandis que d’autres pourraient effectivement appartenir à l’époque sévérienne. Il me semble toutefois que le gros du lot pourrait être daté entre le règne de Claude et celui d’Hadrien. 740 741 738 vide infra sub voce, cf. Solin 1977, innere Chronologie: 103–146 739 Burnett 1988: 56–66; Hiernard 1997: 79–81; Depeyrot 2006: 33–34 Morelli 2004: 55–78 740 Morelli 2004: 55–78 Burnett 1988: 66; Hiernard 1997: 82–86; Depeyrot 2006: 138 741 Burnett 1988: 66; Hiernard 1997: 82–86; Depeyrot 2006: 138 147 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 148 ZAKLJUČAK CONCLUSION Jednu tada vrlo zapaženu knjigu, The wool trade of ancient Pompeii, objavio je 1976. g. W. O. Moeller. U tom, inače vrlo zanimljivom djelu, autor se potrudio dokazati, potkrepljujući svoje stavove epigrafijom i rezultatima arheoloških istraživanja – a djelomično i mišljenjem T. Franka – da su Pompeji bili važno središte tekstilne industrije čija se proizvodnja naveliko izvozila. Na koncu je zaključio da je tekstilna industrija bila glavna privredna grana grada, da je taj profesionalni sektor bio iznimno učinkovito organiziran te da su vodeći proizvođači imali velik politički utjecaj na lokalnoj razini.742 Pa ipak, kojih desetak godina kasnije, jedan drugi znanstvenik, koristeći potpuno iste izvore, pobio je Moellerove teze, smatrajući njegov pristup pretjerano modernističkim i neutemeljenim. W. Jongman je s vrlo čvrstom argumentacijom pokazao da nema nikakvih dokaza da su Pompeji bili veliko središte tekstilne industrije i da su tekstilni obrtnici tog grada u bilo kojem pogledu bili organiziraniji ili utjecajniji od svojih kolega u drugim gradovima Carstva.743 U jednom drugom članku o tekstilnoj industriji u Italiji, isti je autor naglasio potrebu za oprezom prilikom iznošenja hipoteza o toj proizvodnoj djelatnosti.744 Tom je prigodom citirao brojne primjere, poput nekih Plinijevih ili Marcijalovih rečenica koje su suvremene istraživače mogli navesti na ishitrene i pogrešne zaključke. Un livre très remarqué à l’époque, The wool trade of ancient Pompeii, fut publié en 1976 par W. O. Moeller. Dans son ouvrage, au demeurant fort intéressant, l’auteur s’est efforcé de démontrer, en se servant de l’épigraphie et des résultats des fouilles archéologiques – et en s’appuyant en partie sur l’opinion de T. Frank – que la ville de Pompéi était un grand centre de l’industrie textile dont la production devait être largement exportée. Il avait aussi conclu que c’était la principale activité économique de la ville, que ce secteur professionnel était très organisé et que les principaux industriels jouissaient d’une influence politique importante au sein de la ville.742 Et pourtant, une dizaine d’année plus tard, un autre savant, en se basant sur les mêmes sources, avait réfuté les thèses de Moeller, jugeant son approche trop moderniste et sans véritable fondement. W. Jongman, appuyant ses affirmations sur des arguments solides, avait démontré que rien ne prouvait que la ville de Pompéi ait été un grand centre de production textile et que ses professionnels du textile aient été mieux organisés ou plus influents que leurs collègues dans les autres cités de l’Empire.743 Dans un autre article sur l’industrie textile en Italie, le même auteur avait insisté sur la nécessité d’être très prudent en avançant des hypothèses concernant cette industrie.744 Il cite ainsi de nombreux exemples comme des passages de Pline ou de Martial, par exemple, qui pouvaient amener les chercheurs à tirer des conclusions hâtives et erronées. Kad čovjek pogleda hrpu ovih etiketa koje su, kako stvari stoje, vjerojatno najvećim dijelom vezane uz rad valjara i bojadisara, lako je pasti u iskušenje i proglasiti Sisciju važnim tekstilnim proizvodnim centrom, makar i samo na regionalnoj razini. Nijedan drugi panonski grad ne raspolaže trenutno tolikom količinom natpisa vezanom uz rad tekstilnih obrtnika, a po svemu sudeći ne bi bilo pogrešno tvrditi ni da ih toliko nema niti jedan grad u zapadnom dijelu Carstva.745 No je li to stvarno valjan argument? Ne bi li Siscia bila spomenuta u pisanim izvorima kao veliko središte tekstilne industrije da je uistinu uživala tu reputaciju? To baš i nije slučaj.746 Plinije, koji naveliko raspravlja o proizvodnji vune i tekstilnoj industriji, nikad ne spominje Sisciju u tom kontekstu, pa ni cijeli taj kraj.747 Drugi antički pisci koji su se u većoj ili manjoj mjeri interesirali za tu temu također ne spominju tekstilnu proizvodnju u Sisciji ili vunu s tog područja.748 Istina, Plinije spominje vunu iz Histrije i Liburnije (Plin., Nat. Hist., 73), Marcijal posvećuje jedan epigram liburnskim ogrtačima (Mart. XIV, 139), Historia Augusta ima nekoliko pasusa u kojima se spominju tunike od dalmatinske vune,749 tzv. dalmatike koje su, izgleda, bile na cijeni – što uostalom potvrđuje i Dioklecijanov edikt, no u njemu je dalmatika En regardant cette multitude d’étiquettes qui semblent être en majeure partie liées au travail des foulons et des teinturiers, il faut bien avouer qu’on serait très tenté de considérer Siscia comme un important centre de l’industrie textile, ne serait-ce qu’au niveau régional. Aucune ville pannonienne ne dispose actuellement d’une telle quantité d’inscriptions relatives au travail des professionnels du textile et il ne serait d’ailleurs pas faux d’affirmer qu’aucune cité de la partie occidentale de l’Empire n’en possède autant.745 Mais est-ce vraiment un argument? Siscia n’aurait-elle pas été mentionnée dans les sources écrites comme un des grands centres de la production textile si elle jouissait vraiment de cette réputation? Justement, ce n’est pas le cas.746 Pline, qui pourtant discute de la production de la laine ainsi que de l’industrie textile, ne mentionne jamais Siscia dans ce contexte, ni la région d’ailleurs.747 Les autres auteurs anciens qui s’intéressaient de près ou de loin à ce sujet sont muets aussi, pas un mot sur l’industrie textile de Siscia ou la laine de cette région.748 Certes, Pline mentionne la laine d’Histrie et de Liburnie (Plin., Nat. Hist., 73), Martial consacre une épigramme aux manteaux liburnes (Mart. XIV, 139), on trouve quelques passages dans la Historia Augusta sur les tuniques en laine de Dalmatie,749 les dalmatiques, apparemment très prisées, un fait confirmé par l’Edit de Dioclétien bien que la dalmatique y soit un terme générique pour ce type de tunique sans nécessairement impliquer une fabrication 742 Frank 1940: 201– 202, 252–253, 261–262; Moeller 1976 742 Frank 1940: 201–202, 252–253, 261–262; Moeller 1976 743 Jongman 1988: 155–186; cf. Borgard&Puybaret 2004: 58–59; Flohr 2011: 230 743 Jongman 1988: 155–186; cf. Borgard&Puybaret 2004: 58–59; Flohr 2011: 230 744 Jongman 2000: 187–197 744 Jongman 2000: 187–197 745 Za popis epigrafičkih natpisa o tekstilnim obrtnicima cf. Vicari 2001: 94–115 745 Pour une liste d’inscriptions mentionnant les professionnels du textile cf. Vicari 2001: 94–115 746 Vicari 2001: 62–64; najbliži panonski grad koji je, izgleda, mogao biti tekstilno proizvodno središte, barem u kasnoj antici, je Poetovio, cf. Edictum Diocletiani 19.67; Lauffer 1971: 158; Giacchero 1974: 178 746 Vicari 2001: 62–64; la ville pannonienne la plus proche de Siscia qui semble avoir été un centre de production textile important, du moins durant le Bas Empire, est Poetovio, cf. Edictum Diocletiani 19.67; Lauffer 1971: 158; Giacchero 1974: 178 747 Plinius, Naturalis Historia VIII, 73–75 747 Plinius, Naturalis Historia VIII, 73–75 748 Škegro 1999: 203 748 cf. Škegro 1999: 203 749 Historia Augusta, Commodus, VIII, Pertinax, VIII, Claudius, XVII 749 Historia Augusta, Commodus, VIII, Pertinax, VIII, Claudius, XVII Tesserae Sisciensiae generički pojam za taj tip tunike, koji ne implicira nužno proizvodnju u Dalmaciji750 – ali sve to skupa nema nikakve veze sa Siscijom, kao što nema ni dokaza da je Siscija mogla biti važno odredište za dalmatinsku vunu. To nije nužno nemoguće – to je uostalom bila i Mócsyeva pretpostavka751 – ali u nedostatku konkretnih dokaza, ostaje samo hipoteza. Naime, da je kojim slučajem tekstilna industrija u Sisciji uistinu bila vrlo razvijena i poznata po kvaliteti svojih proizvoda, ne bi li taj detalj bio na neki način spomenut u izvorima, pa makar samo u Dioklecijanovom ediktu? Treba primijetiti da ni epigrafički ni figuralni spomenici otkriveni u gradu i bližoj okolici ne sadrže nikakve podatke o tekstilnoj proizvodnji, kao što je to recimo slučaj u nekim drugim dijelovima Carstva, posebice u Galiji i Italiji.752 Samo po sebi, to ne mora biti vrlo znakovito s obzirom na relativno mali broj sačuvanih spomenika (oko stotinjak), no naše bi viđenje ovog pitanja vjerojatno bilo nešto drugačije da nam par sisačkih spomenika pruži pokoji podatak o obrtnicima i trgovcima koji su se bavili tekstilom. Istina, jedan natpis iz 3. st. ukazuje na mogućnost da su pripadnici gradske elite imali veze s tekstilnom industrijom,753 no to ne dokazuje nužno da su tekstilni obrt i trgovina igrali iznimno važnu ulogu u gospodarskom životu Siscije. Sisačke olovne tesere su, bez ikakve sumnje, povijesni izvor prvog reda, no ne treba precijeniti podatke koje nam mogu pružiti. One su nedvojben dokaz postojanja tekstilnih valjaonica i bojadisaonica u Sisciji, no unatoč njihovoj impresivnoj količini, ne mislim da nam mogu pružiti precizne informacije o opsegu tekstilne proizvodnje u tom gradu. Siscia je bila velik grad i regionalno središte, a grad te veličine je sigurno morao imati fulonike i bojadisaonice kao i proizvodnju odjeće, makar i skromnog opsega, no dovoljnog za osnovnu opskrbu stanovnika. Čak i da nema ovih tesera, nitko to ne bi doveo u sumnju. Karakter središta za proizvodnju tekstila u Rimskom Carstvu dobro je definirao H. W. Pleket koji razlikuje tri različita tipa. Prvi je od isključivo lokalne važnosti, dovoljan za osiguravanje potreba malih naselja, drugi bi se nalazio u većim gradovima te bi bio u mogućnosti opskrbljivati regionalno tržište, no ne uživa posebnu reputaciju na razini cijelog Carstva, dok bi treći tip bio smješten u velikim gradovima čija bi proizvodnja u najvećoj mjeri bila namijenjena izvozu i bila poznata po kvaliteti diljem Carstva. Više tipova tržišta odgovara tim proizvodnim središtima. Proizvodna središta isključivo lokalnog karaktera vjerojatno su mogla izrađivati u ograničenim količinama samo najjednostavniju odjeću, koja nije bila namijenjena širem tržištu, ali drugi tip proizvodnog središta je sasvim sigurno bio integriran u regionalno tržište, čija je veličina mogla varirati. Takva su proizvodna središta vjerojatno katkad mogla biti uključena i u međuregionalnu trgovinu, no potonja je ipak bila u rukama velikih proizvodnih centara koja su ponajprije radila za izvoz i koja su, naravno, igrala ključnu ulogu u trgovini na velikim udaljenostima kao i na međunarodnoj razini.754 en Dalmatie,750 mais tout cela n’a aucun rapport avec Siscia et absolument rien ne prouve que cette ville pouvait être un débouché important pour la laine de Dalmatie. J’admets que cela ne soit pas invraisemblable – une hypothèse avancée d’ailleurs par A. Mócsy751 – mais à défaut de preuves concrètes, cela reste très conjectural. En effet, si l’industrie textile de Siscia avait vraiment été très développée et réputée pour des produits de qualité, ce détail n’aurait-il pas été signalé dans les sources d’une manière ou d’une autre, ne serait-ce que dans l’Edit de Dioclétien? Il faut aussi noter que les monuments épigraphiques et figurés trouvés dans la ville et ses environs ne contiennent aucune information sur le travail du textile comme on peut en trouver dans d’autres régions de l’Empire, notamment en Gaule et en Italie.752 En soi, ce n’est pas forcément très significatif vu le nombre relativement faible de monuments préservés (un peu plus d’une centaine) mais notre vision des choses aurait peut-être été un peu différente si quelques monuments de Siscia nous donnaient certains indices sur les ouvriers du textile et leur commerce. Il est vrai qu’une inscription votive du 3ème siècle semble indiquer que les notables de la ville pouvaient avoir un lien avec l’industrie textile,753 mais cela ne prouve pas nécessairement que l’artisanat et le commerce des produits textiles jouaient un rôle de premier plan dans la vie économique de Siscia. Les étiquettes de Siscia sont indéniablement un document historique de premier ordre mais il ne faut pas surestimer les informations qu’elles peuvent nous fournir. Elles sont une preuve indéniable de l’existence des fouleries et des teintureries à Siscia, mais malgré leur nombre impressionnant je ne pense pas qu’elles puissent nous offrir des informations précises sur l’envergure de l’industrie textile dans cette ville. Siscia était une grande cité et un centre régional, une ville de cette taille devait certainement avoir des ateliers de foulons et des teintureries ainsi qu’une production textile, ne serait-ce que de modeste ampleur mais pouvant néanmoins couvrir les besoins essentiels de ses habitants. Même sans les étiquettes, personne ne pourrait nier cela. Le caractère des centres de production du textile dans l’Empire Romain a bien été défini par H. W. Pleket qui distingue trois types différents, le premier d’importance purement locale, subvenant aux besoins des petites agglomérations, le second qui se situerait dans les villes et les cités plus importantes, en mesure d’approvisionner le marché régional mais sans notoriété au niveau de l’Empire et finalement le troisième type qui concerne les grandes villes dont la production est principalement destinée à l’exportation et jouit d’une réputation de qualité reconnue dans tout l’Empire. Plusieurs types de circuits commerciaux correspondent à ces centres de productions. Les centres de production purement locaux ne pouvant vraisemblablement produire que les vêtements les plus simples et en quantité limitée ne s’inscrivent pas dans ces circuits commerciaux mais le second type est certainement intégré dans un circuit régional dont l’envergure peut varier. Ces centres de production auraient aussi occasionnellement pu prendre part au commerce à un niveau interrégional mais celui-ci devait être principalement l’apanage des grands centres de production produisant avant tout pour l’exportation et qui, bien évidemment, jouaient un rôle essentiel dans les circuits commerciaux à longue distance et au niveau international.754 Vu la taille et l’importance de la ville, l’in- 750 Edict. Diocl. 19, 9.15; 22, 8.12; 29, 12. 15. 17 750 Edict. Diocl. 19, 9.15; 22, 8.12; 29, 12. 15. 17 751 Mócsy 1956: 103–104 751 Mócsy 1956: 103–104 752 Reddé 1978: 44–48; Schwinden 1989: 279–318; Larsson Lovén 2000: 235–239; Young 2000: 215–232 752 Reddé 1978: 44–48; Schwinden 1989: 279–318; Larsson Lovén 2000: 235–239; Young 2000: 215–232 753 CIL III 10836; AIJ 528; Liu 2009: 382, cat. 228; za collegia centonariorum i tekstilni obrt cf. Perry 2006: 7–18; Liu 2009: 57–96 753 CIL III 10836; AIJ 528; Liu 2009: 382, cat. 228; pour les collegia centonariorum et l’industrie textile cf. Perry 2006: 7–18; Liu 2009: 57–96 754 Pleket 1988: 25–37; Pleket 1998: 117–128; Carrié 2004: 27–30 754 Pleket 1988: 25–37; Pleket 1998: 117–128; Carrié 2004: 27–30 149 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX S obzirom na veličinu i važnost, tekstilna industrija u Sisciji bi vjerojatno odgovarala drugom Pleketovom tipu te bismo ju mogli definirati kao regionalno proizvodno središte. Ta industrija, po svemu sudeći, nije proslavila Sisciju jer joj nema spomena u izvorima, ali je nesumnjivo mogla opskrbiti odjećom kako stanovnike grada tako i one iz okolnih područja. Proizvodi joj možda nisu bile one kvalitete koja bi joj omogućila plasman na tržišta drugih provincija, no sigurno su bili raznolikiji od onoga što se izrađivalo u manjim mjestima južne Panonije. Kao daleko najvažniji grad južno od Poetovija i zapadno od Sirmija, veliko urbano i proizvodno središte na raskršću prometnica strateške važnosti, Siscija je u očima stanovnika okolnih naselja, vjerojatno barem u krugu kojih stotinjak kilometara, morala biti najvažnije središte trgovinske razmjene u cijeloj regiji. 150 Ukoliko sam točno interpretirao kratice AND i ANDAV (vide supra), stanovnici Andautonije, grada na Savi kojih 40 km uzvodno, odlazili su do Siscije kako bi nabavljali odjeću, čistili je i bojili. U Andautoniji je nesumnjivo bilo tkalaca koji su mogli napraviti tunike i ogrtače, naselje te veličine je vrlo vjerojatno imalo barem jednu fuloniku, ako ne i više njih, no teško je sa sigurnošću tvrditi da su u tom gradu djelovali i bojadisari. To nije, naravno, nemoguće, ali je malo vjerojatno da su andautonijski bojadisari, ukoliko ih je uopće bilo, mogli zadovoljiti sve želje svojih sugrađana. Ne možemo tvrditi da su tekstilni proizvodi iz Siscije nužno bili kvalitetniji od onih izrađenih u Andautoniji, no ne bi bilo pretjerano izreći tvrdnju da je siscijanska tekstilna industrija vjerojatno bila daleko raznolikija i da je mogla ponuditi puno širu lepezu proizvoda i usluga od onoga što se nudilo u Andautoniji ili nekom drugom manjem naselju tog dijela Panonije. Kao što smo već imali prilike vidjeti, boje koju su koristili bojadisari u Sisciji pokrivaju vrlo široku paletu, pa možemo pretpostaviti da su mogli ispuniti želje većine svojih mušterija, osim možda onih najzahtjevnijih (i najimućnijih), koji su se pak mogli zadovoljiti uvezenim i nedvojbeno daleko skupljim proizvodima. Jednodnevni put do Siscije jednom ili dvaput godišnje, pa čak i malo češće, vjerojatno nije predstavljao nepremostivu prepreku za nekoga tko je htio obnoviti garderobu, obojiti vunu od koje je htio dati izraditi novu odjeću ili ponovno obojiti pokoji komad odjeće. Kao što sam prethodno već primijetio, ne vjerujem da ove tesere predstavljaju dokaz izvoza siscijanskih tekstilnih proizvoda prema vanjskim tržištima, ali ne mislim da su samo stanovnici grada bili mušterije siscijanskih obrta. Mušterije su mogle dolaziti iz cijelog kraja, a katkad i iz udaljenijih mjesta. Nekoliko etiketa, nažalost nečitkih, pronađenih u Osekovu u ostacima jedne vile rustike smještene kojih 15 kilometara zapadno od Siska755 vjerojatno su trag takve trgovine. Tesera koju je 1913. g. poklonila učiteljica Marija Pavašek iz Nove Gradiške (19.34) možda bi mogla imati nekakve veze sa siscijanskim bojadisarima, no kako su okolnosti nalaza nepoznate bilo bi stvarno pretjerano ustvrditi da su stanovnici Servicija (Servitium) odlazili do Siscije po usluge bojenja. Ipak, udaljenost koja dijeli ta dva mjesta riječnim je putem svega 70 km i možemo pretpostaviti da su stanovnici Servicija gravitirali prema Sisciji za nabavke ili usluge koje nisu bile dostupne u njihovom boravištu, no to tek treba dokazati s jačim argumentima. 755 Bobovec 2008: 48 dustrie textile de Siscia devait vraisemblablement correspondre au second type de Pleket et on pourrait la définir comme un centre de production régional. Cette industrie ne semble pas avoir fait la notoriété de la ville puisqu’elle n’est pas mentionnée dans les sources mais elle pouvait sans doute subvenir aux besoins vestimentaires aussi bien des habitants de la ville que de ceux de la région environnante. Ses produits n’étaient peut-être pas d’une qualité permettant l’ouverture des débouchés vers d’autres provinces mais ils étaient certainement plus diversifiés que ce qui pouvait être produit dans les petites villes de la Pannonie méridionale. De loin la plus importante ville au sud de Poetovio et à l’ouest de Sirmium, un grand centre urbain et industriel situé sur un carrefour routier d’importance stratégique, il ne fait pas de doute que les habitants des agglomérations environnantes, vraisemblablement à plus de 100 km à la ronde, devaient considérer Siscia comme le principal centre d’échange commercial de toute la région. Ainsi, au cas où les abréviations AND et ANDAV ont été correctement interprétées (vide supra), les habitants d’Andautonia, une ville sur la Save à environ 40 km en amont de Siscia, se rendaient dans cette ville pour se procurer des vêtements et pour les faire teindre ou nettoyer. Il y avait certainement des tisserands à Andautonia qui pouvaient fabriquer des tuniques et des manteaux, une agglomération de cette taille avait très probablement au moins un atelier de foulons sinon plusieurs mais il est difficile d’affirmer qu’il y avait des teintureries à Andautonia. Ce n’est certainement pas impossible mais il est peu probable que les teinturiers d’Andautonia, s’il y en avait, pouvaient satisfaire tous les désirs de leurs concitoyens. Il n’est pas dit que les produits textiles de Siscia étaient nécessairement de qualité supérieure à ceux produits à Andautonia mais il ne serait pas exagéré de penser que son industrie textile était vraisemblablement nettement plus diversifiée et pouvait offrir un éventail de produits et de services bien plus large que ce qui pouvait se faire à Andautonia ou les autres petites villes de cette partie de la Pannonie. Comme on a pu le constater, les teintes employées par les teinturiers de Siscia couvrent une palette de couleurs assez large et il semble certain qu’ils pouvaient satisfaire la plupart de leurs clients potentiels sauf peutêtre les plus exigeants (et les plus fortunés) qui devaient se tourner vers des produits importés et certainement beaucoup plus chers. Faire un voyage d’une journée jusqu’à Siscia une ou deux fois par an, voire même un peu plus souvent, ne représentait certainement pas une difficulté insurmontable pour quelqu’un souhaitant rénover sa garde-robe, faire teindre la laine avec laquelle il comptait se faire confectionner de nouveaux vêtements ou tout simplement reteindre quelques pièces d’habillement. Comme je l’ai déjà remarqué dans un précédant chapitre, je ne pense pas que ces étiquettes représentent une preuve de l’exportation des produits textiles de Siscia vers des marchés extérieurs mais il me semble probable que les clients des ateliers de Siscia n’étaient pas nécessairement uniquement des habitants de la ville mais pouvaient aussi venir de toute la région, parfois même d’assez loin. Les quelques étiquettes découvertes sur le site d’une villa rustica à Osekovo à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Sisak, malheureusement inintelligibles,755 sont vraisemblablement une trace de ce genre de commerce. L’étiquette offerte en 1913 par Marija Pavašek, institutrice à Nova Gradiška (19.34) pourrait éventuellement avoir un rapport avec les teinturiers de Siscia mais vu que les circonstances de découverte restent inconnues, il serait très osé d’affirmer que les habitants de Servitium et de ses environs se rendaient à Siscia pour demander les services d’un atelier de teinture. La distance qui sépare les deux agglomérations par voie fluviale n’est pourtant que de 70 km et il est parfaitement envisa- 755 Bobovec 2008: 48 Tesserae Sisciensiae Ne bi bilo ispravno tvrditi da sisačke tesere pružaju tek malo podataka o tekstilnoj industriji i općenito o trgovini, no oprez je nužan kako bismo izbjegli ishitrene zaključke koji bi se u konačnici mogli pokazati potpuno pogrešni. Da je tekstilna industrija postojala u Sisciji, nije sporno, tesere su za to nepobitan dokaz. No može li se pomoću njih procijeniti stvarna važnost te industrije u gradu? Mislim da ne može: kao što smo već rekli, postojanje fulonika i bojadisaonica u gradu te veličine nije nimalo iznenađujuća (suprotno bi svakako bilo), a i čini se očitim da su siscijanski tkalci trebali biti u mogućnosti zadovoljiti potrebe većeg dijela populacije te opskrbiti lokalno tržište raznoraznom odjećom. Siscijanski bojadisari su, sudeći po etiketama, bili itekako sposobni izraditi dosta velik broj različitih boja, no to samo po sebi nije bilo iznimno dostignuće. Čak i ukoliko pretpostavimo da su bojadisari bili specijalizirani isključivo za pojedine boje,756 sve te nijanse crvenog, plavog, sivog, zelenog ili žutog moglo je proizvesti 4 ili 5 bojadisaonica. Nema u stvari nikakvog dokaza da su ove tesere trag rada desetaka radionica. Koliko mi znamo, sve su se ove tesere mogle koristiti u sklopu djelatnosti svega par fulonika i bojadisaonica. Vjerujem da ih je bilo više, ako zbog ničeg drugog onda zato što valjari i bojadisari u načelu ne dijele isti radni prostor,757 no procijeniti njihov broj mi se čini iznimno teško. Ukoliko bi kratica MV(C)CI u stvari bila ime u genitivu (gentilicij Mu(c)cius?), imali bismo možda ime jednog vlasnika obrta, pa čak bismo mogli pretpostaviti da većina etiketa potječe iz njegove radionice, no to ipak ostaje samo teško dokaziva hipoteza. U biti je jedini način za dokazivanje postojanja većih proizvodnih kapaciteta tekstilne industrije u Sisciji arheološko istraživanje koje bi na svjetlo dana izvelo građevinske strukture koje bi se sa sigurnošću mogle identificirati kao fulonike i bojadisaonice. Ukoliko bi jednog dana arheolozi otkrili ostatke nekoliko većih radionica ili relativno veći broj manjih radionica, mogli bismo početi iznositi više ili manje uvjerljive hipoteze o važnosti te proizvodne djelatnosti u Sisciji, no sve dok tesere budu jedini trag rada valjara i bojadisara, bilo bi mudrije ne precjenjivati ulogu tekstilne industrije u gospodarskom životu grada. Tesere nam ipak pružaju bitan podatak o smještaju te industrijske grane. Sudeći po arhivu Arheološkog muzeja u Zagrebu, jaružanja u godinama prije 1. svjetskog rata su se uglavnom izvodila bliže desnoj obali Kupe, odnosno bliže Pogorelcu te se čini vjerojatnim da je većina tesera otkrivena u tom području. Tijekom rimskog razdoblja – čak i ako ne računamo s vojnim logorom čija je točna lokacija nepoznata – nema dvojbe da je na suprotnoj obali od Siscije postojala razvijena urbana infrastruktura, što je potvrđeno i arheološkim istraživanjima. Na Pogorelcu nisu otkriveni samo jedna velika nekropola i izolirani grobovi,758 nego i ostaci luke. Postojanje rimske luke na desnoj obali Kupe potvrdila su istraživanja 1985. g. kada su značajni ostaci lučkih postrojenja otkriveni na lokalitetu Kovnica.759 Nažalost, s izuzetkom jedne studije 756 Römer-Martijnse 1990: 236; Roche-Bernard 1993: 115–116 757 Roche-Bernard 1993: 120 758 Vrbanović 1981: 199; Nenadić 1987: 93; Buzov 1993: 62; Buzov 2002: 184–185 759 Ime je mjesto dobilo vjerojatno zbog čestih nalaza rimskog novca koje su šetači tamo redovito skupljali, što ga je činilo i omiljenim odredištem kolekcionara. geable que les habitants de Servitium gravitaient vers Siscia pour tout achat ou service indisponible dans leur lieu d’habitation mais cela reste à prouver avec des arguments plus solides. Il serait certainement faux de prétendre que les étiquettes de Siscia nous fournissent peu d’informations sur l’industrie textile et sur le commerce en général mais la prudence s’impose afin d’éviter des conclusions hâtives qui pourraient finalement s’avérer complètement erronées. Qu’une industrie textile existait à Siscia ne fait pas de doute, les étiquettes en fournissent la preuve certaine. Toutefois, peuvent-elles servir à estimer la véritable importance de cette industrie dans la ville? Je ne le pense pas: comme on l’a déjà constaté, l’existence des fouleries et des teintureries dans une ville de cette taille n’a rien de surprenant (c’est le contraire que le serait) et il semble évident que les tisserands de Siscia devaient être en mesure d’approvisionner le marché local en vêtements de toutes sortes pour satisfaire les besoins du gros de la population. Les teinturiers de Siscia, à en juger d’après les étiquettes, étaient parfaitement capables de produire un nombre assez élevé de teintes différentes mais cela ne veux pas dire pour autant que c’était un accomplissement extraordinaire. Même si l’on estime que ces teinturiers étaient exclusivement spécialisés dans la fabrication de certaines couleurs,756 toutes ces nuances du rouge, du bleu, du gris, du vert ou de jaune auraient pu être produites par 4 ou 5 teintureries. En fait, rien ne permet d’affirmer que ces étiquettes représentent les traces du travail de dizaines d’ateliers. Pour autant qu’on le sache, ces étiquettes auraient pu être utilisées dans le cadre des activités de seulement quelques fouleries et teintureries. Je suis enclin à croire qu’il y en avait plusieurs, ne serait-ce que parce que les foulons et les teinturiers ne partageaient pas en principe les mêmes locaux,757 mais estimer leur nombre exact me paraît très difficile. Au cas où l’abréviation MV(C)CI serait en fait un nom au génitif (le gentilice Mu(c) cius?), nous aurions peut-être le nom d’un patron et on pourrait même présumer que la plupart des étiquettes provient de son atelier mais une telle supposition reste hautement conjecturale. En fait la seule manière de prouver l’existence d’une industrie textile de taille conséquente à Siscia serait de conduire des fouilles archéologiques qui mettraient à jour de grandes structures que l’on pourrait identifier à coup sûr comme des teintureries et des fouleries. Si un jour les archéologues découvrent les traces de plusieurs grands ateliers ou même d’un nombre relativement élevé de petits ateliers, on pourrait commencer à échafauder des théories plus ou moins crédibles sur l’importance de cette industrie à Siscia mais tant que les étiquettes resteront la seule trace de l’activité des foulons et des teinturiers et à défaut d’informations dans les sources écrites, il serait prudent de ne pas surestimer l’importance de l’industrie textile dans la vie économique de cette cité. Les étiquettes nous fournissent toutefois une information importante sur la localisation de cette activité industrielle. Selon les informations contenues dans les archives du Musée Archéologique de Zagreb, le nettoyage du fond à la drague dans les années précédant la première guerre mondiale avait, semble-t-il, surtout été conduit près des berges de la rive droite, c’est-à-dire en face de la presqu’île de Pogorelac et il est fort probable que la majorité des étiquettes provient de cette zone-là. En effet, durant l’époque impériale, sans même compter le camp militaire dont l’emplacement reste hypothétique, il ne fait aucun doute qu’une infrastructure urbaine développée existait sur la rive opposée de Siscia, un fait confirmé par la recherche archéologique. On a trouvé à Pogorelac non seulement une grande 756 Römer-Martijnse 1990: 236; Roche-Bernard 1993: 115–116 757 Roche-Bernard 1993: 120 151 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX o keramičkim nalazima,760 rezultati tog istraživanja nikad nisu objavljeni. Preliminarna izvješća su ipak dostupna, a nekoliko autora se u svojim radovima referira na to istraživanje, što nam omogućava stvaranje barem nekakve predodžbe.761 Treba napomenuti da je Siscia mogla imati dvije luke i da se druga luka mogla nalaziti na lijevoj obali, bliže ušću Kupe u Savu.762 152 Drugi nalazi upućuju na vjerojatno postojanje metalurških i keramičarskih manufaktura i skladišta na tom dijelu Pogorelca, pa možemo pretpostaviti da je dobar dio industrijske aktivnosti Siscije bio koncentriran na tom prostoru.763 Osim industrijskih zgrada i lučkih postrojenja, tamo se moglo očekivati i stambene objekte te vjerojatno ne bismo previše pogriješili ako bismo cijeli taj prostor definirali kao svojevrsno predgrađe Siscije s kojom je, uostalom, bilo povezano mostom. O tom sam pitanju detaljnije raspravljao u članku posvećenom teseri s natpisom in Segestica (01.68) pa je ovom prigodom dovoljno ponoviti da je poluotok Pogorelac, iako nije imao zaseban status ili vlastiti urbani identitet, vjerojatno zadržao svoje ime. Isto je tako vjerojatno da su stanovnici Siscije rabili ime Segestica za lučko predgrađe na suprotnoj obali još dugo vremena nakon Augustove vladavine.764 Po svemu sudeći, i fulonike i bojadisaonice su bile smještene u toj zoni. Razlog se čini očit: i valjari i bojadisari trebaju velike količine vode za svoj posao.765 Smještaj u blizini tekuće vode je apsolutna potreba za takve djelatnosti pa je sasvim razumljivo da su siscijanski valjari i bojadisari odlučili svoje radionice izgraditi na riječnoj obali. Njihove je radionice ujedno bio i zaslužen glas mjesta neugodnog vonja, što bi mogao biti još jedan razlog zašto su se u Sisciji nalazile izvan grada, odnosno dalje od stambenih četvrti. U lučkoj četvrti je sigurno bilo manje susjeda koji bi se žalili, tim više što su se tamo smjestile i druge industrijske aktivnosti, vjerojatno jednako neugodne za susjedstvo. Smještaj je bio zasigurno pogodan za tu vrstu posla, no jedno se pitanje mora postaviti. Kao što je već istaknuto, vrlo je vjerojatno da najrecentnije tesere nisu kasnije od početka 3. st., a veći dio se ionako može datirati u 1. st. i prvu polovinu 2. st. Čini se, stoga, da je aktivnost fulonika i bo- 760 761 nécropole ainsi que des tombeaux isolés758 mais aussi une partie du port. L’hypothèse sur l’existence d’un port romain sur la rive droite de la Kupa avait été confirmée par les fouilles de 1985 durant lesquelles des restes considérables d’installations portuaires furent mis à jour à un endroit appelé Kovnica par les habitants.759 Malheureusement, à l’exception d’une étude sur les trouvailles de poterie,760 les résultats de ces fouilles n’ont jamais été publiés. Toutefois, des rapports préliminaires existent et plusieurs auteurs se référent à ces fouilles dans leurs ouvrages ce qui nous permet de nous faire une idée plus précise.761 Il faut noter que la ville de Siscia semble avoir eu deux ports et que le second port aurait pu se trouver sur la rive gauche, plus près du confluent de la Kupa et de la Sava.762 De nombreuses autres trouvailles indiquent que des manufactures et des entrepôts devaient se trouver dans cette partie de Pogorelac, aussi bien des ateliers métallurgiques que des manufactures de poterie et des tuileries et il est fort probable qu’une grande partie des activités industrielles de Siscia était concentrée dans cette zone.763 On peut présumer qu’en plus des bâtiments industriels et des installations portuaires, des structures résidentielles y existaient aussi et on n’aurait vraisemblablement pas tort de définir cette zone comme une banlieue de Siscia, à laquelle elle était d’ailleurs reliée par un pont. Cette question a déjà été discutée plus en détail dans un article à propos de l’étiquette portant l’inscription in Segestica (01.68) et il suffira de répéter que la presqu’ile de Pogorelac, bien qu’elle n’ait pas conservé un statut distinct ou une identité urbaine propre, avait vraisemblablement gardé son nom et il est très probable que les habitants de Siscia avaient continué d’utiliser le nom Segestica pour désigner la zone portuaire sur la rive opposé encore longtemps après la période augustéenne.764 Tout porte à croire que les fouleries et les teintureries étaient aussi concentrées dans cette zone. La raison semble évidente: aussi bien les foulons que les teinturiers ont besoin de grandes quantités d’eau pour leur travail.765 Se trouver à 758 Vrbanović 1981: 199; Nenadić 1987: 93; Buzov 1993: 62; Buzov 2002: 184–185 759 Ce mot signifie atelier monétaire en croate, un nom vraisemblablement donné par les habitants à cause des nombreuses pièces de monnaie romaine qui y étaient régulièrement ramassées par les promeneurs ce qui en faisait un lieu de prédilection pour les collectionneurs. 760 Analiza Z. Wiewegha potvrđuje da je taj dio luke bio u uporabi od 1. do 4. st., Wiewegh 2001: 89–149 L’analyse faite par Z. Wiewegh confirme que cette partie du port était en service du 1er au 4ème siècle, Wiewegh 2001: 89–149 761 Šarić 1986: 28–29; Durman 1992:120; Zaninović 1993: 54; Wiewegh 2001: 89–92, 103–104; Durman 2002: 29; Durman 2005: 21–22; Lolić 2003: 141–142 Šarić 1986: 28–29; Durman 1992:120; Zaninović 1993: 54; Wiewegh 2001: 89–92, 103–104; Durman 2002: 29; Durman 2005: 21–22; Lolić 2003: 141–142 762 Ephemeris Epigraphica II, 1875, 927; CIL III 11382; Šašel 1974: 725; Nenadić 1987: 79; Buzov 2003: 179; il faut néanmoins remarquer que les syntagmes in hoc navali et in alio navali, se traduisant habituellement par »dans ce port« et »dans l’autre port«, auraient pu avoir une toute autre signification dans le jargon des tuiliers: les termes navale ou navalia peuvent aussi désigner les tuileries, voire plus particulièrement les endroits où les briques étaient séchées à l’air libre. La question des deux ports de Siscia reste donc ouverte, mais cette hypothèse ne doit pas nécessairement être invalide. Les grands ateliers et manufactures étaient en principe placés près des voies de communication. Dans le cas particulier de Siscia, l’infrastructure industrielle se trouvait très vraisemblablement à proximité de la zone portuaire, et si ce graffite mentionne effectivement deux tuileries et non deux ports, il n’est tout de même pas exclu que ces tuileries se trouvassent sur les rives opposées et que des installations portuaires aient pu exister aussi bien sur la rive droite que sur la rive gauche de la Kupa; OLD, 1160, s.v. navale; Matijašić 1986: 206, cat. 4 762 Ephemeris Epigraphica II, 1875, 927; CIL III 11382; Šašel 1974: 725; Nenadić 1987: 79; Buzov 2003: 179; treba ipak napomenuti da sintagme in hoc navali i in alio navali, koje se inače prevode kao »na ovom pristaništu«, odnosno »na onom drugom pristaništu«, u žargonu keramičara mogu imati sasvim drugačije značenje: izrazi navale odnosno navalia mogu također označavati ciglane ili sušionice opeka. Pitanje dviju sisačkih luka stoga mora ostati otvoreno, no to ne znači nužno da je ta pretpostavka pogrešna. Velike radionice i manufakture su u načelu bile smještene pored prometnica. U slučaju Siscije je više nego vjerojatno da je industrijska infrastruktura bila locirana u blizini lučkih postrojenja, pa i ukoliko se taj grafit ne odnosi na dvije luke već na dvije ciglane, još uvijek nije isključeno da su se te radionice nalazile na suprotnim obalama i da su pristaništa mogla postojati kako na desnoj tako i na lijevoj obali Kupe; OLD, 1160, s.v. navale; Matijašić 1986: 206, cat. 4 763 Šašel 1974: 725; Nenadić 1987: 97; Lolić 2003: 144–145 763 Šašel 1974: 725; Nenadić 1987: 97; Lolić 2003: 144–145 764 Radman-Livaja 2007: 168–170 764 Radman-Livaja 2007: 168–170 765 Forbes 1956: 83, 88; Wipszycka 1965: 131–133, 147; Roche-Bernard 1993: 113–122; Uscatescu 1994: 27–28; Deniaux 1995: 203; de Ruyt 2001: 188; Vicari 2001: 23 765 Forbes 1956: 83, 88; Wipszycka 1965: 131–133, 147; Roche-Bernard 1993: 113–122; Uscatescu 1994: 27–28; Deniaux 1995: 203; de Ruyt 2001: 188; Vicari 2001: 23 Tesserae Sisciensiae proximité de l’eau courante est une nécessité absolue pour ce genre d’activités et il est parfaitement naturel que les teinturiers et les foulons de Siscia aient choisi d’installer leurs ateliers au bord de la rivière. Les ateliers de foulons et les teintureries avaient une réputation assez méritée d’endroits malodorants ce qui pourrait aussi expliquer pourquoi à Siscia ils se trouvaient hors de la ville ou plutôt hors des quartiers résidentiels. Il y avait certainement moins de voisins prêts à se plaindre dans la zone portuaire où on pouvait d’ailleurs trouver d’autres installations industrielles, probablement tout aussi déplaisantes pour le voisinage. L’emplacement était certainement bien choisi pour cette sorte de travail mais une question mérite d’être posée justement à ce propos. Comme on l’a déjà constaté dans un chapitre précédent, il est fort probable que les étiquettes les plus récentes ne soient pas postérieures au début du 3ème siècle et que de toute façon la majeure partie d’entre elles doit être datée au 1er siècle et dans la première moitié du 2ème siècle. Il semblerait donc que les activités des ateliers de foulon et des teintureries aient cessé dans la zone portuaire dans le courant du 2ème siècle ou au plus tard durant l’époque sévérienne. Vu que la ville a connu un essor plus ou moins continu jusqu’au 4ème siècle, en fait jusqu’au sac de 351, il me semble exclu que les foulons et les teinturiers aient tout simplement cessé leurs activités car une ville de cette taille ne pouvait certainement pas se passer de leurs services. La solution la plus logique Karta 3. / Carte 3 – Siscia (A), nekropole (b) i područje jaružanja / Siscia (A), les serait que les ateliers aient déménagé quelque part nécropoles (b) et la zone des dragages (B. Migotti ed., BAR International Series 2393, ailleurs dans la ville. Il n’est toutefois pas facile de 2012) deviner qu’est-ce qui a pu pousser ces artisans à faire une chose pareille et quitter l’endroit où ils ont vraisemblablement pu travailler durant des décenjadisaonica u lučkoj četvrti prestala tijekom 2. st., odnosno najnies et vraisemblablement même plus. Travailler au bord de la rivière kasnije u severskom razdoblju. S obzirom na to da se grad devait être extrêmement pratique pour eux et il est vraisemblable qu’au début de leurs activités, probablement dès l’époque augusuglavnom kontinuirano razvijao sve do 4. st., to jest do razaratéenne, ils n’avaient de toute façon pas trop le choix quant à l’emnja 351. g., isključeno je da su fulonike i bojadisaonice jednoplacement de leurs ateliers. Avec le temps et surtout avec le dévestavno prestale djelovati jer u gradu te veličine bez njih se nije loppement de l’infrastructure urbaine, il n’est pas exclu que d’autres moglo. Najuvjerljivija pretpostavka je da su se radionice presepossibilités s’ouvraient à eux et qu’ils pouvaient envisager des enlile negdje drugdje unutar grada, no nije lako pogoditi što je droits alternatifs pour leurs ateliers. Il me semble que la construction obrtnike moglo navesti na napuštanje mjesta gdje su im radide l’aqueduc et l’arrivé de l’eau courante dans la ville pouvait leur onice mogle djelovati desetljećima, a možda i više. Raditi na offrir la possibilité d’aménager leurs locaux dans la ville même ou en obali rijeke moralo je biti vrlo praktično za njih, ali ionako i nitout cas plus loin des berges du Colapis. Installer son atelier loin de su imali prevelik izbor kad su radionice započele s radom u aula rivière pouvait d’ailleurs être une mesure très sage afin d’éviter les gustejskom razdoblju. Tijekom vremena, a posebno s razvojem inondations qui ne pouvait que nuire aux affaires de l’entreprise. Seurbane infrastrukture, moguće je da su im se otvorile i druge lon l’étude d’A. Durman et plus particulièrement grâce aux analyses mogućnosti te su mogli razmišljati i o alternativnim lokacijama dendrochonologiques conduites sur les restes des poutres qui souza svoje radionice. Izgradnja akvedukta i dolazak tekuće vode tenaient les tuyaux en plomb de l’aqueduc, celui-ci semble avoir été u grad pružio im je mogućnost da instaliraju svoje radionice u construit au début de l’époque flavienne.766 gradu ili dalje od obala Kupe. Smještanje radionice dalje od C’est donc au plus tard à ce moment là que la ville de Siscia avait obale je uostalom mogla biti i vrlo mudra odluka kako bi se izobtenu l’eau courante et c’est probablement aussi à partir de cette bjegle poplave koje su mogle itekako naškoditi poslovanju. Po époque que les teinturiers et les foulons pouvaient profiter d’une istraživanju A. Durmana i dendrokronološkim analizama ostasource d’eau abondante autre que celle de la rivière Kupa (Colapis). taka nosivih greda olovnih cijevi akvedukta, čini se da je akveNéanmoins, je ne pense pas qu’il faille envisager une délocalisation dukt sagrađen početkom flavijevskog razdoblja.766 massive de cette activité industrielle – pour employer un terme moNajkasnije u tom trenutku Siscia je, dakle, dobila tekuću vodu derne – simplement parce que la ville avait enfin un aqueduc. Ce devait plutôt être un processus graduel et nous ne pouvons savoir i vjerojatno su od tog vremena bojadisari i valjari imali pristup 766 Šašel 1970: 722; Durman 1992: 121 766 Šašel 1970: 722; Durman 1992: 121 153 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX još jednom obilnom izvoru vode osim rijeke Kupe (Colapis). Ipak, ne mislim da trebamo zamišljati masovnu delokalizaciju te industrijske aktivnosti – da upotrijebim jedan moderan izraz – samo zato što je grad napokon dobio akvedukt. To je vjerojatnije bio postupan proces, a ionako ne znamo o koliko se radionica uopće radi. Nije možda nerealno zamisliti na desetak officinae lanifricariae, tinctoriae, infectoriae, fullonicae, officinae fullonum i textrinae u lučkoj četvrti,767 no osim tesera ništa ne ukazuje na jaču koncentraciju industrijskih aktivnosti tog tipa na tom mjestu. U stvari, kao što je već primijećeno, tesere bi mogle potjecati iz svega par radionica koje su s vremenom prestale s radom ili se preselile drugdje. Izgradnja akvedukta je vjerojatno vlasnicima omogućila izbor alternativnih lokacija za njihove radionice, te se čini da krajem 2. st. – ili najkasnije u prvim desetljećima 3. st. – više nijedna fulonika ili bojadisaonica nije radila u lučkoj četvrti na Pogorelcu. Od tog trenutka su takve radionice očito djelovale u drugim dijelovima grada, jer ta djelatnost zasigurno nije mogla prestati, no bez arheoloških istraživanja nećemo ništa saznati o njihovoj lokaciji. Svaki zaključak znanstvene rasprave bi trebao predstaviti glavne stečevine istraživanja te se isto treba očekivati i od ove studije o sisačkim teserama. 154 Sama činjenica što je korpus natpisa napokon transkribiran i predočen stručnjacima, sa stoljećem zakašnjenja, je općenito najvažniji rezultat ovog rada ali i prvi korak k studijama koje će nesumnjivo uslijediti. Bez interpretacije natpisa ne bismo nikad znali o kojoj je djelatnosti riječ i koja je bila točna uloga tesera. Prihvaćam činjenicu da moja hipoteza o ulozi ovih tesera neće biti općeprihvaćena, no čak i pogrešna teorija može dovesti do napretka u istraživanju. U svakom sam slučaju siguran da nitko neće dovesti u pitanje činjenicu da su se sisačke tesere koristile u sklopu aktivnosti tekstilne industrije. Natpisi o tome svjedoče bez ikakve dvojbe. Usprkos brojnim lakunama i nedoumicama, ovaj će korpus natpisa biti koristan svim istraživačima koji proučavaju ovaj tip materijala, kao i znanstvenicima koji se zanimaju za rimsku tekstilnu industriju, posebice po pitanjima troškova proizvodnje i usluga. Sisačke će tesere biti neophodne analogije, a analiza ovako velike zbirke može predstavljati dobar početak svake buduće studije o rimskim teserama drugdje u Europi. Skupljajući podatke iz natpisa s ovih tesera, saznali smo važne stvari o gospodarskom životu jednog velikog provincijskog grada, no moramo priznati da tesere, unatoč njihovom broju, ne omogućavaju jasnije određivanje opsega tekstilne industrije u Sisciji, odnosno rada bojadisara i valjara. Proučavanje ovih etiketa pružilo nam je i neprocjenjive informacije o stanovnicima Siscije (a vjerojatno i o stanovnicima gradske okolice). Nijedan panonski grad trenutno ne raspolaže tolikim onomastičkim korpusom. Bez pretjerivanja možemo reći da su ove tesere doslovno čudesno otkriće za obogaćivanje naših spoznaja o etničkoj i društvenoj strukturi Siscije. Izraz zaključak se načelno rabi za zadnje poglavlje neke knjige, pogotovo kad je riječ o djelu koje ima pretenzija biti znanstve- 767 Pompeji, grad nešto manji od Siscije, imao je 12 fullonicae, 12 officinae lanifricariae (cf. Flohr 2011: 230), 6 tinctoriae, 6 textrinae i 4 officinae coactiliariae (Römer-Martijnse 1990: 245–254; Flohr 2011: 230–231), pa ipak, po Jongmanu i Flohru, nije bio mjesto u kojem je tekstilna industrija igrala važniju ulogu. de toute façon combien d’ateliers étaient concernés. Il ne serait peutêtre pas irréaliste d’imaginer des dizaines d’officinae lanifricariae, tinctoriae, infectoriae, fullonicae, officinae fullonum et textrinae dans la zone portuaire767 mais à part les étiquettes, rien n’indique qu’une forte concentration d’activités industrielles de ce type ait pu être installée en cet endroit. En fait, comme on l’a déjà remarqué plus haut, les étiquettes pourraient tout autant provenir de seulement deux ou trois ateliers qui, au fil du temps, auraient pu fermer leurs portes ou déménager ailleurs. La construction de l’aqueduc avait vraisemblablement permis aux patrons d’envisager des sites alternatifs pour leurs ateliers et il semblerait que vers la fin du 2ème siècle – ou au plus tard dans les premières décennies du 3ème siècle – plus aucun atelier de foulons ou de teinturiers ne se trouvait dans le port situé sur la péninsule de Pogorelac. A partir de cette époque ces ateliers devaient œuvrer dans d’autres parties de la ville car il est exclu que ce genre d’activités ait pu cesser mais sans fouilles archéologiques il n’est pas possible d’en savoir plus sur leur emplacement. Toute conclusion d’un ouvrage scientifique devrait présenter les principaux acquis de la recherche et on doit se poser la même question à propos de l’étude des étiquettes de Siscia. Le fait que ce corpus ait enfin été retranscrit et présenté aux spécialistes, avec près d’un siècle de retard, est globalement le résultat le plus important de ce travail mais aussi le premier pas pour de futures études qui ne manqueront certainement pas. Sans l’interprétation des textes, nous n’aurions jamais su de quel domaine commercial il s’agissait et quel était le rôle de ces étiquettes. J’admets volontiers que mon hypothèse sur le rôle exact des étiquettes ne fera pas l’unanimité mais après tout même une théorie erronée peut parfois faire avancer l’état de la recherche. Je suis néanmoins certain que personne ne mettra en doute le fait que les étiquettes de Siscia étaient utilisées dans le cadre des activités de l’industrie textile. Les inscriptions en fournissent la preuve indéniable. Malgré de nombreuses lacunes et incertitudes, ce corpus sera d’une grande utilité pour tous les chercheurs qui étudient ce type de matériel tout comme pour les savants qui s’intéressent à l’industrie textile du monde romain, notamment en ce qui concerne les coûts de la production et des services. Les étiquettes de Siscia représenteront des analogies indispensables et d’ailleurs l’analyse d’une aussi grande collection peut présenter un bon point de départ pour toute étude future sur les plombs romains inscrits ailleurs en Europe. En recouvrant les indices fournis par ces étiquettes, nous avons appris des choses importantes sur la vie économique d’une grande ville provinciale mais il faut néanmoins avouer que les étiquettes, malgré leur nombre, ne permettent pas de définir la véritable l’envergure de l’industrie textile de Siscia, plus particulièrement en ce qui concerne les activités des teinturiers et des foulons. L’étude de ces étiquettes nous a offert des informations inestimables sur les habitants de Siscia (et probablement aussi sur certains habitants des environs de la ville). Aucune ville de Pannonie ne dispose actuellement d’un corpus onomastique de cette taille. On peut dire sans exagération que ces étiquettes sont une trouvaille absolument extraordinaire pour nos connaissances sur la structure ethnique et sociale de cette ville. Le terme conclusion est couramment employé pour désigner le dernier chapitre d’un ouvrage, d’autant plus s’il s’agit d’un ouvrage qui a la prétention d’être un travail scientifique. J’ai respecté cette 767 Pompéi, une ville un peu plus petite que Siscia avait 12 fullonicae, 12 officinae lanifricariae (cf. Flohr 2011: 230), 6 tinctoriae, 6 textrinae et 4 officinae coactiliariae (Römer-Martijnse 1990: 245–254; Flohr 2011: 230– 231) et pourtant, selon Jongman et Flohr, ce ne fut pas une agglomération où l’industrie textile jouait un rôle dominant. Tesserae Sisciensiae ni rad. Poštovao sam tu konvenciju, no moram reći da me taj izraz sada nimalo ne zadovoljava. Semantički gledano, zaključak implicira konačni sud koji slijedi promišljanje. Upravo mi se ta konačnost ne čini pogodna za temu koju sam proučavao i pokušao predstaviti u ovom tekstu. Iako sam uvjeren u ispravnost svog promišljanja i vjerujem u interpretacije koje sam predložio, barem dok mi netko ne izloži suprotne argumente, moram priznati da nepoznanice ne omogućavaju iznošenje konačnih zaključaka o mnogim pitanjima. Mada sam proveo 5 godina pokušavajući dešifrirati i transkribirati natpise na ovim teserama, ipak nemam dojam da sam završio posao. U biti sam uvjeren da se tijekom cijele svoje buduće profesionalne karijere neću nikad prestati baviti etiketama u nadi, možda i uzaludnoj, da ću naći odgovore na pitanja koja su ostala visjeti u zraku. Možda ću uspjeti iščitati neke natpise koji mi još prkose, možda uspijem otkriti točnije interpretacije nekih kratica kako s vremenom budu rasla i moja, u osnovi ipak skromna, znanja, novi nalazi bi me mogli uputiti na nove staze i dati mi nove ideje... Objava ovih tesera bi u stvari prije trebala biti shvaćena kao početak istraživanja, kao poticaj i kao poziv na razmišljanje i znanstvenu raspravu. Kada jednom knjiga bude dostupna čitateljima, drugi će se znanstvenici pozabaviti ovom problematikom i ne sumnjam da će neki ponuditi drugačije, vjerojatno i bolje transkripcije, primijetit će detalje koji su mi promakli, iznijet će pretpostavke koje će ispraviti ili pobiti moje. Neki aspekti ovog istraživanja nesumnjivo zaslužuju multidisciplinarni pristup, koji ja, kao arheolog, nisam bio u stanju izvesti sam. Povjesničari, filolozi i lingvisti, paleografičari, svi će imati nešto za reći, kao i stručnjaci za antičku tekstilnu industriju. Ovo djelo je tek prvo, uvjeren sam u to, cijelog niza članaka i publikacija koje će biti posvećene sisačkim teserama. Unatoč svim dvojbama koje prate etikete, ova nam je studija pružila nevjerojatne informacije o stanovnicima Siscije i njihovim aktivnostima, barem kad su odjeća i tekstilna proizvodnja u pitanju te se možemo samo nadati da će nam buduća istraživanja omogućiti dobivanje dodatnih informacija. Ne mislim pritom samo na nove analize natpisa, u svakom slučaju nužne i poželjne, već i na arheološka istraživanja, pogotovo na iskopavanja koji bi mogla otkriti ostatke fulonika i bojadisaonica u Sisku. Mogućnost usporedbe podataka dobivenih proučavanjem natpisa s rezultatima arheoloških iskopavanja bi nedvojbeno bila obogaćujuća te bi značajno mogla unaprijediti naše dojmove, da ne kažem spoznaje, o tekstilnoj industriji Siscije. Na koncu ću izreći jednu vrlo osobnu misao. Kada gledam ove tesere, kada čitam te natpise, prije svega vidim sva ta imena, stotine imena stanovnika antičkog grada čija sudbina nije bila ni slavna ni vjerojatno posebno dojmljiva, imena malih ljudi koji su proživjeli svoje obične živote i nikad nisu ni pomislili da će zbog odlaska kod valjara ili bojadisara, kojih 2000 godina kasnije, neki drugi ljudi, možda čak i njihovi daleki potomci, znati da su oni postojali. Spašavanje svih tih žena i muškaraca od zaborava me ispunjava dubokim osjećajem zadovoljstva, ali me i podsjeća zašto sam svojevremeno izabrao povijest i arheologiju za svoj životni poziv. convention et pourtant je dois avouer que ce mot ne me satisfait guère dans le cas présent. D’un point de vue sémantique une conclusion implique en principe un jugement final qui suit un raisonnement et c’est justement ce caractère final qui ne me semble pas approprié pour le sujet que j’ai étudié et essayé de présenter dans cet écrit. Tout en étant persuadé de la justesse de mon raisonnement et croyant fermement aux interprétations que j’ai proposées, du moins en attendant la preuve du contraire, je dois admettre que de nombreuses zones d’ombre m’empêchent d’énoncer des conclusions définitives sur un grand nombre de points. J’ai beau avoir passé cinq années à essayer de déchiffrer et retranscrire les inscriptions sur ces étiquettes, je n’ai tout de même pas l’impression d’avoir terminé ce travail. Je suis en fait convaincu que je ne cesserai jamais tout au long de ma future carrière professionnelle de m’intéresser aux étiquettes dans l’espoir, peut-être vain, de trouver des réponses aux questions qui restent en suspens. J’arriverai peut-être à lire certaines inscriptions qui me défient pour le moment, je trouverai éventuellement des interprétations plus exactes pour certaines abréviations au fur et à mesure qu’avanceront mes connaissances somme toute assez modestes, de nouvelles trouvailles pourraient m’orienter vers d’autres pistes et me donner de nouvelles idées… La publication de ces étiquettes devrait en fait plutôt être envisagée comme un début de recherche, comme une incitation et une invitation à la réflexion et au débat scientifique. Une fois l’ouvrage disponible aux lecteurs, d’autres savants se pencheront sur la question et je ne doute pas que certains d’entre eux proposeront des lectures différentes et probablement meilleures, ils s’apercevront des détails qui m’ont échappés, énonceront d’autres hypothèses qui corrigeront ou réfuteront les miennes. Certains aspects de cette étude méritent indéniablement une approche pluridisciplinaire que j’étais en tant qu’un archéologue incapable d’assumer tout seul. Les historiens, les philologues et les linguistes, les paléographes auront tous leur mot à dire tout comme les spécialistes de l’industrie textile du monde antique. Cet ouvrage ne sera que le premier, j’en suis persuadé, de toute une série d’articles et de publications consacrés aux étiquettes de Siscia. Malgré toutes les incertitudes qui entourent ces plombs inscrits, cette étude nous fournit des informations inestimables sur les habitants de Siscia et leurs activités, du moins en ce qui concerne certains aspects de l’habillement et de la production textile, et on ne peut qu’espérer que de futures recherches nous apporteront des informations supplémentaires. Je ne pense pas seulement à de nouvelles analyses des inscriptions, d’ailleurs absolument nécessaires et souhaitables, mais aussi à la recherche archéologique, notamment à des fouilles qui pourraient mettre à jour des structures d’ateliers de foulons et de teinturiers à Sisak. La possibilité de comparer les données offertes par les inscriptions aux résultats des fouilles archéologiques serait sans aucun doute enrichissante et pourrait faire grandement évoluer nos impressions, pour ne pas dire nos connaissances, sur l’industrie textile de Siscia. Pour finir, j’exprimerai une réflexion personnelle, j’oserai même dire intime. Quand je regarde ces étiquettes, quand je lis ces inscriptions, je vois surtout tous ces noms, des centaines de noms d’habitants d’une ville antique dont le destin ne fut ni glorieux ni vraisemblablement particulièrement spectaculaire, des petites gens qui vivaient simplement leur vie et qui ne se sont jamais douté que grâce à leur passage chez un foulon ou un teinturier, près de 2000 ans plus tard, d’autres gens, peut-être même leurs lointains descendants, sauront qu’ils ont existé. Le fait de tirer de l’oubli tous ces femmes et hommes me remplit d’une profonde satisfaction et me rappelle pourquoi j’ai décidé de choisir comme vocation l’étude de l’histoire et la recherche archéologique. 155 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Annexe Répertoire onomastique Ab..nus? 26.01 / 12585 – Ab..ni Maiorii L’état de conservation de l’inscription ne nous permet pas de conjecturer sur le nom au génitif qui précède le nom Maiorius. Serait-ce un citoyen dont la dénomination a été inversée? On pourrait à la limite songer à des noms attestés en Hispanie comme Abienus,768 Abuanus769 ou Aburnus770 mais cela reste très hypothétique. Abudus 17.04 / 12023 – Abudus (inscription antérieure) Abudus est probablement un nom d’origine celtique. Le gentilice Abudius, qui lui est vraisemblablement apparenté, est plus courant, notamment en Cisalpine, mais on retrouve aussi les formes Abudos et Abudus.771 Abulla? 01.01 / 12449 – Abulla (un autre nom présent sur l’étiquette – Cappo) 156 Il semblerait plus probable que le mot en question n’est pas un nom d’individu mais tout simplement le nom d’un produit textile, en l’occurrence un manteau, abolla,772 d’autant plus qu’un autre idionyme, celui-ci indéniablement masculin, Cappo, est inscrit sur l’autre face. D’ailleurs, il semblerait que le mot abolla soit présent sur d’autres étiquettes (01.01 – 01.05, 23.01 – 23.02). Toutefois, même si c’est peu plausible, on ne peut exclure entièrement la possibilité qu’Abulla soit véritablement un nom. Si c’est le cas, cet idionyme ne semble pas avoir été répertorié jusqu’à maintenant en Pannonie. Toutefois, le gentilice Abullius, bien que rare, est attesté en Italie, en Hispanie et en Afrique (vide infra). On pourrait essayer de rapprocher cet idionyme d’un surnom répertorié à Rome, où un vigile nommé Q. Aemilius Abulus est mentionné sur une inscription, datée du début du 3ème siècle.773 Solin considère que son surnom est dérivé du grec, probablement une variation du surnom Eubulus, plus commun.774 Il n’est donc pas impossible qu’Abulla soit un dérivé, altéré ou non, d’un nom grec.775 À la limite on pourrait aussi essayer de rapprocher cet idionyme de certains noms répertoriés en Pannonie, comme Abilus776 ou Abua,777 mais cette hypothèse manque d’arguments solides. Quoi qu’il en soit, je suis plus enclin à considérer ce mot comme un nom de produit et non comme un nom personnel. Abullius 23.11 / 12647 – P(ublii) Abulli(i) Felix La lecture et l’interprétation de cette étiquette sont loin d’être aisées mais la lecture proposée permet d’éviter un hapax comme Pabulli et propose à la place un gentilice connu bien que rare en dehors de l’Italie, Abul(l)ius, attesté aussi en Hispanie et en Afrique.778 Publius Abullius pourrait être le patron de l’esclave Felix (vide infra s.v. Felix) et en tant que porteur des duo nomina première manière, c’est certainement un citoyen. Ce détail est aussi d’une grande importance pour essayer de dater cette étiquette: l’emploi des duo nomina première manière indique une date plus ancienne car l’usage de ce type de dénomination citoyenne se perd vers le milieu du 1er siècle apr. J.-C. Dans le contexte de Siscia, on pourrait la dater de l’époque augustéenne jusqu’au règne de Claude, voire même quelques décennies plus tard, mais cette inscription ne pourrait vraisemblablement pas être postérieure au 1er siècle apr. J.-C. Acera 22.04 / 12376 – Acera (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) On serait tenté de rapprocher ce nom d’un surnom indéniablement latin, Acer, tiré d’un adjectif désignant un esprit vif ou un caractère énergique, un nom d’ailleurs pas très répandu779 (un seul cas connu en Pannonie, Claudius Acer, un centurion à Carnuntum).780 Selon Barkóczi, Acer serait plutôt un nom répandu en milieu celtique,781 et il est vrai que ce nom n’est pas courant en Italie. Il n’est pas exclu qu’Acer ait été un nom d’assonance celtique, mais Acera n’est vraisemblablement pas sa forme féminine. Néanmoins, le caractère celtique de ce nom semble fort probable, d’autant plus qu’il est attesté dans le Norique.782 Acia 01.20 / 12950 – Acia 768 Abascal Palazón 1994: 255, s.v. Abienus; Lőrincz&Redő 1994: 3, s.v. Abienvs; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abienvs 769 Lőrincz&Redő 1994: 5, s.v. Abvanvs; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abvanvs 770 Abascal Palazón 1994: 256, s.v. Aburnus; Lőrincz&Redő 1994: 6, s.v. Abvrnvs; Lőrincz 2005: 17, s.v. Abvrnvs 771 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 11; TLL, Vol. I, 226, s.v. Abudius; Schulze 1904: 66, 153, 228, 257, 384, 403; Mócsy 1959: 150; Alföldy 1969: 54; Lőrincz&Redő 1994: 6, s.v. Abvdivs; Solin&Salomies 1994: 3, s.v. Abudius; Delamarre 2003: 29–30, s.v. abona, abu-; Dizdar&RadmanLivaja 2004, Bronze ware: 51; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abvdivs; Delamarre 2007: 9–10, s.v. Abudius, Abudos, 209 L’orthographe correcte devrait probablement être Accia: le gentilice Accius est relativement répandu, notamment en Italie du Nord et en Hispanie, et on le retrouve occasionnellement dans les Gaules, 776 CIL III 4227; Mócsy 1959: 162; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abilvs; Delamarre 2007: 9, s.v. Abilius, -us 777 CIL III 11302; Mócsy 1959: 162; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abva 778 TLL, Vol. I., 50, s.v. Abullius; Schulze 1904: 403, 406, 440; Mócsy 1983: 2, s.v. Abullius; Lőrincz&Redő 1994: 6, s.v. Abvllivs; Solin&Salomies 1994: 3, s.v. Abullius; Lőrincz 2005: 16, s.v. Abvllivs 772 TLL, Vol. I, 120, s.v. abolla; OLD, 8, s.v. abolla; Dans la langue latine, le vocalisme o s’oppose souvent à u. Ce changement de o en u est d’ailleurs couramment présent devant la consonne l, cf. Väänänen 1959: 26–30 779 TLL, Vol. I, 365, s.v. Acer; Barkóczi 1964: 304; Kajanto 1965: 267; Lőrincz&Redő 1994: 12, s.v. Acer; Solin&Salomies 1994: 287, s.v. Acer; Lőrincz 2005: 18, s.v. Acer 773 CIL V 1058 I, 124 780 CIL III 1435816 774 Solin 2003: 765 781 à ce propos cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 17 775 cf. Pape&Benseler 1870: 3, s.v. Αβολλα, Αβουλα 782 ILLPRON 613; Lőrincz 2005: 18, s.v. Acerra Tesserae Sisciensiae en Dalmatie et en Pannonie.783 Le surnom Accius est aussi attesté à plusieurs reprises en Italie et en Hispanie.784 Dans ce cas précis, le nom apparaît comme un idionyme. Les lettres qui le suivent devraient plutôt être interprétées comme des abréviations (M EMATIN) et non comme un surnom ou un patronyme. En effet, un tel nom, Mematina ou Mematinus, n’a pas été répertorié jusqu’à maintenant, du moins à ma connaissance. Si jamais il s’avérait que Mematinus est effectivement un nom, à défaut d’analogies fiables, on pourrait éventuellement lui supposer une origine locale, peut-être illyro-pannonienne. Toutefois, il est nettement plus vraisemblable que nous ayons affaire à des abréviations désignant des produits, ou plutôt un produit de couleur rouge (haematinus, a, um). Acutus est un surnom relativement courant, un peu plus répandu, semble-t-il, en Italie et en Narbonnaise qu’ailleurs. Il apparaît aussi en Pannonie et en Dalmatie.791 Ce nom semble avoir été assez commun parmi les esclaves et les affranchis.792 Aconius Acutia 09.03 / 12557 – Aconi(i) Perisae 15. 10 / 12612 – Mamma Acutia 20.33 / 12565 – Aconia Catta Ce nom est répertorié aussi bien comme Aconius que comme Acconius.785 Selon Lőrincz et Redő, Acconius serait un surnom tandis qu’Aconius serait un gentilice relativement rare mais répertorié à trois reprises en Pannonie. D’ailleurs, il est intéressant de remarquer que ce gentilice est porté par un homme originaire de Siscia.786 Il faut noter que Lőrincz semble être revenu sur cette interprétation car la seconde édition de l’OPEL ne répertorie que des gentilices, aussi bien sous la forme Acconius qu’Aconius.787 Mócsy pensait qu’Aconius était un gentilice d’origine italienne tout en admettant qu’il n’apparaît pas en Italie du Nord (d’où seraient majoritairement originaires les Italiens installés en Pannonie).788 Schulze et Alföldy considèrent, eux aussi, Aconius comme un gentilice,789 tout comme Solin et Salomies qui optent pour l’orthographe Acconius.790 Il semble évident que les deux orthographes soient possibles et qu’il est quasi certainement question du même nom. Dans le cas des étiquettes de Siscia, Aconius/Aconia semble bel et bien être un gentilice, porté par un homme, Aconius Perisa et une femme, Aconia Catta. Acutus 13.56 / 12553 – Acuta (un autre nom présent sur l’étiquette – Decio) 21.08 / 12569 – Acuta Quarti 23.56 / 12570 – Acuta Festi 19.63 / 12572 – Acutus Dumnis f(ilius) Sur les étiquettes de Siscia, ce nom apparaît une seule fois avec certitude comme surnom, dans le cas d’Iulia Acuta. Dans les autres cas, c’est toujours un idionyme, généralement suivi d’un nom au génitif, soit une filiation, soit éventuellement une désignation d’appartenance. En effet, vu la fréquence de ce nom chez les esclaves, il n’est pas exclu que les noms au génitif désignent les propriétaires et non les pères des personnes mentionnées sur ces étiquettes. Le gentilice Acutius n’est pas très répandu en dehors de l’Italie et de la Narbonnaise,793 tandis que le surnom Acutius, sans être très commun, est répertorié à plusieurs reprises en Hispanie, en Narbonnaise ainsi qu’en Afrique.794 Mamma Acutia porte apparemment un double idionyme et sa dénomination semble s’apparenter à la formule onomastique des pérégrins dans l’Illyricum, telle que l’avait définie D. Rendić-Miočević. Plus précisément, cette formule correspond à ce qu’il avait défini comme une formule bipartite, contenant un nom individuel et un nom collectif.795 Dans ce cas précis, Mamma serait peut-être le nom individuel et Acutia le nom de famille de cette femme. Toutefois, ce nom ne semble pas avoir été attesté chez les indigènes dans l’Illyricum et il est improbable que son nom corresponde à ce type de dénomination pérégrine. En effet, bien que dans ce cas précis ce nom ne semble pas être un gentilice il n’est pas exclu qu’une inversion dans la formule onomastique ait eu lieu. Si c’est le cas, on aurait en fait affaire à la citoyenne Acutia Mamma. Ademia 26.147 / 12818 – (civis) And(autoniae) Ademia Le nom de cette femme, une habitante d’Andautonia, semble-til, – (civis) And(autoniae) Ademia – est un hapax dont l’origine est difficile à cerner. Le préfix ad- est couramment attesté parmi les noms celtiques mais on ne peut que conjecturer sur une éventuelle origine celtique du nom Ademia.796 Ce nom pourrait-il être tiré du verbe latin adamo?797 Serait-ce une étymologie un peu 19.34 / 12573 – Acutus Grati (Nova Gradiška) 26.85 / 12919 – Iulia Acuta 783 784 TLL, Vol. I, 251, s.v. Accius; Schulze 1904: 423; Barkóczi 1964: 300; Alföldy 1969: 54, s.v. Accius; Mócsy 1983: 2, s.v. Accius; Pflaum&alii 1983: 57, s.v. Accia; Solin&Salomies 1994: 4, s.v. Accius; Lőrincz&Redő 1994: 11, s.v. Accivs; Lőrincz 2005: 18, s.v. Accivs; Tataki 2006: 64 791 TLL, Vol. I, 471, s.v. Acutus; Barkóczi 1964: 304; Alföldy 1969: 141, s.v. Acutus; Mócsy 1983, 4, s.v. Acutus; Lőrincz&Redő 1994: 18–19, s.v. Acvtvs; Solin&Salomies 1994: 288, s.v. Acutus; Minkova 2000: 103, s.v. Acutus; Lőrincz 2005: 21, s.v. Acvtvs; Tataki 2006: 477 792 TLL, Vol. I, 471, s.v. Acutus; Gordon 1924: 108; Kajanto 1965: 69, 93, 249; Solin 1996: 60, s.v. Acutus 793 TLL, Vol. I, 471, s.v. Acutius; Schulze 1904: 53, 68, 384, 403; Mócsy 1983: 4, s.v. Acutius, nomen; Lőrincz&Redő 1994: 18, s.v. Acvtivs, nomen; Solin&Salomies 1994: 6, s.v. Acutius; Minkova 2000: 17, s.v. Acutia; Lőrincz 2005: 20–21, s.v. Acvtivs; Tataki 2006: 66–67 794 Mócsy 1983: 4, s.v. Acutius, cognomen; Lőrincz&Redő 1994: 18, s.v. Acvtivs, cognomen; Solin&Salomies 1994: 288, s.v. Acutius; Lőrincz 2005: 20, s.v. Acvtivs Lőrincz&Redő 1994: 11, s.v. Accivs; Lőrincz 2005: 18, s.v. Accius 785 TLL, Vol. I, 252, 328, s.v. Aconius 786 Abascal Palazón 1994: 64, s.v. Aconius; Lőrincz&Redő 1994: 11, s.v. Acconivs, cognomen; Lőrincz&Redő 1994: 16, s.v. Aconius, nomen; Aconia, CIL III 10866; Aconi(us), CIL III 13479; Aconius, Sisc(ia), XVI 18 787 Lőrincz 2005: 18, s.v. Acconivs, 20, s.v. Aconivs 788 Mócsy 1959: 150; dans le Nomenclator Mócsy répertorie separément les gentilices Acconius (cf. Mócsy 1983, 2, s.v. Acconius) et Aconius (cf. Mócsy 1983, 3, s.v. Aconius) 795 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 789 Schulze 1904: 67, 301; Alföldy 1969: 54, ce gentilice serait plutôt rare en dehors de l’Italie centrale, où il est répertorie 24 fois, cf. CIL XI 796 Schmidt 1957: 111–117; Evans 1967: 128–131; Delamarre 2003: 31; Delamarre 2007: 209 790 Solin&Salomies 1994: 4, s.v. Acconius 797 TLL, Vol. I, 567, s.v. adamo; OLD, 35, s.v. adamo 157 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX trop fantaisiste? Un quelconque rapport avec le nom grec Adamas n’est guère plus facile à démontrer.798 Adgenunus? 26.117 / 12381 – Adgenuni L’idionyme Adgenunus, à l’exception de cette étiquette de Siscia, ne semble pas avoir d’analogies connues. Néanmoins, ce nom a une consonance celtique évidente (le préfixe ad- et plus particulièrement le thème adgenno- sont typiquement celtiques)799 et semble être apparenté à des noms celtiques que l’on rencontre surtout en Gaule et occasionnellement dans le Norique.800 Le préfixe Ad- apparaît aussi parfois dans les noms illyriens,801 mais il est tout de même plus probable que ce nom soit d’origine celtique. Vu que les noms apparentés sont majoritairement répertoriés en Gaule, il n’est pas certain qu’Adgenunus soit un Celte pannonien. En effet, on pourrait envisager une origine gauloise à cet individu. L’échange du i et du e, attesté dans le nom Adeutor, n’est pas inhabituel.804 Adiutor 20.18 / 12453 – Admata Dasumni 19.113 / 12454 – Adiutor Finitus On trouve une Admata en Lusitanie, une autre en Dacie ainsi qu’une dans le Norique, et il n’est pas invraisemblable que ce soit un nom celtique.806 Il faut noter que le gentilice Admatius, certainement un gentilice de formation patronymique, est aussi connu en Gaule et qu’un idionyme avec la même racine, Admato, est répertorié en Pannonie.807 10.04 / 12560 – Adiutor 02.26 / 12562 – Adeutor 18.17 / 12589 – Adiutor Lucci (inscription antérieure) 22.22 / 12597 – Adiutor Mucci 13.24 / 12599 – Adiutoris 158 nom d’individu.803 La question se pose surtout pour l’étiquette 12454: dans cette inscription Adiutor est suivi par un nom au nominatif, probablement Finitus, encore un surnom. Est-ce un double idionyme? Pourrait-il s’agir d’un dénommé Finitus qui occupait la fonction d’adjoint de quelqu’un? Toutefois, il faut remarquer que les lettres formant le nom Finitus semblent être incisées moins profondément que les lettres des deux premières lignes de cette inscription, un détail qui pourrait indiquer que cette troisième ligne faisait en fait partie d’une inscription antérieure, qui ne se rapporte aucunement à l’inscription mentionnant Adiutor. Le surnom Adiutor n’est pas rare et c’est aussi un nom fréquent chez les esclaves. On le retrouve un peu partout, notamment en Italie du Nord, dans le Norique, en Afrique ainsi que dans les provinces gauloises car c’est un nom apprécié en milieu celtique mais il est aussi présent en Pannonie et en Dalmatie, où ce nom semble devenir plus fréquent vers la fin du deuxième siècle et dans les décennies suivantes.802 Toutefois, il n’est pas impossible que sur les étiquettes de Siscia ce nom désigne dans certains cas une fonction et non pas un Dans le cas des étiquettes 12589 et 12597, le supérieur d’un adjoint, son patron pour ainsi dire, pourrait éventuellement avoir été un certain Luccus ou un dénommé Muccius.805 Admata Le lien semble nettement moins probable avec le nom Admetus, d’origine grecque, qui apparaît occasionnellement dans les provinces occidentales, dont en Dalmatie, mais est plus présent à Rome, où il est souvent porté par les esclaves.808 Il n’est pas impossible que ce nom soit d’origine locale, c’est-à-dire pannonienne vu que le préfixe Ad- apparaît occasionnellement dans les noms »illyriens»809 et encore plus souvent dans les noms celtiques.810 En tout cas, le nom du père d’Admata est certainement un nom illyrien, bien que cela n’implique pas forcément que le nom de sa fille soit de la même origine. Aelius 01.30 / 12563 – Aeli(i) Tasti 798 Pape&Benseler 1870: 16, s.v. `AdámâV; Bechtel&Fick 1894: 307; Lőrincz& Redő 1994: 19, s.v. Adamas; Solin 1996: 322, s.v. Adamas; Solin 2003: 494–495, s.v. Adamas 799 Schmidt 1957: 112–113; Evans 1967: 42–45, 128–131, 203–207; Delamarre 2001: 27, 149–150; Delamarre 2007: 209 800 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 40–41, s.v. Adgennia, Adgennius, Adgennonius, Adgennorix, Adgennus, Adginnius, Adgonna; TLL, Vol. I, 633, s.v. Adgennus, Adgennius, Adgennonius; Katičić 1966: 149; Mócsy 1983: 4, s.v. Adgennius, Adgennus, Adginnius, Adginnus, Adgonnus; Mócsy 1982–1984: 385–386; Lőrincz&Redő 1994: 21, s.v. Adgennivs, Adgennvs, Adginnivs, Adginnvs, Adgonnvs; Solin&Salomies 1994: 6, s.v. Adgennius, Adginnius; Christol 2001: 33, Illanuae Adgonneti f(ilia) pia (AE 1972, 331); Christol&Deneux 2001: 45, Illanuae Adgonneti (AE 1972, 331), 47, Adgennus Cassici f. (CIL XII 3369), Adgonna Excingilli f. (CIL XII 3370); Lőrincz 2005: 21–22, s.v. Adgennivs, Adgennvs, Adginna, Adginnivs, Adgonetvs, Adgonna, Adgonnetvs; Delamarre 2007: 11–12, s.v. Adgennis, Adgennnius, Adgenno, Adgennorix, Adgennos, Adgentius, Adgenus, Adginius, Adginnius, Adginnos; Raybould&Sims-Williams 2007: 28–29 801 Krahe 1955: 50 802 TLL, Vol. I, 717–718, s.v. Adiutor; Barkóczi 1964: 304; Kajanto 1965: 360; Alföldy 1969: 141–142, s.v. Adiutor, Atiutor, Aiutor; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 23; Mócsy 1983: 5, s.v. Adiutor; Pflaum&alii 1983: 75; Lőrincz&Redő 1994: 23, 332, s.v. Adivtor; Solin&Salomies 1994: 288, s.v. Adiutor; Bost 2001: 183–185; Rémy 2001: 77, 117, 154; Lőrincz 2005: 22, s.v. Adivtor Le gentilice Aelius, extrêmement commun partout et très présent en Pannonie, se répand dans cette province au cours des règnes d’Hadrien et d’Antonin le Pieux.811 Considérant le fait que le sur- 803 TLL, Vol. I, 714–716, s.v. adiutor; OLD, 45, s.v. adiutor; Frézouls 1991: 51, 63 804 Väänänen 1959: 22–23; Neumann 1981: 137–138 805 Il n’est toutefois pas certain que Mucci puisse être intérpreté comme le génitif du nom Muccius, vide infra. 806 CIL II 567, CIL III 14101; TLL, Vol. I, 725, s.v. Admata; Schmidt 1957: 114; Evans 1967: 129–130; Mócsy 1983: 5, s.v. Admata; Lőrincz&Redő 1994: 25, s.v. Admata; Lőrincz 2005: 23, s.v. Admata; Delamarre 2007: 12, s.v. Admata; Raybould&Sims-Williams 2007: 29 807 Schmidt 1957: 114; Meid 2005: 158, s.v. Admato; Delamarre 2007: 12, s.v. Admatius, -ia, Admato; Raybould&Sims-Williams 2007: 29 808 TLL, Vol. II., 726, s.v. Admetus; Mócsy 1983: 5, s.v. Admetus; Lőrincz&Redő 1994: 25, s.v. Admetus; Solin 2003: 495, s.v. Admetus; Lőrincz 2005: 23, s.v. Admetvs 809 Krahe 1955: 50 810 Evans 1967: 128–131; Delamarre 2001: 27, s.v. ad-; Delamarre 2007: 209–210 811 TLL, Vol. II. 963–964, s.v. Aelius; Schulze 1904: 116, 204; Mócsy 1959: 21, 24, 38, 41, 45, 57, 71, 150; Barkóczi 1964: 294, 299; Alföldy 1969: Tesserae Sisciensiae nom Tastus soit très rare et uniquement attesté en Pannonie, on peut supposer qu’Aelius Tastus ou un de ses ancêtres faisait partie des personnes ayant obtenu la citoyenneté romaine à cette époque. Afer 13.43 / 12917 – Afri 24.40 / 13023 – Repentinus Afer Le surnom Afer, »Africain», sans être extrêmement courant, est attesté un peu partout, plus particulièrement en Hispanie en Gaule et dans les provinces rhénanes.812 Il ne semble pas que ce nom ait été particulièrement répandu chez les esclaves et les affranchis à l’époque impériale. Vu que Repentinus est aussi un surnom, il semblerait que dans cette inscription Afer désigne l’origine du personnage et qu’il ne s’agit pas d’un double idionyme.813 Afrenus 17.21/ 12502 – Afrenus Ce nom est en principe considéré comme un gentilice.814 Dans ce cas précis, on aurait plutôt tendance à le considérer comme un nom unique. En Pannonie, une inscription mentionne un certain Afr[ ].815 On a proposé comme lecture Afrinus816 (au demeurant très rare, vide infra), mais il est peut-être question d’Afrenus. Afrinus 01.37 / 12455 – Afrinus Silindi Ce nom est plutôt rare et n’est rencontré qu’occasionnellement comme surnom en Hispanie et en Pannonie.817 C’est aussi le surnom d’un sénateur, M. Annius Afrinus, dont la carrière sénatoriale s’est déroulée depuis le règne de Claude jusqu’à celui de Vespasien.818 Dans ce cas précis, ce nom apparaît comme un idionyme suivi d’un autre nom unique au génitif, ce qui ferait probablement d’Afrinus un pérégrin, fils d’un certain Silindus, un nom qui ne semble pas avoir été répertorié antérieurement mais qui pourrait éventuellement être d’origine celtique (vide infra). 43–46, s.v. Aelius; Mócsy 1983: 6, s.v. Aelius; Mócsy 1985: 80–87; Lőrincz&Redő 1994: 33–38, 332–333, s.v. Aelivs; Solin&Salomies 1994: 7, s.v. Aelius; Minkova 2000: 17–20, s.v. Aelia, Aelius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 240; Rémy 2001: 67, 90, 111, 115–117, 138; Lőrincz 2005: 26–28, s.v. Aelivs; Tataki 2006: 69–84 812 TLL, Vol. II, 1254, s.v. Afer; Kajanto 1965: 205; Mócsy 1983: 8, s.v. Afer; Lőrincz&Redő 1994: 49, s.v. Afer; Solin&Salomies 1994: 289, s.v. Afer; Rémy 2001: 117, 154; Lőrincz 2005: 32, s.v. Afer 813 TLL, Vol. II, 1251–1254, s.v. Afri, -orum; À ce sujet, il est intéressant de mentionner les nombreuses occurrences d’Afer dans les graffitis du Palatin, où Afer apparait généralement comme une désignation d’origine et non comme un nom personnel, cf. Väänänen 1966: 59; cf. aussi Dondin-Payre 2001, Onomastique: 209 Agatianus 06.01 / 12601 – Agatianus (un autre nom présent sur l’étiquette – Flor(en)tinus?) Le nom Agathianus ne semble pas avoir été très à la mode, mais il est tout de même répertorié en plusieurs endroits.819 C’est bien évidemment un nom d’origine grecque, dérivé des noms plus courants comme Agathas, Agathias, Agathinus ou Agatho, tous censés personnifier la valeur de la bonté.820 Il ne semble pas y avoir de rapport avec le nom mentionné sur l’autre face de l’étiquette, Flor(en)tinus. Agentius ou Agentus 23.04 / 12036 – Pastor Agenti Ce nom semble avoir été peu répandu mais Agens et Agentius sont mentionnés par Kajanto et de ce fait par Solin et Salomies.821 Bien que certainement rare, le nom a bel et bien existé et le pérégrin Pastor aurait donc pu être le fils d’un individu nommé Agentius, voire Agentus (ou éventuellement son esclave). Agius 04.10 / 12980 – Agius (inscription antérieure) Cet idionyme peut être interprété de différentes manières. En effet, Agius pourrait être un nom d’origine celtique,822 mais aussi un nom grec, Hagius, de ¤gioj (sacré).823 Il est difficile de trancher dans ce cas précis: un nom celtique en Pannonie n’aurait rien d’inhabituel et on a déjà pu constater que les anthroponymes d’origine celtique ne font certainement pas défaut à Siscia, mais il faut noter que le nom d’origine grecque Hagius est plus couramment attesté dans les inscriptions de l’époque romaine. Aia 08.18 / 12171 – Aia 17.28 / 12594 – Aia Luci 21.100 / 12770 – Aia Aia est un nom féminin rare mais néanmoins attesté à plusieurs reprises. Il n’est pas impossible que ce soit un nom autochtone dans les provinces balkaniques de l’Empire romain, car on le retrouve en Dacie et en Mésie Supérieure (d’ailleurs, la femme mentionnée dans une inscription de Bretagne est originaire de Salone en Dalmatie).824 Il faut toutefois noter que ce nom est aussi attesté chez les Celti- 819 TLL, Vol. II., 1276, s.v. Agathianus; Lőrincz&Redő 1994: s. v. Agathianvs, 52 (Agatian[us], CIL V 4474); Solin 2003: s.v. Agathianus, 772 (CIL VI 28767, Sex. Vibidio Agathiano, Solin est d’avis que le H et le I forment une ligature, cf. Arctos 16, 1982, 171 = Anal. epigr. 136); Lőrincz 2005: 33, s.v. Agathianvs(Agatian[us], CIL V 4474) 820 Barkóczi 1964: 304; Alföldy 1969: s. v. Agathias, Agatias, Agathinus, 144; Solin 2003: 771–776; cf. Pape&Benseler 1870: 5, s.v. AgaqâV, 'Agáqh, 'AgaqíaV, 'AgaqînoV, 'AgaqeînoV 821 TLL, Vol. II., 1281, s.v. Agens, Agentius; Kajanto 1965: 357; pour Agens cf. CIL IX 5447, XI 1147, 6, 42; pour Agentius, cf. CIL VI 1367, VIII 858, 863; Solin&Salomies 1994: s. v. Agens, 289, s. v. Agentius, 289 814 TLL, Vol. II., 1249, s.v. Afrenus; Schulze 1904: 113, 258; Solin&Salomies 1994: 9, s.v. Afrenus 822 815 CIL III 4109 Delamarre 2007: 14, s.v. Agios, 210 823 Solin 1996: 411, s.v. Hagius; Solin 2003: 783, s.v. Hagius, Hagia 824 CIL III 917, RIB 1828, IMS I 122; TLL, Vol. II., 1462, s.v. Aius, -a; Lőrincz& Redő 1994: 60, s.v. Aia; Lőrincz 2005: 36, s.v. Aia; Meid 2005: 213, s.v. Aia, Aio; Delamarre 2007: 15, s.v. Aia; Il est intéressant de noter qu’une femme surnommée Aiia, originaire de Trêves, est attestée dans une inscription de Germanie Supérieure (AE 1903, 310; CIL XIII 7516a; Delamarre 2007: 15, s.v. Aiia), mais on ne peut savoir si son nom a véritablement un rapport avec le nom Aia. 816 TLL, Vol. II, 1249, s.v. Afrinus; Lőrincz&Redő 1994: 50, s.v. Afrinvs; Lőrincz 2005: 33, s.v. Afrinvs 817 TLL, Vol. II, 1249, s.v. Afrinus; Kajanto 1965: 160, 205; Mócsy 1983: 8, s.v. Afrinus; Abascal Palazón 1994: 261, s.v. Afrinus; Lőrincz&Redő 1994: 50, s.v. Afrinvs; Solin&Salomies 1994: 289, s.v. Afrinus; Lőrincz 2005: 33, s.v. Afrinvs 818 PIR A n. 630 159 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX bères.825 Le nom Aia n’était connu auparavant en Pannonie que par un seul exemple, mais 3 occurrences à Siscia semblerait indiquer que ce nom n’y était pas particulièrement rare (à moins, bien évidemment, que les étiquettes ne mentionnent une seule personne, une hypothèse impossible à prouver ou à réfuter). Sur les étiquettes de Siscia, ce nom apparaît à chaque fois comme idionyme (une fois suivi du patronyme), et il semble vraisemblable que les porteuses de ce nom aient été des pérégrines, d’autant plus que le nom Aia pourrait probablement être un nom typique de cette partie de l‘Empire, peut-être »illyrien« à l’origine mais plus vraisemblablement celtique.826 Il faut cependant remarquer que le nom Aia pourrait aussi être un nom sémitique mais bien qu’on ne puisse exclure la possibilité qu’une ou plusieurs des personnes mentionnées sur ces étiquettes soit de cette origine, c’est impossible à prouver.827 Aiax 19.96 / 12567 – Aiax Severi Ce nom, évidemment tiré de la mythologie grecque, sans être particulièrement répandu, se rencontre aussi occasionnellement en dehors de l’Italie et de Rome, où il semble avoir été plus particulièrement porté par des esclaves et des affranchis.828 On pourrait donc supposer que l’individu Aiax mentionné dans cette inscription ait été l’esclave d’un certain Severus mais il n’est pas du tout exclu que Severi soit un patronyme. Albanius 19.65 / 12554 – Albani(i) Spiri 160 Bien que cette inscription puisse être interprétée de plusieurs manières, il est assez probable que le nom en question soit Albani(i) Spiri, un gentilice et un surnom au génitif. On aurait donc affaire au citoyen Albanius Spirus. Le gentilice Albanius est bien attesté,829 notamment dans les provinces occidentales et cette interprétation est la plus vraisemblable. Albanus 21.31 / 12022 – Paternus Albani 19.65 / 12554 – Albani? Spiri (vide supra) 01.77 / 12868 – Flavius Albanus (inscription antérieure) Flavius Albanus, il ne fait guère de doutes qu’il s’agit d’un citoyen. En ce qui concerne Albanus mentionné sur l’étiquette 21.31, on peut supposer qu’il est question du père ou du patron de Paternus, la première hypothèse étant bien plus probable vu la rareté de l’idionyme Paternus chez les esclaves. Il est plus difficile de trancher sur le cas d’Albani Spiri. Bien qu’Albanus apparaisse occasionnellement comme gentilice,831 ce qui pourrait indiquer que l’on a affaire à un citoyen dénommé Albanus Spirus, on peut aussi supposer qu’il est question de deux individus unis par des liens de parenté ou de servitude, voire même d’un pérégrin portant un double idionyme. Néanmoins, il est plus vraisemblable que l’on ait affaire aux gentilice et surnom du citoyen Albanius Spirus au génitif (vide supra). Amamm(i)us? 26.95 / 12114 – Vindi Amammi Ce nom fait partie des noms pour lesquels j’étais incapable de trouver des analogies directes. Toutefois, son origine semble celtique.832 Il pourrait être apparenté à un surnom et à un idionyme féminins répertoriées en Pannonie, Amma et Ammuta, vraisemblablement celtiques833 et il n’est pas sans rappeler des noms gaulois comme par exemple Amminius, Ammius, Ammo, Ammonius ou Ammus.834 Un nom possédant la même racine, Ammid[a], a été répertorié chez les Iapodes, à Arupium, mais il n’est pas certain que ce soit un nom d’origine celtique.835 Une lecture différente n’est néanmoins pas exclue: la personne en question s’appelait peut-être Vindia Mammi. Si c’est le cas, ce ne serait ni un homme ni un citoyen mais une pérégrine. Vu que des noms comme Mammus, Mamus, Mammius, Mammulus, Mamua et Mamula sont bien attestés,836 la plupart d’entre eux vraisemblablement celtiques aussi, cette hypothèse reste valable. Anda 24.17 / 12561 – Anda? 26.122 / 12825 – Anda Nivelli Romani ou (civis) Anda(utoniae) Nivelli(i) Romani Un nom comme Anda semble être un hapax mais il pourrait vraisemblablement s’apparenter à des noms répertoriés dans les environs de Siscia ainsi que dans les régions avoisinantes, comme Albanus est un surnom assez fréquent que l’on rencontre dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire.830 Dans le cas de 825 Abascal Palazón 1994: 262–263, s.v. Aia; Navarro Caballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 109, 113, 118, 120, 123–124, 162 826 Le nom Aio, attesté dans quelques provinces occidentales de l’Empire, est aussi connu en Pannonie, à Ebreichsdorf (CIL III 4597). Selon plusieurs auteurs, ce nom serait vraisemblablement celtique, cf. TLL, Vol. II., 1461, s.v. Aio; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 70, s.v. Aiio; Mócsy 1959: 163; Mócsy 1983: 10, s.v. Aio; Abascal Palazón 1994: 263, s.v. Aio; Lőrincz&Redő 1994: 61, s.v. Aio; Lőrincz 2005: 37, s.v. Aio; Meid 2005: 213, s.v. Aia, Aio; Delamarre 2007: 15, s.v. Aio; Navarro Caballero& Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 108, 115, 118, 120, 123–124, 157, 164 827 TLL, Vol. II., 1447, s.v. Aia; Wuthnow 1930: 14 828 Pape&Benseler 1870: 27–28, s.v. A5iax, A5iaV; TLL, Vol. II., 1449–1450, s.v. Aiax; Mócsy 1983: 10, s.v. Aiax; Lőrincz&Redő 1994: 60, s.v. Aiax; Solin 1996: 323, s.v. Aiax; Solin 2003: 496, s.v. Aiax; Lőrincz 2005: 36, s.v. Aiax 829 830 TLL, Vol. II., 1487, s.v. Albanius; Schulze 1904: 533; Mócsy 1959: 150; Mócsy 1983: 11, s.v. Albanius; Lőrincz&Redő 1994: 64, s.v. Albanivs; Solin&Salomies 1994: 10, s.v. Albanius; Lőrincz 2005: 38, s.v. Albanivs TLL, Vol. II., 1486–1487, s.v. Albanus; Mócsy 1959: 163; Barkóczi 1964: 304; Kajanto 1965: 44, 181; Alföldy 1969: 145, s.v. Albanus; Mócsy 1983: 11, s.v. Albanus; Mócsy 1984: 205; Lőrincz&Redő 1994: 64–66, s.v. Albanvs; Solin&Salomies 1994: 290, s.v. Albanus; Minkova 2000: 107, s.v. Albanus; Lőrincz 2005: 38, s.v. Albanvs; Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’Albanus ait pu être dans certains cas un nom d’assonance celtique ou un nom de traduction, cf. Gordon 1924: 109; Evans 1967: 301– 303; Delamarre 2001: 32–33; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 240, 269, 290, 309; Rémy 2001: 103, 105, 129; Delamarre 2007: 16, s.v. Albanus, 210 831 CIL II 5519, IX 2678, XIII 8166; Lőrincz 2005: 38, s.v. Albanvs 832 Pour le thème amma- dans les noms celtiques cf. Delamarre 2007: 210 833 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 128–132, s.v. Amma, Ammaia, Ammaus, Ammius, Ammo, 133, s.v. Amuta, Alt-celtischer Sprachschatz III 595, s.v. Amma, Ammaius, Ammaia, 598–599, s.v. Ammus, Ammuta, Ammutius; Mócsy 1959: 59, 163; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Lőrincz 2005: 48, s.v. Amma, 49, s.v. Ammvta; Meid 2005: 215–216, s.v. Amma, Ammuta 834 Delamarre 2007: 19–20, s.v. Ammaua, Ammausus, Amminius, Ammisia, Ammius, Ammo, Ammonius, Ammossa, Ammus, Ammuta, Ammutius 835 CIL III 15089; Katičić 1965: 57; Alföldy 1969: 148, s.v. Ammida; Lőrincz&Redő 1994: 98, s.v. Ammid[a]; Lőrincz 2005: 49, s.v. Ammida 836 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 399; Mócsy 1983: 176, s.v. Mammivs, Mammvlvs, Mammvs, Mamva, Mamvla, Mamvs; Lőrincz 2000: 49, s.v. Mammivs, Mammvlvs, Mammvs, Mamva, Mamvla, Mamvs; Meid 2005: 234; Delamarre 2007: 125, s.v. Mammius Tesserae Sisciensiae Andes,837 Andia,838 Andio,839 Andetia,840 Andueia,841 Anduenna842 ou Andeduno.843 Ces noms sont généralement considérés comme des noms d’origine celtique,844 mais cela n’est pas incontestable pour certains d’entre eux (pour Andes et Andia, vide infra). Anda, tout en pouvant être un nom celtique, pourrait être apparenté à Andes, un nom attesté pratiquement uniquement chez les Iapodes dont les origines celtiques sont généralement mises en doute ou à Andia et Andio dont la zone de répartition est bien plus grande.845 De même, des noms comme Andueia et Anduenna semblent bien avoir été portés par des personnes d’origine illyrienne au sens large du terme.846 De toute manière, quels que soit leur origine exacte, il fait peu de doute qu’il s’agit de noms pérégrins en Dalmatie et en Pannonie. L’inscription visible sur l’étiquette 26.122 pose quelques difficultés d’interprétation: je suis plus en faveur de la lecture (civis) Anda(utoniae) Nivelli Romani mais il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’une certaine Anda, peut-être une esclave du citoyen Nivellius Romanus. Andea 13.12 / 12596 – Andea? 02.25 / 13095 – Andea Tout comme le nom précédent, Andea semble être un idionyme féminin probablement apparenté à des noms comme Andia ou Andes (vide supra et infra). 837 Krahe 1929: 5, s.v. Andes; Mayer 1957: 44, s.v. Andes; Katičić 1963: 261–262; Katičić 1965: 57–58; Alföldy 1969: 149, s.v. Andes; RendićMiočević 1975: 98, 100 = Rendić-Miočević 1989: 738, 741–742; Mócsy 1983: 18, s.v. Andes; Lőrincz&Redő 1994: 109–110, s.v. Andes; Matasović 2003: 19; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andes; Delamarre 2007: 21, s.v. Andes 838 Mayer 1957: 44, s.v. Andia; Katičić 1963: 261–262; Mócsy 1983: 18, s.v. Andia; Lőrincz&Redő 1994: 110, 336, s.v. Andia; Solin 1996: 615, s.v. Andia, cf. CIL VI 24767; Andia, bien qu’apparaissant généralement comme un nom féminin (CIL V 4246; VI 24767; ILJ 1441, 1451; IMS IV 121) est aussi répertorié comme un nom masculin – IMS IV 42a; CIL V 8740); Matasović 2003: 19; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andia, 53, s.v. Andivs, 137, s.v. Andia; Delamarre 2007: 21, s.v. Andius, -ia 839 Mócsy 1983: 18, s.v. Andio; Katičić 1963: 261–262; Lőrincz&Redő 1994: 110, s.v. Andio; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andio 840 Katičić 1965: 64; Alföldy 1969: 149, s.v. Andetia; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andetivs; Delamarre 2007: 21, s.v. Andetius, -ia 841 Krahe 1929: 6, s.v. Andueia; Mayer 1957: 45; Katičić 1963: 261–262; Rendić-Miočević 1981: 25 = Rendić-Miočević 1989: 754; Lőrincz&Redő 1994: 112, s.v. Andveia; Lőrincz 2005: 53, s.v. Andveia; Delamarre 2007: 22, s.v. Andueia 842 Krahe 1929: 6, s.v. Anduenna; Mayer 1957: 45; Rendić-Miočević 1981: 25 = Rendić-Miočević 1989: 754; Lőrincz&Redő 1994: 112, s.v. Andvenna; Lőrincz 2005: 53, s.v. Andvenna; Delamarre 2007: 22, s.v. Anduenna 843 Ce nom est répertorié chez les Varciani, une tribu vivant au nord-ouest de Siscia, cf. CIL XVI 4; Mócsy 1959: 22, 164; Mócsy 1983: 18, s.v. Andedu; Lőrincz&Redő 1994: 109, s.v. Andedv; Matasović 2003: 14, 16, 19; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andedv; Meid 2005: 164–165, s.v. Andedunis; Delamarre 2007: 21, s.v. Andedunis; Selon Mócsy et Matasović le nominatif du nom aparaissant au génitif dans CIL XVI 4 (Iantumaris Andedunis f.) serait Andedu. Matasović a raison de remarquer que Andedu est un nom féminin, mais il me paraît très improbable que Andedunis f(ilius) soit un matronyme. Je suis plutôt d’avis que le nom en question est Andeduno. 844 cf. Schmidt 1957: 126–131; Raybould&Sims-Williams 2007: 35–36 845 Katičić 1963: 261–262 846 Rendić-Miočević 1981: 25 = Rendić-Miočević 1989: 754 Andes 26.70 / 12122 – Andi (un autre nom présent sur l’étiquette – Urbani Fulvinus) 23.09 / 12593 – Andes (inscription antérieure) Le nom Andes a déjà été répertorié à plusieurs reprises dans la province de Dalmatie et il ne fait aucun doute que ce fut un nom typique en Dalmatie occidentale, plus précisément dans la région habitée par les Iapodes.847 Néanmoins, l’origine de ce nom ne fait pas l’unanimité des chercheurs. Selon certains, ce nom serait celtique vu que la racine Ande- est bien attesté dans les noms celtes,848 tandis que selon d’autres auteurs ce nom serait plutôt illyrien (au sens large, bien évidemment) vu qu’on ne le trouve que chez les Iapodes.849 Cette étiquette ne permettra probablement pas de trancher sur la question, mais il est tout à fait envisageable que l’homme mentionné sur cette étiquette pouvait être un Iapode d’origine ou du moins originaire de la partie occidentale de la province de Dalmatie, d’autant plus que c’est une région bordant le territoire de Siscia. Il est d’ailleurs vraisemblable que de nombreux immigrants de cette région auraient pu s’installer à Siscia, le principal centre urbain de cette partie de l’Empire. À la limite, il n’est pas exclu que le nom Andes ait aussi pu être un nom des habitants autochtones du territoire de Siscia mais cela reste à prouver. Andi pourrait vraisemblablement être le génitif du nom Andes,850 mais il n’est aisé de deviner le lien avec les noms visibles sur l’autre face. Il est peut-être tout simplement question de deux inscriptions qui ne sont pas contemporaines? Ou alors de deux clients, voire d’un client (Andes?) et d’un employé chargé de l’exécution de la commande, Fulvinus, esclave d’Urbanus? Les rôles pouvaient d’ailleurs être inverses, Andes aurait pu s’occuper de la commande que Fulvinus devait récupérer soit pour son propre compte soit pour son éventuel patron, Urbanus. Les traces d’un autre nom, au génitif semble-t-il, An{n}si(i), pourraient être présentes parmi les traces d’inscriptions antérieures sur l’étiquette 23.09 mais il ne semble pas y avoir de rapport avec le nom Andes. 847 Mócsy 1983: 18, s.v. Andes; Lőrincz&Redő 1994: 109–110, s.v. Andes; Lőrincz 2005: 52, s.v. Andes; Delamarre 2007: 21, s.v. Andes; d’ailleurs, un dénommé Andes répértorié en Germanie Supérieure est un cives Raetinio, cf. CIL XIII 7023. 848 Holder, Alt-celtischer Sprachsatz I, 139–147, Alt-celtischer Sprachsatz III, 611–617; Evans 1967: 136–141; Alföldy 1969: 149, s.v. Andes; Matasović 2003: 15–16; Meid 2005: 164–165; Delamarre 2007: 211; Les Iapodes seraient un peuple illyrien celtisé (Strabon, 7. 5. 2), mais la recherche archéologique n’apporte pas de preuves convaincantes allant dans ce sens. Les éléments celtiques existent dans l’anthroponymie locale mais ils sont loin d’être préponderants, cf. Katičić 1965: 55–63; Rendić-Miočević 1975: 97–106 = Rendić-Miočević 1989: 737–750 849 Krahe 1929: 5, s.v Andes; Mayer 1957: 44, s.v. Andes; Katičić 1963: 261–262; Katičić 1965: 57–58, R. Katičić reste réservé dans ses conclusions mais estime qu’on ne peut être certain du caractère celtique du nom Andes, d’autant plus que ce nom fait indéniablement partie du répertoire onomastique indigène de la région où il est attesté, cette région faisant partie de ce qui a été défini par cet auteur comme le mitteldalmatische Namengebiet; Rendić-Miočević 1975: 100 = Rendić-Miočević 1989: 741–742, selon cet auteur le nom Andes pourrait être un anthroponyme iapode d’origine ethnonymique, qui aurait à l’origine désigné des étrangers ou des immigrants d’origine celtique. 850 A moins que ce ne soit le génitif des noms comme Andos ou Andus, cf. Lőrincz&Redő 1994: 110, s.v. Andos, 112, s.v. Andvs; Delamarre 2007: 22, s.v. Andos, Andus 161 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Anesata Ansius? 09.14 / 12522 – Anesata Deodori 23.09 / 12593 – An{n}si(i) (inscription antérieure) 21.59 / 12578 – Anesata Diopanis La présence de ce nom sur cette étiquette est hautement conjecturale. Il pourrait aussi être question de traces de plusieurs abréviations différentes. Le mot lui même n’est pas inconnu: l’adjectif anesatus, dérivé du mot anesum, est certainement attesté mais pas en tant que nom personnel.851 Dans le cas présent, cela semble bien être un idionyme mais je n’ai pas réussi à trouver des analogies. Un nom à peu près semblable, Anneses, apparemment porté par un immigrant illyrien, a été répertorié en Dacie sur les tablettes d’Alburnus Maior,852 mais il est impossible d’établir avec certitude un quelconque lien entre ces deux noms. Anesata est peut-être un nom d’origine grecque tout comme les patronymes qui lui sont associés et on pourrait essayer de rapprocher ce nom des idionymes féminins comme Anesia ou Anesis.853 D’ailleurs le mot latin anesum dont est dérivé l’adjectif anesatus est lui aussi d’origine grecque.854 Ces rapprochements sont toutefois conjecturaux. Anna 17.22 / 12523 – Anna Marci 162 Un nom féminin occasionnellement rencontré dans plusieurs provinces occidentales, notamment en Hispanie et dans les provinces balkaniques,855 dont l’origine en Pannonie reste un sujet de débat. Même si dans la partie occidentale de l’Empire ce nom pourrait être d’origine sémitique, plus particulièrement hébraïque, il paraît fort probable qu’en Dalmatie ce nom soit d’origine locale.856 C’était aussi l’avis d’A. Mócsy, qui n’excluait pas une origine illyrienne pour ce nom en Pannonie.857 Meid et Delamarre seraient plus enclin à considérer ce nom en Pannonie comme celtique858 Vu son patronyme (ou éventuellement le nom de son patron) assez commun, il est difficile de trancher sur le cas d’Anna Marci car il est tout autant envisageable qu’elle porte un nom autochtone ou qu’elle soit d’origine orientale.859 851 TLL, Vol. II., 41, s.v. anesatus, -a, -um 852 Rendić-Miočević 1981: 25 = Rendić-Miočević 1989: 754; Lőrincz&Redő 1994: 117, s.v. Anneses (IDR I 36); Lőrincz 2005: 55, s.v. Anneses 853 Solin 2003; 1284, s.v. Anesia (NSA 1923, 370, peut-être du 1er siècle), s.v. Anesis (CIL VI 9342, esclave, 1er/2ème siecle) 854 TLL, Vol. II., 41, s.v. anesum; OLD, 128, s.v. anesum 855 Mócsy 1983: 20, s.v. Anna; Lőrincz&Redő 1994: 116, s.v. Anna; Lőrincz 2005: 55, s.v. Anna 856 TLL, Vol. II., 12, s.v. Ana, 108, s.v. Anna; Pape&Benseler 1870: 92, s.v. Ά ́̉ ννα; Leon 1928: 216; Krahe 1929: 5, s.v. Ana, 6, s.v. Anna; Wuthnow 1930: 23; Krahe 1955: 79; Mayer 1957: 42, 46; Zaninović 1966: 47; Alföldy 1969: 150, s.v. Anna, Ana; Rendić-Miočević 1948: 14–15 = Rendić-Miočević 1989: 630; ce nom pouvait aussi dans certains cas être germanique, cf. Dondin-Payre 2001, Onomastique: 290; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 385 857 Mócsy 1959: 59, 164 858 Schmidt 1957: 125–126; Meid 2005: 217, s.v. Ana; Delamarre 2007: 20, s.v. Ana 859 Mócsy considérait que le nom Marcus était courant chez les Orientaux installés en Panonnie après le règne de Marc-Aurèle (cf. Mócsy 1959: 180) mais cet argument est loin de prouver avec certitude une origine orientale de la femme mentionnée sur cette étiquette, d’autant plus que Marcus et ses dérivés sont des noms répandus dans les provinces celtiques, cf. Forier 2001: 479–485, 520–525 Ansius est un gentilice, d’ailleurs pas très répandu, mais néanmoins déjà attesté en Pannonie, à Carnuntum.860 Il n’est exclu que ce nom ait pu être un idionyme pérégrin dans le cas présent. Le lien avec le nom qui apparaît dans la première ligne de cette inscription, Andes, n’est pas évident: An{n}si(i) – si c’est bien un nom – aurait pu faire partie d’une autre inscription, vraisemblablement antérieure. Antaia 19.40 / 12579 – Antaia Bien que sous cette forme cet idionyme féminin ne semble pas avoir d’analogies directes, c’est probablement un cas d’orthographe corrompue, soit du gentilice Anteius861 soit du nom grec Anthea.862 Le fait que le gentilice Anteius soit plus commun en Dalmatie qu’ailleurs est probablement dû au gouverneur P. Anteius Rufus (51–52 apr. J.-C.) et à ses affranchis,863 mais il est difficile de trouver un lien avec la Pannonie où ce gentilice n’a pas été répertorié à ce jour. Il semblerait donc plus probable que ce soit un nom d’origine grecque mais il faudrait aussi mentionner des noms indigènes comme l’idionyme féminin Anta, répertorié en Pannonie et considéré comme celtique864 ou le surnom et idionyme Antia (dérivé du gentilice Antius), attesté aussi en Dalmatie.865 An.estus (Antest(i)us?) 22.12 / 12887 – Cupitus An.esti (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Le nom du père de Cupitus pose de grandes difficultés de lecture. La troisième lettre nous échappe et la lecture de la lettre suivante demeure incertaine. On pourrait proposer comme solution un nom apparenté au gentilice Antistius, plutôt courant en Italie et dans les provinces occidentales, qui apparaît aussi sous la forme Antestius.866 Antistius et Antestius sont d’ailleurs parfois attestés comme surnoms ou idionymes.867 Cette interprétation est loin d’être certaine, mais il n’est pas impossible que le père de Cupitus ait porté le nom Antestius. 860 CIL III 14356; TLL, Vol. II, 126, s.v. Ansius; Schulze 1904: 241, 405; Barkóczi 1964: 300; Mócsy 1983: 21, s.v. Ansius; Lőrincz&Redő 1994: 122, s.v. Ansivs; Solin&Salomies 1994: 17, s.v. Ansius; Lőrincz 2005: 57, s.v. Ansivs 861 TLL, Vol. II., 188, s.v. Anteius; Mócsy 1983: 21, s.v. Anteius; Lőrincz&Redő 1994: 123, s.v. Anteivs; Solin&Salomies 1994: 17, s.v. Anteius; Lőrincz 2005: 58, s.v. Anteivs 862 TLL, Vol. II., 164, s.v. Antheus, Anthea; Pape&Benseler 1870: 90, s.v. Ά ̉ νθεια, Ά ̉ νθείας; Bechtel 1917: 578, ̉ Α ́ ντεια; Solin 1996: 513, s.v. Anthea 863 Alföldy 1969: 58, s.v. Anteius 864 AIJ 256; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 633; Mócsy 1959: 21, 164; Katičić 1966: 156; selon Matasović, Anta serait juste une forme du nom Anda, cf. Matasović 2003: 14; Delamarre 2007: 23, s.v. Anta 865 CIL III 143219; TLL, Vol. II., 188, s.v. Antius; Mócsy 1983: 21, s.v. Antia; Lőrincz&Redő 1994: 125, s.v. Antia; Lőrincz 2005: 60, s.v. Antivs 866 Schulze 1904: 124; Mócsy 1983: 22, s.v. Antistius; Solin&Salomies 1994: 17, s.v. Antestius, Antistius; Lőrincz&Redő 1994: 129–130, s.v. Antistivs; Lőrincz 2005: 58, s.v. Antestivs, 60, s.v. Antistivs; Tataki 2006: 94–95 867 Mócsy 1983: 22, s.v. Antistius; Lőrincz&Redő 1994: 129–130, s.v. Antistivs; Lőrincz 2005: 58, s.v. Antestivs, 60, s.v. Antistia Tesserae Sisciensiae Antimus 08.22 / 12576 – Antimus Il est probablement question du nom d’origine grecque Anthimus.868 En dehors de Rome, le nom semble être faiblement répandu dans les provinces occidentales de l’Empire. Il y a de fortes chances que l’individu mentionné sur cette étiquette ait été un esclave ou un affranchi mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Antonius 04.11 / 12140 – Boia Iusta Antoni 22.07 / 12575 – Antonius Sido (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Bien qu’initialement un gentilice,869 ce nom apparaît aussi par la suite comme surnom ou nom unique.870 Les deux cas sont présents sur les étiquettes de Siscia. Dans le cas d’Antonius Sido, c’est certainement un gentilice. Sido n’est pas du tout commun comme surnom et il n’est pas aisé de deviner son origine avec certitude (vide infra). En Dalmatie et en Pannonie, les Antonii mentionnés dans les inscriptions étaient soient des Italiens soient des Orientaux,871 mais le surnom Sido indiquerait plutôt une origine non italienne. Vu que le gentilice Antonius était assez répandu dans la partie orientale de l’Empire, on peut supposer qu’Antonius Sido ou un des ses ancêtres tire ses origines de cette partie de l’Empire romain. Dans le second cas, c’est un patronyme et très vraisemblablement le nom unique du père d’Iusta, une femme appartenant apparemment à l’ethnie celtique des Boii, à moins qu’elle n’ait porté un double idionyme pérégrin. Apalus 22.36 / 12901 – Dasius Apali (autres noms présents sur l’étiquette – Muc(ci)?, Cesii) Apalus semble avoir été le père (éventuellement le patron, mais c’est moins probable) d’un individu qui porte un nom illyrien très commun, Dasius. Il est intéressant de noter que le même nom apparaît sur une des étiquettes de Kalsdorf.872 E. Römer-Martijnse et G. Alföldy l’ont interprété comme (H)apalus, selon une analogie attestée en Hispanie,873 mais je serais plus enclin à chercher des parallèles plus proches. Des noms semblables, avec la même racine, comme Aplus, Aplo ou Aplis, ont été répertoriés dans la région, notamment 868 TLL, Vol. II., 165, s.v. Anthimus; Pape&Benseler 1870: 90, s. v. Α ̉ νθέμιος, Ά ̉ νθιμος; Mócsy 1983: 21, s.v. Anthimus, Anthymus; Lőrincz&Redő 1994: 124, s.v. Anthimvs; Solin 1996: 513–514, s.v. Anthimus; Solin 2003: 1160–1161, s.v. Anthimus; Lőrincz 2005: 58, s.v. Anthimvs 869 TLL, Vol. II., 188–189, s.v. Antonius; Schulze 1904: 124; Alföldy 1969: 59, s.v. Antonius; Mócsy 1983: 22, s.v. Antonius; Mócsy 1985: 80–87; Lőrincz&Redő 1994: 131–135, s.v. Antonivs; Solin&Salomies 1994: 17, s.v. Antonius; Minkova 2000: 24–25, s.v. Antonius; Rémy 2001: 138; Lőrincz 2005: 61–62, s.v. Antonivs; Tataki 2006: 96–99 870 TLL, Vol. II., 189, s.v. Antonius; Barkóczi 1964: 305; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Alföldy 1969: 151–152, s.v. Antonius; Mócsy 1983: 22, s.v. Antonius; Lőrincz&Redő 1994: 131, s.v. Antonivs; Minkova 2000: 112, s.v. Antonius; Rémy 2001: 155; Lőrincz 2005: 61, s.v. Antonivs 871 Mócsy 1959: 151; Barkóczi 1964: 293, 300, 305; Alföldy 1969: 59 872 Römer-Martijnse 1990: 56, Nr. 27; Alföldy 1993: 7; Ce nom ne semble pas avoit été répertorié ailleurs et on ne le retrouve pas dans les ouvrages de Solin et Salomies ou de Lőrincz et Redő. 873 CIL II 5929; Mócsy 1983: 140, s.v. Hapalus; Lo˝rincz 1999: 173, s.v. Hapalvs chez les Delmates et les Liburnes.874 On pourrait donc supposer une origine illyrienne au sens large du terme ou plus précisément delmate, voire pannonienne pour ce nom, d’autant plus que le nom de son fils fait indéniablement partie du répertoire onomastique autochtone, mais ce n’est pas un argument décisif. Aper 23.40 / 12302 – Seneci Apri (un autre nom présent sur l’étiquette – Prianu?) Aper est un surnom plutôt commun, notamment en Italie, en Hispanie et en Gaule, mais aussi fortement présent en Dalmatie et un peu moins en Pannonie.875 Vu le nombre de noms illyriens commençant par la racine Ap-, on pourrait éventuellement le considérer comme un nom d’assonance dans les régions illyriennes,876 mais on ne peut affirmer avec certitude que l’homme mentionné sur cette étiquette ait été d’origine locale. Dans les autres provinces, Aper est généralement considéré comme un surnom latin italien mais sa popularité dans certaines régions celtiques semblerait indiquer que ce cognomen pouvait aussi être un nom de traduction chez les Celtes.877 Les deux noms au génitif apparaissant sur cette étiquette peuvent être interprétés de plusieurs manières. Soit il est question d’un citoyen portant le gentilice Senecius et le surnom Aper, soit on peut interpréter les deux noms comme des noms uniques. En effet, Senecius est aussi occasionnellement employé comme surnom ou idionyme et le nom Senecus semble aussi avoir existé. Dans ce cas, l’inscription mentionnerait au génitif un certain Senecius ou Senecus, fils (voire même un esclave) d’un individu dénommé Aper ou à la limite un individu portant un double idionyme. Finalement, l’inscription mentionne peut-être les noms au génitif de deux individus qui ne sont pas unis par des liens de parenté ou d’esclavage, un certain Senecius (ou Senecus) et un certain Aper, qui pourraient être des clients, des fabricants ou des propriétaires de la marchandise. Cela semble toutefois difficilement prouvable. Quoi qu’il en soit, l’hypothèse selon laquelle il serait question d’un citoyen nommé Senecius Aper semble la plus plausible. Bien que cela ne soit pas très probable, il n’est peut-être pas exclu que le nom Aper apparaisse sur l’étiquette 06.11. Aplio? 01.55 / 12264 – Aplio? Au cas où l’on accepterait cette lecture, au demeurant très incertaine, un nom comme Aplio serait vraisemblablement apparenté à des noms illyriens courants possédant la même racine comme Aplo, Aplinus, Aplis, Aplius, Apludus ou Aplus.878 874 Krahe 1929: 7–8, s.v. Aplis, Aplo, Aplus; Krahe 1955: 57, 65; Mayer 1957: 50–51; Katičić 1963: 262–263, 280–281; Katičić 1964: 98–100; Zaninović 1966: 47; Alföldy 1969: 152–153, s.v. Aplis, Aplo, Aplus; Rendić-Miočević 1971: 167 = Rendić-Miočević 1989: 789; Mócsy 1983: 23, s.v. Aplis, Aplo, 24, s.v. Aplus; Lőrincz&Redő 1994: 143, s.v. Aplis, Aplo, 144, s.v. Aplvs; Lőrincz 2005: 65, s.v. Aplis, Aplo, Aplvs 875 TLL. Vol. II., 210, s.v. Aper; Mócsy 1959: 164; Barkóczi 1964: 305; Kajanto 1965: 86, 325; Alföldy 1969: 152, s.v. Aper; Mócsy 1983: 23, s.v. Aper; Lőrincz&Redő 1994: 138–139, 337, s.v. Aper; Solin&Salomies 1994: 293, s.v. Aper; Solin 1996: 156, s.v. Aper; Forier 2001: 507; Lőrincz 2005: 63, s.v. Aper; Tataki 2006: 478 876 Mayer 1957: 49–52; Zaninović 1966: 47, 51; Alföldy 1969: 152 877 Rémy 2001: 114, 126, 155; Forier 2001: 475, 503, 507, 530–531 878 Krahe 1929: 7–8, s.v. Aplis, Aplius, Aplo, Apludus, Aplus; Krahe 1955: 57, 65; Mayer 1957: 50–51, s.v. Apla, Aplis, Aplius, Aplo, Apludus, Aplus, -a; Mócsy 1959: 164 (Aplo); Katičić 1963: 262–263, 280–281; Katičić 163 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Il n’est d’ailleurs pas exclu dans le cas présent que nous ayons affaire au datif du nom Aplius. Aponius 18.17 / 12589 – Aponius Proculus 09.12 / 12591 – Aponius Ursio 14.10 / 12712 – Aponius Bien qu’apparaissant parfois comme surnom ou nom unique, ce nom est avant tout un gentilice assez répandu en Narbonnaise et en Hispanie, mais aussi en Italie.879 Il est tout à fait possible que les Aponii répertoriés en Dalmatie aient été des Italiens,880 et on peut supposer une origine identique aux Aponii mentionnés sur les étiquettes de Siscia,881 du moins aux deux citoyens romains, Aponius Proculus et Aponius Ursio (à moins qu’ils n’aient été des affranchis). Aucun autre nom à l’exception d’Aponius n’est mentionné pour le troisième personnage, qui semble donc porter un nom unique et il est plus probable que nous soyons en présence d’un pérégrin. Apuleius 07.02 / 12568 – (civis) And(autoniae) Apuleius Exduno (Apuleius Exouno(s)?) 164 Appuleius est un gentilice très répandu en Italie et en Dalmatie, on le trouve aussi en Hispanie, en Pannonie et en Afrique mais il reste plutôt rare ailleurs.882 Il apparaît occasionnellement comme surnom, notamment en Dalmatie, mais les occurrences sont relativement rares.883 Il semblerait qu’en Dalmatie les porteurs de ce gentilice soient surtout des Italiens mais on trouve parmi eux aussi quelques Liburnes. En Pannonie, au moins une partie des Appuleii seraient des Italiens. Apuleius Exduno (ou Apuleius Exouno(s)) semble bien être un citoyen, peut-être originaire d’Italie du Nord. Aquilina 19.11 / 12519 – Aquilina Lucci Aquilinus est un surnom assez commun, plus particulièrement en Italie mais on le trouve aussi en Dalmatie et dans le Norique.884 Il reste plutôt rare ailleurs. Dans ce cas, c’est un nom unique, et il est probable qu’Aquilina, fille de Luccus, soit une pérégrine, à moins qu’elle ne soit une esclave car son nom semble avoir été assez répandu parmi les esclaves et les affranchis. Ara 13.05 / 12559 – Ara Ara est un idionyme, probablement féminin, dont l’analogie directe semble être le nom d’une des Érinyes.885 On pourrait aussi supposer que le nom sur cette étiquette soit la forme féminine du surnom Arru(n)s.886 Toutefois, des noms indigènes comme Ara, Ar(r)o et Ar(r)us sont bien attestés en Hispanie et il n’est pas improbable que le nom Ara puisse leur être apparenté.887 En tant que porteuse d’un nom unique, il semblerait que la personne mentionnée sur cette étiquette ait été une pérégrine. Arismus 09.17 / 13103 – Cosuta Arismi Arismus, le père ou le patron de Cosuta, semble porter un idionyme grec, Α ̉ ρίσημος.888 Son origine et son statut restent incertains, car il aurait tout aussi bien pu être un Oriental qu’un esclave ou un affranchi. S’il était le père de Cosuta, il était un homme libre, car Cosuta n’aurait pas indiqué la filiation si elle était de condition servile. Au cas où il aurait été le patron de Cosuta, il est probable qu’il était de condition libre mais ce n’est toutefois pas absolument certain, puisqu’un esclave peut théoriquement posséder d’autres esclaves. Arruntius 21.11 / 12521 – Arruntius C’est un gentilice plus particulièrement répandu en Italie, notamment dans le centre et le sud de la péninsule mais aussi répertorié dans plusieurs provinces de la partie occidentale de l’Empire, notamment en Dalmatie, Hispanie et Pannonie.889 Selon Alföldy, les porteurs de ce gentilice en Dalmatie seraient des individus d’origine italienne. Il faut remarquer que ce nom, mais rarement, apparaît aussi comme un surnom.890 En tant que nom unique sur cette étiquette, il n’est donc pas certain que l’on puisse l’interpréter comme un gentilice. 1964: 98–100; Zaninović 1966: 47; Alföldy 1969: 60, s.v. Aplius, 152– 153, s.v. Aplis, Aplo, Apludus, Aplus; Mócsy 1983: 23, s.v. Aplinus, Aplis, Aplius, Aplo, 24, s.v. Apludus, Aplus; Križman 1991: 124–125, 140; Lőrincz&Redő 1994: 143, s.v. Aplinvs, Aplis, Aplivs, Aplo, 144, s.v. Aplvdvs, Aplvs; Lőrincz 2005: 65, s.v. Aplinvs, Aplis, Aplivs, Aplo, Aplvdvs, Aplvs 879 TLL, Vol. II., 293–294, s.v. Aponius; Schulze 1904: 66, 153, 346, 403; Mócsy 1959: 151; Mócsy 1983: 24, s.v. Aponivs; Lőrincz&Redő 1994: 147, s.v. Aponivs; Solin&Salomies 1994: 18, s.v. Aponius; Minkova 2000: 114, s.v. Aponius; Lőrincz 2005: 66, s.v. Aponivs; Tataki 2006: 99; Delamarre 2007: 24, s.v. Apponius ment comme gentilice, cf. Solin&Salomies 1994: 20. s.v. Aquilinus; Minkova 2000: 116, s.v. Aquilinus; Rémy 2001: 121, 155; Lőrincz 2005: 70, s.v. Aqvilinvs Alföldy 1969: 60, s.v. Aponius 885 Pape&Benseler 1870: 112, s.v. Α ̉ ρά 881 On pourrait aussi envisager la Gaule Narbonnaise comme lieu d’origine de ces individus, voire éventuellement l’Hispanie. 886 TLL, Vol. II., 647, s.v. Arruns, 655, s.v. Arrus; Kajanto 1965: 42, 176; Solin&Salomies 1994: 295, s.v. Arru(n)s; Solin 1996: 6, s.v. Arru(n)s 882 TLL, Vol. II., 291–292, s.v. Appuleius, Apuleius; Schulze 1904: 427, 453, 458, 460 (note 1); Mócsy 1959: 151; Barkóczi 1964: 293, 300; Alföldy 1969: 60, s.v. Appuleius, Apuleius; Mócsy 1983: 24, s.v. Appuleius, nomen; Pflaum&alii 1983: 58, s.v. Appuleius, Apuleius; Lőrincz&Redő 1994: 151, s.v. Appvleivs, nomen; Solin&Salomies 1994: 19, s.v. Appuleius (Apuleius); Tataki 2006: 100–101 887 Abascal Palazón 1994: 282, s.v. Ara, 286–287, s.v. Arro, 287, s.v. Arrus, Arus; Lőrincz&Redő 1994: 172, s.v. Aro, 175, s.v. Arro, 176, s.v. Arrvs; Lőrincz 2005: 77, s.v. Arro, Arrvs, 79, s.v. Arvs; Navarro Caballero& Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 121, 153, 157 888 Pape&Benseler 1870: 128, s.v. Α ̉ ρίσημος 889 TLL, Vol. II., 647–648, s.v. Arruntius; Schulze 1904: 72, 175, 263, 347, 429; Mócsy 1959: 151; Alföldy 1969: 62, s.v. Arruntius; Mócsy 1983: 29, s.v. Arruntius; Lőrincz&Redő 1994: 175–176, s.v. Arrvntius; Solin&Salomies 1994: 22, s.v. Arruntius; Lőrincz 2005: 77, s.v. Arrvntivs; Tataki 2006: 103–104 890 TLL, Vol. II., 648, s.v. Arruntius; Mócsy 1983: 29, s.v. Arruntius; Lőrincz&Redő 1994: 175, s.v. Arrvntius; Minkova 2000: 117, s.v. Arruntius; Lőrincz 2005: 77, s.v. Arrvntivs 880 883 Alföldy 1969: 153, s.v. Apoleius, 154, s.v. Apuleia; Mócsy 1983: 24, s.v. Appuleius, cognomen; Lőrincz&Redő 1994: 149, s.v. Appvleivs, cognomen; Solin 1996: 17, s.v. Appuleius 884 TLL, Vol. II., 373, s.v. Aquilinus; Kajanto 1965: 330; Mócsy 1959: 164; Barkóczi 1964: 305; Alföldy 1969: 155, s.v. Aquilinus; Mócsy 1983: 25, s.v. Aquilinus; Lőrincz&Redő 1994: 158, s.v. Aqvilinvs; Solin& Salomies 1994: 294, s.v. Aquilinus; ce nom apparaît occasionnelle- Tesserae Sisciensiae Artifex Asictius 26.116 / 12545 – Artifex Mari(i) 23.55 / 12699 – Sexta Asictii Il n’est pas du tout certain qu’il soit question d’un nom. Toutefois, une inscription de Pannonie, malheureusement fragmentaire, fait mention d’un individu dont le surnom était Arti(...),892 et on pourrait conjecturer qu’il est question du même nom que sur cette étiquette. Le thème arto-, arte- n’est pas rare dans les noms celtiques et il n’est pas exclu qu’Artifex, au cas où il serait vraiment question d’un nom personnel, soit un nom d’assonance893 mais il est peut-être plus vraisemblable que l’inscription mentionne tout simplement l’ouvrier ou l’employé d’un certain Marius. 891 Art(i)us 26.22 / 12745 – Hister Arti Le thème arto-, arte- est bien attesté dans les noms celtiques (vide supra), et des noms comme Artius, Artos et Artus ont déjà été répertoriés.894 Il fait noter que le nom Artius est généralement attesté comme gentilice, y compris en Pannonie. Dans le cas présent, en tant que patronyme, c’est certainement un idionyme. La lecture de cette inscription pose quelques difficultés et on peut proposer comme lecture alternative le nom Hister Articaii (un hapax), mais cette interprétation semble moins plausible. Asela 11.09 / 12544 – Asela Asellus est un surnom plutôt rare mais répertorié sur au moins une inscription en Pannonie.895 En dehors de quelques cas en Italie, une femme nommée Asella est mentionné sur une inscription trouvée en Narbonnaise,896 mais il faut souligner qu’une inscription de Dacie mentionne un individu de sexe masculin qui s’appelait Asella.897 De ce fait, on ne peut pas déterminer avec certitude le sexe de la personne dont le nom est inscrit sur cette étiquette bien qu’il soit plus probable qu’il s’agit d’une femme. Se prononcer sur son origine est encore plus difficile. Vu que c’est un idionyme, on serait tenté de considérer cette personne comme une pérégrine mais ce n’est pas absolument certain. En effet, ce nom semble avoir été plus courant en Italie qu’ailleurs mais il faut néanmoins remarquer que des noms commençant par Ass- ne sont pas rares en milieu celtique.898 Il n’est donc pas impossible qu’Asela soit une pérégrine portant un nom assonant. 891 TLL, Vol. II., 696–702, s.v. artifex; Petrikovits 1981: 86; Petrikovits 1981, Spätantike: 297 892 Mócsy 1983: 29, s.v. Arti+; Lőrincz&Redő 1994: 178, s.v. Arti( ); CIL III 14091 893 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 225–228; Schmidt 1957: 135; Katičić 1966: 148; Degavre 1998: 61, s.v. arto-; Delamarre 2001: 48–49, s.v. artos; Delamarre 2003: 55–56, s.v. artos; Meid 2005: 252–253; Delamarre 2007: 211 894 895 896 TLL, Vol. II., 707, s.v. Artius; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 227; Barkóczi 1964: 300; Lőrincz&Redő 1994: 178, s.v. Artivs, 179, s.v. Artvs; Solin&Salomies 1994: 22, s.v. Artius; Lőrincz 2005: 78, s.v. Artivs, Artvs; Delamarre 2007: 27, s.v. Artius, Artos,-us CIL III 11217, seconde moitié du 2ème siècle, Carnuntum; TLL: Vol. II, 780, s.v. Asellus; Barkóczi 1964: 306; Kajanto 1965: 87, 325; Mócsy 1983: 31, s.v. Asellus; Lőrincz&Redő 1994: 183–184, s.v. Assellvs, Asella; Solin&Salomies 1994: 296, s.v. Asellus; Lőrincz 2005: 80, s.v. Asellvs CIL XII 5171 897 CIL III 7844 898 Forier 2001: 486, 525; Delamarre 2007: 28, 211 Asictius est un nom qui ne semble pas avoir été attesté auparavant. En tant que patronyme, il semble avoir été porté par un pérégrin mais à défaut d’analogies, on ne peut être certain que ce fut un nom typique de la région. Un lien éventuel avec le gentilice Asicius, occasionnellement attesté dans les provinces occidentales de l’Empire, notamment en Narbonnaise et Hispanie, reste difficile à prouver vu que la racine ne semble pas être la même.899 Asidonius, Asidonia 23.80 / 12512 – Ceda Asidonia 24.36 / 12984 – Plator Asidonius Asidonius est un nom plutôt rare en dehors de l’Afrique du Nord et il est répertorié aussi bien comme gentilice que comme surnom.900 On le retrouve aussi en Dalmatie; selon Alföldy le porteur de ce nom à Salone, Asidonius Agatopus, serait un Africain,901 mais c’est loin d’être certain pour le centurion Asidonius Vitellianus mentionné dans une inscription découverte près de Pljevlje au Monténégro.902 Bien que ce nom ne semble pas faire partie du répertoire onomastique indigène en Dalmatie et Pannonie, cela pourrait bien être le cas sur deux étiquettes de Siscia. En effet, les noms qui le précèdent, Ceda et Plator, peuvent assez difficilement être interprétés comme des gentilices. Plator, en tout cas, est un nom illyrien bien connu. Dans ces deux cas la dénomination correspond tout à fait à la formule onomastique illyrienne bipartite, telle qu’elle a été définie par D. Rendić-Miočević.903 Asidonius pourrait donc, pour reprendre le terme de Rendić-Miočević, être le nom de famille des deux pérégrins mentionnés sur ces étiquettes. Une autre possibilité, peut-être plus vraisemblable, serait que la place du gentilice et du surnom soit inversée dans ces deux inscriptions. Si c’est le cas, Ceda et Plator seraient des citoyens portant le gentilice Asidonius. Asio 23.58 / 12571 – Asio Tagi (inscription antérieure) L’idionyme Asio est déjà attesté en Pannonie et tout porte à croire qu’il s’agit d’un nom d’origine celtique,904 d’ailleurs tout comme le nom du père de cet individu (vide infra). 899 TLL, Vol. II., 903, s.v. Asicius; Schulze 1904: 129; Mócsy 1983: 31, s.v. Asicius; Lőrincz&Redő 1994: 184–186, s.v. Asicius; Solin&Salomies 1994: 23, s.v. Asicius; Lőrincz 2005: 80, s.v. Asicivs 900 TLL, Vol. II, 903, s.v. Asidonius; Alföldy 1969: 62, s.v. Asidonius; Mócsy 1983: 31, s.v. Asidonius; Pflaum&alii 1983: 58, s.v. Assidonius; Lőrincz& Redő 1994: 186, s.v. Asidonivs; Solin&Salomies 1994: 23, s.v. Asidonius; Lőrincz 2005: 80, s.v. Asidonivs 901 CIL III 2112–2113 (8591); ILS 8460 902 ILJ 612 903 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 904 CIL III 10352 = RIU 1393; TLL, Vol. II, 795, s.v. Asio; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 707; Mócsy 1959: 164; Mócsy 1983: 31, s.v. Asio; Lőrincz&Redő 1994: 186, s.v. Asio; Lőrincz 2005: 80, s.v. Asio; Delamarre 2007: 28, s.v. Asio 165 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Asirota Atecor(i)us? 04.06 / 12590 – Asirota Fusci f(ilia)? 19.103 / 12602 – (civi) And(autoniae) Matuo Atecori(i) Ce nom, vraisemblablement féminin, semble être un hapax. En tout cas, il n’est pas répertorié dans les principaux ouvrages traitant de l’onomastique sur le territoire de l’Empire romain. Le père d’Asirota porte un nom très courant, plus particulièrement répandu chez les esclaves et les affranchis mais aussi relativement populaire dans les provinces dont la population était de souche celtique, y compris comme nom unique chez les pérégrins, sans toutefois être un nom assonant (vide infra). Quelle origine pourrait-on donc envisager pour Asirota? Il n’est pas impossible que Fuscus ait été d’origine orientale, car des noms sémitiques masculins comme Aser ou Asir sont bien attestés et on pourrait conjecturer qu’un nom comme Asirota en soit dérivé.905 La surface de cette étiquette est endommagée et l’inscription n’est pas entièrement lisible mais il est probable que le patronyme de Matuo soit proche des noms celtiques possédant la même racine (vide infra). Si la lecture des 4 premières lettres ainsi que le i final ne posent pas de difficultés, on ne peut que conjecturer sur les deux lettres en grande partie effacées. Néanmoins les traces préservées nous incitent à lire les lettres o et r. Il est donc assez vraisemblable que le nom en question soit Matuo Atecori. Le nom Atecorius est attesté en Pannonie mais comme le nom Atecurus existe dans le Norique, il n’est pas exclu que le père de Matuo s’appelait en fait Atecorus.914 Quoi qu’il en soit, le caractère celtique du nom semble certain. Il est peut-être plus vraisemblable qu’Asirota soit d’origine locale. En effet, les thèmes assu- et roto- sont connus dans l’onomastique celtique et il n’est donc pas exclu que le nom Asirota soit d’origine celtique, mais cela reste à prouver.906 Asterius 21.85 / 12520 – Asterius Asterius est la transcription latine d’un nom grec assez commun, Αστέριος.907 Ce nom n’est pas rare dans les inscriptions romaines, bien qu’il soit plus courant à partir du 3ème siècle, surtout comme signum.908 Astura 166 15.19 / 12493 – Astura (inscription antérieure) Ce nom a déjà été répertorié en Italie, à Concordia, où une inscription mentionne un dénommé M. Armonius M. L. Astura.909 Son surnom pourrait avoir un rapport avec la rivière Astura et l’îlot au même nom dans le Latium910 ou désigner son lieu d’origine (ce qui est peut-être plus vraisemblable), Astyra, une bourgade de Mysie.911 Il est toutefois loin d’être certain qu’un individu de sexe masculin soit mentionné dans cette inscription de Siscia. Ce pourrait tout autant être une femme dont le nom rappelle ses origines ethniques. En effet, ce nom pourrait être lié à l’ethnonyme Astur,912 bien qu’il soit difficile d’affirmer avec certitude que nous ayons affaire à une femme d’origine celtibère. En tout cas, les anthroponymes tels qu’Astur et Asturius sont bien attestés en Hispanie.913 905 TLL, Vol. II, 781, s.v. Aser, Vol. II, 795, s.v. Asir; Wuthnow 1930: 26 906 Schmidt 1957: 136, 262; Delamarre 2001: 222, s.v. roto-; Delamarre 2003: 57, s.v. assu-, 262–263, s.v. roto-; Delamarre 2007: 211, 230 907 Ce nom se décline d’ailleurs en plusieurs variantes, cf. Pape&Benseler 1870: 163, s.v. Α ̉ στέριον, Α ̉ στέριος, Α ̉ στερίς, Α ̉ στερία, Α ̉ στερίων; Bechtel 1917: 578, s.v. Α ̉ στερία; 572, Α ̉ στερίων 908 TLL, Vol. II., 947–948, s.v. Asterius, Asteria; Kajanto 1963: 84; Kajanto 1966: 9, 54, 68, 77; Alföldy 1969: 158, s.v. Asterius; Lőrincz&Redő 1994: 189, s.v. Asterivs; Solin 2003: 1205–1206, s.v. Asterius; Lőrincz 2005: 81, s.v. Asterivs 909 CIL V 1884; TLL, Vol. II, 982 (55–58), s.v. Astura; Kajanto 1965: 185; Mócsy 1983: 32, s.v Astura; Lőrincz&Redő 1994: 190, s.v. Astvra; Solin&Salomies 1994: 296, s.v. Astura; Lőrincz 2005: 82, s.v. Astvra 910 TLL, Vol. II, 982 (34–52), s.v. Astura 911 Astura, 5Astu a; Plinius, Naturalis Historia, 5, 122, Astyre Aeoliae oppidum; TLL, Vol. II, 989, s.v. Astyre 912 TLL, Vol. II, 980–982, s.v. Astur 913 TLL, Vol. II, 981 (58–79); Mócsy 1983: 32, s.v. Astur, Asturius; Abascal Palazón 1994: 86, s.v. Asturia, 288, s.v. Astur, Asturius, Asturs; Lőrincz&Redő 1994: 189, s.v. Astvr, 190, s.v. Astvrivs; Solin&Salomies At(t)ectus 13.36 / 13025 – Rustici Atecti 04.19 / 12811 – Fortis Attecti 21.09 / 12814 – Fortis At(t)icti Atectus semble avoir été un nom relativement rare, attesté uniquement dans le Norique et en Italie.915 Le nom est très certainement celtique à l’origine.916 Dans le cas de ces trois inscriptions, on pourrait supposer qu’Atectus soit le nom du père ou éventuellement du maître de Rusticus et des deux individus portant le nom de Fortis. Il n’est pas exclu non plus que l’on ait affaire au citoyen Rusticius Attectus dont les duo nomina sont au génitif. L’écriture n’étant pas la même, il n’est pas certain qu’il soit question du même Fortis sur les étiquettes 04.19 et 21.09, d’autant plus que le nom Attectus n’est pas écrit avec la même orthographe. Au cas où il s’agirait du même individu, il n’est certainement pas l’auteur d’au moins une des inscriptions, voire même d’aucune des deux. En suivant cette hypothèse, on pourrait supposer que son nom a été inscrit par des collègues, voire même des clercs chargé de s’occuper de l’étiquetage des marchandises. Toutefois, le nom Fortis étant apparemment assez commun sur les étiquettes de Siscia, rien n’empêche que ce nom ait pu être porté par des individus différents dont les pères étaient eux aussi des homonymes, d’autant plus que rien n’indique que ces deux étiquettes proviennent exactement de la même période. En effet, ces deux inscriptions auraient pu être inscrites à plusieurs décennies d’intervalle. Pour cette raison, il est très difficile d’affirmer qu’il est question du même individu ou que des écritures différentes indiquent la présence de clercs chargés d’étiqueter la marchandise à la place des ouvriers analphabètes. D’ailleurs, pour autant qu’on le sache, rien n’exclut la possibilité que Fortis, fils d’Attectus, soit le propriétaire de la marchandise ou son 1994: 296, s.v. Astur, Asturius; Lőrincz 2005: 82, s.v. Astvr, Astvrivs; cf. CIL VI 21213; Solin&Salomies 1994: 296, s.v. Asture(n)sis; Solin 1996: 38, s.v. Asture(n)sis 914 Schmidt 1957: 140, 183–184; Katičić 1966: 148, 150; Evans 1967: 142– 145; Mócsy 1983: 32, s.v. Atecorius, Atecurus; Lőrincz&Redő 1994: 192, s.v. Atecorivs, Atecvrvs; Degavre 1998: 63, s.v. ate-, 165, s.v. corio/coro-; Delamarre 2001: 49, s.v. ate-, 104–105, s.v. corios; Delamarre 2003: 57, s.v. ate-, 125–126, s.v. corios; Lőrincz 2005: 83, s.v. Atecorivs; Meid 2005: 165–166, s.v. Atecorius; Delamarre 2007: 29, s.v. Atecorius, Atecurus 915 TLL, Vol. II., 1015, s.v. Atectus; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 255; Mócsy 1983: 32, s.v. Atectus; Lőrincz&Redő 1994: 192, s.v. Atectvs; Lőrincz 2005: 83, s.v. Atectvs; Delamarre 2007: 29, s.v. Atectus 916 Schmidt 1957: 137; Evans 1967: 128–131, 265–266; Degavre 1998: 26, s.v. ad-, 405, s.v. tecto-/texto-; Delamarre 2001: 50, s.v. atecto-, »qui appartient au domaine«; Delamarre 2003: 57, s.v. atecto; Delamarre 2007: 28–30, 211 Tesserae Sisciensiae commanditaire et que son nom ait été inscrit sur l’étiquette par un marchand ou un ouvrier du textile anonyme. nommé Ateius Dabus ou à un pérégrin portant un double idionyme et s’appelant Dabus Ateius,921 voire même à deux pérégrins, Dabus et Ateius. Atedunus 23.63 / 12556 – (civis) Andau(toniae) Melavi Ateduni Atedunus est un nom rare, très certainement d’origine celtique, répertorié dans seulement trois cas, une fois en Pannonie et deux fois dans le Norique.917 Le rapport entre les trois mots apparaissant sur l’avers de cette étiquette n’est pas très clair. Il n’est pas certain que le premier mot, andav, fasse partie de la formule onomastique car il pourrait aussi s’agir de l’abréviation d’un mot inconnu.918 Au cas où ce serait véritablement un nom, il semblerait plausible que la personne nommée Andau (probablement un nom proche d’Anda) était l’esclave ou la fille d’un certain Melavius Atedunus (si l’on interprète Melavi(i), un nom au demeurant inconnu comme un gentilice). Une dernière possibilité, à mon avis moins plausible, serait que Andau soit la fille ou l’esclave d’un certain Melavus qui était le fils d’un dénommé Atedunus. Toutefois, je suis plus enclin à considérer que le premier mot est une abréviation et que le seul individu mentionné sur cette étiquette est Melavius Atedunus, en l’occurrence un citoyen, voire Melavus Atedunus, un pérégrin portant un double idionyme (ce qui est tout de même nettement moins probable). Ateius? 21.92 / 12826 – (civi) And(autoniae) Dabo Ateiao Cette inscription pose plusieurs problèmes d’interprétation. En effet, le cas des noms n’est pas facile à déterminer avec certitude mais il semblerait assez probable qu’ils soient au datif. L’individu dont il est question porte peut-être un double idionyme mais on ne peut exclure la possibilité qu’il y ait eu une inversion. Si c’est effectivement le cas, et si les noms sont au datif, l’homme s’appelait peutêtre Ateius Dabus. Certes, l’orthographe est pour le moins fantaisiste et il est bien difficile de prétendre avec beaucoup de conviction que Ateiao soit le datif d’Ateius, un gentilice (occasionnellement aussi un surnom) attesté en petit nombre en Italie et dans plusieurs provinces, dont la Pannonie.919 L’interprétation n’est certainement pas facilité par le fait que Dabus soit un hapax (tout comme Dabo, si l’on estime que l’inscription est au nominatif) et un nom pour lequel on peut envisager aussi bien une origine celtique qu’illyrienne au sens large (vide infra). Vu la racine ate-, courante dans les noms celtiques,920 une origine celtique serait éventuellement envisageable mais la question demeure de savoir si l’on a affaire à un citoyen 917 918 919 920 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 255, s.v. Ateduna; Schmidt 1957: 137, 200–201; Mócsy 1959: 59, 165; Katičić 1966: 148, 150; Evans 1967: 142–145, 194–195; Lőrincz&Redő 1994: 192, s.v. Atedvnvs; Degavre 1998: 63, s.v. ate-, 203, s.v. dunno-, duno-; Delamarre 2001: 49– 50, s.v. ate-, 129, s.v. dunno-; Delamarre 2003: 154, s.v. dunno-; Lőrincz 2005: 83, s.v. Atedvnvs; Meid 2005: 166, s.v. Atedunus; Delamarre 2007: 29, s.v. Atedunus, 211 Ce même mot andau précède le nom Pliasara Cauti sur l’étiquette 23.62. Voir à ce propos les étiquettes 07.02, 07.05, 19.15, 19.103, 21.92, 23.67, 26.24, 26.147, 26.148, 26.161 sur lesquelles le mot (une abréviation?) and précède toujours les noms des individus (ou 26.122, anda) TLL, Vol. II., 1169, s.v. Atteius; Schulze 1904: 426; Mócsy 1959: 151; Mócsy 1983: 32–33, s.v. Ateius; Lőrincz&Redő 1994: 207, s.v. Atteivs; Solin&Salomies 1994: 26, s.v. Atteius; Lőrincz 2005: 83, s.v. Ateivs, 88, s.v. Atteivs; Tataki 2006: 105 Evans 1967:142–145; Degavre 1998: 63, s.v. ate-; Delamarre 2001: 49– 50, s.v. ate-; Delamarre 2003: 57, s.v. ate-; Delamarre 2007: 28–30, 211 Ater ou Aterus? 23.44 / 12787 – Grecus Ateri Ater est un surnom très rare mais attesté néanmoins dans plusieurs provinces.922 Ce pourrait être un nom d’assonance celtique, proche des noms comme Aterix ou Aterus.923 Le nom en question dans cette inscription pourrait d’ailleurs tout à fait être Aterus et on ne peut exclure la lecture Grecus Ateri(i) non plus (vide infra). L’homme dont il est question dans cette inscription aurait pu être un pérégrin mais il n’est pas aisé de se prononcer avec certitude sur son statut social et son origine. Le nom de son fils pourrait éventuellement indiquer une origine différente mais il va sans dire qu’un nom comme Gr(a)ecus n’implique pas nécessairement des origines grecques (vide infra).924 Il n’est d’ailleurs pas exclu que Grecus ait pu être l’esclave d’un citoyen portant le gentilice (H)aterius. Aterius 03.13 / 12582 – Aterius Le gentilice Aterius est uniquement attesté dans le Norique, tandis que le gentilice Haterius est un peu plus commun et surtout présent en Italie du Nord, en Narbonnaise, en Afrique et en Pannonie.925 C’est vraisemblablement simplement une variante de graphie. On serait enclin à considérer cet individu mentionné comme un pérégrin (tout comme le père de Grecus, vide supra) mais le doute subsiste vu que le nom (H)aterius ne semble pas avoir été couramment employé comme surnom ou idionyme.926 Bien qu’il soit parfaitement admissible que ce nom ait été utilisé par les pérégrins comme nom unique, on ne peut exclure la possibilité qu’Aterius ait été un citoyen dont le surnom a été omis dans l’inscription. At(t)is 26.145 / 12738 – Atis (un autre nom présent sur l’étiquette – Raia) La lecture de cette inscription pose quelques difficultés, mais il semblerait que le nom At(t)is puisse être lu dans la première ligne. Attis est bien évidemment un nom d’origine grecque, d’ailleurs pas très courant dans la partie occidentale de l’Empire car il ne semble pas avoir été répertorié hors d’Italie auparavant.927 921 Que Dabo Ateiao soit un nominatif me paraît assez peu probable. 922 TLL, Vol. II., 1021, s.v. Ater; Kajanto 1965: 64, 227; Mócsy 1983: 33, s.v. Ater; Lőrincz&Redő 1994: 194, s.v. Ater; Solin&Salomies 1994: 297, s.v. Ater; Lőrincz 2005: 83, s.v. Ater 923 Degavre 1998: 64, s.v. ater; Delamarre 2001: 50–51, s.v. ater-; Delamarre 2003: 58–59, s.v. ater-; Delamarre 2007: 29–30, s.v. Atera, Aterius, Aterix, Aterus; d’ailleurs, le gentilice Aterius est bien attesté dans le Norique et il fait peu de doute que ce soit un nom assonant, cf. Mócsy 1983: 33, s.v. Aterius; Lőrincz&Redő 1994: 195, s.v. Aterivs; Lőrincz 2005: 133, s.v. Haterivs 924 Le nom Άτέριος est attesté dans les sources grecques mais ce n’est pas un nom d’origine grecque, c’est tout simplement une transcription du gentilice Haterius ou Aterius. 925 Pape&Benseler 1870: 168, s.v. Άτέριος; Schulze 1904: 269; Barkóczi 1964: 301; Alföldy 1969: 89, s.v. Haterius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 14, s.v. Haterius; Mócsy 1983: 33, s.v. Aterius, 141, s.v. Haterius; Pflaum&alii 1983: 64, s.v. Haterius; Lőrincz&Redő 1995: 194, s.v. Aterivs; Solin&Salomies 1994: 25, s.v. Aterius, 91, s.v. Haterius; Lőrincz 1999: 174, s.v. Haterivs; Lőrincz 2005: 133, s.v. Haterivs; Tataki 2006: 245 926 Voir toutefois CIL III 12914, 139, Aterius f(ecit) 927 TLL, Vol. II, 1147–1148, s.v. Attis; Pape&Benseler 1870: 173, s.v. 4AttiV, 4AtuV; Solin 1996: 300, s.v. Attis, 4AttiV; Solin 2003: 403, s.v. Attis, 4AttiV 167 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Le lien que cet individu pouvait avoir avec la femme dont le nom, Raia, apparaît une ligne plus bas, n’est pas clair du tout. Un artisan et sa cliente? Ou le contraire, le client et la femme chargée de la commande? La lecture étant quelque peu incertaine, on ne peut que conjecturer sur le rapport ayant pu exister entre ces deux personnes, à condition d’ailleurs que ces deux noms soient vraiment présents dans cette inscription. At(t)ius 21.73 / 12526 – Atia 26.133 / 12542 – Attia Nigri 23.16 / 12543 – Atius Sc(a)eva 168 un nom féminin en Hispanie tandis que dans les provinces danubiennes Atta est quasiment toujours attesté comme un nom masculin (à une seule exception près, toutes les occurrences en Pannonie sont des noms d’hommes). On peut présumer que l’individu mentionné sur cette étiquette était aussi de sexe masculin mais il est difficile d’en être absolument certain. Bien que cela puisse être un nom latin, une origine indigène semble plus probable dans le cas présent. Une origine celtique est tout à fait probable mais il serait peut-être plus juste de considérer ce nom simplement comme un nom pannonien. Le thème est après tout indo-européen et ce nom semble avoir été populaire en Pannonie auprès des gens qui n’étaient pas tous de souche celtique. 19.111 / 12546 – Atius Cratanis (un autre nom présent sur l’étiquette – Fortis) Attianus Attius (plus rarement Atius)928 est un gentilice très répandu, plus particulièrement en Narbonnaise, en Italie et en Hispanie mais également courant dans le reste de la Gaule, en Dalmatie, dans le Norique et en Pannonie.929 Attius est aussi attesté comme surnom, le plus souvent dans les provinces celtiques, avec le plus grand nombre d’occurrences en Hispanie et en Narbonnaise.930 Attianus, sans être très courant, est un surnom que l’on rencontre le plus souvent dans les provinces dont la population indigène est de souche celtique, entre autres aussi en Pannonie.933 Ailleurs, ce nom reste rare et il semble plus que probable qu’Attianus, tout comme Attius dont il est dérivé, à cause de la racine att-, puisse être considéré comme un surnom d’apparence latine ou assonant dans les régions celtiques ou du moins comme un nom à fréquence régionale. Néanmoins, en Pannonie ce nom ne doit pas nécessairement être associé aux personnes d’origine celtique. Siscia se trouve indéniablement dans une partie de la Pannonie ayant subi une forte influence celtique mais l’homme portant l’idionyme Attianus mentionné dans cette inscription pourrait bien ne pas être un autochtone ou quelqu’un de souche celtique.934 En effet, les surnoms et les idionymes avec le suffixe –anus suggéraient, du moins à l’origine, une connotation d’appartenance et ce suffixe était de norme pour les surnoms adoptifs chez l’aristocratie. Ce genre de surnoms était le plus souvent dérivé des noms gentilices935 et couramment donné aux enfants.936 Il n’est donc pas impossible que notre Attianus ait pu avoir des parents ou des grands parents portant le gentilice Attius. Toutefois, rien ne permet d’affirmer que la personne mentionnée sur cette étiquette ait été un citoyen. Même si l’on peut envisager que le gentilice éventuel d’Attianus ait pu être omis par manque de place, cela ne peut être qu’une conjecture. D’ailleurs, il faut bien avouer qu’il aurait aussi pu avoir un ancêtre portant le nom Attius comme nom unique. Il faut remarquer que les idionymes avec le suffixe –anus, probablement à cause de cette connotation d’appartenance, étaient parfois aussi donnés aux esclaves, bien que cette pratique ne soit pas très répandue.937 Notre Attianus aurait donc éventuellement pu être un esclave. Dans le cas présent, Atius Sc(a)eva est certainement un citoyen, et cela pourrait aussi être le cas d’Atius Cratanis, si l’on interprète Cratanis comme un nominatif et non comme un génitif. La femme qui porte Atia comme nom unique est peut-être une pérégrine à moins qu’on ne l’ait mentionnée sur cette étiquette que par son gentilice, ce qui semble toutefois moins probable. Le cas d’Attia Nigri est moins douteux: à cause de la filiation, il est pratiquement certain qu’elle ait été une pérégrine. Vu l’existence de noms celtiques avec la racine Att-, répandus notamment en Pannonie et dans le Norique, il est fort probable que dans le cas des pérégrins, des noms comme Attia ou Attius soient des noms assonants.931 Atta 26.107 / 12328 – Atta Atta est un nom répertorié dans plusieurs provinces, mais c’est en Pannonie et dans la péninsule ibérique qu’il semble avoir été le plus populaire.932 Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est surtout 928 Schulze 1904: 68, 423, 551;TLL, Vol. II, 1169–1171, s.v. Atius, Attius; Mócsy 1959: 151; Lőrincz&Redő 1994: 203, s.v. Ativs; Solin&Salomies 1994: 25, s.v. Atius; Rémy 2001: 61; Lőrincz 2005: 87, s.v. Ativs; Tataki 2006: 109 929 Schulze 1904: 68, 423; TLL, Vol. II, 1169–1171, s.v. Atius, Attius Mócsy 1959: 151; Barkóczi 1964: 293, 300; Alföldy 1969: 63, s.v. Attius; Mócsy 1983: 36, s.v. Attius; Lőrincz&Redő 1994: 212–213, s.v. Attivs; Solin&Salomies 1994: 26, s.v. Attius; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 359, 361; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 409, 440; Rémy 2001: 111–114, 133–134; Lőrincz 2005: 90– 91, s.v. Attivs 930 TLL, Vol. II, 1171, s.v. Attius; Mócsy 1959: 165; Barkóczi 1964: 306; Mócsy 1983: 36, s.v. Attius; Lőrincz&Redő 1994: 211–212, s.v. Attivs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 290, 309; Rémy 2001: 131, 151; Lőrincz 2005: 87, s.v. Ativs, 90, s.v. Attivs 931 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 272–278, III, 731–737; Mócsy 1959: 55, 59, 165; Barkóczi 1964: 306; Lochner-Hüttenbach 1965: 17–18; Lőrincz&Redő 1994: 205, 213–214 s.v. Att[ ], Att( ), Atta, Atto, Attv; Meid 2005: 253–254; Delamarre 2007: 32, s.v. Attius, 212 932 TLL, Vol. II, 1175, s.v. Attus, Atta; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 272; Mócsy 1959: 55, 59, 165; Barkóczi 1964: 306; Kajanto 1965: 105, 241; Abascal Palazón 1994: 289–290, s.v. Atta; Lőrincz&Redő 1994: 205, s.v. Atta; Solin&Salomies 1994: 297, s.v. Atta; Delamarre 11.18 / 12580 – Attianus 2003: 59, s.v. atta; Meid 2005: 253; Delamarre 2007: 31, s.v. Atta; Navarro Caballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 114, 120–121, 123–124, 145 933 Mócsy 1959: 165; Barkóczi 1964: 306; Kajanto 1965: 141; Mócsy 1983: 35, s.v. Attianus; Lőrincz&Redő 1994: 208, s.v. Attianvs; Solin&Salomies 1994: 297, s.v. At(t)ianus; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 290; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire, 390; Rémy 2001: 121, 167; Lőrincz 2005: 89, s.v. Attianvs 934 Par exemple, le militaire mentionné sur une stèle de Brigetio (CIL III 4320), dont le surnom semble avoir été Attianus, n’était très probalement pas un Pannonien mais plutôt un Italien, voire éventuellement un Oriental, cf. Mócsy 1959: 245 935 Ce qui est d’ailleurs le cas ici: At(t)ius est un gentilice bien connu et repertorié aussi à Siscia (cf. supra). 936 Kajanto 1965: 32–34 937 Kajanto 1963: 27–28; Kajanto 1965: 33–34 Tesserae Sisciensiae Atticus 04.18 / 12659 – Attici (un autre nom présent sur l’étiquette – Nigidiorum) Atticus est un surnom assez commun,938 et on le rencontre quasiment partout mais plus particulièrement en Narbonnaise et dans le reste de la Gaule, ainsi qu’en Italie, en Hispanie et dans le Norique.939 La popularité de ce nom selon les régions n’est pas due aux mêmes raisons. En Italie, ce surnom s’est certainement répandu dès l’époque républicaine, initialement probablement comme surnom honorifique dans les milieux aristocratiques mais aussi comme nom d’esclave. Au bout de quelques générations, ce surnom était devenu suffisamment répandu en Italie pour ne plus avoir nécessairement des connotations géographiques ou serviles. Il était devenu suffisamment courant pour être considéré comme un surnom latin à part entière car il n’impliquait généralement pas l’origine du porteur du nom et il avait même pris la connotation de »civilisé«. À l’époque impériale, ce nom est répertorié en Italie dans toutes les couches de la société et est porté aussi bien par les membres de la classe sénatoriale que par les affranchis et les esclaves.940 Dans les provinces où la population était de souche celtique, la popularité de ce nom n’avait probablement pas grand-chose à voir avec les esclaves et les affranchis ou une origine géographique, mais était plutôt due à la racine Att- qui avait conféré à ce nom latin une assonance celtique.941 En ce qui concerne la Pannonie et Siscia,942 il serait plus avisé de ne pas considérer automatiquement Atticus comme un surnom d’apparence latine. L’élément celtique dans l’onomastique y est indéniable, mais une seule occurrence de ce nom sur les étiquettes de Siscia ainsi que sa faible fréquence en Pannonie et une forte immigration en provenance d’Italie nous incitent à la prudence avant de se prononcer sur la question.943 Bien qu’il soit tout à fait admissible que le porteur de l’idionyme Atticus mentionné sur cette étiquette soit un Pannonien d’origine celtique, voire même quelqu’un originaire d’une province dont la population est de souche celtique, par exemple la Narbonnaise ou le Norique, notre Atticus pourrait tout aussi bien être d’une autre origine. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’il soit un esclave aux origines inconnues. En effet, un autre nom est mentionné sur l’autre face de l’étiquette, un gentilice au génitif pluriel, Nigidiorum. L’écriture semble identique des deux côtés et les 938 On ne peut entièrement exclure la possibilité que le nom en question soit Atticius, un surnom très rare dérivé du même gentilice, présent en Gaule et en Pannonie mais rare ailleurs; cf. Schulze 1904: 428; Mócsy 1983: 35, s.v. Atticius; Lőrincz&Redő 1994: 209, s.v. Atticivs; Solin&Salomies 1994: 26, s.v. Atticius; Lőrincz 2005: 89, s.v. Atticivs 939 Pape&Benseler 1870: 172, s.v. 1AttikóV; Mócsy 1959: 165; Barkóczi 1964: 306; Kajanto 1965: 45, 203; Alföldy 1969: 159, s.v. Atticus; Mócsy 1983: 35, s.v. Atticus; Mócsy 1984: 217; Lőrincz&Redő 1994: 210, s.v. Atticvs; Solin&Salomies 1994: 297, s.v. Atticus; Lőrincz 2005: 89, s.v. Atticvs 940 Gordon 1924: 99–100; Kajanto 1963: 56; Kajanto 1965: 45, 203; Solin 1996: 40–41, s.v. Atticvs, Attica 941 Mócsy 1959: 165; Rémy 2001: 80, 88, 103, 113, 116, 125, 129, 167; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 233, 255, 268, 290; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 418; Delamarre 2007: 32, s.v. Atticus, -ius, -a, 212 942 cf. AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47 943 Il faut toutefois souligner l’existence de noms comme Atta, Atto ou Attu, vraisemblablement celtiques et répertoriés en Pannonie, cf. Mócsy 1959: 55, 59, 165; Barkóczi 1964: 306; Lőrincz&Redő 1994: 205 s.v. Atta, 213–214, s.v. Atto, 214, s.v. Attv; Meid 2005: 253–254; Delamarre 2007: 31–32, s.v. Atta, Atto inscriptions sont vraisemblablement contemporaines. Il n’est donc pas improbable que notre Atticus était un esclave ou un employé d’une famille appartenant à la gens Nigidia. A(u)gustius 23.29 / 12595 – T(iti) A(u)gusti(i) Privati 06.16 / 12607 – Mancita A(u)gustia La lecture A(u)gustius semble bien plus probable qu’Agustius, un nom au demeurant inconnu.944 Le gentilice Augustius, dérivé du surnom Augustus, est typique des provinces gauloises et de la Germanie Supérieure945 (où le surnom Augustus est d’ailleurs nettement plus commun qu’ailleurs).946 Dans le premier cas, il semblerait que l’on ait affaire à un des rares exemples des tria nomina mentionnés sur les étiquettes de Siscia. La personne dont il est question s’appelait vraisemblablement Titus Augustius Privatus et il n’est pas inconcevable que ce citoyen ait été originaire d’une province gauloise. Bien que cela me semble moins probable, il n’est pas exclu que la lettre T ne soit pas l’abréviation du prénom Titus, mais tout simplement la trace d’une inscription antérieure. Même si c’est le cas, on peut raisonnablement supposer que l’inscription mentionne le citoyen Augustius Privatus. Toutefois, on ne peut entièrement exclure la possibilité que le nom en question soit A(u)gustus. Augustus, un surnom assez commun, apparaît aussi au moins une fois comme gentilice,947 ce qui nous ramènerait au même cas de figure que précédemment. Si l’on accepte la possibilité qu’il soit question du nom Augustus et non Augustius, on pourrait conjecturer que l’inscription se réfère à deux individus, Augustus et Privatus, voire à un individu portant un double idionyme, A(u)gustus Privatus. Sur les étiquettes de Siscia, dans le cas des inscriptions comportant deux noms au génitif, il est plus courant de rencontrer un gentilice suivi d’un surnom (ce qui indiquerait la mention d’un seul individu, en l’occurrence celle d’un citoyen) mais on peut supposer que dans certains cas les noms de deux personnes différentes peuvent être mentionnés au génitif dans la même inscription. C’est tout à fait plausible dans le cas des inscriptions mentionnant deux surnoms ou plus exactement deux idionymes au génitif. Dans ce cas particulier, si l’on accepte l’hypothèse qu’A(u)gustus et Privatus soient deux individus différents, A(u)gustus aurait pu être le fils de Privatus (vraisemblablement pas son esclave car il est très improbable qu’un esclave puisse porter un nom aussi illustre). Dans le cas de Mancita Agustia, il semblerait que A(u)gustia ne soit pas un gentilice, à moins qu’il n’y ait une inversion des places du gentilice et du surnom dans la formule onomastique. En acceptant la possibilité que cette femme porte un double idionyme, il faut remarquer qu’Augustius n’a pas encore été répertorié comme surnom bien qu’on connaisse un surnom dérivé, Augustio, apparaissant notamment 944 La diphtongue au est généralement inchangée en latin mais parfois cette diphtongue est traitée comme un a dans la syllabe initiale lorsque la syllabe suivante renferme un u, comme dans le cas d’Augustus, cf. Väänänen 1959: 30–32; Väänänen 1981: 39–40 945 Schulze 1904: 52, note 4; TLL, Vol. II, 1411, s.v. Augustius; Lőrincz&Redő 1994: 227, s.v. Avgvstivs; Solin&Salomies 1994: 28, s.v. Augustius; Bérard 2001: 671; Lőrincz 2005: 95, s.v. Avgvstivs 946 TLL, Vol. II, 1410–1411 s.v. Augustus; Mócsy 1959: 165; Barkóczi 1964: 306; Kajanto 1965: 61, 316; Alföldy 1969: 160, s.v. Augustus; Lőrincz& Redő 1994: 228, s.v. Avgvstvs; Solin&Salomies 1994: 298, s.v. Augustus; Minkova 2000: 119, s.v. Augusta; cf. A(u)gustus, CIL XIII 7584; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 422; Lőrincz 2005: 95– 96, s.v. Avgvstvs; Tataki 2006: 479 947 Solin&Salomies 1994: 28, s.v. Augustus; CIL V 3517 169 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX en Dalmatie.948 La formule onomastique de Mancita Augustia pourrait correspondre à la formule onomastique bipartite des pérégrins dans l’Illyricum, dans laquelle Augustia aurait pu être un nom de famille (un nom collectif dérivé du nom patronymique ou de celui d’un ancêtre, selon la définition de D. Rendić-Miočević).949 Toutefois, le nom Mancitus est uniquement attesté en Gaule Belgique (vide infra) et vu son autre nom, il semble fort probable que cette femme ait été originaire de la Gaule. Bien qu’elle ait pu être une pérégrine portant un double idionyme, il me semble plus probable qu’elle fut une citoyenne dont la dénomination a été inversée. Aurelia 02.16 / 12525 – Aurelia Prima Aurelia Prima est indéniablement une citoyenne portant un gentilice impérial extrêmement répandu après la mise en vigueur de l’édit de 212, plus communément connu comme la Constitution Antonine, étendant la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire.950 Il est fort probable qu’Aurelia Prima (voire ses parents ou même ses grands-parents si on veut dater cette étiquette à une date plus tardive) ait obtenu la citoyenneté romaine à cette occasion mais il est tout à fait envisageable qu’elle (ou son père) soit devenue citoyenne dès le règne de Marc-Aurèle ou de Commode. Une autre possibilité, moins probable mais certainement pas impossible, serait qu’Aurelia Prima et sa famille soient originaires de l’Italie du Nord ou de la Narbonnaise, des régions où ce gentilice était relativement commun même avant le règne de Marc-Aurèle. Si c’était le cas, cette étiquette pourrait dater d’une époque antérieure à la seconde moitié du 2ème siècle. 170 Auriala 22.21 / 12548 – Auriala (inscription antérieure) Ce nom est probablement un hapax, peut-être un dérivé du gentilice Aurius951 mais il faut remarquer que le suffixe –al(l)us n’est pas habituel dans les noms latins. C’est peut-être un dérivé du celtique –allos, et il faut remarquer que des noms vraisemblablement celtiques commençant par aur- ont déjà été attestés.952 Le nom Aurus est d’ailleurs connu en Pannonie,953 et des Aurusii sont répertoriés en Gaule Belgique et en Italie.954 Il n’est donc pas 948 Kajanto 1965: 316; Alföldy 1969: 160, s.v. Augustio; CIL III 8545; 14321,32; Augustianus est aussi répertorié en Dalmatie, cf. Alföldy 1969: 159, s.v. Augustianus; Solin&Salomies 1994: 298, s.v. Augustianus 949 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 950 Schulze 1904: 445, 468; TLL, Vol. II, 1482–1488, s.v. Aurelius; Mócsy 1959: 24, 41, 151; Barkóczi 1964: 294, 299–300; Alföldy 1969: 46–53, s.v. Aurelius; Mócsy 1983: 40, s.v. Aurelius; Mócsy 1985: 80–87; Lőrincz&Redő 1994: 238–249, 342, s.v. Avrelivs; Solin&Salomies 1994: 28, s.v. Aurelius; Minkova 2000: 28–33, s.v. Aurelia, Aurelius; Bérard 2001: 680–681, 686; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 240; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique trévire: 360; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 409, 440; Rémy 2001: 111, 116–117, 120, 138–139; Lőrincz 2005: 99–105, s.v. Avrelivs; Tataki 2006: 112–144; Rizakis 2011: 253–262 invraisemblable que le nom Auriala appartienne au répertoire onomastique celtique. Une autre possibilité à ne pas exclure serait que le nom en question soit un dérivé d’un nom d’origine grecque comme par exemple Euryale ou Euryalus.955 A(u)so 01.08 / 12876 – Festus Asonis Il est peut-être question du nom Auso, attesté uniquement en Germanie Supérieure.956 Si c’est le cas, il n’est pas impossible que le père de Festus soit originaire de cette partie de l’Empire mais vu qu’Auso pourrait être un nom d’assonance celtique, il est tout à fait envisageable que notre A(u)so soit un autochtone pannonien, voire quelqu’un originaire du Norique. Ausus 01.67 / 12386 – Ausus (un autre nom présent sur l’étiquette – Satulus sarcivi(t)?) Ausus n’est pas un nom courant mais c’est néanmoins un nom celtique bien attesté, tout comme d’autres noms avec la même racine.957 Le rapport avec le nom apparaissant sur l’autre face, Satulus, n’est pas évident. Il est peut-être question des noms du client et de la personne en charge de la commande. Si l’on estime que le nom Satulus est suivi par le verbe sarcire au parfait de l’indicatif, sarcivi(t), on pourrait considérer qu’Ausus est le client pour lequel Satulus le tailleur a fait un vêtement. Auta 12.03 / 12550 – Auta Dasint(i)s (inscription antérieure) Autus est un nom rare mais connu aussi bien comme gentilice958 que comme surnom.959 Bien que ce nom apparaisse aussi parmi les Celtes, il n’est pas absolument certain que tous ses porteurs soient d’origine celtique.960 Dans le cas présent, c’est un idionyme porté par une personne, probablement une femme, dont le père (à moins qu’il n’ait été son patron) portait un nom typiquement 955 Pape&Benseler 1870: 419, s.v. EÑr¿a 5 lh, EÑru5 æloV; Solin 1996: 331, s.v. Euryalus 353, s.v. Euryale; Solin 2003: 518, s.v. Euryalus, 593, s.v. Euryale 956 CIL XIII 6858, 7448; TLL, Vol. II, 1537, s.v. Auson; Lőrincz&Redő 1994: 251, s.v. Avso; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avso; cf. aussi d’autres noms attestés dans la partie occidentale de l’Empire, comme Ausua (cf. Mócsy 1983: 40, s.v. Ausua; Lőrincz&Redő 1994: 251, s.v. Avsva; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 287; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avsva; Delamarre 2007: 35, s.v. Ausua), Aus(i)us (cf. Mócsy 1983: 40, s.v. Ausus; Mócsy 1984: 199; Lőrincz&Redő 1994: 251, s.v. Avsvs; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avsvs; Delamarre 2007: 35, s.v. Ausus,-ius) et Ausonius, attesté aussi en Pannonie (Mócsy 1983: 40, s.v. Ausonius; Lőrincz&Redő 1994: 251, s.v. Ausonius; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avsonivs; Delamarre 2007: 35, s.v. Ausonius) et plus géneralement pour le thème aus- dans les noms celtiques cf. Degavre 1998: 67, s.v. ausio-, auso-; Delamarre 2001: 53, s.v. aus(i)-; Delamarre 2003: 62, s.v. aus(i)-; Delamarre 2007: 212 957 Schmidt 1957: 142; Mócsy 1983: 40, s.v. Ausus; Lőrincz&Redő 1994: 251, s.v. Avsvs; Degavre 1998: 67, s.v. ausio-; Delamarre 2001: 53, s.v. aus(i)-; Delamarre 2003: 62, s.v. aus(i)-; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avsvs; Delamarre 2007: 35, s.v. Ausus, -ius, 212 951 Schulze 1904: 349; TLL, Vol. II, 1519, s.v. Aurius; Solin&Salomies 1994: 28, s.v. Aurius 952 Schmidt 1957: 121–122; Evans 1967: 132–134; Degavre 1998: 36, s.v. allos; Delamarre 2001: 34, s.v. allos (autre, deuxième); Delamarre 2003: 39–40, s.v. allos; Delamarre 2007: 35, s.v. Auratus, Auriso, Auritus 958 CIL V 3500; Schulze 1904: 295; Lőrincz&Redő 1994: 253, s.v. Avtvs; Solin&Salomies 1994: 29, s.v. Autus; Lőrincz 2005: 106, s.v. Avtvs 953 RIU 980; Lőrincz&Redő 1994: 250, s.v. Avrvs; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avrvs 959 954 Ce nom est attesté comme gentilice et comme surnom; CIL XIII 4273; TLL, Vol. II, 1520, s.v. Aurusius; Lőrincz&Redő 1994: 250, s.v. Avrvsivs; Lőrincz 2005: 105, s.v. Avrvsivs TLL, Vol. II, 1607, s.v. Autus; Mócsy 1983: 40, s.v. Autus; Lőrincz&Redő 1994: 253, s.v. Avtvs; Lőrincz 2005: 106, s.v. Avtvs; cf. CIL II 5428, une femme nommée Auta en Hispanie 960 Katičić 1966: 154; Delamarre 2007: 36, s.v. Autus Tesserae Sisciensiae »illyrien» ou plutôt pannonien, Dasas. Tout porte donc à croire qu’il est question d’une pérégrine d’origine locale. Ava 14.07 / 13062 – Ava Leria? (A(ula) Valeria?; a Valeria?) La lecture de l’inscription sur cette étiquette pose certaines difficultés d’interprétation.961 Il n’est pas exclu que le nom dans la première ligne soit Ava, un nom plutôt rare mais néanmoins attesté en Pannonie, tout comme un nom apparemment proche, Avva.962 Si Avus pourrait bien être un cognomen latin, c’est aussi un nom d’assonance dans les provinces celtiques, d’autant plus que les noms Ava et Avva sont généralement répertoriés dans des régions où la population était en grande partie de souche celtique. Il faut néanmoins mentionner que le nom Ava est aussi attesté une fois chez les Delmates.963 Ce n’est certes pas une preuve qu’Ava soit aussi un nom »illyrien« mais ce détail indique que ce nom pouvait occasionnellement être porté par des individus qui n’étaient ni d’origine italienne ni celtique. Lerius (voire aussi Laerius) est un gentilice rare mais néanmoins bien attesté (vide infra) et il semblerait que nous soyons dans ce cas précis en présence d’une inversion de places dans la formule onomastique. Si c’est le cas Leria Ava aurait été une citoyenne. Il n’est éventuellement pas impossible que le nom en question soit tout simplement Valeria, précédé du prénom A(ula) ou de la préposition a. Il faut néanmoins remarquer que l’emploi de prépositions combinées avec des noms personnels ne semble pas avoir été attesté sur les autres étiquettes de Siscia (avec peut-être quelques exceptions, comme pro Sidonio, vide infra).964 Evidemment, Valeria pourrait être un ablatif et la préposition a pourrait être le complément d’un verbe passif, peut-être dans le sens »(fait) par Valeria« mais ce n’est qu’une conjecture. A(ula) Valeria est peut-être une interprétation plus plausible mais qui reste très difficile à prouver, si l’on considère la rareté des inscriptions mentionnant des femmes portant un prénom et un gentilice.965 pas de doute qu’Avitus soit un nom latin d’assonance celtique ou un nom »d’apparence latine« et que la plupart des porteurs de ce nom soient originaires d’un milieu linguistique celtique.967 Bien que certains auteurs estiment qu’Avitus pouvait aussi être un nom d’assonance ou de traduction parmi les populations dites illyriennes, cela semble peu probable car ce nom est relativement rare dans l’Illyricum, à l’exception de la région occupée par les Liburnes, où la présence de ce nom pourrait aussi être expliquée par des influences onomastiques en provenance de l’Italie du Nord.968 Dans le cas présent, les noms Avitus et Avita semblent être portés par des pérégrins: sur une étiquette Avitus apparaît comme nom unique, Avita Campana porte apparemment un double idionyme,969 et dans la dernière inscription le nom Avita est peut-être suivi par la filiation mais ce n’est pas certain. On ne peut pas se prononcer avec certitude sur l’origine de ces personnes. En effet, ils pourraient vraisemblablement être des autochtones de souche celtique, mais on ne peut pas exclure qu’ils ou leurs ancêtres, aient été des immigrés venus de l’Hispanie ou de la Narbonnaise, deux régions dont certains habitants de Siscia étaient certainement originaires. Finalement, ils pourraient aussi être originaires de la Liburnie, la seule partie de la Dalmatie où ce nom était plus populaire et une région qui n’est d’ailleurs pas trop éloignée de Siscia. Balausus 19.74 / 12307 – Scenua Balausi Le nom Balausus, s’il a bien été retranscrit, semble être un hapax. Toutefois, le nom de sa fille, Scenua, est un nom illyrien répandu (vide infra) et la racine bal- a déjà été attestée dans les noms illyriens.970 D’ailleurs, un nom illyrien semblable, Ballaeus est bien connu par les sources écrites ainsi que par les monnaies.971 Il n’est donc pas invraisemblable que ce soit un nom autochtone mais on ne peut être tout à fait certain de ses origines car une origine celtique ou celtibérique n’est pas à exclure non plus, notamment à Avitus 233, 343, s.v. Avitvs; Minkova 2000: 121, s.v. Avitus; Lőrincz 2005: 97– 98, s.v. Avitvs, 139, s.v. Avitvs 23.47 / 12541 – Avitus? 23.61 / 12549 – Avita Campana 967 Alföldy 1993: 12; Christol&Deneux 2001: 53; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 233, 240–241, 257, 266, 289–290; Delamarre 2001: 52–53, s.v. aui-; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356, 388; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 410, 418, 422; Rémy 2001: 116, 167; Delamarre 2003: 61, s.v. avi-; Meid 2005: 254–255, s.v. Avitus (tout en acceptant le fait que ce soit un nom assonant, l’auteur incite à la prudence et insiste sur le besoin de juger au cas par cas); Delamarre 2007: 34, s.v. Auitus, -a, 212 968 Krahe 1929: 14, s.v. Avitus; Krahe 1955: 51; Rendić-Miočević 1955: 127, 131, 133, 136–137, 139 = Rendić-Miočević 1989: 713, 716–719, 721– 722, 724; Mayer 1957: 71–72; Lochner-Hüttenbach 1965: 18–19; Alföldy 1969: 160–161; Križman 1991: 103, 116, 125 969 Le nom Avitus est aussi attesté en Dalmatie, plus précisement chez les Liburnes, comme nom de famille (selon la définition de Rendić-Miočević, cf. Rendić-Miočević 1955: 127, 131, 133, 136–137, 139 = Rendić-Miočević 1989: 713, 716–719, 721–722, 724) et bien que certains auteurs estiment que ce nom pouvaient être un gentilice dans ces cas précis (cf. Schulze 1904: 34, 37; Solin&Salomies 1994: 30, s.v. Avitus), cela me semble peu probable et je doute que ces individus fussent des citoyens romains. 970 Krahe 1929: 14–15; Krahe 1955: 53; Mayer 1957: 74–75; selon Mayer, le sens du mot balissa dans les langues illyriennes serait »très fort, puissant«, d’où le nom d’une station thermale en Pannonie, Aquae Balissae, cf. Mayer 1959: 17–18 971 Krahe 1929: 15, s.v. Ballaeus; Mayer 1957: 74, s.v. BallaîoV; RendićMiočević 1971, Numizmatika: 383 = Rendić-Miočević 1989: 802 24.23 / 12808 – Avita (inscription antérieure) Bien qu’indéniablement un surnom latin à l’origine, le nom Avitus était surtout populaire en Lusitanie et dans les provinces dont la population était majoritairement ou en fort pourcentage de souche celtique, comme la Narbonnaise, le Norique, la Pannonie et les Gaules.966 Vu la popularité de ce nom dans ces régions, il ne fait 961 Dans ces notes, J. Brunšmid avait proposé la lecture a Valeria rem, mais le texte est tellement raturé que toute lecture reste douteuse. 962 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 305, s.v. Ava, III, 766; TLL, Vol. II, 1612, s.v. Avus; Schmidt 1957: 143; Mócsy 1959: 165; Kajanto 1965: 304, s.v. Avus; Mócsy 1983: 40, s.v. Auua; Lőrincz&Redő 1994: 253, s.v. Avva; Solin&Salomies 1994: 299, s.v. Avus; Delamarre 2001: 52, s.v. Aua; Lőrincz 2005: 106, s.v. Avva; Meid 2005: 218, s.v. Ava; Delamarre 2007: 33, s.v. Aua 963 CIL III 14633; Zaninović 1966: 52 964 cf. 26.10, pro Decu… 965 Kajava 1994: 35, 211 966 TLL, Vol. II, 1443–1446, s.v. Avitus; Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 21, 165; Barkóczi 1964: 295, 307; Kajanto 1965: 18, 79–80, 134, 304; Alföldy 1969: 160–161, s.v. Avitus; Mócsy 1983: 39, s.v. Auitus; Mócsy 1984: 217; Solin&Salomies 1994: 299, s.v. Avitus; Lőrincz&Redő 1994: 231– 171 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX cause des noms comme Balaesus, Balaudos, Balo ou Baluus.972 Le nom Balaesus, attesté uniquement en Hispanie, attire d’ailleurs plus particulièrement l’attention.973 Le rapport avec un autre nom répertorié en Hispanie, Balaus, semble moins évident mais mérite néanmoins d’être mentionné.974 Baletas 08.13 / 12524 – Baletas Le nom Baletas ne semble pas avoir été répertorié auparavant. Comme cela a déjà été dit, la racine bal- n’est pas inconnue dans l’onomastique »illyrienne« (vide supra), mais il faut remarquer que le suffixe -as (-aV) pourrait aussi être d’origine grecque.975 Le thème balato- est connu dans quelques nom celtiques et il n’est peut-être pas exclu qu’un nom comme Baletas leur soit apparenté, tout comme Baleta, un nom similaire attesté sur d’autres étiquettes de Siscia (vide infra).976 Baleta 21.19 / 12558 – Baleta 23.77 / 12574 – Baleta? Ce nom, tout comme le précédent auquel il est certainement apparenté, semble aussi être un hapax. Baleta ainsi que Baletas pourraient être des noms autochtones mais il est difficile de les classer avec certitude dans un quelconque groupe onomastique. À défaut de véritables analogies, on peut conjecturer sur un lien éventuel avec des noms illyriens ou celtiques. Bano 172 21.18 / 12547 – Bano Saturi Si Bano Saturi semble bien être un individu, c’est moins évident dans le cas des étiquettes sur lesquelles apparaît le mot bana. En effet, ce mot apparaît à plusieurs occasions mais dans des syntagmes comme bana pa(v)onin(a) ou bana cor(ticina)977 et on peut en effet se demander si le mot bana est le nom d’une personne ou tout simplement une marchandise, bana(ta), ce qui semble nettement plus probable. Quoi qu’il en soit, le nom Banno est attesté en Italie du Nord mais ce n’est apparemment pas un nom local puisque au moins deux des trois personnes qui le portent sont indéniablement des pérégrins africains.978 Bano Saturi serait-il lui aussi originaire d’Afrique du Nord? C’est loin d’être improbable car le nom de son père, Saturus, y est un surnom et idionyme fréquent tout en étant assez rare dans les provinces européennes de l’Empire (vide infra s.v. Saturus). Si une origine africaine semble vraisemblable,979 il faut néanmoins mentionner que des noms celtiques avec le thème bano- sont connus aussi,980 comme par exemple Banio en Italie du 972 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 334, III 792; Delamarre 2007: 37, s.v. Balaudos, Balo, Baluus, cf. aussi les thèmes ballo- et bali- dans les noms celtiques, Schmidt 1957: 143; Evans 1967: 147–148; Delamarre 2007: 212 973 Abascal Palazón 1994: 297–298, s.v. Balaesus; Lőrincz&Redő 1994: 263, s.v. Balaesvs; Lőrincz 2005: 109, s.v. Balaesvs 974 Abascal Palazón 1994: 298, s.v. Bala(i)us; Lőrincz&Redő 1994: 263, s.v. Balavs; Lőrincz 2005: 109, s.v. Balavs 975 Kajanto 1965: 130 976 Delamarre 2007: 212 977 01.09, 01.10, 01.11 978 CIL V 7819, 4919, 4921; TLL, Vol. II, 1716, s.v. Banno; Lőrincz&Redő 1994: 265, s.v. Banno; Lőrincz 2005: 110, s.v. Banno 979 cf. Jongeling 1994: 18 980 Schmidt 1957: 144; Evans 1967: 149; Degavre 1998: 77, s.v. banno-, bano-, banvo-/banu-; 2001: 57, s.v. banna, banuos; Delamarre 2001: Nord,981 Banna en Gaule Belgique,982 Banona dans le Norique,983 Banuo en Germanie Supérieure,984 Banuus en plusieurs provinces gauloises985 et Banus en Aquitaine et Germanie Supérieure.986 Il n’est pas impossible non plus que le nom du père de notre Bano, Saturus, soit aussi un nom d’assonance celtique (vide infra). S’il semble évident que Bano Saturi est un pérégrin, on ne peut être certain de ses origines. Vu les analogies, une origine nord-africaine semble tout de même un peu plus vraisemblable qu’une origine gauloise. Bardilus 19.21 / 12577 – Bardilus Viriatus A première vue, le nom Bardilus semble être un hapax mais des noms semblables existent dans la région. On pourrait songer ainsi à des noms comme Bardylis,987 indéniablement illyrien ou Bardus qui est probablement celtique,988 tout comme Bardu et Bardo.989 Il ne fait pas de doute que les noms Bardus, Bardu et Bardo soient des noms typiques du Norique et il semblerait que le nom Bardilus ait été formé à partir de cette racine en ajoutant le suffixe latin –illus.990 Que des noms noriques soient attestés en Pannonie occidentale n’a rien d’étonnant mais le second nom, Viriatus, met en doute cette interprétation. Bien qu’il semble que ce soit un cas de double idionyme, qui apparaissent d’ailleurs occasionnellement, apparemment du moins, parmi les personnes mentionnées sur les étiquettes de Siscia, il est surprenant de voir combinés un nom apparemment autochtone et un nom typique pour la partie occidentale de la péninsule ibérique comme Viriatus. En fait, il est probable que Bardilus soit un ethnonyme et non un nom individuel. Les Bardili sont une tribu de Lusitanie et il est vraisemblable que Viriatus ait lui aussi été un Lusitanien.991 On ne peut que conjecturer sur son statut, mais 66–67, s.v. banna, banuos; Delamarre 2003: 66–67, s.v. banna, banuos; Delamarre 2007: 212 981 C’est un nom féminin, cf. CIL V 5227; Lőrincz&Redő 1994: 265, s.v. Banio; Lőrincz 2005: 110, s.v. Banio; Delamarre 2007: 37, s.v. Banio 982 ILTG 573; Delamarre 2007: 37, s. v. Banna 983 Lőrincz&Redő 1994: 266, s.v. Banona; Lőrincz 2005: 110, s.v. Banona; Delamarre 2007: 37, s.v. Banona 984 CIL XIII 5323; Lőrincz&Redő 1994: 266, s.v. Banvo; Forier 2001: 503; Lőrincz 2005: 110, s.v. Banvo; Delamarre 2007: 37, s.v. Banuo 985 CIL XIII 3418; Lőrincz&Redő 1994: 266, s.v. Banvvs; Forier 2001: 503; Lőrincz 2005: 111, s.v. Banvvs; Delamarre 2007: 38, s.v. Banuos, -us 986 AEp 1975, 590; Lőrincz&Redő 1994: 266, s.v. Banvs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 284; Lőrincz 2005: 110, s.v. Banvs; Delamarre 2007: 38, s.v. Banus 987 Krahe 1929: 16, s.v. Bardylis; Mayer 1957: 77, s.v. BárduliV 988 Bardus est considéré par certains auteurs comme un nom illyrien, cf. Krahe 1929: 16, s.v. Bardus; Mayer 1957: 77, s.v. Bardus; Bardurius, un nom de famille ou selon Alföldy, un gentilice, est attesté en milieu delmate à Rider et il ne fait guère de doute que ce nom, apparenté par Alföldy au nom Bardus, était porté par un Delmate, Aplis Pladomeni f., cf. ILJ 117; Rendić-Miočević 1971: 162 = Rendić-Miočević 1989: 786; Alföldy 1969: 66, sv. Bardurius; Lőrincz&Redő 1994: 270, s.v. Bardvrivs; Néanmoins, une origine celtique pour le nom Bardus semble probable dans la plupart des cas, cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 346–348; Schmidt 1957: 144; Katičić 1966: 148; Mócsy 1983: 44, s.v. Bardus; Lőrincz&Redő 1994: 270, s.v. Bardvs; Lőrincz 2005: 112, s.v. Bardvs; Meid 2005: 219–220, s.v. Bardus; Delamarre 2007: 38, s.v. Bardus 989 Mócsy 1983: 44, s.v. Bardo, Bardu; Lőrincz&Redő 1994: 270, s.v. Bardo, Bardv; Lőrincz 2005: 112, s.v. Bardo, Bardv; Delamarre 2007: 38, s.v. Bardo 990 Kajanto 1965: 126–127 991 TLL, Vol. II, 1750, s.v. Bardili Tesserae Sisciensiae comme il n’y a aucune indication de statut servile, on peut supposer qu’il était un immigré pérégrin installé à Siscia, peut-être même un soldat d’une unité auxiliaire. Barosa 08.30 / 12552 – Barosa Calvi Le surnom Barosus semble rare, attesté dans quelques cas à peine.992 Ce nom, dérivé du surnom Baro, a d’ailleurs une connotation péjorative, impliquant une certaine lourdeur d’esprit, pour ne pas dire la stupidité. Les surnoms péjoratifs étaient assez courants à l’époque républicaine mais deviennent plus rares par la suite. À l’exception de quelques familles nobles, chez lesquelles ces surnoms, se rapportant généralement aux défauts physiques, devenaient généralement héréditaires et au fil du temps perdaient de leur connotation péjorative, les surnoms péjoratifs se font rares à l’époque impériale. Il est d’ailleurs fort probable qu’un grand nombre de surnoms évoquant des déficiences mentales et morales ou des traits caractériels déplaisants étaient à l’origine des sobriquets donnés aux individus adultes et non des surnoms attribués à la naissance. La femme mentionnée sur cette étiquette avait peut-être un ancêtre qui s’appelait Baro ou Barosus, en l’honneur duquel elle a reçu ce nom guère élogieux. On pourrait éventuellement envisager que Barosa fut l’esclave de Calvus, ce qui expliquerait peut-être l’aspect péjoratif de son nom mais bien qu’il ne soit pas impossible qu’un esprit peu brillant lui aurait valu un nom pareil, il faut bien avouer que les noms péjoratifs semblent avoir rarement été donnés aux esclaves993 et de toute façon rien dans l’inscription ne permet d’affirmer que Calvus ait été le patron de Barosa. Il faut toutefois prendre en compte le fait que la dénomination de cette femme est typiquement pérégrine et en tant que pérégrine, Barosa portait peut-être un nom qui n’avait pas forcément de connotations péjoratives pour son entourage. En effet, si ce nom était considéré comme un nom d’assonance, son sens premier en latin n’avait probablement pas d’importance. Vu l’existence de noms celtiques comme Baro et Barra et considérant le fait que le thème barro-, baro- est attesté dans de nombreux noms celtiques ainsi que le suffixe –os(s)us,994 il n’est pas invraisemblable que Barosa ait pu être un nom assonant en milieu celtique. En Pannonie, on trouve parmi les porteurs de ce nom des gens de toutes les origines, beaucoup d’Italiens mais aussi des Orientaux après le règne de Marc-Aurèle. Dans le cas présent, il est probablement question d’un pérégrin, mais il est difficile de deviner ses origines exactes. Le nom de son père fournit peut-être quelques indices quant à son origine et il n’est pas impossible que Bassus ait été originaire d’une province occidentale où ce surnom latin était populaire comme l’Hispanie ou la Narbonnaise mais il aurait aussi pu être un autochtone (vide infra s.v. Patullus). Bastanus 13.15 / 12634 – Nigrinus Bastani Au cas où la lecture serait correcte Bastanus serait un hapax et il est difficile d’en dire plus sur une origine éventuelle de ce nom996 mais le suffixe –anus est certainement latin.997 Son fils Nigrinus porte un nom assez typique de la Pannonie (vide infra), mais néanmoins suffisamment courant pour ne pas être exclusivement lié à certaines provinces. Il est certain que les deux hommes soient des pérégrins mais on ne peut que conjecturer sur leur origine. Bata(v)us 03.14 / 17895 – Flavius Bata(v)us Avec un surnom pareil,998 on peut vraisemblablement supposer une origine germanique ou du moins envisager que ce citoyen était originaire des provinces rhénanes de l’Empire. Il n’est d’ailleurs pas exclu que cet homme ait été un vétéran ou un descendant de soldat auxiliaire. Bato 23.02 / 12180 – Bato Reg{g}ulus 26.10 / 12870 – Dasius Batonis (un autre nom présent sur l’étiquette – pro Decu....?) 24.39 / 13015 – Bato (inscription antérieure) 14.12 / 13056 – Bato Sceni 26.170 / 17896 – Nilacus Batonis Bassus 19.83 / 12527 – Bassus Patulli Bassus est un surnom plutôt commun et répandu dans la plupart des provinces, plus particulièrement en Italie, Hispanie, Pannonie et Narbonnaise ainsi que dans les provinces orientales.995 Bato est un des noms illyriens (au sens large du terme) les plus répandus, aussi bien dans la province de Dalmatie qu’en Pannonie et on trouve des porteurs de ce nom, majoritairement des soldats auxiliaires originaires de l’Illyricum, dans les autres provinces de l’Empire.999 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom semble être exclusivement porté par des pérégrins. Bato Reg{g}ulus porte apparemment un 992 TLL, Vol. II, 1756, s.v. Barosus; Kajanto 1965: 264; Solin&Salomies 1994: 301, s.v. Barosus 993 994 995 996 À moins qu’il n’y ait un lien avec le site de Basta, cf. TLL, Vol. II, 1781, s.v. Basta; Kajanto 1965: 64 997 Kajanto 1965: 107–109 TLL, Vol. II, 1756, s.v. Baro; Schmidt 1957: 144; Degavre 1998: 79, s.v. baro, 80, s.v. barro-; Delamarre 2001: 58–59, s.v. bar(i)o-, barros; Delamarre 2003: 67–68, s.v. bar(i)o-, barros; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 317–318; Delamarre 2007: 38, s.v. Baro, Barra, 212 998 TLL, Vol. II, 1784, s.v. Batavus; Kajanto 1965: 50, 201; Solin&Salomies 1994: 301, s.v. Bata(v)us; Lőrincz&Redő 1994: 278, s.v Batavvs; Solin 1996: 38, s.v. Batavus; Lőrincz 2005: 114, s.v. Batavvs 999 TLL, Vol. II, 1787, s.v. Bato; Schulze 1904: 32; Krahe 1929: 17–20, s.v. Bato; Mayer 1957: 80–82, s.v. Bato; Mócsy 1959: 55, 59, 166; Katičić 1962: 110; Katičić 1963: 260; Barkóczi 1964: 307; Katičić 1965: 70; Zaninović 1966: 53; Alföldy 1969: 163–164, s.v. Bato; Rendić-Miočević 1971: 167 = Rendić-Miočević 1989: 789; Rendić-Miočević 1971: 167 = Rendić-Miočević 1989: 789; Rendić-Miočević 1971, Numizmatika: 389– 390 = Rendić-Miočević 1989: 807; Mócsy 1983: 45, s.v. Bato; DomićKunić 1988: 87, 89, 101; Lőrincz&Redő 1994: 278–279, s.v. Bato; Lőrincz 2005: 115, s.v. Bato; Meid 2005: 29 TLL, Vol. II, 1778–1781, s.v. Bassus; Dean 1916: 17–18; Mócsy 1959: 166; Barkóczi 1964: 295, 307; Kajanto 1965: 244; Alföldy 1969: 163, s.v. Bassus; Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 25, s.v. Bassus; Mócsy 1983: 45, s.v. Bassus; Pflaum&alii 1983: 76, s.v. Bassus; Lőrincz&Redő 1994: 275–277, 345, s.v. Bassvs; Solin&Salomies 1994: 301, s.v. Bassus; Minkova 2000: 123, s.v. Bassus (ce pourrait être un nom d’assonance chez les Thraces); Bost 2001: 183–185; Rémy 2001: 115, 119, 121–123, 125, 156; Lőrincz 2005: 114, s.v. Bassvs; Delamarre 2007: 38, s.v. Bassus 173 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX double idionyme et il est intéressant de noter que son second nom (à moins qu’il ne soit question d’un second individu) est un surnom latin assez rare mais porté néanmoins par quelques personnages illustres de l’histoire romaine. On trouve deux patronymes Batonis: un fils était nommé Dasius, encore un idionyme pannonien typique mais Nilacus ne semble pas être un nom pannonien ou illyrien (vide infra). Scenus, le père de Bato porte aussi un nom indigène, vraisemblablement illyrien (vide infra). Bautilus? 22.03 / 12310 – Secunda Bautili (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Bautilus semble être un hapax, mais des noms avec la racine bauont déjà été attestés en Pannonie (Bauila – un nom masculin, Bauso), dans le Norique (Bauso, Bausus, Baustio) et en Dalmatie (Baucus, Baureus).1003 Il n’est donc pas invraisemblable qu’un nom comme Bautilus leur soit apparenté et qu’il s’agisse d’un nom indigène, peut-être celtique. Dans le dernier cas, Bato est tout simplement un nom unique. Bavanus Batonius? 24.01 / 12132 – Batoni(i) Iusti? 17.10 / 12853 – Dalus Batoni(i) Dans ces deux cas, plusieurs interprétations sont possibles. On ne peut exclure la possibilité que les noms en question ne soient pas des génitifs du nom Batonius mais tout simplement des génitifs de Bato dont on aurait omis le –s final.1000 174 Néanmoins, comme le nom Batonius a été répertorié, il est tout à fait possible que ce nom soit présent sur ces étiquettes. Batonius est à ce jour uniquement attesté comme gentilice et il est parfaitement envisageable que ce soit un gentilice patronymique à l’origine.1001 Ainsi, dans le cas de Batoni(i) Iusti, il est vraisemblablement question du citoyen Batonius Iustus, mais il n’est pas exclu non plus que l’on ait affaire à un certain Batonius, fils de Iustus. En effet, des idionymes au génitif ne sont pas rares sur les étiquettes de Siscia et il est possible que les noms de certains individus soient mentionnés au génitif avec la filiation. Le cas de Dalus Batoni(i) est plus évident: Dalus est très probablement un pérégrin dont le père s’appelait soit Batonius, soit Bato (si l’on accepte l’hypothèse de l’omission du –s final). Il n’est donc pas impossible que le nom Batonius ait pu être un idionyme pérégrin, voire même un surnom et non seulement un gentilice. Batuna 16.01 / 12179 – Batuna (inscription antérieure) 08.23 / 12181 – Batuna 23.39 / 13079 – Bavanus Bavanus semble être un hapax sans véritables analogies, à moins que ce ne soit un dérivé d’un nom hébraïque comme Bavai mais cela reste très difficile à prouver.1004 Bebius 23.66 / 12365 – Tora Bebi(i) Baebius (parfois écrit comme Bebius) est un gentilice très courant, plus particulièrement en Hispanie et en Italie,1005 mais il est aussi occasionnellement employé comme surnom, y compris en Pannonie.1006 Dans le cas présent, en tant que patronyme, Bebius semble être un idionyme et on peut supposer que c’était le nom d’un pérégrin. Bitalis 26.150 / 13073 – Bitalis vide infra s.v. Vitalis Blanda 09.11 / 12195 – Blanda (un autre nom présent sur l’étiquette – Licconi) Sans être extrêmement courant, Blandus est néanmoins un surnom répertorié dans la plupart des provinces de l’Empire romain, avec le plus grand nombre d’occurrences en Italie et dans les provinces gauloises, où Blandus pourrait être un nom assonant celtique.1007 07.09 / 12182 – Batuna Daseria? Avec trois occurrences sur les étiquettes de Siscia, le nom Batuna ne devait probablement pas être très rare parmi les habitantes de Siscia. Néanmoins, ce nom ne semble pas avoir été répertorié auparavant, à l’exception d’une courte inscription funéraire trouvée dans la province de Dalmatie, en Bosnie actuelle.1002 Le nom qu’on y lit, Batun, est probablement incomplet et il n’est pas improbable que l’on ait affaire à un nom proche du nom Batuna que l’on retrouve sur les étiquettes de Siscia. C’est très certainement un nom d’origine illyrienne, probablement apparenté à un nom très commun dans la région, Bato (vide supra). Les trois femmes nommées Batuna semblent toutes être des pérégrines, deux portent ce nom en tant que nom unique et la dénomination de Batuna Daseria correspond bien aux exemples répertoriés par D. Rendić-Miočević dans la province de Dalmatie (vide infra s.v. Daseria). 1000 Väänänen 1959: 77–81; Väänänen 1981: 67–68 1001 TLL, Vol. II, 1787, s.v. Batonius; Schulze 1904: 44; Lőrincz&Redő 1994: 279, s.v. Batonivs; Solin&Salomies 1994: 32, s.v. Batonius; Lőrincz 2005: 115, s.v. Batonivs 1002 CIL III 2762 = 9845; TLL, Vol. II, 1789, s.v. Batun; Krahe 1929: 20, s.v. Batun; Mayer 1957: 82, s.v. Batun... 1003 Mócsy 1983: 46, s.v. Baucus, Bauila, Baureus, Bauso, Bausus; Lőrincz&Redő 1994: 279, s.v. Bavcvs, Bavila, Bavrevs, Bavso, Bavsvs; Lőrincz 2005: 115, s.v. Bavce, Bavila, Bavrevs, Bavso, Bavsvs; Delamarre 2007: 38, s.v. Bauso, Baussus, Baustio 1004 TLL, Vol. II, 1790, s.v. Bavai 1005 TLL, Vol. II, 1674–1676, s.v. Baebius, Vol. II, 1797, s.v. Bebius; Schulze 1904: 133; Mócsy 1959: 151; Barkóczi 1964: 300; Alföldy 1969: 65–66, s.v. Baebius; Alföldy 1977: 256; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 11, s.v. Baebia, Bebia, Bebius; Mócsy 1983: 42, s.v. Baebius; Pflaum&alii 1983: 59, s.v. Baebius, Baebia, Bebius, Bebia; Abascal Palazón 1994: 93–96, s.v. Baebia/-us, Bebia/-us; Lőrincz&Redő 1994: 259–261, s.v. Baebivs; Solin&Salomies 1994: 31, s.v. Baebius, 33, s.v. Bebius; Rémy 2001: 117, 139; Lőrincz 2005: 108–109, s.v. Baebivs; Tataki 2006: 148–150 1006 Barkóczi 1964: 307; Alföldy 1969: 161, s.v. Baebia; Pflaum&alii 1983: 59, s.v. Bebius; Lőrincz&Redő 1994: 259, 344, s.v. Baebivs; Christol& Deneux 2001: 47–48; Lőrincz 2005: 108, s.v. Baebivs 1007 TLL, Vol. II, 2041–2042, s.v. Blandus; Schmidt 1957: 151; Mócsy 1959: 166; Kajanto 1965: 64, 73, 282; Alföldy 1969: 165, s.v. Blandus; Mócsy 1983: 50, s.v. Blandus; Pflaum&alii 1983: 76, s.v. Blandus; Lőrincz&Redő 1994: 302, s.v. Blandvs; Solin&Salomies 1994: 302, s.v. Blandus; Degavre 1998: 95, s.v. blando-; Minkova 2000: 127, s.v. Blandus; Bost 2001: 186, 188; Delamarre 2001: 66–67, s.v. blando-; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 455; Lőrincz 2005: 123, s.v. Blandvs; Delamarre 2007: 43, s.v. Blandus; Ce nom a aussi été attesté comme gentilice, cf. Schulze 1904: 295; Solin&Salomies 1994: 35, s.v. Blandus Tesserae Sisciensiae Il n’est pas entièrement exclu non plus que le nom Blandus soit un nom d’assonance chez les Liburnes en Dalmatie.1008 Il faut noter que ce nom fait partie de ceux qui semblent avoir été assez couramment portés par les esclaves et les affranchis,1009 mais il est bien évidemment impossible de savoir si tel fut le cas de la femme mentionnée sur cette étiquette. Quant au nom au génitif apparaissant sur l’autre face, il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre Blanda et Liccon(i)us. Blenda 13.40 / 12094 – Blenda Vitalis 24.46 / 13075 – Blenda (un autre nom présent sur l’autre face – Breuca) Si le nom Blenda ne semble pas avoir été répertorié auparavant, le nom Blendo est attesté à plusieurs reprises dans le Norique.1010 Il est donc fort probable que Blenda soit un nom apparenté à ce nom celtique typique pour le Norique. Il semblerait que Blenda soit une forme féminine (une variante du nom Blanda?), à moins que Blenda Vitalis n’ait été un homme qui portait un double idionyme. Cela semble toutefois très peu probable. Bolidun(i)us 26.89 / 12839 – Boliduni Nesonis Ce nom semble être un hapax mais il est probable que Bolidunus soit un nom celtique vu que les thèmes bol(l)o-, bolu- et duno- sont bien attestés dans l’anthroponymie celtique.1015 Quand deux noms apparaissent au génitif sur les étiquettes de Siscia, plusieurs possibilités d’interprétation s’offrent à nous. Ce pourrait être un idionyme suivi par le nom du père, c’est-à-dire Bolidunus Nesonis (filius). Une autre possibilité serait que ce soient deux noms d’un même individu. Soit c’est un pérégrin portant un double idionyme, Bolidunus Neso – ce qui me semble peu probable – soit c’est un citoyen portant un gentilice de formation patronymique, selon une coutume courante chez les Celtes romanisés et on pourrait conjecturer que son nom aurait été Bolidunius Neso. Finalement, il est peut-être question de deux individus, Bolidunus et Neso. Le second nom – le nom de son père ou son surnom? – ne nous est malheureusement pas de grand secours pour déterminer avec plus de certitude l’origine de Bolidunus car c’est aussi un hapax, à moins d’essayer de le rapprocher d’un nom répertorié en Bretagne, Nesus, lui aussi vraisemblablement celtique (vide infra). Boia Bononius 04.11 / 12140 – Boia Iusta Antoni(i) 21.97 / 12233 – Mesor Bononi(i) La lecture proposée de l’inscription apparaissant sur cette étiquette est loin d’être certaine, mais semble néanmoins plausible. Boia pourrait être une désignation ethnique, indiquant qu’Iusta est probablement originaire de la partie septentrionale de la Pannonie Supérieure,1011 mais Boius apparaît aussi occasionnellement comme gentilice1012 et comme surnom ou idionyme.1013 S’il n’y avait pas de filiation, Boia aurait facilement pu être considéré comme le gentilice d’Iusta mais la présence du patronyme Antoni(i) met sérieusement en doute cette possibilité. Boia Iusta pourrait éventuellement être un double idionyme pérégrin mais je serais plus enclin à considérer Boia tout simplement comme un nom ethnique, c’est-à-dire une indication de l’origine de la fille d’Antonius, Iusta. Vu que la lecture de cette inscription présente des difficultés, il n’est pas entièrement exclu que le premier nom puisse être lu comme Bola. Ce surnom est mentionné par I. Kajanto et des noms comme Bolana ou Bolonius ont aussi été répertoriés.1014 Il n’est donc pas impossible que le nom Bola soit inscrit sur cette étiquette. 20.22 / 12272 – Saturninus Bononi(i) 1008 Rendić-Miočević 1955: 127 = Rendić-Miočević 1989: 713 1009 Kajanto 1965: 73, 282; Solin 1996: 77, s.v. Blanda 1010 TLL, Vol. II, 2053, s.v. Blendo; Mócsy 1983: 51, s.v. Blendo; Lőrincz&Redő 1994: 304, s.v. Blendo; Lőrincz 2005: 123, s.v. Blendo; Delamarre 2007: 44, s.v. Blendo 1011 TLL, Vol. II, 2063–2064, s.v. Boii; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 463–472, s.v. Boii; Mócsy 1959: 46–49; Mócsy 1974: 53, 55, 66, 69, 137 1012 CIL VI 37210, CIL XII 1942, SEG XXVI 1504; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 472, s.v. Boius; Solin&Salomies 1994: 36, s.v. Boius; Rémy 2001: 134; Delamarre 2007: 45, s.v. Boius 1013 TLL, Vol. II, 2064, s.v. Boius; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 472, s.v. Boius; Schmidt 1957: 153; Kajanto 1965: 50, 195; Alföldy 1969: 166, s.v. Boia; Lőrincz&Redő 1994: 308, s.v. Boivs; Solin&Salomies 1994: 302, s.v. Boius; Lőrincz 2005: 125, s.v. Boivs; Meid 2005: 222–223, s.v. Boius; Delamarre 2007: 45, s.v. Boius 1014 TLL, Vol. II, 2067, s.v. Bollus; Kajanto 1965: 181; Alföldy 1969: 166, s.v. Bolana; Mócsy 1984: 199; Lőrincz&Redő 1994: 308, s.v. Bolanvs (CIL III 14626 1, Bolana, Dalmatie); Solin&Salomies 1994: 36, s.v. Bolanus, 302, s.v. Bolanus; Lőrincz 2005: 125, s.v. Bolanvs; Lőrincz&Redő 1994: 308, s.v. Bolonivs (ILJ 1077, Pannonie Supérieure); Solin&Salomies 1994: 36, s.v. Bolonius; Lőrincz 2005: 125, s.v. Bolonivs; Delamarre 2007: 45, s.v. Bolanius, Bollus Bononius est un nom attesté aussi bien comme gentilice que comme surnom ou idionyme et cela généralement dans les provinces où la population était de souche celtique, y compris en Pannonie et dans le Norique.1016 C’est probablement un nom d’origine celtique et il est vraisemblable que les pères de Mesor et Saturninus étaient des autochtones pannoniens. Bouda 19.89 / 12414 – Bouda Crescii Des noms comme Boudus ou Bouda sont indéniablement celtiques et attestés aussi bien dans les provinces gauloises que dans le Norique.1017 Boudus ou Bouda n’ont pas été répertoriés auparavant en Pannonie mais un nom apparenté, Boudio, est attesté en Pan- 1015 Schmidt 1957: 153, 200–201;Degavre 1998: 203, s.v. dunno-; Delamarre 2001: 129, s.v. dunno-; Delamarre 2003: 154, s.v. dunno-; Meid 2005: 144; Delamarre 2007: 213, 220 1016 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 487, s.v. Bononius; Schulze 1904: 527; TLL, Vol. II, 2078, s.v. Bononius; Schmidt 1957: 154; Mócsy 1959: 152; Barkóczi 1964: 300; Kajanto 1965: 50, 198; Katičić 1966: 154 (voir aussi les noms apparentés, tels que Bonia, Boniatus ou Boniata, 148, 150, 152, 154, 156); Pflaum&alii 1983: 59, s.v. Bononius; Lőrincz& Redő 1994: 310, s.v. Bononivs; Solin&Salomies 1994: 36, 303, s.v. Bononius; Delamarre 2001: 72, s.v. bouno-; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 421; Delamarre 2003, 84, s.v. bouno- >bounonia; Lőrincz 2005: 126, s.v. Bononia, Bononivs; Meid 2005: 258–259, s.v. Bononius, -a (cet auteur est plus résérvé mais accepte la possibilité que ce soit un nom celtique, du moins dans la plupart des cas); Delamarre 2007: 45, s.v. Bononius, -ia 1017 TLL, Vol. II, 2150, s.v. Boudus; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 457– 458, 497–499, s.v. Boudus, Bouda; Schmidt 1957: 154; Evans 1967: 156–158; Mócsy 1983: 53, s.v. Boudus; Mócsy 1984: 199, 203; Lőrincz&Redő 1994: 314, s.v. Bovdvs; Degavre 1998: 103, s.v. boudi-; Delamarre 2001: 71–72, s.v. boudi-; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 426; Delamarre 2003: 83–84, s.v. boudi-; Lőrincz 2005: 127, s.v. Bovdvs; Delamarre 2007: 47, s.v. Boudus 175 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX nonie Supérieure.1018 Bouda Crescii était très probablement une pérégrine et on peut supposer qu’elle était une autochtone de Pannonie occidentale mais il n’est pas exclu qu’elle ait des origines dans le Norique, voire même en Gaule. rement chez les habitants de la vallée de la Save, depuis Siscia jusqu’à Sirmium. D’ailleurs, le nom Breucus avait peut-être une signification qui dépassait la simple désignation ethnique, ce qui le rendait acceptable à un plus grand cercle de gens, notamment ceux qui faisaient partie du même groupe linguistique. Breucus, Breuca 26.91 / 12095 – Breucus Bucca 08.14 / 12236 – Breuco (un autre nom présent sur l’étiquette – Melo Savini) 13.47 / 12093 – Bucca 26.02 / 12280 – Secunda Breuci 24.47 / 13098 – Buca? 13.34 / 12424 – Breuci? (un autre nom présent sur l’étiquette – Secunda) Le nom Bucca et plus généralement les noms avec la racine Buccne sont pas rares dans les provinces occidentales de l’Empire, plus particulièrement dans le Norique, en Gaule, en Italie du Nord mais aussi en Pannonie. Il semblerait d’ailleurs que la majorité de porteurs de ce nom à Rome et dans le reste de l’Italie soient des affranchis ou des personnes originaires des provinces occidentales. Bucca était vraisemblablement un nom latin qui était aussi un nom d’assonance chez les Celtes car il est certain que ce nom était plutôt typique pour les régions dont la population était majoritairement ou en partie d’origine celtique.1020 12.24 / 12626 – Niger Breuci 19.95 / 12640 – Neria Breuci 14.11 / 12823 – Breuca 26.35 / 12873 – Cupitus Breuci 24.42 / 13037 – Breuca 24.46 / 13075 – Breuca (inscription antérieure) 02.02 / 13119 – Breuca Surionis 04.21 / 13123 – Breuca Bre(u)ci 176 Breucus et Breuca font partie des noms les plus fréquemment attestés sur les étiquettes de Siscia. C’est quelque peu surprenant puisque ce nom d’origine ethnonymique est relativement rare et attesté uniquement à quelques reprises en Pannonie ainsi que parmi les Pannoniens installés dans d’autres provinces.1019 Vu la fréquence de ce nom à Siscia, il semblerait que ce devait être un nom plutôt populaire chez les autochtones, du moins en Pannonie méridionale et dans la vallée de la Save. Tous les porteurs de ce nom sur les étiquettes semblent être des pérégrins: on y dénombre 6 idionymes, à deux occasions ce nom est suivi par la filiation, et dans 5 cas c’est un patronyme (d’ailleurs, dans un cas, le père de Breuca s’appelle lui aussi Breucus). Dans tous les cas, ce nom semble effectivement être un anthroponyme et non un ethnonyme. En tant qu’un ethnonyme à l’origine, on peut se demander si ce nom est exclusivement lié aux membres de ce peuple ou si ce nom était plus généralement répandu parmi les Pannoniens. La tribu des Breuci était sans aucun doute une des plus grandes en Pannonie méridionale mais la seconde hypothèse me semble plus plausible car je doute que la fréquence de ce nom à Siscia soit due à une immigration massive des Breuci. Il est bien sûr parfaitement envisageable que certains d’entre eux aient pu s’installer à Siscia mais on s’attendrait plutôt à les voir migrer vers Sirmium, une grande cité plus proche de leur territoire, ou vers d’importants centres urbains comme Cibalae ou Mursa. Avec le passage du temps et la romanisation graduelle, les distinctions tribales et ethniques entre les populations pannoniennes ont dû en grande partie s’estomper et les noms ethniques n’avaient peut-être plus la même importance qu’auparavant. En conséquence, il n’est pas invraisemblable que le nom Breucus ait pu devenir populaire en Pannonie, plus particuliè- 1018 1019 CIL III 10795; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 917, s.v. Boudio; TLL, Vol. II, 2150, s.v. Boudio; Mócsy 1959: 21, 167; Katičić 1966: 157; Mócsy 1983: 53, s.v. Boudio; Lőrincz&Redő 1994: 314, s.v. Bovdio; Matasović 2003: 19; Lőrincz 2005: 127, s.v. Bovdio; Meid 2005: 188, s.v. Boudio; Delamarre 2007: 47, s.v. Boudio TLL, Vol. II, 2169, s.v. Breuci et Breucus, nom.vir.; Krahe 1929: 24, s.v. Breucus; Mócsy 1959: 55, 75, 167; Barkóczi 1964: 307; Rendić-Miočević 1981: 26, 28–30 = Rendić-Miočević 1989: 754, 757; Mócsy 1983: 54, s.v. Breucus; Lőrincz&Redő 1994: 319, s.v. Brevcvs; Solin 1996: 39, s.v. Breucus; Lőrincz 2005: 128, s.v. Brevcvs 21.40 / 13076 – Bucca Il est probable que les trois personnes mentionnées sur ces étiquettes soient des pérégrines, mais il existe au moins un homme dont le surnom était Bucca et quelques hommes portant le surnom Buca ont aussi été répertoriés.1021 Bulesus 14.05 / 12172 – Bulesus (inscription antérieure?) Bulesus est un nom qui ne semble pas avoir été répertorié jusqu’à maintenant. Toutefois, un nom avec la même racine, Bulus, a été enregistré dans une autre inscription pannonienne.1022 Ce nom est d’autant plus intéressant que le dénommé Bulus est un Colapien d’origine. Il n’est peut-être pas exclu que Bulesus soit un nom autochtone, peut-être même typique chez les Colapiens et autres habitants des environs de Siscia. Butumus 22.06 / 12763 – Sosa Butumi filius (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Le père de Sosa porte un nom qui semble être un hapax, mais un nom avec la même racine, Butto, est déjà connu en plusieurs endroits en Pannonie.1023 Un nom semblable est répertorié dans le 1020 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 625–626, III, 990; TLL, Vol. II, 2226, s.v. Bucca; Šašel 1955, Ig: 374–379; Mócsy 1959: 167; Kajanto 1965: 63, 188, 225; Lochner-Hüttenbach 1965: 20–21; Katičić 1966: 158; Katičić 1968: 68–71; Mócsy 1983: 55, s.v. Bucca; Pflaum&alii 1983: 76, s.v. Bucco; Lőrincz&Redő 1994: 325, s.v. Bvcca; Solin&Salomies 1994: 304, s.v. Buca, Bucca; Degavre 1998: 98, s.v. bocca, 117, s.v. bucco-/ bucca; Delamarre 2001: 69, s.v. bocca; Forier 2001: 495–496, 527–528; Matasović 2003: 13–14, 19; Delamarre 2003: 80, s.v. bocca; Lőrincz 2005: 130, s.v. Bvcca; Meid 2005: 259–260, s.v. Buc-; Delamarre 2007: 50, s.v. Buccos, -us, -ius, -a, -ia 1021 CIL XII 3095; TLL, Vol. II, 2226, 68–72, s.v. Bucca 1022 CIL III 4372 (Arrabona, Bato Buli f.); RIU 255; TLL, Vol. II, 2244, s.v. Bulus; Krahe 1929: 25, s.v. Bul(i)us; Mayer 1957, 100; Mócsy 1959: 167; Mócsy 1983, 56, s.v. Bulus; Lőrincz&Redő 1994: 327, s.v. Bvlvs; Lőrincz 2005: 131, s.v. Bvlvs; cf. aussi le thème bulo-, bullo- dans les noms celtiques, Delamarre 2007: 214 1023 CIL III 3801, 3819 (Ig près de Ljubljana), Ann. Ép. 1929, 219 (Carnuntum), CIL III 10598 (Esztergom); Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 646, s.v. Butto; TLL, Vol. II, 2260, s.v. Butto; Krahe 1929: 26, s.v. Butto; Mócsy 1959: 167; Katičić 1966: 158; Katičić 1968: 73–74; Mócsy 1983: Tesserae Sisciensiae Norique mais aussi en Italie, Buttus.1024 On retrouve aussi un Dace nommé Butus en Mésie Inférieure.1025 Butto est probablement un nom d’origine celtique mais en ce qui concerne la Pannonie il serait plus prudent de le traiter simplement comme un nom indigène, sans forcément chercher à déterminer une origine ethnique spécifique car ce nom apparaît aussi chez les populations pannoniennes dont l’onomastique était plus imprégnée d’influences illyriennes. Dans le cas précis, il faut remarquer que le nom du fils semble être d’origine celtique (vide infra). De toute façon, il ne faut pas oublier que l’origine linguistique d’un nom n’implique pas nécessairement une origine ethnique précise. Néanmoins, on peut conclure que Sosa était certainement un pérégrin, ainsi que son père et qu’il n’est pas invraisemblable qu’ils aient été d’origine locale ou du moins pannonienne. Cabra 15.20 / 12178 – Cabra Terti(i) Le nom Cabra ne semble pas avoir été attesté ailleurs. Un nom masculin avec la même racine, Cabrio, est connu en Germanie Inférieure.1026 Il n’est donc pas exclu que Cabra soit un nom d’origine celtique, voire germanique. En fait, il est fort probable que la lecture devrait être Gabra, un nom bien attesté tout comme ses dérivés (Gabrilla, Gabrella, Gabrinus, etc.)1027 et très certainement formé sur la racine celtique gabro-.1028 Cabra Terti(i) semble donc bien être d’origine celtique et il n’est pas exclu qu’elle ou sa famille soit originaire de la Gaule ou de la Germanie Supérieure, où ce nom et ses dérivés, comme celui de son père, sont attestés en plus grand nombre qu’ailleurs. C(a)eso 21.93 / 12422 – Sura C(a)esonis Le père de Sura porte un idionyme connu mais peu répandu. Caeso était bien à l’origine un prénom1029 mais en tant que surnom Caeso est répertorié dans plusieurs provinces occidentales de l’Empire.1030 L’orthographe Ceso a d’ailleurs déjà été attestée en Pannonie,1031 où le nom C(a)eso pourrait être considéré comme un nom indigène, peut-être comme un nom latin assonant mais les 56, s.v. Butto; Lőrincz&Redő 1994: 330, s.v. Bvtto; Matasović 2003: 19; Lőrincz 2005: 132, s.v. Bvtto; Meid 2005: 261, s.v. Butto; Delamarre 2007: 51, s.v. Butto, 214 occurrences sont bien trop rares pour affirmer cela avec plus de certitude. Quoi qu’il en soit, Sura Cesonis (filius) semble bien être un pérégrin. Caius 04.22 / 12188 – Caius Licinius 11.11 / 13043 – Caius Vesidius Bien qu’apparaissant occasionnellement comme surnom1032 et très rarement comme gentilice,1033 Caius, selon l’orthographe ancienne, ou Gaius est avant tout un prénom.1034 C’est d’ailleurs aussi le cas ici, Caius Licinius et Caius Vesidius sont tous les deux citoyens portant les duo nomina première manière (prénom + gentilice). Pour cette raison, une datation plus ancienne de ces deux inscriptions semble très probable. En restant prudent, on peut les dater au 1er siècle apr. J.-C., plus vraisemblablement dans la première moitié de ce siècle, mais les dernières décennies du 1er siècle av. J.-C. ne sont pas à exclure non plus. Calim(e)nus 15.27 / 12177 – Calimnus 01.61 / 12660 – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s) (un autre nom présent sur l’étiquette – P(ublio) Vartio Nigri) Malgré les différences d’orthographe, Calimnus est vraisemblablement un nom apparenté à Calimenus. Son origine grecque ne fait pas de doute mais il ne semble pas avoir été répertorié auparavant dans les inscriptions latines. 1035 Calimnus, en tant que porteur d’un nom unique, semble avoir été un pérégrin, mais on ne peut que conjecturer sur son statut éventuel ou son origine. Il n’est pas exclu qu’il ait été un esclave mais on s’attendrait à voir la mention du nom du patron, ce qui n’est pas le cas. Une origine orientale semble plausible à moins qu’il n’ait été un esclave ou un affranchi auquel on aurait donné un nom grec. Je ne pense pas que l’on puisse considérer Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s) comme un individu portant trois noms. J’estime plutôt que cette inscription mentionne trois individus différents, vraisemblablement des pérégrins porteurs d’idionymes. Il est néanmoins impossible de définir le rapport exact qui existait entre eux. La mention d’un autre homme sur l’autre face, P(ublius) Vartius Niger, complique encore plus les choses bien qu’on ne puisse être certain que ces inscriptions soient contemporaines. Cette étiquette est certainement un cas à part car les autres inscriptions se réfèrent normalement toujours à un seul, voire éventuellement à deux individus. CIL III 5668; TLL, Vol. II, 2261, s.v. Buttus; Katičić 1968: 73; Mócsy 1983: 56, s.v. Buttus; Lőrincz&Redő 1994: 330, s.v. Bvttvs; Lőrincz 2005: 132, s.v. Bvttvs; Delamarre 2007: 51, s.v. Buttus; cf. Schmidt 1957: 158–159; le nom Butus est aussi attesté dans l’est des Balkans, cf. Minkova 2000: 128–129, s.v. Butus La chute du s final, attestée dans les trois noms, n’est pas inconnue dans les inscriptions en langue vulgaire mais elle n’est pas très courante.1036 1025 CIL XVI 13; Lőrincz&Redő 1994: 330, s.v. Bvtvs; Lőrincz 2005: 132, s.v. Bvtvs Calinus 1026 Lőrincz 1999: 15, s.v. Cabrio 1027 Mócsy 1983: 132, s.v. Gabrillus, Gabro, Gabrus; Lőrincz 1999: 158, s.v. Gabrilla, Gabro, Gabrvs; Delamarre 2007: 101, s.v. Gabra, Gabrella, Gabrillus, -a, Gabrinus, Gabrio, Gabrus 1028 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1511, s.v. gab-ro-; Schmidt 1957: 214; Degavre 1998: 224, s.v. gabro-, gabra; Delamarre 2001: 146, s.v. gabros, a; Forier 2001: 495–496; Delamarre 2003: 173–174, s.v. gabros, a; Delamarre 2007: 221 1024 1029 TLL, Vol. Onom. 2., 53–54, s.v. Caeso; Salomies 1987: 26–27 1030 TLL, Vol. Onom. 2., 54, s.v. Caeso; Kajanto 1965: 40, 172; Solin&Salomies 1994: 306, s.v. Caeso; Lőrincz 1999: 20, s.v. Caeso 1031 RIU 928; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 1208; Mócsy 1959: 169; Meid 2005: 263, s.v. Ceso; Delamarre 2007: 64, s.v. Ceso, Cesso 01.10 / 12536 – Ricirenus Calini 01.63 / 13089 – Calini 1032 Alföldy 1969: 168, s.v. Caius; Lőrincz 1999: 21, s.v. Caivs; Salomies 1987: 165 1033 TLL, Vol. Onom. 2., 63, s.v. Caius; Schulze 1904: 264; Solin&Salomies 1994: 41, s.v. Caius; Lőrincz 1999: 21, s.v. Caivs 1034 Salomies 1987: 28–29 1035 Pape&Benseler 1870: 602, s.v. Kallim£nhV; Bechtel 1917: 539, Kal¿mnioV 1036 Väänänen 1959: 77–81; Väänänen 1981: 67–68 177 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Ce nom d’origine grecque, KallînoV, transcrit en latin comme Calinus ou Callinus, est attesté dans plusieurs inscriptions en Italie.1037 Une origine orientale est théoriquement envisageable pour l’homme dont le nom apparaît seul au génitif mais il n’est pas exclu non plus que l’on ait affaire à un esclave ou un affranchi. Le cas de Ricirenus Calini est plus difficile à interpréter. Il faut bien avouer que la lecture de cette inscription n’est pas absolument certaine mais au cas où elle serait correcte il est intéressant de remarquer que le fils de Calinus (si c’est bien son fils et non un esclave) porte un nom vraisemblablement celtique (vide infra). Vu que le thème cal- n’est pas rare dans l’anthroponymie celtique, il n’est peut-être pas exclu qu’un nom comme Calinus ait pu être un nom d’assonance celtique dans certains cas et non un nom d’origine grecque.1038 Calistus 06.13 / 12430 – Calistus Cal(l)istus est un des noms grecs que l’on rencontre le plus souvent dans les inscriptions latines, notamment en Italie, en Hispanie, en Narbonnaise et en Dalmatie.1039 Ce nom semble avoir été couramment donné aux esclaves et il n’est pas exclu que notre Calistus en ait été un. Toutefois, rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Il est intéressant de remarquer qu’un individu portant ce nom est mentionné sur une defixio trouvée à Sisak.1040 Callua ou Gallua 19.08 / 12441 – Cebala Callua ou Gallua? (inscription antérieure) 178 J’avais initialement opté pour la lecture Cebala Ca{l}lva, mais il me semble tout de même peu probable qu’il s’agisse du nom Calva (vide infra). Il serait peut-être préférable de lire ce nom comme Callua, voire plutôt comme Gallua. Ce serait un hapax mais vraisemblablement apparenté à des noms comme Galla, Gallia, Gallio, Gallius, Gallo et Gal(l)us.1041 On peut aussi envisager un rapport avec des noms comme Callius, Callo, Callonius, Callosus et Calo, euxaussi plutôt typiques des régions celtiques (bien que Callo puisse aussi être un nom illyrien).1042 Il faut d’ailleurs remarquer que Galla et Gallus semblent avoir été des noms particulièrement populaires dans la péninsule ibérique, un détail intéressant si l’on estime que le nom Cebala peut être d’origine hispanique (vide infra). 1037 Pape&Benseler 1870: 602, s.v. KallînoV; TLL, Vol. Onom. 2, 91, s.v. Callinus; Bechtel&Fick 1894: 455; CIL V 941; Lőrincz 1999: 23, s.v. Calinvs; CIL V 4557; CIL VI 1168; Lőrincz 1999: 24, s.v. Callinvs; Solin 1996: 578, s.v. Callinus 1038 Schmidt 1957: 160; Degavre 1998: 127, s.v. call-, calli-; Delamarre 2003: 98; Meid 2005: 188–189; Delamarre 2007: 214 1039 TLL, Vol. Onom. 2, 96–97, s.v. Callistus; Pape&Benseler 1870: 605, s.v. Kallísth, Kallísta; KallistoV; KállistoV; Gordon 1924: 97; Alföldy 1969: 169, s.v. Callistus; Abascal Palazón 1994: 312, s.v. Callista, Calliste, Callistus; Lőrincz 1999: 24–25, s.v. Callistvs; Solin 1996: 394– 395, s.v. Callistus; Rémy 2001: 120, 172; Solin 2003: 725–731, s.v. Callistus 1040 AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47 1041 Mócsy 1959: 175; Alföldy 1969: 209, s.v. Gallio, Gallus; Mócsy 1983: 133, s.v. Gallio, Gallius, Gallus; Abascal Palazón 1994: 377, s.v. Galla, 378, s.v. Gallius, Gallo, Gallus; Lőrincz 1999: 160, s.v. Gallio, Gallivs, Gallvs; Meid 2005: 195–196; Delamarre 2007: 101–102, s.v. Galla, Gallia, Gallio, Gallius, Gallo, Galus, Gallus, 222 1042 Mayer 1957: 177; Alföldy 1969: 169, s.v. Callo; Mócsy 1983: 62, s.v. Callius, Callo, Callonius, Callosus, Calo; Lőrincz 1999: 25, s.v. Callivs, Callo, Callonivs, Callosvs, Calo; Delamarre 2007: 53, Cal(l)ius, -ia, Callo, 214–215 Il semblerait que l’on ait affaire à un double idionyme pérégrin mais il n’est certainement pas exclu que l’inscription mentionne en fait deux femmes. Calvanus 21.60 / 13046 – Veteleus Calvanus Le surnom Calvanus est probablement un hapax. C’est certainement un nom dérivé du surnom Calvus (vide infra) avec un suffixe couramment attesté dans les noms romains –anus/na.1043 Malgré une orthographe fantaisiste, il est probable que Veteleus soit un gentilice, vraisemblablement le gentilice Vet(t)uleius (vide infra). Si c’est le cas Veteleus Calvanus serait un citoyen, peut-être un Italien d’origine. Calvina 26.103 / 12102 – Calvina Sesti (!) Calvinus n’est pas un surnom très courant et il est très rarement attesté en dehors de l’Italie, l’Hispanie et la Narbonnaise.1044 D’ailleurs, le surnom dont il est dérivé, Calvus, est-lui aussi plus présent en Italie et en Hispanie qu’ailleurs. Le surnom Calvus étant déjà attesté en Pannonie, y compris sur les étiquettes de Siscia (cf. infra), la présence d’un de ses dérivés n’a rien d’étonnant. Le manque d’analogies en Pannonie ne permet pas de se prononcer avec certitude sur l’origine de notre Calvina. Elle était certainement une pérégrine, mais il n’est pas certain qu’elle ait été d’origine locale. De toute façon ce surnom n’est pas considéré comme un nom assonant ou de traduction mais plutôt comme un surnom latin italien et rien n’indique qu’il aurait pu être populaire auprès des indigènes en Pannonie. On pourrait envisager qu’elle soit originaire de la Narbonnaise ou de l’Hispanie, les seules régions où ce surnom féminin est attesté à plusieurs reprises mais ce n’est qu’une conjecture. Calvus 08.30 / 12552 – Barosa Calvi Sans être particulièrement courant, Calvus est un surnom que l’on retrouve dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire, avec une fréquence un peu plus marquée en Italie et en Hispanie.1045 En Pannonie, ce surnom semble être porté aussi bien par les citoyens que par les pérégrins, comme cela semble être le cas sur cette étiquette.1046 1043 Kajanto 1965: 107–109 1044 TLL, Vol. Onom. 2., 108, s.v. Calvinus; Kajanto 1965: 235; Abascal Palazón 1994: 312, s.v. Calvina/-us; Solin&Salomies 1994: 307, s.v. Calvinus; Lőrincz 1999: 27, s.v. Calvinvs; Rémy 2001: 119, 156; Minkova 2000: 130, s.v. Calvinus; ce nom est aussi attesté comme gentilice, cf. Solin&Salomies 1994: 43, s.v. Calvinus 1045 TLL, Vol. Onom. 2, 111–112, s.v. Calvus; Kajanto 1965: 235; Abascal Palazón 1994: 312, s.v. Calvus; Solin&Salomies 1994: 307, s.v. Calvus; Lőrincz 1999: 27, s.v. Calvvs; Bien plus rarement, et cela uniquement en Italie, semble-t-il, Calvus apparaît comme gentilice; cf. Solin&Salomies 1994: 43, s.v. Calvus; Lőrincz 1999: 27, s.v. Calvvs 1046 CIL III 3791 (10729) = AIJ 130 (Ig), CIL III 3971 (Siscia), CIL III 11051 (Brigetio), RLiÖ 18, 74 (Carnuntum); Mócsy 1959: 168; En ce qui concerne l’origine des citoyens, Minucius Calvus (Siscia) semble avoir été le fils d’un couple d’affranchis, ce qui ne permet pas de se prononcer sur son origine (néanmoins Mócsy estimait que la famille pouvait tirer ses racines de la Dalmatie) tandis que Claudius Calvus (Brigetio) semble avoir été le fils d’un Italien (ou d’un homme dont la famille serait originaire d’Italie) et d’une femme d’origine locale dont il porte d’ailleurs le gentilice, cf. Mócsy 1959: 211, 246 Tesserae Sisciensiae La fille de Calvus porte un nom unique rare mais indéniablement latin (d’ailleurs péjoratif). La dénomination est pérégrine (idionyme + patronyme) mais dans les cas similaires où les deux noms sont latins, on retrouve habituellement des noms uniques fréquents, ne serait-ce qu’au niveau régional, qu’ils soient dérivés de prénoms, de gentilices ou, ce qui est le plus souvent le cas, de surnoms latins. Dans le cas présent, nous nous trouvons face à des surnoms latins rares ou du moins pas très courants chez les indigènes pérégrins. Néanmoins, bien que relativement rare, Calvus est déjà attesté comme nom unique chez les pérégrins en Pannonie, mais le nom extrêmement rare de sa fille est quelque peu surprenant pour une pérégrine pannonienne, à moins que ce ne soit un nom d’assonance (vide supra). Camaria 03.04 / 12611 – Mammena Camaria Bien que très rare, le nom Camarius est attesté aussi bien comme gentilice que comme surnom (ou signum).1047 Dans le cas présent, vu la place qu’il occupe dans la formule onomastique, on serait plutôt tenté de considérer ces deux noms comme un double idionyme mais il n’est pas exclu qu’il y ait tout simplement eu inversion du gentilice et du surnom. Si c’est le cas, Camaria Mammena pourrait être une citoyenne. Le nom Camarius pourrait être une variante d’un gentilice plus répandu, Camerius, que l’on retrouve surtout en Italie, avec quelques cas répertoriés en Hispanie, Dalmatie et dans le Norique.1048 Candidus, Candida 01.71 / 12091 – Ca(n)dida 19.73 / 12100 – Candida 19.43 / 12103 – Candida Ianuari(i) 20.27 / 12104 – Candida Cresci 19.88 / 12143 – Candida 19.22 / 12175 – Candida 26.06 / 12176 – Candida Candidus est un surnom et un nom unique très répandu, comme d’ailleurs tous les noms dérivés d’adjectifs de couleur (Candidus peut se rapporter à la couleur des cheveux ou de la peau mais aussi à un trait de caractère).1051 Bien que commun partout, ce nom semble avoir été plus particulièrement populaire dans les provinces occidentales et danubiennes et il est vraisemblable qu’il aurait pu être un nom de traduction dans ces régions. Vu que Candidus fait partie des noms fréquents en Pannonie, le nombre relativement important d’occurrences sur les étiquettes de Siscia n’a rien de surprenant,1052 mais il est intéressant de remarquer que parmi les porteurs de ce nom à Siscia il n’y a que des femmes, qui semblent toutes avoir été des pérégrines. Les cas où ce nom est suivi par la filiation ne posent pas de problèmes, mais on ne peut entièrement exclure la possibilité que dans certains cas où le mot Candida apparaît seul, il ne soit pas question d’un idionyme mais tout simplement d’un adjectif désignant la couleur des produits textiles. Canio Campanus 17.24 / 12401 – Sura Canio (inscription antérieure) 23.61 / 12549 – Avita Campana 13.03 / 12267 – Sperata Campani 02.10 / 13021 – Prisca Campana Ce surnom est assez commun mais il semble avoir été plus particulièrement répandu en Italie du Nord, en Hispanie et en Narbonnaise.1049 Tous les porteurs de ce nom répertoriés sur les étiquettes de Siscia, le père de Sperata ainsi que les deux femmes qui portent des doubles idionymes, Avita Campana et Prisca Campana semblent avoir été des pérégrins. Sura Canio semble porter un double idionyme, à moins qu’il ne soit question de deux individus ou de traces de deux inscriptions différentes. Le nom Canio pourrait être d’origine celtique ou du moins un nom d’assonance mais dans une inscription trouvée en Bretagne, un homme nommé Canio indique comme origine Germ(anus).1053 Dans le contexte de Siscia, une origine celtique serait plus vraisemblable pour cet homme qui semble bien être un pérégrin. Capelus Campius 02.13 / 12477 – Capelus 23.34 / 12107 – D(ecimus) Campius Epagat(hus) 1050 Campius est un gentilice attesté en Italie mais peu fréquent. Dans le cas présent, il ne fait pas de doute que l’homme était un citoyen, porteur de tria nomina de surcroît ce qui est plutôt rare dans les inscriptions sur les étiquettes de Siscia. Son surnom d’origine grecque pourrait indiquer que D(ecimus) Campius Epagat(hus) était un affranchi. 1047 CIL XI 3643, III 1018314; TLL, Vol. Onom. 2, 114, s.v. Camarius, 122, s.v. Cammarius; Schulze 1904: 139, 352; Kajanto 1965: 333 (CIL X 3812); Abascal Palazón 1994: 314, s.v. Camarius; Solin&Salomies 1994: 43, s.v. Camarius, 307, s.v. Cammarius 1048 Schulze 1904: 139, 162, 191, 549; TLL, Vol. Onom. 2, 119, s.v. Camerius; Abascal Palazón 1994: 107, s.v. Camerius; Solin&Salomies 1994: 43, s.v Camerius; Lőrincz 1999: 28, s.v. Camerivs 1049 1050 TLL, Vol. Onom. 2, 127, s.v. Campanus; Mócsy 1959: 168; Kajanto 1965: 190; Alföldy 1969: 170, s.v. Campanus; Mócsy 1983: 63; Mócsy 1984: 205; Abascal Palazón 1994: 314, s.v. Campana/-us; Solin&Salomies 1994: 307, s.v. Campanus; Lőrincz 1999: 29, 213, s.v. Campanvs; Rémy 2001: 114, 117–119, 123, 132, 156 TLL, Vol. Onom. 2, 128, s.v. Campius; Schulze 1904: 115; Solin&Salomies 1994: 44, s.v. Campius Capellus est un nom rarement attesté.1054 Ce nom pourrait dans certains cas être un nom latin d’assonance celtique, mais il est difficile d’en être certain dans le cas présent.1055 1051 TLL, Vol. Onom. 2., 133–135, s.v. Candidus; Dean 1916: 18; Mócsy 1959: 168; Barkóczi 1964: 295, 308; Kajanto 1965: 64, 227; Alföldy 1969: 170, s.v. Candidus; Mócsy 1983: 64, s.v. Candidus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 315, s.v. Candida, Candidus; Solin&Salomies 1994: 308, s.v. Candidus; Solin 1996: 53, s.v. Candidus, Candida; Lőrincz 1999: 30–31, 213, s.v. Candidvs; Minkova 2000: 130–131, s.v. Candida, Candidus; Dondin-Payre 2001: Onomastique, 234, 290; Tataki 2006: 480 1052 cf. Matijašić 1986: 205–208, 210 1053 TLL, Vol. Onom. 2, 138, s.v. Canio; Schmidt 1957: 161; Kajanto 1965: 163, 326; Solin&Salomies 1994: 308, s.v. Canio; Degavre 1998: 133, s.v. cano-; Lőrincz 1999: 31, s.v. Canio; cf. Delamarre 2001: 87, s.v. cano-; Delamarre 2003: 103, s.v. cano-; Meid 2005: 189–190, s.v. Cano; Delamarre 2007: 55, s.v. Cania, 56, s.v. Cannia, Cano, 215 1054 TLL, Vol. Onom. 2, 153, s.v. Capellus; Kajanto 1965: 326; Solin&Salomies 1994: 308, s.v. Capellus; cf. les noms derivés, Lőrincz 1999: 33, s.v. Capell[ ], Capella, Capellianivs, Capellianvs, Capellinivs, Capellinvs 1055 Mócsy 1984: 205; Forier 2001: 497 179 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Capitius 21.66 / 12534 – Capitia Le gentilice Capitius est très rare puisqu’il n’est attesté que dans une inscription de l’époque augustéenne trouvée à Vérone, qui mentionne un vétéran de la XXème légion, C. Capitius C. f. Gallus et son affranchie Capitia Lezbia ainsi que dans une inscription de Philippi.1056 Le fait que C. Capitius Gallus ait servi dans la XXème légion est très intéressant car cette légion a probablement passé quelque temps à Siscia durant l’époque augustéenne.1057 Il est bien évidemment impossible de trouver un lien entre le vétéran de Vérone et notre Capitia, mais on pourrait présumer qu’il ne fut pas le seul Capitius à avoir servi dans cette légion et que quelqu’un portant ce gentilice aurait pu s’installer à Siscia, vétéran ou affranchi. Bien qu’elle porte un nom unique, vu la rareté de ce nom il n’est peutêtre pas exclu que Capitia soit une citoyenne dont on n’aurait mentionné que le gentilice. Néanmoins, il faut remarquer qu’un nom comme Capito semble avoir été assez populaire à Siscia et il n’est pas exclu que Capitia en soit juste un dérivé, sans lien aucun avec le gentilice Capitius. Capito 08.25 / 12273 – Speratus Capito 14.16 / 12463 – Capito 18.07 / 12813 – Flavius Capito 18.10 / 12967 – Pusillus Capitonis 26.13 / 12988 – Quintus Capito 180 Capito est un surnom répandu dans toutes les provinces, y compris dans la partie orientale de l’Empire, mais il est plus particulièrement présent en Hispanie, en Italie ainsi qu’en Narbonnaise. Ce surnom est assez courant en Dalmatie et en Pannonie, où il apparaît aussi comme nom unique chez les pérégrins.1058 Dans le cas présent, à l’exception de Flavius Capito, tous les autres individus semblent être des pérégrins: Capito porte un nom unique, le père de Pusillus s’appelait Capito, tandis que Speratus Capito et Quintus Capito portent des doubles idionymes. À cause du suffixe –o, il semblerait que le surnom Capito ait pu être populaire chez les Celtes et les Illyriens dont l’onomastique ne manque pas de noms se terminant en –o. Bien qu’un surnom indéniablement latin, la fréquence de ce nom chez les indigènes dans les Gaules et les Balkans (outre la Dalmatie et la Pannonie, ce nom apparaît fréquemment dans les deux Mésies, notamment en Mésie Inférieure), indiquerait que Capito aurait pu être un nom d’assonance dans ces contrées.1059 En tout cas, sur les étiquettes de Siscia, quatre des cinq individus portant ce nom sem- 1056 CIL III 633; Notizie degli scavi di antichità, Serie ottava – Volume XIX, 1965, Supplemento, 51–52, fig. 29, C. Capitius C. f. Gallus, veteranus leg. XX, cornuclarius (sic.!), sibi et Capitiai Lezbiai l. suai et L. Valerio Calvo, le monument est daté alla fine del I secolo av. Cr.; Solin&Salomies 1994: 46, s.v. Capitius; Tataki 2006: 163 1057 Il est difficile d’estimer la durée du séjour de cette unité à Siscia mais il est vraisemblable qu’elle s’y trouvait après le déclenchement de la grande révolte pannonienne en 6 apr. J-C., cf. Velleius 2. 112; Ritterling 1925: 1769–1771; Malone 2006: 31; Radman-Livaja 2012: 163–166 1058 1059 Pape&Benseler 1870: 618, s.v. Kapítion; TLL, Vol. Onom. 2, 157–159, s.v. Capito; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 60, 168; Kajanto 1965: 17, 118–119, 120, 235; Alföldy 1969: 170, s.v. Capito; Mócsy 1983: 66, s.v. Capito; Abascal Palazón 1994: 316–317, s.v. Capito; Solin&Salomies 1994: 308, s.v. Capito; Lőrincz 1999: 33, s.v. Capito; Minkova 2000: 131, s.v. Capito; Rémy 2001: 114, 118–119, 123, 125, 156; Tataki 2006: 480 Mócsy 1959: 168; Kajanto 1965: 120 blent être des pérégrins et le seul citoyen porte un gentilice impérial, ce qui le désigne clairement comme quelqu’un d’origine indigène. Cappo 01.01 / 12449 – Cappo (un autre nom peut-être présent sur l’étiquette – Abulla?) Cappo est un nom rare, puisque on ne le trouve que dans une inscription de Germanie Supérieure.1060 Il semblerait que ce nom vraisemblablement celtique (voire germanique) soit apparenté au nom Capo, pratiquement tout aussi rare, attesté en Gaule et en Numidie.1061 Vu les analogies, il n’est pas exclu que l’individu mentionné sur cette étiquette, probablement pérégrin, soit originaire de la Gaule ou d’une province rhénane. Caraelus 01.61 / 12660 – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s) (un autre nom présent sur l’étiquette – P(ublio) Vartio Nigri) Bien que quelques doutes subsistent, Caraelu(s) semble être la lecture la plus probable. Ce nom est un hapax mais si l’on prend en compte le nombre de noms celtiques avec le thème cara- ainsi que l’existence du thème elu-, l’origine celtique du nom Caraelus paraît vraisemblable.1062 La chute du s final, sans être commune, n’est néanmoins pas inhabituelle dans le latin vulgaire.1063 Les trois noms mentionnés dans cette inscription seraient à mon avis plutôt des noms de trois individus différents car je vois mal comment un seul homme aurait pu porter ces trois noms, d’autant plus qu’aucun d’entre eux ne semble avoir pu être un prénom ou un gentilice. Il est toutefois difficile d’expliquer pour quelle raison ces trois hommes sont mentionnés dans la même inscription, tout comme leur rapport éventuel avec P(ublius) Vartius Niger dont le nom au datif est indiqué sur l’autre face. Cares? 23.41 / 12956 – Cares Sculi Ce nom semble être un hapax mais c’est peut-être tout simplement une orthographe erronée ou une retranscription vulgaire du nom Carus (vide infra). Il faut tout de même remarquer que l’échange du e et u ne semble pas avoir été courant. Carinus 01.54 / 12615 – Maxima Carini Carinus n’est pas un surnom extrêmement commun mais, tout comme Carus dont il est un dérivé, il semble avoir été un peu plus populaire dans les régions celtiques qu’ailleurs, ce qui pourrait en faire un nom latin à fréquence gauloise ou plus généralement celtique. Le plus grand nombre d’occurrences du nom Carinus est attesté en Narbonnaise et en Pannonie.1064 Dans le cas présent ce nom apparaît comme patronyme dans une formule onomastique pérégrine (idionyme + patronyme). 1060 CIL XIII 5027; TLL, Vol. Onom. 2, 171, s.v. Cappo; Lőrincz 1999: 34, s.v. Cappo; Delamarre 2007: 56, s.v. Cappius, -ia, -o 1061 CIL XIII 10010, 2818b, VIII 19162; TLL, Vol. Onom. 2, 168, s.v. Capo; Kajanto 1965: 330; Solin&Salomies 1994: 309, s.v. Capo; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 27, s.v. Capo 1062 Schmidt 1957: 163–164, 203–205; Evans 1967: 162–166; Delamarre 2003: 107, s.v. caros, 162, s.v. elu(o)-; Delamarre 2007: 215, 221 1063 Väänänen 1959: 77–81; Väänänen 1981: 67–68 1064 TLL, Vol. Onom. 2, 193–194, s.v. Carinus; Kajanto 1965: 284; Mócsy 1983: 68, s.v. Carinus; Solin&Salomies 1994: 309, s.v. Carinus; Lőrincz 1999: 37, s.v. Carinvs; Christol&Deneux 2001: 53; Dondin-Payre, Onomastique, 2001: 290; Rémy 2001: 132; Delamarre 2007: 58, s.v. Carinus Tesserae Sisciensiae Carisio ou Carisius 23.20 / 12514 – Carisio (un autre nom présent sur l’étiquette – Primi?) Si ce nom est au nominatif, Carisio serait un hapax, mais si l’on estime que Carisio est un datif, les analogies ne manquent pas. En effet, le nom Carisius, probablement d’origine celtique, est attesté aussi bien comme gentilice1065 que comme surnom ou idionyme.1066 Les occurrences sont particulièrement nombreuses en Narbonnaise et en Hispanie mais restent sporadiques dans les autres provinces. Il n’est donc pas exclu que l’homme mentionné sur cette étiquette, vraisemblablement un pérégrin, soit originaire d’une de ces régions.1067 Si le nom en question est l’hapax Carisio, c’est certainement un nom apparenté à Carisius et on peut lui supposer une origine identique. La présence du génitif Primi sur l’autre face n’est pas exclue, mais un rapport avec le nom Carisio (son patronyme?) est loin d’être certain. Carosus ou Carosius 04.15 / 12511 – P(ublii) Carosi(i)? Carosus est un surnom rare dérivé d’un surnom plus courant, Carus.1068 Le suffixe –osus est typique pour l’Afrique mais rare ailleurs et semble être de formation tardive.1069 Dans ce cas précis, il faudrait peut-être plutôt envisager Carosus comme un nom latin d’assonance celtique. Toutefois, il n’est pas certain que nous ayons affaire à ce surnom. En effet, le génitif Carosi est précédé de l’abréviation P qui n’est certainement pas antérieure. Cette inscription peut être interprétée de plusieurs manières. La lettre P pourrait être l’abréviation du mot pannum (ou du pluriel panna), mais il faut remarquer que sur les étiquettes de Siscia ce mot semble être généralement abrégé comme pan(num). Vu le contexte, nous serions tentés d’interpréter cette lettre comme l’abréviation du prénom Publius.1070 Si c’est le cas, la lecture serait probablement P(ublii) Carosi(i) et cet homme pourrait donc vraisemblablement être un citoyen portant les duo 1065 1066 1067 1068 Pape&Benseler 1870: 624, s.v. KarísioV; Schulze 1904: 147; Mócsy 1959: 153; Abascal Palazón 1994: 108, s.v. Carisia/-us; Solin&Salomies 1994: 47, s.v. Carisius; Lőrincz 1999: 37, s.v. Carisivs; Dondin-Payre 2001: Onomastique, 247; Raepsaet-Charlier 2001: Onomastique trévire, 361; Raepsaet-Charlier 2001: Onomastique et romanisation, 441; Meid 2005: 190, s.v. Carisius; un cippe funéraire trouvé récemment à Zadar, l’antique Iader, est dédié à un certain M(arco) Cumare/no Carisio par sa mère et il est vraisemblable que Carisius soit un gentilice malgré la place que ce nom occupe dans la formule onomastique du jeune homme défunt, cf. I. Fadić, Zadarska skupina liburnskih nadgrobnih spomenika, tzv. cipusa, Diadora 13, 1991, 196–197, n. 7; M. Šegvić, Croatia schedae epigraphicae latinae (CSEL). Inscriptiones quae in Croatia ab anno MCMXCI usque ad annum MCMXCV repertae et editae sunt, Opuscula Archaeologica 20, 1996, 132, n. 3 Abascal Palazón 1994: 318, s.v. Carisia; Lőrincz 1999: 37, s.v. Carisivs; Delamarre 2007: 58, s.v. Carisius Il fait tout de même mentionner que L. Carisius Verus, dont le nom apparaît dans une inscription d’Aquincum, est un Italien originaire d’Aretio, cf. CIL III 14349,1 TLL, Vol. Onom. 2, 204–205, s.v. Carosus; Kajanto 1965: 123, 284; Alföldy 1969: 171, s.v. Carosus; Mócsy 1983: 68, s.v. Carosus; Solin&Salomies 1994: 309, s.v. Carosus; Lőrincz 1999: 38. s.v. Carosvs; Delamarre 2001: 91, s.v. caros; Delamarre 2007: 58, s.v. Carosa 1069 Kajanto 1965: 122–123 1070 Cagnat 1914: 39; Salomies 1987: 45–46 nomina première manière (prénom + gentilice). Le gentilice Carosius n’est pas attesté mais le surnom Carosus, comme on l’a déjà constaté, existe bien et il n’est donc pas impossible qu’un gentilice apparenté (peut-être patronymique) ait pu exister. Au cas où il y aurait eu un changement de la diphtongue au en o,1071 le nom en question serait Carausius, un nom rare mais bien attesté, du moins comme surnom.1072 Le gentilice en question pourrait éventuellement aussi être Carusius1073 mais c’est loin d’être certain vu que le changement du u en o est assez rare dans la langue latine, sauf à la finale, ce qui n’est pas le cas ici.1074 Il n’est peut-être pas exclu que l’homme en question porte les duo nomina seconde manière (gentilice + surnom). En effet, le prénom Publius est aussi attesté comme gentilice dans plusieurs provinces, y compris en Pannonie, et les occurrences ne sont d’ailleurs pas si rares que cela.1075 Néanmoins, la question demeure si ce gentilice pouvait être abrégé comme P(ublius). Comme on peut le constater, les différentes interprétations n’offrent pas du tout les mêmes conclusions. Ainsi, selon l’hypothèse choisie, l’inscription pourrait mentionner une étoffe (ou des étoffes) appartenant à un individu portant un nom unique, donc vraisemblablement un pérégrin, peut-être d’origine africaine ou celtique, ou alors un citoyen portant les duo nomina première manière ou, enfin, un citoyen portant un gentilice abrégé et un surnom, c’est-à-dire les duo nomina seconde manière. Carpo, Carpus? 26.71 / 12078 – Viv(ius) Carp(us)? (un autre nom présent sur l’étiquette – Oli Gali?) 21.33 / 12487 – Carpo L’inscription mentionnant le nom Carpo est fortement raturée et il n’est pas impossible que le nom en question soit en fait Carpio, un nom déjà attesté.1076 Le surnom Carpus est encore plus courant et il n’est pas exclu que ce nom soit indiqué au datif dans cette inscription.1077 Carpus aurait pu être un nom autochtone dans l’Illyricum,1078 mais il faut bien constater que ce nom, bien que pas très courant, est tout de même répandu dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire et qu’il est aussi porté par des pérégrins d’origine celtique.1079 Il faut souligner que dans certains cas ce surnom est certainement d’origine grecque, tout comme Carpio (Karpíwn).1080 1071 Väänänen 1959: 30–32; Väänänen 1981: 38–39 1072 TLL, Vol. Onom. 2., 182–183, s.v. Carausius; Delamarre 2007: 58, s.v. Carausius 1073 Schulze 1904: 147, 241, 403; TLL, Vol. Onom. 2, 221, s.v. Carusius; Solin&Salomies 1994: 48, s.v. Carusius 1074 Väänänen 1959: 26–30; Väänänen 1981: 36–37 1075 Schulze 1904: 216; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 113, s.v. Publius; Mócsy 1983: 235, s.v. Publius; Solin&Salomies 1994: 150, s.v. Publius; Lőrincz 2000: 170, s.v. Pvblivs 1076 Mócsy 1983: 69, s.v. Carpio; Lőrincz 1999: 38, s.v. Carpio 1077 TLL, Vol. Onom. 2, 208, s.v. Carpus; Barkóczi 1964: 308, s.v. Carpus; Alföldy 1969: 171, s.v. Carpus; Lőrincz 1999: 38, s.v. Carpus 1078 Krahe 1929: 28; Mayer 1957: 180; Katičić 1963: 265; Rendić-Miočević 1981: 26 = Rendić-Miočević 1989: 754 1079 Mais cela ne veut pas forcement dire que ce fut un nom d’assonance, cf. Dondin-Payre 2001, Onomastique, 292; Delamarre 2007: 58, s.v. Carpus 1080 Pape&Benseler 1870: 628, s.v. KárpioV; TLL, Vol. Onom. 2, 206–207, s.v. Carpio; Solin 1971: 23, 106; Solin 1996: 524–525, s.v. Carpus, Car- 181 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Vu l’existence de ces surnoms ainsi que du gentilice Carpius,1081 il n’est pas impossible qu’un nom comme Carpo ait pu exister. Si c’est effectivement le cas, le nom apparaissant sur cette étiquette serait au nominatif. Si l’on accepte cette possibilité, reste la question du sexe de la personne mentionnée. En effet, les noms féminins avec le suffixe –o sont assez courants parmi les noms indigènes dans l’Illyricum et il n’est pas entièrement exclu que la personne en question soit une femme si l’on accepte l’hypothèse que Carpus ait pu être un nom autochtone.1082 tiques.1086 En ce qui concerne les étiquettes de Siscia, Carus apparaît une fois comme le surnom d’un citoyen, Plinius Carus, et à une autre occasion comme le patronyme de Rufa, certainement une pérégrine. À moins d’être un affranchi ou un descendant d’affranchi, Plinius Carus (ou du moins ses ancêtres) pourrait éventuellement être originaire d’Italie mais dans le cas du père de Rufa, il semblerait bien que Carus ait été un nom unique porté par un pérégrin. Il est intéressant de noter qu’une certaine Κάρπη est mentionnée dans le texte d’une defixio trouvée dans la Kupa à Sisak.1083 02.23 / 12947 – Carva Le cas de Viv(ius) Carp(us) est encore plus compliqué (vide infra, s.v. Vivius). Il n’est pas impossible qu’il soit vraiment question d’un nom, peut-être celui d’un citoyen, dénommé Vivius Carpus, voire aussi Vivius Carpio ou Vivius Carpo mais cette interprétation demeure conjecturelle, d’autant plus que les noms personnels ne sont que très rarement abrégés sur les étiquettes de Siscia. Carserico ou Carsericus 17.14 / 12891 – Decumus Carserico Decumus Carserico semble être un pérégrin qui porte un double idionyme. Toutefois, la lecture du second nom n’est pas tout à fait certaine et il n’est pas exclu que le nom en question soit en fait un patronyme, Carserici. Quoi qu’il en soit, ce second nom est, semblet-il, un hapax. Les noms celtiques avec le thème cars- ne sont pas rares et Carserico ou Carsericus pourraient éventuellement être apparentés à des noms déjà attestés comme Carsaro, Carsicios, Carsicius, Carsidius ou Carsius.1084 182 Carus 04.10 / 12980 – Plinius Carus 19.18 / 12982 – Rufa Cari (inscription antérieure?) Bien que connu dans la plupart des provinces européennes de l’Empire, ce surnom semble avoir été bien plus populaire dans les régions où la majorité ou du moins une partie de la population était de souche celtique. Ainsi, il est faiblement représenté en Italie mais il est couramment attesté en Narbonnaise et assez commun dans le reste de la Gaule ainsi qu’en Hispanie. La Pannonie est d’ailleurs, après la Narbonnaise, la région où ce nom est le plus fréquemment attesté (parfois avec l’orthographe Karus), mais il semblerait qu’il était devenu plus populaire après le règne de Marc-Aurèle.1085 Carus est certainement un surnom latin à l’origine, mais il semblerait que l’on puisse le définir comme un nom à fréquence régionale, voire même comme un nom assonant dans certaines régions cel- pe, Carpion; Rémy 2001: 120, 172; Solin 2003: 1193–1196, s.v. Carpus, 1196, s.v. Carpe, 1196, 1448, s.v. Carpion 1081 Schulze 1904: 33, 146; Alföldy 1969: 72, s.v. Carpia; Solin&Salomies 1994: 48, s.v. Carpius; Lőrincz 1999: 38, s.v. Carpivs 1082 Katičić 1963: 280–290; Rendić-Miočević 1971, Onomasticon Riditinum, 170–171 = Rendić-Miočević 1989, 791–792 1083 AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47 1084 Lőrincz 1999: 38, s.v. Carsidius, Carsius; Delamarre 2007: 58, s.v. Carsaro, Carsicios, Carsicius, Carsidius, Carsius, 215 1085 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 819; TLL, Vol. Onom. 2, 220–221, s.v. Carus; Mócsy 1959: 168; Barkóczi 1964: 308; Kajanto 1965: 284; Alföldy 1969: 171, s.v. Carus; Mócsy 1983: 69, s.v. Carus; Mócsy 1984: 209, 220; Abascal Palazón 1994: 318–319, s.v. Carus; Solin&Salomies 1994: 310, s.v. Carus; Lőrincz 1999: 39, 213, s.v. Carvs; Minkova 2000: 131–132, s.v. Cara, Carus; Delamarre 2007: 59, s.v. Carus Carva Ce nom est vraisemblablement d’origine illyrienne et il est assez probable que la pérégrine Carva soit originaire de la région ou plus précisément de la Dalmatie ou de la Pannonie.1087 Cassia, Cassius 08.06 / 12486 – Cassia Ignastia 24.37 / 13003 – Cassius (inscription antérieure) Le gentilice Cassius est aussi relativement souvent attesté comme surnom ou nom unique,1088 comme c’est d’ailleurs le cas ici. Le gentilice Cassius est très répandu et on le trouve en grand nombre dans quasiment toutes les provinces de l’Empire, y compris dans sa partie orientale.1089 Bien que certainement un gentilice latin à l’origine, il est vraisemblable que dans certains cas, notamment dans les provinces celtiques et plus particulièrement dans le cas des noms uniques pérégrins, Cassius pouvait aussi être un nom assonant.1090 Ce gentilice, étant largement répandu, ne nous permet pas de cerner avec plus de certitude l’origine de Cassia Ignastia, d’autant plus que son surnom semble être un hapax. Toutefois, des noms proches comme Ignatia, Ignius et Ignia sont attestés en Hispanie et en Gaule (vide infra, s.v. Ignastia) et vu que le gentilice Cassius est fréquent en Hispanie et dans les provinces gauloises, il n’est peut-être pas exclu que Cassia Ignastia soit originaire de la partie occidentale de l’Empire. Dans le second cas, bien que l’inscription soit effacée et difficilement lisible, il semblerait que le nom Cassius ne soit suivi par aucun autre nom – il n’y a probablement aucun rapport avec le nom au génitif 1086 Gordon 1924: 109; Evans 1967: 162–166; Christol&Deneux 2001: 53; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 323, 325, 334–335; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 455; Meid 2005: 190, s.v. Carus 1087 Mayer 1957: 181; Katičić 1963: 265–266; Alföldy 1969: 172, s.v. Carvus; Mócsy 1983: 69, s.v. Carvus; Lőrincz 1999: 39, s.v. Carvvs 1088 Pape&Benseler 1870: 633, s.v. KássioV; TLL, Vol. Onom. 2, 227 (68– 75), s.v. Casius; TLL, Vol. Onom. 2, 237–238, s.v. Cassius; TLL, Vol. Onom. 2, 239, s.v. Cassius, nom. serv.; Mócsy 1959: 168; Barkóczi 1964: 308; Alföldy 1969: 172, s.v. Cassius, Casius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 27, s.v. Cassia, Cassius; Mócsy 1983: 70, s.v. Cassius; Lőrincz 1999: 40, s.v. Casivs, 40–41, 213, s.v. Cassivs 1089 Schulze 1904: 423; TLL, Vol. Onom. 2, 227, s.v. Casius; TLL, Vol. Onom. 2, 234–237, s.v. Cassius; Meinersmann 1927: 77; Mócsy 1959: 153; Barkóczi 1964: 293, 301; Alföldy 1969: 73, s.v. Cassius; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 12, s.v. Cassius; Mócsy 1983: 70, s.v. Cassius; Pflaum&alii 1983: 61, s.v. Cassius; Abascal Palazón 1994: 108–109, s.v. Cassia/-us; Solin&Salomies 1994: 49, s.v. Casius, Cassius; Lőrincz 1999: 40, s.v. Casius, 41, s.v. Cassius; Minkova 2000: 39–40, s.v. Cassia, Cassius; Tataki 2006: 165–169 1090 Schmidt 1957: 165–166; Evans 1967: 167–171; Degavre 1998: 142, s.v. cassi-; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 247, 290, 309; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique trévire, 356, 360; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation, 408–409, 441, 450, 453, 469; Rémy 2001: 103, 112, 121–122, 127, 129–130, 149, 167; Delamarre 2001: 93–94, s.v. cassi-; Delamarre 2003: 109–110, s.v. cassi-; Meid 2005: 262–263, s.v. Cas(s)-; Delamarre 2007: 59, s.v. Cassius, 215 Tesserae Sisciensiae mentionné sur l’autre face – et il faut bien conclure que c’est un idionyme dans ce cas précis. Ce n’est pas vraiment surprenant puisque en tant qu’idionyme ou surnom Cassius n’est pas un nom rare en Pannonie ou dans les provinces voisines comme la Dalmatie, le Norique ou la Mésie Supérieure. Vu la relative fréquence de ce surnom dans les Gaules ainsi que les provinces avoisinantes, une origine occidentale ne serait pas à exclure non plus. Cavarius est un gentilice plutôt rare, surtout attesté en Italie mais présent aussi en Dalmatie, en Gaule et en Pannonie.1096 Vu que ce nom apparaît seul, on aurait tendance à considérer cet individu comme un pérégrin mais vu la rareté relative du nom, il n’est pas certain que ce soit un idionyme pérégrin dans le cas présent. Vu le manque d’espace sur l’étiquette, il n’est pas exclu que le scribe ait tout simplement omis de noter le surnom de cet homme, pouvant facilement l’identifier grâce à son gentilice peu commun. Castalina Un autre individu est mentionné sur l’autre face, un certain Pac(c) ius Speratus. 26.113 / 12748 – Castalina (un autre nom présent sur l’étiquette – Exsorata) Le surnom Castalinus semble avoir été très rare puisqu’il n’est attesté que sur une inscription de Vérone.1091 Il est probable que Castalina, en tant que porteuse d’un nom unique, était une pérégrine. Toutefois, on ne peut pas entièrement exclure la possibilité qu’on n’ait pas jugé nécessaire de noter son gentilice vu la rareté de son nom qui aurait rendu improbable une confusion sur la personne mais cette hypothèse reste impossible à prouver. Il est improbable qu’il y ait un rapport entre le nom Castalina et le nom Exsorata inscrit sur l’autre face car ce sont probablement deux inscriptions différentes. Catta Cautus 23.62 / 12503 – (civis) Andau(toniae) Pliasara Cauti Cautus est sans aucun doute un surnom latin, au demeurant assez rare, mais il semblerait que ce fût aussi un nom celtique, voire un nom assonant ou d’apparence latine dans les régions celtiques.1097 Dans le cas présent, la fille de cet homme porte un nom qui pourrait être illyrien mais cette mixité onomastique n’est pas rare en Pannonie.1098 Cauvius ou Gauvius 26.165 / 12832 – Vetra Cauvii 16.03 / 12513 – Catta Le nom Cauvius (ou Gauvius) ne semble pas avoir été répertorié sous cette forme mais il est probablement apparenté à des noms celtiques, voire même germaniques, comme Cauva ou Gauva.1099 20.33 / 12565 – Aconia Catta Cebala 17.25 / 12485 – Catta Furi Sans être très commun, le nom Catta est attesté dans un grand nombre de provinces (la forme Ca(t)tus existe aussi mais ce nom est nettement plus rare) et plus particulièrement dans les provinces dont la population était majoritairement ou en partie d’origine celtique.1092 Bien que le nom puisse aussi être latin,1093 dans la majorité des cas c’est très probablement un nom celtique.1094 Catta est un généralement un nom féminin mais c’est occasionnellement aussi un nom d’homme et il n’est pas absolument certain que les personnes mentionnées sur ces étiquettes étaient toutes des femmes. Cela ne fait guère de doute dans le cas de la citoyenne Aconia Catta mais il n’est peut-être pas exclu que Catta Furi ou Catta aient été des hommes. Toutefois, ce n’est pas hautement probable et il serait plus prudent de considérer ces personnes comme des femmes, probablement des pérégrines. Il est vraisemblable qu’elles étaient d’origine celtique, peut-être locale ou du moins pannonienne, bien que certains auteurs considèrent que ce nom pouvait dans certains cas être aussi un nom illyrien.1095 Cavarius 19.08 / 12441 – Cebala Callua (inscription antérieure) Cebala Callua (ou Gallua) porte apparemment un double idionyme et on pourrait présumer qu’elle fût une pérégrine. Son origine n’est pas aisée à déterminer car le nom Cebala semble être un hapax et les analogies ne sont pas nombreuses. Le nom Cebaia est attesté en Hispanie1100 et un lien n’est peut-être pas exclu, d’autant plus que la lecture de la lettre l, bien que probable, ne soit pas absolument certaine. Une autre possibilité serait peut-être un nom grec: les noms macédoniens KébaloV et Cebalinus (KebalînoV) sont connus et il n’est peut-être pas impossible que Cebala soit un nom d’origine grecque.1101 Ceda 23.80 / 12512 – Ceda Asidonia Le nom Ceda semble être un hapax, mais quelques noms proches ont été répertoriés. Ainsi, le gentilice Caedius, bien que relativement rare, est attesté en Italie et en Hispanie.1102 Le surnom Caedianus 1096 TLL, Vol. Onom. 2, 279, s.v. Cavarius; Alföldy 1969: 74, s.v. Cavarius; Solin&Salomies 1994: 51, s.v. Cavarius; Lőrincz 1999: 45, s.v. Cavarivs; pour la Pannonie cf. CIL XVI 2 1097 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 870, III 1169; Mócsy 1959: 169; Kajanto 1965: 250; Mócsy 1983: 73, s.v. Cautus; Solin&Salomies 1994: 250, s.v. Cautus; Lőrincz 1999: 46, s.v. Cavtvs; Delamarre 2007: 62, s.v. Cautes, Cautus,-ius,-o 1098 Meid 2005: 315 1099 Mócsy 1983: 73, s.v. Cauua; Lőrincz 1999: 46, s.v. Cavva, Cavvs, 162, s.v. Gavva; Delamarre 2007: 62, s.v. Cauus, 103, s.v. Gauus, -a, -ia; Raepsaet-Charlier 2011: 207–208, 211, 217–218 03.08 / 12034 – Cavarius (un autre nom présent sur l’étiquette – Pacius Speratus) 1091 CIL V 3385; TLL, Vol. Onom. 2, 240 (56–57), s.v. Castalinus; Lőrincz 1999: 42, s.v. Castalinus 1092 TLL, Vol. Onom. 2, 271, s.v. Catta; Mócsy 1959: 59, 168; Alföldy 1969: 173, s.v. Catta, Cata; Lőrincz 1999: 44, s.v. Cattvs 1093 Kajanto 1965: 24, 326; Solin&Salomies 1994: 311, s.v. Catta 1094 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 843 ff. (surtout 846 f), III, 1150 ff; Schmidt 1957: 166–167; Katičić 1965: 64; Katičić 1966: 154; Evans 1967:171–175; Forier 2001: 511–514; Matasović 2003: 19; Meid 2005: 190; Delamarre 2007: 61, s.v. Catta, Cattio, Cattos, Catua, Catus, 215– 216 1095 Mayer 1957: 182, s.v. Catta; Katičić 1963: 266–267; Katičić 1965: 64–65 1100 ILER 4761; Mócsy 1983: 73, s.v. Cebaius; Lőrincz 1999: 46, s.v. Cebaivs 1101 Pape&Benseler 1870: 640, s.v. KebalînoV, KébaloV; TLL, Vol. Onom. 2, 290, s.v. Cebalinus 1102 Schulze 1904: 137; TLL, Vol. Onom. 2, 19, s.v. Caedius; Mócsy 1983: 58, s.v. Caedius; Abascal Palazón 1994: 102, s.v. Caedius; Solin&Salomies 1994: 39, s.v. Caedius; Lőrincz 1999: 17, s.v. Caedivs 183 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX est dérivé de ce gentilice.1103 Il n’est donc pas impossible que le surnom Caedus ait pu exister. Comme il n’est pas certain qu’Asidonia soit un gentilice, à moins qu’il n’y ait eu une inversion (vide supra, s.v. Asidonius), il n’est pas exclu que Ceda Asidonia porte un double idionyme et soit une pérégrine. Le nom Ceda n’est d’ailleurs pas forcément un nom latin. Un nom comme Cedo est attesté en Aquitaine,1104 le gentilice indigène Caedagonius est attesté en Pannonie Supérieure1105 et il n’est pas impossible que Ceda ait pu être un nom indigène, peut-être celtique. Quoi qu’il en soit, il est difficile de se prononcer sur l’origine et le statut exact de Ceda Asidonia. Celsius 24.15 / 12475 – Celsi(i) Nigri Celer 23.85 / 12509 – Celsi(i) Nigri 19.82 / 12435 – Cinius Celer 26.144 / 12510 – Celsi(i) Sereni 21.29 / 12440 – Celer Titi L’interprétation des noms apparaissant sur ces étiquettes cause quelques difficultés. Les inscriptions mentionnent peut-être des personnes portant un nom unique au génitif suivi de la filiation (nous aurions donc affaire à Celsus, fils de Niger et à Celsus, fils d’un certain Serenus ou Serenius) mais il est assez probable que les inscriptions mentionnent des individus portant les duo nomina au génitif. Les hommes en question seraient donc probablement Celsius Niger et Celsius Serenus. Celsius est un gentilice rare, attesté en petit nombre dans quelques provinces et il n’est pas toujours aisé d’estimer si les Celsii en question sont des Italiens de souche ou si leur gentilice est de formation patronymique et donc d’origine récente et vraisemblablement locale.1111 Dans le cas présent, si l’on accepte la possibilité que ces hommes soient des citoyens, leur origine reste impossible à déterminer avec certitude. Ils pourraient être d’origine italienne mais ils pourraient tout autant être originaires de la Gaule, où le nom Celsus était répandu tout comme la coutume de former des gentilice patronymiques. Il n’est pas certain que le même Celsius Niger soit mentionné sur les deux étiquettes, car il pourrait s’agir d’homonymes, mais cette possibilité n’est certainement pas exclue. Celer fait partie des surnoms latins très courants, mais il semble avoir été plus populaire en Italie et en Hispanie qu’ailleurs. Néanmoins, le nombre d’occurrences en Dalmatie, en Pannonie et en Narbonnaise est loin d’être faible.1106 On peut noter que les porteurs du surnom Celer en Pannonie sont majoritairement des légionnaires.1107 En ce qui concerne les porteurs de ce nom sur les étiquettes de Siscia, Cinius Celer est certainement un citoyen tandis que Celer Titi est vraisemblablement un pérégrin. Celestus ou Celestius 23.26 / 12498 – s(ervus) Celesti 184 moins d’après les inscriptions, semble gagner en popularité qu’après le règne de Marc-Aurèle, au même moment où le surnom Celsus semble disparaître des inscriptions pannoniennes.1110 Ces deux étiquettes pourraient de ce fait appartenir à une époque plus tardive mais cela reste impossible à prouver avec certitude bien qu’il soit fort probable que l’étiquette portant le nom de Flavius Celsinus ne soit pas antérieure au règne de Vespasien. Le nom C(a)elestus ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais vu l’existence de surnoms comme C(a)elestinus, C(a)elestis ou C(a)elestius,1108 un tel nom n’a rien de particulièrement étonnant. D’ailleurs, il est parfaitement envisageable que le nom en question soit en fait C(a)elestius, car la lecture pourrait aussi être C(a)elesti(i). La lettre s devant le nom au génitif est probablement l’abréviation du mot servus et cette étiquette se rapporterait donc à un esclave inconnu dont le patron s’appelait C(a)elestus ou C(a)elestius. Celsinus 09.08 / 12495 – Celsina 15.13 / 12807 – Flavius Celsinus Le nom Celsinus est attesté dans un grand nombre de provinces mais il est loin d’être aussi fréquent que le nom dont il est dérivé, Celsus.1109 Il est intéressant de noter qu’en Pannonie ce nom, du 1103 TLL, Vol. Onom. 2, 19, s.v. Caedianus; Kajanto 1965: 33, 142; Solin& Salomies 1994: 305. s.v. Caedianus 1104 CIL XIII 1551; Lőrincz 1999: 46, s.v. Cedo 1105 CIL III 10720; TLL, Vol. Onom. 2, 18, s.v. Caedagonius; Mócsy 1983: 58, s.v. Caedagonius; Lőrincz 1999: 17, s.v. Caedagonivs; Meid 2005: 127; Delamarre 2007: 52, s.v. Caedagonius 1106 TLL, Vol. Onom. 2, 299–302, s.v. Celer; Mócsy 1959: 169; Barkóczi 1964: 309; Kajanto 1965: 66, 248; Alföldy 1969: 173–174, s.v. Celer; Mócsy 1983: 73, s.v. Celer; Abascal Palazón 1994: 322–323, s.v. Celer; Solin&Salomies 1994: 312, s.v. Celer; Lőrincz 1999: 47, s.v. Celer; Rémy 2001: 156; Minkova 2000: 134, s.v. Celer; Tataki 2006: 480–481 1107 Mócsy 1959: 169; Celer est d’ailleurs un surnom assez commun chez les militaires, cf. Dean 1916: 19–20; Frank 1916: 692; Alföldy 1969: 173; il n’est pas rare chez les esclaves non plus, cf. Gordon 1924: 97, 108; Kajanto 1965: 248; Solin 1996: 58–59, s.v. Celer 1108 1109 TLL, Vol. Onom. 2, 20–21, s.v. Caelestinus, 22, s.v. Caelestis, 22–23, s.v. Caelestius; Kajanto 1965: 188, 338; Lőrincz 1999: 17, s.v. Caelestinvs; Solin&Salomies 1994: 305, s.v. C(a)elestinus, C(a)elestis, C(a)elestius TLL, Vol. Onom. 2, 305–306, s.v. Celsinus; Kajanto 1965: 230; Alföldy 1969: 174, s.v. Celsinus; Mócsy 1983: 74, s.v. Celsinus; Abascal Palazón 1994: 323, s.v. Celsinus; Solin&Salomies 1994: 312, s.v. Celsinus; Lőrincz 1999: 48, 213, s.v. Celsinus Celsus 07.04 / 12149 – Vitalis Celsi 24.13 / 12421 – Dacus Celsi (un autre nom présent sur l’étiquette – Successi) 19.90 / 12461 – Dacus Celsi 13.18 / 12465 – Celsi 19.37 / 12639 – Nericorus Celsi Celsus semble avoir été un nom assez courant à Siscia (d’autant plus si l’on prend en compte les occurrences incertaines du gentilice Celsius, que l’on pourrait aussi interpréter comme l’idionyme Celsus, vide supra), ce qui n’a rien de particulièrement surprenant vu la fréquence de ce surnom, attesté dans tout l’Empire mais plus particulièrement en Italie, en Hispanie, dans les Gaules (notamment en Narbonnaise) et en Dalmatie.1112 À Siscia, tous les porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins. 1110 Mócsy 1959: 169; Barkóczi 1964: 309 1111 Schulze 1904: 148–149; TLL, Vol. Onom.2, 306, s.v. Celsius; Mócsy 1983: 74, s.v. Celsius; Solin&Salomies 1994: 52, s.v. Celsius; Lőrincz 1999: 48, s.v. Celsivs 1112 TLL, Vol. Onom. 2, 306–308, s.v. Celsus; Mócsy 1959: 169; Kajanto 1965: 28, 65, 230; Alföldy 1969: 174, s.v. Celsus; Mócsy 1983: 74, s.v. Celsus; Abascal Palazón 1994: 323, s.v. Celsa, Celsus; Solin&Salomies 1994: 312, s.v. Celsus; Lőrincz 1999: 48, 213, s.v. Celsvs; Minkova 2000: 135, s.v. Celsus; Bost 2001: 186, 188; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 269, 281; Rémy 2001: 156 Tesserae Sisciensiae Celtius C(a)esius 21.28 / 12439 – Celtius Exostiti 17.30 / 12915 – C(a)esius Severus Celtius est un nom rare, attesté, semble-t-il, uniquement en Hispanie, généralement comme surnom ou idionyme et apparemment une fois comme gentilice.1113 En conséquence, il n’est pas invraisemblable que notre pérégrin Celtius soit un Hispanique, ou du moins originaire de cette partie de l’Empire. Si c’est vraiment le cas, il ne serait d’ailleurs pas le premier immigrant hispanique attesté à Siscia.1114 22.36 / 12901 – C(a)esii (autres noms présents sur l’étiquette – Muc(ci)?, Dasius Apali) Cennuto? 20.19 / 13078 – Crescens Cennutis Cennutis semble être le génitif d’un nom comme Cennuto, au demeurant un hapax. Si c’est le cas, ce nom est probablement proche ou dérivé de noms celtiques comme Cen(n)o ou Cen(n)us.1115 Censorinus 13.48 / 12153 – Vitalis Ce(n)sorini 01.66 / 12462 – Ce(n)sorina (H)irundina 16.07 / 12464 – Ce(n)sorina 24.16 / 12481 – Ce(n)sorinus Iusti 19.19 / 12508 – Ce(n)sor{r}ina 20.09 / 12698 – Silia Ce(n)sorina La forme Cesorinus (ou Cessorinus) est bien attestée,1116 mais ce n’est qu’une variante »vulgaire» du surnom Censorinus.1117 En effet, l’amuïssement du n devant le s est un fait très courant dans le latin vulgaire et cela dès l’époque républicaine.1118 Les exemples ne manquent pas et il est intéressant de constater que la chute du n devant le s est présente à chaque occurrence des noms Censorinus et Censorina sur les étiquettes de Siscia. Le nom Censorinus, en tant que surnom et idionyme, semble avoir été nettement plus populaire dans les provinces celtiques qu’ailleurs. Il ne semble pas que Censorinus ait été un nom de traduction mais ce pourrait être un nom d’apparence latine ou un nom d’assonance, notamment sous la forme Ces(s)orinus.1119 On peut certainement le considérer comme un nom latin à fréquence celtique. La fréquence relative de ce nom à Siscia, où les traces de l’onomastique celtique sont bien attestées, n’est donc pas étrange, d’autant plus que ses porteurs semblent avoir été majoritairement des pérégrins. 1113 TLL, Vol. Onom. 2, 311, s.v. Celtius; Abascal Palazón 1994: 324, s.v. Celtius; Solin&Salomies 1994: 52, s.v. Celtius; Lőrincz 1999: 49, s.v. Celtivs; Delamarre 2007: 63, s.v. Celtus, –ius, -a 1114 Mócsy 1959: 26 1115 TLL, Vol. Onom. 2, 316, s.v. Cenno; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 982–988; Schmidt 1957: 170; Delamarre 2007: 63, s.v. Cenno, -us, -a, Cenos, -us, -o, 216 1116 TLL, Vol. Onom. 2, 55, s.v. Caesorinus; Mócsy 1983: 76, s.v. Cessorinus; Lőrincz 1999: 52, s.v. Cessorinus 1117 TLL, Vol. Onom. 2, 317–319, s.v. Censorinus; Mócsy 1959: 169; Barkóczi 1964: 309; Alföldy 1969: 174, s.v. Censorinus; Mócsy 1983: 75, s.v. Censorinus; Mócsy 1984: 209; Solin&Salomies 1994: 312, s.v. Censorinus; Lőrincz 1999: 49–50, s.v. Censorinus; Minkova 2000: 135, s.v. Censorinus; 1118 Väänänen 1959: 68–69; Väänänen 1981: 64 1119 Bost 2001: 184; Dondin-Payre 2001, Onomastique, 232, 270, 290; Rémy 2001: 95, 121, 168; Delamarre 2007: 64, s.v. Cessorinus, 216 Caesius est un gentilice bien connu et attesté sur un grand nombre d’inscriptions. Bien que répertorié dans la plupart des provinces de l’Empire, ce gentilice est plus particulièrement présent en Italie, en Hispanie et en Dalmatie.1120 C(a)esius Severus est certainement un citoyen et vu les analogies, notamment en Dalmatie et Pannonie, une origine italienne ne serait pas exclue mais il pourrait tout autant être un affranchi ou un descendant d’affranchi dont le patron était originaire d’Italie. Ce nom est parfois aussi attesté comme idionyme ou surnom, plus particulièrement dans la péninsule ibérique mais on le retrouve aussi occasionnellement en Pannonie et en Dalmatie.1121 Dans le cas présent, il est probablement question d’un pérégrin dont le nom apparaît au génitif, mais c’est loin d’être absolument certain. En effet, le rapport avec l’abréviation muc() qui le précède n’est pas clair et on ne peut exclure la possibilité que c(a)esii puisse être un adjectif de couleur au pluriel. De même, on peut admettre que C(a)esii puisse en fait désigner une famille. Le lien entre cet individu, voire même entre la famille des C(a)esii (si l’on estime qu’il s’agit d’un pluriel) et Dasius Apali, dont le nom apparaît sur l’autre face, n’est pas évident non plus. Cilia 21.20 / 12706 – Cilia Cilia, en tant que porteuse d’un nom unique, semble avoir été une pérégrine. Si son statut pérégrin ne semble pas douteux, il est intéressant de noter que cette femme n’était probablement pas une autochtone. En effet, les surnoms ou idionymes Cilius et Cilia sont bien attestés dans les inscriptions mais quasiment toutes les occurrences sont limitées à la péninsule ibérique, plus précisément à la Lusitanie.1122 Ce nom semble bel et bien avoir été un nom typiquement lusitanien et ce n’est d’ailleurs pas le seul nom hispanique attesté à Siscia (vide s.v. Celtius, Viriatus). Cin(n)a? 06.15 / 12415 – Isuta Cineae? (un autre nom présent sur l’étiquette – Statia) Il n’est pas certain que l’on ait affaire à un nom personnel dans cette inscription difficilement lisible, mais ce n’est néanmoins pas tout à fait improbable. On pourrait essayer d’interpréter le patronyme (à condition que ce soit vraiment un nom) comme le génitif erroné d’un surnom relativement bien connu mais plutôt rare, Cin(n)a, avec 1120 Schulze 1904: 135; TLL, Vol. Onom. 2, 49–53, s.v. Caesius; Mócsy 1959: 152; Barkóczi 1964: 293, 301; Alföldy 1969: 69, s.v. Caesius; Mócsy 1983: 59, s.v. Caesius; Abascal Palazón 1994: 103, s.v. Caesia/-us, 111, s.v. Cesia; Solin&Salomies 1994: 41, s.v. Caesius; Lőrincz 1999: 20, s.v. Caesivs; Tataki 2006: 158–159 1121 Alföldy 1969: 168, s.v. Caesia; Mócsy 1983: 59, s.v. Caesius; Abascal Palazón 1994: 309, s.v. Caesia/-us; Lőrincz 1999: 20, s.v. Caesivs 1122 TLL, Vol. Onom. 2, 439, s.v. Cilius; Mócsy 1983: 78, s.v. Cilius; Abascal Palazón 1994: 327–328, s.v. Cilia, Cilius; Lőrincz 1999: 56, s.v. Cilivs; Ci(l)lius est aussi attesté occasionnellement comme gentilice, cf. Schulze 1904: 149, 423; TLL, Vol. Onom. 2, 439, s.v. Cilius; Alföldy 1969: 75, s.v. Cillius; Abascal Palazón 1994: 111, s.v. Cilius; Solin&Salomies 1994: 55, s.v. Cilius, Cillius; Lőrincz 1999: 56, s.v. Cilivs, Cillivs 185 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX le plus grand nombre d’occurrences attestées en Italie, Narbonnaise, Pannonie et dans la péninsule ibérique.1123 Il est impossible de deviner le rapport éventuel entre Hirsuta et Statia. tout simplement Claudius, mais il faut remarquer que la diphtongue au reste généralement inchangée en latin bien qu’il lui arrive parfois de se transformer en a.1131 Quoi qu’il en soit, il ne fait pas de doute que Cladius Vale(n)s soit un citoyen. Cinelius Claudius 24.19 / 12661 – Nigrinus Cinelius (un autre nom présent sur l’étiquette – Nigrinus Laet{t}us) 04.07 / 12290 – Clau[dius] Gleus Cinelius est apparemment un hapax. C’est peut-être le dérivé d’un nom comme Cinus ou Cinnus.1124 Nigrinus Cinelius porte un double idionyme, semble-t-il, et il pourrait être pérégrin. Toutefois, une inversion de places dans la formule onomastique n’est pas à exclure. Si c’est le cas, Cinelius serait un gentilice, peut-être un gentilice de formation patronymique dérivé d’un nom comme Cinel(l)us, encore un hapax mais un dérivé diminutif possible de Cinus.1125 Cette hypothèse est néanmoins difficile à prouver. 19.81 / 12491 – Claudia Iucunda? Il n’est pas certain qu’il y a un rapport entre Nigrinus Cinelius et l’homme (ou les hommes) nommé Nigrinus Laet<t>us mentionné sur l’autre face. Cinius 19.82 / 12435 – Cinius Celer 186 Cinius (écrit aussi comme Cinnius) est un gentilice rare, répertorié en dehors de l’Italie (Rome et Pompéi) uniquement à Salone.1126 Le nom Cinius est attesté comme nom unique parmi des pérégrins, vraisemblablement de souche celtique,1127 mais dans ce cas précis il s’agit d’un citoyen. Il n’est pas invraisemblable que Cinius Celer ait été d’origine italienne ou du moins un affranchi ou le descendant d’un affranchi d’un Italien. Cisurno 18.03 / 12494 – Cisurno Cisurno semble être un hapax et je n’ai pas pu trouver de véritables analogies pour ce nom. Le thème cisi-, ciso-, cisso- est attesté dans les noms celtiques,1128 tout comme uirono-,1129 et ce nom pourrait éventuellement être interprété comme un nom d’origine celtique mais cela reste purement conjectural. 15.21 / 12478 – Claudia Cnitinia 01.16 / 12505 – Claudius 24.20 / 12734 – Elpis Claudi (un autre nom présent sur l’étiquette – Rutilus Nigri) Le gentilice Claudius s’est bien évidemment répandu dans l’Empire durant les règnes de Claude et Néron. En tant que gentilice impérial, il est très commun et attesté en grand nombre dans toutes les provinces de l’Empire,1132 mais on rencontre aussi occasionnellement ce nom comme surnom ou nom unique pérégrin.1133 C’est d’ailleurs le cas avec deux étiquettes de Siscia, dont les inscriptions mentionnent un certain Claudius et une femme nommée Elpis, fille d’un Claudius. Si ces hommes semblent bien être des pérégrins, on ne peut douter du statut de citoyenne dans les cas de Claudia Cnitinia et Claudia Iucunda. Clau[dius] Gleus, si son nom a été correctement interprété, pourrait vraisemblablement être un citoyen. Clemens 22.08 / 12801 – Festus Clementis (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 14.27 / 12810 – Floria Clementis Clemens est un surnom assez commun, attesté dans la plupart des provinces de l’Empire y compris en Pannonie, mais il semble avoir été plus courant en Italie, en Hispanie et en Dalmatie qu’ailleurs.1134 Dans le cas présent, Clemens apparaît comme patronyme à deux reprises et il est quasiment certain que les porteurs de ce nom étaient des pérégrins. Cladius 09.06 / 12492 – Cladius Vale(n)s = ILALG. II 3466, 7287, 27825B; ILAFR. 592; AE 1972, 382; Pflaum&alii 1983: 61, s.v. Cladius; Solin&Salomies 1994: 56, s.v. Cladius; Lőrincz 1999: 59, s.v. Cladivs Cladius est un gentilice rare mais néanmoins attesté en Pannonie.1130 Une autre possibilité serait que le gentilice en question soit 1123 TLL, Vol. Onom. 2, 448–449, s.v. Cinna; Mócsy 1959: 169; Kajanto 1965: 42, 106–107; Alföldy 1969: 177, s.v. Cinna; Mócsy 1983: 79, s.v. Cina, Cinna; Abascal Palazón 1994: 328, s.v. Cinna; Solin&Salomies 1994: 314, s.v. Cinna; Lőrincz 1999: 57, s.v. Cina, Cinna 1124 TLL, Vol. Onom. 2, 450, s.v. Cinnus, 452, s.v. Cinus; Kajanto 1965: 340; Solin&Salomies 1994: 314, s.v. Cinnus; Delamarre 2007: 66, s.v. Cinus 1125 pour le suffixe diminutif –ellus, cf. Kajanto 1965: 127–128 1126 TLL, Vol. Onom. 2, 448, s.v. Cinius, 450, s.v. Cinnius; Schulze 1904: 423; Alföldy 1969: 75: s.v. Cinius; Mócsy 1983: 79, s.v. Cinius; Solin&Salomies 1994: 55, s.v. Cinius, Cinnius; Lőrincz 1999: 57, s.v. Cinius 1127 TLL, Vol. Onom. 2, 448, s.v. Cinius; Mócsy 1983: 79, s.v. Cinius; Lőrincz 1999: 57, s.v. Cinius 1128 Delamarre 2007: 216 1129 Delamarre 2007: 236 1130 TLL, Vol. Onom. 2, 466, s.v. Cladius; Bulletino della Commissione archelogica comunale di Roma, 73, 1949–50, 37, nr. 9 (_ _ _ ICI. CLADIA SEVERA / _ _ _ RVS. FILIVS)(Roma); CIL XIV 4569, 4632; CIL V 8852 = CIL III 2190 (AE 1981, 698); CIL III 5357, 12495; CIL VIII 2557, 5948, 6875 1131 C’est limité à la syllabe initiale lorsque la syllabe suivante renferme un u ou un o; Väänänen 1959: 32; Väänänen 1981: 39–40; cf. TLL, Vol. Onom. 2, 473 (18–19), s.v. Claudius 1132 TLL, Vol. Onom. 2, 472–476, s.v. Claudius; Mócsy 1959: 20, 30, 36–38, 41, 45–46, 52–53, 64, 147, 149; Barkóczi 1964: 294; 298–299; Alföldy 1969: 37–38, s.v. Claudius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 12, s.v. Claudius; Mócsy 1983: 81, s.v. Claudius; Pflaum&alii 1983: 61, s.v. Claudius; Mócsy 1985: 80–87; Abascal Palazón 1994: 111–113, s.v. Claudia/-us; Solin&Salomies 1994: 56, s.v. Claudius; Lőrincz 1999: 60– 62, 214, s.v. Claudius; Minkova 2000: 41–42, s.v. Claudius; Tataki 2006: 174–187 1133 TLL, Vol. Onom. 2, 476–477, s.v. Claudius; Alföldy 1969: 178, s.v. Claudius; Mócsy 1983: 81, s.v. Claudius; Lőrincz 1999: 60, 214, s.v. Claudius; Minkova 2000: 138, s.v. Claudia 1134 TLL, Vol. Onom.2, 483–486, s.v. Clemens; Dean 1916: 20–21; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 169; Kajanto 1965: 66, 68–69, 263; Alföldy 1969: 178, s.v. Clemens (Alföldy remarque que ce surnom en Dalmatie perd beaucoup en popularité après le 1er siècle); Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 27, s.v. Clemens; Mócsy 1983: 81, s.v. Clemens; Pflaum&alii 1983: 77, s.v. Clemens; Abascal Palazón 1994: 330–331, s.v. Clemens; Solin&Salomies 1994: 315, s.v. Clemens; Lőrincz 1999: 63, s.v. Clemens; Rémy 2001:156; Tataki 2006: 481 Tesserae Sisciensiae Clodius Cnidius 06.06 / 12507 – Clodia 01.24 / 12161 – Ul(pius) Cnidius Bien que ce nom apparaisse parfois, d’ailleurs très rarement, comme surnom,1135 c’est avant tout un gentilice bien connu et répandu dans un grand nombre de provinces. Il est très courant en Italie (plus particulièrement dans le Nord) et en Hispanie, mais il est loin d’être rare en Dalmatie, Narbonnaise et Pannonie.1136 Au cas où le gentilice a été correctement interprété, Cnidius serait le surnom d’un citoyen portant le gentilice impérial Ulpius. En principe, l’adjectif Cnidius désignerait un habitant de Cnide, une ville de Carie.1139 Vu la fréquence de surnoms géographiques et ethniques,1140 il est tout à fait envisageable que cet adjectif aurait pu être porté comme un surnom. D’ailleurs, une esclave nommée Cnidia est connue par une inscription de Rome et plusieurs hommes portant le nom de Cnidus (tous des affranchis) sont aussi connus à Rome.1141 En tant que gentilice typique de l’Italie du Nord, la présence de ce nom à Siscia n’a rien de bien curieux. La question demeure si la personne mentionnée sur cette étiquette est une pérégrine qui porte comme nom unique un gentilice latin assez courant ou si c’est une citoyenne dont on aurait omis de mentionner le surnom. Une autre possibilité, au cas où la diphtongue au aurait été traitée comme un o, serait que le nom en question soit en fait tout simplement Claudia, un gentilice plus courant en tant qu’idionyme chez les pérégrins et couramment écrit comme Clodia/-us.1137 Clora 19.86 / 12482 – Clora Germani 15.19 / 12493 – Clora L(i)ccaia? Le nom C(h)lorus ou C(h)lora n’a pas, semble-t-il, laissé de traces épigraphiques mais il est connu par les sources écrites et notamment comme le sobriquet d’au moins un personnage célèbre, Flavius Iulius Constantius, le père de Constantin. Dérivé du grec, plus exactement de l’adjectif clwróV, á, ón (vert, mais aussi pâle), ce fut initialement probablement un sobriquet désignant des personnes de teint pâle, mais ce nom latin est certainement aussi une transcription des noms grecs comme ClÔriV ou ClÔroV.1138 Clora Germani semble bien être une pérégrine et c’est probablement aussi le cas de Clora L(i)ccaia, sauf que cette dernière semble porter un double idionyme ou plus exactement, selon la définition de RendićMiočević, un nom individuel et un nom de famille. Toutefois, il n’est pas du tout certain dans le cas présent que le nom Clora soit d’origine grecque. En effet, Germanus, le père de Clora, porte un idionyme très courant dans la région, lequel, sans forcément indiquer des origines germaniques, n’implique probablement pas des origines orientales (vide infra). De même, Clora Liccaia porte un nom de famille (ou du moins ce qui pourrait être un nom de famille) qui est sans aucun doute autochtone, plus exactement illyrien. Bien, évidemment, il n’est pas exclu que des personnes d’origine locale aient pu porter des noms orientaux, surtout à une époque plus tardive, mais on peut se demander si le nom Clora dans le cas des étiquettes de Siscia ne serait pas plutôt un nom indigène, voire même un nom d’assonance ou un nom de traduction. Il n’est donc pas invraisemblable qu’Ulpius Cnidius ait été un affranchi, peut-être originaire de l’Asie Mineure, mais cela reste forcément conjectural. Cnitinia 15.21 / 12478 – Claudia Cnitinia Un tel surnom ne semble pas avoir été répertorié et le cognomen de Claudia Cnitinia pourrait bien être un hapax. Son statut de citoyenne ne fait guère de doute mais il est impossible de se prononcer sur son origine à défaut d’analogies pour le surnom Cnitinia. Au cas où ce surnom indiquerait une origine ethnique ou géographique, on pourrait à la limite envisager un lien avec une tribu africaine, les Cnithi, voire avec les Cinith(i)ī, mais cela reste difficile à prouver.1142 Coc(c)eius 20.15 / 12340 – Coceius (inscription antérieure) Bien que Cocceius soit à l’origine un gentilice, impérial de surcroît,1143 il apparaît sur cette étiquette comme nom unique. Ce n’est pas forcément surprenant puisque ce gentilice a déjà été attesté comme surnom, y compris en Pannonie et il est d’ailleurs vraisemblable qu’en tant que nom unique pérégrin ce fut un nom d’assonance celtique.1144 Il est donc fort probable que notre Coc(c)eius ait été un pérégrin. Colona 20.26 / 13060 – Colona Colonus est un surnom plutôt rare mais néanmoins attesté dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire, y compris en Pannonie.1145 Dans ce cas précis, c’est un nom unique et on pourrait 1139 cf. Cic. Brut. 316; Cic. Verr. 4, 135; TLL, Vol. Onom. 2, 513–514, s.v. Cnidus 1140 cf. Kajanto 1965: 43–53 1141 CIL VI 6834, 8955, 26587, 26758; IX 3820, Attia Q. l. Cnidia; Solin 1996: 373, s.v. Cnidia, s.v. Cnidus; Solin 2003: 660, s.v. Cnidus, s.v. Cnidia; que des esclaves portent parfois des noms dérivés de noms de villes grecques est bien attesté, cf. Gordon 1924: 99 1135 Alföldy 1969: 179, s.v. Clodius; Mócsy 1983: 82, s.v. Clodius; Pflaum&alii 1983: 77, s.v. Clodia; Lőrincz 1999: 65, s.v. Clodivs 1142 TLL, Vol. Onom. 2, 448, 31–39, s.v. Cinith(i)ī; TLL, Vol. Onom. 2, 514, 64–66, s.v. Cnithi 1136 TLL, Vol. Onom. 2, 498–501, s.v. Clodius; Schulze 1904: 150; Mócsy 1959: 153; Barkóczi 1964: 293, 301; Alföldy 1969: 76, s.v. Clodius; Mócsy 1983: 82, s.v. Clodius; Pflaum&alii 1983: 61, s.v. Clodius; Abascal Palazón 1994: 113–114, s.v. Clodia/-us; Solin&Salomies 1994: 57, s.v. Clodius; Lőrincz 1999: 65, s.v. Clodivs; Rémy 2001: 139; Tataki 2006: 188–189 1143 TLL, Vol. Onom. 2, 516–518, s.v. Cocceius; Schulze 1904: 426; Mócsy 1959: 149; Alföldy 1969: 41–42, s.v. Cocceius; Mócsy 1983: 83, s.v. Cocceius; Solin&Salomies 1994: 58, s.v. Cocceius; Lőrincz 1999: 67, s.v. Cocceivs; Minkova 2000: 43, s.v. Cocceius; Tataki 2006: 189 1144 TLL, Vol. Onom. 2, 518 (42–45), s.v. Cocceius; Mócsy 1959: 27, 170; Mócsy 1983: 83, s.v. Cocceius; Lőrincz 1999: 67, s.v. Cocceivs; Minkova 2000: 139–140, s.v. Cocceius; Meid 2005: 226–227, s.v. Coccus, Cocceius, -a; Delamarre 2007: 68, s.v. Cocceius 1145 TLL, Vol. Onom. 2, 535, s.v. Colonus; Mócsy 1959: 170; Kajanto 1965: 321; Alföldy 1969: 179, s.v. Colonus; Mócsy 1983: 84, s.v. Colonus; Solin&Salomies 1994: 316, s.v. Colonus; Lőrincz 1999: 69, s.v. Colonvs 1137 TLL, Vol. Onom. 2, 473 (11–17), s.v. Claudius; Väänänen 1959: 30–32; Väänänen 1981: 39; Minkova 2000: 43, s.v. Clodius 1138 Pape&Benseler 1870: 1687, s.v. ClÔriV, ClÔroV; TLL, Volume III, 1013, 22–35, chloõr(os); TLL, Volume Onom. 2, 401, 78–82, s.v. Chlorus; Solin 2003: 607, s.v. Chloris 187 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX supposer que Colona fut une pérégrine, mais son statut exact reste tout de même incertain. Il n’est pas exclu que ce nom ait pu être un nom latin assonant dans les régions celtiques.1146 Columbinus 06.11 / 13105 – Columbinus Ce nom, dérivé de Columbus, un nom un peu plus courant,1147 n’a été attesté jusqu’à maintenant que dans le Norique, au Magdalensberg.1148 Avec cette seconde occurrence à Siscia, Columbinus cesse d’être un hapax, mais à défaut d’analogies plus nombreuses, il est difficile de prétendre que ce nom aurait pu être typique du Norique et de la Pannonie Supérieure. Quoi qu’il en soit, en tant qu’idionyme, à Siscia ce nom semble avoir été porté par un pérégrin. Cominia 26.83 / 13106 – Cominia Cominius est un gentilice répandu en Italie (particulièrement dans le Nord) et en Narbonnaise mais moins commun dans les autres provinces.1149 Ce gentilice pourrait d’ailleurs dans certains cas être un nom d’assonance celtique à cause de la racine com- mais aussi du thème minio-.1150Ce nom a aussi été attesté comme surnom et comme idionyme mais les occurrences restent rares.1151 188 Dans ce cas précis, Cominia semble apparaître comme un nom unique, mais il n’est pas certain que l’on ait affaire à une femme de statut pérégrin pour autant. En effet, quasiment dans tous les cas répertoriés (et les occurrences sont nombreuses), ce nom est un gentilice et il n’est pas du tout exclu que la femme dont il est question dans cette inscription soit une citoyenne dont le surnom n’a pas été noté ou qui n’en avait pas (ce qui paraît tout de même moins probable). Il faut d’ailleurs remarquer que l’inscription est raturée; le surnom de cette femme était peut-être inscrit dans la seconde ligne qui est aujourd’hui quasiment illisible. Si ce n’est pas le cas, il n’est pas exclu que ce nom puisse être interprété comme un nom latin d’assonance celtique. 1146 Dondin-Payre, Onomastique, 2001: 290, 306; Delamarre 2007: 70, s.v. Colona, Colonus 1147 TLL, Vol. Onom. 2, 538, s.v. Columbus; Kajanto 1965: 86–87, 330; Mócsy 1983: 84, s.v. Columbus; Solin&Salomies 1994: 316, s.v. Columbus; Lőrincz 1999: 69, s.v. Colvmbvs 1148 Egger, Die Stadt auf dem Magdalensberg, 1961, 222; Mócsy 1983: 84, s.v. Columbinus; Solin&Salomies 1994: 316, s.v. Columbinus; Lőrincz 1999: 69, s.v. Colvmbinvs 1149 1150 1151 TLL, Vol. Onom. 2., 543–545, s.v. Cominius; Schulze 1904: 108, 166, 354; Mócsy 1959: 153; Barkóczi 1964: 295, 301; Alföldy 1969: 77, s.v. Cominius; Solin&Salomies 1994: 59, s.v. Cominius; Lőrincz 1999: 70, s.v. Cominivs; Tataki 2006: 190–191 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1068, s.v. com-, con-, Alt-celtischer Sprachschatz II, 595, s.v. -minio-, min-io-; Schmidt 1957: 175; Evans 1967: 183–186, 335–336; Delamarre 2001: 101, s.v. com-; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 234; Delamarre 2001: 192, s.v. minio-, meno-; Forier 2001: 483; Rémy 2001: 93–95, 112, 121, 125, 149–150; Delamarre 2003: 227–228, s.v. minio-, meno-; Meid 2005: 265, s.v. Cominius; Delamarre 2007: 71, 217, cominio signifiant très doux. AIJ 74; Katičić 1966: 152, l’auteur fait le rapprochement avec des noms comme Comatilla ou Comatus, portés par des pérégrins d’origine celtique; Lőrincz 1999: 70, s.v. Cominivs; Delamarre 2007: 71, s.v. Cominius Comunis 13.06 / 12648 – Comunis Le nom Communis, sans être commun – c’est le cas de le dire – n’est tout de même pas rare et on le retrouve dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire, notamment en Italie et en Narbonnaise.1152 Bien que ce soit généralement un nom masculin, il est aussi occasionnellement attesté comme nom féminin.1153 Il faut noter ce nom était particulièrement répandu chez les esclaves et les affranchis, ce qui est d’ailleurs tout à fait compréhensible vu lu signification du mot. Il n’est pas invraisemblable que notre Com(m) unis fût un esclave ou un affranchi mais rien dans l’inscription n’indique son véritable statut. Il faut néanmoins remarquer que ce nom aurait aussi pu être un nom assonant en milieu celtique1154 et vu le nombre important de noms celtiques attestés à Siscia, il n’est pas exclu que Com(m)unis ait été un pérégrin de souche celtique, peutêtre originaire de la région. Concurdus (ou Concurnus, voire Congirdus)? 13.27 / 13072 – Concurdus ou Concurnus Il semblerait que le nom apparaissant sur cette étiquette soit Concurdus, bien qu’on ne puisse entièrement exclure la possibilité que le nom en question soit Concurnus. La lecture Congirdus n’est pas exclue non plus. Quoi qu’il en soit, aucun de ces noms n’a été répertorié auparavant et il est impossible de se prononcer avec certitude sur leur origine éventuelle. Les thèmes comme conconno-, conno- ou con(n)- étant assez commun dans les noms d’origine celtique,1155 on pourrait présumer qu’un nom comme Concurdus ou Concurnus soit lui aussi de la même origine. Si l’on opte pour la lecture Congirdus, cet hapax pourrait vraisemblablement aussi être interprété comme un nom d’origine celtique.1156 Conertus 23.67 / 12566 – (civis) And(autoniae) Proculus Conerti 23.64 / 13059 – Conertus Nigri Conertus est un nom rare, attesté sous cette forme en Pannonie et dans le Norique,1157 mais un nom très proche, Counertus ou Cobnertus ainsi que leurs nombreux dérivés sont assez courants dans le Norique ainsi que dans les autres régions celtiques.1158 Ce 1152 TLL, Vol. Onom. 2, 551–552, s.v. Communis; Barkóczi 1964: 309; Kajanto 1965: 69, 256; Alföldy 1969: 180, s.v. Communis; Mócsy 1983: 86, s.v. Communis; Solin&Salomies 1994: 316, s.v. Communis; Solin 1996: 66, s.v. Communis; Lőrincz 1999: 71, s.v. Communis 1153 TLL, Vol. Onom. 2, 552 1154 Dondin-Payre 2001: 290 1155 Evans 1967: 183–186; Delamarre 2001: 101, s.v. com- con- co-; Delamarre 2003: 121–122, s.v. com- con- co-; Meid 2005: 166–167; Delamarre 2007: 217 1156 cf. Schmidt 1957: 179–182, 216–217; Evans 1967: 183–186, 203–207; Mócsy 1983: 86–87; Degavre 1998: 159, s.v. con-, 242, s.v. gono-; Lőrincz 1999: 72; Forier 2001: 491; Meid 2005: 123–127, 166–167; Delamarre 2007: 72, 217 1157 Peut-être aussi en Narbonnaise mais Mócsy et Lőrincz ne fournissent pas de données précises à ce sujet; CIL III 5646, ILSl I 75; Mócsy 1983: 86, s.v. Conertus; Lőrincz 1999: 72, s.v. Conertvs; Meid 2005: 169–170, s.v. Conerta; Delamarre 2007: 72, s.v. Conertus 1158 Il apparaît, entre autres, sur plusieurs étiquettes de Kalsdorf; Holder, Altceltischer Sprachschatz I, 1054–1055, s.v. Cobnertos; TLL, Vol. Onom. 2, 515, s.v. Cobnertus, 679, s.v. Covnertus, 745, s.v. Cunerta, Cunertius; Katičić 1966: 148; Alföldy 1977: 255; Mócsy 1983: 91, s.v. Counertus; Römer-Martijnse 1990: 80, Nr. 43, 145, Nr. 84, 160, Nr. 95, 221; Alföldy 1993: 8–9, 13–14; Lőrincz 1999: 81, s.v. Covnertvs; Meid 2005: Tesserae Sisciensiae nom est indéniablement celtique et dans le cas présent il est très probablement porté par des pérégrins. Cornius Congonius Cornius est un gentilice rare, attesté en Italie et en Afrique,1165 mais en tant que patronyme dans le cas présent il semble bien que ce nom soit un idionyme. Le nom Lascus étant au demeurant attesté en Pannonie, on peut juste conclure que Cornius semble avoir été le nom unique d’un pérégrin. 26.24 / 12600 – And(autoniae) ad Tusculus Congoni Congonius est un nom attesté aussi bien comme gentilice1159 que comme surnom1160 et comme tous les noms combinant les thèmes con- et gen-, il ne fait guère de doute que ce soit un nom celtique.1161 En tant que patronyme dans le cas présent, il semblerait que ce nom était un idionyme porté par un pérégrin. Coponius? 03.01 / 13088 – Coponii La présence de ce nom personnel au génitif n’est pas exclue, bien que l’on puisse aussi proposer la lecture pa(nnum) co(rticeum) pon(do) ii. Coponius est un gentilice relativement bien connu en Italie mais moins courant dans les provinces. Il semblerait que les quelques porteurs de ce nom attestés en Pannonie et Dalmatie aient été des Italiens.1162 Dans le cas présent, le nom Coponius n’est pas suivi d’un surnom et on peut se demander si c’est vraiment un gentilice. Il n’est d’ailleurs pas exclu que ce nom soit précédé d’un autre nom au nominatif (féminin, semble-t-il). La lecture de cette inscription demeure toutefois incertaine et il est difficile d’estimer si nous avons affaire à un citoyen dont le surnom a été omis ou à un patronyme – donc un nom unique pérégrin. Coriarius? 02.09 / 12393 – Super cor(i)arius 14.19 / 12765 – Simplex cor{r}iarius Il semble plus probable que dans le cas présent Corarius ne soit pas un nom mais tout simplement une désignation de métier. Si c’est le cas, Super aurait été un corroyeur, coriarius ou corarius, tout comme Simplex.1163 Une autre possibilité, moins vraisemblable, serait que Coriarius soit un gentilice dont la place a été inversée dans la formule onomastique. En effet, le gentilice Coriarius, bien que rare, est attesté et il est peut-être question de ce nom dans ces deux inscriptions.1164 Si c’est le cas, ces deux individus auraient été des citoyens. 12.05 / 12935 – Lasca Cornii Cornutus? 21.62 / 12048 – Pontia (Cornuti?) (inscription antérieure) La lecture de l’inscription sur cette étiquette est loin d’être aisée. Si le nom au nominatif semble bel et bien être Pontia, la suite de l’inscription reste pose de grandes difficultés. On croit discerner un nom au génitif, peut-être Cornuti, selon J. Brunšmid, mais je dois avouer que cet avis n’est partagé ni par les dessinateurs ni par moi. Il n’est d’ailleurs pas du tout certain que ce nom, quel qu’il soit, ait été le patronyme de Pontia. Quoi qu’il en soit, Cornutus, sans être particulièrement commun, est un surnom attesté dans la plupart des provinces, avec le plus grand nombre d’occurrences en Italie, Narbonnaise et Hispanie.1166 Bien qu’il semblerait que ce nom ait été porté par un pérégrin dans le cas présent, Cornutus ne fait pas partie des surnoms et idionymes latins habituellement considérés comme assonants ou à fréquence régionale. Corpus? 08.03 / 13054 – Valeria Corpi Le nom Corpus ne semble pas avoir été attesté jusqu’à maintenant à l’exception d’une inscription africaine.1167 Il n’est pas impossible que ce soit un nom local, peut-être assonant, car un surnom avec le même radical, Corpio, a été répertorié en Dalmatie.1168 Corvinus 11.20 / 13084 – Corvina (inscription antérieure) 19.84 / 13087 – Corvinus Corvinus est un surnom plutôt rare mais attesté dans plusieurs provinces occidentales, dont la Pannonie Inférieure.1169 Dans ce cas précis, Corvinus et Corvina sont des noms uniques, ce qui semblerait indiquer que cet homme et cette femme étaient des pérégrins. Corvus 169–170, s.v. Conerta; Delamarre 2007: 76, s.v. Counertus; ce nom pourrait avoir un rapport avec l’adjectif comnertos (ferme, résolu), voire éventuellement avec la racine cuno- (chien, loup), cf. Delamarre 2001: 101, s.v. com- con- co-, 102, s.v. comnertos, 110, s.v. cuno-; Forier 2001: 491–492; Delamarre 2003: 121–122, s.v. com- con- co-, 122–123, s.v. comnertos, 132, s.v. cuno-; Delamarre 2007: 217–218 1159 1160 1161 TLL, Vol. Onom. 2, 562, s.v. Congonius; Mócsy 1983: 87, s.v. Congonius; Lőrincz 1999: 72, s.v. Congonivs Mócsy 1983: 87, s.v. Congonius; Lőrincz 1999: 72, s.v. Congonivs; Delamarre 2007: 72, s.v. Congonnius, 217 cf. Schmidt 1957: 179–182, 216–217; Evans 1967: 183–186, 203–207; Mócsy 1983: 86–87; Degavre 1998: 159, s.v. con-, 242, s.v. gono-; Lőrincz 1999: 72; Forier 2001: 491; Meid 2005: 123–127, 166–167; Delamarre 2007: 72, 217 13.62 / 12506 – Lucelius (!) Corvi Tout comme Corvinus, Corvus est un surnom peu courant et apparemment peu répandu en dehors de l’Italie.1170 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom n’apparaît qu’une seule fois, et cela en tant que 1165 TLL, Vol. Onom. 2, 648, s.v. Cornius; Schulze 1904: 77, 553; Solin& Salomies 1994: 61, s.v. Cornius 1166 TLL, Vol. Onom. 2, 648–650, s.v. Cornutus; Kajanto 1965: 330; Mócsy 1983: 89, s.v. Cornutus; Pflaum&alii 1983: 77, s.v. Cornutus; Abascal Palazón 1994: 335, s.v. Cornutus; Solin&Salomies 1994: 318, s.v. Cornutus; Lőrincz 1999: 78, s.v. Cornvtvs; Rémy 2001: 156 1167 CIL VIII 19914; TLL, Vol. Onom. 2, 652, s.v. Corpus 1162 TLL, Vol. Onom. 2, 587, s.v. Coponius; Schulze 1904: 157, 168, 276, 417; Mócsy 1959: 153; Alföldy 1969: 77, s.v. Coponius; Mócsy 1983: 88, s.v. Coponius, Copponius; Solin&Salomies 1994: 60, s.v. Coponius, Copponius; Lőrincz 1999: 74, s.v. Coponivs, Copponivs 1168 CIL III 1798, Narone; TLL, Vol. Onom. 2, 652, s.v. Corpio; Alföldy 1969: 181, s.v. Corpio; Mócsy 1983: 89, s.v. Corpio; Lőrincz 1999: 79, s.v. Corpio 1169 1163 TLL, Vol. IV, 947, s.v. corarius; Vol. IV, 951, s.v. coriarius; OLD, 444, s.v. corarius, 445, s.v. coriarius; Petrikovits 1981: 93; Petrikovits 1981, Spätantike: 299 CIL III 3390; TLL, Vol. Onom.2, 656–657, s.v. Corvinus; Kajanto 1965: 331; Alföldy 1969: 181, s.v. Corvinus; Mócsy 1983: 89, s.v. Corvinus; Solin&Salomies 1994: 319, s.v. Corvinus; Lőrincz 1999: 79, s.v. Corvinvs 1170 1164 Schulze 1904: 416; Solin&Salomies 1994: 61, s.v. Coriarius TLL, Vol. Onom. 2, 658–659, s.v. Corvus; Kajanto 1965: 85, 331; Solin& Salomies 1994: 319, s.v. Corvus 189 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX patronyme. Il serait donc question d’un pérégrin, Lucelius (sic) Corvi, portant comme nom unique un gentilice latin, dont le père devait, bien évidemment, lui aussi être un pérégrin. Coscelendus 26.106 / 12225 – Maxima Rai(i) Coscelendi Ce qui semble être le surnom du citoyen portant le gentilice Raius (le patron de Maxima?) est un hapax aux origines indéterminées. Il faut bien admettre que la lecture n’est pas des plus certaines, mais elle semble néanmoins assez probable. Serait-ce un nom composé de thèmes connus dans certains noms attestés dans les Balkans et les provinces danubiennes? On trouve ainsi un certain Celandus en Dalmatie, à Salone,1171 un Coslicin[us] en Pannonie Inférieure,1172 ainsi qu’un dénommé Landio en Dacie.1173 Serait-il question de deux thèmes celtiques, coxo-(cosso-) et lando-?1174 Il n’est peut-être pas exclu que le thème cosco- soit une métathèse de cocso- (coxo-). Cosuta 09.17 / 13103 – Cosuta Arismi Bien que le nom Cosuta ne semble pas avoir été répertorié, le gentilice Cossutius est bien connu, notamment en Italie et en Narbonnaise.1175 Le gentilice Cosutius est attesté à trois reprises dans le Norique,1176 et c’est peut-être un nom apparenté à l’idionyme apparaissant sur cette étiquette. Si l’on accepte la supposition que Cosut(i)us puisse être un nom celtique autochtone dans le Norique et en Pannonie, assonant ou non, il est intéressant de noter que le père de Cosuta porte un nom grec. Une autre possibilité serait qu’Arismus ait été son patron mais c’est impossible à prouver. 190 Co(n)ventinus 21.99 / 12893 – Coventinus Messi Dans le cas présent, il est probablement question du nom Co(n) ventinus, au demeurant inconnu jusqu’à présent mais certainement dérivé d’un nom déjà attesté, Conventus. Ce dernier nom n’est connu que par deux inscriptions.1178 Vu la formule onomastique, il semble assez certain que notre Co(n)ventinus était un pérégrin dont le père portait un nom vraisemblablement indigène, d’origine celtique ou illyrienne (vide infra). Cratanis? 19.111 / 12546 – Atius Cratanis (un autre nom présent sur l’étiquette – Fortis) Il semblerait que le nom Cratanis soit un nom d’origine grecque, probablement un dérivé de KratînoV ou KráthV.1179 Si c’est un nominatif, l’homme en question serait un citoyen mais il n’est pas exclu que Cratanis soit en fait un génitif, ce qui ferait d’Atius un pérégrin. Cratarus 22.30 / 13112 – Cratarus Iroduli (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Cotus Il est fort probable que Cratarus soit une transcription du nom grec Κρατερός,1180 habituellement retranscrit en latin comme Craterus.1181 Bien qu’à Rome ce nom semble être souvent porté par des esclaves et des affranchis, il semblerait plutôt que ce Cratarus soit un pérégrin dont le père porte lui aussi un nom grec, à moins qu’(H) i(e)rodulus n’ait été son patron, ce qui me semble moins vraisemblable ou du moins difficile à prouver. 01.79 / 12335 – Cotus Creca L’origine celtique de cet idionyme ne fait pas de doute et plusieurs occurrences ont d’ailleurs déjà été attestés, notamment en Gaule. Rien ne prouve toutefois que cet homme fût d’origine gauloise vu que des noms comme Cotu, Cotulo, Cotulus, Cotuco et Cotulia sont aussi connus dans le Norique.1177 Il n’est donc pas exclu que Cotus ait pu être un nom porté par les Celtes de Pannonie. 1171 CIL III 2529; Alföldy 1969: 173, s.v. Celandus; Mócsy 1983: 73, s.v. Celandus; Lőrincz 1999: 47, s.v. Celandvs 1172 RIU 982; Lőrincz 1999: 79, s.v. Coslicinvs; Meid 2005: 170; Delamarre 2007: 75, s.v. Coslici[nus?] 1173 AE 1975, 714; RMD 20; Mócsy 1983: 159, s.v. Landio; Lőrincz 2000: 18, s.v. Landio; Delamarre 2007: 115, s.v. Landio 1174 Schmidt 1957: 185; Delamarre 2003: 128, s.v. coxo- (cocso-), 196, s.v. landa; Delamarre 2007: 218, 224 1175 Schulze 1904: 67, 110, 159, 428; TLL, Vol. Onom. 2, 669–670, s.v. Cossutius; Lochner-Hüttenbach 1965: 22–23; Alföldy 1969: 79, s.v. Cossutia; Mócsy 1983: 90, s.v. Cossutius; Solin&Salomies 1994: 62, s.v. Cossutius; Lőrincz 1999: 80, s.v. Cossvtivs; Tataki 2006: 197; c’est aussi parfois un surnom, cf. CIL XIII 7697 >> 7715 >> 7716 1176 CIL III, 4983, 5632; TLL, Vol. Onom. 2, 671, s.v. Cosutius Solin&Salomies 1994: 62, s.v. Cosutius; Lőrincz 1999: 80, s.v. Cosvtivs; d’ailleurs la lecture Cosutius ne semble pas certaine dans le cas de CIL III 4983, cela pourrait aussi être Cosutus. 1177 Schmidt 1957: 184; Evans 1967: 186–187; Lőrincz 1999: 81, s.v. Cottvs, Cotv, Cotvco, Cotvlia, Cotvlo, Cotvlvs, Cotvs; Delamarre 2003: 127, s.v. cottos; Delamarre 2007: 76, s.v. Cotu, Cotulo, Cotulus, Cotus, Cotuco, Cotulia, 218; il faut noter que Cotus pouvait aussi être un nom thrace mais cette origine semble moins probable dans ce cas précis, cf. Minkova 2000: 142, s.v. Cotus 11.10 / 12771 – Creca Creca est vraisemblablement un nom d’origine celtique, probablement apparenté au nom Crecca, attesté en Cisalpine.1182 On peut supposer que Creca fut une pérégrine mais il est plus difficile de se prononcer sur ses origines. Vu qu’elle porte un nom qui semble être celtique, il n’est pas improbable qu’elle soit originaire de la Pannonie occidentale ou du Norique mais une origine plus lointaine ne serait pas à exclure non plus. Crescens 22.05 / 12047 – Ponpeius (!) Cresses (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 21.36 / 12258 – Lucilius Cresce(n)s 19.48 / 12276 – Secunda Crescentis 08.04 / 12348 – Sata Crescentis 26.52 / 12349 – Crispinus Crescentis 1178 CIL IX 1160/ 1, Conventa, une affranchie, CIL XIII 6028, Coventus; Kajanto 1965: 351; Solin&Salomies 1994: 318, s.v. Conventus, Conventa; Lőrincz 1999: 81, s.v. Coventvs 1179 Pape&Benseler 1870: 713, s.v. Kra5tînoV, s.v. KrátioV; Lőrincz 1999: 82, s.v. Crates, Cratia, Cratio, Cratistvs, Cratvs; pour le thème Krato- cf. Solin 1971: 82 1180 Pape&Benseler 1870: 712, s.v. KráteróV 1181 TLL, Vol. Onom. 2, 691, s.v. Craterus; Mócsy 1983: 92, s.v. Craterus; Solin 1996: 393, s.v. Craterus; Lőrincz 1999: 82, s.v. Cratervs; Solin 2003: 721, s.v. Craterus 1182 CIL V 6644; TLL, Vol. Onom. 2, 694, s.v. Crecca; Mócsy 1983: 92, s.v. Creccus; Lőrincz 1999: 82, s.v. Creccvs; Delamarre 2007: 77, s.v. Crecca Tesserae Sisciensiae 01.58 / 12351 – Crescentis Racus 17.23 / 12394 – Sura Crescentis vraisemblablement pas question d’une citoyenne portant un surnom celtique (vide infra, s.v. Racus). 21.91 / 12405 – Iustinus Crescentis (inscription antérieure) Crescius 19.47 / 12416 – Stanoncia Crescentis 20.27 / 12104 – Candida Cresci(i) 03.18 / 12796 – Ianuaria Crescentis 21.57 / 12269 – Saturnina Crescii 21.16 / 12829 – Oclatius Crescentis 19.89 / 12414 – Bouda Crescii 19.54 / 12923 – Iulia Crescentis 26.123 / 13074 – Crescen{n}s 20.19 / 13078 – Crescens Cennutis 23.03 / 13094 – Cresce(n)s Solimni (!) 06.10 / 13096 – Cresce(n)s 01.49 / 13115 – Cresce(n)s Creutonius Le nom Crescens est certainement un des surnoms et idionymes les plus couramment attestés sur les étiquettes de Siscia.1183 Vu la fréquence de ce surnom dans les inscriptions de l’époque romaine, ce n’est pas du tout étonnant. En effet, il est attesté quasiment dans toutes les régions de l’Empire et dans toutes les couches de la société, avec une fréquence plus marquée en Italie, en Hispanie, en Dalmatie, en Pannonie, en Afrique et dans les Gaules.1184 La popularité de ce nom ne nous permet pas d’estimer avec certitude l’origine ou le statut de ses porteurs à Siscia. Selon l’état actuel de la recherche, il semblerait que ce nom ne fût pas particulièrement répandu chez les autochtones en Dalmatie et en Pannonie mais il faut remarquer que la plupart des Crescentes de Siscia semblent avoir été des pérégrins, bien qu’il y ait parmi eux quelques citoyens. De même, bien que certains auteurs estiment que ce nom était répandu chez les esclaves et les affranchis, le statut légal des Crescentes mentionnés sur ces étiquettes est impossible à deviner avec exactitude à moins de considérer que les filiations soient en fait des indications d’appartenance, ce qui me semble peu probable. Le plus prudent serait de constater que la popularité du nom Crescens à Siscia n’était probablement pas liée aux origines ethniques ou au statut social mais que c’était tout simplement un nom à la mode, une mode probablement influencée par la popularité de ce surnom en Italie du Nord. Il est intéressant de noter que dans la plupart des cas on peut observer la chute du n devant le s, ce qui est un phénomène habituel du latin vulgaire.1185 La lecture de Crescentis Racus pose quelques difficultés: j’avais initialement lu ce nom comme Crescentia Racu,1186 mais il n’est 1183 1184 Les pères de Candida, Saturnina et Bouda semblent avoir porté le même nom, Crescius (Crescus n’est pas attesté). Le nom Crescius n’a été répertorié qu’en Afrique, et cela comme gentilice,1187 mais il semblerait que ce nom ait été un idionyme à Siscia. Comme il est bien difficile de prouver que la présence de ce nom à Siscia soit due aux influences onomastiques africaines, il semblerait plutôt que Crescius soit un dérivé du surnom et idionyme Crescens, au demeurant très populaire dans cette ville. Bien sûr, il n’est pas impossible que ce soit tout simplement un gentilice employé comme idionyme, une pratique courante dans l’onomastique pérégrine, mais l’extrême rareté du gentilice Crescius nous incite à être prudents. Au cas où le surnom Crescens, ou plus exactement la racine Cresc-, serait vraiment à l’origine de l’idionyme Crescius à Siscia, l’emploi du suffixe –ius pourrait éventuellement indiquer une date plus tardive pour ces inscriptions.1188 Creutonius 01.49 / 13115 – Cresce(n)s Creutonius Le nom Creutonius ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais on peut supposer que le nom en question soit en fait Cretonius, un gentilice rare mais néanmoins attesté à Rome et en Hispanie.1189 Dans le cas présent, il se pourrait que les places des noms soient inversées, et que le surnom se trouve devant le gentilice Creutonius, ce qui ferait de notre Crescens un citoyen. Une autre possibilité serait que Creutonius soit un nom familial illyrien selon la théorie de Rendić-Miočević1190 et dans ce cas Crescens serait un pérégrin. Toutefois, le manque d’analogies pour ce nom dans l’Illyricum rend cette hypothèse peu vraisemblable. Crisa 21.68 / 13116 – Crisa Pinilla Crisa Pinilla porte un double idionyme et on peut supposer qu’elle fût une pérégrine. Au cas où Pinilla serait un diminutif d’un nom comme Pinnus, attesté en Dalmatie (vide infra), un nom comme Crisa serait peut-être apparenté au nom féminin Cresa, lui aussi attesté en Dalmatie.1191 Il n’est donc pas invraisemblable que cette femme soit une pérégrine d’origine locale au sens large du terme, Il est peut-être aussi présent sur une étiquette de Siscia conservée au Musée National de Budapest (cf. Mócsy 1956: 102, cat. 6) et on le retrouve sur une defixio trouvée dans la ville (cf. AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47) TLL, Vol. Onom. 2, 699–702, s.v. Crescens; Dean 1916: 21–22; Mócsy 1959: 170–171; Barkóczi 1964: 309; Kajanto 1965: 20, 26, 29, 43, 64, 93–94, 234, 357; Alföldy 1969: 181–181, s.v. Crescens; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 28, s.v. Crescens; Mócsy 1983: 92, s.v. Crescens; Pflaum&alii 1983: 77, s.v. Crescens, Cresces; Mócsy 1984: 209; Abascal Palazón 1994: 337–338, s.v. Crescens; Solin&Salomies 1994: 319, s.v. Cresce(n)s; Solin 1996: 51–52, s.v. Crescens; Lőrincz 1999: 83–84, 215, s.v. Crescens; Minkova 2000: 143, s.v. Crescens; Bost 2001: 183; Dondin-Payre, Onomastique, 2001: 254, 278, 293; Rémy 2001: 118, 156; Tataki 2006: 482 1185 Väänänen 1959: 68–69; Väänänen 1981: 64 1186 Crescentius est un nom peu fréquent, attesté aussi bien comme surnom et idionyme que comme gentilice mais pas dans les mêmes régions. En effet, c’est surtout en Afrique et plus rarement en Dalmatie que Crescentius apparaît comme un surnom tandis que le gentilice Crescentius semble plus typique des provinces rhénanes bien qu’on le retrouve aussi dans le Norique; TLL, Vol. Onom. 2, 704, s.v. Crescentius; Schulze 1904: 51; Kajanto 1963: 76, 79; Kajanto 1965: 234; Alföldy 1969: 182, s.v. Crescentius; Mócsy 1983: 92, s.v. Crescentius; Abascal Palazón 1994: 338, s.v. Crescentius; Solin&Salomies 1994: 63, 320, s.v. Crescentius; Lőrincz 1999: 84, s.v. Crescentivs 1187 CIL VIII 20364; TLL, Vol. Onom.2, 705, s.v. Crescius; le gentilice Cressius est aussi attesté en Afrique, cf. CIL VIII 5247; Solin&Salomies 1994: 63, s.v. Crescius, Cressius 1188 Kajanto 1963: 25, 29, 43–45, 62, 65, 70–86; Kajanto 1965: 115–118 1189 AE 1971, 147; TLL, Vol. Onom. 2, 714, 44–47, s.v. Cretonius; Schulze 1904: 354; Solin&Salomies 1994: 63, s.v. Cretonius; Lőrincz 1999: 84, s.v. Cretonius 1190 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 1191 ILJ 1612; Lőrincz 1999: 83, s.v. Cresa 191 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX c’est à dire originaire de l’Illyricum. Une autre possibilité, à mon avis plus vraisemblable, serait que Crisa soit un nom d’origine celtique. Des noms comme Crissus ou Crissa ont déjà été répertoriés en milieu celtique et il probablement question d’une variante de noms comme Crixsus, Crixsius et Crixsia, signifiant »frisé, crépu«.1192 Cette hypothèse n’est pas invraisemblable si l’on prend en compte le grand nombre de personnes s’appelant Crispa, Crispus, Crispinus et Crispina dans les inscriptions des étiquettes de Siscia (vide infra). Crisinus? 18.13 / 12632 – Resii Crisini La lecture de cette inscription est loin d’être facile mais il est probable que le nom d’un individu soit mentionné sur cette étiquette. Si le gentilice Resius existe bien (vide infra), le nom Crisinus semble être un hapax. Il n’est pas exclu que nous ayons tout simplement affaire à une orthographe erronée d’un surnom commun, Crispinus, mais il faut tout de même envisager la possibilité qu’un nom comme Crisinus ait vraiment existé. En effet, vu que le nom Crissus est bien attesté (vide supra), il n’est pas exclu que la racine cris- ait pu être combinée avec le suffixe latin –inus, très commun et largement répandu.1193 Si c’est le cas, le nom Cris(s)inus pourrait avoir des origines celtiques. Crispinianus 01.14 / 13093 – Crispin{n}ianus 192 Bien que loin d’être aussi populaire que Crispinus, le surnom dont il est dérivé, Crispinianus est attesté à plusieurs reprises en Italie et en Pannonie, ainsi qu’une fois en Narbonnaise.1194 Ce nom semble être de formation tardive car la plupart des occurrences ne sont pas antérieures au début du 3ème siècle. Crispinus 19.31 / 12295 – Severi Crispini 26.52 / 12349 – Crispinus Crescentis 24.10 / 12353 – Crespini 24.14 / 12433 – Crispinus 26.55 / 13086 – Crispina 08.11 / 13097 – Crispina Crispinus était un surnom assez courant et il est attesté dans toutes les provinces où l’on parlait le latin mais il semble avoir été plus populaire en Italie, en Hispanie, dans le Norique ainsi qu’en Pannonie. Le nombre d’occurrences en Narbonnaise, en Dalmatie et en Dacie n’est pas insignifiant non plus, mais ce surnom se fait plus rare dans les autres provinces.1195 Vu le nombre d’occurrences de ce surnom en Italie du Nord, il n’est peut-être pas surprenant que Crispinus 1192 Lőrincz 1999: 86, s.v. Crissvs, Crixvs; Delamarre 2001: 108, s.v. crixsos; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 288; Delamarre 2003: 130, s.v. crixsos; Delamarre 2007: 77, s.v. Crissus, -a, -io, 78, s.v. Crixsus, -ius, -ia, 218 1193 Kajanto 1965: 113–114 1194 TLL, Vol. Onom.2, 718, s.v. Crispinianus; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 223; Mócsy 1983, 93, s.v. Crispinianus; Solin&Salomies 1994: 320, s.v. Crispinianus; Lőrincz 1999: 85, s.v. Crispinianvs; Rémy 2001: 117, 156 1195 TLL, Vol. Onom. 2, 718–722, s.v. Crispinus; Mócsy 1959: 171; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 223; Alföldy 1969: 183, s.v. Crispinus; Mócsy 1983: 93, s.v. Crispinus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 339, s.v. Crispina/-us; Solin&Salomies 1994: 320, s.v. Crispinus; Lőrincz 1999: 85, 215, s.v. Crispinvs; Minkova 2000: 144, s.v. Crispina, Crispinus; Rémy 2001: 118–119, 157; Tataki 2006: 483 soit un nom populaire à Siscia (tout comme Crispus dont il est dérivé). En effet, on le retrouve sur au moins 6 étiquettes, une fois comme patronyme ou surnom (selon l’interprétation du génitif Severi Crispini) et cinq fois comme idionyme porté par 3 hommes et deux femmes. Il semblerait donc que la majorité des porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia aient été des pérégrins. Bien que Crispinus puisse très vraisemblablement être considéré comme un surnom latin »italien«,1196 ce n’est certainement pas une raison pour qu’il soit absent de l’onomastique pérégrine. D’ailleurs, dans le Norique, ce nom n’est pas rare chez les pérégrins et il n’est pas impossible que Crispus et Crispinus y aient été considérés comme des noms de traduction ou d’assonance ce qui pourrait expliquer leur relative fréquence dans cette province.1197 Crispus 21.38 / 12432 – Crispus 01.65 / 13082 – Crispa 17.17 / 13107 – Crispus.atanis 19.01 / 13108 – Crespus Flavi(i) 19.64 / 13125 – Crispa Crispus et Crispa semblent avoir été des noms assez courants à Siscia, ce qui n’est guère étonnant vu que c’est un nom répandu dans tout l’Empire, avec une fréquence plus marqué en Italie, dans les Gaules, en Germanie, en Pannonie et dans le Norique.1198 Dans le cas présent, tous les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia semblent avoir été des pérégrins et il n’est pas invraisemblable que la relative popularité de ce nom auprès des pérégrins à Siscia (probablement en grande partie des autochtones pannoniens) soit due au fait que le surnom latin Crispus pouvait aussi être un nom de traduction ou d’assonance (vide supra s.v. Crispinus).1199 Crustus 19.92 / 12892 – Domitius Crusti Le nom Crustus ne semble pas avoir été répertorié jusqu’à maintenant à moins qu’une inscription d’Ostie n’ait été correctement interprétée.1200 Le surnom masculin Crusta est connu par une inscription italienne1201 et il est probable que le surnom Crustus en soit une variante ou un dérivé (ou vice-versa). Dans le cas présent, Crustus semble avoir été le nom unique d’un pérégrin, le père d’un certain Domitius. Vu l’absence d’analogies en Pannonie ou dans les provinces voisines, on manque d’arguments pour affirmer que ce nom pourrait être un nom de traduction ou un nom assonant mais cette hypothèse n’est pas entièrement exclue. 1196 Rémy 2001: 118–119, 157 1197 Alföldy 1977: 257–258; Alföldy 1993: 11; Delamarre 2001: 108, s.v. crixsos; Delamarre 2003: 130, s.v. crixsos 1198 TLL, Vol. Onom. 2, 722–725, s.v. Crispus; Dean 1916: 22; Mócsy 1959: 32, 60, 171; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 223; Alföldy 1969: 183, s.v. Crispus; Mócsy 1983: 93, s.v. Crispus; Mócsy 1984: 210, 213; Solin&Salomies 1994: 320, s.v. Crispus; Lőrincz 1999: 85–86, s.v. Crispus; Minkova 2000: 144, s.v. Crispus; Rémy 2001: 121, 157; Tataki 2006: 483 1199 Le mot latin crispus, signifiant »frisé, crépu« est proche du mot celtique crixsos, au même sens, cf. Delamarre 2001: 108, s.v. crixsos 1200 CIL XV 2185 (= XIV 4089, 34), cf. CIL X 8422, 2; TLL, Vol. Onom. 2, 734, s.v. Crust(...) 1201 CIL IX 5714; Kajanto 1965: 418; Solin&Salomies 1994: 320, s.v. Crusta Tesserae Sisciensiae Toutefois, des noms comme Cumus et Cuma sont attestés en Pannonie et dans le Norique et ils pourraient être considérés comme des noms celtiques.1203 En conséquence, il n’est pas exclu que le nom Cumanus ait pu être un nom d’assonance en Pannonie. Si c’est le cas, Cumanus serait tout simplement un pérégrin d’origine locale. l’exception de l’Italie du Nord, mais il est particulièrement courant dans le Norique. En dehors du Norique et de l’Italie du Nord, il semble avoir été assez courant en Narbonnaise et il n’était pas rare en Pannonie non plus, mais il faut remarquer que le nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia dépasse le nombre de cas connus jusqu’à maintenant dans cette province. Bien qu’il ne fasse pas de doute que ce soit un surnom latin, le peu de cas en Italie par rapport aux grand nombre d’occurrences dans les régions dont la population était majoritairement de souche celtique n’est certainement pas une coïncidence. Cupitus pourrait donc être défini comme un nom latin à fréquence celtique, voire comme un nom d’apparence latine à défaut de pouvoir l’expliquer avec certitude comme un nom de traduction ou un nom d’assonance. Si l’on observe les filiations des Cupiti de Siscia, il est intéressant de noter que l’on retrouve parmi les pères un porteur de nom latin, Florentinus mais aussi un homme dont le nom unique est tiré d’un ethnonyme illyrien de Pannonie, Breucus. Ce détail démontre qu’il n’y avait probablement pas de barrières strictes sur le plan de l’onomastique entre les habitants d’origine celtique et ceux d’origine illyrienne dans la Pannonie romaine, du moins en ce qui concerne le choix de noms latins ou d’apparence latine. Bien que le nom Cupitus semble avoir été plus particulièrement apprécié par les Celtes, on imagine facilement que dans une ville comme Siscia où vivaient côte à côte des gens d’origines diverses, les différentes traditions onomastiques avaient dû s’influencer les unes les autres et même fusionner en partie pour donner naissance à une onomastique romaine provinciale qui, bien qu’indéniablement latine, conservait encore les traces des anthroponymies celtique et illyrienne à travers les noms de traduction et d’assonance. Cupitus Curbana 04.04 / 12350 – Cupiti 24.03 / 12160 – Curbana 20.02 / 12354 – Cupitus 26.35 / 12873 – Cupitus Breuci Le nom Curbana n’a pas été répertorié auparavant mais le nom Curbania, diversement interprété comme gentilice, surnom ou nom familial est connu et attesté à 3 reprises en Dalmatie.1205 Il est vraisemblable que les noms Curbana et Curbania soient de la même origine et par conséquent il fait peu de doute que Curbana puisse être considéré comme un nom illyrien, dans le cas présent probablement porté comme idionyme par une pérégrine. 22.12 / 12887 – Cupitus An.esti (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Cursula 23.74 / 12937 – Ingenua Cupiti 21.01 / 12854 – Cursula 26.128 / 13057 – Cupita Ce nom n’est attesté nulle part ailleurs mais un nom avec la même racine, Cursulavia, a été répertorié en Dalmatie.1206 Ce nom, trouvé dans deux inscriptions de Rider, a été interprété comme un nom familial illyrien par D. Rendić-Miočević et il semble plausible que l’idionyme Cursula soit lui aussi d’origine illyrienne au sens large du terme. Cufosiva 24.26 / 12851 – Cufosiva Ce nom semble être un hapax car il n’est attesté nulle part, du moins à ma connaissance. À défaut d’analogies, il est très difficile de se prononcer sur l’origine de ce nom. En tout cas, il ne s’apparente ni aux noms celtiques ni aux noms pannoniens et illyriens connus. Cumanus 26.68 / 13122 – Cumanus Le surnom Cumanus n’a été répertorié qu’en Italie et semble avoir été très rare.1202 Dans le cas précis, il apparaît comme nom unique et on serait tenté de considérer notre Cumanus comme un pérégrin, mais la rareté de ce nom et le fait qu’il n’a jamais été attesté chez des non-citoyens nous incite à la prudence. Les inscriptions sur les étiquettes et plus généralement les graffitis ne sont en aucun cas l’équivalent des inscriptions funéraires et officielles quant à la formule onomastique. Un citoyen est certes fier de présenter ses tria nomina dans une inscription de caractère officiel ou solennel mais dans le cas présent ne pourrait on pas envisager que l’on ait tout simplement affaire à un citoyen d’origine italienne, distingué par un surnom exceptionnellement rare du reste de ses concitoyens et de ce fait suffisamment individualisé pour que l’on n’ait pas à mentionner son gentilice sur l’étiquette? 19.41 / 12434 – Cupitus 01.19 / 12856 – Cupiti 01.59 / 12857 – Cupitus 04.05 / 12860 – Cupitus Florentini Le nom Cupitus fait partie des noms les plus courants attestés sur les étiquettes de Siscia où il apparaît toujours comme un nom unique (une fois comme patronyme), parfois suivi d’un patronyme. Il semblerait donc que tous les Cupiti (ainsi qu’une Cupita) mentionnés sur ces étiquettes étaient des pérégrins. Cupitus est un surnom assez répandu et il est attesté à peu près partout dans l’Empire mais la fréquence varie considérablement d’une province à l’autre.1204 Ainsi, il est moins commun en Italie, à 1202 Kajanto 1965: 49, 50, 191; Solin&Salomies 1994: 320, s.v. Cumanus 1203 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1190; Mócsy 1959: 171; Katičić 1966: 158; Katičić 1968: 75; Mócsy 1983: 94, s.v. Cumus; Lőrincz 1999: 87, s.v. Cvmvs; Matasović 2003: 19; Meid 2005: 266, s.v. Cumus 1204 TLL, Vol. Onom. 2, 750–751, s.v. Cupitus; Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 171; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 296, 351; Alföldy 1977: 257; Mócsy 1983: 95, s.v. Cupitus; Mócsy 1984: 205; Römer-Martijnse 1991: 221; Alföldy 1993: 4; Solin&Salomies 1994: 321, s.v. Cupitus; Lőrincz 1999: 88, s.v. Cupitus; Minkova 2000: 145, s.v. Cupitus; Rémy 2001: 157 1205 CIL III 13244, ILJ 192, ILJ 800; TLL, Vol. Onom. 2, 753, s.v. Curbania; Krahe 1929: 33, s.v. Curbania; Mayer 1957: 200, s.v. Curbania; Alföldy 1969: 79, s.v. Curbania; Mócsy 1983: 95, s.v. Curbanius; Solin&Salomies 1994: 65, s.v. Curbanius; Lőrincz 1999: 88, s.v. Cvrbanivs 1206 CIL III 2781 = 14321,1; ILJ 179; Rendić-Miočević 1951, Delmatae: 37 = Rendić-Miočević 1989: 695; Rendić-Miočević 1951, Rider: 51–52 = Rendić-Miočević 1989: 819–820; Katičić 1963: 267; Alföldy 1969: 80, s.v. Cursulavia; Rendić-Miočević 1971: 162 = Rendić-Miočević 1989: 787; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvrsvlavivs 193 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Cussius? 21.83 / 12858 – Cusus Cussi Le nom du père de Cusus pourrait être soit Cussus, soit Cussius. Ce dernier est connu comme un gentilice,1207 probablement apparenté au gentilice Cusius,1208 lequel est aussi répertorié comme surnom ou nom unique.1209 Dans le cas présent il ne fait guère de doute que ce patronyme était un nom unique et non un gentilice et il se pourrait que ce soit un nom d’assonance celtique.1210 Cusso 19.17 / 12872 – Cusso Melanosi Ce nom semble être un nom indigène. En effet, il a déjà été attesté en Pannonie, avec une orthographe différente il est vrai1211 et il est vraisemblable que ce nom ait un rapport avec un surnom féminin attesté en Italie du Nord et en Pannonie, Cussa ou Cusa, vraisemblablement d’origine celtique.1212 Un autre nom celtique semblable, Couso, est connu dans le Norique.1213 D’ailleurs, le nom du père de Cusso est lui aussi probablement d’origine celtique (vide infra). Cusus 21.83 / 12858 – Cusus Cussi 194 répertorié à ce jour que dans une inscription de la Pannonie Supérieure, sur la stèle funéraire de Marcus Ulpius Cutio, habitant de la ville de Poetovio.1216 Il est vraisemblable que notre Cutio fût un autochtone et on pourrait même supposer que ce nom ait pu être un nom typique chez les Celtes habitant le sud-ouest de la Pannonie puisqu’il n’a été recensé que dans les deux colonies de cette partie de la Pannonie Supérieure, Poetovio et Siscia, mais à défaut d’exemples plus nombreux, cette hypothèse reste dans le domaine de la conjecture. Quoi qu’il en soit, le personnage mentionné sur cette étiquette était vraisemblablement un pérégrin dont le père porte un nom unique latin, Sabinus. Dabilo 13. 52 / 12869 – Dabilo Ce nom ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais un nom semblable, Dabalus, a été attesté en Dalmatie.1217 Tout porte à croire que Dabilo pourrait être un nom indigène, mais on ne peut savoir si c’est un nom féminin ou masculin car de nombreux noms féminins illyriens, plus précisément ceux répertoriés dans la partie occidentale de la province de Dalmatie, se terminent en –o.1218 Néanmoins, il n’est pas certain que ce nom soit au nominatif, car il pourrait tout autant être au datif. Si c’est le cas, le nom en question serait Dabilus. Il semblerait que dans le cas présent le père et le fils portent le même idionyme, bien que l’orthographe diffère, à moins que le père ne s’appelât Cussius. Bien que le nom Cusus (ou Cussus) ne semble pas avoir été répertorié auparavant, la forme féminine a déjà été attestée (vide supra) et il n’y aucune raison de douter qu’il est question du même nom. Il est donc possible que ce pérégrin porte un nom d’origine celtique.1214 Il n’est pas exclu non plus que ce nom soit d’origine celtique à cause de la racine dab- (vide infra). Il n’est pas forcément exclu que ce nom puisse être lu comme Babilo mais l’origine d’un tel nom demeure mystérieuse. Cutio 21.92 / 12826 – (civi) And(autoniae) Dabo Ateiao? 19.53 / 12859 – Cutio Sabini Il n’est pas certain que les noms indiqués dans cette inscription soient au nominatif, il semblerait même plus plausible qu’ils soient au datif. Quoi qu’il en soit, un nom comme Dabo ou Dabus ne semble pas avoir été répertorié, mais ce nom pourrait être proche du nom Dabalus, attesté en Dalmatie1219 ou, ce qui est à mon avis plus probable, de certains noms celtiques commencent par le thème dab-.1220 En effet, ce qui semble être le second nom de Dabus commence par la racine ate-, très courante dans les noms celtiques1221 et ce n’est probablement pas une coïncidence. Cutio est probablement un nom indigène, probablement celtique, bien que Kajanto l’ait classé parmi les surnoms latins.1215 Il n’a été 1207 TLL, Vol. Onom. 2, 775, s.v. Cussius; Schulze 1904: 426; Mócsy 1959: 154; Solin&Salomies 1994: 66, s.v. Cussius; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvssivs 1208 TLL, Vol. Onom. 2, 773, s.v. Cusius; Schulze 1904: 158, 426; Alföldy 1969: 80, s.v. Cusius; Solin&Salomies 1994: 66, s.v. Cusius; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvsivs 1209 TLL, Vol. Onom. 2, 773, 66–68, s.v. Cusius; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvsivs; Delamarre 2007: 80, s.v. Cusius 1210 Meid 2005: 266–267, s.v. Cusa, Cusaia, Cusius; Delamarre 2007: 218; W. Meid reste très réservé et il n’exclue pas la possibilité que ces noms soient plutôt pannoniens (ou illyriens au sens large) que celtiques, voire même d’origine thrace. 1211 CIL III 11883; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvso 1212 CIL V 4891, 8896; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1206–1208; TLL, Vol. Onom. 2, 775, s.v. Cussa; Mócsy 1959: 171; Lőrincz 1999: 89, s.v. Cvssa; Delamarre 2007: 80, s.v. Cusa, Cussa; le thème cusi(o)-, cusa est bien attesté dans les noms celtiques, cf. Delamarre 2007: 218; Il n’est pas exclu que le nom Cusa ait aussi pu être un nom masculin dans certains cas, cf. CIL 10010, 2883, TLL, Vol. Onom. 2, 772, s.v. Cusa 1213 CIL III 5104, 14106, AIJ 105; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1151, s.v. Couso; TLL, Vol. Onom. 2, 679, s.v. Couso; Katičić 1966: 148, 153; Mócsy 1983: 91, s.v. Couso; Lőrincz 1999: 81, s.v. Covso; Delamarre 2007: 76, s.v. Couso 1214 Il faut toutefois souligner que W. Meid exprime quelques doutes car il n’est pas absolument certain que des noms comme Cusa ou Cusius soient celtiques, cf. Meid 266–267 1215 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1208–1209; TLL, Vol. Onom. 2, 777, s.v. Cutio; Mócsy 1959: 28, 171; Kajanto 1965: 164; Katičić 1966: 156; Mócsy 1983: 96, s.v. Cutio; Solin&Salomies 1994: 321, s.v. Cutio; Dabus ou Dabo? Il semblerait que la personne mentionné sur cette étiquette porte un double idionyme, mais si l’on estime que l’inscription est au datif et que le second nom devrait être Ateius, un gentilice donc, il Lőrincz 1999: 90, s.v. Cvtio; Matasović 2003: 19; Meid 2005: 267, s.v. Cutio; Cutio et Cutius, un nom un peu plus fréquent, sont considérés comme des noms celtiques car ce sont probablement des noms personnels inspirés par le nom du sixième mois de l’année, cf. Degavre 1998: 179, s.v. cutios; Delamarre 2001: 111, s.v. cutios; Delamarre 2003: 133–134, s.v. cutios; Delamarre 2007: 80, s.v. Cutius, 218 1216 CIL III 4083 1217 ILJ 2956; Krahe 1955: 68; Mayer 1957: 104, s.v. Dabalus; Alföldy 1969: 184, s.v. Dabalus; Lőrincz 1999: 91, s.v. Dabalvs; 1218 Katičić 1963: 280–290 1219 Krahe 1955: 68; Mayer 1957: 104, s.v. Dabalus; Alföldy 1969: 184, s.v. Dabalus; Lőrincz 1999: 91, s.v. Dabalvs 1220 Solin&Salomies 1994: 482, s.v. Dabonius (AE 1989, 624, Emona); Un nom avec la même racine a été répertorié dans une inscription fragmentaire du Norique, cf. Lőrincz 1999: 91, s.v. Dab[ ]; Delamarre 2007: 80, s.v. Dabinatus, Dabiro, Dabonius, 218 1221 Schmidt 1957: 136–140; Evans 1967:142–145; Degavre 1998: 63, s.v. ate-; Delamarre 2001: 49–50, s.v. ate-; Delamarre 2003: 57, s.v. ate-; Delamarre 2007: 28–30, 211 Tesserae Sisciensiae Dacus grine d’origine locale, mais il est plus difficile de se prononcer sur son origine ethnique, celtique ou illyrienne. Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre ce nom et le génitif Marci inscrit sur l’autre face, mais il faut noter que les inscriptions semblent contemporaines et écrites de la même main. 24.13 / 12421 – Dacus Celsi (un autre nom présent sur l’étiquette – Successi) Dalus, Dalua 19.90 / 12461 – Dacus Celsi 21.55 / 12158 – Ulpia Dalua n’est pas exclu que les positions des noms soient inversés et que l’homme en question s’appelait en fait Ateius Dabus. Si c’est le cas, il serait un citoyen mais c’est loin d’être certain. 23.58 / 12571 – Daci (inscription antérieure) Considérant la présence de la filiation, Dacus semble bien être un idionyme dans ces deux inscriptions et non un ethnonyme. En tant que surnom ou nom unique, Dacus (parfois aussi Daccus) n’est pas nécessairement un nom lié à des origines daces, bien que cela puisse parfois être le cas. En effet, on ne retrouve pas ce nom en Dacie même, la plupart des occurrences sont répertoriés plus à l’ouest, surtout d’ailleurs dans les provinces celtiques.1222 Dans le cas de Siscia, on serait plus enclin à considérer cet idionyme comme un nom celtique. Il n’est pas invraisemblable que les deux premières inscriptions se réfèrent au même homme. Le nom est génitif qui apparaît dans les traces d’inscriptions antérieures sur l’étiquette 23.58, se réfère vraisemblablement aussi à un pérégrin. L’autre nom présent sur cette étiquette, Asio Tagi, appartient probablement à une inscription postérieure. Daloca 14.17 / 12855 – Daloca (un autre nom présent sur l’étiquette – Marci) Le nom Daloca est un hapax, du moins à ma connaissance, mais il semblerait qu’il soit composé d’une racine indigène ainsi que d’un suffixe attesté dans les noms illyriens au sens large, notamment chez les Delmates, les Liburnes et les Histres. En effet, le nom Dallo a été répertorié en Pannonie, à Aquincum et il semblerait que ce soit un nom celtique.1223 Le suffixe –ocus, -oca est connu par des noms »illyriens« ou »illyro-vénètes« comme Clangocus, Darmocus, Darmoca, Fervalocus, Laepoca, Laepocus, Madocus, Suioca et Viniocus (le nombre de noms »illyriens« se terminant par –cus ou –ca est bien plus grand).1224 On peut donc supposer que Daloca était une péré- 1222 1223 1224 CIL XIII 6238, 6389; AE 1969/1970, 451; ILJ 2618; TLL, Vol. Onom. 3, 2, s.v. Daccus, Dacus; Kajanto 1965: 203; Mócsy 1983: 97, s.v. Daccus, Dacus; Solin&Salomies 1994: 321, s.v. Dacus; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daccvs, Dacvs; Minkova 2000: 145, s.v. Dacus; Delamarre 2007: 80, s.v. Daccus, -ius et Dacus; Il est probable que ce nom ait été formé à partir de la racine celtique dago- (signifiant bon) et que dans la plupart des cas il n’implique pas des origines daces, cf. Schmidt 1957: 186–187; Degavre 1998: 180, s.v. dago-; Delamarre 2001: 112, s.v. dagos; Delamarre 2003: 134, s.v. dagos; Delamarre 2007: 218 CIL III 3594; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1217, s.v. Dallo; TLL, Vol. Onom. 3., 14, s.v. Dallo; Mócsy 1959: 171; Lőrincz 1999: 91, s.v. Dallo; le thème dallo- est bien attesté dans les noms celtiques, cf. Schmidt 1957: 187; Degavre 1998: 180, s.v. dallo-; Delamarre 2001: 112, s.v. dallo- (aveugle); Delamarre 2003: 135, s.v. dallo-; Meid 2005: 192, s.v. Dallo; Delamarre 2007: 219 par exemple Acenicus, Laepicus, Lambicus, Lapricus, Malavicus, Marica, Melandricus, Moicus, Oca, Oplica, Raecus, Recus, Staticus, Suioca, Suricus, Vadicus, Veracus, Verica, cf. Rendić-Miočević 1955, 127–129 = Rendić-Miočević 1989: 713–715, Rendić-Miočevič 1971: 161–168 = Rendić-Miočević 1989: 786–789; Križman 1991: 100–101; Une stèle funéraire appartenant à une famille indigène, trouvée il y quelques années à Nedin (l’antique Nedinum) en Dalmatie, mentionne, entre autres, une certaine Titamoca Turi filia Voltisa, cf. Kurilić 1992–1993: 76; Šegvić, Opuscula Archaeologica 20, 1996, 134, n. 17 17.10 / 12853 – Dalus Batoni Bien que des noms comme Dalua ou Dalus n’aient pas été répertoriés auparavant en Pannonie, il est fort probable que ce soient des noms autochtones. En effet, comme cela a déjà été mentionné, un nom semblable, Dallo, est connu en Pannonie, et dans ce cas précis il semble bien avoir été porté par un homme de souche celtique,1225 mais dans le cas présent le père de Dalus porte un nom indéniablement illyrien. Ulpia Dalua est, elle aussi, très vraisemblablement une autochtone dont la famille a obtenu la citoyenneté sous le règne de Trajan. Bien qu’il fasse peu de doutes que Dalus soit un nom celtique, il est intéressant de noter que son père porte un nom très typique des Illyriens de Pannonie. Il n’est donc pas exclu que le nom Dalus pouvait faire partie du répertoire onomastique illyrien en Pannonie. D’ailleurs, le nom Dalus pourrait aussi être thrace,1226 mais c’est peut-être tout simplement un nom répandu chez les populations balkaniques de l’époque. En effet, il est parfaitement naturel que les onomastiques des populations voisines s’imprègnent mutuellement et rien n’empêche qu’un père portant un nom illyrien donne à son fils un nom celtique mais probablement courant dans son entourage, sans même compter la possibilité que la mère anonyme de Dalus ait pu être d’origine celtique, ce qui aurait pu aussi influencer le choix du nom du fils. Dasana, Dazanus 13.63 / 12852 – Dasana 23.06 / 12126 – Dazanus Bien que l’orthographe diffère un peu, il est vraisemblable qu’il soit question de la forme féminine et masculine du même nom. Le nom Dazanus est d’ailleurs déjà répertorié en Pannonie.1227 Tous les chercheurs sont d’accord que la racine das- est d’origine locale, plus exactement illyrienne, 1228 et il semblerait que l’on puisse considérer Dasana et Dazanus avec beaucoup de certitude comme des noms indigènes. Bien que la forme féminine Dasana n’ait pas été attestée auparavant, un nom féminin avec la même racine et un suffixe latin, Dasantilla, est connu en Dalmatie.1229 1225 En tout cas sa fille porte un nom qui est indéniablement celtique, Brogimara, cf. CIL III 3594, Aquincum; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1216–1217, s.v. Dallus, Dallo; TLL, Vol. Onom. 3, 14, s.v. Dallo, 21, s.v. Dalus; Mócsy 1959: 171; Lőrincz 1999: 91, s.v. Dallo; Delamarre 2001: 112, s.v. dallo-; Meid 2005: 192, s.v. Dallo; Delamarre 2007: 81, s.v. Dallo, 219; Le nom Dallus est répertorié dana la province de Bretagne, où il est aussi porté par un Celte, cf. Delamarre 2007: 81, s.v. Dallus; Une origine celtique n’est pas exclue non plus pour l’affranchi impérial Tiberius Claudius Dalus, cf. CIL VI 14990 1226 Solin 1996: 609, s.v. Dalus; Minkova 2000: 145, s.v. Dale 1227 CIL III 3349, Aurelius Dazanus, un légionnaire; Krahe 1929: 39, s.v. Dazanus; Mócsy 1983: 99, s.v. Dazanus; Lőrincz 1999: 94, s.v. Dazanus 1228 Krahe 1929: 34–38; Mayer 1957: 109–115; Katičić 1963: 268–269; Alföldy 1969: 185–186; selon Delamarre, ce pourrait aussi être un thème celtique mais les noms cités comme exemples sont majoritairement illyriens, cf. Delamarre 2007: 219 1229 CIL 14774 (Salona); Rendić-Miočević 1951, Inscriptiones Dalmaticae ineditae: 230–231 (Dasantilla Caminaria); ILJ 147; TLL, Vol. Onom. 3, 53, s.v. Dasantilla; Zaninović 1966: 48; Alföldy 1969: 185, s.v. Dasantilla; Mócsy 1983: 98, s.v. Dasantillus; Lőrincz 1999: 93, s.v. Dasantilla 195 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Dasas 12.03 / 12550 – Auta Dasint(i)s (inscription antérieure) 24.28 / 12888 – Dassanis Dans les deux cas, il semblerait que l’on ait affaire à des formes moins habituelles du génitif1230 d’un nom masculin illyrien bien connu, attesté aussi bien en Dalmatie qu’en Pannonie et généralement écrit au nominatif comme Dasas ou Dazas1231 (en Pannonie l’orthographe Dases ou Dasses semble avoir été plus répandue, notamment chez les Azales et dans les environs de Sirmium1232). Ce patronyme apparait aussi sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest, où l’on peut lire Nero Dasentis f(ilius).1233 En tant que porteurs d’un nom unique, indigène de surcroît, il fait peu de doutes que les individus mentionnés sur cette étiquette aient été des pérégrins. Daseria 07.09 / 12182 – Batuna Daseria Daseria est un hapax, semble-t-il, mais la racine das- est probablement illyrienne (vide infra), tout comme le nom Batuna (vide supra). Le nom Daseria pourrait dans ce cas précis, selon la théorie de D. Rendić-Miočević, être le nom de famille de Batuna, car la dénomination de cette femme correspond bien aux nombreux cas similaires répertoriés chez les habitants de la Dalmatie occidentale.1234 Toutefois, il n’est pas forcément exclu non plus que cette inscription se réfère à deux femmes, Batuna et Daseria. Dasimenus 196 22.33 / 12895 – Dasimenus (un autre nom présent sur l’étiquette – Muc(ci)?) Dasimenus est probablement une variante du nom Dasmenus (vide infra). Dasius 19.71 / 12363 – Trico Dasi(i) claves et des affranchis.1235 Dans le cas des étiquettes de Siscia, ce nom semble être exclusivement porté par des pérégrins. Les noms et patronymes associés, Trico, Bato, Apalus et Lecanus, sont eux aussi indéniablement des noms autochtones pannoniens (Tric(c)o est attesté dans le Norique) et c’est probablement aussi le cas du hapax Orisus. Dasmenus 04.13 / 12902 – Dasmeni Cet idionyme est sans aucun doute un nom indigène, plus précisément un nom illyrien au sens large.1236 Il semble d’ailleurs avoir été plus particulièrement en vogue dans la partie orientale de la Pannonie.1237 En dehors de la Pannonie, un porteur de ce nom a été répertorié en Dalmatie1238 et le seul cas connu en Occident est justement une personne originaire de la Pannonie.1239 Dasmenus est probablement apparenté à un nom indigène plus courant ayant le même radical, Dasius, répertorié d’ailleurs à plusieurs reprises sur les étiquettes de Siscia (cf. supra).1240 Dasumnus 20.18 / 12453 – Admata Dasumni Bien que le nom Dasumnus ne semble pas avoir été attesté jusqu’à maintenant, il est fort probable que ce soit un nom illyrien apparenté à des noms déjà attestés comme Dasmenus ou Dazomenus ainsi qu’aux autres noms illyriens possédant la même racine Das(vide supra). Daturus 10.01 / 12291 – S(e)vera Daturi Daturus semble être un hapax et il est très difficile de trancher sur son origine. Ce nom serait-il dérivé du participe futur du verbe do, dare? Après tout, un nom comme Datus (ou Donatus, au sens similaire) est déjà attesté.1241 Il faut tout de même remarquer que la plupart des noms dérivés de participes sont construits à partir de 26.30 / 12662 – Orisus Dasi(i) 26.10 / 12870 – Dasius Batonis (un autre nom présent sur l’étiquette – pro Decu....?) 22.36 / 12901 – Dasius Apali (autres noms présents sur l’étiquette – Muc(ci)?, Cesii) 1235 TLL, Vol. Onom. 3, 54–55, s.v. Dasius; Krahe 1929: 37–38, s.v. Das(s)ius; Mayer 1957: 112–114, s.v. Das(s)ius); Mócsy 1959: 55, 57, 171; Katičić 1963: 268–269; Katičić 1965: 70; Zaninović 1966: 53–54; Alföldy 1969: 185–186, s.v. Dassius, Dassius; Rendić-Miočević 1981: 26 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 98, s.v. Dasius, Dassius; Solin 1996: 613, s.v. Dasius; Lőrincz 1999: 93, 215, s.v. Dasivs; Meid 2005: 29; Ce n’est probablement pas un nom celtique, cf. Delamarre 2007: 82, s.v. Das(s) ius 1236 TLL, Vol. Onom. 3, 55, s.v. Dasmenus; Krahe 1929, 36; Mayer 1957, 114; Mócsy 1959: 55, 171; Katičić 1963: 268–269; Mócsy 1983: 98, s.v. Dasmenus; Lőrincz 1999: 93, s. v. Dasmenvs; Meid 2005: 29; Delamarre n’exclut pas la possibilité que ce soit un nom celtique mais cela me paraît improbable, cf. Delamarre 2007: 82, s.v. Dasmenus, ius 1237 CIL III 10212, CIL XVI 2, CIL XVI 97; Mirković 1971, The Inscriptions from Sirmium and its territory: 80, n. 74 1238 CIL III 9024; Alföldy 1969: 186, s.v. Dazomenus 1239 CIL XIII 7801/7802, Breucus 08.32 / 12905 – Dasius Lecani Dasius est un nom illyrien bien connu et largement répandu, non seulement parmi les autochtones en Pannonie, Dalmatie et Mésie mais aussi à travers tout l’Empire, notamment grâce aux soldats auxiliaires originaires de ces provinces, mais aussi à cause des es- 1230 Selon les inscriptions, le génitif de Dasas semble habituellement avoir été Dasantis (et Dasentis celui de Dases) 1231 TLL, Vol. Onom. 3, 53, s.v. Dasa, 64, s.v. Dazas; Krahe 1929: 34–35; Mayer 1957: 109; Katičić 1963:268; Katičić 1965: 70; Zaninović 1966: 48, 53; Alföldy 1969: 185, s.v. Dasas, Dazas; Rendić-Miočević 1971: 167 = Rendić-Miočević 1989: 789; Rendić-Miočević 1981: 26 = Rendić-Miočević 1989: 755; Lőrincz 1999: 93, s.v. Dasas; Meid 2005: 29 1232 TLL, Vol. Onom.3, Page 54, s.v. Dases; Krahe 1929: 35; Mayer 1957: 111; Mócsy 1959: 55, 57, 171; Lőrincz 1999: 93, s.v. Dases 1233 Mócsy 1956, 103, cat. 16 1234 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 1240 Alföldy 1969: 186. s. v. Dazomenus 1241 TLL, Vol. Onom. 3, 59, s.v. Datus; Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 171; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 18, 76, 93, 298, 351; Alföldy 1969: 186, s.v. Datus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 29, s.v. Datus; Mócsy 1983: 99, s.v. Datus; Pflaum&alii 1983: 78, s.v. Datus; Solin&Salomies 1994: 322. s.v. Datus; Lőrincz 1999: 94, s. v. Datvs; Pour Donatus vide infra! Tesserae Sisciensiae participes passés et de participes présents, tandis que les dérivés de participes futurs ou des gérondifs restent très rares.1242 Decimus Même si c’est le cas, à défaut d’analogies, on ne peut savoir si ce nom était plus typique de certaines régions ou s’il était d’origine locale. Ainsi, le fait que le nom Datus soit particulièrement courant en Afrique ne prouve pas forcément que le père de S(e)vera fût Africain. Il semblerait que nous ayons affaire à un citoyen, porteur des tria nomina, et il est fort probable qu’il portât le prénom Decimus.1249 Davia Le nom Decio ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais c’est probablement un dérivé du gentilice Decius, occasionnellement aussi employé comme surnom (vide infra).1250 11.03 / 12953 – Davia P(h)oebi Ce nom, rare mais néanmoins connu,1243 pourrait être celtique.1244 En effet, il est tout à fait vraisemblable que dans certains cas le nom Davius était porté par des personnes de souche celtique.1245 Si le patronyme d’un homme originaire de la tribu des Breuci est bien Davius,1246 il faut constater que ce nom pouvait aussi faire partie du répertoire onomastique des populations dites »illyriennes« en Pannonie. Cela ne veut pas forcément dire que ce nom pourrait être illyrien. En effet, le territoire des Breuci était bordé par les Celtes et comme il n’est pas rare que des peuples voisins s’inspirent les uns les autres dans le domaine onomastique, il est parfaitement envisageable que ce genre d’interaction pouvait avoir lieu chez les habitants de la Pannonie orientale. S’il n’est pas exclu que le nom de cette femme soit celtique (autochtone, plus exactement pannonien, voire celtique occidental), le nom de son père, bien grec lui, nous oblige à la prudence. Rien n’empêche, à vrai dire, qu’un homme portant un nom grec, quelles que soient ses origines, donne un nom de couleur locale à son enfant. Même si Phoebus était hellénophone et originaire d’une province orientale de l’Empire, on ne sait absolument rien sur la mère de Davia. Si elle était une Pannonienne, le choix d’un nom local n’aurait rien d’extraordinaire, et si les deux parents étaient des étrangers, le choix d’un nom local pour leur enfant pouvait faciliter l’intégration. Toutefois, peut-on vraiment être certain que Davia dans le cas présent soit un nom local, celtique ou pannonien, peu importe? En effet, le nom DâoV, peut-être thrace à l’origine, se transcrit aussi en latin comme Davus.1247 Il n’est donc pas exclu que Davia, tout comme son père porte un nom dérivé d’un nom grec ou thrace. Decesinus 19.109 / 12496 – Decesini Decesinus est un hapax mais il est possible que ce soit un nom d’inspiration celtique avec un suffixe latin.1248 1242 Kajanto 1965: 92–95 1243 TLL, Vol. Onom. 3, 62, s.v. Davius; Lőrincz 1999: 94, s.v. Davivs; Delamarre 2007: 83, s.v. Dauius 1244 Tout comme des noms proches, Davos et Davus, du moins dans certains cas, cf. Lőrincz 1999: 94, s.v. Davvs; Delamarre 2007: 83, s.v. Dauos, Dauus 1245 CIL II 1546; CIL XIII 10010, 760; Ce n’est pas exclu dans le cas de l’homme mentionné dans une inscription de Sarmizegetusa (IDR-03-02, 00575) mais c’est moins évident. Il faut néanmoins remarquer que cette inscription provient d’une province où la majeure partie de l’héritage épigraphique romain est due aux personnes venues d’ailleurs, notamment aux militaires, et non à la population autochtone, cf. Mócsy 1984: 212–221 1246 RMD IV, 205 1247 Pape&Benseler 1870: 271–272, s.v. Dâoi, DâoV; TLL, Vol. Onom. 3, 64, s.v. Davus; Solin 1996: 609, s.v. Davos 1248 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1247, s.v. Deces; Kajanto 1965: 113–114; Mócsy 1984: 205; Delamarre 2007: 219 23.34 / 12107 – D(ecimus) Campius Epagat(us) Decio 13.56 / 12553 – Decio (un autre nom présent sur l’étiquette – Acuta) À première vue, ce serait un nom masculin, mais la présence du nom Acuta nous incite à la prudence. Il n’est pas exclu que le nom Decio ait fait partie d’une inscription antérieure, ce qui simplifierait les choses. Néanmoins, il faut bien avouer qu’il n’est pas certain que l’on ait affaire à deux inscriptions différentes. Une autre possibilité serait que l’inscription mentionne deux individus, une femme nommée Acuta et un homme nommé Decio. Ce n’est certes pas impossible, mais reste difficile à prouver. Enfin, nous sommes peut-être en présence d’un double idionyme et le second nom d’Acuta aurait donc été Decio. Ce n’est pas si invraisemblable que cela: en effet, les noms féminins se terminant par –o sont assez courants chez les autochtones dans la province de Dalmatie mais il faut tout de même remarquer que les noms masculins en –o ne sont pas rares non plus chez les indigènes dans cette région.1251 Comme rien ne prouve que la personne mentionnée sur cette étiquette fût d’origine illyrienne,1252 il est difficile d’affirmer avec certitude que nous soyons en présence d’un double idionyme féminin. Decius 24.29 / 12889 – Deci(i) Seponi(i) Le nom apparaissant sur cette étiquette peut être interprété de plusieurs manières, soit comme un prénom suivi d’un gentilice, soit comme un gentilice suivi d’un surnom, voire même comme deux idionymes, ce qui semble toutefois moins vraisemblable. En effet, Decius était un prénom d’origine osque, particulièrement répandu en Campanie, mais il semble être tombé en désuétude au plus tard vers la fin de l’époque républicaine.1253 Le gentilice Seponius étant attesté (vide infra), il n’est exclu que nous ayons affaire à un homme (un Campanien?) portant les duo nomina première manière, prénom suivi du gentilice. Si c’est le cas, cette inscription pourrait être datée à l’époque augustéenne vu que le prénom Decius semble complètement disparaître au début de l’époque impériale. Decius est aussi un gentilice connu mais apparemment assez peu répandu en dehors de l’Italie (plus particulièrement l’Italie du Nord), où le nombre d’occurrences est conséquent.1254 Il est assez pro- 1249 TLL, Vol. Onom. 3, 73–76, s.v. Decimus; Cagnat 1914: 39; Petersen 1962: 348, 350–351; Kajanto 1965: 73–75, 172, 294; Salomies 1987: 27–28, 111–112, 120, 165; Tataki 2006: 483–484 1250 pour le suffixes –io/nis cf. Kajanto 1965: 120–122; Ce n’est d’ailleurs pas le seul nom derivé de Decius, cf. TLL, Vol. Onom. 3, 76, s.v. Deciola; Kajanto 1965: 167; Solin&Salomies 1994: 322, s.v. Deciola 1251 Katičić 1963: 280–290 1252 d’ailleurs, la racine dec- est plus commune dans les noms celtiques, cf. Mócsy 1984: 205, Delamarre 2007: 219, et les suffixes en –o ne sont pas rares dans les noms celtiques non plus, cf. Kajanto 1965: 129 1253 TLL, Vol. Onom. 3, 76, s.v. Decius; Salomies 1987: 101, 112, 160, 242 1254 TLL, Vol. Onom. 3, 76–80, s.v. Decius; Schulze 1904: 423; Mócsy 1959: 154; Alföldy 1969: 81, s.v. Decius; Mócsy 1983: 99, s.v. Decius; Solin&Salomies 1994: 67. s.v. Decius; Lőrincz 1999: 95, s.v. Decivs 197 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX bable que les porteurs de ce gentilice en Pannonie soient originaires de l’Italie du Nord, voire éventuellement de la Narbonnaise où ce gentilice est le plus attesté après l’Italie (bien évidemment, ce gentilice aurait tout aussi bien pu être porté par leurs descendants et affranchis).1255 Le surnom Seponus porté par Decius serait un hapax mais il faut remarquer que la racine sep(p)- est attestée dans les noms celtiques.1256 De ce fait, il n’est pas invraisemblable que Decius Seponus (si tel fut véritablement son nom) soit originaire du Nord de l’Italie ou de la Narbonnaise. Finalement, nous avons peut-être affaire a un Decius, fils d’un certain Sepon(i)us, car il n’est pas exclu que dans certains cas Decius aurait aussi pu être un surnom ou un nom unique pérégrin.1257 Cette dernière possibilité me semble néanmoins nettement moins probable. Decoriaria 18.08 / 12344 – Decoriaria Le nom Decoriaria semble être un hapax mais des noms comme Decor, Decora, Decoratus ou Decoratianus sont connus, y compris en Pannonie, où le surnom Decoratus est d’ailleurs nettement plus courant qu’ailleurs.1258 En tant que porteuse d’un nom unique, on peut supposer que Decoriaria était une pérégrine et vu que le nom Decoratus semble être un nom latin à fréquence pannonienne, il est assez probable qu’elle soit une autochtone. Decumus 17.14 / 12891 – Decumus Carserico 198 Decumus est une variante plus rare du prénom Decimus,1259 occasionnellement utilisé aussi comme surnom. Les occurrences ne sont pas très nombreuses en dehors de l’Italie, on dénombre cinq cas en Hispanie ainsi que quelques cas en Narbonnaise, en Lyonnaise, et dans le Norique.1260 Dans le cas présent, il semblerait que Decumus Carserico porte un double idionyme et qu’il soit donc un pérégrin. À cause de la racine dec- le nom Decimus (et donc aussi Decumus) était très probablement un nom d’assonance celtique dans certaines régions1261 et c’est peut-être aussi le cas de Decumus Carserico, d’autant plus que son second nom, un hapax, est construit à partir du thème cars-, bien attesté dans les noms celtiques (vide supra). Bien évidemment, il n’est pas exclu non plus qu’il soit tout simplement question de deux individus différents, Decumus et Carserico. Deivila 26.38 / 12320 – Deivila Singarus La lecture de cette inscription est loin d’être absolument certaine. Le premier nom pourrait se lire soit comme Delvila, soit comme Deivila. Vu que le nom Delvila ne semble pas avoir été répertorié auparavant, j’ai opté pour la seconde lecture Deivila car ce nom est attesté dans le Norique et d’autres noms avec la même racine existent aussi bien dans cette province (Deivora[) qu’en Pannonie (Deivisius, Deivisa, Deiva, Deivo).1262 Dans le cas présent, il semblerait que Deivila soit un nom masculin et que l’homme en question soit un pérégrin portant un double idionyme. Toutefois, le nom Deivilla attesté dans le Norique était clairement porté par une femme. L’inscription mentionnerait-elle plutôt deux individus, une femme et un homme? Le nom Singarus semble se terminer par une ligature qui a été interprétée comme –us mais il faudrait peut-être lire ce nom comme Singari? Dans ce cas nous aurions tout simplement un nom de femme suivi par son patronyme mais cette lecture semble toutefois moins plausible. Dentatus 21.13 / 12874 – Firmus Den{n}tati La lecture est loin d’être certaine. Si le patronyme est effectivement Den{n}tatus, le père de Firmus (ou son patron) porte un nom extrêmement rare. En effet, Dentatus est attesté comme surnom chez quelques sénateurs à l’époque républicaine mais ce cognomen ne semble pas avoir été répertorié dans la documentation épigraphique de l’époque impériale.1263 Dans le cas présent, il semblerait que Dentatus soit un nom unique porté par un pérégrin. Un nom proche, Dento, est connu en Dalmatie et en Pannonie1264 et il n’est pas invraisemblable qu’un pérégrin ait pu porter le nom de Dentatus mais il est difficile d’estimer si ce nom pouvait être un nom assonant ou un nom de traduction dans ces contrées.1265 Deodorus 09.14 / 12522 – Anesata Deodori Bien que le nom Deodorus ait déjà été attesté,1266 c’est très certainement une variante d’un nom grec bien plus courant dans les inscriptions latines, Diodorus.1267 Desesto? 01.44 / 12972 – Proca Desestis Ce nom ne semble pas avoir été répertorié ailleurs et il est difficile de se prononcer sur un lien éventuel avec des noms comme Deuso 1255 Mócsy 1959: 202 (2/26.); Rémy 2001: 111, 115–116, 118, 140 1256 Delamarre 2007: 232 1257 Minkova 2000: 147–148, s.v. Deccius, Decius 1258 TLL, Vol. Onom. 3, 81, s.v. Decor, Decoratianus, 81–82, s.v. Decoratus; Mócsy 1959: 171; Barkóczi 1964: 295; Kajanto 1965: 25, 98, 231–232, 351, 364; Alföldy 1969: 186, s.v. Decoratus; Mócsy 1983: 99, s.v. Decoratianus, Decoratus; Solin&Salomies 1994: 322, s.v. Decor, Decora, Decoratianus, Decoratus; Lőrincz 1999: 95, s.v. Decora[ ], Decoratianvs, Decoratvs; Tataki 2006: 484 1259 TLL, Vol. Onom. 3, 73–76, s.v. Decimus (Decumus);Mócsy 1959: 171; Petersen 1962: 348, 350–351; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 73– 75, 172, 294; Mócsy 1983: 99, s.v. Decimus; Salomies 1987: 27–28, 111–112, 120, 165; Solin&Salomies 1994: 322, s.v. Decimus; Lőrincz 1999: 95, s.v. Decimvs; Minkova 2000: 147, s.v. Decimus 1260 Kajanto 1965: 172; Solin&Salomies 1994: 323, s.v. Decumus; Lőrincz 1999: 96, s.v. Decvmvs 1261 Mócsy 1984: 205; Matasović 2003: 19; Meid 2005: 268, s.v. Decomo; Delamarre 2007: 219 1262 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1260, 1263; Mócsy 1959: 171; Mócsy 1983: 100, s.v. Deiva, Deivillus, Deivises, Deivo;Lőrincz 1999: 96, s.v. Deiva, Deivilla, Deivises, Deivo; Meid 2005: 193, 229–239, 268; Delamarre 2007: 83, s.v. Deivilla, Deivisius, Deivo, Deivora 1263 TLL, Vol. Onom. 3, 107, s.v. Dentatus; Kajanto 1965: 224; Solin&Salomies 1994: 323, s.v. Dentatus 1264 Lőrincz 1999: 97, s.v. Dento (ce nom est aussi connu en Italie, en Hispannie et en Narbonnaise) 1265 Il n’est pas exclu que Dento ait pu être un nom assonant chez les Celtes, cf. Delamarre 2007: 84, s.v. Dento 1266 CIL V 2891; Mócsy 1983: 101, s.v. Deodorus; Lőrincz 1999: 97, s.v. Deodorvs 1267 Pape&Benseler 1870: 303, s.v. Diódw oV; TLL, Vol. Onom. 3, 164–165, s.v. Diodorus; Alföldy 1969: 188, s.v. Diodorus; Mócsy 1983, 103, s.v. Diodorus; Solin 1996: 197, s.v. Diodorus; Lőrincz 1999: 101, s.v. Diodorvs; Solin 2003: 40–41, s.v. Diodorus Tesserae Sisciensiae ou Deusus, peut-être celtiques,1268 voire avec Dasto, un nom féminin qui serait plutôt illyrien.1269 Dexter Deva Dexter est un surnom répandu dans tout l’Empire et il ne semble pas avoir été plus particulièrement apprécié dans certaines provinces par rapport à d’autres.1275 Dans le cas présent, Dexter est un patronyme. Quelques pérégrins portant ce surnom en tant que nom unique ont déjà été attestés en Pannonie et dans les provinces voisines, y compris sur une étiquette de Siscia conservée au Musée National de Budapest.1276 21.02 / 12252 – Marcus Deva Il n’est pas exclu que ces deux noms se rapportent à la même personne et que nous ayons affaire à un double idionyme (à moins que Marcus ne soit un gentilice, vide infra). Une certaine Deva est mentionnée dans une inscription trouvée en Germanie Supérieure,1270 mais un tel nom masculin ne semble pas avoir été attesté auparavant. Toutefois, des noms semblables ne sont pas rares en Pannonie et il est probable que ce soit un nom celtique.1271 L’interprétation la plus simple serait qu’il est tout simplement question de deux individus différents, un homme et une femme, Marcus et Deva. Devesus 01.34 / 12719 – Festa Dextri Diop(h)anes 21.59 / 12578 – Anesata Diopanis Diop(h)anes est très certainement un nom d’origine grecque, attesté d’ailleurs à plusieurs reprises dans les inscriptions latines.1277 L’origine du nom de sa fille (éventuellement de son esclave) est toutefois nettement plus difficile à déterminer. 07.05 / 12501 – (civis) And(autoniae) Devesi Nebionis Domesticus, Domestica Devesus est un hapax mais il pourrait vraisemblablement être apparenté aux noms celtiques avec le thème deuo-.1272 Le nom de son père est d’ailleurs aussi celtique. Il n’est d’ailleurs pas entièrement exclu non plus que le nom en question soit en fait Devesius, un gentilice de formation patronymique. Si c’est le cas, nous aurions affaire au citoyen Devesius Nebio. 15.11 / 12742 – Festa Domestici Devila 23.42 / 12378 – Devila Il semblerait que les analogies les plus proches pour cet idionyme se trouvent dans le Norique: sont attestés dans cette province une femme surnommée Deivilla ainsi qu’un homme appelé Devillus.1273 Tout porte donc à croire que le nom unique porté par la femme mentionnée dans cette inscription soit d’origine celtique. Devognatus 26.161 / 12822 – (civis) Andau(toniae) Telu Devognati Le père de Telu porte certainement un nom d’origine celtique, déjà répertorié dans le Norique, formé à partir de deux thèmes bien connus dans l’anthroponymie celtique, deuo- et gnato-.1274 1268 Krahe 1929: 42, s.v. Deuso, Deusus; Mócsy 1983: 101, s.v. Deuso, Deusus; Lőrincz 1999: 98, s.v. Deuso, Deusus; Meid 2005: 269, s.v. Deuco, Deuso; Delamarre 2007: 85, s.v. Deusus, -a, -o 1269 Krahe 1929: 38, s.v. Dasto; Mayer 1957: 115, s.v. Dasto; Alföldy 1969: 186, s.v. Dasto; Mócsy 1983: 99, s.v. Dasto; Lőrincz 1999: 93, s.v. Dasto 1270 CIL XIII 6458, AE 1994, 1305; Lőrincz 1999: 98, s.v. Devvs; Delamarre 2007: 84, s.v. Deua 1271 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1260–1263; Mócsy 1959: 171 (Deiva, Deivo); Lőrincz 1999: 96, s.v. Deiva (RIU 1160, cognomen femininum), s.v. Deivo (CIL III 15154), 98, s.v. Devo (RIU 1148); il faut aussi noter le ééminin Deuva, attesté dans le Norique, CIL III 4724, Lőrincz 1999: 98, s.v. Devva; Meid 2005: 229–230, s.v. Deiva, Deivo; Delamarre 2007: 83, s.v. Deivo 1272 Evans 1967: 191–193; Degavre 1998: 189, s.v. devo-; Delamarre 2001: 118–119, s.v. deuos; Delamarre 2003: 142–143, s.v. deuos; Delamarre 2007: 219 1273 1274 Lőrincz 1999: 96, s.v. Deivilla, 98, s.v. Devillvs; le nom Devillius (attesté comme gentilice et nom unique) n’est pas rare en milieu celtique, cf. TLL, Vol. Onom.3, 116, s.v. Devillius; Schulze 1904, 20; Solin&Salomies 1994: 68, s.v. Devillius; Delamarre 2007: 83, s.v. Deivilla, 85, s.v. Deuillia, Deuillius; CIL III 5101; Schmidt 1957: 218; Evans 1967: 191–193, 207–209; Mócsy 1983: 101, s.v. Deuognatus; Degavre 1998: 189, s.v. devo-, 240– 17.20 / 12875 – Domestica Titi 15.14 / 12896 – Domestica 21.52 / 12900 – Domesticus 21.04 / 13058 – Valeria Domestica Sans être extrêmement courant, Domesticus est néanmoins un surnom attesté dans la plupart des provinces de l’Empire.1278 Ce nom était, semble-t-il, particulièrement répandu parmi les esclaves et les affranchis et comme les esclaves sont relativement faiblement représentés dans les inscriptions, on peut supposer que ce nom était plus populaire que ne le laissent présager les traces épigraphiques. Sur les étiquettes de Siscia, Domesticus et Domestica apparaissent à cinq reprises, un chiffre d’ailleurs supérieur au nombre de cas répertoriés à ce jour dans toute la Pannonie. Une seule de ces personnes était vraisemblablement une citoyenne, Valeria Domestica, dans trois cas ce nom apparaît comme un idionyme (dont une fois avec la filiation, voire éventuellement le nom du patron), et dans le cas de Festa Domestici, c’est probablement un patronyme. Il n’est 241, s.v. gnato-; Lőrincz 1999: 98, s.v. Devognatvs; Delamarre 2003: 142–143, s.v. deuos, 181–182, s.v. gnatos, gnata; Delamarre 2007: 85, s.v. Deuognata, 219, 222 1275 TLL, Vol. Onom. 3, 120–121, s.v. Dexter; Mócsy 1959: 17, 172, l’auteur considérait que Dexter était un nom plus en vogue en Dalmatie qu’ailleurs et que les porteurs de ce nom en Pannonie pourraient être originaires de cette province mais l’état de recherche actuel semble contredire l’hypothèse de Mócsy car plus d’occurences ont été répertoriées en Pannonie qu’en Dalmatie; Barkóczi 1964: 310; Kajanto 1965: 68, 250; Lochner-Hüttenbach 1965: 23; Alföldy 1969: 187, s.v. Dexter; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 29, s.v. Dexter; Mócsy 1983, 102, s.v. Dexter; Pflaum&alii 1983: 78, s.v. Dexter Solin&Salomies 1994: 323, s.v. Dexter; Lőrincz 1999: 98–99, 215, s.v. Dexter; Minkova 2000: 150, s.v. Dexter 1276 Mócsy 1956: 102, cat. 12; Alföldy 1993: 7–8 1277 Pape&Benseler 1870: 313, s.v. DiojánhV; TLL, Vol. Onom. 3, 179–180, s.v. Diophanes; Solin 1971: 141 (Diophantus); Solin 1996: 198, s.v. Diophanes; Lőrincz 1999: 102, s.v. Diophanes; Solin 2003: 44, s.v. Diophanes, 44–45, s.v. Diophantus 1278 TLL, Vol. Onom. 3, 211, s.v. Domesticus; Mócsy 1959: 172; Kajanto 1965: 82, 134, 314; Alföldy 1969: 190, s.v. Domesticus; Mócsy 1983: 105, s.v. Domesticus; Pflaum&alii 1983: 78, s.v. Domesticus; Solin& Salomies 1994: 324, s.v. Domesticus; Solin 1996: 130, s.v. Domesticus, Domestica; Lőrincz 1999: 104–105, s.v. Domesticvs 199 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX pas impossible que certains des porteurs de ce nom à Siscia soient des esclaves, mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Domisus? 21.26 / 12904 – Domis[u]s Duronnis La lecture de cet anthroponyme est très incertaine. Il ne fait pas de doute que le nom commence par les lettres Domi mais la surface de l’étiquette est tellement endommagée par la suite qu’elle nous empêche de nous prononcer avec plus de certitude sur le nom exact de cet individu. On croit toutefois discerner un s avant le trou à la place duquel pouvait se trouver à l’origine un u, semble-t-il, ainsi qu’un s final. Il serait donc question d’un homme. Si le nom était bien Domisus, il faut noter qu’un tel nom, probablement d’origine celtique, semble avoir déjà été attesté en Pannonie.1279 Domitia, Domitius 20.29 / 12890 – Domitia Iuvenis 19.92 / 12892 – Domitius Crusti 20.04 / 12894 – Domiti(i) Paulini 01.36 / 12899 – Domitia 200 Domitius est un gentilice très répandu, plus particulièrement en Italie et en Narbonnaise mais aussi courant dans la plupart des autres provinces et il n’est pas rare de le voir employé comme surnom ou idionyme chez les pérégrins, y compris en Pannonie.1280 Les deux cas de figure apparaissent sur les étiquettes de Siscia: Domitia Iuvenis et Domitius Paulinus sont des citoyens, Domitius Crusti est certainement un pérégrin et c’est probablement aussi le cas de Domitia bien qu’on ne puisse entièrement exclure la possibilité qu’elle soit une citoyenne dont le surnom a été omis dans l’inscription. Toutefois, vu la fréquence de ce gentilice, il est peu probable que son surnom n’aurait pas été mentionné, ne serait-ce que pour éviter des erreurs sur la personne. Il est difficile de se prononcer sur l’origine des pérégrins mais ils pourraient être des autochtones. En ce qui concerne les citoyens, à une époque plus ancienne, les Domitii pannoniens étaient généralement des Italiens quoique certains aient pu être originaires de la Narbonnaise ou de la Dalmatie. À partir du règne de Marc-Aurèle, de nombreux immigrés orientaux portent ce gentilice. Il faut aussi noter que le gentilice Domitius était porté par un certain nombre de marins après leur incorporation et la présence de vétérans de la marine à Siscia aurait éventuellement pu contribuer à la présence de ce gentilice parmi les habitants de la ville.1281 Domnus Domnus est un surnom connu bien que relativement rare.1282 Ce nom n’a pas été attesté auparavant en Pannonie mais des noms comme Domio ou Domnio y ont déjà été répertoriés.1283 À l’époque paléochrétienne, le nom Domnus devient plus fréquent, probablement à cause du nom Dominus.1284 Il n’est toutefois pas exclu que l’inscription mentionne en fait deux individus, Singinus et Domnus. Donantia 20.42 / 12897 – Donantia Macedonis Le surnom Donantius (dérivé du participe présent du verbe dono, are) devait être plutôt rare car il ne semble pas avoir été répertorié auparavant dans la partie européenne de l’Empire.1285 Les surnoms avec le suffixe –ius sont généralement considérés comme des formations tardives, ne datant probablement pas avant la fin du 2ème siècle.1286 En tout cas, vu l’indication de la filiation, Donantia semble avoir été une pérégrine. Le nom unique de son père, bien que non particulièrement courant, est néanmoins attesté dans la plupart des provinces, y compris en Pannonie. Au cas où l’inscription daterait du 3ème siècle, ce qui est tout à fait plausible vu le suffixe du nom unique que porte Donantia, on pourrait supposer, à cause de la présence du patronyme, que cette étiquette fût inscrite dans les années précédant la Constitutio Antoniana. Toutefois, il n’est peut-être pas exclu que l’étiquette soit plus tardive. En effet, Donantia aurait pu porter le gentilice Aurelia mais un nomen aussi commun après 212 aurait pu être consciemment omis dans une inscription de ce type, jugé superflu. Donata 23.59 / 12898 – Donata Nigri 01.39 / 12952 – Donata Donatus est un surnom largement répandu, notamment en Italie et en Afrique, mais il est aussi assez courant dans un grand nombre de provinces occidentales, y compris en Pannonie.1287 Dans le cas présent, Donata apparaît deux fois comme idionyme, suivie à une occasion par un patronyme. Il semblerait donc plus probable que les femmes mentionnées sur ces étiquettes soient des pérégrines. 1282 TLL, Vol. Onom. 3, 214–216, s.v. Dom(i)nus; Kajanto 1965: 96, 362; Solin&Salomies 1994: 325, s.v. Domnus; Lőrincz 1999: 106, s.v. Domnus 1283 CIL III 4600, 1435919; Lőrincz 1999: 105, s.v. Domio; CIL III 10611; Lőrincz 1999: 106, s.v. Domnio; des noms comme Dommus ou Donnus sont vraisemblablement celtiques et il n’est pas improbable qu’un nom comme Domnus ait pu être un nom d’assonance chez les Celtes, cf. Kajanto 1963: 104–105; Kajanto 1965: 362; Delamarre 2007: 88, s.v. Domio, Domnus, Donnus 1284 Kajanto 1963: 105; Kajanto 1965: 362 14.26 / 12710 – Singinus Domnus Il semblerait que Singinus Domnus soit un pérégrin portant un double idionyme, à moins que Singinus ne soit un gentilice non attesté à ce jour (peut-être Singinius), ce qui semble peu probable. 1279 CIL III 4597; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1303; Mócsy 1959: 172; Mócsy 1983: 105, s.v. Domisi; Lőrincz 1999: 105, s.v. Domisi; Meid 2005: 230 1285 Cf. CIL VIII 9050 (Mauretanie Césarienne); TLL, Vol. Onom. 3, 228, s.v. Donantius; Kajanto 1965: 116, 357; Solin&Salomies 1994: 325, s.v. Donantius 1280 TLL, Vol. Onom. 3, 217–227, s.v. Domitius; Mócsy 1959: 15, 154, 172; Kajanto 1963: 22–23; Barkóczi 1964: 294, 301, 310; Alföldy 1969: 82, 190, s.v. Domitius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 13, 29, s.v. Domitia, Domitius; Mócsy 1983: 106, s.v. Domitius; Pflaum&alii 1983: 62, 78, s.v. Domitius, Domitia; Mócsy 1984: 217; Solin&Salomies 1994: 69, s.v. Domitius; Lőrincz 1999: 105–106, 216, s.v. Domitivs; Minkova 2000: 46, 155, s.v. Domitius; Tataki 2006: 206–210 1286 Kajanto 1963: 25, 29, 43–45, 62, 65, 70–86; Kajanto 1965: 115–118 1287 TLL, Vol. Onom. 3, 229–235, s.v. Donatus; Dean 1916: 23–24; Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 172; Kajanto 1965: 18, 20, 75, 76, 93, 298, 351; Alföldy 1969: 190, s.v. Donatus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 29, s.v. Donat[ – ], Donata, Donatus; Mócsy 1983: 107, s.v. Donatus; Pflaum&alii 1983: 78, s.v. Donatus, Donata; Solin&Salomies 1994: 325, s.v. Donatus; Lőrincz 1999: 107, 216, s.v. Donatvs; Minkova 2000: 156, s.v. Donatus; Tataki 2006: 484 1281 Alföldy 1969: 82 Tesserae Sisciensiae Drecus Dulistio 22.35 / 12903 – Drega Dreci (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 20.25 / 12992 – Dulistio? Ce patronyme, que l’on pourrait peut-être lire Dregi (il s’agirait dans ce cas du même nom que celui de sa fille Drega – en supposant que Drega soit un nom féminin), ne semble pas avoir été attesté auparavant. Il n’est donc pas exclu que Drecus soit un nom indigène. Drega 22.35 / 12903 – Drega Dreci (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Le nom Drega n’a pas été répertorié auparavant, et vu la filiation, il semble plus que vraisemblable que la personne mentionnée sur cette étiquette soit de statut pérégrin. Le nom Dregenus a été répertorié en Germanie Supérieure, où il est porté par un Ubien.1288 Il n’est donc pas exclu que Drega soit un nom d’origine celtique. Drunsa 20.23 / 12752 – Drunsa Ce nom ne semble pas avoir été attesté jusqu’à présent. Toutefois, comme il possède la même racine, il est peut-être proche d’un nom indigène répertorié en Dalmatie, Druanus, au demeurant employé comme nom de famille (ou gentilice, selon certains auteurs).1289 On pourrait aussi envisager que ce soit un nom d’origine celtique, vu le thème druno- qui apparaît dans plusieurs noms celtiques.1290 En tant que nom unique, il semble très probable que Drunsa soit un nom porté par une pérégrine mais même si l’on considère ce nom comme autochtone, il est difficile de se prononcer sur son éventuelle origine, illyrienne ou celtique. Si ce nom s’avère être illyrien, il faut bien remarquer qu’il n’est pas certain que ce soit un nom féminin vu le nombre de noms masculins illyriens se terminant en –a. Drusila 13.28 / 12652 – Octavia Drusila Le surnom féminin Drusilla est rarement attesté dans les inscriptions en dehors de l’Italie,1291 mais il est bien connu par les sources car ce surnom était porté par plusieurs femmes de la dynastie julioclaudienne.1292 La femme en question dans cette inscription était certainement une citoyenne, portant un gentilice bien italien et vu son surnom, on serait tenté de croire que ses parents avaient été inspirés dans le choix du cognomen de leur fille par un surnom en vogue dans la famille impériale. Il est bien évident qu’on manque d’arguments solides pour dater cette inscription à l’époque augustéenne ou du moins julio-claudienne mais le fait que le surnom Drusilla soit tombé en désuétude à une haute époque nous inciterait à envisager une datation au 1er siècle comme plutôt vraisemblable. 1288 Mócsy 1983: 107, s.v. Dregenus; Lőrincz 1999: 109, s.v. Dregenvs; Delamarre 2007: 89, s.v. Dregenus 1289 Promona, CIL III 143166; TLL, Vol. Onom. 3, 255, s.v. Druanus; Alföldy 1969: 83, s.v. Druanus; Solin&Salomies 1994: 70, s.v. Druanus; Lőrincz 1999: 109, s.v. Drvanvs 1290 Delamarre 2001: 126, s.v. druna, »vigoureuse, rapide«; Delamarre 2007: 220 1291 1292 Ce nom semble n’avoir été répertorié nulle part et en conséquence, il est bien difficile d’énoncer des hypothèses quant à l’origine de cet idionyme. Un nom attesté dans le Norique, Dulso, possède la même racine, le nom féminin Dula est connu en Narbonnaise mais il est impossible d’établir avec certitude un quelconque lien entre ces noms et Dulistio.1293 A défaut d’analogies, on pourrait envisager que le nom Dulistio puisse être un nom indigène, peut-être celtique,1294 avec un suffixe latin. Le suffixe –io semble avoir eu des connotations péjoratives et il était assez courant dans les noms d’esclaves mais rien ne prouve que notre Dulistio ait été de condition servile.1295 Dumno 19.63 / 12572 – Acutus Dumnis f(ilius) Dumnis pourrait éventuellement être le génitif d’un nom comme Dumno, lequel ne semble pas avoir été attesté mais néanmoins un nom masculin avec la même racine, Dumnia, est répertorié en Narbonnaise.1296 D’ailleurs, des noms celtiques commençant par le thème Dumn- sont bien connus1297 et il n’est pas invraisemblable que le père d’Acutus porte un nom celtique. Une autre possibilité serait que ce soit tout simplement une variante d’un nom connu, Domno, un dérivé de noms plus courants comme Domnus et Domnio.1298 Duno 01.25 / 12754 – Duno Saturi (un autre nom présent sur l’étiquette – (H)ircinus?) Dunno est un nom celtique, attesté à ce jour uniquement en Italie du Nord.1299 On pourrait donc supposer que Duno Saturi soit originaire de la Gaule Cisalpine, mais il faut remarquer que cet homme semble être un pérégrin et qu’au moment de la conquête de la Pannonie les habitants de l’Italie du Nord étaient en principe déjà tous citoyens. Notre Duno pourrait donc aussi être un autochtone, voire même originaire du Norique.1300 Il est d’ailleurs intéressant de noter que le nom de son père, bien qu’il puisse être un nom d’assonance celtique, est particulièrement courant en Afrique du Nord et plutôt rare dans les autres parties de l’Empire (vide infra). 1293 TLL, Vol. Onom. 3, 267, s.v. Dula, 269, s.v. Dulso; Mócsy 1983: 109, s.v. Dulso, s.v. Dulus; Lőrincz 1999: 111, s.v. Dvla, s.v. Dvlso; Delamarre 2007: 91, s.v. Dulso 1294 En effet, le thème dulio-, dulli- est attesté dans les noms celtiques, cf. Delamarre 2007: 220; en Pannonie, le nom Dullibogius est attesté dans une inscription (RIU 1547) et il semblerait bien que ce soit un nom celtique, cf. Meid 2005: 133–134, s.v. Dullibogius 1295 Kajanto 1965: 37, 120–122 1296 Mócsy 1983: 109, s.v. Dumnia; Lőrincz 1999: 111, s.v. Dumnia 1297 cf. Dumnedorix, Dumnomotus, Dumnotalus, Schmidt 1957: 199–200; Lőrincz 1999: 111; Delamarre 2001: 127, s.v. dubnos, dumnos; Delamarre 2003: 150–151, s.v. dubnos, dumnos; Delamarre 2007: 91, s.v. Dumnacos, Dumnana, Dumnedorix, Dumnia, Dumnocoueros, Dumnogenus, Dumnomotus, Dumnonius, Dumnorix, Dumnotalus, Dumnouellaunus, 220 1298 TLL, Vol. Onom. 3, 214, s.v. Domno TLL, Onom. 3, 255–256, s.v. Drusilla; Solin&Salomies 1994: 325, s.v. Drusilla; Lőrincz 1999: 109, s.v. Drvsilla; 1299 TLL, Vol. Onom. 3, 271, s.v. Duno, Dunno; Mócsy 1983: 109, s.v. Dunno; Lőrincz 1999: 111, s.v. Dvnno; Delamarre 2007: 91, s.v. Dunno À commencer par l’épouse d’Auguste, Livia Drusilla. La sœur et la fille de Caligula portèrent, elles-aussi, ce surnom. 1300 En effet, le nom Dunus est attesté dans le Norique, Delamarre 2007: 92, s.v. Dunus 201 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Duro Epagat(h)us 21.26 / 12904 – Domis[u]s Duronnis 23.34 / 12107 – D(ecimus) Campius Epagat(hus) Ce nom semble proche de certains noms répertoriés dans les provinces dont la population était majoritairement ou du moins en grand partie de souche celtique, tels que le surnom Durio1301 ou le gentilice Duronius.1302 Il n’est donc pas invraisemblable que Duro soit un idionyme indigène, très probablement celtique à l’origine.1303 06.04 / 12691 – Epagatus Egirus 01.78 / 12676 – Niger, Egirus, Speratus Egirus est, semble-t-il, un nom très rare, attesté une seule fois dans une inscription trouvée à Aquilée. C’est vraisemblablement un nom d’origine celtique.1304 Le rapport qui pouvait exister entre Niger, Egirus et Speratus n’est pas évident. Elpis 24.20 / 12734 – Elpis Claudi (un autre nom présent sur l’étiquette – Rutilus Nigri) Elpis, d’ailleurs plus correctement transcrit comme Helpis, est un nom grec bien connu et d’ailleurs très répandu dans les inscriptions latines, notamment en Italie, en Dalmatie et en Narbonnaise.1305 Dans le cas présent, vu la fréquence de ce nom parmi les esclaves, on pourrait conjecturer sur le statut de notre Elpis et la considérer comme une esclave et non comme la fille de Claudius mais il serait plus prudent de ne pas se prononcer sur la question. 202 Enio 26.14 / 12423 – Liccaius Enio (inscription antérieure) Enio semble être un hapax mais des noms similaires et vraisemblablement apparentés ont déjà été répertoriés en Pannonie, comme Enno1306 ou Enna.1307 Bien que le nom Enio puisse vraisemblablement être d’origine celtique, une origine différente n’est pas exclue non plus, notamment vénète ou, moins probablement, illyrienne au sens large du terme.1308 1301 1302 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1380; TLL, Vol. Onom. 3, 273, s.v. Durio; Lőrincz 1999: 111, s.v. Dvrio; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire, 347, 357; Delamarre 2007: 92, s.v. Durio Ce gentilice est aussi attesté en Italie mais il semble avoir été plus courant en Gaule et dans le Norique; TLL, Vol. Onom. 3, 275, s.v. Duronius; Schulze 1904: 160, 355; Lőrincz 1999: 111, s.v. Dvronivs; Solin&Salomies 1994: 71, s.v. Duronius; Rémy 2001: 113; Delamarre 2007: 92, s.v. Duronius 1303 Delamarre 2001: 131–132, s.v. duron; Delamarre 2007: 220 1304 CIL V 727; Lőrincz 1999: 114, s.v. Egirvs; Delamarre 2003: 160, s.v. egi(no)-; Delamarre 2007: 94, s.v. Egirus 1305 Pape&Benseler 1863–1870: 355, s.v. 1ElpíV; Alföldy 1969: 192, s.v. Elpis, Helpis; Solin 1996: 555–557, s.v. Helpis; Lőrincz 1999: 116, s.v. Elpis; Minkova 2000: 179–180, s.v. Helpis; Solin 2003: 1292–1299, s.v. Helpis 1306 CIL III 3861; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1440; Krahe 1929: 47; Mócsy 1959: 173; Mócsy 1983: 114, s.v. Enno; Lőrincz 1999: 118, s.v. Enno; Meid 2005: 271 1307 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1439; Krahe 1929: 46; Mócsy 1959: 173; Mócsy 1983: 114, s.v. Enna; Lőrincz 1999: 117, s.v. Enna; Meid 2005: 271; Delamarre 2007: 95, s.v. Enna 1308 cf. Schmidt 1957: 206–208; Lochner-Hüttenbach 1965: 23–24; Meid 2005: 271; Delamarre 2007: 221 Epagathus (parfois écrit Epagatus, cf. CIL V 986, 1202, CIL XII 3413) est un nom grec répandu dans l’Occident romain, plus particulièrement en Italie, notamment parmi les esclaves et les affranchis.1309 D(ecimus) Campius Epagat(us), au cas où la lecture proposée serait correcte, est certainement un citoyen portant les tria nomina. Vu son surnom, il pourrait s’agir d’un affranchi. Le deuxième individu portant ce nom semble être un pérégrin puisqu’il n’est mentionné que par un nom unique. Epaphroditus 23.27 / 12692 – Epaproditus Epaphroditus est un nom grec souvent attesté dans les inscriptions romaines et il semble avoir été généralement porté par les esclaves et les affranchis.1310 L’orthographe Epaproditus a aussi été attestée dans une inscription en Cisalpine (CIL V 128). Epianus 11.16 / 12197 – Epianus (ou Erianus?) La lecture du nom sur cette étiquette est loin d’être certaine. Il semblerait qu’un nom d’individu se trouve dans la seconde ligne et ce nom pourrait être lu comme Epianus, voire éventuellement comme Erianus. Epianus est un nom très rare mais tout de même attesté en Pannonie, porté par un légionnaire à Carnuntum au début du 3ème siècle.1311 Si l’on opte pour l’autre lecture, Erianus, nous nous retrouvons face à un idionyme tout aussi rare dans les inscriptions latines, attesté, semble-t-il, uniquement en Aquitaine et en Narbonnaise et vraisemblablement d’origine celtique.1312 Bien que les difficultés de lecture nous empêchent de nous prononcer avec certitude sur le nom indiqué dans cette inscription, il semblerait que dans les deux cas ce soit un nom celtique. Epicarus 26.81 / 12746 – Epicarus C’est très certainement un nom grec, généralement transcrit en latin comme Epicharus. Le nom féminin Epicharis est plus courant mais Epicharus a aussi été attesté parmi les inscriptions latines.1313 1309 Pape&Benseler 1870: 362, s.v. 'EpagaqóV; Alföldy 1969: 193, s.v. {A} epacathus = Epagathus; Mócsy 1983: 114, s.v. Epagathus; Solin 1996: 200, s.v. Epagathus; Lőrincz 1999: 118, 217, s.v. Epagathvs; Solin 2003: 50–52, s.v. Epagathus 1310 Pape&Benseler 1870: 363, s.v. 'EpajróditoV; Mócsy 1959: 173; Alföldy 1969: 193, s.v. Epaphroditus; Mócsy 1983: 114, s.v. Epaphrodit[, Epaphroditus; Solin 1996: 281–283, s.v. Epaphroditus; Lőrincz 1999: 118– 119, s.v. Epaphr[, Epaphrodit[, Epaphroditvs; Solin 2003: 343–348, s.v. Epaphroditus 1311 CIL III 4452, Aelius Epianus; Barkóczi 1964: 311; Kajanto 1965: 146; Solin&Salomies 1994: 326, s.v. Epianus; Lőrincz 1999: 119, s.v. Epianvs; le nom serait celtique selon Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I, 1444, à ce sujet cf. Schmidt 1957: 209–210; Matasović 2003: 19; Delamare 2001: 137–138, s.v. epos; Delamarre 2007: 96–97, s.v. Epo, Eppius, Eppo, Epponus 1312 CIL XII 5140, C(ai) Eriani; CIL XIII 366, Erianos; CIL XIII 1334, Eria{u}nus; Schmidt 1957: 210–211; Degavre 1998: 214, s.v. eri-;Lőrincz 1999: 122, s.v. Erianus; Delamarre 2001: 139–140, s.v. eri-; Delamarre 2003: 166, s.v. eri-; Delamarre 2007: 97, s.v. Erianos, -us 1313 Pape&Benseler 1870: 371, s.v. 'EpicárhV, s.v. 'EpícariV; Mócsy 1959: 173; Alföldy 1969: 194, s.v. Epic(h)aris; Solin 1996, 452, s.v. Epicharis; Lőrincz 1999: 119, s.v. Epicharis, Epicharus; Solin 2003: 937, s.v. Epicharis Tesserae Sisciensiae Il n’est pas impossible que notre Epicarus ait été un esclave mais son statut reste matière à discussion. Erastianus 21.05 / 12758 – Erastianus Ce nom est probablement dérivé d’un nom grec, 4ErastoV,1314 auquel on a ajouté un suffixe latin, -ianus. Le nom grec originel, transcrit en latin comme Erastus, n’est pas rare dans les inscriptions romaines et semble avoir été communément donné aux esclaves.1315 Il n’est donc pas exclu que le porteur de cet idionyme ait été lui aussi un esclave, mais il faut remarquer que le suffixe –ianus est rarement rencontré chez les esclaves. Ce suffixe est courant parmi les surnoms et les idionymes dérivés des noms des parents1316 et on pourrait supposer que notre Erastianus avait un père surnommé Erastus mais cela reste dans le domaine de la conjecture. Erbarius? 02.05 / 13124 – Valentini Erbari(i) ou (h)erbari(i)? Bien que le gentilice Erbarius ait été attesté,1317 il est loin d’être certain que ce soit un nom dans cette inscription. Tout d’abord, il n’est pas certain que ce soit un gentilice, à moins qu’il n’y ait eu une inversion dans la dénomination et que l’homme en question soit en fait le citoyen Erbarius Valentinus. Serait-ce plutôt un patronyme (donc un nom unique), voire même le sobriquet ou second nom de Valentinus, un supernomen? Il est peut-être tout simplement question du métier exercé par Valentinus, qui aurait donc été un (h)erbarius.1318 Euaristus 13.61 / 12690 – Euaristus 03.07 / 12731 – Euaristus Euaristus est un nom d’origine grecque relativement commun dans les inscriptions romaines, et comme la plupart des noms grecs dans la partie occidentale de l’Empire, il semble avoir été plus particulièrement porté par les esclaves et les affranchis.1319 Dans le cas présent, c’est un nom unique, sans filiation et surtout sans indication d’appartenance ce qui ne permet pas d’affirmer que nous avons affaire à un esclave. Il est impossible de savoir si le même individu est mentionné sur ces deux étiquettes bien que cela ne soit pas exclu.1320 Comme dans le cas des autres étiquettes qui mentionnent une personne juste par un nom unique, on ne peut que supposer qu’Euaristus fût un pérégrin. Euc(h)aris 06.03 / 12693 – Eucaris 26.18 / 12759 – Eucar[is?] (un autre nom présent sur l’étiquette – Tuscul[us?]) Dans le premier cas, la lecture est certaine mais dans le second cas l’inscription est fragmentaire. Il semble tout de même probable qu’il s’agisse dans les deux cas d’un nom féminin d’origine grecque, Eu 4 cariV.1321 Comme la plupart des noms grecs dans l’Occident romain, le nom Eucharis semble avoir été couramment porté par des esclaves et des affranchies.1322 Dans le cas de l’étiquette fragmentaire, le rapport entre Eucar[is?] et Tuscul[us?] n’est pas évident et il n’est d’ailleurs pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Euc(a)erus 06.12 / 12757 – Euceri Bien que rare, la transcription latine Eucaerus des noms grecs comme E'ucárhV ou E'ucárioV, a été répertoriée à plusieurs reprises. Il semblerait que ce nom était surtout commun parmi les esclaves et les affranchis.1323 L’idionyme au génitif mentionné dans le cas présent aurait donc facilement pu être porté par un individu de statut servile ou un affranchi mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Excil(l)us 13.37 / 12910 – Excili (inscription antérieure) Le nom Excilus semble être un hapax, mais son origine celtique ne pose pas vraiment de doute vu la présence des thèmes ex- et cilo-, cillo-.1324 L’homme en question était vraisemblablement un pérégrin, peut-être d’origine locale ou du moins pannonienne. Exdelus 17.15 / 12753 – Exdelus Sarmatae Le nom Exdelus n’est répertorié nulle part et semble bien être un hapax. Dans le cas présent, c’est un nom unique porté par apparemment par un pérégrin dont le père porte un nom rare mais connu. Même si Sarmata est indéniablement un des nombreux surnoms et idionymes dérivés d’une appellation ethnique et géographique,1325 on ne peut prétendre qu’Exdelus fut le fils d’un homme d’origine sarmate et qu’en conséquence Exdelus pourrait être un nom sarmate. En effet, les thèmes ex- et dello- sont bien attestés dans les noms celtiques et ce nom devrait plutôt être considéré comme un nom d’origine celtique.1326 Exduno (Exouno(s)?) 07.02 / 12568 – (civis) And(autoniae) Apuleius Exduno (Apuleius Exouno(s)?) Composé des éléments ex- et –duno (Duno est indéniablement un nom celtique, vide supra) cet hapax est très probablement d’origine 1314 Pape&Benseler 1870: 373, s.v. 'EpastoV 1315 Alföldy 1969: 195, s.v. Erastus; Solin 1996: 456, s.v. Erastus; Lőrincz 1999: 121, s.v. Erastvs; Solin 2003: 953–954, s.v. Erastus 1316 Kajanto 1965: 101, 103, 109–110 1321 Pape&Benseler 1870: 431, s.v. Eu4cariV 1317 Schulze 1904: 358; Solin&Salomies 1994: 74, s.v. Erbarius 1322 1318 CIL III 3498; OLD, 791, s.v. herbarius; Neumann 1981: 138 Solin 1996: 452, s.v. Eucharis; Lőrincz 1999: 124, s.v. Evcharis; Solin 2003: 938, s.v. Eucharis Pape&Benseler 1870: 400, s.v. EÑáristoV; Alföldy 1969: 195, s.v. Euaristus, Euvaristus; Lőrincz 1999: 124, s.v. Evaristvs; Solin 1996: 410, s.v. Euaristus; Solin 2003: 780–781, s.v. Euaristus 1323 1319 Pape&Benseler 1870: 431, s.v. E'ucárhV, s.v. E'ucárioV; Solin 1996: 463, s.v. Eucaerus; Solin 2003: 977–978, s.v. Eucaerus 1324 Schmidt 1957: 171, 212–213; Degavre 1998: 218, s.v. ex-; Delamarre 2003: 169, s.v. ex-, exs; Meid 2005: 173–174; Delamarre 2007: 216, 221 1325 Kajanto 1965: 43–52, 180–210 1326 Delamarre 2007: 219, 221 1320 La lecture Euaristus n’est pas absolument certaine dans le cas de l’étiquette 13.61, bien qu’elle soit vraisemblable. On pourrait lire ce nom comme Inaristus mais il faut remarquer que ce serait un hapax, sans analogies véritables et de ce fait assez douteux. 203 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX celtique.1327 Apuleius Exduno est certainement un citoyen et en voyant son surnom celtique et son gentilice commun en Italie du Nord, on pourrait supposer qu’il est originaire de la Gaule Cisalpine. Bien que je sois plus en faveur de la lecture Exduno, je dois noter que la lecture d’un autre nom celtique, Exouno(s), n’est certainement pas exclue.1328 23.01 / 12241 – Lucius Exsominis Exomnius ou Exomnus Des noms comme Exsominio, Exsomnio ou Exomnio ne semblent pas avoir été répertoriés mais le patronyme apparaissant sur cette étiquette est probablement un idionyme dérivé des noms plus communs dans les régions celtiques, tels qu’Exomnus ou Exomnius (vide supra). 13.07 / 12762 – Sextus Exomni(i) Exsorata Les noms Exomnius et Exomnus, construits sur les éléments ex- et omno- (signifiant sans peur, sans crainte), sont certainement d’origine celtique et sont généralement attestés dans les régions majoritairement ou en grande partie peuplées par des habitants d’origine celtique.1329 Le nom du père de Sextus pouvait être aussi bien Exomnus qu’Exomnius. Ce dernier nom est d’ailleurs attesté comme gentilice et comme surnom. Sextus Exomni(i) est probablement un pérégrin et de ce fait une origine italienne semble exclue mais ces deux noms étant assez typiques de la Gaule, il n’est pas invraisemblable qu’il ait été originaire d’une des provinces gauloises. Sinon, il aurait aussi pu être originaire de la province voisine du Norique, voire même un autochtone de souche celtique. Exonius 26.67 / 12751 – Exoni(i) Verca 26.112 / 13007 – Exonius Sc(a)ev(i)nus? 204 Exsominio? Exonius est un gentilice connu bien que rare et il ne fait pas de doute qu’Exonius Sc(a)ev(i)nus soit un citoyen.1330 Il n’est d’ailleurs pas impossible que le gentilice en question soit en fait Exo(m)nius, un nom plus courant parmi les citoyens de souche celtique. Le cas d’Exoni Verca est moins évident: peut-être que l’inscription devrait être lue comme Exoni(i) Verca(e), mais c’est plutôt improbable. Au cas où l’on considérerait Verca comme l’enfant (ou peutêtre plus vraisemblablement l’esclave) d’un certain Exonus ou Exonius, il est intéressant de noter qu’une pérégrine portant un nom semblable, Exouna, est déjà connue en Pannonie et que son nom est fort probablement celtique.1331 20.24 / 12736 – Exsorata Titi 26.113 / 12748 – Exsorata (un autre nom présent sur l’étiquette – Castalina) Exoratus, écrit parfois comme Exsoratus ou Exsorata, tout comme dans les cas des étiquettes de Siscia, est un surnom relativement courant en Italie du Nord et en Narbonnaise mais il se fait plus rare dans les autres provinces, avec le plus grand nombre d’occurrences dans les provinces dont la population était majoritairement ou en partie d’origine celtique.1332 En ce qui concerne les provinces danubiennes, c’est en Pannonie que ce nom est le plus fréquent. Bien qu’Exoratus soit un surnom latin, il semble probable qu’il ait pu être un nom d’assonance dans les provinces celtiques. En effet, Exoratus rappelle la racine sorex, souris en latin, qui serait une traduction de la racine celtique lucot-, désignant la souris.1333 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom est porté comme idionyme par deux femmes ce qui nous inciterait à les considérer comme des pérégrines (c’est d’ailleurs certainement le cas avec la femme dont l’idionyme est suivi du patronyme). En tant que pérégrines, on peut leur supposer une origine locale et cela dans une région imprégnée d’influences celtiques. Ainsi, leur nom semblerait donc bien être un nom d’assonance. Exostitus 21.28 / 12439 – Celtius Exostiti Vu le préfixe ex-, il n’est pas invraisemblable qu’Exostitus, au demeurant un hapax, soit un nom d’origine celtique.1334 Son fils porte un nom attesté uniquement en Hispanie. Fasana 17.34 / 12733 – Fasana 1327 Schmidt 1957: 200–201, 212–213; Degavre 1998: 203, s.v. dunno-, 218, s.v. ex-; Delamarre 2001: 129, s.v. dunno-, 130, s.v. dunon, 142, s.v. ex-, exs-; Delamarre 2003: 154, s.v. dunno-, 154–156, s.v. dunon, 169, s.v. ex-, exs; Meid 2005: 144, 173–174; Delamarre 2007: 220, 221 1328 Je remercie le professeur Lambert pour cette suggestion; CIL III 13403 = AIJ 222; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I: 1490, s.v. Exouna; Schmidt 1957: 213; Mócsy 1959: 173; Katičić 1966: 158; Evans 1967: 202–203; Katičić 1968: 81; Lőrincz 1999: 131, s.v. Exovnvs; Delamarre 2003: 170, s.v. exobnos; Matasović 2003: 13; Meid 2005: 174; Delamarre 2007: 100, 221 1329 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz I: 1489–1490, s.v. Exomnius; Schulze 1904: 22; Schmidt 1957: 212–213, 250; Evans 1967: 202–203; Mócsy 1983: 122, s.v. Exomnius, Exomnus; Solin&Salomies 1994: 75, s.v. Exomnius; Degavre 1998: 218, s.v. ex-, exs-, es-, ec-; Lőrincz 1999: 130, s.v. Exomnivs, Exomnvs; Forier 2001: 483; Delamarre 2001: 143, s.v. exobnos; Delamarre 2003: 170, s.v. exobnos; Meid 2005: 174, s.v. Exomnius; Delamarre 2007: 100, s.v. Exomna, Exomnacius, Exomnianius, Exomnius, Exomnus, Exomnia, 221 1330 CIL IX 6079, 25; CIL III 85, 4 = 6634, 4; Solin&Salomies 1994: 75–76, s.v. Exonius=Exsonius 1331 AIJ 222; Katičić 1968: 81; Lőrincz 1999: 131, s.v. Exovnvs; Matasović 2003: 13, 19; Meid 2005: 174, s.v. Exouna Un nom semblable, Fasena, a été répertorié en Dalmatie, à Issa.1335 Selon Krahe et Mayer, ce nom serait illyrien mais Alföldy avait émis des doutes, suggérant de prendre en compte des noms grecs comme Phaseus ou Phason, qui auraient pu être à l’origine de ce nom féminin.1336 Il est difficile de se prononcer sur l’origine exacte d’un nom comme Fasana, à défaut d’analogies plus nombreuses. Certes, il faut tenir compte de l’avis d’Alföldy mais il faut tout de même remarquer que les noms Fasana et Fasena1337 apparaissent 1332 Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 173; Barkóczi 1964: 311; Kajanto 1965: 297, 351; Alföldy 1969: 199, s.v. Exoratus; Mócsy 1983: 122, s.v. Exoratus; Solin&Salomies 1994: 327, s.v. Exoratus; Lőrincz 1999: 130– 131, s.v. Exoratvs; Delamarre 2007: 100, s.v. Ex(s)oratus, -a 1333 Forier 2003: 508, 531–532 1334 Schmidt 1957: 212–213; Delamarre 2001: 143; Delamarre 2007: 221 1335 CIL III 13285, Publiciae Fasenae uxori; Lőrincz 1999: 135, s.v. Fasenvs 1336 Bechtel 1917: 443; Krahe 1929: 50, s.v. Fasena; Mayer 1957: 143, s.v. Fasena; Alföldy 1969: 200, s.v. Fasena; cf. aussi Pape&Benseler 1870: 1605, s.v. FásiV, s.v. Fáswn 1337 Il faut bien noter que la ville d’Issa sur l’actuelle île de Vis avait été fondée par les Grecs au 4ème siècle av. J.-C., ce qui pourrait éventuellement renforcer l’hypothèse d’Alföldy, mais l’inscription de Publicia Fasena da- Tesserae Sisciensiae dans deux provinces où l’élément ethnique illyrien était largement dominant (dans le cas de la Dalmatie) ou du moins fortement représenté dans la population (dans le cas de la Pannonie). Pour cette raison, une éventuelle origine illyrienne du nom Fasana n’est pas entièrement à exclure. Favonila 20.11 / 12732 – Favonila Favonilla est un surnom très rare, apparemment attesté à ce jour uniquement dans le cas d’une femme de rang sénatorial.1338 Vu la rareté du nom et le fait qu’il ne semble pas être un nom d’assonance, on peut supposer que ce soit un nom latin italien porté en tant qu’idionyme par une pérégrine. Toutefois, avec un nom aussi peu courant, il était sans doute assez aisé d’identifier la personne mentionnée sur l’étiquette et en conséquence indiquer son gentilice en plus de son surnom n’était peut-être pas absolument nécessaire. Pour cette raison, il n’est pas exclu que notre Favonila ait pu être une citoyenne, voire même une Italienne d’origine, mais il est bien évident que cela ne peut être qu’une hypothèse. Felix 23.11 / 12647 – P(ublii) Abulli(i) Felix 26.41 / 12740 – Felix Finiti 26.37 / 12790 – Gristus Felicis 11.07 / 12909 – (H)ispanus Felicis Felix fait partie des surnoms latins les plus courants et il est aussi couramment attesté comme nom unique chez les pérégrins, pour lesquels il aurait aussi pu être un nom de traduction.1339 C’est aussi un nom assez courant parmi les esclaves et les affranchis.1340 Il semblerait que tous les porteurs de ce nom répertoriés sur les étiquettes de Siscia soient des pérégrins mais il existe un cas douteux. En effet, dans un cas le nom au génitif précède l’idionyme Felix, écrit au nominatif. Pabulli pourrait être le génitif de Pabullus ou Pabullius, des noms personnels au demeurant inconnus mais peut-être dérivés du mot pabulum signifiant pâturage mais aussi fourrage.1341 Une autre possibilité, à mon avis nettement plus vraisemblable, serait que le nom au génitif précédant Felix soit en fait P(ublii) Abulli(i). Cette lecture a l’avantage de proposer un gentilice bien attesté, Abul(l)ius (vide supra). Quel que soit la lecture choisie, il n’est pas clair pourquoi ce nom s’est retrouvé à la première place vu que les patronymes suivent habituellement le nom au nominatif. La lecture P(ublii) Abulii Felix fournirait peut-être une explication vraisemblable: Publius Abulius serait un citoyen portant les duo nomina première manière, mais aussi le patron de l’esclave Felix et l’auteur de la notice a peut-être préféré indiquer en premier le nom du patron, ce qui, après tout, pourrait être logique au cas où Felix l’esclave avait été chargé de la course par son patron. Il faut remarquer que les étiquettes de Kalsdorf mentionnent aussi des esclaves mais le nom de l’esclave vient en premier, suivi par le nom du patron au génitif, lequel, quand le patron est un citoyen, est indiqué par les tria nomina.1342 Si l’ordre des noms dans l’inscription n’avait vraisemblablement pas une grande signification et dépendait probablement des habitudes personnelles et des usages coutumiers, l‘indication de la nomenclature plus ou moins complète des patrons sur les étiquettes mentionnant des esclaves avait peut-être une certaine importance. Vu que Felix est un nom très répandu, il est bien difficile d’essayer de deviner l’origine des porteurs de ce nom à Siscia à moins que les noms associés ne soient plus révélateurs. Comme cela a déjà été constaté, ils sont tous probablement pérégrins mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils sont aussi des autochtones. Hispanus Felicis n’est pas forcément originaire de la péninsule ibérique mais il est certain que le nom Felix est très courant dans cette partie de l’Empire et on pourrait conjecturer que Felix a nommé son fils Hispanus en souvenir de son pays d’origine. Toutefois, ce nom n’est pas nécessairement un hommage à l’Hispanie car à la limite Felix aurait pu s’inspirer du nom de la IXème légion en garnison à Siscia. Par contre, Felix Finiti pourrait bien être un autochtone de la Pannonie Supérieure ou originaire du Norique, car le nom de son père, Finitus, y est nettement plus courant qu’ailleurs. Le nom Gristus est un hapax, mais un nom proche, Grestus, est attesté en Gaule, porté par un individu apparemment originaire de la Germanie (vide infra, s.v. Gristus). Au cas où Gristus serait un nom celtique, Gristus Felicis pourrait être originaire d’une des province gauloises, où le nom Felix est plutôt commun, notamment en Narbonnaise. Un dernier détail à mentionner est que Felix pouvait aussi être un nom féminin et il n’est donc pas entièrement exclu que P(ublii) Abulii Felix ou Felix Finiti aient été des femmes. Festus, Festa 26.108 / 12231 – Modestus Festi 23.56 / 12570 – Acuta Festi 17.26 / 12718 – Festa Suri 01.34 / 12719 – Festa Dextri 23.35 / 12720 – Festus 12.26 / 12721 – Festa 04.16 / 12730 – Festa Fortunata te du 2ème ou du 3ème siècle apr. J.-C., c’est dire d’une époque où l’influence onomastique grecque s’est largement estompée. En plus, l’élement ethnique illyrien a toujours été présent dans cette ville et sur l’île, y compris à l’époque préromaine. 03.10 / 12741 – Festa 1338 PIR M, n. 193; Kajanto 1965: 168; Solin&Salomies 1994: 330, s.v. Favonilla 08.09 / 12744 – Festa 1339 Dean 1916: 25–27; Mócsy 1959: 174; Barkóczi 1964: 295; Kajanto 1965: 13, 22, 26, 29, 30, 57, 71, 72–73, 134, 272; Alföldy 1969: 202, s.v. Felix; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 31, s.v. Felix; Mócsy 1983: 125, s.v. Felix; Pflaum&alii 1983: 79, s.v. Felix; Mócsy 1984: 209; Solin&Salomies 1994: 330, s.v. Felix; Curbera&Jordan 1996: 47; Solin 1996: 86–93, s.v. Felix; Lőrincz 1999: 138, 219, s.v. Felix; Minkova 2000: 166, s.v. Felix; DondinPayre 2001, Onomastique: 210, 291; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique trévire: 356; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 461; Rémy 2001: 80, 116, 125, 168 1340 Frank 1916: 692; Gordon 1924: 100, 106, 108; Kajanto 1965: 13, 73, 134 1341 TLL, Vol. X.1, 5–11, s.v. pabulum 15.11 / 12742 – Festa Domestici 26.03 / 12743 – Festa Fortoniis 26.46 / 12747 – Festa Mucci(i)? 08.21 / 12749 – Festa 23.32 / 12750 – Festa 16.08 / 12756 – Festa 26.105 / 12777 – Fuscus Festi 22.08 / 12801 – Festus Clementis (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 1342 Alföldy 1993: 16–17 205 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 01.08 / 12876 – Festus Asonis 18.18 / 13067 – Venusta Festi Vu le nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia, Festus semble avoir été un des noms les plus populaires parmi les habitants de Siscia.1343 Certes, c’était un surnom latin plutôt courant car il est attesté dans la plupart des provinces mais en dehors d’Italie, d’Hispanie et de la Narbonnaise il ne fait généralement pas partie des surnoms les plus communs et un nombre aussi élevé d’occurrences à Siscia a de quoi surprendre, d’autant plus qu’il dépasse le nombre de cas attestés à ce jour dans toute la Pannonie.1344 Festus ne semble pas avoir été un nom d’assonance ou de traduction chez les populations celtiques ou illyriennes mais la popularité de ce surnom en Italie du Nord pourrait peut-être expliquer le grand nombre d’individus nommés Festa et Festus à Siscia.1345 Tous les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes semblent être des pérégrins et les noms associés sont généralement des noms latins qui, pour la plupart d’entre eux, sont aussi très courants en Italie du Nord (ainsi, par exemple Modestus, Surus, Fortunatus, Fuscus, Clemens ou Venusta). 206 hapax, peut-être apparenté au gentilice Ficilius, un nom rare mais attesté, entre autres, aussi en Dalmatie.1349 L’adjectif fictilius existe bien mais il ne semble pas vraiment approprié pour un gentilice.1350 Le thème ria-/rio-/reio- est bien connu dans l’anthroponymie celtique et le nom Ria est-lui aussi attesté, dans une seule inscription en Maurétanie, il est vrai.1351 Il faut néanmoins admettre que cette interprétation semble bien douteuse, surtout à cause du soi-disant gentilice. En fait, l’inscription ne se réfère probablement pas au nom d’une cliente mais plutôt à sa profession. Cette femme aurait donc été une potière – fictiliaria – car il est peu probable que ce fût un nom personnel quoiqu’on ne puisse entièrement exclure cette possibilité.1352 Il semblerait que les employés d’une teinturerie -le reste de l’inscription semble indiquer que c’est bien d’un établissement de ce genre qu’il s’agit – en notant la commande n’avaient pas jugé nécessaire d’indiquer le nom de la cliente, peut-être parce qu’elle était une connaissance et qu’il suffisait de mentionner sa profession pour l’identifier sans difficulté. C’était d’ailleurs peut-être son sobriquet. Filtibicus? Une seule personne porte ce qui semble être un double idionyme, Festa Fortunata mais il n’est pas exclu que cette femme soit en fait une citoyenne car Festus est aussi attesté comme gentilice, en Cisalpine justement.1346 Vu les noms qu’elle porte, cette femme pourrait facilement être originaire de cette région, surtout si elle était vraiment une citoyenne. Il est néanmoins tout autant envisageable que l’inscription se réfère à deux femmes différentes, Festa et Fortunata. La lecture de cette inscription n’est pas aisée mais le premier nom pourrait probablement être Tertius. Le second nom est peut-être Filtibicus, un hapax, semble-t-il. Il n’est d’ailleurs même pas certain que ce second mot, quel qu’il soit, soit véritablement un anthroponyme. Feusus 19.113 / 12454 – adiutor Finitus 19.44 / 12155 – Ulpius Feusus 26.41 / 12740 – Felix Finiti Feusus semble être un hapax mais il ne fait pas de doute que c’est un surnom porté par un citoyen. Bien que des analogies directes fassent défaut, Feusus pourrait vraisemblablement être un nom pannonien autochtone. En effet, la diphtongue eu est caractéristique des noms de cette région.1347 D’ailleurs un nom indigène possédant la même racine mais attesté uniquement au génitif, Feucontis (probablement Feuco au nominatif), a été répertorié dans trois inscriptions trouvées en Pannonie Supérieure.1348 Tout porte donc a croire que Feusus soit un nom indigène pannonien (»illyrien» au sens large du terme), d’autant plus que l’homme porte un gentilice impérial. 20.44 / 12800 – Finita Fictiliaria? 21.37 / 12530 – Fictiliaria A première vue, il me semblait que le nom d’une citoyenne, Fictilia Ria, se trouve dans cette inscription. Toutefois, ce gentilice serait un 1343 1344 1345 Ce nom est aussi attesté sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 5 Dean 1916: 27–28; Mócsy 1959: 55, 174; Barkóczi 1964: 312; Kajanto 1965: 28, 62, 221; Alföldy 1969: 203, s.v. Festus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Festus; Mócsy 1983: 126, s.v. Festus; Pflaum&alii 1983: 79, s.v. Festus; Mócsy 1984: 209; Solin&Salomies 1994: 331, s.v. Festus; Lőrincz 1999: 139–140, 219, s.v. Festvs; Minkova 2000: 167, s.v. Festus; Rémy 2001: 119, 157 Mócsy 1959: 25, 174; il faut noter qu’une Festa est mentionnée sur une defixio trouvée dans la Kupa à Siscia, cf. AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47 1346 CIL V 3638; Solin&Salomies 1994: 78, s.v. Festus 1347 Meid 2005: 24 1348 CIL III 10723, 10724; Krahe 1929: 51, s.v. Feucont-; Mócsy 1959: 174; Mócsy 1983: 126, s.v. Feuco; Lőrincz 1999: 140, s.v. Fevco 26.138 / 12362 – Tert(iu)s Filtibicus? Finitus, Finita 13.33 / 12802 – Finitus Le surnom Finitus était loin d’être courant à l’exception du Norique, où il fait partie des noms les plus populaires, avec plus de 40 occurrences attestées à ce jour. En dehors de cette province, ce nom est rarement rencontré: 4 cas en Pannonie et un seul cas par province en Germanie Supérieure, en Narbonnaise, en Dalmatie et en Dacie.1353 Avec 4 occurrences sur les étiquettes de Siscia et les 4 cas déjà répertoriés auparavant, la Pannonie est la seule province avec le Norique où le nom Finitus semble avoir été plus particulièrement apprécié. Tous les porteurs de ce nom sur les étiquettes de Siscia semblent avoir été des pérégrins. En effet, Finitus/Finita apparaît deux fois comme nom unique, une fois comme patronyme et une fois en combinaison avec un nom qui désigne apparemment une fonction (adiutor) mais il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre ces deux noms.1354 Au cas où 1349 CIL III 15093; Schulze 1904: 261, 441; Mócsy 1983: 126, s.v. Ficilius; Solin&Salomies 1994: 78, s.v. Ficilius; Lőrincz 1999: 140, s.v. Ficilivs 1350 TLL, Vol. VI.1, 648, s.v. fictilius 1351 CIL VIII 8728; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1191–1192; Schmidt 1957: 259; Delamarre 2001: 218–219, s.v. rio-; Delamarre 2003: 258– 259, s.v. rio-; Delamarre 2007: 153, s.v. Ria, 230 1352 TLL, Vol. VI.1, 647, s.v. fictiliarius; OLD, 696, s.v. fictiliarius; Petrikovits 1981: 97; Petrikovits 1981, Spätantike: 299; Frézouls 1991: 42, 57 1353 Mócsy 1959: 174; Kajanto 1965: 18, 352; Alföldy 1969: 203, s.v. Finitus; Alföldy 1977: 257–258; Mócsy 1983: 126, s.v. Finitus; Solin&Salomies 1994: 332, s.v. Finitus; Lőrincz 1999: 141, s.v. Finitvs 1354 L’inscription sur cette étiquette est raturé et difficilement lisible. De ce fait, il n’est peut-être pas exclu que le second nom soit en fait Faustus, un surnom et idionyme latin très commun et répandu dans tout l’Empire, Tesserae Sisciensiae ces deux noms faisaient partie de la même inscription, on pourrait éventuellement les interpréter comme un double idionyme pérégrin. Firminus 08.31 / 12098 – Vibius Firminus 09.10 / 12803 – Firmina chez les immigrants, il est porté par les pérégrins et les citoyens et il semble avoir préservé sa popularité jusqu’au 3ème siècle. Ce nom semble avoir été populaire à Siscia aussi, ce qui est peut-être dû à sa popularité en Italie du Nord. Les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes étaient apparemment tous des pérégrins mais il n’est peut-être pas exclu que certains d’entre eux étaient de condition servile 19.68 / 12804 – Firmina Flamius Firminus est un dérivé du surnom Firmus. Il est presque aussi commun que ce dernier et répandu dans les mêmes provinces mais il semblerait qu’il a gagné en popularité plus tardivement.1355 Ainsi, en Pannonie tout comme en Dalmatie le nom Firminus se répand surtout après le règne de Marc-Aurèle. Si Vibius Firminus est indéniablement un citoyen, les deux femmes nommées Firmina (à moins que ce ne soit la même personne mentionnée à deux reprises) pourraient être des pérégrines vu qu’elles portent un nom unique. Toutefois, si l’on prend en compte le fait que le nom Firminus ne devient populaire en Pannonie que vers la fin du 2ème siècle, il n’est peutêtre pas exclu que les femmes dont il est question s’appelaient en fait Aurelia Firmina et qu’elles étaient des citoyennes dont on aurait omis d’indiquer le gentilice, lequel de toute façon n’était certainement pas vraiment distinctif à partir de 212. 18.09 / 12949 – Flami(i) Le nom Flamus ne semble pas avoir été répertorié mais le gentilice Flamius est attesté en Italie du Nord, à Aquilée et en Afrique Proconsulaire, à Sicca.1358 Dans le cas présent, c’est un nom unique et il n’est pas exclu que ce nom ait pu être porté par un pérégrin dont il est toutefois difficile de deviner l’origine. Flavius, Flavia 15.13 / 12807 – Flavius Celsinus 18.07 / 12813 – Flavius Capito 24.22 / 12805 – Flavia Sabina 17.09 / 12846 – Flavia Sabinilla 04.20 / 12848 – Flavi(i) P(h)ileti Firmus 19.09 / 12864 – Flavia Proc(u)la 08.02 / 12798 – Firmus fullo 01.77 / 12868 – Flavius Albanus (inscription antérieure) 24.21 / 12799 – Firmus Vibii 24.27 / 12877 – Flavi(i) Paulini 26.146 / 12806 – Firmus Libani? (ou Urbani, selon Brunšmid) 19.01 / 13108 – Crespus Flavi(i)? 02.27 / 12862 – Firmi 03.14 / 17895 – Flavius Bata(v)us 21.13 / 12874 – Firmus Den{n}tati Comme la plupart des gentilices impériaux, le nom Flavius est un nom très commun et répandu dans toutes les provinces.1359 Firmus est un surnom courant et répandu dans la plupart des provinces de l’Empire, plus particulièrement en Italie (notamment dans le Nord), Dalmatie, Pannonie, Hispanie ainsi que dans les provinces dont la population était majoritairement de souche celtique.1356 En Pannonie ce nom est attesté aussi bien chez les autochtones1357 que plus particulièrement dans les provinces occidentales. Ce fut un nom couramment donnés aux esclaves et il n’est pas exclu que notre Faustus (si c’était bien son nom) ait été de condition servile ou un affranchi, d’autant plus que la signification d’Adiutor n’est pas claire dans ce contexte: ce pourrait être un nom personnel mais ce mot pourrait aussi désigner la fonction de Faustus; cf. Dean 1916: 25; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 106, 108; Mócsy 1959: 174; Barkóczi 1964: 312; Kajanto 1965: 29–30, 41, 72–73, 134, 272; Alföldy 1969: 201, s.v. Faustus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 31, s.v. Faustus; Mócsy 1983: 124, s.v. Faustus; Pflaum&alii 1983: 79, s.v. Faustus; Solin&Salomies 1994: 330, s.v. Faustus; Solin 1996: 82–85, s.v. Faustus, Fausta; Lőrincz 1999: 136, s.v. Favstvs; Minkova 2000: 165, s.v. Faustus; Tataki 2006: 485 1355 Mócsy 1959: 174; Barkóczi 1964: 312; Kajanto 1965: 258; Alföldy 1969: 204, s.v. Firminus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Firminus; Mócsy 1983: 64, s.v. Firminus; Mócsy 1984: 216; Solin&Salomies 1994: 332, s.v. Firminus; Lőrincz 1999: 142, s.v. Firminvs; Minkova 2000: 168, s.v. Firmina; Rémy 2001: 114, 117, 119, 132, 157 1356 Dean 1916: 28–29; Mócsy 1959: 17, 60, 174; Barkóczi 1964: 295, 312; Kajanto 1965: 68, 69, 258; Lochner-Hüttenbach 1965: 25; Alföldy 1969: 204, s.v. Firmus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Firmus; Mócsy 1983: 127, s.v. Firmus; Pflaum&alii 1983: 79, s.v. Firmus; Mócsy 1984: 216; Solin&Salomies 1994: 332, s.v. Firmus; Solin 1996: 67–68, s.v. Firmus, Firma; Lőrincz 1999: 142–143, 219, s.v. Firmvs; Minkova 2000: 168, s.v. Firmus; Bost 2001: 186; Rémy 2001: 113, 127–128, 130, 157; Tataki 2006: 486 1357 Il est vraisemblable que ce nom ait été un nom de traduction parmi les autochtones dans l’Illyricum, cf. Rendić-Miočević 1965: 104–107 = Rendić-Miočević 1989: 779–782 La relative fréquence du gentilice Flavius à Siscia n’est pas surprenante puisque la ville a reçu le statut de colonie sous Vespasien et les porteurs de ce gentilice n’étaient vraisemblablement pas rares parmi les citoyens de cette ville.1360 Au moins neuf citoyens portant ce gentilice sont mentionnés sur les étiquettes et à l’exception de Flavius P(h)iletus qui aurait pu être un affranchi et de Flavius Bata(v)us, tous les autres portent des surnoms courants et bien attestés en Pannonie. On peut donc supposer qu’ils étaient pour la plupart d’entre eux de souche locale, sauf vraisemblablement Flavius Bata(v)us. Le nom Flavius est aussi parfois employé comme surnom ou idionyme, généralement à une époque plus tardive. Les occurrences sont plus nombreuses en Hispanie et en Mésie Inférieure mais elles sont aussi attestées dans d’autres provinces.1361 Dans le cas de Crespus Flavi, il n’est pas du tout exclu que le père de cet homme s’appelait en fait Flavus, un surnom très répandu en Hispanie mais 1358 CIL V 1208, CIL VIII 16015; Mócsy 1983: 127, s.v. Flamius; Solin&Salomies 1994: 80, s.v. Flamius; Lőrincz 1999: 144, s.v. Flamivs 1359 Schulze 1904: 167; Mócsy 1959: 20, 23–24, 38, 41, 45, 46–49, 52, 64, 149; Barkóczi 1964: 294, 299; Alföldy 1969: 38–41, s.v. Flavius; Mócsy 1983: 127, s.v. Flavius; Mócsy 1985: 80–87; Solin&Salomies 1994: 80, s.v. Flavius; Lőrincz 1999: 145–147, 219, s.v. Flavivs; Minkova 2000: 51–52, s.v. Flavius; Tataki 2006: 220–232 1360 Mócsy 1959: 26; Barkóczi 1964: 260; Šašel 1974: 736 1361 Barkóczi 1964: 312; Alföldy 1969: 205, s.v. Flavius; Mócsy 1983: 127, s.v. Flavius; Lőrincz 1999: 145, 219, s.v. Flavivs; Minkova 2000: 169–170, s.v. Flavia, Flavius 207 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX plus rare dans les autres provinces.1362 Si c’est vraiment le cas, une origine ibérique serait assez probable pour cet homme. Florentinus, Florentina 06.01 / 12601 – Flor(en)tinus? (un autre nom présent sur l’étiquette – Agatianus) 24.25 / 12850 – Florentina 04.05 / 12860 – Cupitus Florentini 26.62 / 12865 – Florentini Florus, Flora Florentinus est un surnom et idionyme répandu en nombre important dans la plupart des provinces, plus particulièrement en Gaule, dans les provinces rhénanes ainsi qu’en Pannonie, en Italie du Nord et dans le Norique.1363 Il semblerait qu’en Pannonie ce surnom était initialement répandu chez les colons venus d’Italie du Nord et ce n’est que plus tardivement qu’il a été accepté par les autochtones. Les porteurs de ce nom répertoriés sur les étiquettes de Siscia semblent avoir tous été des pérégrins (c’est plausible dans le cas des trois porteurs d’un nom unique et hautement probable pour Cupitus Florentini), mais ce n’est pas forcément une preuve que ces inscriptions datent d’une époque plus tardive. 23.73 / 12847 – Flora Testi Florenus 04.02 / 12174 – Florenus? 208 aussi un surnom.1367 Dans le cas présent c’est certainement un idionyme mais il est difficile d’en dire plus sur les origines de Floria Clementis. En effet, en tant que surnom et idionyme, le nom Floria est peu répandu et comme son père porte un nom assez courant, il est impossible de savoir si Floria était une pérégrine autochtone ou immigrée. Le gentilice Florius étant un peu plus courant en Gaule qu’ailleurs, il n’est peut-être pas impossible que Floria Clementis soit originaire de cette partie de l’Empire. Vu que le changement du i en e n’est pas rare dans la langue vulgaire,1364 il est vraisemblablement question du nom Florinus dans le cas présent. Ce nom, sans être courant, est néanmoins attesté dans de nombreuses provinces, notamment dans les régions occidentales.1365 En tant que porteur d’un nom unique, l’individu dont il est question dans cette inscription pourrait être un pérégrin mais deviner ses origines n’est pas aisé. Ce nom semble avoir été très rare parmi les autochtones en Pannonie et on pourrait supposer que notre Florenus était originaire d’une province occidentale, comme par exemple une des provinces gauloises ou hispaniques mais cette supposition reste dans le domaine de la conjecture. Floria 14.27 / 12810 – Floria Clementis Florius est plus couramment attesté comme gentilice,1366 plus particulièrement en Italie, en Gaule et en Dalmatie mais c’est parfois 1362 1363 Il est occasionnellement attesté dans les provinces celtiques et germaniques ainsi qu’en Pannonie; Mócsy 1959: 174; Barkóczi 1964: 312; Kajanto 1964: 18, 37, 64, 227; Alföldy 1969: 205, s.v. Flavus; Mócsy 1983: 127, s.v. Flavus; Mócsy 1984: 205; Abascal Palazón 1994: 368– 370, s.v. Flauus; Solin&Salomies 1994: 333, s.v. Flavus; Lőrincz 1999: 147–148, s.v. Flavvs Mócsy 1959: 40, 174; Barkóczi 1964: 295, 312; Kajanto 1965: 28, 45– 46, 189, 233; Alföldy 1969: 205, s.v. Florentinus; Mócsy 1983: 128, s.v. Florentinus; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 44, 47; Solin&Salomies 1994: 333, s.v. Florentinus; Lőrincz 1999: 148, 219, s.v. Florentinvs; Minkova 2000: 170, s.v. Florentinus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210, 212, 234; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 450, 454, 461 1364 Väänänen 1959: 21–22 1365 Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 312; Kajanto 1965: 234; Mócsy 1983: 128, s.v. Florinus; Mócsy 1984: 205; Solin&Salomies 1994: 333, s.v. Florinus; Lőrincz 1999: 148, s.v. Florinvs; Minkova 2000: 170, s.v. Florinus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293 1366 Schulze 1904: 480; Alföldy 1969: 85, s.v. Florius; Mócsy 1983: 128, s.v. Florius; Solin&Salomies 1994: 80, s.v. Florius; Lőrincz 1999: 149, s.v. Florivs; Tataki 2006: 232 12.10 / 12849 – Florus Salvi(i) 03.09 / 12866 – Florus 26.63 / 12871 – Florus Le surnom Florus fait partie des noms plutôt courants. En dehors de l’Italie, il est plus particulièrement répandu en Pannonie, en Hispanie, en Dalmatie et en Narbonnaise.1368 Tous les porteurs de ce nom attestés sur les étiquettes de Siscia semblent être des pérégrins et il est probable que la plupart d’entre eux étaient des autochtones vu la popularité de ce nom en Pannonie mais on ne peut exclure une origine occidentale non plus, gauloise ou hispanique par exemple. Il faut noter que dans le cas de Flora Testi la lecture reste très incertaine. Fortio? 26.03 / 12743 – Festa Fortoniis (!) La lecture de cette étiquette fortement raturée est très difficile et bien que la lecture du premier nom ne pose pas trop de problèmes, ce n’est pas le cas du nom qui le suit dans la deuxième ligne. Il n’est d’ailleurs même pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Le nom du père de Festa, si c’est bien lui, devrait être au génitif, et Fortoniis pourrait être une forme barbare du génitif d’un nom comme Fortio,1369 voire même de Fortonio, peut-être une variante vulgaire du surnom Fortunio, rare mais néanmoins attesté à plusieurs occasions en Hispanie, en Dalmatie et à Rome.1370 Le changement d’u en o est assez rare en latin et ne relève probablement pas de la phonétique mais de la transcription faite par des personnes dont le latin n’était pas la langue maternelle.1371 Vu que Fortio n’est pas un nom excessivement rare, du moins dans les provinces occidentales bien qu’il ne soit pas attesté dans l’Illyricum, Fortoniis pourrait être un génitif fantaisiste de ce nom, à la place de Fortionis. On peut proposer comme autre lecture Fortonus, peut-être une orthographe corrompue du nom Fortunius, un peu plus courant que Fortunio et attesté en dehors de l’Italie surtout en Dalmatie mais 1367 Kajanto 1965: 234; Solin&Salomies 1994: 333, s.v. Florius 1368 Mócsy 1959: 60, 175; Barkóczi 1964: 295, 312–313; Kajanto 1965: 233–234; Alföldy 1969: 205, s.v. Florus; Mócsy 1983: 128, s.v. Florus; Mócsy 1984: 209; Solin&Salomies 1994: 333, s.v. Florus; Lőrincz 1999: 149, 219–220, s.v. Florvs; Minkova 2000: 171, s.v. Florus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 268; Rémy 2001: 132 1369 Kajanto 1965: 122, 257; Mócsy 1983: 128, s.v. Fortio; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fortio; Lőrincz 1999: 150, 220, s.v. Fortio 1370 Kajanto 1965: 273; Alföldy 1969: 207, s.v. Fortunio; Mócsy 1983: 128, s.v. Fortunio; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fortunio; Lőrincz 1999: 151, s.v. Fortvnio 1371 Väänänen 1959: 30 Tesserae Sisciensiae aussi en Pannonie.1372 Si cette lecture était la bonne, il n’y aurait probablement aucun rapport entre Festa et Fortonus car il s’agirait vraisemblablement de deux inscriptions différentes. Fortis 15.24 / 12223 – Iusta Fortis 19.111 / 12546 – Fortis (un autre nom présent sur l’étiquette – Atius Cratanis) 04.19 / 12811 – Fortis Attecti 26.39 / 12812 – Fortis 21.09 / 12814 – Fortis Aticti Il serait donc vraisemblable que ces deux femmes ne soient pas des autochtones. Il est impossible de leur prouver une origine africaine ou hispanique mais c’est loin d’être improbable. D’ailleurs, la présence en Pannonie d’immigrants originaires d’Afrique du Nord ou de la péninsule ibérique est bien attestée et leur présence à Siscia n’aurait rien de vraiment surprenant. Le patronyme de Fortuna, si c’en est bien un, pose de grandes difficultés de lecture. Il semblerait que l’on ait affaire aux traces de deux inscriptions différentes, une antérieure et une plus récente, vraisemblabement le nom du père de Fortuna, voire même, au cas où il ne serait pas question d’un génitif, son second idionyme ou le nom d’une deuxième personne. 21.96 / 12815 – Fortis Fortunatus, Fortunata 20.36 / 12867 – Fortis 20.35 / 12042 – Pietas Fortunati 08.15 / 13118 – Vera Fortis provinces,1373 Bien que répandu dans un grand nombre de Fortis n’est pas un nom fréquent en dehors de l’Italie et de l’Afrique et il est quelque peu surprenant de voir autant d’occurrences sur les étiquettes de Siscia,1374 d’autant plus que tous les individus portant ce nom semblent être des pérégrins. Vu sa signification, Fortis pourrait facilement être un nom de traduction car un nom exaltant le courage et la confidence pouvait certainement avoir de l’attrait pour les indigènes pannoniens. D’ailleurs certains des noms associés sont certainement celtiques, comme Attectus ou Atictus (vide supra) et ce n’est pas improbable dans le cas de Vera non plus (vide infra). De même, Iusta est un nom latin plutôt populaire parmi les autochtones pannoniens (vide infra). Toutefois, bien que cette hypothèse ne soit pas invraisemblable, à en croire les inscriptions il faut bien avouer que ce nom ne semble pas avoir été particulièrement populaire auprès des autochtones en Pannonie et dans les provinces voisines, qu’ils soient de souche celtique ou illyrienne au sens large du terme. La popularité de ce nom à Siscia est peut-être due à des facteurs externes. En effet, la présence d’Africains en Pannonie n’étant plus à prouver, certains des porteurs de ce nom à Siscia pourraient être originaires d’Afrique du Nord, où ce nom était plus commun. Ce nom pouvait aussi parfois être un nom féminin1375 et il n’est donc pas absolument certain que tous les individus mentionnés sur ces étiquettes fussent de sexe masculin. 04.16 / 12730 – Festa Fortunata 08.24 / 12774 – Fortunata Fortunatus et Fortunata sont des noms extrêmement communs et répertoriés en grand nombre dans quasiment toutes les provinces où l’on parlait le latin et dans toutes les couches de la société, y compris parmi les esclaves et les affranchis.1377 C’est certainement un surnom latin mais vu sa signification, il aurait éventuellement pu être un nom de traduction chez les pérégrins. En dehors de l’Italie, ce nom est particulièrement fréquent en Afrique, en Dalmatie, en Hispanie et en Narbonnaise. Tous les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia pourraient avoir été des pérégrins. C’est quasiment certain dans le cas de Pietas Fortunati dont la dénomination est typiquement pérégrine, et probable dans le cas de Fortunata, porteuse d’un nom unique. Festa Fortunata porte, semble-t-il, un double idionyme mais il n’est pas exclu qu’elle soit une citoyenne car Festa pourrait éventuellement être un gentilice (vide supra, s.v. Festus). Certaines de ces femmes auraient pu être des esclaves ou des affranchies mais il est difficile d’établir avec une quelconque certitude leurs origines. Fressa 21.24 / 12776 – Fressa Fortuna 26.115 / 12775 – Fortuna 21.86 / 12789 – Fortuna Sta..tiis Contrairement à Fortunatus, très courant et répandu partout, Fortuna semble avoir été un nom rare, attesté pratiquement exclusivement en Afrique et en Hispanie.1376 1372 Kajanto 1963: 81; Barkóczi 1964: 313 (l’auteur note la présence éventuelle d’un certain Fortunus à Poetovio – CIL III 4047, HS 326 – mais comme ce nom apparaît au génitif, Fortuni, il considère qu’il est question de Fortunius); Kajanto 1965: 273; Alföldy 1969: 207, s.v. Fortunius; Mócsy 1983: 128–129, s.v. Fortunius; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fortunius; Lőrincz 1999: 151, s.v. Fortvnivs 1373 Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 257; Alföldy 1969: 206, s.v. Fortis; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Fortis; Mócsy 1983: 128, s.v. Fortis; Pflaum&alii 1983: 79, s.v. Fortis; Solin&Salomies 1994: 334, s. v. Fortis; Lőrincz 1999: 150, s.v. Fortis; Tataki 2006: 486 1374 Ce nom n’était néanmoins pas inconnu à Siscia, cf. Matijašić 1986: 205, 207–209 1375 CIL III 2001 1376 Kajanto 1965: 273, 364; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Fortuna; Mócsy 1983: 128, s.v. Fortuna; Abascal Palazón 1994: 371, s.v. Fortuna; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fortuna; Lőrincz 1999: 150, 220, s.v. Fortuna Si un nom comme Fressa ne semble pas avoir été attesté auparavant, le gentilice Fressus est connu en Aquitaine mais Lőrincz le considère comme étant apparenté au gentilice Fresius, répertorié uniquement en Dalmatie.1378 Un autre Dalmate, Fresianus, est mentionné dans une inscription pannonienne.1379 Fressa était vraisemblablement une pérégrine vu qu’elle porte un nom unique et il n’est pas impossible qu’elle soit une autochtone portant un nom peutêtre typique de la partie occidentale des Balkans ou du moins dans 1377 Dean 1916: 29; Frank 1916: 691–692; Gordon 1924: 106, 108; Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 295, 313; Kajanto 1965: 13–14, 18, 29–30, 72, 93, 273; Alföldy 1969: 206–207, s.v. Fortunatus; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 32, s.v. Fortunata, Fortunatus; Mócsy 1983: 128, s.v. Fortunatus; Pflaum&alii 1983: 79–80, s.v. Fortunatus, Fortunata; Mócsy 1984: 216; Matijašić 1986: 206, 209; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fortunatus; Lőrincz 1999: 150–151, s.v. Fortvnatvs; Minkova 2000: 171, s.v. Fortunata, Fortunatus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210, 234, 291; Rémy 2001: 114, 117–118, 121–122, 124–125, 130, 157; Tataki 2006: 486–487 1378 CIL XIII 266; Schulze 1904: 357; Alföldy 1969: 86, s.v. Fresius; Mócsy 1983: 129, s.v. Fresius; Solin&Salomies 1994: 82, s.v. Fresius; Lőrincz 1999: 152, s.v. Fresivs 1379 CIL III 15139; Mócsy 1959: 175; Kajanto 1965: 146; Mócsy 1983: 129, s.v. Fresianus; Lőrincz 1999: 152, s.v. Fresianvs 209 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX la province de Dalmatie. Toutefois, le fait que le gentilice Fressus soit attesté en Aquitaine pourrait aussi indiquer des origines gauloises. Fronto 21.100 / 12770 – Tora Frontonis (inscription antérieure) Le rapport avec le nom au génitif apparaissant sur l’autre face, Andi, n’est pas clair. Les inscriptions ne sont peut-être pas contemporaines. Le surnom Fronto fait partie des noms latins courants et il est répandu dans la plupart des provinces. Il est plus particulièrement fréquent, en dehors de l’Italie, en Hispanie et dans les Gaules mais le nombre d’occurrences en Dalmatie et en Pannonie est loin d’être faible.1380 Bien que le nom soit certainement latin, il est attesté chez les pérégrins autochtones en Dalmatie et en Pannonie et il n’est pas exclu, du moins selon certains auteurs, que Fronto ait pu être un nom d’assonance ou de traduction parmi les populations »illyriennes» de ces deux provinces. Il n’est donc pas invraisemblable que l’individu dont il est question sur cette étiquette soit un natif de la région mais il pourrait aussi être un immigrant pérégrin venu de l’Occident. Furius n’est pas un gentilice rare,1386 notamment en Italie du Nord mais dans le cas présent, c’est certainement un nom unique pérégrin. L’emploi de gentilices latins comme idionymes pérégrins est un fait bien connu et d’ailleurs le nom Furius est aussi attesté en Gaule comme surnom et comme idionyme.1387 Il ne fait quasiment pas de doute que Catta et son père étaient des pérégrins et on peut vraisemblablement leur supposer une origine celtique (vide supra, s.v. Catta), mais il est plus difficile d’estimer s’ils étaient des natifs ou originaires d’une contrée plus lointaine. Fullo Fuscinus 19.04 / 12092 – Ursio fullo 26.88 / 12786 – Fuscini 10.05 / 12105 – fullo Vicinus 08.02 / 12798 – Firmus fullo 210 pratique plutôt inhabituelle. De ce fait, le génitif Urbani n’est peutêtre pas un patronyme mais plutôt le nom du patron de Fulvinus. Bien que Fullo puisse aussi être un nom personnel,1381 il est peu probable que les individus dont il est question sur ces étiquettes portent des doubles idionymes. Dans leur cas fullo serait tout simplement leur profession et il est vraisemblable qu’Ursio, Vicinus et Firmus exerçaient le métier de foulon. Il faut néanmoins remarquer que le nom Fullo est aussi attesté comme gentilice et il n’est donc pas impossible que Fullo Vicinus ait été un citoyen bien que cette hypothèse reste dans le domaine de la conjecture.1382 Furius 17.25 / 12485 – Catta Furi(i) La lecture de cette inscription pose de grandes difficultés mais la présence du nom Fuscinus au génitif semble assez probable. Fuscinus est loin d’atteindre la popularité du surnom dont il est dérivé, Fuscus, mais il est tout de même répertorié dans un grand nombre de provinces, et il est plus particulièrement courant en Hispanie et en Narbonnaise.1388 Plusieurs occurrences sont aussi attestées en Pannonie, où il ne semble devenir plus populaire qu’à partir de la fin du 2ème siècle. Vu la popularité relative de ce nom dans le péninsule ibérique et en Narbonnaise, il n’est pas exclu que notre Fuscinus en soit originaire, mais cela reste néanmoins une pure conjecture. Fulvinus 26.70 / 12122 – Urbani Fulvinus (un autre nom présent sur l’étiquette – Andi) Fusculus Le surnom Fulvinus, un nom dérivé du gentilice Fulvius bien plus courant, est très rare et il n’est attesté qu’en Tarraconaise.1383 Vu la popularité du gentilice Fulvius en Hispanie,1384 il n’est pas étonnant de constater que la plupart des surnoms et idionymes dérivés sont répertoriés justement dans la péninsule ibérique.1385 Cela ne doit pas forcément impliquer que l’homme dont il est question sur cette étiquette soit un Hispanique mais ce n’est certainement pas invraisemblable. Il pourrait être un pérégrin mais il est intéressant de remarquer que la filiation est indiquée avant le nom personnel, une 24.23 / 12808 – Fusculi 06.03 / 12693 – Fusculi (inscription antérieure) Fusculus est un dérivé diminutif du surnom Fuscus (vide infra) mais beaucoup plus rare et nettement moins répandu que le surnom dont il est dérivé.1389 C’était peut-être un nom plus répandu en Hispanie (où les occurrences du nom Fuscus sont d’ailleurs plus nombreuses que dans les autres provinces) mais il est bien difficile d’affirmer avec conviction que les hommes dont il est question sur ces étiquettes (à moins qu’il ne s’agisse du même individu) pouvaient être originaires de la péninsule ibérique. Fuscus 1380 Dean 1916: 30; Mayer 1957: 146, s.v. Fronto; Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 313; Lochner-Hüttenbach 1965: 25; Kajanto 1965: 17, 26, 118, 236; Alföldy 1969: 207–208, s.v. Fronto; Mócsy 1983: 130, s.v. Fronto; Mócsy 1984: 209, 216, 219; Križman 1991: 126; Abascal Palazón 1994: 372–373, s.v. Fronto; Solin&Salomies 1994: 334, s.v. Fronto; Lőrincz 1999: 153, s.v. Fronto; Minkova 2000: 172, s.v. Fronto; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 268, 293, 317; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 389; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 450; Rémy 2001: 113–114, 118–119, 124, 130–131, 157– 158; Tataki 2006: 487 1381 Kajanto 1965: 83, 322; Solin&Salomies 1994: 335, s.v. Fullo 1382 Schulze 1904:299; Solin&Salomies 1994: 83, s.v. Fullo 1383 CIL II 4522 (Fulvina); Kajanto 1965: 161, 228; Solin&Salomies 1994: 335, s.v. Fulvinus 1384 Schulze 1904: 170; Mócsy 1983: 130, s.v. Fulvius; Solin&Salomies 1994: 83, s.v. Fulvius; Lőrincz 1999: 155, s.v. Fvlvivs 1385 cf. Lőrincz 1999: 154–155, s.v. Fvlvianilla, Fvlvianvs, Fvlvivs, Fvlvvs; le nom Fulvinus n’est pas répertorié dans l’ouvrage de Lőrincz. 14.03 / 12364 – Trita Fusci 17.29 / 12419 – Trita Fusci 13.49 / 12420 – Tertius Fusci 04.06 / 12590 – Asirota Fusci 1386 Schulze 1904: 470; Mócsy 1983: 131, s.v. Furius; Solin&Salomies 1994: 84, s.v. Furius; Lőrincz 1999: 155–156, s.v. Fvrivs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 218, 236, 256–257; Tataki 2006: 237 1387 CIL XII 2818, CIL XIII 52; Lőrincz 1999: 155, s.v. Fvrivs 1388 Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 228; Alföldy 1969: 208, s.v. Fuscinus; Mócsy 1983: 131, s.v. Fuscinus; Abascal Palazón 1994: 375, s.v. Fuscina, Fuscinus; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. Fuscinus; Lőrincz 1999: 156, s.v. Fvscinvs 1389 Kajanto 1965: 228; Mócsy 1983: 131, s.v. Fusculus; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. Fusculus; Lőrincz 1999: 156, s.v. Fvscvlvs Tesserae Sisciensiae 06.05 / 12773 – Fuscus 26.105 / 12777 – Fuscus Festi 23.52 / 12827 – Fusci Ce surnom était très répandu et il est attesté quasiment partout mais il semble avoir été plus fréquent en Hispanie, en Italie et dans les Gaules qu’ailleurs.1390 Fuscus fut un nom assez commun parmi les esclaves et il n’est peut-être pas exclu que certains des Fusci mentionnées sur les étiquettes de Siscia étaient de statut servile ou des affranchis.1391 Quoi qu’il en soit, il ne semble pas y avoir de citoyens parmi eux. Vu la popularité de ce nom dans les régions celtiques et les influences onomastiques de l’Italie du Nord bien attestées à Siscia, il n’est guère surprenant de voir ce nom aussi populaire parmi les pérégrins de cette ville. Si nombre d’entre eux sont probablement des autochtones, il ne serait pas étonnant de trouver parmi eux des immigrants originaires d’Hispanie ou de Gaule. Gaiana 13.64 / 12097 – Gaiana Suri Gaianus n’est pas un nom très fréquent mais il est néanmoins attesté dans un grand nombre de provinces, y compris en Pannonie.1392 Sa dénomination étant typiquement pérégrine, nom unique suivi par la filiation, il est quasiment certain que Gaiana Suri était une pérégrine mais il est plus difficile d’estimer si elle fut une autochtone ou non, vu que le nom de son père peut avoir des origines très diverses (vide infra). vraisemblablement à cause da la connotation ethnique.1394 Une origine occidentale ou plus précisément italienne ne serait pas invraisemblable dans le cas de cet homme. Gania 01.64 / 12886 – Iucunda Gania Ganius est un gentilice, très rare mais néanmoins attesté.1395 Dans le cas présent, il occupe la seconde place dans la dénomination de cette femme et on peut se demander si c’est effectivement un gentilice. Une inversion des places n’est pas à exclure et il n’est certainement pas impossible que la femme en question soit en fait une citoyenne, Gania Iucunda.1396 Si c’est le cas, vu l’analogie existante, une origine italienne serait assez vraisemblable, à moins que Iucunda ne soit une affranchie ou une descendante d’affranchi. On pourrait aussi envisager qu’Iucunda Gania soit une pérégrine portant un double idionyme, bien que cela soit peu probable. En effet, bien que pas courant du tout, le surnom Ganio existe bel et bien1397 et un autre un surnom masculin avec la même racine, Ganea,1398est attesté en Italie du Nord. Gemella, Gemellus 21.72 / 12779 – Gemella 03.12 / 12782 – Gemel(l)a 19.20 / 12794 – Gemella 19.101 / 12795 – Gemella Secundi Galenus 10.08 / 12879 – Gemel(l)us 19.29 / 12778 – Galenus 15.22 / 12998 – Rufius Gemel(l)us Galenus est un surnom et idionyme d’origine grecque plutôt rare, plus présent en Italie qu’ailleurs.1393 En tant que porteur d’un nom unique, il est vraisemblable que l’homme dont il est question sur cette étiquette n’était pas un citoyen mais on ne peut que conjecturer sur son statut et son origine ethnique. Le nom Gemellus est fortement répandu et attesté dans quasiment toutes les provinces, avec une fréquence plus marquée en Italie, en Hispanie, dans les provinces gauloises ainsi qu’en Dalmatie.1399 En Pannonie, ce nom n’est pas particulièrement courant et il semblerait, à en juger d’après les inscriptions, qu’il a été supplanté par son dérivé Gemellinus après la fin du 2ème siècle. Il faut d’ailleurs remarquer que le nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia est supérieur au nombre total répertorié à ce jour dans toute la Pannonie. Ce nom était apparemment assez populaire parmi les pérégrins à Siscia car quasiment toutes les personnes mentionnées sur les étiquettes, à l’exception de Rufius Gemel(l)us, portent ce nom comme nom unique. L’influence de l’Italie du Nord où le nom Gemellus était assez courant a pu contribuer à la popularité de ce nom à Siscia, tout comme la présence d’immigrants originaires de la péninsule ibérique et de la Narbonnaise. Il n’est d’ailleurs pas exclu que certains des individus mentionnés sur ces étiquettes aient été originaires de ces régions. Gal(l)us 26.71 / 12078 – Oli Gali (un autre nom présent sur l’étiquette – Viv(ius) Carp(us)?) Il semblerait que cette inscription mentionne un citoyen, Ol(l)ius Gal(l)us. Le surnom Gallus est assez commun dans les provinces occidentales, y compris en Pannonie, mais il est plus particulièrement courant dans la péninsule ibérique et en Italie, surtout dans la Cisalpine, 1390 1391 1392 1393 Dean 1916: 30–31; Gordon 1924: 96; Mócsy 1959: 55, 175; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 64–65, 134, 228; Alföldy 1969: 208, s.v. Fuscus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32; Mócsy 1983: 131, s.v. Fuscus; Pflaum&alii 1983: 80; Mócsy 1984: 217, 220; Abascal Palazón 1994: 375–376, s.v. Fusca, Fuscus; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. Fuscus; Solin 1996: 53, s.v. Fuscus, Fusca; Lőrincz 1999: 156–157, s.v. Fvscvs; Minkova 2000: 172, s.v. Fusca; Rémy 2001: 114, 117, 158; Tataki 2006: 487; Navarro Caballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 135, 146, 150, 153, 158, 162, 172 Ce nom semble aussi apparaître sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest, Mócsy 1956: 102, cat. 14 Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 172; Alföldy 1969: 208, s.v. Gaianus; Mócsy 1983: 132, s.v. Gaianus; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. Gaianus; Lőrincz 1999: 158, 220, s.v. Gaianvs; Minkova 2000: 173–174, s.v. Gaianus; Tataki 2006: 487–488 Pape&Benseler 1870: 239, s.v. GâlÉnh, GâlhnóV; Alföldy 1969: 209, s.v. Galene; Mócsy 1983: 132, s.v. Galenus; Solin 1996: 308, s.v. Galene, 425, s.v. Galenus; Lőrincz 1999: 159, s.v. Galenus; Solin 2003: 834, s.v. Galenus 1394 Mócsy 1959: 175; Kajanto 1965: 12, 45, 48, 51, 195; Alföldy 1969: 209, s.v. Gallus; Mócsy 1983: 133, s.v. Gallus; Solin&Salomies 1994: 337, s.v. Gallus, Galus; Lőrincz 1999: 160, s.v. Gallvs; Minkova 2000: 174, s.v. Gallus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 242; Rémy 2001: 152 1395 AE 1988, 392; Solin&Salomies 1994: 85, s.v. Gannius, 483, s.v. Ganius 1396 Kajanto 1963: 23–24; Kajanto 1977, Women’s nomenclature: 151–152 1397 ILAlg 2, 3122; Kajanto 1965: 269; Solin&Salomies 1994: 337, s.v. Ganio 1398 CIL V 1235; Kajanto 1965: 347; Solin&Salomies 1994: 337, s.v. Ganea; Lőrincz 1999: 160, s.v. Ganea 1399 Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 75, 295; Alföldy 1969: 210, s.v. Gemellus; Mócsy 1983: 134, s.v. Gemellus; Solin&Salomies 1994: 338, s.v. Gemellus; Lőrincz 1999: 163, s.v. Gemellvs; Minkova 2000: 174–175, s.v. Gemella, Gemellus; Rémy 2001: 158; Tataki 2006: 488 211 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Bien que ce nom fût assez populaire en Dalmatie, il semblerait qu’il y ait gagné en popularité à une époque plus tardive et il n’est pas certain que l’on puisse attribuer la présence de ce nom à Siscia à l’influence de cette province voisine. Dans le cas présent, tous les porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins et il n’est pas invraisemblable qu’ils aient été des autochtones. Getulo ou Getulus Gemellina 23.51 / 12780 – Gem(e)l(l)ina Bien qu‘il ne soit pas aussi courant que Gemellus, le nom dont il est dérivé (vide supra), Gemellinus n’est pas un nom rare et il est attesté dans la plupart des provinces, avec le plus grand nombre d’occurrences en Dalmatie, en Italie, en Pannonie et en Dacie.1400 En Pannonie, toutes les occurrences attestées à ce jour semblent être postérieures au règne de Marc-Aurèle. La femme dont il est question sur cette étiquette est vraisemblablement une pérégrine, à moins que l’inscription ne soit postérieure à l’édit de Caracalla, ce qui n’est qu’une conjecture. Geminus, Gemina 26.90 / 12769 – Geminus 23.24 / 12772 – Gemina Geminus est un surnom assez commun et attesté dans quasiment toutes les provinces de l’Empire, avec une fréquence plus marquée en Italie, en Hispanie et en Narbonnaise.1401 Dans le cas présent, en tant que porteurs d’un nom unique, il est vraisemblable que ces deux individus aient été des pérégrins mais il difficile d’estimer s’il s’agit d’autochtones. Germanus, Germana 212 19.86 / 12482 – C(h)lora Germani 16.02 / 12783 – Germana 15.25 / 12785 – Germana Germanus, tout comme de nombreux autres noms individuels dérivés d’ethnonymes, est attesté dans la plupart des provinces de l’empire mais il semblerait que ce nom n’indiquât pas forcément des origines germaniques, bien que cela ait souvent pu être le cas. En effet, en plus d’être un nom assez commun parmi les militaires,1402 il paraît assez vraisemblable que le nom Germanus pût aussi être un nom d’assonance thrace ou illyrienne dans les provinces balkaniques, voire aussi un nom d’assonance sémitique.1403 De même, il semblerait que ce nom ait aussi pu être porté par des personnes de souche celtique.1404 1400 Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 295; Alföldy 1969: 210; Mócsy 1983: 134, s.v. Gemellinus; Mócsy 1984: 217; Solin&Salomies 1994: 338, s.v. Gemel(l)inus; Lőrincz 1999: 163, 220, s.v. Gemellinvs 1401 Mócsy 1959: 175; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 73, 75–76, 294; Alföldy 1969: 210, s.v. Geminus; Mócsy 1983: 135, s.v. Geminus; Pflaum&alii 1983: 80, s.v. Geminus; Solin&Salomies 1994: 338, s.v. Geminus; Lőrincz 1999: 164, 220, s.v. Geminvs; Minkova 2000: 175, s.v. Geminus; Rémy 2001: 158; Tataki 2006: 489 1402 Dean 1916: 31; Mócsy 1984: 216, 220 1403 Rendić-Miočević 1956, Germanus: 237–243; Katičić 1962: 100; Katičić 1963: 270; Kajanto 1965: 12, 51, 201; Alföldy 1969: 211, s.v. Germanus; Rendić-Miočević 1971: 167 = Rendić-Miočević 1989: 789; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 33, s.v. Germanus; Mócsy 1983: 136, s.v. Germanus; Pflaum&alii 1983: 80, s.v. Germanus; Križman 1991: 126– 127; Solin&Salomies 1994: 339, s.v. Germanus; Solin 1996: 39, s.v. Germanus; Lőrincz 1999: 166, 221, s.v. Germanvs; Minkova 2000: 175– 176, s.v. Germanus; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 386; Rémy 2001: 158 1404 Delamarre 2007: 103, s.v. Germanus 12.08 / 13049 – Getulis ou Getulus (un autre nom présent sur l’étiquette – Vanonis) La lecture de ce nom pose quelques difficultés: à première vue Getulis semble être plus plausible comme lecture mais on ne peut entièrement exclure la possibilité d’une ligature à la fin. Si c’est le cas, on pourrait lire ce nom comme Getulus. Contrairement à G(a)etulo (un éventuel nominatif de G(a)etulis), le nom Gaetulus est bien attesté. C’est un nom individuel dérivé d’un ethnonyme, plus précisément du nom d’un peuple d’Afrique du Nord et répertorié dans plusieurs provinces mais surtout présent en Afrique et beaucoup plus rare ailleurs.1405 Dans le cas présent, ce nom se trouve sur la même face que l’indication du poids (ou de la marchandise, selon que l’on interprète l’abréviation P I comme (libra) p(ondo) I ou par exemple p(aenula) una ou p(annum) unum) ainsi que le prix mais un autre nom au génitif se trouve sur l’autre face, Vanonis. Il n’est pas certain qu’il y a un rapport entre les deux inscriptions, mais au cas où cela s’avérerait exact, il est difficile d’estimer le lien entre les deux individus et on pourrait même se poser la question si G(a)etulus ou G(a)etulis représente vraiment un nom personnel. Au cas où ce serait un nom d’individu et qu’il n’y aurait aucun rapport avec le nom Vano sur l’autre face1406 (au demeurant un nom vraisemblablement celtique, vide infra), on pourrait supposer que G(a)etulus (ou G(a)etulo, selon la lecture acceptée) soit originaire d’Afrique, vu la rareté de ce nom dans les provinces européennes de l’Empire. Il n’est toutefois pas exclu que ce nom puisse avoir des origines celtiques1407 et que l’homme en question soit d’origine locale, voire même gauloise. Gilia 21.21 / 12797 – Gilia Gillius est un gentilice très rare, répertorié uniquement à deux reprises en Narbonnaise et en Afrique.1408 Vu la rareté du nom, on peut difficilement le classer parmi les gentilices italiens, d’autant plus qu’il ne semble pas avoir été attesté en Italie. C’est peut-être un gentilice provincial d’apparence latine mais à défaut d’analogies il est difficile d’en dire plus. La femme dont il est question sur cette étiquette porte un nom unique, ce qui en ferait une pérégrine, mais il n’est peut-être pas impossible qu’elle ait été une citoyenne dont le gentilice était tellement rare et donc suffisamment distinctif pour ne pas nécessiter la mention de son surnom en plus (si elle en avait un, bien évidemment). 1405 Kajanto 1965: 50, 206; Pflaum 1977: 322; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 32–33, s.v. Gaetula, Getula; Mócsy 1983: 132, s.v. Gaetulus; Pflaum&alii 1983: 80, s.v. Gaetula; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. G(a) etulus; Lőrincz 1999: 158, s.v. Gaetvlvs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293 1406 Ou du moins aucun lien de parenté avec cet individu. Gaetulus aurait après tout pu être l’escave de Vano. 1407 CIL XIII 2721; Delamarre 2007, 104 1408 CIL VIII 3443, XII 3691; Mócsy 1983: 136, s.v. Gillius; Solin&Salomies 1994: 88, s.v. Gillius; Lőrincz 1999: 167, s.v. Gillivs Tesserae Sisciensiae Glavus 19.06 / 13121 – Glavus Ce nom a déjà été répertorié en Pannonie et dans les Balkans, et tout porte à croire que c’est un anthroponyme indigène. La plupart des chercheurs considèrent que c’est un nom illyrien, mais X. Delamarre estime qu’il pourrait être d’origine celtique.1409 L’hypothèse illyrienne semble néanmoins plus probable. Gleus? 04.07 / 12290 – Clau[dius] Gleus Le nom Gleus ou peut-être plutôt Glev(u)s ne semble pas avoir été attesté auparavant mais il pourrait être apparenté à un nom comme Glavus, vraisemblablement d’origine illyrienne (vide supra). Vu que cette étiquette est fragmentaire, il n’est pas certain que le gentilice Claudius précède le nom Gleus mais cela semble assez plausible. Si c’est le cas, Claudius Gleus serait très vraisemblablement un citoyen. Gratianus 03.02 / 12768 – Gratianorum ancilla Gratianus est un nom dérivé du surnom Gratus, un nom bien plus commun (vide infra). Ce nom n’est attesté que dans quelques provinces et il semblerait que la plupart des occurrences appartiennent à une époque plus tardive.1410 Selon Alföldy, ce nom serait plus commun dans les régions celtiques, ce qui est assez naturel puisque le nom Gratus y était très populaire. Cette inscription, en plus de mentionner un nom relativement rare, est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, l’idionyme Gratianus y apparaît au génitif pluriel, Gratianorum et il n’est pas suivi par un nom personnel mais par une fonction, ancilla. L’inscription se réfère donc à la servante, vraisemblablement une esclave, d’au moins deux individus portant le même nom, Gratianus. Si un gentilice au pluriel était suivi par le terme ancilla, il serait évident que l’inscription mentionne l’esclave d’une famille mais dans le cas présent cela semble moins plausible car Gratianus est incontestablement un surnom et pas un gentilice. Vu que deux individus ou même plusieurs, pouvaient légalement posséder ensemble des esclaves, il semblerait que cette ancilla anonyme était la servante de deux homonymes, vraisemblablement deux associés ou partenaires. Gratus 14.06 / 12134 – Vitalis Grati 19.34 / 12573 – Acutus Grati (le site de Nova Gradiška) Gratus n’est pas un nom rare, il est attesté aussi bien chez les ingénus que chez les esclaves et affranchis mais la plupart des occurrences en dehors de l’Italie (plus particulièrement l’Italie du Nord) sont concentrés en Gaule, notamment en Narbonnaise où ce nom est le plus couramment attesté, quoiqu’il ne soit pas exceptionnel en Pannonie non plus.1411 Bien que ce nom soit certainement un 1409 Krahe 1929: 55; Mayer 1957: 151; Alföldy 1969: 212, s.v. Glavus; Russu 1973: 71–72; Mócsy 1983: 137, s.v. Glauus; Lőrincz 1999: 167, s.v. Glavvs; Delamarre 2007: 105, s.v. Glauus; Radman&Ivezić 2012: 158 1410 Kajanto 1965: 147, 282; Alföldy 1969: 213, s.v. Gratianus; Mócsy 1983: 138, s.v. Gratianus; Solin&Salomies 1994: 340, s.v. Gratianus; Lőrincz 1999: 170, 221, s.v. Gratianvs 1411 Mócsy 1959: 176; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 18, 64,73, 282; Alföldy 1969: 213, s.v. Gratus; Mócsy 1983: 139, s.v. Gratus; Pflaum&alii 1983: 80, s.v. Gratus; Mócsy 1984: 217; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 49; Solin&Salomies 1994: 340, s.v. Gratus; Curbera&Jordan 1996: 47; Solin 1996: 104, s.v. Grata, Gratus; Lőrincz 1999: 171, 221, s.v. Gratvs; Minkova 2000: 178, s.v. Gratus; Rémy 2001: 78, 105–106, 113, 117–119, 121, 123–124, 126–128, 130–132, 158; Tataki 2006: 489 surnom latin, il est plus fréquemment attesté dans les régions celtiques et on peut le classer parmi les noms latins à fréquence gauloise ou celtique. Il n’est pas impossible que Vitalis et Acutus aient été des pérégrins originaires d’une province occidentale comme la Narbonnaise, vu que ces deux noms sont aussi bien attestés dans cette province, mais il est tout autant possible qu’ils aient été des pérégrins autochtones. En effet, la dénomination pérégrine en Pannonie était fortement influencée par l’onomastique de l’Italie du Nord, où des noms comme Gratus, Acutus et Vitalis étaient courants. Greca, Grecus 15.12 / 12784 – Greca Secundi 23.44 / 12787 – Grecus Ateri 05.10 / 12845 – Greci Graecus, sans être extrêmement commun, n’est pas un surnom et idionyme rare car il est attesté dans presque toutes les provinces européennes de l’Empire, avec une fréquence plus marquée en Italie, en Hispanie, dans les Gaules ainsi qu’en Pannonie.1412 C’est un nom particulièrement fréquent parmi les esclaves et les affranchis. Dans le cas présent, il semblerait que les porteurs de ce nom soient des pérégrins. On ne peut rien dire de particulier pour l’individu dont le nom au génitif apparaît seul. En ce qui concerne les deux autres personnes, Secundus est un nom très courant et pour cette raison il est bien difficile de conjecturer sur l’origine de sa fille Gr(a) eca. Le père de Gr(a)ecus porte un nom nettement moins commun, qui pourrait éventuellement être un nom d’assonance celtique (vide supra) et vu que Secundus est aussi un nom de traduction particulièrement populaire dans les Gaules et les Germanies (vide infra), il n’est pas invraisemblable que Gr(a)eca et Gr(a)ecus soient de souche celtique. Toutefois, les noms portés par ces deux personnes pourraient indiquer une toute autre origine: il est évident que Graecus n’était pas un nom exclusivement porté par des individus d’origine grecque, mais un tel nom pouvait signifier dans bien des cas que ses porteurs étaient originaires d’une région hellénophone, surtout s’il s’agissait d’esclaves. Rien ne permet cependant d’affirmer que Gr(a)eca Secundi et Gr(a)ecus Ateri aient été des esclaves, à moins de conjecturer que les noms au génitif ne soient pas des patronymes mais les noms des patrons, une hypothèse difficile à prouver. Par contre, il n’est pas exclu que ces individus aient été des affranchis ou des descendants d’affranchis: Secundus n’est pas un nom rare parmi les esclaves et Ater, en tant que synonyme de Fuscus, aurait pu désigner des personnes au teint basané. Bien que ce soit purement conjecturel, il n’est donc pas exclu que Gr(a)ecus et Gr(a)eca portent des noms censés évoquer des origines orientales. Grecinus 20.34 / 12781 – Grecinus Teti Gr(a)ecinus est un diminutif de Gr(a)ecus, mais les occurrences de ce nom en dehors de l’Italie sont concentrés en Gaule et en Hispanie et beaucoup plus rares ailleurs.1413 On pourrait le définir comme un nom latin régional ou à la limite comme un nom latin à fréquence gauloise. Dans le cas présent, il est tout à fait envisageable 1412 Mócsy 1959: 176; Barkóczi 1964: 313; Kajanto 1965: 45, 204; Alföldy 1969: 212, s.v. Graecus; Mócsy 1983: 138, s.v. Graecus; Solin&Salomies 1994: 340, s.v. Graecus; Lőrincz 1999: 169–170, s.v. Graecvs; Rémy 2001: 106, 131–132, 158 1413 Kajanto 1965: 204; Mócsy 1983:138, s.v. Graecinus; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 33, s.v. Graecinus; Mócsy 1984: 199; Solin&Salomies 1994: 339, s.v. Graecinus; Solin 1996: 41, s.v. Graecinus; Lőrincz 1999: 169, s.v. Graecinvs; Rémy 2001: 114, 158 213 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX que le pérégrin Gr(a)ecinus soit originaire d’une province occidentale de l’Empire, vraisemblablement une des provinces gauloises, où le nom de son père, Tetus, est attesté à plusieurs reprises parmi les potiers de la Graufesanque (vide infra). Grippus 19.15 / 12555 – (civis) And(autoniae) Grippus Triti Bien que le nom Grippus semble être un hapax, un nom proche est tout de même attesté en Pannonie, Gripo ou Griponus (selon les interprétations).1414 Ce nom est pannonien selon Meid et celtique selon Holder et Delamarre. Tritus, le nom du père de notre Grippus pourrait aussi tout autant être celtique qu’illyrien (vide infra). Il serait prudent de conclure que Grippus pourrait vraisemblablement être un nom autochtone en Pannonie Supérieure, mais son origine, celtique ou illyro-pannonienne, reste à débattre. Gristus 26.37 / 12790 – Gristus Felicis Ce nom semble être un hapax, mais il existe un nom qui pourrait en être proche. Le nom Grestus est attesté en Gaule, porté par un potier qui aurait été originaire de la Germanie.1415 Gristus pourrait donc éventuellement être un nom d’origine celtique mais à défaut d’analogies plus sûres, cette hypothèse reste à prouver. En tout cas, son père, Felix, porte un nom très répandu, entre autres, dans les provinces celtiques où il aurait pu être un nom de traduction (vide supra). (H)eta(e)ra 214 11.06 / 12861 – Etara Pricionis Etara semble être une transcription du nom grec 1Etaíra, généralement transcrit en latin comme Hetaera.1416 Ce nom semble avoir été plus courant chez les esclaves et les affranchies et il n’est donc pas exclu qu’Etara ait été l’esclave de Pricio et non sa fille. Toutefois, l’absence d’indication sur son statut nous empêche de nous prononcer avec certitude. Hircinus? semble-t-il, suivi du patronyme Cineae, peut-être un génitif erroné du nom masculin Cin(n)a. Hirsutus est un surnom et idionyme très rare, répertorié dans la péninsule ibérique, voire peut-être aussi en Dalmatie.1418 Si l’on estime que le nom du père aurait pu être Cin(n)a, un nom rare mais bien attesté en Hispanie, on pourrait même essayer de conjecturer sur une éventuelle origine ibérique de cette femme. Le rapport avec la femme dont le nom est mentionné sur l’autre face de l’étiquette, Statia, est incertain. Serait-il question d’une cliente et de la personne en charge de la commande ou de la marchandise? (H)irundina 01.66 / 12462 – Ce(n)sorina (H)irundina Vu que le nom Censorinus n’a jamais été, pour autant que je le sache, attesté comme gentilice, il semblerait que Ce(n)sorina (H) irundina ait été une pérégrine portant un double idionyme. Je dois remarquer que j’avais d’abord lu ce nom comme Ce(n)sorina Fundiana, mais c’est une lecture vraisemblablement erronée.1419 En effet, la lecture du nom sur cette étiquette n’est pas aisée à cause des ratures et des traces d’inscriptions antérieures mais la lecture Ce(n) sorina (H)irundina semble assez probable (avec la ligature VN), selon la suggestion de P.-Y. Lambert. La pratique onomastique de porter deux noms individuels est bien attestée dans certaines parties de la province de Dalmatie mais rien ne prouve que Ce(n)sorina (H)irundina ait été originaire de cette partie de l’Empire.1420 Le nom Hirundinus est un surnom très rare,1421 tout comme un surnom apparenté, Hirundo.1422 Il n’est peut-être pas exclu que cette inscription mentionne en fait deux femmes, Ce(n)sorina et (H)irundina. 1418 Kajanto 1965: 236; Mócsy 1983: 145, s.v. Hirsutus; Abascal Palazón 1994: 387, s.v. Hirsutus; Solin&Salomies 1994: 342, s.v. Hirsutus; Lőrincz 1999: 183, s.v. Hirsvtvs; Navarro Caballero&Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 146 1419 Le nom Fundiana (ou Fundianus) ne semble pas avoir été répertorié auparavant. Si cette lecture s’avérait tout de même être correcte, il pourrait s’agir d’un dérivé du gentilice Fundius (Schulze 131, 357; Solin&Salomies 1994: 83, s.v. Fundius), tout comme les noms Fundanianus, Fundanius, Fundanus ou Fundinus (Kajanto 1965. 147, 161, 182; Mócsy 1983: 131, s.v. Fundanianus, Fundanius, Fundanus, Fundinus; Solin&Salomies 1994: 335, s.v. Fundanianus, Fundanus, Fundinus; Lőrincz 1999: 155, s.v. Fundanianus, Fundanius, Fundanus, Fundinus; Tataki 2006: 236–237). Il faut noter que les surnoms et idionymes dérivés du gentilice Fundius sont particulièrement populaires dans la péninsule ibérique et beaucoup plus rares ailleurs. Ainsi, Fundanianus et Fundinus ne sont attestés qu’en Hispanie et les occurrences de Fundanus y sont nettement plus nombreuses que dans les autres provinces. Le gentilice Fundanius n’est pas rare en Dalmatie, mais il y est surtout associé aux Italiens et leurs affranchis (Schulze 1904: 357, 533; Alföldy 1969: 86, s.v. Fundanius; Mócsy 1983: 131, s.v. Fundanius; Solin&Salomies 1994: 83, s.v. Fundanius; Lőrincz 1999: 155, s.v. Fvndanivs) 1420 Rendić-Miočević 1948: 33–41 = Rendić-Miočević 1989: 643–649; Rendić-Miočević 1956: 45–49; Rendić-Miočević 1960: 163–171 = RendićMiočević 1989: 769–776; Šašel 1977: 369–370 01.25 / 12754 – (H)ircinus? (un autre nom présent sur l’étiquette – Duno Saturi) Il semblerait que (H)ircinus ne soit pas un nom car la seule occurrence attesté a ce jour est apparemment la conséquence d’une lecture erronée.1417 Il semblerait plutôt qu’il s’agisse d’un produit (en peau de chèvre?), d’autant plus que le mot est suivi par le prix de 2 deniers et qu’un autre idionyme suivi par un patronyme est mentionné sur l’autre face (Duno Saturi). (H)i(r)suta 06.15 / 12415 – Isuta Cineae? (un autre nom présent sur l’étiquette – Statia) La lecture de ce nom, si cela en est bien un, est très conjecturale. Il n’est pas exclu que l’on ait affaire à un nom féminin, (H)i(r)suta, 1414 CIL III 13406; Mócsy 1959: 176 (Gripo); Katičić 1966: 157 (Gripo); Mócsy 1983: 139, s.v. Gripo; Lőrincz 1999: 171, s.v. Gripo; Meid 2005: 315; Delamarre 2007: 106, s.v. Griponus 1415 Oswald 139., of(ficina) Gresti Germani; Delamarre 2007: 105, s.v. Grestus 1421 1416 Pape&Benseler 1863–1870: 396, s.v. 1Etaíra; Solin 1996: 481, s.v. Hetaera; Lőrincz 1999: 181, s.v. Hetaervs; Solin 2003: 1059, s.v. Hetaera Inscriptiones Christianae Urbis Romae 5183; Kajanto 1965: 331; Solin&Salomies 1994: 342, s.v. Hirundinus 1422 1417 VI 200 III, 66; Kajanto 1965: 327; Solin&Salomies 1994: 342, s.v. Hircinus, 500, s.v. Hircinus (la lecture serait en fait Hirpinus) CIL II 3908 (CIL II2 14460), CIL VI 20088; Kajanto 1965: 331; Mócsy 1983: 145, s.v. Hirundo; Solin&Salomies 1994: 342, s.v. Hirundo; Lőrincz 1999: 183, s.v. Hirvndo Tesserae Sisciensiae Hispanus 07.06 / 12725 – (H)ispani (un autre nom présent sur l’étiquette – Severa) 11.07 / 12909 – (H)ispanus Felicis Hispanus est un surnom et idionyme assez répandu mais en dehors de la péninsule ibérique les occurrences ne sont tout de même pas très nombreuses.1423 Il est intéressant de noter que le plus grand nombre de cas répertoriés après l’Hispanie et l’Italie se trouve, semble-t-il, justement en Pannonie. Dans le cas présent, les deux hommes portant ce nom semblent avoir été des pérégrins et bien qu’il ne soit pas invraisemblable qu’ils aient été originaires de la péninsule ibérique, c’est difficile à prouver. En effet, le père d’un d’entre eux porte un nom extrêmement commun, Felix et bien que Severa soit un nom commun en Hispanie, c’est aussi un nom très répandu. D’ailleurs, il n’est pas absolument certain qu’il y ait un rapport entre Hispanus et Severa, puisque le nom de la femme est mentionné sur l’autre face. Un lien entre ces deux individus est néanmoins assez probable, qu’il soit familial, professionnel ou autre. Hister 26.22 / 12745 – Hister Arti Hister est un nom latin, rarement attesté hors d’Italie. Il peut aussi bien se rapporter à une origine géographique ou ethnique (le fleuve Hister, la tribu des Histri) qu’à une occupation professionnelle (histrio).1424 Le père de cet individu porte un nom vraisemblablement celtique. Comme le second nom n’est pas préservé, il est impossible d’être certain de son caractère. Néanmoins, considérant le fait que le nom Horatius ne soit attesté qu’une seule fois comme surnom (cf. CIL II 2513), il est plus probable que ce second nom (Sarmata, Sarmatio ou Sarmatus?) était un surnom au nominatif et non un patronyme au génitif. L’homme en question aurait donc vraisemblablement été un citoyen. (H)ospita 26.05 / 12663 – (H)ospita Contrairement à l’avis de H. Krahe, (H)ospita n’est pas un nom illyrien mais un nom latin, bien qu’on ne puisse entièrement exclure la possibilité que ce fût un nom d’assonance illyrien. Toutefois, ce surnom et idionyme féminin est bien plus commun en Italie (plus particulièrement en Cisalpine) et en Narbonnaise qu’en Dalmatie ou en Pannonie.1428 Hygia 19.67 / 12697 – Paccia Hygia Hygia est un nom grec féminin assez courant,1429 y compris dans les provinces occidentales de l’Empire, notamment chez les esclaves et les affranchies.1430 Paccia Hygia était certainement une citoyenne mais elle était aussi probablement une affranchie. Elle porte un surnom grec qui semble indiquer son ancienne condition d’esclave (sans forcément indiquer une origine orientale, bien que cela ne soit pas improbable) tandis que son gentilice pourrait indiquer que son patron était membre d’une famille originaire d’Italie ou de la Narbonnaise. 215 (H)omullius 04.17 / 12603 – Omullius Surus Bien qu’il ne soit pas particulièrement courant, le gentilice Homullius est attesté aussi bien en Italie que dans les provinces.1425 Il ne fait guère de doute que (H)omullius Surus était un citoyen mais deviner son origine n’est pas aisé. Ianuarius 19.43 / 12103 – Candida Ianuari(i) 19.97 / 12391 – [S]ulpicia Ianuaria 19.30 / 12788 – Ianuarius Successi 21.50 / 12793 – Ianuaria Plustia (H)oratius? 03.18 / 12796 – Ianuaria Crescentis 23.43 / 12627 – Orat{t}ius Sarma [ _ _ _ ] 11.02 / 12878 – Ianuari(i) Bien que cette inscription soit lacunaire, le premier nom est vraisemblablement Orat{t}ius (il n’est d’ailleurs pas exclu que le second t soit en fait la trace d’une inscription antérieure, voire même une simple rature). Il est probablement question du gentilice Horatius qui est d’ailleurs occasionnellement attesté avec l’orthographe Oratius, y compris en Pannonie ainsi qu’en Dalmatie.1426 Il faut noter que le gentilice Oratius pouvait être, semble-t-il, un nom distinct mais il n’était guère commun, avec quelques cas attestés à Rome, en Afrique et en Hispanie.1427 Bien qu’il soit aussi attesté comme gentilice, notamment en Gaule et en Dacie,1431 Ianuarius est avant tout un surnom et idionyme très répandu et répertorié dans toutes les régions de l’Empire.1432 Sa grande popularité dans les régions celtiques est certainement due au fait qu’il s’agit d’un nom d’assonance à cause de sa similarité 1423 Mócsy 1959: 176; Barkóczi 1964: 314; Kajanto 1965: 12, 50, 199; Alföldy 1969: 218, s.v. Hispanus; Mócsy 1983: 145, s.v. Hispanus; Solin &Salomies 1994: 342, s.v. Hispanus; Solin 1996: 38, s.v. Hispanus; Lőrincz 1999: 183, s.v. Hispanvs; Rémy 2001: 77, 158 1424 Kajanto 1965: 196, 321; Mócsy 1983: 145, s.v. Hister; Solin&Salomies 1994: 342, s.v. Hister; Lőrincz 2000: 183, s.v. Hister 1425 Schulze 1904: 407, 441; Mócsy 1983: 145, s.v. Homullius; Solin&Salomies 1994: 94, s.v. Homulius, Homullius, 132, s.v. Omulius; Lőrincz 2000: 184, s.v. Homvllivs 1426 Schulze 1904: 356, 438; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 89, s.v. (H) oratius; Mócsy 1983: 146, s.v. Horatius; Solin&Salomies 1994: 94, s.v. Horatius, 133, s.v. Oratius; Lőrincz 1999: 185, s.v. Horativs 1427 Abascal Palazón 1994: 194, s.v. Oratius; Solin&Salomies 1994: 133, s.v. Oratius 1428 Krahe 1929: 56; Krahe 1955: 56; Mócsy 1959: 176; Kajanto 1965: 306; Alföldy 1969: 218, s.v. (H)ospita; Solin&Salomies 1994: 343, s.v. Hospita; Lőrincz 1999: 185–186, s.v. Hospita 1429 Pape&Benseler 1870: 1574–1575, s.v. Ύγεία, s.v. Ύγία, s.v. Ύγίεια 1430 Alföldy 1969: 219, s.v. Hygia; Solin 1996: 297–298, s.v. Hygia; Lőrincz 1999: 186, s.v. Hygia; Solin 2003: 390–392, s.v. Hygia 1431 Schulze 1904: 110, 474, 487; Mócsy 1983: 148, s.v. Ianuarius; Solin& Salomies 1994: 95, s.v. Ianuarius; Lőrincz 1999: 190, s.v. Ianvarivs; Tataki 2006: 252–253 1432 Dean 1916: 32–33; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 101, 106; Mócsy 1959: 32, 176; Barkóczi 1964: 295, 314; Kajanto 1965: 29–30, 60–61, 218; Lochner-Hüttenbach 1965: 26–27; Alföldy 1969: 220, s.v. Ianuarius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 34, s.v. Ianuaria, Ianuarius; Mócsy 1983: 148, s.v. Ianuarius; Pflaum&alii 1983: 81, s.v. Ianuarius, Ianuaria; Mócsy 1984: 209, 216; Solin&Salomies 1994: 344, s.v. Ianuarius; Lőrincz 1999: 189–190, s.v. Ianvarivs; Minkova 2000: 183–184, s.v. Ianuarius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293, 310; Rémy 2001: 113–114, 118, 124, 158 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX avec les noms celtiques avec les thème iano-, ianu-, iantu-,1433 mais c’est aussi parfois un nom d’assonance sémitique. Vu que ce nom est très courant en Pannonie, les six occurrences dans les inscriptions des étiquettes de Siscia ne sont guère surprenantes.1434 Une des personnes mentionnées sur ces étiquettes, Sulpicia Ianuaria, est certainement une citoyenne et il est vraisemblable, vu leur dénomination, que Candida Ianuari(i), Ianuarius Successi et Ianuaria Crescentis soient des pérégrins. C’est aussi fort probable dans le cas de l’individu dont seul l’idionyme apparaît au génitif. Le cas de Ianuaria Plustia est plus compliqué: bien que le nom Ianuarius soit aussi parfois un gentilice, il n’est pas certain que ce soit le cas dans cette inscription car le nom Plustius, répertorié à Rome, est uniquement attesté comme gentilice mais jamais comme surnom ou idionyme (vide infra). Il est vraisemblable qu’Ianuaria Plustia soit une citoyenne dont le surnom et le gentilice ont été inversés. Si c’est le cas, cette femme s’appelait en fait Plustia Ianuaria. Icorunus? que des traits de caractère négatifs. Néanmoins, les surnoms péjoratifs n’étaient pas rares et il n’est pas exclu qu’un pareil nom ait pu exister. Le nom de son fils ou de sa fille pouvant avoir des origines diverses (latine, illyrienne ou thrace par exemple, vide infra), il est bien difficile d’en dire plus sur cet homme. On pourrait spéculer sur la question et envisager qu’Ignavus n’était peut-être pas le nom qu’il avait reçu à sa naissance mais un sobriquet qu’il avait reçu plus tardivement quand son manque de zèle ou de courage était devenu évident. Vu le caractère dépréciatif du nom, il n’est peut-être pas invraisemblable que Ignavus ait été un esclave peu diligent et enclin à la fainéantise (ou plutôt un affranchi car la filiation est en principe absente de la dénomination d’un esclave) mais les noms péjoratifs ne sont pas très courants parmi les esclaves, ne serait-ce que parce qu’un tel nom ne facilitait certainement pas leur vente. 1440 01.38 / 12535 – Icoruni (inscription antérieure) Im(m)aculus ou Im(m)aculius? La lecture de cette inscription antérieure pose quelques difficultés, mais la présence d’un nom personnel au génitif ne paraît pas tout à fait improbable. Ce nom, si c’en est un, semble être Icorunus. C’est un hapax, mais il est composé de deux thèmes bien connus dans l’anthroponymie celtique, ico-/icco- et runo-.1435 17.06 / 12622 – Im(m)ac{c}uli Op(t)ati Une autre interprétation possible, mais néanmoins peu probable, serait I(ulii) Coruni. Il faut d’ailleurs noter qu’un nom comme Corunus ne semble pas avoir été attesté auparavant.1436 Un tel nom ne semble pas avoir été répertorié auparavant et il n‘est d‘ailleurs même pas certain qu‘il apparaît sur cette étiquette vu que la lecture en est assez difficile. Des noms formés à partir de participes sont très courants dans la langue latine1441 et il n’est pas inconcevable qu’un nom comme Immaculus ait pu exister. Vu que les deux noms sont au génitif, il n’est peut-être pas exclu que nous ayons affaire à un certain Im(m)aculius Op(t)atus mais cela reste difficile à prouver. Ignastia 216 08.06 / 12486 – Cassia Ignastia Induritus? 01.77 / 12868 – Indurito Le surnom de cette femme semble être un hapax. Ce pourrait éventuellement être un nom proche des noms comme Ignius et Ignia ou Ignatia. Ignius est un gentilice attesté uniquement en Gaule mais en nombre non négligeable,1437 tandis que le gentilice Ignatius est attesté en Italie, en Hispanie, en Orient, en Afrique et en Egypte (vraisemblablement une variante d’Egnatius).1438 Il n’est pas invraisemblable qu’Ignastia puisse être un surnom apparenté à ces gentilices mais c’est difficile à prouver avec certitude. Si c’est le cas, Cassia Ignastia pourrait être d’origine gauloise, ou plus généralement celtique. Le nom apparaissant sur l’autre face, Flavius Albanus, fait partie d’une inscription antérieure et il n’y a vraisemblablement aucun rapport entre ces deux individus. Ignavus? Ingenuus 21.61 / 12398 – Sura Ignavi 08.26 / 12324 – Ingenu(u)s Ce nom ne semble pas avoir été attesté auparavant mais il ne fait pas de doute que ce soit un mot latin. Il est tout de même surprenant de voir comme nom individuel un adjectif pour le moins peu élogieux. En effet, le sens premier du mot est paresseux, inerte, mou ou oisif mais ignavus signifie aussi lâche et sans courage,1439 bref 13.17 / 12688 – Masurius Ingenui Ce nom semble être au datif dans cette inscription mais il n’est pas exclu non plus qu’il s’agisse d’un nominatif. Quelle que soit l’interprétation choisie, c’est un hapax mais son origine celtique semble probable. En effet, les thèmes indu- (endo-) et ritu- sont bien attestés dans l’anthroponymie celtique et un nom comme Induritus aurait vraisemblablement pu être un nom celtique.1442 01.41 / 12880 – Ingenu(u)s Patroni 21.63 / 12881 – Ingenua 13.13 / 12882 – Ingenu(u)s Patroni 03.17 / 12883 – Ingenua 1433 Meid 2005: 109, 197; Delamarre 2007: 107, 223 26.69 / 12913 – Ingenua Petroni(i) 1434 cf. AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47 20.10 / 12920 – Ingenu(u)s 1435 Schmidt 1957: 225, 262; Delamarre 2003: 123, s.v. comrunos, cobrunos, 187, s.v. ico-, 264, s.v. runo; Delamarre 2007: 223, 230 02.06 / 12927 – Ingenui 1436 On trouve toutefois le nom Corunius en Espagne, cf. HAE 2126; Abascal Palazón 1994: 336, s.v. Corunius; Lőrincz 1999: 79, s.v. Corvnivs 1437 Ce gentilice est repertorié en Narbonnaise, en Lyonnaise et en Aquitaine, cf. Lőrincz 1999: 192, s.v. Ignivs; Delamarre 2007: 109, s.v. Ignius, -ia 1438 CIL II 1457; Mócsy 1983: 150, s.v. Ignatius; Abascal Palazón 1994: 151, s.v. Ignatia; Solin&Salomies 1994: 96, s.v. Ignatius; Lőrincz 1999: 192, s.v. Ignativs; Tataki 2006: 253 1439 TLL, Vol. II.1, 278–282, s.v. ignavus, -a, -um; OLD, 822, s.v. ignavus, -a, -um 1440 Kajanto 1965: 64; toutefois, des noms dénotant des faiblesses de caractère comme Turpio, Turpius ou Cassus sont attesté parmi les esclaves et les affranchis, cf. Kajanto 1965: 286–287, tout comme des noms somme toute peu élogieux comme Licentia ou Temulus, cf. Solin 1996: 81 1441 Kajanto 1965: 92–95 1442 Schmidt 1957: 205–206, 225–226, 259; Delamarre 2001: 219–220, s.v. ritu-; Delamarre 2003: 259–260, s.v. ritu-; Delamarre 2007: 223, 230 Tesserae Sisciensiae 21.64 / 12929 – Ingenua Iucunda 23.86 / 12931 – Ingenua Marci 19.81 / 12491 – Claudia Iucunda 23.74 / 12937 – Ingenua Cupiti 01.64 / 12886 – Iucunda Gania 21.39 / 12939 – Ingenua Mumci Iucundus est un surnom assez commun et répertorié quasiment partout. En dehors de l’Italie où il était particulièrement populaire, il est attesté en nombre important en Hispanie, en Narbonnaise et en Dalmatie et le nombre d’occurrences en Pannonie n’est pas négligeable non plus mais elles sont plutôt concentrées en Pannonie Supérieure.1447 12.15 / 12946 – Ingenuus Terti(i) Ingenuus semble avoir été un nom très commun à Siscia puisqu’il est attesté sur au moins 14 étiquettes. Ce n’est pas vraiment surprenant considérant le fait que ce surnom et idionyme était très courant dans le Norique et en Pannonie ainsi que dans les régions dont la population était majoritairement ou en partie de souche celtique comme les Gaules ou l’Italie du Nord, où Ingenuus devait aussi être vu comme un nom d’assonance. Il faut néanmoins remarquer que ce nom est aussi attesté en nombre non négligeable dans d’autres provinces, probablement à cause de sa popularité parmi les militaires, les nouveaux citoyens et les familles d’affranchis.1443 D’après leur dénomination, tous les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes semblent avoir été des pérégrins et les noms associés sont généralement des noms assez communs, à quelques exceptions près. Il est vraisemblable que la plupart de ces individus étaient des autochtones mais il est tout à fait envisageable que certains d’entre eux pourraient être originaires des provinces occidentales, notamment des provinces gauloises. Insequs 11.15 / 12922 – Insequ(u)s Le nom Insequs, vraisemblablement Insequ(u)s, est apparemment un hapax mais il est probablement apparenté au nom Insequens, assez populaire dans le Norique, présent en Italie du Nord mais rarement rencontré ailleurs.1444 Un autre nom apparenté, Insequentina, est aussi attesté en Pannonie.1445 Ce nom fait probablement partie du répertoire onomastique des indigènes romanisés de cette région et on peut vraisemblablement supposer que cet individu fût un autochtone. Irodulus (Hierodulus) 22.30 / 13112 – Cratarus Iroduli (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Malgré une orthographe quelque peu fantaisiste, il semble bien que les noms sur cette étiquette soient grecs. Le patronyme Iroduli est très probablement une transcription du nom grec ΄Ιερόδουλος.1446 Claudia Iucunda est certainement une citoyenne et c’est loin d’être invraisemblable dans le cas d’Iucunda Gania, si l’on accepte la possibilité qu’il y ait eu une inversion de places dans la dénomination de cette femme (vide supra, s.v. Gania). Iucundus étant un nom plutôt courant parmi les esclaves et les affranchis, il n’est pas exclu que ces femmes étaient des affranchies. Iulianus 24.30 / 12938 – Iulianus (inscription antérieure) Iulianus, un surnom dérivé du gentilice Iulius, fait partie des noms très répandus et attestés en nombre important quasiment partout. Bien que ce nom soit plus présent dans certaines provinces, notamment en Narbonnaise ainsi que dans les provinces danubiennes (où sa fréquence est en bonne partie due aux militaires), le nombre d’occurrences dans les autres régions reste élevé.1448 En Pannonie ce nom semble devenir plus courant à partir de la fin du deuxième siècle mais il est bien évidemment impossible de dater avec plus de précision l’inscription sur cette étiquette. Iulius, Iulia 19.72 / 12884 – Iulia Rest(it)uti 21.77 / 12885 – Iulia 12.14 / 12906 – Iulius Taurus 21.67 / 12907 – Iulia Statia 07.08 / 12908 – Iulia Maximi 26.45 / 12912 – Iulia Masc(u)li 20.30 / 12918 – Iulia 26.85 / 12919 – Iulia Acuta 17.12 / 12921 – Iulia Trepena 19.54 / 12923 – Iulia Crescentis 15.15 / 12924 – Iulius Nio 06.07 / 12925 – Iulies (!) Lanii 14.18 / 12926 – Iulius Iuvenili 13.26 / 12928 – Iulius Vianda 11.12 / 12990 – I(ulius)? Sabinus 1443 1444 Dean 1916: 33; Gordon 1924: 109; Šašel 1955: 136–137; Mócsy 1959: 176–177; Barkóczi 1964: 295, 314; Kajanto 1965: 314; Lochner-Hüttenbach 1965: 27; Alföldy 1969: 222, s.v. Ingenuus; Alföldy 1977: 257– 258, 262–263; Mócsy 1977: 389; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 34, s.v. Ingenua, Ingenus; Mócsy 1983: 151, s.v. Ingenuus; Pflaum&alii 1983: 81, s.v. Ingenuus, Ingenus, Ingenua; Mócsy 1985: 92–94, 96–97, 99; Solin&Salomies 1994: 345, s.v. Ingenuus; Lőrincz 1999: 194, 222– 223, s.v. Ingenvvs; Minkova 2000: 185, s.v. Ingenus, Ingenuus; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356; Rémy 2001: 80, 116, 168 Kajanto 1965: 18, 358; Mócsy 1983: 151, s.v. Insequens; Solin&Salomies 1994: 345, s.v. Insequens; Lőrincz 1999: 195, s.v. Inseqvens 1445 Mócsy 1959: 177; Kajanto 1965: 358; Mócsy 1983: 151, s.v. Insequentinus; Solin&Salomies 1994: 345, s.v. Insequentina; Lőrincz 1999: 195, s.v. Inseqventina 1446 Pape&Benseler 1870: 537, s.v. ΄Ιερόδουλος; Solin 2003: 1099, s.v. Hierodula 1447 Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 55, 177; Barkóczi 1964: 315; Kajanto 1965: 72–73, 283; Alföldy 1969: 223, s.v. Iucundus; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 35, s.v. Iucundus; Mócsy 1983: 154, s.v. Iucundus; Pflaum&alii 1983: 81, s.v. Iucundus; Solin&Salomies 1994: 346, s.v. Iucundus; Lőrincz 1999: 199, 223, s.v. Ivcvndvs; Minkova 2000: 186–187, s.v. Iucundus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293; Rémy 2001: 118– 119, 124, 159; Tataki 2006: 489–490 1448 Dean 1916: 33–34; Mócsy 1959: 177; Barkóczi 1964: 295, 315; Kajanto 1965: 35, 148; Alföldy 1969: 223–224, s.v. Iulianus; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 35, s.v. Iuliana, Iulianus; Mócsy 1983: 154, s.v. Iulianus; Pflaum&alii 1983: 81, s.v. Iulianus; Mócsy 1984: 210, 216, 220; Solin&Salomies 1994: 346, s.v. Iulianus; Lőrincz 1999: 199–200, 223, s.v. Ivlianvs; Minkova 2000: 187–188, s.v. Iuliana, Iulianus; Bost 2001: 186, 188; Rémy 2001: 113, 117–124, 132, 159 217 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Iulius, initialement un gentilice mais plus tard aussi un surnom et idionyme pérégrin, fait partie des noms les plus communs dans l’Empire romain.1449 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom apparaît aussi bien comme gentilice que comme idionyme. Il ne fait guère de doute que Iulius Taurus, Iulia Acuta, Iulia Trepena, Iulius Nio et Iulius Vianda soient des citoyens (c’est aussi probablement le cas de Iulia Statia) mais il est difficile d’estimer avec certitude leurs origines et encore plus de dater ces inscriptions.1450 Les surnoms d’Iulia Trepena et Iulius Vianda sont des hapax mais il n’est pas invraisemblable que ce soient des noms celtiques (vide infra). Si c’est le cas, ces deux individus pourraient être des autochtones et peut-être même appartenir aux premières générations de Pannons ayant obtenu la citoyenneté romaine. Iulius Nio porte un surnom local, vraisemblablement celtique. Iulius Taurus et Iulia Acuta portent des surnoms assez communs et deviner leurs origines est pratiquement impossible car ils pourraient tout autant être des autochtones qu’originaires des provinces occidentales de l’Empire. Le cas de I(ulius) Sabinus est très incertain: bien que la lettre I précédant le nom Sabinus ne semble pas faire partie d’une inscription antérieure, c’est loin d’être exclu et la considérer comme une abréviation du gentilice Iulius ne peut être qu’une conjecture. Les individus portant les noms Iulius ou Iulia comme noms uniques sont vraisemblablement des pérégrins mais on ne peut que conjecturer sur leurs origines. Bien qu’ils puissent être des autochtones, on pourrait facilement envisager pour certains d’entre eux des origines plus lointaines. Dans le cas présent, on serait plutôt tenté de le considérer comme un idionyme, mais il n’est pas nécessairement exclu que cela puisse être un gentilice. Iustinus 15.05 / 12220 – Iustus Iustini 21.91 / 12405 – Iustinus Crescentis (inscription antérieure) Le nom Iustinus, dérivé du nom Iustus, est présent dans toutes les provinces occidentales de l’Empire mais avec une fréquence plus marquée en Italie, dans les provinces rhénanes, en Pannonie et dans le Norique.1453 Dans le cas de Iustus Iustini, c’est un patronyme et il est intéressant de noter que le fils porte un idionyme apparenté, c’est à dire Iustus. Tout comme Iustus, Iustinus est un nom courant chez les ingénus mais assez rare chez les esclaves et les affranchis. L’autre individu portant ce nom, Iustinus Crescentis semble aussi être un pérégrin dont le père porte un nom largement répandu. Il semblerait qu’en Pannonie, du moins d’après les inscriptions, le nom Iustinus ne devient plus courant que vers la fin du deuxième siècle, mais nous n’avons aucun moyen de dater avec plus de précision ces deux étiquettes. En tout cas, la présence de la filiation dans la dénomination indiquerait une date antérieure à l’an 212. Iustus, Iusta 24.01 / 12132 – Batoni(i) Iusti? 04.11 / 12140 – Boia Iusta Antoni 15.05 / 12220 – Iustus Iustini 218 Iunius 15.24 / 12223 – Iusta Fortis 26.08 / 12234 – Iuni(i) (inscription antérieure) 19.33 / 12368 – Iusta Successi (inscription antérieure) Le nom Iunius est surtout attesté comme gentilice,1451 un gentilice d’ailleurs très courant, parfois aussi employé comme surnom ou nom unique pérégrin, notamment en Gaule ainsi que dans le Norique et la péninsule ibérique, vraisemblablement à cause de son caractère assonant.1452 19.58 / 12392 – Iusta (inscription antérieure) 26.141 / 12412 – Iusti (inscription antérieure) 10.07 / 12448 – Iusta 24.16 / 12481 – Ce(n)sorinus Iusti 13.37 / 12910 – Iusta 26.130 / 12911 – Iusta... r.t. in. 19.94 / 12930 – Iusta 1449 Gordon 1924: 101; Mócsy 1959: 20, 23, 30, 34–35, 39–40, 43, 45, 53, 64, 148–149, 177; Barkóczi 1964: 294, 295, 298, 315; Alföldy 1969: 31–36, 224, s.v. Iulius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 15–16, 35, s.v. Iulius, Iulia; Mócsy 1983: 154, s.v. Iulius; Pflaum&alii 1983: 65–66, 81, s.v. Iulius, Iulia; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 47; Mócsy 1984: 216, 220; Mócsy 1985: 80–87; Solin&Salomies 1994: 98, s.v. Iulius; Lőrincz 1999: 200–207, 223, s.v. Ivlivs; Minkova 2000: 57–60, 188, s.v. Iulius; Bost 2001: 179; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 240–242, 291, 310–311; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 358, 360, 375; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique et romanisation: 409–410, 441; Rémy 2001: 67–68, 111, 113, 115–116, 118–120, 122–126, 132, 140–143, 159; Tataki 2006: 259–280 24.33 / 12966 – Proculus Iusti Iustus est un surnom plutôt commun, plus particulièrement en Italie, dans les provinces rhénanes et en Pannonie, mais il est aussi attesté en nombre non négligeable dans le Norique, en Narbonnaise et en Hispanie. On le retrouve en fait dans toutes les provinces occidentales de l’Empire.1454 La forte présence de ce nom sur les étiquettes de Siscia n’est guère surprenante considérant la fréquence de ce nom dans les inscriptions pannoniennes.1455 Avec une excep- 1453 Schulze 1904: 470; Mócsy 1959: 155; Barkóczi 1964: 301; Alföldy 1969: 90–91, s.v. Iunius; Mócsy 1983: 155, s.v. Iunius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 16, s.v. Iunia, Iunius; Abascal Palazón 1994: 163–166, s.v. Iunia /-ius; Solin&Salomies 1994: 99, s.v. Iunius; Lőrincz 1999: 208, s.v. Ivnivs; Christol 2001: 24; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 360; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 441; Rémy 2001: 65, 72, 119, 143; Tataki 2006: 280–282 Mócsy 1959: 177; Barkóczi 1964: 295, 315; Kajanto 1965: 252; Alföldy 1969: 225, s.v. Iustinus; Mócsy 1983: 155, s.v. Iustinus; Mócsy 1982– 1984: 380; Mócsy 1984: 216; Matijašić 1986: 205, 207, 210; Solin&Salomies 1994: 347, s.v. Iustinus; Solin 1996: 63, s.v. Iustinus; Lőrincz 1999: 209–210, 223, s.v. Ivstinvs; Rémy 2001: 118–119, 124, 159; Tataki 2006: 490 1454 Barkóczi 1964: 315; Alföldy 1969: 224, s.v. Iunia; Mócsy 1983: 155, s.v. Iunius; Abascal Palazón 1994: 393, s.v. Iunia; Degavre 1998: 261, s.v. iun-; Lőrincz 1999: 208, s.v. Ivnivs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 303, 310; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 450 Dean 1916: 34–35; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 21, 177; Barkóczi 1964: 295, 315; Kajanto 1965: 68, 133, 252; Alföldy 1969: 225, s.v. Iustus; Mócsy 1983: 155, s.v. Iustus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 393, s.v. Iusta, Iustus; Solin&Salomies 1994: 347, s.v. Iustus; Lőrincz 1999: 210, 223, s.v. Ivstvs; Minkova 2000: 188–189, s.v. Iusta, Iustus; Rémy 2001: 117–118, 121, 123, 125, 131, 159; Tataki 2006: 490 1455 Ce nom est aussi attesté sur plusieurs étiquettes de Siscia se trouvant au Musée National de Budapest, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 4, 7 et peut-être aussi cat. 13 1450 Un autre citoyen portant ce gentilice est mentionné sur une étiquette de Siscia conservée au Musée National de Budapest, Iulius Iustus, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 7 1451 1452 24.30 / 12938 – Iusta Tesserae Sisciensiae tion éventuelle (au cas où l’on interpréterait le génitif Batoni Iusti comme une dénomination citoyenne, c’est à dire comme le génitif de Batonius Iustus), il semblerait qu’Iustus et Iusta apparaissent toujours sur les étiquettes comme nom unique ou comme patronyme. Iustus aurait donc été un nom très populaire parmi les pérégrins à Siscia.1456 Bien que ce surnom ne puisse pas être considéré comme un nom de traduction ou un nom d’assonance, ni même comme un nom latin à fréquence régionale car il est bien attesté quasiment partout et notamment en Italie, ce nom bien latin, on devrait d’ailleurs dire latin italien, à cause de la valeur qu’il personnifie devait sans doute être très apprécié par les pérégrins romanisés. Bien que quelques cas aient été répertoriés,1457 ce nom est plutôt rare chez les esclaves et les affranchis et il semblerait donc a priori exclu qu’on ait affaire à des esclaves parmi les Iusti et les Iustae mentionnés sur ces étiquettes. Iuvenalis 02.19 / 12219 – Iuvenalis Iuvenalis n’est pas un surnom rare et il est attesté dans une dizaine de provinces mais les occurrences ne sont pas plus particulièrement concentrées dans certaines provinces quoique le nom soit certainement plus présent en Occident.1458 L’individu dont il est question porte un nom unique et il est vraisemblablement question d’un pérégrin. Bien qu’il puisse être un autochtone, l’homme pourrait aussi être originaire d’une province gauloise ou de la péninsule ibérique. Iuvenilus 14.18 / 12926 – Iulius Iuvenili nie et en Lyonnaise.1460 Ce surnom ne semble pas avoir été à la mode en Pannonie car il n’a pas été répertorié jusqu’à maintenant. Domitia Iuvenis, vraisemblablement une citoyenne, porte un surnom inhabituel pour la Pannonie mais son gentilice n’y est pas rare. Les Domitii pannoniens pourraient être originaires d’Italie ou de la Narbonnaise, voire de la Dalmatie tandis que certains sont arrivés de l’Orient à une époque plus tardive, c’est à dire après le règne de Marc-Aurèle.1461 Le gentilice Domitius fut aussi porté par certains marins après leur incorporation dans la flotte1462 et la présence de nombreux vétérans de la marine à Siscia aurait pu contribuer à la présence de ce gentilice dans la ville. Le surnom Iuvenis étant plus courant dans le Norique et en prenant compte des similitudes onomastiques entre cette province et la Pannonie occidentale, Domitia Iuvenis pourrait en effet être d’origine locale. Au cas où la famille de Domitia Iuvenis ne serait pas d’origine pannonienne, une origine italienne ne serait pas à exclure car le surnom Iuvenis y est attesté, contrairement à la Narbonnaise ou la Dalmatie. Le gentilice Domitius et le surnom Iuvenis sont tous les deux attestés dans les provinces rhénanes et une origine éventuelle de cette partie de l’Empire n’est pas totalement invraisemblable bien que difficilement prouvable. En fin de compte, Domitia Iuvenis pourrait aussi être une affranchie.1463 Laetus 24.19 / 12661 – Nigrinus Laet{t}us (un autre nom présent sur l’étiquette – Nigrinus Cinelius) La lecture de cette inscription présente pas mal de difficultés mais il semblerait que le nom inscrit en seconde place après Nigrinus soit Laet{t}us. Bien que le nom masculin Iuvenilus ne semble pas avoir été répertorié auparavant, la forme féminine Iuvenilla est attestée à Rome et de nombreux surnoms et idionymes proches comme par exemple Iuvenalis, Iuvenis, Iuvenilis, Iuvenio, Iuvenius, Iuventinus, Iuventius, etc., sont répertoriés dans un grand nombre de provinces, notamment dans les régions celtiques.1459 Iulius Iuvenili était vraisemblablement un pérégrin et il n’est pas exclu qu’il soit originaire d’une province occidentale, peut-être de la Gaule vu que les noms latins cités se rapportant à la jeunesse y sont assez courants, tout comme le surnom et idionyme Iulius. Le surnom Laetus n’est pas rare mais il semble avoir été plus particulièrement répandu en Italie et dans les provinces occidentales.1464 Dans le cas présent, ce pourrait être le sobriquet de Nigrinus, un supernomen. Il n’est pas invraisemblable que Nigrinus Laet{t}us ait été un pérégrin portant un double idionyme mais on ne peut exclure la possibilité que nous ayons affaire à un citoyen dont le gentilice a été omis, peut-être parce qu’il était très commun et ne permettait pas de distinguer cet individu, contrairement à son supernomen qui pouvait plus aisément remplir la fonction du nom distinctif. Il n’est pas exclu, non plus, que l’inscription se réfère en fait à deux individus, Nigrinus et Laetus. Iuvenis Le rapport avec Nigrinus Cinelius, mentionné sur l’autre face, n’est pas certain car cette inscription pourrait être postérieure. 20.29 / 12890 – Domitia Iuvenis Sans être très commun, Iuvenis est un surnom, généralement masculin mais occasionnellement aussi féminin, que l’on rencontre dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire, notamment dans le Norique et les provinces rhénanes mais aussi en Italie, en Hispa- Lalos 24.31 / 12942 – Lalos Lani Prianu Il semblerait qu’il soit question de deux personnes dans cette inscription, Lalos Lani et Prianu. 1456 Il faut noter que l’inscription d’une étiquette de Siscia conservée à Budapest mentionne un citoyen portant ce surnom, Iulius Iustus, cf. Mócsy 1956, 102, cat. 7 1457 Kajanto 1965: 133, 252; Solin 1996: 62–63, s.v. Iustus, Iusta; Rémy 2001: 106, 131 1460 1458 Barkóczi 1964: 315; Kajanto 1965: 300; Alföldy 1969: 225, s.v. Iuvenalis; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 35, s.v. Iuvenalis; Mócsy 1983: 155, s.v. Iuvenalis; Pflaum&alii 1983: 81, s.v. Iuvenalis; Solin&Salomies 1994: 347, s.v. Iuvenalis; Lőrincz 1999: 210–211, 223, s.v. Ivvenalis; Minkova 2000: 189, s.v. Iuvenalis; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293, 300, 307 Kajanto 1965: 78, 300; Mócsy 1983: 156, s.v. Iuvenis; Solin&Salomies 1994: 347, s.v. Iuvenis; Lőrincz 1999: 211, s.v. Ivvenis; Minkova 2000: 190, s.v. Iuvenis; Raepsaet&Charlier 2001, Onomastique trévire: 388 1461 Mócsy 1959: 15 1462 Alföldy 1969: 82 1463 Kajanto 1965: 300; Solin&Salomies 1994, 347, s.v. Iuvenilla, Iuvenalis, Iuvenilis, Iuvenio, Iuvenis, Iuvenius, Iuvenius, Iuventinus; Mócsy 1983: 155–156, s.v.. Ivvenalis, Ivvenilis, Ivvenilius, Ivvenis, Ivvenna, Ivventillus, Ivventinivs, Ivventivs; Lőrincz 1999: 210–211, s.v. Ivvenalis, Ivvenilis, Ivvenilia, Ivvenis, Ivvenna, Ivventilla, Ivventinivs, Ivventivs Le nom Iuvenis est attesté pour une esclave (CIL V 5959) mais il ne semble pas que ce nom ait été particulièrement courant parmi la population servile. 1464 Kajanto 1965: 69, 96, 261; Alföldy 1969: 226, s.v. Laetus; Mócsy 1983: 158, s.v. Laetus; Solin&Salomies 1994: 348, s.v. Laetus; Lőrincz 2000: 17, 174, s.v. Laetvs; Minkova 2000: 191, s.v. Laetus 1459 219 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Lalos, habituellement retranscrit comme Lalus, est un nom grec assez couramment attesté dans les inscriptions romaines et il est intéressant de noter que l’auteur de cette inscription a gardé la désinence -os.1465 Pourtant il n’est pas certain qu’il s’agisse d’un nom grec dans le cas présent. En effet, le nom Lal(l)us est aussi attesté comme nom celtique et vu que la désinence –os est typique aussi des noms celtiques, on ne peut affirmer que Lalos porte un nom grec d’autant plus que son père porte un nom d’assonance celtique (vide infra).1466 En fait, l’origine celtique me semble nettement plus probable et d’ailleurs le troisième nom apparaissant dans cette inscription semble lui-aussi être celtique (vide infra). Lamia 21.84 / 12817 – Lamia Tanavi Bien qu’il soit rarement rencontré, ce nom est néanmoins bien attesté. Il peut avoir des origines très diverses: selon les cas, Lamia pourrait être un nom grec, celtique ou latin (dans ce cas c’est un nom masculin).1467 Dans le cas présent, il est difficile de trancher sur l’origine du nom de cette personne vu que son patronyme est un hapax. Si l’on accepte la possibilité que Tanavus soit un nom celtique (vide infra), Lamia pourrait être un nom celtique. Lanus 24.31 / 12942 – Lalos Lani Prianu Cette inscription mentionne peut-être deux individus différents, Lalos Lani et Prianu. Il semblerait que le père de Lalos ait porté un idionyme considéré comme un nom latin d’assonance celtique, au demeurant peu courant.1473 Vu que Lalos pourrait être un nom grec, le caractère celtique assonant de Lanus pourrait paraître douteux dans le cas présent. Toutefois, comme Lal(l)us est aussi un nom celtique et que la désinence –os est-elle aussi celtique (vide supra), il est vraisemblable que Lalos, fils de Lanus était de souche celtique. Le nom Lanus ne semble pas avoir été attesté auparavant en dehors des provinces occidentales et comme les noms Lallus et Lalus semblent avoir été assez fréquemment portés par les pérégrins en Occident (vide supra), il n’est pas exclu que Lalos Lani fut originaire de la Gaule ou d’une province rhénane. Lanio Il faut aussi remarquer que le père de Lalos s’appelait peut-être Lanius, ce qui ne changerait d’ailleurs pas grand chose dans l’interprétation de cette inscription (vide supra). 26.58 / 12969 – Publilius Lanio Lasca L’homme dont il est question sur cette étiquette était certainement un citoyen. Son surnom est très rare et ne semble pas avoir été attesté en dehors de l’Italie, peut-être à cause de ses connotations péjoratives.1468 220 tales1471 et il paraît assez vraisemblable que ce fussent des noms d’assonance dans les régions celtiques.1472 Lanius 06.07 / 12925 – Iulies (!) Lanii Le nom Lanius est un gentilice rare, très peu attesté en dehors de l’Italie.1469 Il est peut-être mentionné dans une inscription fragmentaire en Dalmatie.1470 Dans le cas présent ce n’est pas un gentilice mais un idionyme, plus précisément un patronyme et le nom du fils est aussi un gentilice à l’origine, Iulius – ici Iulies (sic) – mais un gentilice assez couramment attesté comme nom unique pérégrin. Il est donc assez probable que nous avons affaire à des pérégrins romanisés portant des gentilices romains en tant que noms uniques. Si leur statut ne fait pas vraiment de doute, leur origine est moins facile à deviner car ils pourraient tout autant être des autochtones que des colons pérégrins venus d’une autre province. 12.05 / 12935 – Lasca Cornii Le nom Lascus est attesté dans une inscription en Pannonie ainsi que parmi les potiers de la Graufesenque et il semble bien que cette étiquette soit la troisième occurrence connue de ce nom.1474 Ce pourrait être un nom celtique et il n’est pas certain qu’il y a un rapport avec des noms latins comme Lascius ou Lascivus.1475 Le patronyme Cornius étant tout aussi rare (vide supra), il est difficile d’en dire plus sur les origines de cette femme mais en tant que pérégrine portant un nom déjà attesté en Pannonie, on peut supposer qu’elle était origine locale. Lassar(i)us? 04.08 / inv. 12050 – Lassari (inscription antérieure) Ce nom est un hapax mais il pourrait être apparenté à des noms vraisemblablement celtiques tels que Laso,1476 Lassonia1477 ou 1471 Kajanto 1965: 322, 346; Mócsy 1983: 159, s.v. Lano, Lanvs; Solin& Salomies 1994: 349, s.v. Lanarius, Lanatus; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lano, Lanvs; le gentilice Lannus est aussi attesté en Italie du Nord, cf. Schulze 1904: 296; Mócsy 1983: 159, s.v. Lannus; Solin&Salomies 1994: 101, s.v. Lannus; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lannvs 1472 Schmidt 1957: 229; Degavre 1998: 266, s.v. lano-; Delamarre 2001: 166, s.v. lano-; Delamarre 2003: 196–197, s.v. lano-; Delamarre 2007: 115, 224 1473 Schmidt 1957: 229; Mócsy 1983: 159, s.v. Lanvs; Degavre 1998: 266, s.v. lano-; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lanvs; Delamarre 2001: 166, s.v. lano-; Delamarre 2003: 196–197, s.v. lano-; Delamarre 2007: 115, s.v. Lanus, 224 1474 Mócsy 1959: 55, 178; Meid 2005: 274, s.v. Lascus; Delamarre 2007: 115, s.v. Lascus 1475 Kajanto 1965: 261; Solin&Salomies 1994: 102, 349, s.v. Lascius, Lascivus; Lőrincz 2000: 19, s.v. Lascivvs 1476 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 149; Krahe 1929, 63, Mócsy 1959, 178; Lochner-Hüttenbach 1965, 27–28; Katičić 1968, 83–84; Mócsy 1983, 159, s.v. Laso; Lőrincz 2000, 19, s.v. Laso; Matasović 2003, 12; Meid 2005, 273–274 1477 Mócsy 1959, 178; Katičić 1968, 106; Lőrincz 2000, 19, s.v. Lasonia, Lassonia; Matasović 2003, 13; Meid 2005, 273–274 Des surnoms proches comme Lanarius, Lanatus, Lano et Lanus sont répertoriés en Italie ainsi que dans certaines provinces occiden- 1465 Pape&Benseler 1870: 767, s.v. La5loV; Mócsy 1959: 177; Mócsy 1983: 158, s.v. Lalus; Solin 1996: 407, s.v. Lalus; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lalvs; Solin 2003: 770, s.v. Lalus 1466 Mócsy 1983: 158, s.v. Lallus, Lalus; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lallvs, Lalvs; Lambert 2003: 25–33; Delamarre 2007: 114, s.v. Lallus, Lalus 1467 Pape&Benseler 1870: 767, s.v. Lámia; Alföldy 1969: 227, s.v. Lamia; Mócsy 1983: 158, s.v. Lamia; Solin&Salomies 1994: 349, s.v. Lamia; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lamia; Delamarre 2003: 195–196, s.v. lama; Delamarre 2007: s.v. Lamus, -ius, 224 1468 Kajanto 1965: 164, 324; Solin&Salomies 1994: 349, s.v. Lanio 1469 Schulze 1904: 192, 238, 296; Solin&Salomies 1994: 101, s.v. Lanius; Mócsy 1983: 159, s.v. Lanius; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lanivs; Delamarre 2007: 115, s.v. Lanius (Gaule Lyonnaise et Germanie Supérieure) 1470 CIL III 3039 + p. 2171; Mócsy 1983: 159, s.v. Lani[ ]; Lőrincz 2000: 18, s.v. Lani[ ] Tesserae Sisciensiae Lasaiu,1478 attestés aux environs d’Emona.1479 Le thème lassi- est connu dans l’anthroponymie celtique et il n’est pas improbable de ce fait que Lassar(i)us soit un nom d’origine celtique.1480 Laurio 19.24 / 12214 – Laurio À moins que ce soit le datif du nom Laurius,1481 cette inscription serait la seule attestation épigraphique d’un nom rare, Laurio.1482 En tant que nom unique sur cette inscription, on peut supposer qu’il était porté par un pérégrin dont il est impossible de déterminer l’origine. L(a)ecanus? 01.72 / 12191 – Lecana 23.19 / 12192 – Lecana Successi en Pannonie et il est certain que des influences onomastiques réciproques devaient exister même avant l’arrivée des Romains. La conquête romaine ayant mis fin à l’indépendance des différentes ethnies et tribus vivant en Pannonie mais aussi aux conflits locaux, les liens entre ces populations n’ont pu que se renforcer, d’autant plus qu’ils vivaient ensemble sur le même territoire et qu’ils s’installaient dans les même agglomérations. La mixité ethnique étant de règle dans les grandes villes de l’Empire, on peut facilement imaginer des autochtones pannoniens habitant à Siscia et portant indifféremment au sein d’une même famille des noms celtiques, »illyriens« et latins. Les exemples ne manquent d’ailleurs pas et notre Lecus Liccaius n’est certainement pas une exception.1486 Leria 14.07 / 13062 – Ava Leria? (a Valeria? A(ula) Valeria?) 08.32 / 12905 – Dasius Lecani Les gentilices Laerius et Lerius sont attestés, en Hispanie et en Italie respectivement, mais ils semblent avoir été extrêmement rares.1487 Les noms Lecana et Lecanus ne semblent pas avoir été répertorié auparavant mais il existe des noms proches qui pourraient éventuellement servir d’analogies. Parmi les noms latins on trouve ainsi le gentilice Laecanius, très répandu en Italie du Nord.1483 Bien que l’on ait proposé la lecture Ava Leria (vide supra, s.v. Ava), qui impliquerait d’ailleurs que nous soyons en présence d’une dénomination citoyenne inversée, il faut bien admettre que d’autres interprétations ne sont pas forcément moins vraisemblables. Le surnom Laecanus n’est pas attesté, mais les surnoms Laeca et Laecanianus, bien que très rares, existent en Italie.1484 Toutefois, les personnes dont il est question sur ces étiquettes sont vraisemblablement des pérégrins et il n’est pas improbable que dans ce contexte le nom Lecanus ne soit pas d’origine latine, d’autant plus que le fils de Lecanus porte un nom indéniablement indigène. Les noms Lecana et Lecanus pourraient éventuellement être apparenté à un nom comme Lic(c)ana, celui-ci certainement pannonien et il n’est donc pas exclu que ces noms faisaient partie du répertoire onomastique autochtone. De même, un lien avec un nom probablement celtique comme Lec(c)us n’est pas invraisemblable non plus (vide infra). Si la lecture a Valeria me semble peu probable, interpréter cette inscription comme A(ula) Valeria reste plausible bien que ce ne soit qu’une conjecture. Lecus 04.14 / 12186 – Lecus Liccaius Le nom Leccus, vraisemblablement celtique, est attesté en Germanie Supérieure.1485 Dans le cas présent, Lecus Liccaius porte un double idionyme et c’est très probablement un pérégrin. Sa dénomination est intéressante à plus d’un titre: en effet, en plus de porter deux noms, ses noms appartiennent à des traditions onomastiques différentes, respectivement celtique et illyrienne au sens large ou plus précisément pannonienne. Cela n’a rien de particulièrement surprenant puisque les deux ethnies cohabitaient depuis des siècles 1478 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 148; Krahe 1929, 63; Mócsy 1959, 177; Lochner-Hüttenbach 1965, 28; Katičić 1968, 83–84; Mócsy 1983, 159, s.v. Lasaiu; Lőrincz 2000, 19, s.v. Lasaiv; Meid 2005, 273–274 1479 Radman-Livaja&Ivezić 2012: 148–149, 151 1480 cf. Meid 2005: 273–274; Delamarre 2007: 115, 224 1481 Au demeurant très rare, cf. CIL VIII 22644, 176; Kajanto 1965: 334; Solin&Salomies 1994: 350, s.v. Laurius 1482 Gregorius Magnus, Dialogi 1,7; Kajanto 1965: 334; Solin&Salomies 1994: 350, s.v. Laurio 1483 Schulze 1904: 113, 186, 358, 396, 552; Alföldy 1969: 91, s.v. Laecanius; Mócsy 1983: 157, s.v. Laecanius; Solin&Salomies 1994: 100, s.v. Laecanius; Lőrincz 2000: 16, s.v. Laecanivs 1484 1485 Kajanto 1965: 148; Solin&Salomies 1994: 348, s.v. Laeca, Laecanianus; Laecus est aussi attesté comme gentilice, cf. Schulze 1904: 33; Solin& Salomies 1994: 100, s.v. Laecus CIL XIII 7425; Mócsy 1983: 161, s.v. Leccus; Lőrincz 2000: 21, s.v. Leccvs; Delamarre 2007: 115, s.v. Lecco, -us Lia 11.19 / 12821 – Lia (un autre nom présent sur l’étiquette – Secunda Quartonis) Il n’est pas certain qu’il s’agisse d’un nom personnel, d’autant plus que le nom d’une autre personne est indéniablement indiqué sur l’autre face de l’étiquette. Toutefois aucun des termes ou abréviations attestés sur les étiquettes de Siscia ne semble correspondre à ce mot et comme le nom Lius est attesté en Italie,1488 il n’est pas du tout exclu que Lia soit un nom féminin. Le rapport avec Secunda Quartonis n’est toutefois pas évident. Liana 21.49 / 12932 – Liana Nosta Liana n’est pas un hapax puisque le nom Lianus a déjà été attesté sur une tablette d’Alburnus Maior (Bato Liani f.) et peut-être aussi dans plusieurs autres inscriptions.1489 Ce nom pourrait être illyrien au sens large du terme mais X. Delamarre estime qu’il est d’origine celtique. Toutefois, les lectures qu’il propose pour certaines inscriptions ne sont pas absolument certaines bien qu’elles ne soient pas invraisemblables non plus. Quoi qu’il en soit, Liana Nosta était apparemment une pérégrine portant un double idionyme à moins que le deuxième mot ne soit en fait le pronom possessif nostra. Si c’est le cas, l’inscription mentionnerait »notre Liana«, peut-être une esclave ou une servante. Il est d’ailleurs parfaitement envisageable que l’inscription se réfère à deux femmes, Liana et Nosta. 1486 Meid 2005: 311–315 1487 CIL II 347 + p. 1030; CIL XI 5218, 5563; CIE 2417; Shulze 1904: 273; Abascal Palazón 1994: 168, s.v. Laerius; Solin&Salomies 1994: 100, s.v. Laerius, 103, s.v. Lerius 1488 CIL V 7937; Mócsy 1983: 165, s.v. Lius; Lőrincz 2000: 30, s.v. Livs 1489 IDR I 45; Rendić-Miočević 1981: 26 = Rendić-Miočević 1989: 755; Lőrincz 2000: 24, s.v. Lianvs; Delamarre 2007: 117, s.v. Lianus 221 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Liban(i)us 01.53 / 12411 – Sura Libani 26.146 / 12806 – Firmus Libani? (ou Urbani, selon Brunšmid) L’étiquette mentionnant Sura Libani est très raturé et on ne peut être tout à fait certain de la lecture, aussi bien dans le cas du nom unique Sura que du patronyme Libani qui le suit. Toutefois, la lecture Libani semble être la plus vraisemblable. L’autre étiquette est fragmentaire et de même, la lecture est loin d’en être assurée. La personne en question est probablement un certain Firmus Urbani, mais l’inscription est tellement raturée qu’il n’est pas totalement exclu que le patronyme puisse être lu comme Libani, voire même Libani(i). Toutefois, il faut remarquer que, contrairement à Urbanus, le nom Libanus reste peu commun, avec quelques cas répertoriés en Italie, en Narbonnaise et en Hispanie,1490 tandis que le surnom Libanius n’est connu que par une inscription trouvée en Gaule Lyonnaise.1491 L’état de conservation des inscriptions sur ces deux étiquettes ne nous permet pas d’affirmer avec certitude que le nom Libanus ou Libanius y est présent bien que cela semble assez plausible dans le premier cas. Licana 20.31 / 12194 – Licana 24.18 / 12635 – Nila Licana Licana est vraisemblablement un nom indigène pannonien, apparenté aux autres noms »illyriens» similaires.1492 Il est donc vraisemblable que Licana et Nila Licana, cette dernière portant un double idionyme, semble-t-il, aient été des pérégrines d’origine locale. 222 Liccaius, Liccaia 04.14 / 12186 – Lecus Liccaius 11.23 / 12215 – Licaius Lirus? 26.14 / 12423 – Liccaius Enio (inscription antérieure) 15.19 / 12493 – C(h)lora L(i)ccaia 17.08 / 12696 – Spenicala? Licai 22.24 / 12707 – Siliana Licai (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Liccaius est un nom pannonien (ou illyrien au sens large) bien attesté et la présence d’individus portant ce nom à Siscia n’a rien de surprenant.1493 À l’exception des deux femmes dont les pères s’appelaient Licaius, les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia pourraient être des citoyens, à moins qu’il ne soit question d’une pratique polyionymique pérégrine. Il est certain que 1490 Mócsy 1983: 163, s.v. Libanus; Lőrincz 2000: 25, s.v. Libanus 1491 CIL XIII 1924, l’individu est originaire d’Antioche; Mócsy 1983: 163, s.v. Libanius; Lőrincz 2000: 25, s.v. Libanius 1492 CIL III 11051; RIU 542; Mócsy 1959: 178; Mócsy 1983: 164, s.v. Liccanus; Lőrincz 2000: 26, s.v. Liccane; cf. aussi Krahe 1929: 66–67; Mayer 1957: 210–211; Katičić 1963: 284; Alföldy 1969: 230 1493 L’orthographe varie souvent, ce nom est aussi attesté comme Licaios, Licaius, Liccaeus, Liccaus ou Licceus; Schulze 1904: 31; Krahe 1929: 66–67, s.v. Licaius, Licaus, Liccaeus, Liccaius, Liccaus; Krahe 1955: 58; Mayer 1957: 210–211, s.v. Lic(c)a(v)ius, Lic(c)avus; Mócsy 1959: 55, 178; Katičić 1965: 70–71; Alföldy 1969: 230, s.v. Licaeus, Liccaius; RendićMiočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 164, s.v. Liccaius; Lőrincz 2000: 26, s.v. Liccaivs; Meid 2005: 29; selon Holder et Delamarre ce nom pourrait aussi être celtique mais cela semble peu probable, d’autant plus que l’origine des porteurs est souvent clairement indiquée dans les inscriptions, cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 206; Delamarre 2007: 117, s.v. Liccaius, -aeus les nombreuses variantes du nom Liccaius attestées à ce jour sont toujours des surnoms ou des noms uniques pérégrins,1494 ce qui nous inciterait à considérer que ces individus portent tous des doubles idionymes. Mais est-ce vraiment le cas? Ce n’est pas exclu mais il n’est pas improbable que Licaius Lirus et Liccaius Enio aient été des citoyens et que le nom Lic(c)aius ait parfois aussi pu être un gentilice. Ce n’est pas impossible non plus pour Clora L(i)ccaia et Lecus Liccaius mais cela impliquerait une inversion de la place du gentilice dans leur dénomination. Licconus ou Licconius 09.11 / 12195 – Licconi (un autre nom présent sur l’étiquette – Blanda) Le nom Licconus ou Licconius ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais ce pourrait être un nom apparenté aux noms »illyriens« avec la racine lic(c)-. Toutefois, le thème lic(c)o- est aussi attesté dans les noms celtiques.1495 L’individu dont il est question dans cette inscription pourrait vraisemblablement être un indigène pannonien mais on ne peut vraiment être certain de l’origine de ce nom. Il faut remarquer qu’il n’est pas certain que le nom au nominatif apparaissant sur l’autre face, Blanda, soit contemporain et en rapport avec le nom Licconus. Si c’était le cas, Licconi serait peut-être un patronyme. Licinius, Licinia 20.20 / 12187 – Licinius Saturninus 04.22 / 12188 – Caius Licinius 26.134 / 12196 – Licinia Scenua 01.70 / 12210 – Licinii 19.76 / 13001 – Romani Licini(i) Le nom Licinius fait partie des gentilices répandus car il est fréquemment attesté dans la plupart des provinces, y compris en Afrique et en Orient. En dehors de l’Italie, les occurrences sont particulièrement nombreuses en Narbonnaise et dans la péninsule ibérique mais le nombre de cas attesté dans le reste de la Gaule ainsi qu’en Dalmatie et en Pannonie est loin d’être négligeable.1496 Ce nom est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou idionyme, généralement dans les provinces où il est aussi présent comme gentilice, comme les provinces hispaniques, la Dalmatie, la Pannonie et 1494 Le nom Liccaeus était considéré par certains comme un gentilice à cause d’une inscription provenant justement de Siscia, mais cette interprétation était dû à une erreur de lecture. Le gentilice en question est en fait Licinius, cf. AE 1921, 95 = Brunšmid 1919: 177; AIJ 557; Solin&Salomies 1994: 104, s.v. Liccaeus; Simón&Rodá de Lanza 2008: 177–182 1495 Krahe 1929: 66–67; Mayer 1957: 210–211; Mócsy 1959: 178; Katičić 1963: 284; Alföldy 1969: 230; Delamarre 2007: 224 1496 Schulze 1904: 108, 142, 191, 359, 516; Mócsy 1959: 155; Barkóczi 1964: 293, 301; Alföldy 1969: 93–94, s.v. Licinius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 16, s.v. Licinia, Licinius; Mócsy 1983: 311, s.v. Licinius; Pflaum&alii 1983: 67, s.v. Licinius, Licinia; Solin&Salomies 1994: 104, s.v. Licinius; Lőrincz 2000: 26–27, 175, s.v. Licinivs, 28, s.v. Licinnivs; Minkova 2000: 62, s.v. Licinia, Licinius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210, 227–228, 234; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 360; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 410, 441, 44; Rémy 2001: 65–66, 111, 115–116, 119, 123, 125, 143; Tataki 2006: 287–289; Simón&Rodá de Lanza 2008: 177–182 Tesserae Sisciensiae la Narbonnaise.1497 Sa fréquence dans les régions celtiques indiquerait peut-être que ce nom y était considéré comme un nom d’assonance.1498 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom apparaît au moins cinq fois, dont trois fois certainement comme gentilice. Licinius Saturninus et Licinia Scenua portent les duo nomina seconde manière tandis que Caius Licinius porte un prénom et un gentilice. Sa dénomination indiquerait vraisemblablement une date plus ancienne pour cette inscription. Il est moins certain que l’inscription au génitif Romani Licini se réfère à un citoyen: certes, on pourrait la lire comme Romani(i) Licini(i) et présumer qu’il est question du citoyen Romanius Licinius. Bien que cela soit plausible, il n’est pas exclu non plus que l’homme en question soit un certain Romanus dont le père s’appelait Licinius. Le cas de l’inscription Licinii est tout aussi ambigu: ce nom pourrait être au génitif et l’inscription ferait dans ce cas vraisemblablement mention d’un pérégrin dénommé Licinius mais il n’est pas entièrement exclu que l’inscription soit au nominatif pluriel et que l’étiquette se rapporte à une famille de Licinii. Vu la fréquence de ce gentilice, l’origine de ces individus est difficile à estimer mais on peut tout de même avancer quelques hypothèses. Ainsi, Caius Licinius aurait pu faire partie de la première vague ou du moins des premières générations de colons italiens à Siscia. Licinius Saturninus pourrait aussi être un Italien mais il pourrait tout autant être originaire de la Gaule ou de l’Hispanie. Au cas où l’on aurait affaire au citoyen Romanius Licinius, celui-ci pourrait être originaire de l’Italie du Nord ou de la Narbonnaise et une origine gauloise ne serait pas à exclure non plus pour le pérégrin Romanus Licinii mais celui-ci pourrait aussi être un autochtone. Vu son surnom, Licinia Scenua serait vraisemblablement une citoyenne d’origine locale. Le porteur du nom unique Licinius pourrait aussi bien être un autochtone qu’un immigrant originaire de la péninsule ibérique ou de la Gaule. Litua 17.32 / 12112 – Litua (inscription antérieure) 21.56 / 12200 – Litua Secundi 21.75 / 12222 – Litua Siniali 23.45 / 13045 – Velucus Litua Bien que rare, le nom masculin Litua a déjà été attesté.1500 Ce nom est probablement d’origine celtique mais il est difficile d’estimer si les pérégrins mentionnés sur ces étiquettes sont des autochtones ou des immigrants.1501 Velucus Litua porte apparemment un double idionyme et il ne fait pas de doute que dans ce cas Litua soit aussi un nom masculin (à moins que l’inscription ne mentionne deux individus). Il n’est pas invraisemblable que Litua Secundi, Litua Siniali et l’individu qui n’est mentionné que par son nom unique soient eux aussi de sexe masculin. Longinus 05.03 / 12190 – Longinus Victoris 15.26 / 12199 – Longinus Vannii 24.05 / 12218 – Longina Victoris Longinus est un surnom et idionyme assez commun et répandu dans tout l’Empire, y compris en Pannonie. Ce nom n’est pas particulièrement typique de certaines régions mais il semble avoir été plutôt populaire parmi les militaires.1502 Dans le cas présent tous les porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins. Lovita 24.09 / 12339 – Lovita Ce nom semble être un hapax. A défaut d’analogies directes, il faut remarquer que les noms avec la racine lov- semblent avoir été surtout présents dans la péninsule ibérique et on pourrait envisager une origine hispanique au nom Lovita bien que cela reste difficilement prouvable.1503 Lirus 11.23 / 12215 – Licaius Lirus Lirus est un nom déjà attesté en Pannonie Supérieure et il est plus que vraisemblable que ce fut un nom indigène.1499 C’est d’autant plus probable que le premier nom de cet individu, Lic(c)aius est indéniablement un nom pannonien »illyrien» (vide supra). Vu que le nom Liccaius ne semble pas avoir été attesté comme gentilice (vide supra), il n’est pas improbable que Licaius Lirus fût un pérégrin portant un double idionyme et non un citoyen, bien qu’on ne puisse exclure cette possibilité. 1497 Mócsy 1959: 178; Barkóczi 1964: 316; Alföldy 1969: 231, s.v. Licinius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 36, s.v. Licinius; Mócsy 1983: 311, s.v. Licinius; Lőrincz 2000: 26, 175, s.v. Licinivs; Minkova 2000: 194, s.v. Licinius 1498 Degavre 1998: 276, s.v. licca; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 234; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 448; Delamarre 2001: 170, s.v. lica, licca; Delamarre 2003: 201, s.v. lica, licca; Delamarre 2007: 224 1499 CIL III 4376; RIU 258; Krahe 1929: 68, s.v. Lirus; Kraft 1951: 156, n. 475; Mayer 1957: 211, s.v. Lirus; Mócsy 1959: 178; Mócsy 1983: 165, s.v. Lirus; Lőrincz 2000: 28, s.v. Lirvs; selon Holder, ce nom pourrait être celtique mais c’est peu probable, cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 239, s.v. Lirus Lucanus 14.08 / 12133 – Ulpius Lucanus Lucanus n’est pas un surnom rare mais il semble avoir été nettement plus populaire dans certaines régions que dans d’autres. En effet, en dehors de l’Italie, les occurrences de ce nom sont certai- 1500 IDR III/1, 129; Mócsy 1983: 165, s.v. Litua; Lőrincz 2000: 29, s.v. Litva; cf. aussi des noms apparaissant dans des inscription fragmentaires dans le Norique, CIL III 5501, 1436829; Mócsy 1983: 165, s.v. Litv[ ]; Lőrincz 2000: 29, s.v. Lit(), Litv[ ] 1501 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 247, s.v. Litua; Schmidt 1957: 232; Katičić 1966: 151; Degavre 1998: 280, s.v. litu-; Delamarre 2001: 173, s.v. litu-; Delamarre 2003: 205, s.v. litu-; Meid 2005: 124–125; Delamarre 2007: 118, 225; un nom semblable, Litus, apparaît aussi en Dalmatie, en milieu »illyrien«, mais une seule occurrence ne permet pas d’affirmer que ce fut un nom typique de la région, cf. ILJ 1771; Mayer 1957: 212; Zaninović 1966: 52; Alföldy 1969: 231, s.v. Litus; Mócsy 1983: 165, s.v. Litus; Lőrincz 2000: 29, s.v. Litvs 1502 Dean 1916: 35–36; Mócsy 1959: 178; Barkóczi 1964: 316; Kajanto 1965: 231; Alföldy 1969: 232, s.v. Longinus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 36, s.v. Longinus; Mócsy 1983: 166, s.v. Longinus; Pflaum&alii 1983: 82, s.v. Longinus; Mócsy 1984: 216, 220; Solin&Salomies 1994: 353, s.v. Longinus; Lőrincz 2000: 31, s.v. Longinvs; Minkova 2000: 194– 195, s.v. Longina, Longinus; Tataki 2006: 490–491 1503 Mócsy 1983: 167, s.v. Loueiu [ ], Louesius, Louesus, Louganus, Lougeius, Lougius, Lougo, Louianus, Louius; Lőrincz 2000: 32–33, s.v. Loveiv [ ], Lovesivs, Lovesvs, Lovganvs, Lovgeivs, Lovgivs, Lovgo, Lovgvs, Lovianvs, Lovivs 223 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 224 nement plus nombreuses dans les provinces gauloises et la péninsule ibérique qu’ailleurs (néanmoins, ce nom a déjà été répertorié à plusieurs reprises en Pannonie). Il est vraisemblable que dans certaines régions Lucanus aurait pu être un nom d’apparence latine ou un nom d’assonance.1504 En ce qui concerne Ulpius Lucanus, il ne fait guère de doute qu’il soit un citoyen mais son gentilice impérial très répandu ne permet pas de deviner avec plus de certitude ses origines bien que son surnom puisse indiquer des origines occidentales. Dans le cas des étiquettes de Siscia, à l’exception du citoyen Lucilius Cresce(n)s, tous les autres individus semblent être des pérégrins qui portent ce nom comme nom unique. En tant que surnom, Lucilius est déjà attesté en Pannonie mais c’est un nom plutôt rare et le nombre relativement élevé de personnes portant cet idionyme à Siscia est quelque peu surprenant. Bien que certains d’entre eux puissent être des pérégrins autochtones, il est assez probable qu’il y avait parmi eux des immigrants originaires de la Gaule, notamment de la Narbonnaise. Luccus, Lucus Lucius, Lucia 19.11 / 12519 – Aquilina Lucci 08.20 / 12111 – Lucius (inscription antérieure) 18.17 / 12589 – Adiutor Lucci (inscription antérieure) 05.06 / 12189 – Lucia Teudionis 01.73 / 12986 – Lucus (autres noms présents sur l’étiquette – Sabina, Quartinus) 13.41 / 12198 – Lucius Le nom Luccus est vraisemblablement d’origine celtique et il n’a été attesté que dans une inscription de Trèves.1505 Il est intéressant de voir un nom aussi rare apparaître à trois reprises sur les étiquettes de Siscia. Nous n’avons aucun moyen de savoir s’il est question du même individu dans ces inscriptions ou d’homonymes mais il est assez probable que l’homme ou les hommes en question étaient d’origine celtique. Ils pourraient être des autochtones mais ils pourraient aussi être originaires d’une province occidentale. 19.61 / 12209 – Lucius Terti(i) Lucilius 21.53 / 12239 – Lucius 19.112 / 12193 – Lucilius 23.01 / 12241 – Lucius Exsominis 20.12 / 12201 – Lucilia (inscription antérieure) 14.14 / 12259 – Lucius Quadratus 13.22 / 12203 – Lucilia 17.28 / 12594 – Aia Luci(i) 13.62 / 12506 – Lucelius (!) Corvi 17.28 / 12594 – Lucia Occlati (inscription antérieure) 21.36 / 12258 – Lucilius Cresce(n)s Lucius est un prénom à l’origine, d’ailleurs très répandu,1507 mais c’est aussi devenu à l’époque impériale un gentilice assez courant1508 ainsi qu’un surnom et un idionyme.1509 Lucilius est avant tout un gentilice relativement courant (attesté notamment en Italie du Nord, en Narbonnaise, en Dalmatie et en Pannonie) mais c’est aussi un surnom et idionyme, plus particulièrement répandu en Narbonnaise et en Italie du Nord.1506 1504 1505 1506 Mócsy 1959: 20, 178; Barkóczi 1964: 316; Kajanto 1965: 193; Alföldy 1969: 232, s.v. Lucanus; Mócsy 1983: 167, s.v. Lucanus; Mócsy 1984: 210; Solin&Salomies 1994: 353, s.v. Lucanus; Lőrincz 2000: 33, 175, s.v. Lvcanvs; le nom Lucanus est aussi attesté comme gentilice mais rarement en dehors de l’Italie, cf. Schulze 1904: 359, 532; Solin&Salomies 1994: 106, s.v. Lucanus; Lőrincz 2000: 33, s.v. Lvcanvs; Minkova 2000: 195, s.v. Lucanus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 297; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 355; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 455; Rémy 2001: 113, 116, 121–122, 126, 168 CIL XIII, 3707; Schmidt 1957: 233; Mócsy 1983: 168, s.v. Luccus; Lőrincz 2000: 34, s.v. Lvccvs; Delamarre 2007: 120, s.v. Luccus; le nom Lucca est aussi attesté à deux reprises, cf. Mócsy 1959: 178; Mócsy 1983: 167, s.v. Lucca; Lőrincz 2000: 34, s.v. Lvcca; Meid 2005: 274; cf. les noms celtiques avec la racine luco, lucco-, Meid 2005: 274–275; Delamarre 2007: 120, 225; le gentilice Luccius est plus courant (surtout dans les régions celtiques et plus particulièrement en Narbonnaise, cf. Schulze 1904: 424; Mócsy 1983: 168, s.v. Luccius; Solin&Salomies 1994: 107, s.v. Luccius; Lőrincz 2000: 34, s.v. Lvccivs) mais il est peu probable que ce nom apparaisse dans ces inscriptions comme nom unique pérégrin. Schulze 1904: 166, 442, 450; Mócsy 1959: 156, 179; Barkóczi 1964: 293, 302, 316; Lochner-Hüttenbach 1965: 28; Alföldy 1969: 95, 233, s.v. Lucilius; Mócsy 1983: 168, s.v. Lucilius; Solin&Salomies 1994: 107, s.v. Lucilius; Lőrincz 2000: 35, s.v. Lucilius; Minkova 2000: 63, 196, s.v. Lucilius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 310; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 441, 448, 455; Rémy 2001: 120, 143; Tataki 2006: 292–293 14.15 / 12208 – Lucius 01.46 / 12211 – Lucii Touti (un autre nom présent sur l’étiquette – Saco) 15.06 / 12221 – Lucius Quarstionis (!) 15.07 / 12227 – Lucius Siari 26.97 / 12228 – Lucius Victoris (un autre nom présent sur l’étiquette – Muci?) Ce nom, aussi bien comme gentilice que comme surnom ou idionyme est fortement répandu dans les régions habitées par les populations de souche celtique et il est plus que vraisemblable que Lucius ait été un nom d’assonance dans ces contrées.1510 Certains auteurs, comme Alföldy et Mócsy, considéraient que Lucius pouvait aussi être un nom d’assonance au sein des populations »illyriennes» en Pannonie et en Dalmatie mais d’autres chercheurs, notamment Katičić, s’opposent à cette hypothèse, estimant que ce nom ne pouvait être assonant que parmi les Celtes. Il est assez évident que dans le cas des étiquettes de Siscia, ce nom apparaît presque exclusive- 1507 Cagnat 1914: 39–40; Kajanto 1965: 20; Salomies 1987: 9, 34; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 369; 1508 Schulze 1904: 424, 469; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 95, s.v. Lucius; Mócsy 1983: 168, s.v. Lucius; Pflaum&alii 1983: 67, s.v. Lucius, Lucia; Salomies 1987: 160; Solin&Salomies 1994: 107, s.v. Lucius; Lőrincz 2000: 36, s.v. Lvcivs; Minkova 2000: 63, s.v. Lucius 1509 Mócsy 1959: 55, 179; Barkóczi 1964: 316; Kajanto 1965: 40, 172; Katičić 1966: 156–157, 159; Alföldy 1969: 233, s.v. Lucius; Mócsy 1983: 168, s.v. Lucius; Pflaum&alii 1983: 82, s.v. Lucius; Mócsy 1984: 216; Salomies 1987: 165; Solin&Salomies 1994: 354, s.v. Lucius; Solin 1996: 3, s.v. Lucius; Lőrincz 2000: 36, 175, s.v. Lvcivs; Minkova 2000: 196, s.v. Lucius; Christol&Deneux 2001: 52; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 368; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 420–421 1510 cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 300–301, s.v. Lucius; LochnerHüttenbach 1965: 28; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 297; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 362, 373, 375, 390; Rémy 2001: 132, 152; Meid 2005: 274–275; Delamarre 2007: 225 Tesserae Sisciensiae ment comme un idionyme. À l’exceptions de deux individus qui semblent être des citoyens (c’est probable dans le cas de Lucius Quadratus1511 et assez vraisemblable dans le cas de Lucius Toutus1512), tous les autres porteurs de ce nom semblent être des pérégrins. Les noms associés sont soit latins, des noms très communs comme Victor, Severus et Tertius ou un peu plus rares comme Occlatius et Quartio, soit celtiques comme Exsominio et Siarus ou éventuellement celtiques comme Teudio ou Aia (une origine illyrienne au sens large du terme n’est pas entièrement exclue pour ces deux noms). Il est probable que la majorité des porteurs de ce nom à Siscia étaient des autochtones pannoniens et vu la popularité du nom, il y avait vraisemblablement parmi eux aussi bien des gens de souche celtique qu’ »illyrienne». Il n’est d’ailleurs pas exclu que certains de ces pérégrins étaient originaires d’ailleurs, vu que ce nom est attesté dans un grand nombre de provinces, notamment dans les provinces occidentales. Luna 17.13 / 12943 – Luna Ce nom semble avoir été très rare puisqu’il n’est attesté qu’une seule fois avec certitude, dans une inscription de Germanie Supérieure.1513 C’est peut-être dû au hasard des découvertes car l’équivalent masculin Lunaris semble avoir été un peu plus répandu dans les provinces occidentales.1514 Dans ce cas précis, c’est un nom unique et on peut supposer que Luna était une pérégrine mais il est impossible d’estimer son origine avec une quelconque certitude. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le nom Lunnicus est attesté à Rider, en territoire delmate,1515 et il n’est peut-être pas impossible qu’un nom comme Luna ait pu être un nom d’assonance chez certaines populations illyriennes. Lyros? 01.33 / 12382 – Satyrus Lvroii? Le patronyme qui suit le nom Satyrus pose de grandes difficultés de lecture. Il semblerait que la première lettre soit un L, la deuxième est vraisemblablement un V (mais peut-être un Y), tandis que les quatre dernières lettres ne posent pas de problèmes. Ce nom est vraisemblablement au génitif, mais il n’est pas aisé d’estimer de quel nom il s’agit. Ce pourrait être un nom grec et comme les confusions de déclinaison ainsi que les orthographes fantaisistes pour les noms grecs ne sont pas rares en latin vulgaire, on pourrait 1511 On pourrait envisager une origine italienne pour cet homme, mais il pourrait tout autant être originaire de la Narbonnaise ou de la péninsule ibérique. 1512 Une origine occidentale, peut-être gauloise, n’est pas exclue pour cet homme, porteur d’un surnom indéniablement celtique (vide infra). Le rapport avec le nom Saco apparaissant sur l’autre face n’est pas évident mais il semblerait que ces inscriptions aient été écrites de la même main et qu’elles soient contemporaines. Il n’est pas exclu que Saco ait été l’esclave de Lucius Toutius. 1513 CIL XIII 6107, peut-être aussi dans l’inscription XIII 11296; Kajanto 1965: 190, 338; Mócsy 1983: 169, s.v. Luna; Solin&Salomies 1994: 354, s.v. Luna; Lőrincz 2000: 38, s.v. Lvna 1514 Kajanto 1965: 91, 338; Mócsy 1983: 169, s.v. Lunaris; Solin&Salomies 1994: 354, s.v. Lunaris; Lőrincz 2000: 38, s.v. Lvnaris 1515 CIL III, 6412=13989; Schulze 1904: 34; Krahe 1929: 69, s.v. Lunnicus; Mayer 1957: 215. s.v. Lunnicus; Zaninović 1966: 52; Alföldy 1969: 95, s.v. Lunnicus; Mócsy 1983: 169, s.v. Lunnicus; Lőrincz 2000: 38, s.v. Lvnnicvs envisager que le père de Satyrus s’appelait en fait Lyrius ou Lyrus (Lyros).1516 C’est toutefois difficile d’affirmer avec certitude. Macedo 20.42 / 12897 – Donantia Macedonis Macedo n’est pas un surnom et idionyme fréquent mais il est néanmoins attesté dans un grand nombre de provinces, dont la Pannonie. Ce n’est qu’en Italie du Nord que l’on le retrouve un peu plus souvent.1517 Ce nom pouvait vraisemblablement parfois indiquer des origines macédoniennes mais rien ne prouve que le père de Donantia fût de cette origine. Mageodoconius 10.02 / 12687 – Mageodoconii Ce nom est un hapax mais étant composé de thèmes celtiques comme magi- et doci-, c’est vraisemblablement un nom d’origine celtique.1518 Cet homme semble avoir été un pérégrin mais on ne peut savoir s’il était un autochtone ou un immigré venu d’une autre région celtique. Magister 19.59 / 12705 – Sexta Magistri Magister est un nom très rarement rencontré dans les inscriptions mais il semble néanmoins être attesté dans plusieurs provinces. Il n’est pas exclu que ce fût un nom d’apparence latine dans les régions habitées par les populations celtiques vu le nombre important de noms celtiques avec le thème magi-.1519 Dans le cas présent, nous avons vraisemblablement affaire à un pérégrin. 225 Maiorius 26.01 / 12585 – Ab..ni Maiorii J’avais initialement lu ce nom comme Maior, un surnom relativement commun en Italie et dans les provinces occidentales (attesté aussi en Pannonie) et assez courant en Afrique.1520 Une seconde relecture m’a fait douter de cette interprétation et j’ai suivi en fin de compte l’avis de mes dessinateurs. Il est vraisemblablement question du génitif du nom Maiorius, un gentilice typique des provinces occidentales, plus particulièrement des régions celtiques.1521 Vu que ce nom ne semble pas avoir été attesté comme surnom ou idionyme, il semblerait que nous soyons en présence d’une dénomination citoyenne inversée. 1516 Pape&Benseler 1870: 828, s.v. LúroV; Mócsy 1983: 171, s.v. Lyrus; Solin 1996: 540, s.v. Lyr(i)us; Lőrincz 2000: 41, s.v. Lyrvs; Solin 2003: 1244, s.v. Lyr(i)us 1517 Mócsy 1959: 179; Barkóczi 1964: 316; Alföldy 1969: 235, s.v. Macedo; Mócsy 1983: 172, s.v. Macedo; Abascal Palazón 1994: 407, s.v. Macedo; Solin 1996: 367–368, s.v. Macedo; Lőrincz 2000: 42, 175, s.v. Macedo; Minkova 2000: 198, s.v. Macedo; Solin 2003: 639–641; ce nom est aussi attesté comme gentilice, cf. Solin&Salomies 1994: 109, s.v. Macedo; Solin 2003: 1485 1518 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 372–386; Schmidt 1957: 195, 234; Katičić 1966: 151; Evans 1967: 221–222; Delamarre 2007: 220, 225 1519 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 372–386; Schmidt 1957: 234; Kajanto 1965: 320; Katičić 1966: 151; Solin&Salomies 1994: 356, s.v. Magister; Degavre 1998: 292, s.v. mago-; Lőrincz 2000: 46, s.v. Magis*, Magist*; Delamarre 2001: 180, s.v. magi(o)-; Delamarre 2003: 213, s.v. magi(o)-; Delamarre 2007: 225 1520 Mócsy 1959: 179; Kajanto 1965: 18, 24, 72, 275, 294; Mócsy 1983: 174, s.v. Maior; Solin&Salomies 1994: 356, s.v. Maior; Lőrincz 2000: 47, s.v. Maior 1521 Schulze 1904: 52; Mócsy 1983: 175, s.v. Maiorius; Solin&Salomies 1994: 111, s.v. Maiorius; Lőrincz 2000: 48, s.v. Maiorivs Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Mam(m)a Mapianus 02.03 / 12609 – Mama 20.21 / 12250 – Mapianus 18.11 / 12674 – Mama Mapianus est apparemment un hapax mais on retrouve la même racine parmi les noms celtiques tels que Mapa, Mapalia, Mapalica, Mapilianus, Mapillus, Mapius, Mapo, Mapodia, Maponos, Maponus et Mappa.1528 Le nom Mapianus pourrait vraisemblablement leur être apparenté et cet individu semble donc être un pérégrin de souche celtique. 15. 10 / 12612 – Mamma Acutia Des noms comme Mam(m)a et Mam(m)us, ainsi que des noms similaires, ont déjà été attestés dans diverses provinces de l’Empire, y compris en Pannonie (le nom Mammus est d’ailleurs attesté sur une defixio de Siscia – AIJ 526, Mάμμος).1522 Ces noms pourraient être, selon les cas, d’origine latine, celtique ou illyrienne, vraisemblablement à cause d’une racine indoeuropéenne commune, mais même une origine sémitique n’est pas nécessairement exclue.1523 Dans le cas des étiquettes de Siscia, toutes les options sont ouvertes. Les pérégrines portant ce nom pourraient vraisemblablement être de souche celtique ou éventuellement illyrienne tandis que Mamma Acutia, si l’on accepte la possibilité qu’il s’agisse d’une citoyenne dont la dénomination a été inversée, pourrait être originaire de l’Italie du Nord, voire même d’une province occidentale. Dans son cas, Mamma pourrait être aussi bien un nom latin que celtique (ou un nom d’apparence latine). Mammena 03.04 / 12611 – Mammena Camaria Ce nom pourrait être un dérivé de Mamma (vide supra), peut-être un nom proche de Mamaeana, mais Mammena pourrait éventuellement aussi être apparenté à un nom sémitique comme Mam(a)ea.1524 226 Bien que cette femme ait pu être une pérégrine portant un double idionyme, une inversion du gentilice et du surnom paraît plus vraisemblable et il n’est donc pas exclu qu’elle fût en fait une citoyenne. Manaia 26.164 / 12831 – Manaia Ce nom a déjà été attesté parmi les Pannoniens et il fut d’ailleurs porté par un homme.1525 De ce fait, on peut supposer que l’individu mentionné sur cette étiquette était aussi de sexe masculin. Le nom est vraisemblablement d’origine celtique.1526 Mancita 06.16 / 12607 – Mancita A(u)gustia Mancitus est un nom extrêmement rare, uniquement attesté en Gaule Belgique, mais il ne fait quasiment pas de doute que ce soit un nom celtique.1527 Il semblerait que la dénomination de cette femme soit inversée et qu’elle s’appelait en fait A(u)gustia Mancita. Il est vraisemblable que cette femme était une citoyenne originaire d’une province gauloise. 1522 Curbera&Jordan 1996: 47 1523 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 400; Wuthnow 1930: 71; Mócsy 1959: 180; Barkóczi 1964: 317; Kajanto 1965: 80, 176, 303; Alföldy 1969: 236, s.v. Mammo; Mócsy 1983: 175–176, s.v. Mama, Mamma, Mammus, Mamua, Mamus; Abascal Palazón 1994: 411, s.v. Mamma; Solin&Salomies 1994: 357, s.v. Mamma, Mamus; Lőrincz 2000: 49, s.v. Mama, Mamma, Mammvs, Mamva, Mamvs; Delamarre 2007: 125, s.v. Mamua 1524 Wuthnow 1930: 71; Kajanto 1965: 149; Alföldy 1969: 236, s.v. Mam(a) ea; Mócsy 1983: 175, s.v. Mamaea; Solin&Salomies 1994: 356, s.v. Mamaeana 1525 RIU 1165 1526 Mócsy 1983: 176, s.v. Manaia; Lőrincz 2000: 50, s.v. Manaia; cf. Delamarre 2003: 215, s.v. manos; Delamarre 2007: 125, 226 1527 Delamarre 2007: 125, s.v. Mancitus Marcellinus, Marcellina 03.05 / 12144 – Ulpius Marcellinus 01.26 / 12621 – Marcellina 11.13 / 12624 – Marcellina Marcellinus est un nom plutôt commun, attesté dans quasiment toutes les provinces de l’Empire. En dehors de l’Italie, il est plus particulièrement fréquent en Narbonnaise ainsi que dans le reste de la Gaule, en Dalmatie et en Pannonie. Dans les régions celtiques ce nom était ce qu’on appelle un nom d’apparence latine car c’était vraisemblablement un nom assonant.1529 Il est intéressant de noter que Marcellinus ne devient un nom commun en Dalmatie que vers la fin du 2ème siècle. Ce n’est apparemment pas le cas en Pannonie car ce nom y est presque aussi courant avant le règne de Marc-Aurèle, une période charnière pour la région, qu’après. Toutefois, ce nom est plus commun dans la partie occidentale de la Pannonie. Vu que c’est un nom courant dans la région, on ne peut prétendre que la même femme soit mentionnée sur ces deux étiquettes. Le surnom d’Ulpius pourrait éventuellement être lu comme Mucellinus, un hapax, peut-être avec une racine attestée dans les noms thraces, voire aussi un nom formé à partir du thème celtique mucc,1530 mais la lecture Marcellinus est tout de même bien plus vraisemblable. Marcia 23.69 / 12645 – Marcia Valentina 21.101 / 13080 – Tritu M(arcia) Pacuvia? Le surnom et idionyme féminin Marcia n’est pas rare1531 mais dans le cas présent il ne fait pas de doute que la femme en question était une citoyenne portant le gentilice Marcia. Ce gentilice est assez commun et attesté dans la plupart des provinces. Il était particulièrement courant en Italie, dans la péninsule ibérique, en Pannonie, en Dalmatie et en Narbonnaise (où il aurait vraisemblablement aus- 1528 Solin&Salomies 1994: 112, s.v. Mapius; Degavre 1998: 295, s.v. mapo-; Delamarre 2001: 182–183, s.v. mapo-; Delamarre 2003: 216–217, s.v. mapo-; Delamarre 2007: 126, 226 1529 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 417–424; Schmidt 1957: 237; Mócsy 1959: 180; Barkóczi 1964: 295, 317; Kajanto 1965: 113, 173; Alföldy 1969: 236–237, s.v. Marcellinus; Mócsy 1983: 178, s.v. Marcellinus; Mócsy 1984: 209; Abascal Palazón 1994: 412–413, s.v. Marcelina/us, Marcellina, Marcellinus; Solin&Salomies 1994: 357, s.v. Marcel(l)inus; Degavre 1998: 295, s.v. marco-; Lőrincz 2000: 53–54, 176, s.v. Marcellinvs; Minkova 2000: 201–202, s.v. Marcellina, Marcellinus; Christol& Deneux 2001: 53; Delamarre 2001: 183, s.v. marcos; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 301, 304; Forier 2001: 479–485, 520–525; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356; Rémy 2001: 94, 169; Delamarre 2003: 217, s.v. marcos; Tataki 2006: 493; Delamarre 2007: 226 1530 Mócsy 1984: 212; Minkova 2000: 215–217; Delamarre 2007: 227 1531 Barkóczi 1964: 317; Alföldy 1969: 238, s.v. Marcia; Mócsy 1983: 178, s.v. Marcia, Marcius; Abascal Palazón 1994: 413, s.v. Marcia; Lőrincz 2000: 55, s.v. Marcia; Tataki 2006: 494 Tesserae Sisciensiae si pu être un nom assonant).1532 La plupart des Marcii en Pannonie semblent avoir été originaires de l’Italie du Nord mais on ne peut savoir si ce fut aussi le cas de Marcia Valentina et de sa famille. Le cas de Tritu M(arcia) Pacuvia est bien plus compliqué. Il n’est pas exclu que cette femme ait porté le prénom Marcia mais on ne peut l’affirmer avec certitude.1533 Marcianus 26.135 / 12610 – Marcianus Sacer Le surnom et idionyme Marcianus était assez courant et il est attesté en nombre conséquent dans beaucoup de provinces. C’était vraisemblablement un nom assonant dans les régions celtiques où ce nom était plus particulièrement fréquent. En Pannonie, ce nom ne devient relativement fréquent que vers la fin du 2ème siècle.1534 Marcianus Sacer semble être un pérégrin porteur d’un double idionyme. Toutefois, le nom Marcianus est aussi occasionnellement attesté comme gentilice et il n’est donc pas exclu que nous ayons affaire à un citoyen.1535 Si c’est le cas, vu son surnom, cet homme serait peut-être originaire d’une province gauloise ou rhénane. Une autre interprétation possible serait qu’il soit tout simplement question de deux individus, Marcianus et Sacer. Marcus 21.02 / 12252 – Marcus Deva 19.02 / 12359 – Surus Marci 17.22 / 12523 – Anna Marci 21.88 / 12722 – Marcus Tescius 14.17 / 12855 – Marci (un autre nom présent sur l’étiquette – Daloca) 23.86 / 12931 – Ingenua Marci 02.14 / 13065 – Marci Valeri(i) collega A l’origine un prénom,1536 le nom Marcus devient aussi un surnom et nom unique pérégrin assez commun durant l’époque impériale, notamment dans les régions celtiques où il était vraisemblablement un nom d’assonance mais aussi dans d’autres provinces, y compris en Orient et en Afrique.1537 Il est même parfois attesté comme gentilice, bien que très rarement.1538 1532 Schulze 1904: 188, 466; Mócsy 1959: 156; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 97–98; Mócsy 1983: 178, s.v. Marcius; Mócsy 1985: 83–87; Abascal Palazón 1994: 181–182, s.v. Marcia/-us; Solin&Salomies 1994: 112, s.v. Marcius; Lőrincz 2000: 56–57, 176, s.v. Marcivs; Minkova 2000: 65– 66, s.v. Marcia, Marcius; Rémy 2001: 150; Tataki 2006: 302–303 1533 Kajava 1995: 166–176, 231–232, 244 1534 Dean 1916: 36–38; Mócsy 1959: 180; Barkóczi 1964: 295, 317; Kajanto 1965: 27, 35, 150; Alföldy 1969: 238, s.v. Marcianus; Mócsy 1983: 178, s.v. Marcianus; Mócsy 1984: 209, 216, 220; Abascal Palazón 1994: 413– 414, s.v. Marcianus; Solin&Salomies 1994: 358, s.v. Marcianus; Lőrincz 2000: 55–56, 176, s.v. Marcianvs; Minkova 2000: 203, s.v. Marciana, Marcianus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 301, 304; Forier 2001: 479–485, 521–525; Rémy 2001: 80, 169; Tataki 2006: 494–495 1535 Mócsy 1983: 178, s.v. Marcianus; Abascal Palazón 1994: 182, s.v. Marcianus; Solin&Salomies 1994: 112, s.v. Marcianus; Lőrincz 2000: 56, s.v. Marcianvs 1536 Cagnat 1914: 39; Salomies 1987: 37–38, 114, 155–159, 186 1537 Dean 1916: 36–38; Meinersmann 1927: 84; Schmidt 1957: 237; Mócsy 1959: 180; Barkóczi 1964: 317; Kajanto 1965: 20, 27, 30, 39–40, 101, 112, 173; Alföldy 1969: 238, s.v. Marcus; Mócsy 1983: 178, s.v. Marcus; Mócsy 1984: 209–210, 216; Abascal Palazón 1994:414, s.v. Marcus; Solin&Salomies 1994: 358, s.v. Marcus; Degavre 1998: 295, s.v. marco-; Lőrincz 2000: 57, 176, s.v. Marcvs; Minkova 2000: 204, s.v. Marcus; Delamarre 2001: 183, s.v. marcos; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 301, 304; Forier 2001: 479–485, 520–525; Rémy 2001: 153; Delamarre 2003: 217, s.v. marcos; Delamarre 2007: 226 1538 Schulze 1904: 294; Solin&Salomies 1994: 112, s.v. Marcus; Lőrincz 2000: 57, 176, s.v. Marcvs; Minkova 2000: 66, s.v. Marcus En tant que surnom et idionyme, ce nom devient apparemment plus courant en Pannonie vers la fin du 2ème siècle, surtout dans la zone du limes et selon les inscriptions ses porteurs auraient principalement été des gens originaires des provinces occidentales ainsi que des Orientaux. Vu le nombre d’occurrences sur les étiquettes, ce fut un nom plutôt populaire à Siscia. Il semblerait que ce soit un prénom dans deux cas.1539 Marcus Tescius aurait pu être un citoyen portant les duo nomina première manière (vide infra). On ne saura jamais rien sur le collègue de Marcus Valerius, mais celui-ci était un citoyen, portant les duo nomina première manière. Il n’est toutefois pas entièrement exclu que son nom ait été Marcius Valerius car il aurait aussi pu être un citoyen porteur des duo nomina seconde manière (vide s.v. Marcius et Valerius). Bien évidemment, dans ce cas la datation serait vraisemblablement plus tardive. Le cas de Marcus Deva est lui aussi ambigu. Bien que ce soit apparemment un double idionyme pérégrin, il n’est pas nécessairement exclu que dans ce cas Marcus soit un gentilice ou qu’il soit tout simplement question de deux individus, un certain Marcus et une certaine Deva. Dans les autres cas, Marcus apparaît comme un nom unique et il semblerait que tous ces individus étaient des pérégrins. On pourrait éventuellement dater ces inscriptions à une époque plus tardive vu que le nom Marcus, en tant que surnom et nom unique, ne semble pas gagner en popularité en Pannonie avant le dernier quart du 2ème siècle. En tout, 13 inscriptions pannoniennes mentionnent le surnom ou l’idionyme Marcus. La plupart d’entre elles sont certes postérieures au règne de Marc-Aurèle mais est-ce vraiment un critère chronologique fiable? Après tout, le nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia n’est pas bien inférieur. Bien évidemment, on ne peut pas les dater avec précision mais on doit se demander si ce nom était plus populaire parmi les pérégrins pannoniens qu’on ne le croyait. Et si c’est vraiment le cas, ne devrait-on pas envisager la possibilité qu’il était répandu dans la région avant le règne de Marc-Aurèle? En tant que nom d’assonance, il aurait pu avoir un certain attrait pour les Pannoniens de souche celtique, d’autant plus qu’un nom dérivé comme Marcellinus était apparemment populaire bien avant le règne de Marc-Aurèle. Marius 26.116 / 12545 – Artifex Mari(i) 21.74 / 12608 – Maria En tant que gentilice, Marius est un nom répandu, plus particulièrement fréquent en Occident, notamment en Italie, dans la péninsule ibérique et en Gaule, surtout en Narbonnaise. Ce gentilice n’est pas rare en Dalmatie et le nombre d’occurrences en Pannonie et dans le Norique n’est pas faible non plus mais reste néanmoins largement inférieur aux nombre de cas répertoriés en Occident.1540 Toutefois, ce nom n’apparaît pas sur les étiquettes comme un gentilice mais comme un nom unique. Marius est aussi un surnom et idionyme assez commun, répertorié généralement dans les provinces où le même gentilice était fréquent. Bien que dans beaucoup 1539 Voire même trois, vide Tritu M(arcia) Pacuvia, s.v. Pacuvia, Tritus 1540 Schulze 1904: 189, 360, 424; Mócsy 1959: 156; Barkóczi 1964: 293, 302; Alföldy 1969: 98, s.v. Marius; Mócsy 1983: 179, s.v. Marius; Abascal Palazón 1994: 182–183, s.v. Maria/-us; Solin&Salomies 1994: 113, s.v. Marius; Lőrincz 2000: 59, s.v. Marivs; Minkova 2000: 66, s.v. Marius; Rémy 2001: 144; Tataki 2006: 304–306 227 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX de cas ce soit tout simplement un surnom ou nom unique pérégrin dérivé du gentilice latin, ce pouvait aussi être parfois un nom d’origine orientale, plus précisément sémitique qui avait gagné en popularité, pour des raisons évidentes, auprès des chrétiens durant l’Antiquité tardive.1541 Dans le cas présent, il est impossible de deviner l’origine de ces pérégrins. Le père d’Artifex, si c’est bien un nom personnel, pourrait être de souche celtique si l’on accepte la possibilité qu’Artifex soit un nom assonant. Maridorpa 19.56 / 12637 – Maridorpa Ce nom est un hapax, du moins à ma connaissance. Le thème maroest très commun dans les noms celtiques, le thème mar- existe dans les noms illyriens mais un thème comme dorpo- semble inconnu.1542 A défaut d’analogies, il est impossible d’en dire plus sur l’origine de cette femme, qui, en tant que porteuse d’un nom unique, semble avoir été une pérégrine. Marigo 14. 09 / 12623 – Marigo 228 Marigo est un hapax mais une origine illyrienne n’est peut-être pas invraisemblable. Outre qu’il commence par thème mar-, ce nom rappelle certains toponymes et le nom d’une rivière de Mésie (M£rgoj, Margus, Margum). Vu que le nom se termine en –o, si l’on accepte la possibilité qu’il s’agit d’un nom d’origine illyrienne, il n’est pas exclu que ce soit un nom de femme.1543 Marina 19.69 / 12644 – Marina Scriboni(i) Le surnom et idionyme Marinus est assez répandu, il est relativement commun en Gaule, dans les provinces rhénanes et la péninsule ibérique, il n’est pas rare non plus en Italie, en Pannonie, dans le Norique, en Dalmatie, en Dacie ainsi qu’en Afrique et dans les provinces orientales. Bien que ce soit indéniablement un nom latin, c’était aussi un nom d’assonance celtique et sa popularité auprès des Syriens pourrait indiquer la même chose pour certaines populations orientales.1544 Il est assez difficile d’estimer l’origine de Marina et de son père mais il ne fait aucun doute qu’ils étaient des pérégrins. 1541 Leon 1928: 213–214, 216; Wuthnow 1930: 73; Kajanto 1963: 95–96; Barkóczi 1964: 317; Alföldy 1969: 238, s.v. Maria; Mócsy 1983: 179, s.v. Marius; Mócsy 1984: 217; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 54–55; Lőrincz 2000: 59, 176, s.v. Marivs, Maria; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 300, 303; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 448; Rémy 2001: 160; Meid 2005: 198 1542 Krahe 1929: 71, 143; Mayer 1957: 219–220; Schmidt 1957: 238; Evans 1967: 223–228; Delamarre 2007: 226; cf. Schmidt 1957: 197, Dorepus, une étymologie celtique ambiguë 1543 Krahe 1929: 143; Mayer 1957: 219; Katičić 1963: 280–290; cf. le nom Margus, Minkova 2000: 205 1544 Mócsy 1959: 55, 180; Barkóczi 1964: 317; Kajanto 1965: 81, 308; Alföldy 1969: 238–239, s.v. Marinus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 37; Mócsy 1983: 178, s.v. Marinus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 415, s.v. Marina, Marinus; Solin&Salomies 1994: 358, s.v. Marinus; Lőrincz 2000: 58, 176, s.v. Marinvs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 300; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356, 386, 388; Rémy 2001: 80, 169; Tataki 2006: 496; c’est aussi occasionnellement un gentilice, cf. Schulze 1904: 188, Solin&Salomies 1994: 113, s.v. Marinus Marita 26.21 / 12665 – Marita Sciluti Le surnom Maritus est plutôt rare, en dehors de l’Italie et de quelques provinces occidentales il n’a été attesté qu’en Pannonie.1545 Vu que la pérégrine Marita était la fille d’un individu portant un nom vraisemblablement illyrien, il n’est pas exclu qu’elle fût d’origine pannonienne. Marta 08.08 / 12643 – Marta Cette femme, vraisemblablement une pérégrine, portait un nom d’origine sémitique. Le nom Mart(h)a n’est pas fréquent dans la partie européenne de l’Empire, il n’est attesté qu’en Italie, dans la péninsule ibérique et la Narbonnaise mais les occurrences n’y sont tout de même pas extrêmement rares.1546 Martialis 03.15 / 13053 – Valerius Martialis Le surnom et idionyme Martialis est plutôt courant dans la partie occidentale de l’Empire. En dehors de l’Italie il est plus particulièrement fréquent dans la péninsule ibérique, les provinces rhénanes et la Narbonnaise. C’était vraisemblablement un nom d’assonance celtique. Il n’est toutefois pas rare dans les autres régions et le nombre d’occurrences attestées en Pannonie est loin d’être négligeable.1547 Dans le cas présent, nous avons vraisemblablement affaire à un citoyen. Martinus 13. 02 / 12229 – Martinus (inscription antérieure) Martinus est un nom assez répandu, notamment en Gaule et plus particulièrement en Narbonnaise mais il est courant en Pannonie aussi.1548 Vu sa popularité dans les régions celtiques, on peut supposer qu’il fût un nom d’assonance.1549 1545 Mócsy 1959: 180; Kajanto 1965: 305; Mócsy 1983: 179, s.v. Marita; Abascal Palazón 1994: 415, s.v. Marita; Solin&Salomies 1994: 113, 358, s.v. Maritus; Lőrincz 2000: 58, s.v. Maritvs; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293, 300 1546 Wuthnow 1930: 72–73; Mócsy 1983: 179, s.v. Marta; Abascal Palazón 1994: 415–416, s.v. Marta; Solin 1996: 603–604, s.v. Martha; Lőrincz 2000: 60, 176 s.v. Marta, Martha 1547 Dean 1916: 38–39; Mócsy 1959: 180; Barkóczi 1964: 317; Kajanto 1965: 18, 20, 30, 54–55, 76, 212; Alföldy 1969: 239, s.v. Martialis; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 37; Mócsy 1983: 179, s.v. Martialis; Pflaum&alii 1983: 82; Mócsy 1984: 209; Abascal Palazón 1994: 416, s.v. Martialis; Solin&Salomies 1994: 359, s.v. Martialis; Degavre 1998: 297, s.v. martalos; Lőrincz 2000: 60–61, 176, s.v. Martialis; Minkova 2000: 205, s.v. Martialis; Delamarre 2001: 184–185, s.v. martalos; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291, 301; Forier 2001: 511; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique trévire: 356, 388, 390; Rémy 2001: 169; Delamarre 2003: 219, s.v. martalos; Tataki 2006: 496; Delamarre 2007: 226 1548 Mócsy 1959: 180; Kajanto 1963: 87–88; Barkóczi 1964: 295, 317; Kajanto 1965: 36, 55, 113, 162, 212; Alföldy 1969: 240, s.v. Martinus; Mócsy 1983: 179, s.v. Martinus; Mócsy 1984: 209, 216; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 44, 46–47; Abascal Palazón 1994: 416, s.v. Martinus; Solin&Salomies 1994: 359, s.v. Martinus; Lőrincz 2000: 61, 176, s.v. Martinvs; Minkova 2000: 205–206, s.v. Martinus; Tataki 2006: 496 1549 Delamarre 2003: 219, s.v. martalos; Delamarre 2007: 226 Tesserae Sisciensiae Martonus Masto 03.16 / 12154 – Zoi(i) Martoni 11.24 / 12954 – Masto Martonus est un hapax mais c’est peut-être tout simplement une variante de Martinus, voire même un nom celtique vu le thème marto- (vide supra). D’ailleurs, un nom semblable, Martonia, est attesté en Narbonnaise.1550 Le nom Mastus est attesté à Sirmium dans une inscription publiée par M. Mirković qui estimait que ce nom pouvait être d’origine thrace.1557 Masto pourrait être un nom apparenté et une origine thrace n’est pas exclue. D’ailleurs, il n’est pas exclu que Masto ne soit pas un nom distinct mais tout simplement le datif du nom Mastus. Zoius semble toutefois être un nom d’origine grecque et le nom de son père (si c’est vraiment un patronyme) serait peut-être apparenté à des noms orientaux ou sémitiques comme par exemple Μαρθονης, Μαρθοον ou Μαρθων.1551 Il n’est d’ailleurs pas exclu que Zoius soit en fait un gentilice, ce qui ferait de cet homme un citoyen. Mascellio 08.27 / 12619 – Mascellio Le surnom et idionyme Mascellio est surtout attesté dans les régions occidentales de l’Empire dont la population était majoritairement ou en partie de souche celtique et il semblerait que l’on puisse considérer ce nom, sinon comme un nom d’assonance, alors au moins comme un nom à fréquence régionale.1552 De ce fait, une origine occidentale n’est pas du tout exclue pour ce pérégrin. Masc(u)lus 19.98 / 12452 – Vida Masc(u)li 26.45 / 12912 – Iulia Masc(u)li Bien que le nom Masclius existât bien, il n’est attesté que comme gentilice1553 et il est plus vraisemblable que le nom du père de Vida était Masc(u)lus, un surnom et idionyme commun dans le Norique, occasionnellement attesté en Gaule (notamment en Narbonnaise), dans les provinces rhénanes, en Italie du Nord, en Pannonie et rarement rencontré dans les autres régions.1554 La lecture du second nom est plus ambiguë mais il est vraisemblablement question de la pérégrine Iulia Masc(u)li (filia). Il n’est d’ailleurs pas absolument exclu que la personne en question ait été une femme portant le gentilice Iulia. Le surnom Mascula ne semble pas attesté mais plusieurs femmes portant le nom Masc(u)lina ont déjà été répertoriées.1555 Masero 20.28 / 12249 – Masero Masero est un hapax mais c’est un nom vraisemblablement apparenté à des noms illyriens comme Masaurus et Maserua (le nom assonant Masurius est aussi attesté parmi les Illyriens, vide infra). Vu le nombre de noms féminins illyriens se terminant en –o, il n’est pas du tout exclu que cette personne ait été une femme.1556 1550 CIL XII 5699,5; Delamarre 2007: 127, s.v. Martonia 1551 Wuthnow 1930: 72–73 1552 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 450ff; Schulze 1904: 307, 400; Kajanto 1965: 307; Alföldy 1969: 240, s.v. Mascel(l)io; Mócsy 1983: 180, s.v. Mascellio; Abascal Palazón 1994: 417, s.v. Mascellio; Solin&Salomies 1994: 113, 359, s.v. Mascel(l)io; Lőrincz 2000: 62, s.v. Mascellio; Bost 2001: 186 1553 Schulze 1904: 307; Mócsy 1983: 180, s.v. Masclius; Abascal Palazón 1994: 184, s.v. Masclia; Solin&Salomies 1994: 114, s.v. Masclius; Lőrincz 2000: 62–63, s.v. Masclivs 1554 Mócsy 1959: 180; Kajanto 1965: 307; Alföldy 1977: 257–258; Mócsy 1983: 180, s.v. Masculus; Abascal Palazón 1994: 417, s.v. Masculus; Solin&Salomies 1994: 359, s.v. Masc(u)lus; Lőrincz 2000: 63, s.v. Mascvlvs; Bost 2001: 183–184 1555 Lőrincz 2000: 63, s.v. Mascvlinvs 1556 Krahe 1929: 72; Mayer 1957: 220–221; Katičić 1963: 280–290; Alföldy 1969: 240, s.v. Masaurus, Maserva; Mócsy 1983: 180, s.v. Masaurus, Maserua; Lőrincz 2000: 62–63, s.v. Masavrvs, Maserva Au cas où ce serait un nom illyrien, il faudrait envisager la possibilité que Masto fût un nom féminin.1558 Ma(n)suetus 19.42 / 12251 – Ma(n)sueta 11.01 / 12673 – Ma(n)suetus Mansuetus est un surnom et idionyme assez commun dans certaines régions comme la Narbonnaise, les provinces rhénanes ou l’Italie du Nord mais plutôt rare dans les autres provinces. C’était vraisemblablement un nom d’assonance dans les régions celtiques.1559 Il est intéressant de noter que ce nom n’est pas si rare que cela en Pannonie (11 occurrences attestées à ce jour) mais il n’apparaît que dans des inscriptions postérieures au règne de MarcAurèle. Malgré cela, nous manquons de véritables arguments pour affirmer que ces deux étiquettes ne sont pas antérieures au dernier quart du 2ème siècle. Même si l’on accepte la possibilité que ce nom ne fût jamais vraiment populaire auprès des autochtones en Pannonie, vu sa fréquence en Italie du Nord ainsi qu’en Gaule, il faut bien admettre que Mansuetus aurait pu être un nom porté par certains habitants de Siscia, ne serait-ce qu’occasionnellement, bien avant qu’il ne devienne plus fréquemment attesté dans les inscriptions pannoniennes. Il ne faut d’ailleurs jamais oublier que les inscriptions romaines encore préservées de nos jours ne représentent qu’une infime partie des inscriptions qui existaient jadis et qu’une extrême prudence s’impose dans nos conclusions quant à l’anthroponymie d’une région donnée. La chute de n devant s que l’on peut observer dans les cas présents est un phénomène courant en latin vulgaire.1560 Masurius 13.17 / 12688 – Masurius Ingenui Masurius est un gentilice plutôt rare et peu répandu en dehors de l’Italie. Ce nom est néanmoins attesté à plusieurs reprises en Dalmatie et si c’est bien un gentilice vraisemblablement porté par des Italiens dans certains cas, c’est aussi un nom unique pérégrin dans cette région. D’ailleurs, cet idionyme, porté par un individu d’origine illyrienne, est attesté sur une tablette cirée d’Alburnus Maior. Il semblerait donc que ce gentilice italien ait été un nom d’assonance parmi les Illyriens de Dalmatie, vraisemblablement apparenté à des noms indigènes comme par exemple Masaurus ou Mase- 1557 Detschew 1957: 290, 296; Mirković 1971, The Inscriptions from Sirmium and its territory: 80, n. 74; Lőrincz 2000: 64, s.v. Mastvs; RadmanLivaja&Ivezić 2012: 158 1558 Pour les noms féminins illyriens en –o, cf. Katičić 1963: 280–290 1559 Gordon 1924: 108–109; Barkóczi 1964: 317; Kajanto 1965: 263; Mócsy 1983: 177, s.v. Mansuetus; Mócsy 1984: 216; Solin&Salomies 1994: 357, s.v. Ma(n)suetus; Lőrincz 2000: 51–52, 176, s.v. Mansvetvs; Minkova 2000: 201, s.v. Mansuetus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 388; Rémy 2001: 160; Delamarre 2007: 226 1560 Väänänen 1959: 68–69; Väänänen 1981: 64 229 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX rua.1561 Dans le cas présent, il est très probablement question d’un pérégrin et on peut supposer que cet individu porte un nom assonant. Mater ou Mat(e)ro? 01.21 / 12429 – Scenua Mattris 23.88 / 13032 – Sabina Matris Bien que des noms dérivés, du moins certains d’entre eux, soient assez communs, Mater est un nom très rarement attesté.1562 Vu la signification du nom, ce n’est pas étonnant. Il est par contre assez surprenant dans ce contexte de voir ce nom au génitif à la suite d’un nom au nominatif. Il semblerait exclu que ce soit un patronyme car on imagine mal un homme appelé »mère«. Il est peut-être plus vraisemblable que Scenua et Sabina aient été les esclaves d’une certaine Mater. Une autre possibilité, difficilement prouvable, serait que Sabina et Scenua soient les filles d’individus portant un nom vraisemblablement celtique (vide infra, s.v. Matera, Materio) dont le génitif (plus ou moins grammaticalement correct) serait Matris, peut-être un nom comme Mat(e)ro. 230 conclure que la personne mentionnée sur cette étiquette peut vraisemblablement aussi être une femme. Les noms féminins en –o sont typiques de l’anthroponymie illyrienne mais il est intéressant de noter que la racine du nom Materio est plutôt caractéristique des noms celtiques.1566 On peut raisonnablement supposer que dans une région comme la Pannonie, où coexistaient différentes traditions onomastiques, l’anthroponymie de la population locale devait s’imprégner d’influences diverses, notamment dans des endroits à la lisière du monde celtique et illyro-pannonien, comme ce fut le cas de Siscia. Matta 21.82 / 12616 – Matta Nigella 23.79 / 13064 – Vera Mata Les noms Mattus et Matta sont d’origine celtique et ils sont d’ailleurs uniquement répertoriés dans les régions dont la population était de souche celtique.1567 Il semblerait que Matta Nigella fût une pérégrine portant un double idionyme (à moins qu’il ne soit question de deux femmes). Je dois remarquer que j’avais initialement opté pour la lecture Scenua Amfirestis. Amfirestis semblait être un nom au génitif, apparemment un hapax d’origine grecque. En effet, des noms grecs similaires, formés à partir du thème amphi- sont assez nombreux et il n’était pas invraisemblable que le nom apparaissant sur cette étiquette leur soit apparenté.1563 Toutefois, les doutes exprimés aussi bien par P.-Y. Lambert que ma dessinatrice H. Ivezić m’ont conduit à réviser cette lecture. Le cas de Vera Mata est plus compliqué. En effet, les deux noms sont séparés par une ligne contenant une abréviation (S XV) et il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse d’une porteuse de double idionyme. Il est plus vraisemblablement question de deux personnes mais le rapport qui pouvait exister entre elles n’est pas évident. Matera C’est apparemment un hapax mais tout comme son père, Matuo porte indéniablement un nom celtique et il ne fait guère de doute qu’il s’agit d’un pérégrin, vraisemblablement d’origine pannonienne.1568 Il n’est d’ailleurs pas exclu que Matuo soit le datif du nom Matuus. 19.26 / 12224 – Matera Valeriani Matera est vraisemblablement un nom celtique ou un nom d’assonance celtique proche des noms comme Materius ou Maternus. Il n’est attesté qu’occasionnellement mais deux occurrences sont répertoriées en Pannonie.1564 Dans le cas présent, il est certainement question d’une pérégrine. Materio 26.74 / 12618 – Materio Ce nom a déjà été attesté en Pannonie comme nom féminin.1565 Vu que c’est la seule analogie dont on dispose, il serait prudent de 1561 Schulze 1904: 33, 189–190, 313; Krahe 1929: 72; Mayer 1957: 220– 221; Zaninović 1966: 54; Alföldy 1969: 98, s.v. Masurius, 240, s.v. Masaurus, Maserua; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 181, s.v. Masurius; Solin&Salomies 1994: 114, s.v. Masurius; Lőrincz 2000: 64, s.v. Masvrivs; selon X. Delamarre, ce nom pourrait être celtique mais cette hypothèse me semble moins probable, cf. Delamarre 2007: 128, s.v. Masurius, -a 1562 Kajanto 1965: 80, 303; Solin&Salomies 1994: 359, s.v. Mater 1563 Pape&Benseler 1870: 78–81; Bechtel&Fick 1894: 56–57, 380, 447; le thème –ρητος pourrait aussi correspondre au nom inscrit sur cette étiquette, cf. Bechtel&Fick 1894: 247; on pourrait aussi le comparer à des noms comme ‘Αμφίρητος, cf. Pape&Benseler 1870: 80 ou ‘Αμφήριστος, cf. Solin 2003: 1364 1564 1565 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 459; Mócsy 1959: 181; Katičić 1965: 58; Alföldy 1969: 240, s.v. Matera; Mócsy 1983: 181, s.v. Matera; Degavre 1998: 298, s.v. matir; Lőrincz 2000: 64, s.v. Matera; Delamarre 2001: 185–186, s.v. matir; Delamarre 2003: 220, s.v. matir; Delamarre 2007: 128, s.v. Mater(i)a J. Fitz, A hasta in Gorsium, Alba Regia IV-V, 1963–1964, 224 = AE 1965, 12; Lőrincz 2000: 64, s.v. Materio Matuo, Matuus? 19.103 / 12602 – (civi) And(autoniae) Matuo Atecori(i) Maxia 12.02 / 12410 – Maxia (inscription antérieure) Ce nom semble être un hapax. Il pourrait être apparenté à des noms vraisemblablement celtiques comme Maxa,1569 un nom masculin attesté en Dalmatie et Maxo,1570 un nom féminin répertorié en Cisalpine, voire aussi à des noms comme Massus, Mas(s)ius, Massa, Massia et Masso.1571 1566 Krahe 1955: 65; Katičić 1963: 280–290; Degavre 1998: 298, s.v. materis, matir; Delamarre 2001: 185–186, s.v. matir; Delamarre 2003: 220, s.v. matir; Meid 2005: 234–235; Delamarre 2007: 128, 226 1567 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 474; Schmidt 1957: 239–240; Mócsy 1959: 181; Katičić 1963: 282; Kajanto 1965: 348; Evans 1967: 228–232; Mócsy 1983: 182, s.v. Mattus; Solin&Salomies 1994: 360, s.v. Matta; Degavre 1998: 299, s.v. matta; Lőrincz 2000: 66, s.v. Mattvs; Delamarre 2001: 186, s.v. matta; Delamarre 2003: 220–221, s.v. matta; Meid 2005: 234–235; Delamarre 2007: 129, s.v. Matta, Mattius, Matto, Mattus 1568 Schmidt 1957: 239; Evans 1967: 228–232; Mócsy 1983: 182–183, s.v. Mattua, Matuus; Degavre 1998: 299, s.v. matu-; Lőrincz 2000: 66–67, s.v. Mattva, Matvvs; Delamarre 2001: 186–187, s.v. matu-; Delamarre 2003: 221, s.v. matu-; Meid 2005: 234–235; Delamarre 2007: 129 1569 ILJ 228; Alföldy 1969: 241, s.v. Maxa; Mócsy 1983: 183, s.v. Maxa; Lőrincz 2000: 68, s.v. Maxa 1570 CIL V 6091; Mócsy 1983: 183, s.v. Maxo; Lőrincz 2000: 72, s.v. Maxo 1571 Mócsy 1983: 180, s.v. Masius, Massius, Masso, Massus; Lőrincz 2000: 63, s.v. Masius, Massa, Massius, Masso, Massus; Delamarre 2007: 127, s.v. Massa, -ia, Massus,-ius Tesserae Sisciensiae Maximus 02.21 / 12202 – Maxuma 19.55 / 12204 – Maximus 26.102 / 12205 – Maxima 24.04 / 12206 – Maximus 20.41 / 12207 – Maximus 26.106 / 12225 – Maxima Rai(i) Coscelendi qu’il ne soit pas impossible que le pérégrin Melo Savini et la citoyenne Oclatia Mela soient d’origine hispanique, ce ne peut être qu’une conjecture. En effet, le gentilice Oclatius n’est que rarement répertorié dans la péninsule ibérique et vu que le thème melo- est attesté dans de nombreux noms celtiques, ces individus pourraient être originaires de n’importe quelle région celtique, y compris la Pannonie occidentale. 19.87 / 12226 – Maxumus Melanosus 19.107 / 12254 – Maxinus 19.17 / 12872 – Cusso Melanosi 21.46 / 12613 – Maxima Bien que ce nom soit un hapax, il fait peu de doute que ce soit un nom apparenté aux noms celtiques formés à partir du thème melo-, comme par exemple Melius, Melus, Melanius, Melausus, etc.1574 C’est d’autant plus probable que le fils de Melanosus porte un nom celtique. 20.32 / 12614 – Maxima 01.54 / 12615 – Maxima Carini 18.04 / 12617 – Maxima (un autre nom présent sur l’étiquette – Vitilia) 07.08 / 12908 – Iulia Maximi Melav(i)us Maximus est un des surnoms et idionymes les plus répandus dans l’Empire romain et il n’est pas surprenant de voir autant d’occurrences sur les étiquettes de Siscia. Bien qu’il soit attesté quasiment partout, généralement en nombre non négligeable, il existe des régions où ce nom était particulièrement fréquent. Ainsi, en dehors de l’Italie, le plus grand nombre d’occurrences est répertorié en Dalmatie, dans la péninsule ibérique, en Pannonie et en Narbonnaise. Ce nom était très fréquent parmi les pérégrins autochtones en Dalmatie et il est fort probable que ce fût un nom de traduction pour les populations de souche illyrienne.1572 Il est bien évidemment impossible d’estimer lesquels des individus portant ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia auraient pu être d’origine illyrienne mais on peut vraisemblablement présumer que c’était le cas pour au moins certains d’entre eux. Ces personnes semblent avoir été des pérégrins, à l’exception de Maxima Rai(i) Coscelendi, qui aurait pu être l’esclave du citoyen Raius Coscelendus, à condition, bien évidemment, que cette lecture soit correcte. Au cas où le gentilice Vitilia ne désignerait pas une autre personne, nous aurions peut-être affaire à la citoyenne Vitilia Maxima. 04.12 / 12217 – Melava Saetibogi Mela, Melo 08.14 / 12236 – Melo Savini (un autre nom présent sur l’étiquette – Breuco) 21.70 / 12243 – Melava 23.63 / 12556 – (civis) Andau(toniae) Melavi(i) Ateduni Ce nom, apparaissant pourtant au moins trois fois sur les étiquettes de Siscia, ne semble pas avoir été attesté auparavant. Vu qu’il est associé avec des noms celtiques, il est plus que vraisemblable que ce soit un nom de la même origine, apparenté aux noms celtiques sur la racine melo- (vide supra). Meldicus 23.36 / 12242 – Meldicus Meldicus est un hapax mais il pourrait être apparenté à un nom celtique comme Meldius.1575 Mellio 17.11 / 12230 – Mellio Tertius Mellio est apparemment un hapax mais c’est certainement un nom apparenté aux noms celtiques formés à partir du thème melo-, melio-.1576 Bien que Mellio Tertius puisse être un pérégrin portant un double idionyme, il n’est pas exclu non plus qu’il s’agit du citoyen Tertius Mellio. 01.35 / 12651 – Oclatia Mela Melvius Des noms comme Maela et Maelo (parfois aussi Mella et Melo) semblent typiques de l’Hispanie. En effet, quasiment toutes les occurrences de ces noms vraisemblablement d’origine celtique – elles ne sont d’ailleurs pas rares – sont attestées dans la péninsule ibérique. Néanmoins, le nom Melo est aussi attesté en Pannonie.1573 Bien 26.132 / 13050 – Vera Melvii 1572 1573 Dean 1916: 39–40; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 17, 21, 32, 181; Barkóczi 1964: 318; Kajanto 1965: 29–30, 71–72, 74, 101, 104, 133, 275–276, 294; Lochner-Hüttenbach 1965: 29; Rendić-Miočević 1965: 101–110 = Rendić-Miočević 1989: 777–784; Alföldy 1969: 242–245, s.v. Maximus, Maxumux, Maxsimus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 37; Mócsy 1983: 183, s.v. Maximus; Pflaum&alii 1983: 83; Mócsy 1984: 210, 216; Mócsy 1985: 97; Abascal Palazón 1994: 421–424, s.v. Maxima, Maximus, Maxsima/-umus, Maxsuma, Maxsumus, Maxuma, Maxumus; Solin&Salomies 1994: 361, s.v. Maximus; Lőrincz 2000: 70–72, 177, s.v. Maximvs; Minkova 2000: 208–210, s.v. Maxima, Maximus; Tataki 2006: 497–500 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 370; Schmidt 1957: 242; Katičić 1963: 281; Katičić 1965: 59; Evans 1967: 114–116, 367; Alföldy 1969: 235, s.v. Maela; Mócsy 1983: 173, s.v. Maela, Maelo; Abascal Palazón Le nom Melvius n’est attesté qu’en Hispanie, comme gentilice.1577 Toutefois, il ne fait guère de doute que ce soit un nom unique dans 1994: 408–409, s.v. Maela, Maelo, 426, s.v. Mella, 427, s.v. Melo; Degavre 1998: 302, s.v. meli; Lőrincz 2000: 44, s.v. Maela, Maelo, 74, s.v. Melo; Delamarre 2001: 189–190 s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2003: 224, s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2007: 132, s.v. Melo, 227 1574 Schmidt 1957: 242; Evans 1967: 114–116, 367; Degavre 1998: 302, s.v. meli; Delamarre 2001: 189–190 s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2003: 224, s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2007: 227 1575 Delamarre 2007: 131, s.v. Meldius 1576 Schmidt 1957: 240–242; Evans 1967: 114–116, 367; Degavre 1998: 302, s.v. meli; Delamarre 2001: 189–190 s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2003: 224, s.v. meliđđos, melinos; Delamarre 2007: 227; cf. aussi le nom Milio, attesté en Pannonie, Lőrincz 2000: 81, s.v. Milio; Meid 2005: 236–237 1577 Mócsy 1983: 185, s.v. Melvius; Abascal Palazón 1994: 184, s.v. Melvius; Solin&Salomies 1994: 116, s.v. Melvius; Lőrincz 2000: 74, s.v. Melvivs 231 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX cette inscription puisqu’il s’agit d’un patronyme. Bien que cela reste impossible à prouver, à défaut d’autres analogies, on serait tenté de considérer cette pérégrine comme une personne d’origine hispanique. Mercator 19.52 / 12235 – Mercator Il est vraisemblablement question d’un nom personnel dans cette inscription et non du métier car il aurait été pour le moins étrange d’omettre le nom du marchand.1578 Sans être très courant, Mercator n’est tout de même pas un surnom ou idionyme rare, du moins dans les régions celtiques. C’est en Italie du Nord que les occurrences sont les plus nombreuses mais il est aussi attesté en nombre non négligeable dans les provinces rhénanes, en Narbonnaise, en Pannonie et dans le Norique.1579 Mesor 21.97 / 12233 – Mesor Bononi 19.105 / 12245 – Mesoris Le surnom Messor est indéniablement un nom latin mais en dehors de l’Italie c’est aussi un nom d’assonance celtique et illyrienne, selon les régions.1580 Dans le cas de Siscia, les deux possibilités sont parfaitement possibles mais vu le nom de son père Mesor Bononi serait plus vraisemblablement d’origine celtique. Il est impossible de déterminer l’origine ethnique de l’individu dont le nom apparaît au génitif. Mess(i)us 232 21.99 / 12893 – Co(n)ventinus Messi En Dalmatie, Messus est indéniablement un nom indigène, en l’occurrence illyrien. Ce pourrait aussi être le cas en Pannonie mais il faut compter dans cette région sur l’élément celtique car les noms avec le thème messi- sont bien attestés dans l’anthroponymie celtique et d’ailleurs un nom comme Mesus a été répertorié en Gaule. Le père de Conventinus aurait aussi pu s’appeler Messius, un gentilice mais aussi un surnom et nom unique pérégrin bien plus courant. En tant que surnom et idionyme, ce fut un nom assonant aussi bien celtique qu’illyrien.1581 1578 pour les mercatores, cf. Kneißl 1983: 73–90 1579 Mócsy 1959: 181; Barkóczi 1964: 318; Kajanto 1965: 321; Alföldy 1969: 246, s.v. Mercator; Mócsy 1983: 187, s.v. Mercator; Solin&Salomies 1994: 362, s.v. Mercator; Lőrincz 2000: 76–77, s.v. Mercator 1580 Krahe 1929: 74; Mayer 1957: 229; Schmidt 1957: 240–241; Barkóczi 1964: 318, s.v. Messor; Kajanto 1965: 82, 361; Zaninović 1966: 49; Evans 1967: 367–368; Alföldy 1969: 247, s.v. Messor; Mócsy 1983: 188, s.v. Messor; Abascal Palazón 1994: 428, s.v. Messor; Solin&Salomies 1994: 362, s.v. Mesor, 363, s.v. Messor; Degavre 1998: 304, s.v. međđi-; Lőrincz 2000: 79, 178, s.v. Messor; Delamarre 2001: 188–189, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Delamarre 2003: 223, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Delamarre 2007: 227 1581 Schulze 1904: 33, 193, 424; Krahe 1929: 73–75; Mayer 1957: 226– 229; Zaninović 1966: 52, 54; Evans 1967: 367–368; Alföldy 1969: 247, s.v. Messius, Mesius,Messus; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 188, s.v. Messius, Messus; Križman 1991: 129; Abascal Palazón 1994: 185, s.v. Messia/-us, 428, s.v. Messia; Solin&Salomies 1994: 118, s.v. Messius; Degavre 1998: 304, s.v. međđi-; Lőrincz 2000: 78–79, s.v. Messivs, Messvs; Delamarre 2001: 188–189, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Delamarre 2003: 223, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Tataki 2006: 312–313; Delamarre 2007: 133, s.v. Mesus, 227 Dans le cas présent, il est difficile d’estimer l’origine de Conventinus Messi bien qu’il ne fasse pas de doute qu’il s’agissait d’un pérégrin. Minia 09.01 / 12240 – Minia Veli(i) En tant que gentilice, Minius est surtout attesté en Italie1582 mais dans le cas présent il s’agit d’un nom unique pérégrin. En tant que surnom et nom unique, Minius était un nom celtique, voire aussi un nom d’apparence latine et il est vraisemblable que cette pérégrine, tout comme son père, était de souche celtique.1583 Mironus 26.160 / 12791 – Mironus Bien que la surface de l’étiquette soit fortement raturée et endommagée, la lecture du nom ne pose pas trop de difficultés. Il est vraisemblablement question du nom Myronus, un dérivé de Myro(n).1584 Si l’origine grecque de ce nom semble probable, on ne peut que conjecturer sur l’origine et le statut social de cet individu. Serait-il un esclave ou un affranchi? Misia 24.06 / 12256 – Misia Le nom Misia ne semble pas avoir été attesté auparavant mais quelques noms celtiques déjà répertoriés, ou du moins vraisemblablement celtiques, pourraient lui être apparentés. L’analogie la plus proche semble être le nom Misio en Bretagne1585 mais on trouve aussi des noms celtiques comme Missiciana, Missucos ou Missus.1586 En tant que porteuse d’un idionyme, on peut supposer que Misia fût une pérégrine. Moderatus 26.42 / 12213 – Moderatus (un autre nom présent sur l’étiquette – Salvia) Moderatus est un surnom et idionyme relativement commun en Italie du Nord et en Occident, notamment dans les régions celtiques, mais plus rare ailleurs. Quelques occurrences ont déjà été attestées en Pannonie.1587 On pourrait éventuellement le considérer comme un nom latin régional mais il ne semble pas que ce fût un nom de traduction et encore moins un nom d’assonance. 1582 Schulze 1904: 361, 426, 467, 483; Mócsy 1983: 190, s.v. Minius; Abascal Palazón 1994: 186, s.v. Minius; Solin&Salomies 1994: 120, s.v. Minius; Lőrincz 2000: 82, s.v. Minivs; Tataki 2006: 317 1583 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 595–596; Mócsy 1983: 190, s.v. Minius; Degavre 1998: 305, s.v. minio-; Lőrincz 2000: 82, s.v. Minivs; Delamarre 2001: 192, s.v. minio, meno-; Delamarre 2003: 227–228, s.v. minio, meno-; Delamarre 2007: 133, s.v. Minia 1584 Pape&Benseler 1870: 964–965, s.v. Μύρων; Bechtel 1917: 602; Alföldy 1969: 250, s.v. Myro; Mócsy 1983: 196, s.v. Myron, Myronus; Solin 1996: 537–538, s.v. Myro(n); Lőrincz 2000: 93, s.v. Myro, Myronvs; Solin 2003: 270–271, s.v. Myro(n) 1585 RIB 1084; Mócsy 1983: 190, s.v. Misio; Lőrincz 2000: 83, s.v. Misio 1586 Delamarre 2001: 188–189, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Delamarre 2003: 223, s.v. međđu-, međđi-, messi-; Delamarre 2007: 134, s.v. Missiciana, Missucos, Missus 1587 Mócsy 1959: 182; Barkóczi 1964: 318; Kajanto 1965: 263; Alföldy 1969: 248, s.v. Moderatus; Mócsy 1983: 191, s.v. Moderatus; Abascal Palazón 1994: 429, s.v. Moderata, Moderatus; Solin&Salomies 1994: 364, s.v. Moderatus; Lőrincz 2000: 84, s.v. Moderatvs; Tesserae Sisciensiae Dans le cas présent, Moderatus semble être un pérégrin vu qu’il porte un nom unique. Les inscriptions semblent être contemporaines mais le rapport qui pouvait exister entre Moderatus et Salvia, dont le nom apparaît sur l’autre face, n’est pas évident. Modestus 26.108 / 12231 – Modestus Festi Modestus est un surnom et idionyme assez commun mais il est nettement plus fréquent en Italie et dans les provinces occidentales (plus particulièrement dans la péninsule ibérique et en Gaule) qu’ailleurs. Ce nom pouvait parfois avoir des connotations sociales vu qu’il était relativement fréquemment porté par les esclaves et les affranchis mais néanmoins la majorité des Modesti et Modestae répertoriés semblent avoir été des ingénus.1588 Modestus Festi était vraisemblablement un pérégrin mais on ne peut que conjecturer sur son origine. Mogio 19.60 / 12667 – Mogio Le nom Mogio, attesté dans le Norique ainsi qu’en Pannonie et en Italie du Nord, est très probablement un nom d’origine celtique et il fait peu de doute que l’individu dont il est question sur cette étiquette ait été un pérégrin, d’ailleurs vraisemblablement un autochtone.1589 Montanus 06.08 / 12247 – Montanus Le surnom Montanus est assez courant mais il semble avoir été plus particulièrement populaire en Italie du Nord et dans les provinces occidentales de l’Empire dont la population était de souche celtique, notamment en Narbonnaise mais aussi dans la péninsule ibérique. Il est attesté en Pannonie mais les occurrences sont plutôt rares.1590 Vu le faible nombre de cas répertoriés en Pannonie, une origine occidentale, peut-être gauloise ou hispanique, ne serait pas à exclure pour cet homme, vraisemblablement un pérégrin. Muccena 17.18 / 12136 – Ulpia Muccena (un autre nom présent sur l’étiquette – Procellius) Le surnom de cette citoyenne est un hapax mais il est probablement apparenté à des noms celtiques avec la même racine, voire même à des noms thraces. Vu le contexte, une origine celtique serait peutêtre plus vraisemblable mais une origine thrace n’est pas forcément exclue.1591 Il faut noter que la lecture du nom de cette citoyenne n’est pas absolument certaine car on ne peut tout à fait exclure la possibilité que ce soit en fait un génitif, Ulpii Muccenii. Muccenius serait d’ailleurs aussi un hapax. 1588 Gordon 1924: 108; Mócsy 1959: 182; Barkóczi 1964: 318; Kajanto 1965: 68–69, 263; Alföldy 1969: 248; Mócsy 1983: 191, s.v. Modestus; Abascal Palazón 1994: 429–431, s.v. Modesta, Modestus; Solin&Salomies 1994: 364, s.v. Modestus; Lőrincz 2000: 84–85, s.v. Modestvs 1589 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 610; Mócsy 1959: 182; Mócsy 1983: 191, s.v. Mogio; Lőrincz 2000: 85, s.v. Mogio; Meid 2005: 200, s.v. Mogio; Delamarre 2007: 134, s.v. Mocio, 135, s.v. Mogio 1590 Mócsy 1959: 182; Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 81, 309; Alföldy 1969: 248–249, s.v. Montanus; Mócsy 1983: 192, s.v. Montanus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 431–432, s.v. Montana, Montanus; Solin&Salomies 1994: 364, s.v. Montanus; Minkova 2000: 214, s.v. Montanus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 293, 309; Rémy 2001: 161; Lőrincz 2000: 87, 178, s.v. Montanvs; Tataki 2006: 500 1591 Mócsy 1984: 212; Minkova 2000: 215–217; Delamarre 2007: 227 Le rapport avec le nom Procellius (voire avec le syntagme pro Celliis) apparaissant sur l’autre face n’est pas clair (vide infra, s.v. Procellius) Mucc(i)us? 22.05 / 12047 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Ponpeius Cresses) 26.104 / 12070 – Muci 26.97 / 12228 – Muci? (un autre nom présent sur l’étiquette – Lucius Victoris) 22.34 / 12244 – Muc(ci)? (un autre nom présent sur l’étiquette – Neria) 22.18 / 12260 – Muci Plator 01.57 / 12279 – Mucci(i) (inscription antérieure) 22.03 / 12310 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Sec(u)nda Bautili) 22.15 / 12312 – Mucci(i) 22.26 / 12313 – Mucci(i) 22.32 / 12314 – Mucci(i) 22.31 / 12315 – Mucci(i) 22.13 / 12318 – Muci(i) 22.27 / 12319 – Mucci(i) 22.28 / 12338 – Mucci(i) 22.29 / 12342 – Muci(i) 20.45 / 12347 – Mucci(i) (inscription antérieure) 19.16 / 12357 – Mucci(i) (inscription antérieure) 22.16 / 12366 – Mucci(i) 22.25 / 12370 – Mucci(i) 22.09 / 12371 – Mucci(i) 22.14 / 12372 – Mucci(i) 22.19 / 12373 – Mucci(i) 22.20 / 12374 – Mucci(i) 22.04 / 12376 – Acera Mucci(i) 22.23 / 12450 – Mucci(i) 22.10 / 12451 – Mucci(i) 22.17 / 12457 – Mucci(i) 22.11 / 12458 – Mucci(i) 19.90 / 12461 – Mucci(i) (inscription antérieure) 22.21 / 12548 – Mucci(i) 22.07 / 12575 – Mucc(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Antonius Sido) 22.02 / 12581 – Mucci(i) 22.22 / 12597 – Adiutor Mucci(i) 22.24 / 12707 – Siliana Licai Mucci 20.11 / 12732 – Mucci(i) (inscription antérieure) 26.46 / 12747 – Festa Mucci(i) 22.06 / 12763 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Sosa Butumi filius) 22.08 / 12801 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Festus Clementis) 22.12 / 12887 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Cupitus An.esti) 20.42 / 12897 – Mucci(i) (inscription antérieure) 23.72 / 12985 – Mucci(i) (inscription antérieure) 13.38 / 12991 – Mucci(i) (inscription antérieure) 22.01 / 12999 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Sabina S(e)veri) 07.03 / 13013 – Mucci(i) (inscription antérieure) 24.42 / 13037 – Mucci(i) (inscription antérieure) 22.30 / 13112 – Mucci(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Cratarus Iroduli) 233 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Au cas où ce serait un nom personnel, Mucc(i)us serait le nom le plus fréquemment attesté sur les étiquettes de Siscia et c’est bien ce qui paraît douteux. En effet, bien que le gentilice Mucius soit plutôt commun en Italie du Nord et qu’il soit attesté dans plusieurs provinces, dont la Pannonie, c’était loin d’être un nom fréquent. En tant que surnom et idionyme, Mucius reste un nom rare, attesté seulement en Gaule et en Cisalpine, vraisemblablement comme un nom d’assonance. Le nom Muccus, vraisemblablement celtique, est connu en Italie du Nord et de toute façon les noms celtiques formés à partir du thème mucc- sont bien attestés bien qu’ils ne soient pas particulièrement communs.1592 Il est donc pour le moins surprenant de voir ce nom apparaître aussi fréquemment sur les étiquettes. Il est curieux aussi de le voir apparaître toujours au génitif, semble-t-il. Beaucoup d’autres noms se retrouvent sur les mêmes étiquettes, mais généralement sur l’autre face et il est difficile d’établir un rapport évident entre eux et le nom (ou le terme) Mucci. Néanmoins, Muc(c)i est parfois associé à des noms inscrits sur la même face: on retrouve ainsi Muci Plator, Acera Mucci, Adiutor Mucci, Siliana Licai Mucci et Festa Mucci. 234 Dans ces cas précis, il n’est pas exclu ce soit un patronyme mais il est tout de même difficile d’interpréter des noms comme Muci Plator ou Siliana Licai Mucci. Plator aurait-il été l’esclave d’un certain Mucius? Siliana était-elle la fille ou la servante de Licaius Mucc(i)us? Si c’est le cas, Licaius Mucc(i)us aurait-il été un pérégrin porteur d’un double idionyme ou un citoyen portant le gentilice Licaius et le surnom Mucc(i)us? Mucc(i)us serait-il le nom du patron d’une foulonnerie ou d’une teinturerie? Cela pourrait éventuellement expliquer pourquoi ce nom apparaît sur autant d’étiquettes, y compris sur celles qui contiennent déjà d’autres noms personnels. Ne pourraiton pas après tout lire une de ces inscriptions comme adiutor Mucci(i)? Toutefois, on peut se demander pourquoi on ne retrouve pas d’autres noms qui tiendraient une position similaire dans les inscriptions sur les étiquettes? Mucc(i)us aurait-il été le foulon ou le teinturier le plus important de la ville ou peut-être le seul qui insistait pour que son nom soit indiqué sur les étiquettes? Absolument rien ne permet de l’affirmer. En fait, il n’est même pas certain que ce soit un nom personnel car il pourrait s’agir d’une abréviation ou d’un terme technique (cf. I.5. s.v. muc, muci, mucci). On ne peut toutefois entièrement exclure la possibilité que ce fût un nom personnel, du moins dans certains cas, ou même que ce fût vraiment le nom d’un foulon ou d’un teinturier, en charge des commandes ou de la marchandise, voire même le nom du patron de l’atelier. Mullo Mumcus 21.39 / 12939 – Ingenua Mumci Mumcus est un hapax aux origines inconnues. La lecture pose quelques difficultés et il n’est d’ailleurs pas certain que cette interprétation soit correcte. Vu qu’on ne trouve pas de noms similaires parmi les noms celtiques et illyriens, il est difficile d’estimer si cette pérégrine pouvait être d’origine locale. Murcinus 26.59 / 12976 – Primus Murcinus Ce nom est peut-être attesté dans le Norique.1594 C’est vraisemblablement un dérivé de Murcus. Vu que cet individu semble porter un double idionyme pérégrin, on pourrait présumer que Murcinus soit dans ce cas un nom d’assonance illyrienne (vide infra, s.v. Murcus). Toutefois, il faut remarquer que Primus est aussi occasionnellement attesté comme gentilice et il n’est donc pas exclu que Primus Murcinus fût un citoyen.1595 De même, il est envisageable que l’inscription se réfère en fait à deux individus, Primus et Murcinus. Murcus 02.01 / 12212 – Murcus Selius Le surnom latin Murcus existe bien mais il semble avoir été très rare.1596 Le gentilice Murcius est aussi occasionnellement attesté.1597 Des noms similaires existent en Dalmatie où l’on rencontre des noms indigènes comme Murcio, Murcius, Murcuius, Murcidius et Muricus.1598 Bien que Murcus Selius semble porter un double idionyme, il est très probable que la dénomination soit inversée et que nous ayons en fait affaire au citoyen Selius Murcus. Si c’est le cas, bien que Murcus puisse avoir un caractère assonant, il n’est pas du tout certain que cet homme soit originaire de l’Illyricum. Il faudrait peut-être plutôt envisager une origine italienne. Muria 21.15 / 12232 – Muria Nina Mur(r)ius est un gentilice bien attesté en Italie et dans la péninsule ibérique mais nettement plus rare ailleurs.1599 Il n’était pas encore attesté en Pannonie. S’il ne fait guère de doute que Muria Nina était une citoyenne, son origine est plus difficile à cerner. Son gentilice impliquerait des origines occidentales, italiennes ou hispaniques mais son surnom semble plutôt oriental. Il est peut-être question d’une affranchie ou d’une descendante d’affranchi. 1594 CIL III 4785; Mócsy 1983: 195, s.v. Mvrcin[ ]; Lőrincz 2000: 90, s.v. Mvrcin[ ] 1595 Schulze 1904: 50, 295; Solin&Salomies 1994: 149, s.v. Primus; Lőrincz 2000: 162, s.v. Primvs; 23.31 / 12246 – Mullo La lecture n’est pas tout à fait certaine mais il semble bien que le nom en question soit Mullo, un nom celtique attesté en Gaule et dans le Norique.1593 1592 1593 Schulze 1904: 194; Mócsy 1959: 157; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 100, s.v. Mucius; Mócsy 1983: 194, s.v. Mucius; Abascal Palazón 1994: 187, s.v. Mucius; Solin&Salomies 1994: 122, s.v. Mucius; Lőrincz 2000: 89, s.v. Mvcivs; Minkova 2000: 70. s.v. Mucia, Mucius; Tataki 2006: 320; Delamarre 2007: 137, s.v. Muccus, 227 Delamarre 2007: 137, s.v. Mullo 1596 Kajanto 1965: 245; Solin&Salomies 1994: 365, s.v. Murcus 1597 Schulze 1904: 196; Solin&Salomies 1994: 123, s.v. Murcius; Mócsy 1983: 195, s.v. Murcius; Lőrincz 2000: 90, s.v. Mvrcivs; l’idionyme Murcia est attesté en Hispanie, cf. Mócsy 1983: 195, s.v. Murcia; Lőrincz 2000: 90, s.v. Mvrcia 1598 Schulze 1904: 196; Krahe 1929: 78; Mayer 1957: 234; Katičić 1963: 282; Zaninović 1966: 52; Alföldy 1969: 101, s.v. Murcidius, 249, s.v. Murcius, Murcuius, Muricus; Mócsy 1983: 195, s.v. Murcidius; Solin& Salomies 1994: 123, s.v. Murcidius; Lőrincz 2000: 90, s.v. Mvrcidivs 1599 Schulze 1904: 196, 424; Alföldy 1969: 101, s.v. Murrius; Mócsy 1983: 195, s.v. Murius, Murrius; Abascal Palazón 1994: 188, s.v. Murria, -ius; Solin&Salomies 1994: 123, s.v. Murius, Murrius; Lőrincz 2000: 91, s.v. Mvrivs, Mvrrivs Tesserae Sisciensiae Mursa Namusius 19.77 / 12216 – Mursa 19.33 / 12368 – Sura Namusii 26.08 / 12234 – Mursa Neredentis Bien que le nom Namusius soit un hapax, il existe plusieurs noms autochtones en Pannonie auxquels il est certainement apparenté. Les noms Namio, Nammo et Namuso sont très vraisemblablement celtiques et d’ailleurs des noms celtiques proches, voire même identiques, comme Nammia, Nammo, Nammus, Namo ou Namus ont été répertoriés dans d’autres provinces.1608 Dans le cas présent, ce pourrait être un nom de formation patronymique. Le gentilice Mursius est rare mais il est attesté en Italie et en Pannonie. C’est vraisemblablement un gentilice italien sans aucun rapport avec le toponyme pannonien Mursa.1600 Selon Mayer, ce nom serait d’origine illyrienne et il n’est donc pas exclu que ces deux femmes fussent des pérégrines d’origine locale ou en tout cas pannonienne.1601 Il est intéressant de noter que le père d’une des femmes porte un nom qui serait plutôt celtique. Nasicus 26.120 / 12150 – Urbanius Nasicus Muscia 24.08 / 12255 – Muscia Nammi Dans le Le gentilice Muscius est attesté bien qu’il soit très rare. cas présent, ce nom est un idionyme pérégrin et non un gentilice. Les surnoms et idionymes Muscus et Muscio sont eux aussi attestés et bien qu’ils puissent être des noms latins, ils pouvaient tout autant être des noms celtiques.1603 Dans le cas présent, il semble plutôt probable que cette femme ait été d’origine celtique et on peut présumer qu’elle était une autochtone de la Pannonie occidentale. Il ne fait aucun doute qu’Urbanius Nasicus soit un citoyen mais son surnom semble être un hapax, du moins à ma connaissance car il n’est répertorié ni dans l’Onomasticon Provinciarum Europae Latinarum ni dans le Repertorium nominum gentilium et cognominum Latinorum. Pourtant, le caractère latin de ce surnom n’est pas douteux car deux surnoms proches, Nasica et Naso, se rapportant au même trait physique, sont bien attestés dans les sources et les inscriptions.1609 Mutursa Naso 17.05 / 12257 – Mutursa 17.07 / 12650 – Naso Sipandi C’est un hapax mais c’est vraisemblablement un nom apparenté au nom Mutus (vide infra) auquel on aurait ajouté le suffixe –urus.1604 Cette pérégrine semble donc porter un nom d’origine celtique. Naso n’est pas un nom fréquemment attesté en dehors de l’Italie, à l’exception de la Narbonnaise et de la péninsule ibérique où ce surnom est tout de même un peu plus courant qu’ailleurs.1610 Dans le cas présent, il ne fait pas de doute que Naso Sipandi soit un pérégrin mais son origine n’est pas facile à déterminer, d’autant plus que le nom de son père est un hapax. 1602 Mutus 24.07 / 12261 – Mutus Virianini Ce nom est rare mais néanmoins attesté en plusieurs endroits. Dans certains cas il aurait pu être un nom d’assonance celtique et cette possibilité n’est pas exclue dans le cas de ce pérégrin.1605 Nammus 24.08 / 12255 – Muscia Nammi Tout comme sa fille, le père de Muscia porte un nom vraisemblablement celtique, déjà attesté en Gaule et dans le Norique1606 ainsi que sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest.1607 Muscia Nammi était certainement une pérégrine et il n’est pas exclu qu’elle était d’origine locale. 1600 Schulze 1904: 196; Mócsy 1959: 157; Mócsy 1983: 195, s.v. Mursius; Solin&Salomies 1994: 123, s.v. Mursius; Lőrincz 2000: 91, s.v. Mvrsivs 1601 Mayer 1957: 235 1602 Solin&Salomies 1994: 123, s.v. Muscius; Mócsy 1983: 195, s.v. Muscius; Lőrincz 2000: 91, s.v. Mvscivs 1603 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 661; Kajanto 1965: 333, 336; Katičić 1966: 151; Mócsy 1983: 195, s.v. Muscio, Muscus; Solin&Salomies 1994: 366, s.v. Muscio, Muscus; Lőrincz 2000: 91, s.v. Mvscio, Mvscvs; Delamarre 2007: 137, s.v. Muscio 1604 1605 Schmidt 1957: 283; Degavre 1998: 462, s.v. uro-; Delamarre 2001: 276, s.v. uros; Delamarre 2003: 329–330, s.v. uros; Delamarre 2007: 237, s.v. uro-, uru-, uriKajanto 1965: 262; Mócsy 1983: 196, s.v. Mutus; Solin&Salomies 1994: 366, s.v. Mutus; Lőrincz 2000: 92, s.v. Mvtvs; Delamarre 2007: 227 1606 Mócsy 1983: 197, s.v. Namus; Lőrincz 2000: 95, s.v. Nammvs, Namus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 278, 291; Delamarre 2007: 138, s.v. Nammus, Namus 1607 Mócsy 1956: 102, cat. 3, Vale(n)s Nammi Natalis 17.16 / 12642 – Natalis Natalis est un surnom et idionyme relativement commun dans les provinces gauloises et on peut le considérer comme un nom latin à fréquence celtique. Il n’est pas rare en Italie et dans la péninsule ibérique non plus mais il est nettement moins courant dans les autres régions bien qu’il soit attesté, entre autres, en Pannonie et dans le Norique.1611 Dans le cas présent, vu qu’elle porte un nom unique la personne dont il est question semble être un pérégrin (ou une pérégrine) et on pourrait conjecturer sur une éventuelle origine gauloise, voire même ibérique. 1608 Holder, Altceltischer Sprachschatz II, 677; Schmidt 1957, 246–247; Mócsy 1959: 182; Lochner-Hüttenbach 1965: 28–29; Evans 1967, 234– 236; Mócsy 1983: 197, s.v. Nammio, Nammius, Nammo, Namuso; Lőrincz 2000: 94–95, s.v. Nam(m)io, Nammius, Nammo, Namuso; Meid 2005: 278, s.v. Namio, Nammo, Namuso; Delmarre 2007: 138, s.v. Namio, Nammia, Nammo, Nammus, Namo, Namus, Namuso, 228 1609 Kajanto 1965: 20, 105, 119, 237; Mócsy 1983: 198, s.v. Nasica, Naso; Solin&Salomies 1994: 367, s.v. Nasica, Naso; Lőrincz 2000: 95, s.v. Nasica, 96, s.v. Naso 1610 Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 119, 237; Mócsy 1983: 198, s.v. Naso; Solin&Salomies 1994: 367, s.v. Naso; Lőrincz 2000: 96, s.v. Naso 1611 C’est un nom aussi bien masculin que féminin, bien qu’il soit plus courant chez les hommes; Mócsy 1959: 182; Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 24, 290; Alföldy 1969: 250, s.v. Natalis; Mócsy 1983: 198, s.v. Natalis; Solin&Salomies 1994: 367, s.v. Natalis; Lőrincz 2000: 96, s.v. Natalis; Minkova 2000: 218, s.v. Natalis; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291; Rémy 2001: 161 235 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Nebio Nericorus 07.05 / 12501 – (civis) And(autoniae) Devesi Nebionis 19.37 / 12639 – Nericorus Celsi Bien que le nom Nebio semble être un hapax, c’est très vraisemblablement un nom apparenté à des noms celtiques comme Noebia, Noibio ou Noeibio, attestés dans le Norique et en Pannonie.1612 La transcription de noms barbares en latin étant loin d’être une science exacte, il est évident qu’un même nom pouvait être retranscrit avec des orthographes variées. Il s’agit peut-être du père d’un certain Devesus mais comme les deux noms sont au génitif, il n’est pas impossible que l’homme en question ait été un citoyen, Devesius Nebio. Bien que le nom Nericorus soit un hapax, son origine celtique ne fait guère de doute. En effet, ce nom est composé de deux thèmes couramment attestés dans l’anthroponymie celtique, ner(o)- et coro-.1617 On peut donc vraisemblablement présumer que Nericorus était un pérégrin d’origine celtique et il n’est pas improbable qu’il fût un autochtone pannonien. Il est intéressant de noter que son père porte un nom latin mais néanmoins assez courant dans les régions celtiques (vide supra). Nero Nera 11.22 / 12428 – Saccarus Neronis 23.37 / 13039 – Nera (un autre nom présent sur l’étiquette – Titi Vedi(i)) Neredeno? Un ancien prénom,1618 Nero est principalement attesté comme surnom à l’époque impériale.1619 C’est un surnom rare, connu seulement en Italie et dans quelques provinces occidentales où ce nom pouvait éventuellement être un nom d’assonance celtique.1620 Si l’on accepte la possibilité que le nom de son fils soit d’origine celtique (vide infra), il n’est peut-être pas exclu que ces pérégrins étaient originaires de la Gaule ou de la péninsule ibérique. Il faut néanmoins remarquer qu’un certain Nero Dasentis est mentionné sur une étiquette de Siscia conservée au Musée National de Budapest1621 et dans ce cas précis le père de Nero porte un non typiquement pannonien (vide supra s.v. Dasas). 26.08 / 12234 – Mursa Neredentis Neso Le nom du père de Mursa pourrait être Neredeno, un nom qui ne semble pas avoir été attesté auparavant. Cet hapax est néanmoins composé de deux thèmes bien attestés dans l’anthroponymie celtique, ner(o)- et deno- et il est probable que ce soit un nom d’origine celtique.1614 26.89 / 12839 – Boliduni Nesonis Bien que le nom féminin Nera ne semble pas avoir été attesté auparavant, le nom Ner(r)us, vraisemblablement d’origine celtique vu le thème ner(o)-, a déjà été répertorié.1613 Il n’est pas facile de deviner le rapport avec le nom au génitif apparaissant sur l’autre face mais vu que l’écriture semble identique, on pourrait conjecturer que Nera fut l’esclave de Titus Vedius ou la personne chargée d’exécuter la commande de cet homme. 236 Neria 22.34 / 12244 – Neria (un autre nom présent sur l’étiquette – Muc(ci)?) 19.95 / 12640 – Neria Breuci Le nom Nerius est vraisemblablement d’origine celtique1615 mais il est généralement attesté comme gentilice, ce qui n’est pas le cas sur ces deux étiquettes de Siscia. Les deux femmes qui portent cet idionyme étaient probablement des pérégrines et il n’est pas impossible qu’elles étaient des autochtones, d’autant plus que le père d’une d’entre elles s’appelait Breucus. C’est d’ailleurs encore un exemple de noms celtiques et »illyriens» au sein d’une même famille. Il faut noter qu’une origine orientale n’est peut-être pas entièrement exclue mais cela me paraît moins probable dans le cas présent.1616 Neso semble être un hapax mais un nom proche, Nesus, a été répertorié en Bretagne ainsi que sur une autre étiquette de Siscia (vide infra). Neso serait peut-être un nom celtique, d’autant plus que le nom qui lui est associé sur l’étiquette, Bolidun(i)us, est très certainement celtique. Neso aurait pu être le père de Bolidun(i)us mais vu que les deux noms sont au génitif, il n’est pas aisé de déterminer avec certitude le lien entre ces deux noms ou ces deux personnes (vide supra s.v. Bolidun(i)us). Nesus 26.110 / 12031 – Nesi Le même nom est attesté en Bretagne et il semblerait bien que Nesus soit un nom d’origine celtique.1622 Nice 19.49 / 12628 – Nice Le nom féminin Nice, bien évidemment d’origine grecque, est attesté quasiment partout, plus particulièrement parmi les esclaves et les affranchies.1623 Toutefois, rien ne permet de se prononcer avec certitude sur le statut de la femme mentionnée sur cette étiquette. 1617 Delamarre 2007: 217, 228 1618 Salomies 1987: 80 1619 Kajanto 1965: 38, 41–42, 176; Mócsy 1983: 200, s.v. Nero; Mócsy 1984: 199; Salomies 1987: 334; Solin&Salomies 1994: 368, s.v. Nero; Lőrincz 2000: 99, s.v. Nero; Tataki 2006: 501 Dondin-Payre 2001, Onomastique: 241, 270, 293; Delamarre 2007: 140 1612 Mócsy 1983: 202, s.v. Noibia, Noibio; Lőrincz 2000: 103, s.v. Noibia, Noibio; Meid 2005: 202, 205; Delamarre 2007: 142, s.v. Noebia, Noibio 1613 Delamarre 2007: 141, s.v. Nerus, Nerrus, 228 1614 Ce nom pourrait éventellement signifier »homme rapide«, cf. Meid 2005: 238; Delamarre 2007: 219, 228 1620 1621 Mócsy 1956: 103, cat. 16, Nero Dasentis f(ilius) Schulze 1904: 39, 363, 480, 484; Alföldy 1969: 102, s.v. Nerius; Mócsy 1983: 200, s.v. Nerius; Solin&Salomies 1994: 126, s.v. Nerius; Delamarre 2007: 140, s.v. Nerius 1622 CIIC-453; Delamarre 2007: 141, s.v. Nesus 1623 Pape&Benseler 1870: 1002, s.v. Nike; Alföldy 1969: 252, s.v. Nice; Mócsy 1983: 201, s.v. Nice; Solin 1996: 316–317, s.v. Nice; Lőrincz 2000: 100. s.v. Nice; Minkova 2000: 220, s.v. Nice; Solin 2003: 471–477, s.v. Nice 1615 1616 Pape&Benseler 1870: 990, s.v. Nería, NérioV, 997, s.v. Nhrí, NhríaV Tesserae Sisciensiae Nigel(l)io 21.07 / 12638 – Niger Sperati 05.11 / 12646 – Nigel(l)io Suri 05.01 / 12655 – Niger Presque aussi répandu que Nigellus (vide infra), Nigellio est un surnom et idionyme principalement attesté en Italie du Nord et dans les provinces ibériques, avec quelques occurrences en Narbonnaise, mais même dans ces régions il n’est pas particulièrement courant. On pourrait néanmoins le qualifier de nom à fréquence régionale car il est peu présent ailleurs.1624 Le pérégrin Nigellio Surio aurait donc pu être originaire d’une province occidentale et non un autochtone. 19.05 / 12657 – Niger Nigellus 26.16 / 12077 – N.gela Vogitoctis (un autre nom présent sur l’étiquette – Policarp(us)?) 01.61 / 12660 – P(ublio) Vartio Nigri (autres noms présents sur l’étiquette – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s)) 01.78 / 12676 – Niger, Egirus, Speratus 24.20 / 12734 – Rutilus Nigri (un autre nom présent sur l’étiquette – Elpis Claudi) 23.87 / 12767 – Vitalio Nigri 23.59 / 12898 – Donata Nigri 26.118 / 12974 – Priscus Nigri 20.03 / 12606 – Nigella 23.64 / 13059 – Conertus Nigri 21.82 / 12616 – Matta Nigella 06.02 / 13117 – Nigri 01.40 / 12654 – Nigelus Bien que répertorié partout dans l’Empire, le surnom et idionyme Niger fait partie des noms très populaires dans certaines régions, en l’occurrence l’Italie du Nord, l’Hispanie et la Narbonnaise et moins fréquents ailleurs. Dans beaucoup de cas c’était vraisemblablement un nom de traduction.1627 01.61 / 12660 – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s) (un autre nom présent sur l’étiquette – P(ublio) Vartio Nigri) Nigellus est un nom assez peu fréquent en dehors de l’Italie du Nord et la péninsule ibérique. On le retrouve aussi en Narbonnaise et dans le Norique mais il se fait très rare dans les autres provinces. En ce qui concerne la Pannonie, les cinq occurrences de ce nom sur les étiquettes de Siscia font plus que doubler le nombre de cas attestés en Pannonie.1625 Il n’est pas exclu que ces pérégrins aient été des immigrés venus de l’Occident mais il ne faut pas négliger l’influence onomastique de l’Italie du Nord, où le surnom Nigellus semble avoir été relativement commun. En effet, à cause du nombre important de colons italiens, notamment ceux originaires d’Aquilée et des environs, venus s’installer en Pannonie au cours du 1er siècle, plus particulièrement en Pannonie occidentale, les noms populaires en Italie du Nord le sont souvent aussi chez les autochtones romanisés de cette région. Dans le cas de l’étiquette dont l’inscription mentionne trois noms, Nigellu(s), Caraelu(s) et Calimenu(s), il est plus vraisemblablement question de trois individus différents que d’un homme portant trois noms.1626 En effet, aucun de ces noms ne pourrait être considéré comme un prénom ou un gentilice et bien que les porteurs de double idionymes soient attestés parmi les pérégrins, il est tout de même peu probable qu’un pérégrin puisse porter trois noms. Le rapport qui pouvait exister entre eux nous échappe toutefois, tout comme leur rapport éventuel avec le citoyen mentionné sur l’autre face, P(ublius) Vartius Niger. Niger 23.14 / 12044 – Pinarius Nigri Jusqu’à présent, avec juste 8 cas répertoriés, la Pannonie était loin derrière mais avec 16 occurrences sur les étiquettes, le nombre de personnes portant ce nom attestées en Pannonie s’approche du nombre d’occurrences en Narbonnaise. A l’exception de Celsius Niger et de Publius Vartius Niger (si ces noms ont été correctement interprétés), tous les autres porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins. Il semblerait que Publius Vartius Niger ait été un citoyen portant les tria nomina. Son nom semble être au datif car le nom Niger a été décliné comme un adjectif de la deuxième classe suivant la 3ème déclinaison et non comme un nom en –er de la deuxième déclinaison. Si ce n’est pas le cas, plus précisément si Nigri serait un génitif, il n’est pas aisé d’expliquer quel rapport aurait pu exister entre Publius Vartius et Niger. Pour cette raison, je suis plus enclin à considérer qu’il est question d’un citoyen porteur les tria nomina. La popularité du nom Niger parmi les habitants de Siscia pourrait s’expliquer de deux manières. On peut supposer qu’un certain nombre de ces individus était originaires des régions où ce nom était visiblement populaire – on pense notamment aux provinces ibériques et à la Narbonnaise car les habitants de l’Italie du Nord étaient devenus citoyens bien avant la conquête romaine de Segestica – mais ce nom aurait pu gagner en popularité auprès des habitants autochtones de Siscia grâce à l’influence anthroponymique de l’Italie du Nord. 24.15 / 12475 – Celsi Nigri Nigidius 23.85 / 12509 – Celsi Nigri 04.18 / 12659 – Nigidiorum (un autre nom présent sur l’étiquette – Attici) 26.133 / 12542 – Attia Nigri 12.24/ 12626 – Niger Breuci 1624 Mócsy 1959: 183; Kajanto 1965: 228; Alföldy 1969: 253, s.v. Nigellio; Mócsy 1983: 201, s.v. Nigellio; Abascal Palazón 1994: 438–439, s.v. Nigellio; Solin&Salomies 1994: 336, s.v. Nigellio; Lőrincz 2000: 101, s.v. Nigellio 1625 Mócsy 1959: 183; Kajanto 1965: 228; Alföldy 1969: 253, s.v. Nigella; Mócsy 1983: 201, s.v. Nigellus; Abascal Palazón 1994: 438–439, s.v. Nigellus, -a; Solin&Salomies 1994: 368, s.v. Nigellus; Lőrincz 2000: 101, s.v. Nigellvs 1626 La chute du s final est un phénomène connu en latin vulgaire, cf. Väänänen 1959: 77–81; Väänänen 1981: 67–68 Nigidius n’est pas un gentilice rare mais il est plus couramment attesté en Italie du Nord et dans les Gaules, notamment en Narbonnaise et nettement moins commun ailleurs.1628 Dans le cas présent, 1627 Dean 1916: 40–41; Mócsy 1959: 183; Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 64, 228; Alföldy 1969: 253, s.v. Niger; Mócsy 1983: 201, s.v. Niger; Mócsy 1984: 210, 219; Abascal Palazón 1994: 439–440, s.v. Niger, Nigra; Solin&Salomies 1994: 368, s.v. Niger; Lőrincz 2000: 101–102, s.v. Niger; Minkova 2000: 220. s.v. Niger, Christol 2001: 31; Rémy 2001: 80, 169; Tataki 2006: 501–502 1628 Alföldy 1969: 102, s.v. Nigidius; Mócsy 1983: 201, s.v. Nigidius; Solin&Salomies 1994: 127, s.v. Nigidius; Lőrincz 2000: 102, s.v. Ni- 237 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX ce gentilice apparaît au génitif pluriel et ce n’est d’ailleurs pas le seul cas parmi les étiquettes de Siscia (vide supra, s.v. Gratianus). Un autre nom est mentionné sur l’autre face, un idionyme au génitif singulier, Attici. L’écriture semble identique et les inscriptions sur les deux faces sont probablement contemporaines. On peut donc présumer qu’il y a un rapport entre Atticus et les Nigidii. Le plus vraisemblable serait qu’Atticus était un esclave des Nigidiii. Nigrinus 13.15 / 12634 – Nigrinus Bastani 24.19 / 12661 – Nigrinus Cinelius / Nigrinus Laet{t}us Le surnom et idionyme Nigrinus est un nom relativement commun mais les occurrences sont surtout concentrées dans les régions dites celtiques et plus rares ailleurs. Ce nom est d’ailleurs fortement présent en Pannonie parmi les autochtones mais, semble-t-il, surtout à partir de la fin du deuxième siècle.1629 Les suffixes ocus, -oca, -cus et -ca sont bien attestés dans des noms dits »illyriens« ou »illyro-vénètes« (vide supra, s.v. Daloca) et dans le cas présent on pourrait conjecturer sur une origine locale du nom Nilacus, d’autant plus que le nom de son père est indubitablement indigène. Cela reste néanmoins une hypothèse, à défaut d’analogies plus sûres. Nina 21.15 / 12232 – Muria Nina Toutefois, le nom Cinelius n’est pas attesté et on ne peut prétendre avec certitude que ce nom ait pu être un gentilice (vide supra). Un autre Nigrinus est mentionné sur l’autre face de cette même étiquette mais ces deux inscriptions ne sont probablement pas contemporaines. Muria Nina est vraisemblablement une citoyenne portant un gentilice pas très courant mais néanmoins bien attesté (vide supra). L’origine de son surnom est plus difficile à deviner. Le surnom Ninna est attesté à Rome, où il est porté par des affranchies originaires de l’Asie Mineure, tout comme le nom Ninus.1633 Le nom Ninnius, apparaissant aussi bien comme gentilice que comme surnom, probablement d’origine celtique, est aussi attesté à plusieurs reprises.1634 Le gentilice Mur(r)ius étant typique des provinces occidentales, le nom Nina n’est peut-être pas d’origine orientale dans le cas présent, mais à défaut d’analogies plus nombreuses il est plutôt difficile de se prononcer sur les origines de la citoyenne Muria Nina. Nila Nio 24.18 / 12635 – Nila Licana 15.15 / 12924 – Iulius Nio Nila Licana porte apparemment un double idionyme et il s’agit vraisemblablement d’une pérégrine. Le nom Nilus est un nom d’origine grecque plutôt rare mais néanmoins attesté en plusieurs endroits, notamment à Rome.1630 Si Nila est bien un nom grec, il est intéressant de remarquer que le second nom de cette personne est très probablement un nom pannonien ou illyrien au sens large (vide supra). Il n’est donc pas impossible que dans ce contexte un nom comme Nila ne soit pas un nom d’origine grecque mais un nom indigène. À défaut de véritables analogies, cette hypothèse reste néanmoins difficile à prouver. De toute façon, rien n’empêche qu’un individu, pour toutes sortes de raisons, puisse porter des noms appartenant à des traditions onomastiques différentes et il est parfaitement admissible que Nila Licana porte un nom grec et un nom autochtone. Il n’est toutefois pas exclu que l’inscription se réfère en fait à deux femmes, Nila et Licana. Le surnom Nio a déjà été attesté en Pannonie Supérieure et cela comme idionyme mais vu qu’il s’agit d’un esclave il est difficile de deviner l’origine de cet individu.1635 Ce nom est vraisemblablement d’origine celtique et on peut supposer qu’Iulius Nio ou sa famille avait obtenu la citoyenneté sous les Julio-claudiens. Il est toutefois difficile d’estimer s’il aurait pu être un autochtone. Nigrinus Bastani était vraisemblablement un pérégrin mais ce n’est pas certain dans le cas de Nigrinus Cinelius. Il est tout à fait envisageable que cet individu porte un double idionyme mais une inversion de places dans la formule onomastique est plus probable. 238 temps, semble-t-il.1631 Le mari, un dénommé [ ]ancinus Niloci f(ilius), avait élevé ce monument à son épouse, une certaine Annia Bouti(i) f(ilia). L’idionyme de l’épouse ainsi que son patronyme sont typiques de la région,1632 mais il n’en est pas ainsi dans le cas de son mari. A vrai dire, absolument rien dans cette inscription lusitanienne ne permet d’affirmer que cet homme n’était pas un autochtone, mais la question peut se poser. Nivellius 26.122 / 12825 – (civis) Anda(utoniae) Nivelli(i) Romani Le gentilice Nivellius n’est pas courant et il ne semble pas avoir été attesté en dehors de l’Italie.1636 Il ne fait pas de doute que cet individu fût un citoyen, mais il n’est pas certain qu’il ait habité Andautonia. On ne peut, en effet, exclure la possibilité que l’inscription mentionne en fait une femme au nom d’Anda qui aurait pu être une esclave de Nivellius Romanus. Nilacus 26.170 / 17896 – Nilacus Batonis Le père porte un nom pannonien typique, mais les origines du nom du fils sont plus difficiles à cerner. La seule analogie semble être une inscription funéraire jadis découverte en Lusitanie et disparue entre- gidivs; Rémy 2001: 67, 111, 117, 144; ce nom apparaît aussi occasionnellement comme surnom, cf. CIL II 5358 1629 1630 Mócsy 1959: 183; Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 228; Alföldy 1969: 253, s.v. Nigrinus; Mócsy 1983: 201, s.v. Nigrinus; Solin&Salomies 1994: 368, s.v. Nigrinus; Lőrincz 2000: 102, 178, s.v. Nigrinvs; Minkova 2000: 221, s.v. Nigrinus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 291 Pape&Benseler 1870: 1010, s.v. NîloV; Alföldy 1969: 253, s.v. Nilus; Mócsy 1983: 201, s.v. Nilus; Solin 1996: 386, s.v. Nilus; Lőrincz 2000: 102, s.v. Nilvs; Solin 2003: 700, s.v. Nilus 1631 Ephemeris Epigraphica IX, 118; Mócsy 1983: 201, s.v. Nilocus; Abascal Palazón 1994: 440, s.v. Niloci; Lőrincz 2000: 102, s.v. Nilocvs 1632 cf. Mócsy 1983: 20, s.v. Annius, 53, s.v. Boutius; Abascal Palazón 1994: 276, s.v. Annia, 303–304, s.v. Boutius; Lőrincz&Redő 1994: 119, s.v. Annivs, 315–317, s.v. Bovtivs; Lőrincz 2005: 56, s.v. Annia, 127–128, s.v. Bovtivs 1633 Pape&Benseler 1870: 1010, s.v. Ni5noV; Solin 1996: 340, s.v. Ninus, 608, s.v. Ninna; Solin 2003: 549. s.v. Ninus 1634 Schulze 1904: 424; Mócsy 1959: 157; Mócsy 1983: 202, s.v. Ninnius; Solin&Salomies 1994: 127, s.v. Ninius = Ninnius; Lőrincz 2000: 102, s.v. Ninnivs; Delamarre 2007: 141, s.v. Ninnius 1635 Mócsy 1983: 202, s.v. Nio; Lőrincz 2000: 102, s.v. Nio, Delamarre 2007: 141, s.v. Nio 1636 Schulze 1904: 442; Solin&Salomies 1994: 127, s.v. Nivellius Tesserae Sisciensiae Nonc(i)us Oclatius, Oclatia 15.04 /12099 – Vibius Nonci ou Nonci(i)? 17.28 / 12594 – Lucia Occlati (inscription antérieure) Ce nom semble être un hapax. Selon Holder les noms avec la racine non- ne seraient pas rares dans les régions celtiques.1637 Bien qu’il existe au moins une dizaine de noms vraisemblablement celtiques commençant par non-,1638 il est difficile de prétendre avec certitude qu’un nom comme Noncus ou Noncius aurait pu être un nom d’origine celtique, bien que cela ne soit pas invraisemblable. 13.42 / 12649 – Oclatius Le nom Nonntio, attesté en Dalmatie, sur le territoire des Iapodes, donc à proximité de Siscia, semble être l’analogie la plus proche du nom du père de Vibius. Ce nom est considéré comme vraisemblablement celtique et il n’est pas exclu qu’il soit apparenté au nom Nonc(i)us.1639 Nosta 21.49 / 12932 – Liana Nosta Il semblerait que Liana Nosta était une pérégrine portant un double idionyme. Le nom Nostus ne semble pas avoir été attesté mais les gentilices Nostius et Nosteius existent bel et bien et un nom comme Nostus pourrait éventuellement leur être apparenté.1640 Toutefois, dans le cas présent, le nom Nosta est associé à un nom vraisemblablement indigène (vide supra) et une origine italienne de ce nom n’est absolument pas certaine. Il n’est peut-être pas exclu que le deuxième mot soit le pronom possessif nostra, si l’on accepte la possibilité d’un lapsus calami, voire même d’une dissimilation consonantique mais cela reste difficile à prouver.1641Dans ce cas, l’inscription mentionnerait »notre Liana« et on pourrait conjecturer que la personne en question était une esclave ou une servante. Numisia 23.13 / 12604 – Numisia Tripena Le gentilice Numisius est bien attesté mais il est assez rare en dehors de l’Italie, de la péninsule ibérique et de la Narbonnaise. Il est néanmoins aussi répertorié en Pannonie.1642 Vu que la citoyenne Numisia Tripena porte un surnom vraisemblablement autochtone (vide infra), son gentilice peu typique de la région pourrait éventuellement indiquer qu’elle fut une affranchie ou descendante d’affranchi d’un colon originaire de l’Italie ou de l’Hispanie, voire aussi de la Narbonnaise. Toutefois, cette supposition reste dans le domaine de la conjecture. 1637 1638 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 758; Holder mentionne d’ailleurs une réference, tardive il est vrai, dans laquelle le nom de l’êveque de Nantes est retranscrit comme Noncius, cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, s.v. Nonnicius, 758; Toutefois, Noncus ou Noncius ne semblent pas avoir été repertoriés jusqu’à maintenant dans les inscriptions romaines. 01.35 / 12651 – Oclatia Mela 21.16 / 12829 – Oclatius Crescentis Le nom Oclatius ne fait pas partie des gentilices les plus communs mais il est tout de même attesté dans un grand nombre de provinces, les occurrences les plus nombreuses étant en Italie du Nord, dans les provinces gauloises et en Pannonie.1643 Ce nom est aussi attesté comme surnom ou idionyme, généralement dans les régions celtiques et on peut vraisemblablement présumer qu’Oclatius était un nom d’origine celtique ou du moins un nom d’assonance.1644 Sur les étiquettes de Siscia, ce nom apparaît plus souvent comme idionyme. Il semblerait que seule Oclatia Mela ait été une citoyenne tandis que le père de Lucia, Oclatius Crescentis et l’individu portant le nom unique Oclatius étaient vraisemblablement des pérégrins. Octavia 13.28 / 12652 – Octavia Drusila 15. 01 / 12656 – Octavia Venusta 14.02 / 12677 – Octavia Secunda Le gentilice Octavius est fréquemment attesté dans la plupart des provinces mais il était plus particulièrement commun en Italie, en Dalmatie, dans la péninsule ibérique ainsi qu’en Narbonnaise.1645 Vu qu’il n’est pas rare en Pannonie non plus, trois occurrences sur les étiquettes de Siscia n’ont rien de surprenant. Ces trois citoyennes portent des surnoms latins et on ne peut que conjecturer sur leurs origines mais une origine italienne ne serait pas improbable dans le cas d’Octavia Drusila et d’Octavia Venusta, tout comme pour la majorité des Octavii répertoriés en Pannonie. Olius 26.71 / 12078 – Oli Gali (un autre nom présent sur l’étiquette – Viv(ius) Carp(us)?) Le citoyen Ol(l)ius Gal(l)us porte un gentilice relativement peu répandu mais bien attesté dans les provinces occidentales, notamment en Narbonnaise et en Italie du Nord. Ce gentilice est d’ailleurs déjà attesté en Pannonie Supérieure où il est porté par une affranchie originaire d’Aquilée.1646 Il n’est pas exclu qu’Ol(l)ius Gal(l) us ait été, lui aussi, originaire de la Cisalpine. 1643 Schulze 1904: 151, 364; Mócsy 1959: 19, 157; Alföldy 1969: 104, s.v. Oclatius; Mócsy 1983: 206, s.v. Oclatius, Oculatius; Solin&Salomies 1994: 130, s.v. Oclatius, Oc(u)latius; Lőrincz 2000: 109, s.v. Oclatius, 111, s.v. Oculatius 1644 Alföldy 1969: 255, s.v. Oclatia; Mócsy 1983: 206, s.v. Oclatius, Oculatius; Solin&Salomies 1994: 371, s.v. Oculatius; Lőrincz 2000: 109, s.v. Oclatius, 111, s.v. Oculatius; Meid 2005: 279, s.v. Oclatius; Delamarre 2007: 143, s.v. Oclatius 1645 Schulze 1904: 201, 409; Mócsy 1959: 157; Barkóczi 1964: 293, 302; Alföldy 1969: 104–105, s.v. Octavius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 18, s.v. Octavia, Octavius; Mócsy 1983: 206, s.v. Octavius; Pflaum&alii 1983: 69, s.v. Octavius, Octavia; Solin&Salomies 1994: 130, s.v. Octavius; Lőrincz 2000: 110–111, s.v. Octavivs; Minkova 2000: 73, s.v. Octavius; ce nom est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou idionyme, cf. Mócsy 1959: 183; Alföldy 1969: 255, s.v. Octavius; Mócsy 1983: 206, s.v. Octavius; Lőrincz 2000: 110, 179, s.v. Octavivs; Minkova 2000: 222, s.v. Octavius; Tataki 2006: 329–330 1646 Schulze 1904: 73, 424; Mócsy 1959: 157; Mócsy 1983: 207, s.v. Olius; Solin&Salomies 1994: 131, s.v. Olius, Ollius; Lőrincz 2000: 112, s.v. Olius, Ollius; Tataki 2006: 331–332 Katičić 1966: 151; Delamarre 2007: 142 1639 Katičić 1965: 59, 61; Alföldy 1969: 254, s.v. Nonntio 1640 Schulze 1904: 161, 174, 342; Mócsy 1983: 203, s.v. Nosteius; Solin& Salomies 1994: 128, s.v. Nosteius, Nostius; Lőrincz 2000: 105, s.v. Nosteivs 1641 Väänänen 1981: 70 1642 Schulze 1904: 113, 164, 198, 364; Mócsy 1959: 157; Alföldy 1969: 103, s.v. Numisia; Mócsy 1983: 204. s.v. Numisius; Solin&Salomies 1994: 129, s.v. Numisius; Lőrincz 2000: 106–107, s.v. Nvmisivs; Tataki 2006: 327 239 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Opatus? 17.06 / 12622 – Im(m)ac{c}uli? Op(t)ati La lecture de cette inscription est loin d’être certaine, d’autant plus qu’aucun de ces deux noms ne semble avoir été répertorié auparavant. Toutefois, le nom Opatus n’est peut-être pas un hapax. En effet, même si l’assimilation du groupe intervocalique pt en p ne semble pas avoir été attesté en latin,1647 il n’est pas exclu que nous ayons affaire à un simple lapsus calami dans cette inscription et que le nom en question fut Optatus, un surnom très courant (vide infra). Les deux noms étant au génitif, il n’est pas impossible que cette inscription mentionne en fait un seul individu, le citoyen Im(m)aculius Op(t)atus mais il faut bien admettre que cette hypothèse reste conjecturale. Optata 01.50 / 12653 – Optata Bien que cette inscription pose des difficultés de lecture, le nom Optata est bien lisible. Ce surnom faisait partie des noms fréquemment attestés dans tout l’Empire, bien qu’il fût plus particulièrement courant en Italie, en Narbonnaise, dans la péninsule ibérique ainsi que dans le Norique et en Pannonie, où ce nom semble avoir été assez populaire parmi les autochtones.1648 On ne peut toutefois le considérer comme un nom d’assonance ni comme un nom de traduction, tout au plus comme un nom latin à fréquence régionale dans certaines contrées celtiques. Vu que ce nom fut assez commun parmi les esclaves, il n’est peutêtre pas exclu que notre Optata ait été de condition servile.1649 240 Oratus 26.98 / 12686 – Plani(i) Orati Le surnom Oratus semble avoir été plutôt rare, même si l’on prend en compte le nom Horatus. On trouve quelques occurrences à Rome et un cas en Afrique.1650 Deux militaires appelés Horatus sont répertoriés en Pannonie et en Dacie, tous les deux des Ituréens.1651 Les deux noms étant au génitif, on peut hésiter avant d’affirmer que l’inscription se réfère au pérégrin Plan(i)us, fils d’Oratus car il pourrait aussi être question du citoyen Planius Oratus. Cette seconde interprétation me semble d’ailleurs plus vraisemblable. tefois difficile de prouver avec certitude un lien entre ce gentilice et le nom apparaissant sur cette étiquette. Le père d’Orisus porte un nom »illyrien« typique (vide supra) et il n’est peut-être pas impossible qu’un nom comme Orisus ait fait partie du répertoire anthroponymique autochtone. Pacatus 02.20 / 12605 – Pacata 21.22 / 13033 – Pacatus Le surnom et idionyme Pacatus était plus particulièrement répandu en Gaule et moins courant dans les autres provinces bien que ce nom ne soit pas rare en Hispanie et en Pannonie non plus.1653 Les individus dont il est question sur ces étiquettes sont vraisemblablement des pérégrins et on pourrait envisager qu’ils soient d’origine gauloise mais il faut néanmoins remarquer que le nom Pacatus est aussi attesté parmi les pérégrins pannoniens ce qui rend conjecturale toute supposition sur l’origine de ces individus. Pac(c)ius 03.08 / 12034 – Pacius Speratus (un autre nom présent sur l’étiquette – Cavarius) 19.67 / 12697 – Paccia Hygia Le gentilice Paccius (ou Pacius, les deux orthographes sont attestées) est principalement répertorié en Italie ainsi que dans les provinces occidentales de l’Empire, notamment les provinces hispaniques et la Narbonnaise, mais on le retrouve aussi en Macédoine.1654 Dans le cas présent, les deux individus portant ce nom (attesté pour la première fois en Pannonie, semble-t-il) sont certainement des citoyens. Pac(c)ius Speratus pourrait être un colon ou un descendant des colons italiens mais une origine hispanique, gauloise ou norique ne serait pas invraisemblable non plus. Paccia Hygia était probablement une affranchie vu son surnom et de ce fait son origine est difficile à deviner mais son patron aurait pu être originaire des mêmes provinces que Pac(c)ius Speratus. Il faut noter qu’un deuxième individu semble être mentionné sur la même étiquette, mais le rapport qui pouvait exister entre Cavarius et Pac(c)ius Speratus n’est pas évident. Pacuvia Orisus 21.101 / 13080 – Tritu M(arcia) Pacuvia? 26.30 / 12662 – Orisus Dasi Cette inscription pose de grandes difficultés de lecture et d’interprétation. La lecture qui me semble acceptable, sans toutefois être incontestable, est Tritu M(arcia) Pacuvia. Tritu est un nom féminin celtique qui pourrait être le surnom de cette femme en position inversée (vide infra). Pacuvius est un gentilice bien attesté, bien qu’il soit assez rare en dehors de l’Italie. C’est d’ailleurs un gentilice qui ne semble pas avoir été attesté comme nom unique pérégrin.1655 Le nom Orisus semble être un hapax mais il faut noter qu’un gentilice similaire, Orisius, a été attesté en Italie du Nord.1652 Il est tou- 1647 L’assimilation de pt en t est par contre vraisemblable, cf. Väänänen 1981: 64 1648 Dean 1916: 41–42; Mócsy 1959: 60, 183; Barkóczi 1964: 295, 319; Kajanto 1965: 75, 77, 296; Alföldy 1969: 256, s.v. Optatus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 39, s.v. Optata, Optatus; Mócsy 1983: 209, s.v. Optatus; Pflaum&alii 1983: 84, s.v. Optatus, Optata; Solin& Salomies 1994: 372, s.v. Optatus; Curbera&Jordan 1996: 47; Lőrincz 2000: 115, 179, s.v. Optatvs; Minkova 2000: 223, s.v. Optata; DondinPayre 2001, Onomastique: 293; Rémy 2001: 117–119, 121–122, 124, 161; Tataki 2006: 502; ce nom est attesté au moins une fois comme gentilice, cf. CIL VIII 12789, Solin&Salomies 1994: 133, s.v. Optatus 1649 Frank 1916: 692; Kajanto 1965: 77, 296; Solin 1996: 110–111, s.v. Optata, Optatus 1650 Kajanto 1965: 297; Solin&Salomies 1994: 343, s.v. Horatus, 372, s.v. Oratus; Solin 1996: 112, s.v. Oratus 1651 CIL XVI 57; Lőrincz 1999: 185, s.v. Horatvs 1652 H. Pais, CIL Supplementa Italica Fasc. I: Additamenta ad vol. V Galliae Cisalpinae, Roma, 1888, 1039; Lőrincz 2000: 117, s.v. Orisivs 1653 Mócsy 1959: 184; Barkóczi 1964: 319; Kajanto 1965: 67, 261; Alföldy 1969: 257, s.v. Pacatus; Mócsy 1983: 212, s.v. Pacatus; Solin&Salomies 1994: 373, s.v. Pacatus; Lőrincz 2000: 119, s.v. Pacatvs; Minkova 2000: 223–224, s.v. Pacatus; Rémy 2001. 114, 118, 162 1654 Ce nom est aussi parfois attesté comme surnom ou idionyme; Schulze 1904: 204, 424, 476; Mócsy 1983: 212, s.v. Paccius, Pacius, Abascal Palazón 1994: 194–195, s.v. Paccius, Pacius, 446, s.v. Pacius; Solin& Salomies 1994: 135, s.v. Paccius, Pacius; Lőrincz 2000: 119, s.v. Paccivs, Pacivs; Minkova 2000: 75, s.v. Paccia; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 453; Tataki 2006: 336–337 1655 Schulze 1904: 476; Alföldy 1969: 1106, s.v. Pacuvius; Mócsy 1983: 212, s.v. Pacuvius; Solin&Salomies 1994: 136, s.v. Pacuvius; Lőrincz 2000: 119, s.v. Pacvvivs; Minkova 2000: 75, s.v. Pacuvius Tesserae Sisciensiae La lettre M pourrait être l’abréviation de Marcia.1656 Si c’est vraiment le cas, cette femme aurait porté les tria nomina. Pamirtas 18.02 / 12038 – Pamirtas Ce nom, si cela en est un, est un hapax qui ne semble pas avoir été répertorié auparavant, du moins à ma connaissance. Cela pourrait à la limite être un nom d’origine grecque mais à défaut d’analogies, cela ne reste qu’une conjecture. Panes? 01.62 / 12285 – Panitis Il est vraisemblablement question du génitif d’un idionyme apparenté au nom Panes, un nom illyrien assez répandu en Dalmatie.1657 Panica 20.17 / 12325 – Panica Le nom Pannicus est répertorié en Tarraconnaise, un certain Panniculus est connu à Rome au temps de Domitien, d’ailleurs on trouve le même nom (Paniculus) à Ostie sur une amphore.1658 Pourtant, il n’est pas du tout incontestable que le hapax Panica ait un rapport avec ces noms. En effet, le nom féminin Panico est attesté en Dalmatie et il semblerait que ce soit un nom indigène, en l’occurrence delmate.1659 Bien qu’on ne puisse être absolument certain que cette femme était une pérégrine autochtone ou du moins originaire de la région, il est assez vraisemblable que son nom soit d’origine illyrienne au sens large du terme. Papiria 23.07 / 12082 – Papiria Pyramis Papiria Pyramis était certainement une citoyenne, vraisemblablement une affranchie portant un gentilice plutôt courant, répertorié dans tout l’Empire. Toutefois la fréquence de ce gentilice varie beaucoup selon les provinces. En Europe, en dehors de l’Italie, notamment l’Italie du Nord où il est très fréquent, le plus grand nombre d’occurrences est attesté en Dalmatie et dans la péninsule ibérique. Ce gentilice est aussi sporadiquement rencontré en Pannonie.1660 Part(h)enius 16.06 / 12413 – Statius Part(h)eni(i) Parthenius est certainement un nom d’origine grecque, Παρθένειος ou Παρθένιος, attesté aussi bien en Italie que dans les provinces. Comme la plupart des noms grecques répertoriés dans les provinces 1656 Pour les prénoms féminins cf. Kajava 1995, plus particulièrement Kajava 1995: 114–124, 214–232, 239–245, pour le prénom Marcia cf. Kajava 1995: 166–176, 231–232, 244 1657 Krahe 1929: 85; Mayer 1957: 255, s.v. Panes; Katičić 1963: 271–272; Alföldy 1969: 258, s.v. Panes; Mócsy 1983: 214, s.v. Panes; Lőrincz 2000: 122, s.v. Panes 1658 CIL II 3642; Kajanto 1965: 345; Mócsy 1983: 214, s.v. Pannicus; Abscal Palazón 1994: 447, s.v. Pannicus; Solin&Salomies 1994: 374, s.v. Paniculus, Panniculus; Lőrincz 2000: 122, s.v. Pannicvs 1659 1660 CIL III 8551; Krahe 1929: 85; Mayer 1957: 255; Katičić 1963: 271–272, 282; Zaninović 1966: 49; Alföldy 1969: 258, s.v. Panico; Mócsy 1983: 214, s.v. Panico; Lőrincz 2000: 122, s.v. Panico Pape&Benseler 1870: 1129, s.v. Papeiría, Papiría; Schulze 1904: 86, 331; Meinersmann 1927: 91; Mócsy 1959: 157; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969:107, s.v. Papirius; Mócsy 1983: 214, s.v. Papirius; Abascal Palazón 1994: 195, s.v. Papiria/-ius; Solin&Salomies 1994: 137, s.v. Papirius; Lőrincz 2000: 123–124, s.v. Papirivs; Minkova 2000: 75, s.v. Papirius latines de l’Empire, ce nom semble avoir été plus particulièrement répandu chez les esclaves et les affranchis.1661 On ne peut savoir si Parthenius était un affranchi mais lui et son fils étaient vraisemblablement des pérégrins. Passena 19.58 / 12392 – Pas(s)ena (inscription antérieure) Le nom Passen(n)us est un gentilice italien peu courant qui ne semble pas avoir été répertorié en dehors d’Italie mais ses différentes formes sont bien attestées.1662 Dans le cas présent, bien que la personne ne soit nommée que par un seul nom, il n’est pas certain qu’elle fût une pérégrine et que ce soit son idionyme. En effet, vu la relative rareté de ce nom, le scribe aurait pu omettre de mentionner son surnom, son gentilice étant suffisant pour l’identifier. Pas(s)ena pourrait donc bien être une citoyenne. Il faudrait aussi noter l’existence d’un nom liburne, Pasina, mais rien ne prouve qu’il soit apparenté au nom apparaissant sur cette étiquette.1663 Passer 13.45 / 12037 – Paser 13.46 / 12051 – Paser 21.72 / 12779 – Passer (inscription antérieure) Le surnom Passer (occasionnellement attesté aussi come Paser) n’est pas un nom courant et il n’est répertorié que dans quelques provinces. On le retrouve en Italie, plus particulièrement en Italie du Nord ainsi que dans le Norique et en Pannonie et un cas est attesté en Mésie Inférieure.1664 Ce nom est latin, certes, mais on pourrait le considérer comme un nom latin régional, vraisemblablement plus typique de l’Italie du Nord, d’où il s’est répandu en Pannonie et dans le Norique, deux régions où l’influence onomastique de l’Italie du Nord est bien évidente. Il est impossible de savoir si le même individu est mentionné sur ces trois étiquettes bien que cela ne soit pas improbable. Quoi qu’il en soit, vu que ces hommes (ou cet homme) sont porteurs d’un nom unique, on peut supposer qu’il est question de pérégrins. Néanmoins, il n’est peut-être pas exclu qu’un surnom rare comme Passer était suffisamment distinctif pour ne pas nécessiter forcément l’indication du gentilice voire du patronyme dans l’inscription. Cette hypothèse reste toutefois conjecturale. Passus 21.34 / 13102 – Teutio Passi Ce nom est très rarement rencontré et bien que son origine latine soit vraisemblable, il n’est pas exclu que c’était aussi un nom d’assonance vu que le thème passi- est attesté dans les noms celtiques.1665 1661 Pape&Benseler 1870: 1133, s.v. Παρθένιος, 1134–1135, s.v. Παρθένιος; Barkóczi 1964: 320; Alföldy 1969: 260, s.v. Parthenius, Partenius; Mócsy 1983: 215, s.v. Parthenius; Solin 1996: 268, s.v. Parthenius; Lőrincz 2000: 125, s.v. Parthenius; Solin 2003: 292–293. s.v. Parthenius 1662 Schulze 1904: 80, 213, 430; Mócsy 1983: 216, s.v. Passenus; Solin& Salomies 1994: 138, s.v. Passennus, Passenus; Lőrincz 2000: 126, s.v. Passenvs 1663 Alföldy 1969: 107, s.v. Pasina; Mócsy 1983: 216, s.v. Pasinus; Lőrincz 2000: 126, s.v. Pasinvs 1664 pour la Pannonie, cf. RIU 22,I, 64, 587; Barkóczi 1964: 320; Kajanto 1965: 18, 126, 331; Mócsy 1983: 216, s.v. Passer; Solin&Salomies 1994: 375, s.v. Passer; Lőrincz 2000: 126, s.v. Passer (Paser); Minkova 2000: 225, s.v. Passer 1665 Kajanto 1965: 353; Solin&Salomies 1994: 375, s.v. Passus; Lőrincz 2000: 126, s.v. Passvs; Delamarre 2007: 229 241 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Il faut remarquer que cette racine existe aussi dans quelques noms illyriens. Le nom unique pérégrin Passia est d’ailleurs attesté, semblet-il, parmi les noms apparaissant sur les tablettes cirées d’Alburnus Maior. Toutefois, rien ne permet vraiment d’affirmer que ce soit un nom illyrien. En effet, le gentilice Passius ne semble avoir aucun rapport avec des individus de souche illyrienne.1666 Dans le cas présent, le fils de Pass(i)us porte un nom dont l’origine est difficile à déterminer bien qu’il soit déjà attesté en Pannonie (vide infra). En conséquence, il serait plus prudent de conclure que Teutio Passi aurait pu être un pérégrin originaire de la Pannonie mais son origine ethnique reste incertaine. Pastor 23.04 / 12036 – Pastor Agenti 24.32 / 12955 – Pastor (inscription antérieure?) Bien qu’il ne soit pas très commun, le nom Pastor est attesté dans un grand nombre de provinces. Il semble avoir été plus courant en Italie ainsi que dans les provinces occidentales. Jusqu’à maintenant il n’avait pas été répertorié en Pannonie, bien qu’on le trouve en Dalmatie et dans le Norique.1667 Il est pratiquement certain que Pastor Agenti ait été un pérégrin et c’est assez probable dans le cas de l’individu que ne porte que cet idionyme (il ne semble pas qu’il y ait un rapport entre cet homme et la femme mentionnée sur l’autre face car cette inscription paraît postérieure). Il est toutefois impossible de deviner leurs origines. Paternus 21.31 / 12022 – Paternus Albani 242 Le surnom Paternus est très courant en Occident, notamment en Gaule, dans la péninsule ibérique et en Italie du Nord mais beaucoup moins fréquent dans les autres régions. On peut le considérer comme un nom latin de fréquence celtique. En ce qui concerne la Pannonie, les occurrences de ce nom ne sont pas extrêmement rares mais Paternus n’y est tout de même pas un nom commun.1668 Paternus Albani était très vraisemblablement un pérégrin mais il n’est pas du tout certain qu’il était d’origine locale. Vu son patronyme, une origine occidentale est parfaitement envisageable et il n’est pas exclu que cet homme ait été originaire, par exemple, de la Narbonnaise ou de l’Hispanie. contre dans plusieurs régions de l’empire.1669 En tout cas, il semblerait bien qu’Ingenuus Patroni fût un pérégrin. Patullus 19.83 / 12527 – Bassus Patulli Un Patulus est connu en Italie,1670 mais il faut noter que des noms avec la racine Pat- existent en Gaule et deux femmes nommées Patula sont d’ailleurs répertoriées en Narbonnaise et en Hispanie.1671 Vu la formule onomastique, il est probable que Bassus fût un pérégrin et son père aurait éventuellement pu être d’origine gauloise car des immigrants originaires de la Narbonnaise sont déjà attestés à Siscia.1672 Il n’est pas impossible non plus que Patullus ait été un autochtone car le nom Pattuo (peut-être un signum) est mentionné dans une inscription pannonienne.1673 Il est peut-être intéressant de noter qu’un homme originaire de la province voisine du Norique, appelé Paturus, est connu par une inscription de Germanie Supérieure.1674 Il n’est donc pas exclu qu’en Pannonie un nom comme Patulus pouvait être un nom celtique ou du moins un nom d’assonance. Paulinus 24.27 / 12877 – Flavi(i) Paulini 20.04 / 12894 – Domiti(i) Paulini Paul(l)inus n’est pas un surnom rare mais il est plus particulièrement répandu en Italie et dans les provinces occidentales. Le nombre d’occurrences en Pannonie n’est pas faible non plus.1675 Dans le cas présent, il semblerait que ce nom soit porté par deux citoyens, Flavius Paulinus et Domitius Paulinus. Pavilianus 23.72 / 12985 – Pavilianorum Il ne fait pas de doute que le nom indiqué sur cette étiquette soit au génitif pluriel et que l’inscription se rapporte donc à deux (voire même plusieurs) individus qui s’appelaient Pavilianus. Ce n’est d’ailleurs pas le seul cas sur les étiquettes de Siscia (vide supra, s.v. Gratianus). Bien qu’elle ne pose pas de difficultés de lecture, cette inscription nous laisse tout de même perplexe car il n’est pas facile d’expliquer pourquoi elle se réfère à plusieurs individus dont le nom est d’ailleurs Patronus 01.41 / 12880 – Ingenu(u)s Patroni 1669 Kajanto 1965. 314; Mócsy 1983: 217, s.v. Patronus; Solin&Salomies 1994: 376, s.v. Patronus; Lőrincz 2000: 128, s.v. Patronvs; le gentilice Patronius est tout aussi rare, cf. Schulze 1904: 192; Mócsy 1983: 217, s.v. Patronius; Solin&Salomies 1994:139, s.v. Patronius; Lőrincz 2000: 128, s.v. Patronivs 1670 Solin&Salomies 1994: 502, s.v. Patulus; le gentilice Patul(l)ius est aussi attesté, cf. Schulze 1904: 407, 443; Solin&Salomies 1994: 139, s.v. Patulius, Patullius 1671 Mócsy 1983: 217, s.v. Patta, Patteius, Pattua, Pattusius, Patvlus; Abascal Palazón 1994: 451, s.v. Patul[-]; Lőrincz 2000: 128–129, s.v. Patta, Patteivs, Pattva, Pattvsius, Patvla; le mot celtique patu- pourrait se rapporter à la nouriture, cf. Degavre 1998: 336, s.v. patu-/pato- 1672 Tout comme ceux originaires d’Hispanie, cf. Mócsy 1959: 26 1673 RIU 863; Lőrincz 2000: 129, s.v. Pattvo 13.13 / 12882 – Ingenu(u)s Patroni Patronus est un surnom très rare ce qui nous incite à croire que ces deux inscriptions pourraient mentionner le même individu. Bien que les occurrences de ce nom ne soient guère fréquentes, on le ren- 1666 Schulze 1904: 214; Krahe 1929: 86; Solin&Salomies 1994: 138, s.v. Passius; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755 1667 Kajanto 1965: 323; Alföldy 1969: 260, s.v. Pastor; Mócsy 1983: 216, s.v. Pastor; Abascal Palazón 1994: 448, s.v. Pastor; Solin&Salomies 1994: 375, s.v. Pastor; Lőrincz 2000: 126, s.v. Pastor 1668 Mócsy 1959: 20, 184; Barkóczi 1964: 320; Kajanto 1965: 18, 79–80, 134, 304; Alföldy 1969: 261, s.v. Paternus; Mócsy 1983: 216, s.v. Paternus; Mócsy 1984: 210; Abascal Palazón 1994: 449–450, s.v. Paternus; Solin&Salomies 1994: 376 s.v. Paternus; Lőrincz 2000: 127–128, 180, s.v. Paternvs; Minkova 2000: 225, s.v. Paternus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210–212, 291; Rémy 2001: 162; Tataki 2006: 502 1674 CIL XIII 11869; Lőrincz 2000: 129, s.v. Patvrvs 1675 Mócsy 1959: 184; Barkóczi 1964: 320; Kajanto 1965: 244; Alföldy 1969: 261, s.v. Paulinus, Paullinus; Mócsy 1983: 217, s.v. Paulinus; Mócsy 1984: 217; Abascal Palazón 1994: 451, s.v. Paulina, Paulinus; Solin&Salomies 1994:376, s.v. Paul(l)inus; Lőrincz 2000: 129, 180, s.v. Pavllinvs (Pavlinvs); Minkova 2000: 226, s.v. Paulina, Paulinus; DondinPayre 2001, Onomastique: 294; Rémy 2001: 162 Tesserae Sisciensiae un hapax. Vu que le gentilice Pavil(l)ius est bien attesté,1676 un surnom comme Pavilianus n’a toutefois rien d’étrange. Dans le cas présent, on ne peut exclure la possibilité que la citoyenne Pessenia Procula fût originaire d’Italie. Peculiaris Petronius 13. 54 / 12040 – Peculiaris 26.69 / 12913 – Ingenua Petroni(i) Sans être particulièrement courant, Peculiaris est néanmoins un surnom et idionyme attesté dans de nombreuses provinces. La plupart des occurrences sont concentrées en Italie et dans les provinces occidentales mais ce nom est aussi répertorié dans le Norique, en Pannonie et en Dalmatie.1677 Dans le cas présent, en tant que porteur d’un nom unique, il semblerait que cet homme fût un pérégrin. Il est impossible de deviner ses origines mais il n’est pas exclu qu’il était originaire d’une province occidentale. Le gentilice Petronius est très courant et attesté dans la plupart des provinces, y compris en Orient. Il est particulièrement fréquent en Italie du Nord mais les occurrences sont nombreuses aussi en Pannonie, en Dalmatie, en Hispanie et dans les Gaules.1682 Pedan(i)us 26.136 / 12045 – Pedani(i) 04.03 / 12046 – Pedani(i) Le surnom Pedanus est très rare et il ne semble pas avoir été attesté hors de Rome auparavant.1678 Le nom sur ces étiquettes pourrait aussi être Pedanius, un gentilice peu courant en dehors de l’Italie et de la péninsule ibérique.1679 Dans le cas présent, il semblerait que ce soit un nom unique pérégrin au génitif singulier. Perisa 09.03 / 12557 – Aconi(i) Perisae Vu que les deux noms sont au génitif, on peut interpréter cette inscription de différentes manières. Aconius pourrait être le nom unique d’un pérégrin dont le père s’appelait Perisa mais il pourrait aussi s’agir du citoyen Aconius Perisa. Cette deuxième possibilité me paraît plus vraisemblable mais quoi qu’il en soit, Perisa est un hapax. Il semblerait que ce soit un nom d’homme et l’analogie la plus proche (sans forcément être adéquate) pourrait être un nom masculin attesté en Lusitanie, Persa.1680 Il est tout de même difficile d’affirmer avec conviction qu’Aconius Perisa (ou Aconius, fils de Perisa) pourrait être originaire de la Lusitanie, d’autant plus que le gentilice Ac(c)onius n’est que rarement attesté dans la péninsule ibérique. A défaut d’autres analogies, cela reste néanmoins une piste à suivre. Pescennia 02.08 / 13005 – Pessenia (!) Procula Le gentilice Pescennius n’est pas très répandu en dehors de l’Italie, ce n’est qu’en Afrique et en Narbonnaise que les occurrences ne sont pas particulièrement rares.1681 1676 Schulze 1904: 87, 151, 180, 195, 365, 555; Solin&Salomies 1994: 139, s.v. Pavilius, Pavillius 1677 Mócsy 1959: 184; Barkóczi 1964: 320; Kajanto 1965: 289; Alföldy 1969: 261–262, s.v. Peculiaris; Mócsy 1983: 217, s.v. Peculiaris; Abascal Palazón 1994: 452, s.v. Peculiaris; Solin&Salomies 1994: 377, s.v. Peculiaris; Lőrincz 2000: 130, 180, s.v. Pecvliaris; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 241, 294; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 422; Rémy 2001: 162 1678 Solin&Salomies 1994: 377, s.v. Pedanus 1679 Schulze 1904: 365, 533; Mócsy 1983: 217, s.v. Pedanius; Abascal Palazón 1994: 195, s.v. Paedania, 196, s.v. Pedania/-us; Solin&Salomies 1994: 136, s.v. Paedanius, 139, s.v. Pedanius; Lőrincz 2000: 130, s.v. Pedanivs; Tataki 2006: 337–338 1680 IRCP 7; Abascal Palazón 1994: 454, s.v. Persa; Lőrincz 2000: 133, s.v. Persa 1681 Schulze 1904: 80; Alföldy 1969: 108, s.v. Pescennius; Mócsy 1983: 219, s.v. Pescennius; Solin&Salomies 1994: 141, s.v. Pescennius; Lőrincz 2000: 134, s.v. Pescennivs; Tataki 2006: 341 Ce nom apparaît aussi occasionnellement comme surnom ou idionyme dans les régions où il est couramment attesté comme gentilice.1683 C’est d’ailleurs vraisemblablement le cas dans cette inscription. Petul(i)us (Petilius?) 13.31 / 12035 – Petuli(i) Suri 14.04 / 12981 – Petuli(i) Suri Un nom comme Petulus ou Petulius ne semble pas avoir été répertorié auparavant. Vu que les deux noms sont au génitif, on serait enclin à lire l’inscription comme Petuli(i) Suri et considérer que l’homme en question était un citoyen, Petulius Surus. Le gentilice Petulius semble être un hapax mais il faut remarquer que l’échange des voyelles i et u n’a rien d’exceptionnel dans le latin vulgaire. Des cas où la voyelle u alterne avec la voyelle i à l’intérieur d’un mot devant une consonne non labiale, notamment la consonne l, sont bien attestés.1684 Ce phénomène est d’ailleurs présent sur les étiquettes de Siscia dans le cas des noms Maximus et Maxima, qui apparaissent occasionnellement comme Maxuma et Maxumus. Il n’est donc pas improbable que dans le cas présent le nom en question soit en fait Petilius Surus. Petil(l)ius n’est pas un gentilice rare et bien qu’il soit surtout présent en Italie, il est aussi attesté dans les provinces, y compris en Pannonie.1685 Ce gentilice ayant été assez courant en Italie du Nord, on pourrait supposer que Petulius Surus où sa famille était d’origine italienne mais vu son surnom il s’agirait peut-être plutôt d’un affranchi ou d’un descendant d’affranchi, voire d’un autochtone (vide infra). On peut se demander si ce sont des homonymes ou si le même individu est mentionné sur ces deux étiquettes. Ce n’est pas exclu car c’est la seule occurrence de ce gentilice. D’ailleurs, il est intéressant de noter que l’écriture semble être la même sur les deux étiquettes. Vu que la question de l’identité des individus mentionnés sur les étiquettes est loin d’être résolue – clients, ouvriers ou propriétaires de la marchandise? – ce détail n’est pas sans importance. Vu la 1682 Schulze 1904: 209; Meinersmann 1927: 92; Mócsy 1959: 157–158; Barkóczi 1964: 293, 302; Alföldy 1969: 108, s.v. Petronius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 18; Mócsy 1983: 220, s.v. Petronius; Pflaum&alii: 69; Abascal Palazón 1994: 197, s.v. Petronia/-ius; Solin&Salomies 1994: 142, s.v. Petronius; Lőrincz 2000: 135, 180, s.v. Petronivs; Minkova 2000: 75–76, s.v. Petronius; Tataki 2006: 343–346 1683 Barkóczi 1964: 320; Alföldy 1969: 262, s.v. Petronius; Mócsy 1983: 220, s.v. Petronius; Lőrincz 2000: 135, 180, s.v. Petronivs; Minkova 2000: 227, s.v Petronius 1684 Väänänen 1959: 25–26; Väänänen 1981: 37 1685 Schulze 1904: 208, 443, 589; Mócsy 1959: 157; Barkóczi 1964: 294, 303; Alföldy 1969: 108, s.v. Petillius, Petilius; Mócsy 1983: 220, s.v. Petilius; Solin&Salomies 1994: 142, s.v. Petilius, Petil(l)ius; Lőrincz 2000: 134, s.v. Petilivs, Petillivs; Tataki 2006: 342; ce nom est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou idionyme, Lőrincz 2000: 134, s.v. Petilivs 243 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX grande diversité des noms apparaissant sur les étiquettes, je serais plus enclin à les considérer comme des clients mais cela peut se discuter. D’ailleurs, un nom comme Pinarius pouvait avoir un caractère assonant chez les Illyriens (vide infra). La même écriture ne veut pas forcément dire que Petulius Surus est lui-même l’auteur de ces inscriptions mais pourrait néanmoins indiquer qu’il a acheté des biens ou commandé des services dans le même établissement ou auprès du même artisan dans un laps de temps relativement court et que la même personne a noté ses commandes sur les étiquettes. Pinilla Philetus 04.20 / 12848 – Flavi(i) P(h)ileti Philetus est un surnom et idionyme d’origine grecque assez couramment attesté en Italie et dans les provinces occidentales de l’Empire, dont la Pannonie.1686 Dans le cas présent, il est vraisemblablement question du citoyen Flavius P(h)iletus, peut-être un affranchi. Phoebus 11.03 / 12953 – Davia P(h)oebi Le père de Davia porte indéniablement un nom grec, d’ailleurs assez fréquemment attesté dans les inscriptions romaines, notamment parmi les affranchis et les personnes de condition servile.1687 Il n’est donc pas impossible que notre Phoebus ait été de ce milieu social. Pietas 20.35 / 12042 – Pietas Fortunati 244 Sans être très courant, du moins en dehors de l’Italie, Pietas est un surnom bien attesté.1688 Il n’avait pas été répertorié auparavant en Pannonie mais plusieurs occurrences sont connues dans la province voisine de Dalmatie. C’est un nom aussi bien masculin que féminin et il est difficile d’estimer avec certitude le sexe de Pietas Fortunati. Quoi qu’il en soit, vu sa dénomination, il semblerait que cette personne avait un statut pérégrin. Pinarius 23.14 / 12044 – Pinarius Nigri Pinarius est un gentilice plutôt rare hors d’Italie mais il est néanmoins attesté dans plusieurs provinces dont la Pannonie.1689 Dans le cas présent, ce n’est pas un gentilice mais un nom unique pérégrin. L’utilisation de gentilices romains comme idionymes par les pérégrins était une pratique qui n’avait rien d’exceptionnel. En conséquence, voir le nom Pinarius dans ce rôle n’a rien de surprenant, d’autant plus que ce gentilice était relativement commun en Italie du Nord, une région dont l’onomastique avait grandement influencé l’anthroponymie des indigènes romanisés habitant l’Illyricum. 1686 1687 Pape&Benseler 1870: 1619, s.v. FilhtâV; Mócsy 1959: 184; Barkóczi 1964: 312, 320; Alföldy 1969: 263, s.v. Philetus; Mócsy 1983: 221, s.v. Philetus; Solin 1996: 458–459, s.v. Philetus; Lőrincz 2000: 137, s.v. Philetvs; Solin 2003: 959–962, s.v. Philetus; Minkova 2000: 227, s.v. Philetus Pape&Benseler 1870: 1638–1639, s.v. FoîboV; Mócsy 1959: 184; Alföldy 1969: 264, s.v. Phoebus; Mócsy 1983: 222, s.v. Phoebus; Solin 1996: 271–272, s.v. Phoebus; Lőrincz 2000: 140, s.v. Phoebvs; Solin 2003: 303–306, s.v. Phoebus 21.68 / 13116 – Crisa Pinilla Pinilla est un hapax mais il pourrait être question d’un diminutif avec un suffixe latin1690 de plusieurs noms attestés en Dalmatie, tous formés à partir de la racine pin-: Pinenta,1691 Pinnes,1692 Pinnius,1693 Pinnus1694 ou Pinsus.1695 De ce fait, il n’est pas invraisemblable que le nom Pinilla soit dérivé d’un nom autochtone comme Pin(n)a, probablement un nom illyrien au sens large du terme. Pisinio ou Pisinius? 24.02 / 12147 – Pisiniis Prianu (un autre nom présent sur l’étiquette – Unuavi?) Pisiniis semble être un génitif mais il n’est pas certain que cela ait pu être le génitif d’un nom comme Pisinio et encore moins le génitif de Pisinus ou Pisinius.1696 Vu l’origine celtique de ces noms, un génitif aussi fantaisiste du point de vue de la langue latine n’est pas forcément étonnant. Prianu semble aussi être un nom celtique, peut-être un nominatif, mais il est difficile de d’estimer si c’est un nom masculin ou féminin (vide infra). Le rapport avec le nom (Unuavi?) sur l’autre face est loin d’être clair mais les deux inscriptions semblent contemporaines et écrites par la même main. Pisstana 26.121 / 12973 – Pisstana Pisstana est un hapax qui pourrait éventuellement être apparenté à des noms celtiques comme Pixtacus, Pixtaucus, Pixticenus, Pixtillus, Pixtilos ou Pixtionus.1697 Vu qu’elle porte un nom unique, cette femme semble avoir été une pérégrine. Pivus (Bivus?) 23.75 / 13042 – Verina Pivi nepotis Le grand-père de Verina porte un nom qui ne semble pas avoir été attesté auparavant. Les seules analogies à peu près semblables, par- 1690 Kajanto 1965: 126–127 1691 CIL III 146071;Mayer 1957: 269, s.v. Pinenta, Katičić 1965: 66; Alföldy 1969: 265, s.v. Pinenta; Mócsy 1983: 224, s.v. Pinenta; Lőrincz 2000: 142, s.v. Pinenta 1692 Krahe 1929: 89, s.v. Pinnes; Mayer 1957: 269, s.v. Pinnes (P…nnhj); Katičić 1962: 106–107; Katičić 1963: 260, 272–273; Alföldy 1969: 264– 265, s.v. Pines, Pinnes; Mócsy 1983: 224, s.v. Pinnes; Lőrincz 2000: 142, s.v. Pinnes 1693 Krahe 1929: 90, s.v. Pinnius; Mayer 1957: 269–270, s.v. Pinneus, Pinnius, -a; Alföldy 1969: 265, s.v. Pinnius; Mócsy 1983: 224, s.v. Pinnius; Lőrincz 2000: 142, s.v. Pinnius 1694 CIL III 13904; Mócsy 1983: 224, s.v. Pinnus; Lőrincz 2000: 142, s.v. Pinnus 1695 Krahe 1929. 90, s.v. Pinsus; Mayer 1957: 270, s.v. Pinsus; Alföldy 1969: 265, s.v. Pinsus; Mócsy 1983: 224, s.v. Pinsus; Lőrincz 2000: 142, s.v. Pinsus 1688 Kajanto 1965: 97–98, 251, 364; Alföldy 1969: 264, s.v. Pietas; Mócsy 1983: 223, s.v. Pietas; Abascal Palazón 1994: 458, s.v. Pietas; Solin& Salomies 1994: 378, s.v. Pietas; Lőrincz 2000: 141, s.v. Pietas 1696 Schulze 1904: 209; Mócsy 1983: 224, s.v. Pisinio, Pisinius, Pisinus; Solin&Salomies 1994: 144, s.v. Pisinius; Lőrincz 2000: 143, 180, s.v. Pisinio, Pisinius, Pisinus; Delamarre 2007: 149, s.v. Pisinius 1689 Schulze 1904: 366, 416; Mócsy 1959: 158; Alföldy 1969: 109, s.v. Pinarius; Mócsy 1983: 223, s.v. Pinarius; Solin&Salomies 1994: 143, s.v. Pinarius; Lőrincz 2000: 141–142, s.v. Pinarivs; Tataki 2006: 347 1697 Mócsy 1983: 225, s.v. Pixtacus, Pixticenus; Lőrincz 2000: 144, s.v. Pixtacvs, Pixticenvs; Delamarre 2007: 149, s.v. Pixtacus, Pixtaucus, Pixticenus, Pixtillus, Pixtilos, Pixtionus, 229 Tesserae Sisciensiae tageant peut-être la même racine, sont des noms vraisemblablement celtiques, comme Pivonus, Pivotialos ou Pivu.1698 Dans tous ces cas, Plator Asidonius aurait pu être un pérégrin porteur d’un double idionyme mais il n’est pas exclu qu’il s’agît d’un citoyen (vide supra, s.v. Asidonius). la lettre B a vraisemblablement été remplacée par la lettre P: ces deux sons sont des occlusives labiales (le b est une occlusive sonore, le p est une occlusive sourde) et certains individus, notamment ceux dont le latin n’était pas la langue maternelle, pouvaient avoir des difficultés à les distinguer.1699 Les thèmes biuo- > bevo- ainsi que bio-, beu- étant connus dans l’anthroponymie celtique,1700 il n’est pas exclu que Pivus/Bivus ait été un nom d’origine celtique (d’ailleurs, le nom de sa petite-fille est un nom d’assonance celtique). Le surnom Plenus est très rare mais il est néanmoins attesté en Italie.1704 Il n’est toutefois pas certain qu’il s’agisse d’un nom latin dans le cas présent car il n’est pas exclu que ce soit un nom apparenté à des noms bien connus en milieu illyrien comme Planus ou Planius.1705 Planius Pliasara 26.98 / 12686 – Plani(i) Orati 23.62 / 12503 – (civis) Andau(toniae) Pliasara Cauti Le gentilice Planius est bien attesté en Narbonnaise, il est aussi répertorié en Hispanie mais il ne semble pas avoir été très répandu ailleurs.1701 Curieusement, en tant que surnom et idionyme il n’est pas du tout attesté dans les mêmes régions puisqu’on ne le retrouve qu’en Pannonie et en Dacie. Il n’est d’ailleurs pas exclu que ce fût un nom d’assonance illyrienne dans ces régions.1702 Le nom Pliasara est un hapax mais un nom vraisemblablement apparenté, Plassarus, est déjà attesté en Pannonie. C’est probablement un nom illyrien au sens large du terme.1706 Cette femme était sans doute une pérégrine et vraisemblablement une autochtone. Les noms étant au génitif, il pourrait tout autant s’agir de Plan(i)us, fils d’Oratus que du citoyen Planius Oratus. J’opterais plutôt pour la seconde interprétation mais il est bien évidemment impossible d’être certain du véritable statut de cet homme. S’il était un citoyen, il aurait pu être originaire de la Narbonnaise. 26.61 / 12020 – Plinius Plator 22.18 / 12260 – Muci Plator 24.36 / 12984 – Plator Asidonius Plator est un nom illyrien bien connu mais rarement attesté en dehors de la Dalmatie. Les deux individus dont il est question dans ces inscriptions étaient vraisemblablement originaires de l’Illyricum, probablement de la Dalmatie mais ce nom pouvait peut-être aussi être porté par des Pannoniens de souche illyrienne.1703 Le cas de Muci Plator est particulièrement intéressant car un nom au génitif, semble-t-il, précède ce nom au nominatif. Il ne fait pas de doute que les deux noms fassent partie de la même inscription, mais leur interprétation n’est pas sans ambiguïté. En effet, Muci pourrait être une abréviation et non un nom personnel. Si c’est effectivement un nom, on peut se demander si c’est bien un patronyme? Mettre ce nom en première place impliquait peut-être une relation toute autre entre Mucius et Plator. Devrait-on lire cette inscription comme Muci (servus) Plator? Plenus 18.20 / 12425 – Trita Pleni Plinius 23.10 / 12041 – Plinius Pulvili 04.10 / 12980 – Plinius Carus Le gentilice Plinius est plutôt courant en Italie, notamment dans le Nord, mais il est rarement attesté dans les provinces. C’est aussi occasionnellement un surnom.1707 S’il ne fait guère de doute que Plinius Carus fût un citoyen, Plinius Pulvili était un pérégrin et c’est vraisemblablement aussi le cas de l’homme qui ne porte que ce nom en tant qu’idionyme. Plustius 26.73 / 12069 – Plustius Severus (inscription antérieure) 21.50 / 12793 – Ianuaria Plustia Le nom Plustius n’est attesté qu’à Rome et cela uniquement comme gentilice.1708 Il ne fait aucun doute que Plustius Severus fût un citoyen mais dans le deuxième cas ce nom occupe la seconde place dans la dénomination de Ianuaria Plustia. On pourrait envisager que cette femme soit une pérégrine portant un double idionyme mais cela me semble peu vraisemblable. Je serais plus enclin à considérer que nous avons affaire à une inversion de places dans la dénomination de cette femme, qui s’appelait en réalité Plustia Ianuaria, en l’occurrence une citoyenne. Polio 04.09 / 12043 – Polio 21.71 / 13006 – Pollionis 1698 Delamarre 2007: 149, s.v. Piuonus, Piuotialos, Piuu 1699 cf. Lambert 2003: 48; cf. Shiel 1975: 148 1700 Schmidt 1957: 149; Delamarre 2003: 75–76, s.v. –biion, 77, s.v. biuo> bio-; Degavre 1998 (2004): 528, s.v. biio, 529, s.v. biu; Delamarre 2007: 43, 213 1701 1702 1703 Mócsy 1983: 225, s.v. Planius; Solin&Salomies 1994: 144, s.v. Planius; Lőrincz 2000: 145, s.v. Planivs; Tataki 2006: 349 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1012; Mócsy 1959: 184; Katičić 1963: 273; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 225, s.v. Planius; Lőrincz 2000: 145, s.v. Planivs Krahe 1929: 92–94; Mayer 1957: 273–274; Katičić 1962: 110; Katičić 1963: 259; Katičić 1965: 71; Lochner-Hüttenbach 1965: 31–32; Zaninović 1966: 54–55; Alföldy 1969: 267, s.v. Plator; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 226, s.v. Plator; Križman 1991: 129; Lőrincz 2000: 145, s.v. Plator Le surnom et idionyme Pol(l)io est plutôt courant en Italie et en Hispanie, il n’est pas particulièrement rare en Gaule, notamment en 1704 Kajanto 1965: 232; Solin&Salomies 1994: 380, s.v. Plenus; Mócsy 1983: 226, s.v. Plenus; Lőrincz 2000: 146, s.v. Plenus 1705 Mayer 1957: 272; Katičić 1963: 273; Alföldy 1969: 267, s.v. Planus; Rendić-Miočević 1981: 27 = Rendić-Miočević 1989: 755; Mócsy 1983: 225, s.v. Planius, Planus; Lőrincz 2000: 145, s.v. Planivs, Planus 1706 CIL III 4376 = RIU 258; Krahe 1929: 92; Mayer 1957, 273; Mócsy 1959: 184; Mócsy 1983: 226, s.v. Plassarus; Lőrincz 2000: 145, s.v. Plassarvs 1707 Schulze 1904: 89; Mócsy 1983: 226, s.v. Plinius; Solin&Salomies 1994: 145, s.v. Plinius; Lőrincz 2000: 146, s.v. Plinivs; Minkova 2000: 76, s.v. Plinius 1708 Solin&Salomies 1994: 145, s.v. Plustius 245 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Narbonnaise mais le nombre de cas attestés dans les autres régions de l’Empire reste relativement faible bien que ce nom soit répertorié dans un grand nombre de provinces.1709 Dans le cas présent, les deux porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins. Polycarpus? 26.16 / 12077 – Policarp(us)? (un autre nom sur l’étiquette – N. gela Vogitoctis) Cette étiquette est fortement raturée et de ce fait la lecture de l’inscription (ou plutôt des différentes inscriptions) n’est guère aisée. La présence de l’idionyme Polycarpus, un nom grec plutôt commun, n’est pas exclue mais il est difficile d’en être certain.1710 Le lien avec la femme dont le nom est mentionné sur l’autre face n’est pas évident. Les inscriptions ne sont peut-être pas contemporaines. Polycrates 16.09 / 12185 – Policrati Il ne fait guère de doute que cet homme porte un nom unique d’origine grecque. Polycrates n’est certes pas un nom grec extrêmement commun dans les inscriptions latines mais il est tout de même attesté en plusieurs endroits.1711 L’homme dont il est question sur cette étiquette aurait pu être un pérégrin, en tant que porteur d’un nom unique, mais on ne peut se prononcer sur son éventuel statut, esclave, affranchi ou ingénu. Pompeius? 246 22.05 / 12047 – Ponpeius (!) Cresses (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Cette inscription est un bon exemple de latin vulgaire mais il ne fait aucun doute que l’homme en question était le citoyen Pompeius Crescens. Il porte un gentilice courant, particulièrement fréquent en Occident, notamment en Narbonnaise et dans la péninsule ibérique. Il est aussi assez commun en Orient. Bien que nettement moins nombreuses, les occurrences de ce gentilice dans les Balkans sont toutefois loin d’être rares. En Pannonie, avant le règne de Marc-Aurèle, le gentilice Pompeius est surtout attesté chez les colons italiens et les immigrants originaires de la Narbonnaise. Vers la fin du 2ème siècle on trouve parmi les porteurs de ce gentilice beaucoup d’Orientaux.1712 Vu son gentilice et son surnom, Pompeius Crescens aurait pu être originaire d’une province occidentale ou un Italien mais il est difficile d’en être certain. 1709 1710 1711 1712 Pape&Benseler 1870: 1294, s.v. Pwlíon; Meinersmann 1927: 94; Barkóczi 1964: 320; Kajanto 1965: 37, 164; Alföldy 1969: 268, s.v. Polio; Mócsy 1983: 227, s.v. Polio, Pollio; Abascal Palazón 1994: 462, s.v. Pollio; Solin&Salomies 1994: 380, s.v. Pol(l)io; Lőrincz 2000: 148, s.v. Polio, Pollio; Minkova 2000: 231, s.v. Polio, 232, s.v. Pollio; Tataki 2006: 504 Pape&Benseler 1870: 1225–1226, s.v. PolúkarpoV; Bechtel&Fick 1894: 238; Alföldy 1969: 268, s.v. Polycarpus; Solin 1996: 465, s.v. Polycarpus; Lőrincz 2000: 149, s.v. Polycarpvs; Minkova 2000: 232, s.v. Polycarpus; Solin 2003: 985–986, s.v. Polycarpus Pape&Benseler 1870: 1226–1227, s.v. PolûkráthV; Alföldy 1969: 268, s.v. Policrates; Mócsy 1983: 228, s.v. Polycrates; Lőrincz 2000: 149, s.v. Polycrates; Solin 2003: 143–144, s.v. Polycrates Mócsy 1959: 158; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 111, s.v. Pompeius; Mócsy 1983: 228, s.v. Pompeius; Abascal Palazón 1994: 198–201, s.v. Pompeia/-ius; Solin&Salomies 1994: 146, s.v. Pompeius; Lőrincz 2000: 150–151, s.v. Pompeivs; Minkova 2000: 77, s.v. Pompeius; Tataki 2006: 351–352 Pontius 21.62 / 12048 – Pontia (Cornuti?) (inscription antérieure) 20.39 / 12049 – Pontia Zetena Le gentilice Pontius est couramment attesté en Italie mais il est plus rare dans les autres régions, bien qu’on le trouve quasiment dans toutes les provinces, y compris en Pannonie.1713 Occasionnellement, ce nom apparaît aussi comme surnom ou nom unique pérégrin et quelques cas sont d’ailleurs aussi attestés en Pannonie, dont un justement à Siscia. En tant que surnom ou idionyme, ce nom n’a pas forcément de rapport avec le gentilice mais indique parfois plutôt l’origine géographique.1714 En ce qui concerne les étiquettes de Siscia, dans un cas c’est certainement un gentilice mais dans l’autre cas il semblerait que ce soit un nom unique. En effet, il n’est pas du tout certain qu’il y ait un rapport entre le nom Pontia et ce qui semble être un patronyme (Cornuti selon l’avis de J. Brunšmid mais cette lecture est très douteuse). Si les deux noms font effectivement partie de la même inscription, Pontia serait vraisemblablement une pérégrine. Si ce n’est pas le cas, on peut considérer que c’est une pérégrine car elle ne porte qu’un nom unique mais on ne peut toutefois entièrement exclure la possibilité qu’elle ait été une citoyenne ne portant que son gentilice. Popeius 20.38 / 13009 – Popeius Pr(a)esen(s) Le gentilice Popeius semble avoir été assez rare, surtout hors d’Italie. Il est vraisemblablement apparenté à des gentilices comme Poppeius ou Poppaeus.1715 Il semble plutôt certain que cet individu fût un citoyen et on peut vraisemblablement lui supposer une origine italienne. Pr(a)eceptus? 23.22 / 12076 – Preseptus? Ce nom est un hapax. L’orthographe correcte serait peut-être Praeceptus. Comme analogie, on pourrait mentionner un autre hapax, Praeceptor.1716 Pr(a)econ(i)us 23.54 / 13026 – Rufo Pr(a)econi(i) La lecture de cette inscription n’est pas sans ambiguïtés mais il semblerait que le père de Rufo s’appelât Pr(a)econ(i)us. Le gentilice Praeconius est attesté tout comme le surnom Praeconinus et bien qu’il ne soit pas exclu que le nom Praeconus ait aussi existé, il est parfaitement envisageable que le père de Rufo ait porté un gentilice romain, en l’occurrence Praeconius, comme nom unique pérégrin.1717 1713 Schulze 1904: 212; Syme 1949: 13–14; Mócsy 1959: 158; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 112, s.v. Pontius; Mócsy 1983: 229, s.v. Pontius; Abascal Palazón 1994: 201–202, s.v. Pontia, -ius; Solin&Salomies 1994: 147, s.v. Pontius; Lőrincz 2000: 153, 181, s.v. Pontivs; Minkova 2000: 78, s.v. Pontius; Tataki 2006: 354–357 1714 Mócsy 1959: 184; Alföldy 1969: 269, s.v. Pontia; Mócsy 1983: 229, s.v. Pontius; Solin 1996: 485, s.v. Pontia; Lőrincz 2000: 153, s.v. Pontivs; Solin 2003: 1067, s.v. Pontia 1715 Schulze 1904: 366–367; Mócsy 1983: 229, s.v. Popeius, Poppaeus; Solin&Salomies 1994: 147, s.v. Popeius, Poppaeus, Poppeius; Lőrincz 2000: 153, s.v. Popeivs, Poppaevs; Tataki 2006: 361 1716 ILJUG 1441; Solin&Salomies 1994: 382, s.v. Praeceptor; cf. TLL, Vol. X.2, 425, s.v. praeceptus; OLD, 1422–1423, s.v. praeceptor, praeceptum 1717 Schulze 1904: 53, 87, 318, 443; Mócsy 1959: 158; Alföldy 1969: 270, s.v. Praeconinus; Mócsy 1983: 231, s.v. Praeconinus, Praeconius; Tesserae Sisciensiae Il faut néanmoins remarquer que le père de Rufo s’appelait peutêtre Praeco car la lecture Preconis n’est pas entièrement exclue non plus.1718 vait exister entre Senecius Aper et Prianu n’est pas évident non plus, tout comme celui entre Lalos Lani et Prianu. Pricio Praesens 20.38 / 13009 – Popeius Pr(a)esen(s) Le surnom Praesens n’est pas très commun mais il est néanmoins attesté aussi bien en Italie que dans les provinces, y compris en Pannonie.1719 11.06 / 12861 – Etera Pricionis Le nom Pricio semble être un hapax, à moins qu’il ne soit apparenté au nom Precio, attesté en Pannonie et porté par un Scordisque.1722 Si c’est le cas, Pricio pourrait être un nom indigène, vraisemblablement illyrien au sens large, mais il est intéressant de remarquer que sa fille porte un nom indéniablement grec. Pria 24.11 / 12367 – Sura Pria Primigenius 24.44 / 13052 – Valerius Pria 26.75 / 12027 – Primig[en]ia Pria est un hapax mais il existe un nom celtique vraisemblablement apparenté, Prio ainsi qu’un nom avec la même racine Prionimus, lui aussi vraisemblablement celtique.1720 Sura Pria pourrait être aussi bien un homme qu’une femme et il semblerait que cette personne porte un double idionyme mais dans le cas de Valerius Pria il faut bien constater que Pria semble être un nom masculin. Cet homme aurait vraisemblablement pu être un citoyen mais il n’est pas exclu qu’il ait été un pérégrin porteur d’un double idionyme. On pourrait aussi envisager la possibilité que ces inscriptions mentionnent en fait deux personnes (Sura et Pria, ainsi que Valerius et Pria). Il n’est pas exclu non plus que Pria ne soit pas du tout un nom personnel mais tout simplement l’abréviation p() r() i a(). 26.19 / 12836 – Primigen[ _ _ _ ] Sisonis 01.43 / 12977 – Primigenius Le surnom et idionyme Primigenius est plutôt courant et attesté en nombre relativement important dans un grand nombre de provinces. En dehors de l’Italie, il semble avoir été plus particulièrement fréquent dans la péninsule ibérique, en Narbonnaise et en Dalmatie mais il n’est pas rare non plus dans le Norique et en Pannonie. Ce nom est plutôt commun parmi les esclaves et les affranchis et c’était aussi dans certains cas vraisemblablement un nom de traduction dans les régions celtiques.1723 Bien que la plupart des porteurs de ce nom attestés à ce jour en Pannonie aient été des esclaves ou des affranchis, dans le cas présent on peut juste remarquer que les Primigenii mentionnés sur les étiquettes de Siscia, semblent avoir été des pérégrins. Prianu? 24.02 / 12147 – Pisiniis Prianu (un autre nom présent sur l’étiquette – Unuavi?) Primitivus 23.40 / 12302 – Prianu? (un autre nom présent sur l’étiquette – Seneci(i) Apri) 02.04 / 12979 – Primitivos 24.31 / 12942 – Lalos Lani Prianu Le nom Prianu pourrait être un nom celtique et il semblerait qu’il soit au nominatif. Il est toutefois difficile de juger si c’est un nom féminin ou masculin.1721 On devrait peut-être lire ce nom comme Prianu(s) car il n’est pas exclu que le s final ait tout simplement été omis. Le nom qui le précède semble être au génitif. On s’attendrait à voir un patronyme à la suite du nom unique de la personne et de ce fait il n’est pas du tout certain que Prisiniis désigne le père de Prianu. Il n’est pas exclu que cet individu, Pisinio (voire Pisinius?), ait été le patron de Prianu. Le nom indiqué sur l’autre face, Unuavi, un autre génitif, semble avoir été écrit par la même main mais il est impossible de deviner le rapport avec Pisiniis Prianu. Le rapport qui pou- 11.14 / 12030 – Proc(u)la Primitivi Primitivus est un surnom et idionyme répandu, attesté en nombre élevé dans un grand nombre de provinces. Il semble avoir été assez couramment porté par les esclaves et les affranchis. Ce nom était plus particulièrement courant en Italie, dans les provinces occidentales ainsi qu’en Dalmatie. Bien que la Pannonie ne fasse apparemment pas partie des régions où ce nom était très fréquent, le nombre d’occurrences n’y est tout de même pas insignifiant.1724 Dans le premier cas, c’est un patronyme et il faut bien conclure que ce nom était porté par un pérégrin. Dans le second cas, il faut noter la désinence celtique –os.1725 Il n’est d’ailleurs pas exclu que le nom Primitivos ait été suivi par un patronyme mais la présence de plusieurs inscriptions ainsi que les ratures nous empêchent de nous prononcer avec certitude sur la lecture exacte. 1722 CIL III 3400, Scordisc(us); ce nom est peut-être aussi mentionné dans l’inscription CIL III 11227; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1042; Mócsy 1959: 185; Mócsy 1983: 231, s.v. Precio; Lőrincz 2000: 157, s.v. Precio 1723 Gordon 1924: 100; Mócsy 1959: 185; Kajanto 1965: 18, 74–75, 77, 134, 290; Alföldy 1969: 271, s.v. Primigenius; Mócsy 1983: 229, s.v. Primigenius; Abascal Palazón 1994: 465–466, s.v. Primigenia/-ius; Solin&Salomies 1994: 383, s.v. Primigenius; Lőrincz 2000: 158–159, s.v. Primigenivs; Minkova 2000: 234, s.v. Primigenius; Tataki 2006: 504 1724 Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 185; Barkóczi 1964: 321; Kajanto 1965: 14, 18, 74–75, 134, 290; Alföldy 1969: 271–272, s.v. Primitivus; Mócsy 1983: 232, s.v. Primitivus; Abascal Palazón 1994: 466, s.v. Primitiva, Primitivus; Solin&Salomies 1994: 383, s.v. Primiti(v)us; Lőrincz 2000: 159– 160, 181, s.v. Primitivvs; Minkova 2000: 235, s.v. Primitivus; Tataki 2006: 505 1725 Lambert 2003: 51–52 Solin&Salomies 1994: 143, s.v. Praeconius, 382, s.v. Pr(a)econinus; Lőrincz 2000: 157, s.v. Praeconinvs, Praeconivs 1718 Kajanto 1965: 319; Solin&Salomies 1994: 382, s.v. Praeco 1719 Barkóczi 1964: 320–321; Kajanto 1965: 289; Solin&Salomies 1994: 382, s.v. Praesens; Mócsy 1983: 231, s.v. Praesens; Lőrincz 2000: 157, s.v. Praesens 1720 Delamarre 2007: 150, s.v. Prio, Prionimus; 1721 Delamarre 2007: 150, s.v. Prio, Prionimus, Priunus; Pour le nominatif celtique en –u, cf. Katičić 1965: 60; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Katičić 1968: 66, 74, Dondin-Payre 2001, Onomastique: 312; Lambert 2003: 61–62, 95; Matasović 2003: 12–13; Meid 2005: 322–323; pour les noms féminins en –u, voir notamment M. Falkner, Die norischen Personennamen auf -u und ihre kulturgeschichtliche Bedeutung, Frühgeschichte und Sprachwissenschaft, Wien, 1948, 39–54 247 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Primula 02.10 / 13021 – Prisca Campana 24.35 / 12978 – Primula Ce nom fait partie des surnoms les plus courants. Il est attesté dans la plupart des provinces mais il semble avoir été plus particulièrement populaire en Italie (notamment dans le Nord), dans la péninsule ibérique et en Gaule. Il est aussi fréquemment attesté en Pannonie et en Dalmatie.1729 Primulus n’est pas un nom rare mais il est nettement moins commun que le nom Primus dont il est dérivé. Il est attesté dans la plupart des provinces mais il est surtout fréquent en Narbonnaise et en Italie du Nord.1726 Vu qu’elle porte un nom unique, il semblerait que Primula fût une pérégrine. Primus 21.81 / 12028 – Primus Stati(i) 19.13 / 12073 – Primus 23.20 / 12514 – Primi? (un autre nom présent sur l’étiquette – Carisio) 02.16 / 12525 – Aurelia Prima 26.59 / 12976 – Primus Murcinus 19.70 / 13019 – Prima Val{l}eri(i) 13.53 / 13020 – Primus 248 Primus fait partie des cinq surnoms et idionymes latins les plus fréquents. C’est un nom très commun partout, aussi bien en Italie (il est particulièrement courant en Italie du Nord) que dans les provinces, y compris en Pannonie. Dans les provinces celtiques ce nom pouvait être un nom de traduction pour le thème celtique cintu(»premier«).1727 Les sept occurrences de ce nom sur les étiquettes de Siscia n’ont donc rien de surprenant.1728 A l’exception d’Aurelia Prima, les autres Primi et Primae semblent avoir été des pérégrins. Toutefois, le statut de Primus Murcinus reste incertain. Cet homme porte un double idionyme, semble-t-il (à moins qu’il ne s’agisse de deux individus), mais vu que le nom Primus est aussi occasionnellement attesté comme gentilice, il n’est pas forcément exclu qu’il ait été un citoyen. Priscus, Prisca 23.48 / 12089 – Prisca 26.118 / 12974 – Priscus Nigri 07.07 / 13016 – Priscus 15.18 / 13018 – Prisca 1726 1727 1728 Mócsy 1959: 185; Kajanto 1965: 128, 291; Alföldy 1969: 272, s.v. Primulus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 40; Mócsy 1983: 232, s.v. Primulus; Pflaum&alii 1983: 85; Abascal Palazón 1994: 466, s.v. Primula/us; Solin&Salomies 1994: 149, 384, s.v. Primulus; Lőrincz 2000: 160– 161, s.v. Primvlvs Schulze 1904: 50, 295; Dean 1916: 42; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 106; Schmidt 1957: 172; Mócsy 1959: 32, 185; Petersen 1962: 348– 349; Barkóczi 1964: 295, 321; Kajanto 1965: 29–30, 73–77, 134, 276, 291; Alföldy 1969: 272–273, s.v. Primus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 40; Mócsy 1983: 232, s.v. Primus; Pflaum&alii 1983: 85; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 465, 467, s.v. Prima, Primus; Solin&Salomies 1994: 149, 384, s.v. Primus; Lőrincz 2000: 161–162, 181, s.v. Primvs; Minkova 2000: 234–235, s.v. Prima, Primus; DondinPayre 2001, Onomastique: 309, 312; Dondin-Payre 2001, Secundus: 573–575; Forier 2001: 478, 481; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356, 361, 380–385, 388, 390; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 422–423, 448, 454–455; Rémy 2001: 169; Tataki 2006: 363, 505–506; ce fut aussi un prénom, principalement en Italie du Nord, cf. Salomies 1987: 17115–116, 122 La lecture est incertaine dans le cas de l’étiquette 23.20. Il faut noter que la présence de ce nom au génitif n’est peut-être pas exclue dans l’incription antérieure visible sur l’étiquette 26.144. Ce nom semble aussi être indiqué sur une étiquette de Siscia conservée au Musée national de Budapest, cf. Mócsy 1956: 103, cat. 18, Prima Avec cinq occurrences sur les étiquettes de Siscia, Priscus semble avoir été un nom assez populaire dans cette ville. Tous les porteurs semblent avoir été des pérégrins. Privatus 23.29 / 12595 – T(iti) A(u)gusti Privati 23.28 / 12964 – Privatus Privatus est un surnom et idionyme relativement commun car il est attesté quasiment partout. Il était néanmoins plus courant, semblet-il, en Italie et dans les provinces occidentales.1730 Dans le cas des étiquettes de Siscia, ce nom apparaît comme surnom et comme idionyme. T(itus) A(u)gustius Privatus était vraisemblablement un citoyen (si la lecture est correcte, vide supra, s.v. Augustius) mais Privatus, en tant que porteur d’un nom unique, semble avoir été un pérégrin. Proca 01.44 / 12972 – Proca Desestis Le nom Procus semble avoir été très rare bien qu’il soit attesté dans plusieurs provinces dont la Pannonie. C’est d’ailleurs peut-être tout simplement une haplologie du nom Proculus.1731 Dans le cas présent, c’est vraisemblablement le nom unique d’une pérégrine. Procellius 17.18 / 12136 – Procellius (un autre nom présent sur l’étiquette – Ulpia Muccena) Ce nom semble être un hapax mais des noms comme Procella, Procellina et Procellio sont bien attestés,1732 probablement des noms apparentés à Procillus, lui-même dérivé de Proculus.1733 D’ailleurs, le nom Procella est répertorié à plusieurs occasions en Pannonie. Il n’y a donc pas de raison pourquoi un nom comme Procellius n’aurait pas pu exister. Vu que c’est un idionyme, le suffixe –ius pourrait indiquer une date plus tardive. Selon les analogies, l’apparition des 1729 Dean 1916: 43; Gordon 1924: 99; Mócsy 1959: 185; Barkóczi 1964: 295, 321; Kajanto 1965: 30, 71, 288; Alföldy 1969: 273, s.v. Priscus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 40; Mócsy 1983: 232, s.v. Priscus; Pflaum&alii 1983: 85; Mócsy 1984: 209, 216; Abascal Palazón 1994: 467–469, s.v. Prisca, Priscus; Solin&Salomies 1994: 384, s.v. Priscus; Lőrincz 2000: 163, 181, s.v. Priscvs; Minkova 2000: 235, s.v. Priscus; Tataki 2006: 506; il est occasionnellement attesté comme prénom aussi, cf. Salomies 1987: 128 1730 Mócsy 1959: 185; Barkóczi 1964: 321; Kajanto 1965: 83, 315; Alföldy 1969: 273, s.v. Privatus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 40; Mócsy 1983: 232, s.v. Privatus; Pflaum&alii 1983: 85; Abascal Palazón 1994: 469, s.v. Privata/-us; Solin&Salomies 1994: 384, s.v. Privatus; Lőrincz 2000: 164, 181, s.v. Privatvs; Minkova 2000: 236, s.v. Privata 1731 Väänänen 1959: 46; Barkóczi 1964: 321; Kajanto 1965: 307; Mócsy 1983: 233, s.v. Procus; Solin&Salomies 1994: 385, s.v. Procus; Lőrincz 2000: 167, s.v. Procvs 1732 Barkóczi 1964: 321; Kajanto 1965: 177; Solin&Salomies 1994: 385, s.v. Procella, Procellina, Procellio; Lőrincz 2000: 165, s.v. Procella 1733 Kajanto 1965: 126, 177; Alföldy 1969: 274, s.v. Procilla; Solin&Salomies 1994: 385, s.v. Procillus; Mócsy 1983: 233, s.v. Procilla; Lőrincz 2000: 165, s.v. Procilla Tesserae Sisciensiae surnoms et idionymes avec ce suffixe ne serait pas antérieure aux dernières décennies du 2ème siècle sauf, bien évidemment, dans le cas des pérégrins qui portaient un gentilice romain comme nom unique.1734 Néanmoins, le gentilice Procellius n’a jamais été attesté.1735 Le rapport avec le nom apparaissant sur l’autre face, Ulpia Muccena, n’est pas évident. Les inscriptions semblent toutefois être contemporaines et écrites par la même main. Ulpia Muccena était peut-être la cliente et Procellius la personne en charge de la commande mais il est difficile d’en être certain. La lecture de cette étiquette pose d’ailleurs beaucoup de difficultés et on ne peut exclure de ce fait d’autres interprétations plus ou moins crédibles. La lecture du nom de la citoyenne sur l’avers pose quelques doutes. En effet, c’est peut-être un génitif, Ulpii Muccenii. Si cette interprétation s’avérait correcte, Procellius serait-il l’esclave de ce citoyen? Une autre possibilité serait le syntagme pro Celliis, c’est à dire l’adverbe pro suivi de l’ablatif pluriel du gentilice Cellius,1736 que l’pourrait interpréter comme » pour le compte des Cellii », voire » au service des Cellii » (cf. OLD, 1462–1463, s.v. pro). Ulpia Muccena travaillait-elle pour les Cellii ou s’occupait-elle de leur commande? Proculus 17. 03 / 12018 – Proculus 11.14 / 12030 – Proc(u)la Primitivi 21.102 / 12032 – Procula 20.05 / 12039 – Proc(u)la 19.78 / 12087 – Proc(u)la Sabini 13.39 / 12183 – Ulca Proc(u)li 23.67 / 12566 – (civis) And(autoniae) Proculus Conerti 18.17 / 12589 – Aponius Proculus 19.09 / 12864 – Flavia Proc(u)la 05.07 / 12965 – Proculus 24.33 / 12966 – Proculus Iusti 24.34 / 12971 – Proc(u)la Urbana 13.08 / 12975 – Proc(u)la Proc(u)li 23.76 / 12997 – Proc(u)lus 02.08 / 13005 – Pessenia Procula 12.06 / 13017 – Proc(u)la 01.05 / 13028 – Rigini Proc(u)li 24.41 / 13035 – Proc(u)la 21.41 / 13036 – Proc(u)lus 26.48 / 13040 – Verina Proc(u)li C’est un surnom très répandu dans tout l’Empire, y compris les provinces orientales. Il est plus particulièrement fréquent en Hispanie, Italie et Dalmatie mais il est aussi assez commun en Pannonie, où ce nom semble d’ailleurs être bien plus courant que dans les provinces voisines, à l’exception de la Dalmatie.1737 Avec au moins 20 1734 Kajanto 1963: 70–86; Kajanto 1965: 115–118 1735 Par contre les gentilices Procilius et Procillius existent bien (occasionnellement aussi comme surnoms ou idionymes), cf. Schulze 1904: 443, 459; Solin&Salomies 1994: 149, s.v. Procilius, Procillius; Mócsy 1983: 233, s.v. Procilius; Lőrincz 2000: 165, s.v. Procilivs 1736 1737 Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 11–12; Solin&Salomies 1994: 14, s.v. Caelius, 52, s.v. Cellius; Lőrincz 1999: 18, s.v. Caelivs, 48, s.v. Celivs, Cellivs Pape&Benseler 1870: 1258, s.v. PrókloV; Dean 1916: 43–44; Frank 1916: 692; Meinersmann 1927: 94; Mócsy 1959: 60, 186; Barkóczi 1964: 295, 321; Kajanto 1965: 19, 39–40, 42, 176; Alföldy 1969: 274– 275, s.v. Proculus, Proclus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 40; Mócsy 1983: 233, s.v. Proculus; Pflaum&alii: 85; Mócsy 1984: 216, 220; Abas- mentions sur ces étiquettes, ce nom semble avoir été très répandu parmi les habitants de Siscia. Trois de ces individus étaient certainement des citoyens, deux femmes et un homme (Flavia Proc(u)la, Pessenia Procula, Aponius Proculus). Le cas de Rigini Proc(u)li est plus difficile à éclaircir vu que les deux noms sont au génitif. Il pourrait tout autant s’agir de Riginus, fils de Proc(u)lus que du citoyen Riginius Proc(u)lus (vide infra). Le nom Proculus est occasionnellement attesté comme gentilice et il n’est donc pas entièrement exclu que Proc(u)la Urbana ait été une citoyenne et non une pérégrine portant un double idionyme. Tous les autres semblent avoir été des pérégrins. Proma 21.51 / 12292 – Septima Proma Le surnom Promus semble avoir été plutôt rare et il n’avait été attesté auparavant qu’en Italie.1738 Dans le cas présent, ce pourrait être le surnom d’une citoyenne, au cas où son nom aurait en fait été Septim(i)a Proma mais on ne peut exclure la possibilité qu’elle fût tout simplement une pérégrine portant un double idionyme. Provia 21.42 / 13004 – Provia (inscription antérieure) Ce nom est attesté dans une inscription d’Ig: Firmus Provius était un indigène portant, semble-t-il, un double idionyme. Selon Holder, ce pourrait être un nom celtique mais cet avis n’est pas partagé par d’autres chercheurs qui ont préféré ne pas se prononcer sur la question.1739 D’ailleurs, X. Delamarre et W. Meid n’ont pas inclu ce nom dans leurs répertoires de noms celtiques. Même si l’origine du nom reste un sujet de débat, on peut vraisemblablement supposer que Provia était une pérégrine originaire de la Pannonie occidentale. Prudentianus 26.15 / 12970 – Prudentianus Ce dérivé du surnom Prudens, un nom pas très courant, est encore plus rare puisqu’il ne semble avoir été atteste que dans une inscription d’Afrique Proconsulaire et le Codex Iustiniani. Bien évidemment, rien ne permet d’affirmer que notre Prudentianus était un Africain et il serait probablement plus prudent d’envisager qu’il était tout simplement le fils d’un Prudens.1740 En tant que porteur d’un nom unique, il semblerait qu’il fût un pérégrin mais il faut remarquer que la rareté de son nom pouvait suffire à identifier l’individu en question sans avoir à indiquer son gentilice ou son patronyme. Pour cette raison, on ne peut affirmer avec certitude qu’il s’agit d’un pérégrin. Publilius 26.58 / 12969 – Publilius Lanio Publilius est un gentilice relativement rare, répertorié juste dans quelques provinces (dont la Pannonie), l’Italie et l’Hispanie avec respectivement 4 et 7 cas étant les régions où ce gentilice est le plus cal Palazón 1994: 470–472, s.v. Procula, Proculus; Solin&Salomies 1994: 149, 385, s.v. Proculus; Lőrincz 2000: 166–167, 181, s.v. Procvlvs; Minkova 2000: 236–237, s.v. Procla, Proclus, Procula, Proculus; Tataki 2006: 364, 507–508 1738 Mócsy 1983: 233, s.v. Promus; Solin&Salomies 1994: 385, s.v. Proma, Promus; Lőrincz 2000: 167, s.v. Promvs 1739 CIL III 3797; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1049; Mócsy 1959: 186; Katičić 1968: 94; Mócsy 1983: 234, s.v. Provius; Lőrincz 2000: 169, s.v. Provivs 1740 VIII 23810; Cod. Iust. 5.39.3; Kajanto 1965: 109–110, 250; Solin&Salomies 1994: 386, s.v. Prudentianus 249 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX souvent rencontré.1741 La lecture du surnom pose quelques difficultés mais il semble bien que le nom en question soit Lanio. Vu son gentilice et surnom, le citoyen Publilius Lanio pourrait vraisemblablement être d’origine italienne. nombre de provinces, dont la Pannonie. Dans certains cas, il n’est pas exclu que ce fût un nom d’assonance celtique.1745 Publius Pusarix 04.15 / 12511 – P(ublii) Carosi(i) 09.04 / 12005 – Pusarix 23.11 / 12647 – P(ublii) Abulii Felix ou Pabulii Felix La lecture n’est pas absolument certaine, on pourrait éventuellement lire ce nom comme Pusaria mais Pusarix semble néanmoins être la lecture la plus vraisemblable. Bien que ce nom soit un hapax, il est composé de deux thèmes bien attestés dans l’anthroponymie celtique, pusso- et l’omniprésent –rix.1746 En conséquence, il ne fait quasiment pas de doute que ce soit un nom celtique. Cette même origine serait vraisemblable au cas où la lecture correcte serait en fait Pusaria. 01.61 / 12660 – P(ublio) Vartio Nigri (autres noms présents sur l’étiquette – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s)) Au cas où la lecture P(ublii) Abulii Felix serait correcte, on pourrait présumer que l’inscription mentionne un certain Felix qui serait vraisemblablement l’esclave de Publius Abulius, un citoyen portant les duo nomina première manière. Le prénom Publius est un des prénoms romains les plus répandus dont l’usage a continué jusqu’à l’époque impériale.1742 L’usage des duo nomina première manière pourrait signifier que l’inscription sur cette étiquette n’est pas postérieure de beaucoup au milieu du 1er siècle apr. J.-C. Le cas de P(ublius) Carosius ou P(ublius) Carosus pose lui aussi des difficultés d’interprétation. Publius pourrait être un prénom mais il faut remarquer que le gentilice Carosius n’a pas été attesté auparavant, contrairement au surnom Carosus. Toutefois, le nom Publius était aussi employé comme gentilice à l’époque impériale, plus particulièrement en Italie et en Hispanie,1743 et il n’est pas impossible que Publius Carosus porte les duo nomina seconde manière. 250 L’interprétation de l’inscription mentionnant P(ublius) Vartius Niger n’est pas sans ambiguïtés non plus. Il semblerait que cet individu, dont la dénomination est apparemment indiqué au datif, ait été un citoyen portant les tria nomina. L’auteur de l’inscription a vraisemblablement décliné le nom Niger comme un adjectif de la deuxième classe suivant la 3ème déclinaison et non comme un nom en –er de la deuxième déclinaison. Trois autres noms sont indiqués sur l’autre face mais il n’est pas certain que les inscriptions soient contemporaines. Pulvilus 23.10 / 12041 – Plinius Pulvili Le surnom Pulvillus est attesté à l’époque républicaine mais il semble avoir été très rare.1744 Dans le cas présent, il semblerait que ce soit un patronyme et que l’homme en question ait été un pérégrin. Le nom apparaissant sur l’autre face, Sinc(i)us, semble avoir appartenu à une inscription antérieure. La femme mentionnée sur cette étiquette semble avoir été une pérégrine. Pusillus, Pusilla 15.09 / 12409 – Spuria Pusilla (inscription antérieure) 18.10 / 12967 – Pusillus Capitonis Le surnom Pusillus n’est pas très commun, encore moins en dehors de l’Italie du Nord mais il est tout de même attesté dans quelques provinces, dont la Pannonie. Malgré les doutes de certains auteurs, c’était probablement un nom latin.1747 Spurila Pusilla était vraisemblablement une citoyenne mais Pusillus Capitonis semble avoir été un pérégrin. Pyramis 23.07 / 12082 – Papiria Pyramis La citoyenne Papiria Pyramis porte un surnom grec relativement peu commun mais néanmoins bien attesté dans les inscriptions romaines.1748 Elle aurait, certes, pu être une immigrée d’origine orientale mais son surnom indiquerait peut-être plutôt qu’elle fût une affranchie. Quadratus 14.14 / 12259 – Lucius Quadratus Quadratus est un surnom assez courant en Italie, il n’est pas rare en Hispanie, en Narbonnaise et en Afrique non plus mais il est nettement moins commun dans les autres provinces occidentales de l’Empire.1749 D’ailleurs, il semblerait que dans les zones frontalières ce surnom soit surtout porté par les soldats.1750 1745 Barkóczi 1964: 321; Kajanto 1965: 300; Mócsy 1983: 236, s.v. Pupus; Salomies 1987: 129; Solin&Salomies 1994: 387, s.v. Pupus; Lőrincz 2000: 172, s.v. Pvpvs; Delamarre 2003: 252, s.v. pop(p)os 1746 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1054, 1197–1198; Schmidt 1957: 260–261; Evans 1967: 243–249; Degavre 1998: 356, s.v. rix; Delamarre 2001: 220–221, s.v. rix; Delamarre 2003: 260–261, s.v. rix; Meid 2005: 72–91; Delamarre 2007: 229–230 1747 Mócsy 1959: 186; Kajanto 1965: 300; Lochner-Hüttenbach 1965: 32; Alföldy 1969: 277, s.v. Pusilla; Mócsy 1983: 236, s.v. Pusillus; Solin&Salomies 1994: 387, s.v. Pusillus; Lőrincz 2000: 172, s.v. Pvsilla; Delamarre 2007: 150, s.v. Pusila 1748 Pape&Benseler 1870: 1288, s.v. PuramíV; Alföldy 1969: 277, s.v. Pyramis; Mócsy 1983: 237, s.v. Pyramis; Solin 1996: 544, s.v. Pyramis; Lőrincz 2000: 173, s.v. Pyramis; Solin 2003: 1254, s.v. Pyramis 1749 Mócsy 1959: 186; Barkóczi 1964: 321–322; Kajanto 1965: 65, 232; Alföldy 1969: 278, s.v. Quadratus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 41; Mócsy 1983: 238, s.v. Quadratus; Abascal Palazón 1994: 476, s.v. Quadratus; Solin&Salomies 1994: 388, s.v. Quadratus; Minkova 2000: 239, s.v. Quadratus; Rémy 2001: 163; Lőrincz 2002: 15, s.v. Qvadratvs; Tataki 2006: 508; il apparaît aussi parfois comme un gentilice bien que ce soit très rare, cf. Solin&Salomies 1994: 152, s.v. Quadratus 1750 Dean 1916: 73, 258–259; Mócsy 1984: 216, 220 Pupa 19.50 / 12968 – Pupa Pupus est un nom généralement attesté dans les épitaphes des enfants morts en bas âge mais certains individus ont conservé ce nom toute leur vie, comme c’est vraisemblablement le cas ici. En dehors de l’Italie, plus particulièrement l’Italie du Nord (où Pupus est aussi attesté comme prénom), ce nom est plutôt rare, à l’exception de la Narbonnaise mais il est tout de même répertorié dans un grand 1741 Schulze 1904: 216, 454; Mócsy 1959: 158; Mócsy 1983: 235, s.v. Publilius; Abascal Palazón 1994: 207, s.v. Publilia/-us; Solin&Salomies 1994: 150, s.v. Publilius; Lőrincz 2000: 170, s.v. Pvblilivs; Tataki 2006: 367 1742 Cagnat 1914: 39–40; Salomies 1987: 45–46; Lassère 2005: 84 1743 Schulze 1904: 216; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 113, s.v. Publius; Mócsy 1983: 235, s.v. Publius; Solin&Salomies 1994: 150, s.v. Publius; Lőrincz 2000: 170, s.v. Pvblivs 1744 OLD, 1519, s.v. pulvillus, coussinet; Kajanto 1965: 348; Solin&Salomies 1994: 387, s.v. Pulvillus Tesserae Sisciensiae Vu que le gentilice Lucius est répandu en Italie, en Hispanie et en Narbonnaise, on pourrait supposer que Lucius Quadratus ou ses ancêtres soient originaire d’une de ces provinces. Quartinus 01.73 / 12986 – Quartinus (autres noms présents sur l’étiquette – Lucus, Sabina) Quartinus n’est pas un surnom et idionyme fréquent bien qu’il soit attesté dans un grand nombre de provinces, y compris en Pannonie. Ce n’est qu’en Narbonnaise qu’il semble avoir été un peu plus courant.1751 Dans le cas présent, il est vraisemblablement question d’un pérégrin porteur d’un nom unique. Quarto 12.02 / 12410 – Statius Quarto 11.19 / 12821 – Secunda Quartonis (un autre nom présent sur l’étiquette – Lia) Le surnom Quarto semble avoir été très rare mais il est néanmoins attesté en Italie du Nord.1755 Vu que le gentilice Statius est très courant en Italie du Nord, il est assez probable que le citoyen Statius Quarto fût originaire de cette région (ou du moins sa famille). Secunda Quartonis était par contre vraisemblablement une pérégrine. Quartus 22.27 / 12319 – Quartus (inscription antérieure) Quartio 21.08 / 12569 – Acuta Quarti 15.06 / 12221 – Lucius Quarstionis (!) 21.27 / 13011 – Quartus 19.38 / 12993 – Quartio C’est un surnom très répandu, notamment en Italie du Nord mais aussi dans le Norique et en Narbonnaise. Il est assez commun en Dalmatie – mais apparemment pas parmi les autochtones – et en Pannonie (où sa popularité est attribuée par A. Mócsy à l’influence anthroponymique de l’Italie du Nord) mais se fait plutôt rare dans les autres provinces occidentales.1756 Il semblerait que ce nom ait été plus particulièrement apprécié dans les régions celtiques et on pourrait le considérer comme un nom latin à fréquence régionale ou comme un nom de traduction voire même comme un nom d’apparence latine. 01.31 / 12994 – Quartio Ce surnom est plutôt commun en Italie du Nord et en Narbonnaise, où il était vraisemblablement un nom de traduction, mais il est aussi répertorié dans beaucoup d’autres provinces. Les trois occurrences sur les étiquettes de Siscia doublent presque le nombre de cas attestés en Pannonie.1752 Les trois individus portant ce nom répertoriés sur les étiquettes semblent tous avoir été des pérégrins. Quartionianus 09.09 / 12996 – Quartionianus Quintus (Quintius?) Quartionianus est un hapax, semble-t-il, mais c’est bien évidemment un nom dérivé de Quartio avec le suffixe –ianus.1753 Ce suffixe semble souvent avoir été utilisé pour créer des noms dérivés des noms des parents. Il est donc possible que le père de notre homme s’appelait Quartio. 06.09 / 12352 – Scuronius Q(u)inti Vari Quartius 10.06 / 12281 – Scilus Quartius Quartius est un gentilice attesté uniquement en Gaule, plus particulièrement en Narbonnaise. C’était vraisemblablement un gentilice de formation patronymique. Ce nom est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou idionyme.1754 Dans le cas présent, bien que l’inscription pose quelques difficultés de lecture, il semblerait bien que deux noms au nominatif apparaissent dans l’inscription. Il n’est pas exclu que cet homme porte un double idionyme mais on pourrait aussi envisager la possibilité que les noms ont été inversés et qu’il est question du citoyen Quartius Scilus. 1751 Barkóczy 1964: 322; Kajanto 1965: 293; Alföldy 1969: 278, s.v. Quartinus; Mócsy 1983: 238, s.v. Quartinus; Abascal Palazón 1994: 476, s.v. Quartinus; Solin&Salomies 1994: 388, s.v. Quartinus; Christol&Deneux 2001: 53; Lőrincz 2002: 16, s.v. Quartinvs 1752 Mócsy 1959: 32, 186; Kajanto 1965: Alföldy 1969: 278, s.v. Quartio; Mócsy 1983: 238, s.v. Quartio; Abascal Palazón 1994: 476, s.v. Quartio; Solin&Salomies 1994: 388, s.v. Quartio; Christol&Deneux 2001: 53; Rémy 2001: 80, 169; Lőrincz 2002: 16, s.v. Qvartio; Tataki 2006: 508 1753 Kajanto 1965: 109–110 1754 Schulze 1904: 48–49, 216; Mócsy 1983: 238, s.v. Quartius; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 49; Solin&Salomies 1994: 152, s.v. Quartius; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 361; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 441; Lőrincz 2002: 16, s.v. Qvartivs 26.13 / 12988 – Quintus Capito 26.100 / 13000 – Quintus Severi 13.19 / 13022 – Quintus Sabini Quintus est aussi bien un prénom1757 qu’un surnom et idionyme. En tant que surnom ou idionyme, il est attesté quasiment partout et il semble avoir été un nom courant dans la plupart des provinces de langue latine. Il semble avoir été plutôt commun chez les pérégrins autochtones en Pannonie. Dans les régions celtiques, ce nom pouvait avoir un caractère assonant à cause de sa similarité avec le thème cintu-.1758 Il est même attesté comme gentilice, assez rarement il est vrai, mais un cas est connu en Pannonie.1759 1755 CIL V 2431; Mócsy 1983: 238, s.v. Quarto; Solin&Salomies 1994: 388, s.v Quarto; Lőrincz 2002: 16, s.v. Qvarto 1756 Mócsy 1959: 186; Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 74–75, 77, 293; Lochner-Hüttenbach 1965: 32; Alföldy 1969: 278–279, s.v. Quartus; Mócsy 1983: 238, s.v. Quartus; Solin&Salomies 1994: 388, s.v Quartus; Rémy 2001: 169; Lőrincz 2002: 16, s.v. Qvartvs; Tataki 2006: 508–509 1757 Petersen 1962: 347–354; Kajanto 1965: 39, 41; Salomies 1987: 9, 36, 46, 111–112, 119, 154–155, 158, 169, 186–187 1758 Mócsy 1959: 55, 60, 187; Barkóczi 1964: 295, 322; Kajanto 1965: 20, 30, 39, 41, 73–75, 77, 174, 293; Alföldy 1969: 280, s.v. Quintus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 41; Mócsy 1983: 239, s.v. Quintus; Pflaum&alii: 86; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón: 477–479, s.v. Quinta, Quintus; Solin&Salomies 1994: 389, s.v. Quintus; Degavre 1998: 152, s.v. cintu-; Minkova 2000: 240, s.v. Quintus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210, 234, 291, 311–312; Rémy 2001: 169–170; Lőrincz 2002: 20, 193, s.v. Qvintvs; Delamarre 2001: 98, s.v. cintus; Delamarre 2003: 117, s.v. cintus 1759 CIL III 11094; Solin&Salomies 1994: 153, s.v. Quintus; Minkova 2000: 80, s.v. Quintus; Lőrincz 2002: 20, s.v. Qvintvs 251 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX En ce qui concerne les porteurs de ce nom sur les étiquettes de Siscia, Quintus Severi et Quintus Sabini sont très vraisemblablement des pérégrins, Quintus Capito semble être un pérégrin portant un double idionyme mais il pourrait éventuellement être un citoyen. Le dernier cas est plus complexe. Plusieurs cas d’individus portant un idionyme dont le nom au nominatif est suivi par des tria nomina au génitif furent attestés sur les étiquettes de Kalsdorf. Il ne fait guère de doute qu’il est question de noms d’esclaves suivis par les noms de leurs patrons, comme l’a bien démontré G. Alföldy.1760 On peut présumer qu’il en est de même dans le cas de Scuronius Q(u)inti Vari. Scuronius était vraisemblablement l’esclave d’un individu dont le nom peut être interprété de plusieurs manières. Il n’est pas exclu que nous ayons affaire au pérégrin Quintus Varus, porteur d’un double idionyme mais cette hypothèse est loin d’être incontestable. Cet homme était plus vraisemblablement un citoyen. Nous avons déjà mentionné que le nom Quintus est occasionnellement attesté comme un gentilice et c’est peut-être aussi le cas dans cette inscription. Néanmoins, Quintius est un gentilice, vraisemblablement de formation patronymique, nettement plus courant et il serait plausible que l’homme en question s’appelait en fait Quintius Varus.1761 La dernière possibilité pourrait toutefois être la plus probable: Varius est un gentilice encore plus répandu que Quintius (vide infra), notamment en Pannonie – 7 cas contre 1 – et vu que le prénom Quintus est lui aussi très courant, il est tout à fait admissible que le patron de Scuronius s’appelait Quintus Varius. 252 Si Quintius Varus et Quintus Varius semblent être les options les plus vraisemblables, les implications chronologiques ne sont pas les mêmes dans les deux cas. En effet, Quintius Varus serait un porteur de duo nomina seconde manière tandis que Quintus Varius porterait les duo nomina première manière. Si l’on opte pour cette interprétation, qui est assez vraisemblable à mon avis, l’inscription sur cette étiquette pourrait être datée très tôt, c’est-à-dire dès l’époque augustéenne et elle ne serait probablement pas postérieure à la fin du premier siècle apr. J.-C. Racus 01.58 / 12351 – Crescentis Racus rait être d’origine celtique mais W. Meid ne le mentionne pas dans son répertoire de noms celtiques en Pannonie.1763 Quoi qu’il en soit, on peut vraisemblablement supposer que l’homme mentionné sur cette étiquette fut un autochtone pannonien. Raius 26.106 / 12225 – Maxima Rai(i) Coscelendi 26.145 / 12738 – Raia (un autre nom présent sur l’étiquette – Atis) Le gentilice Raius n’est pas couramment attesté hors d’Italie, mais on le retrouve néanmoins dans plusieurs provinces, notamment en Dalmatie et dans la péninsule ibérique.1764 Dans le cas de l’étiquette 26.145, ce nom semble être un idionyme mais il n’est pas du tout exclu que cette femme fût une citoyenne, peut-être aisément identifiable grâce à son gentilice plutôt rare. Le rapport qui pouvait exister entre elle et le dénommé At(t)is n’est pas facile à déterminer (vide supra, s.v. At(t)is). Le cas de Maxima Rai Coscelendi est encore plus compliqué. La lecture de cette inscription est quelque peu douteuse, mais il semblerait qu’il soit question d’une certaine Maxima, apparemment l’esclave d’un citoyen dénommé Raius Coscelendus. Le surnom est un hapax, dont la lecture est incertaine, mais la présence du gentilice Raius (au génitif) paraît moins douteuse. Reginus / Riginus 15.17 / 13002 – Regin{n}us 01.05 / 13028 – Rigini Proc(u)li On pourrait qualifier Reginus de nom à fréquence régionale car il est surtout attesté en Gaule et dans les provinces rhénanes et nettement plus rare ailleurs. C’était vraisemblablement un nom d’assonance celtique dans beaucoup de cas, notamment dans ces provinces. Riginus pourrait être une variante de ce nom assonant ou même un nom celtique à part entière.1765 Il n’est d’ailleurs pas exclu que nous ayons affaire à un gentilice (gentilice patronymique?) et que l’homme en question s’appelait en fait Riginius Proc(u)lus. Si c’est le cas, il aurait vraisemblablement été un citoyen. 26.163 / 12830 – Racus Regulus La première inscription n’est pas sans quelques ambigüités mais Crescentis Racus semble la lecture la plus plausible, ou du moins plus vraisemblable que Crescentia Racu (les noms féminins se terminant en –u sont courants dans l’anthroponymie celtique en Pannonie et dans le Norique). Le nom de ces individus, Racus, est vraisemblablement un nom celtique. Le thème raco- est présent dans l’onomastique celtique et des noms comme Racco et Ra(c)conius ont déjà été attestés.1762 23.02 / 12180 – Bato Reg{g}ulus Radaus 1763 RIU 1481; Mócsy 1983: 240, s.v. Radaius; Lőrincz 2002: 22, s.v. Radaivs; Delamarre 2007: 151, s.v. Radaius 1764 Schulze 1904: 215, 217; Alföldy 1969: 114, s.v. Raia; Mócsy 1983: 240, s.v. Raius; Abascal Palazón 1994: 210, s.v. Raius; Solin&Salomies 1994: 153, s.v. Raius; Lőrincz 2002: 22, s.v. Raivs 1765 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1108; Gordon 1924: 109; Mócsy 1959: 187; Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 316; Mócsy 1983: 241, s.v. Reginus; Mócsy 1984: 199; Solin&Salomies 1994: 390, s.v. Reginus; Minkova 2000: 241, s.v. Reginus; Bost 2001: 183; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 235, 241, 248, 280, 292, 310; Raepsat-Charlier 2001, Onomastique trévire: 389; Raepsat-Charlier 2001, Onomastique et rimanisation: 408, 422; Lőrincz 2002: 25, 193, s.v. Reginvs; Tataki 2006: 509; Delamarre 2007: 152, s.v. Reginus, 154, s.v. Riginus 1766 Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 316–317; Mocsy 1983: 242, s.v. Regulus; Solin&Salomies 1994: 390, s.v. Regulus; Raepsat-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356; Lőrincz 2002: 25, 193, s.v. Regulus; Tataki 2006: 509–510; Delamarre 2007: 152 16.05 / 13014 – Radaus 23.83 / 12989 – Regulus Successus Ce surnom est assez rarement attesté dans les inscriptions. Ce n’est que dans les provinces rhénanes et en Bretagne que les occurrences sont un peu plus fréquentes et on peut supposer que c’était dans la plupart des cas un nom d’assonance celtique.1766 Dans les deux Un nom similaire et très certainement apparenté, Radaius, a déjà été attesté en Pannonie Inférieure. Selon X. Delamarre ce nom pour- 1760 Alföldy 1993: 16–17 1761 Mócsy 1959: 158; Alföldy 1969: 114, s.v. Quintius; Mócsy 1983: 239, s.v. Quintius; Solin&Salomies 1994: 153, s.v. Quintius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 210, 212–213, 227–228, 248; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 361; Rémy 2001: 145; Lőrincz 2002: 19–20, s.v. Qvintivs; Tataki 2006: 369 1762 Lőrincz 2002: 22, s.v. Racconivs; Meid 2005: 251, 264, 322–323; Delamarre 2007: 151, s.v. Racco, Raconius, 229; cf. aussi Mócsy 1959: 187; Mócsy 1983: 239, s.v. Racconius, Racio; Lőrincz 2002: 22, s.v. Racconivs, Racio Tesserae Sisciensiae cas attestés sur les étiquettes, Bato Reg{g}ulus et Regulus Successus semblent être des pérégrins qui portent des doubles idionymes mais on ne peut exclure la possibilité que chaque inscription mentionne en fait deux individus différents. Repentinus 24.38 / 13010 – Repentinus 24.40 / 13023 – Repentinus Afer Ce surnom semble être plus répandu en Narbonnaise et en Italie, mais on le rencontre occasionnellement dans d’autres provinces occidentales, y compris en Pannonie.1767 Ce nom apparaît sur deux étiquettes et si dans le premier cas l’individu en question était vraisemblablement un pérégrin porteur d’un nom unique, le second cas est un peu plus compliqué. En effet, comme Afer est aussi un surnom, il semblerait que dans ce cas précis Repentinus devrait plutôt être considéré comme un nom unique et Afer comme une indication du lieu d’origine de cet individu. Le nom Repentinus a d’ailleurs été répertorié à plusieurs reprises dans les provinces africaines.1768 Il est assez probable que ce Repentinus soit un pérégrin mais on ne peut exclure la possibilité que l’on ait affaire à un citoyen dont on aurait juste noté le surnom et l’origo, ces deux éléments pouvant largement suffire pour identifier avec certitude l’homme en question. Resimarus ce gentilice pourrait avoir différentes origines selon les cas (et pas forcément selon l’orthographe, Resius ou Ressius). Dans le cas présent une origine celtique de ce gentilice ne serait certainement pas à exclure mais cet homme aurait pu tout autant porter un gentilice bien italien, même si cela n’implique pas nécessairement qu’il ait été, lui aussi, d’origine italienne. Restitutus 18.01 / 13027 – Restituti Le surnom et idionyme Restitutus est assez répandu mais il semble avoir été particulièrement fréquent dans les régions dont la population était majoritairement ou en partie de souche celtique.1772 En tant que porteur d’un nom unique, l’homme mentionné dans cette inscription était probablement un pérégrin. Restutus 26.141 / 12412 – Restuta (inscription antérieure) 19.72 / 12884 – Iulia Restuti Restutus est juste une variante du surnom Restitutus, une haplologie en fait, mais néanmoins assez couramment attestée dans les inscriptions, notamment dans le Norique, en Pannonie et en Dalmatie.1773 Tout comme Restitutus, c’est vraisemblablement un nom d’assonance celtique et il est probable que la pérégrine Iulia Restuti fût d’origine locale, tout comme Restuta. 26.149 / 12958 – Resimaru[s] Ricirenus Resimarus est certainement un nom celtique, apparemment typique du Norique et de la Pannonie.1769 Cet individu était vraisemblablement un pérégrin d’origine locale. 01.10 / 12536 – Ricirenus Calini Resius 18.13 / 12632 – Resii Crisini Le gentilice Resius, sans être extrêmement courant, est néanmoins attesté en plusieurs endroits, aussi bien à Rome et en Italie que dans les provinces.1770 Le gentilice Ressius est attesté dans une inscription de Dalmatie où ce nom est porté par un soldat vraisemblablement originaire du Norique, Marcus Ressius Bricomarus mais aussi à Rome.1771 Certains auteurs estiment que le gentilice du soldat M. Ressius Bricomarus serait d’origine celtique, ce qui est une hypothèse assez crédible mais il est peu probable que tous les Resii répertoriés en Italie aient été de cette origine. Il serait peut-être plus prudent d’estimer que 1767 Mócsy 1959: 187; Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 75, 296; Mócsy 1983: 242, s.v. Repentinus; Solin&Salomies 1994: 391, s.v. Repentinus; Lőrincz 2002: 26, s.v. Repentinvs; Rémy 2001: 119, 163 1768 Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 41, s.v. Repentina, Repentinus; Pflaum&alii 1983: 86, s.v. Repentinus, Repentina 1769 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 432–433, 1177; Schmidt 1957: 237–238, 258; Mócsy 1959: 187; Evans 1967: 223–228, 249–251; Mócsy 1983: 242, s.v. Ressimarus, Ressomarus; Degavre 1998: 296, s.v. maro-, 352, s.v. ress-; Delamarre 2001: 184, s.v. maros, 216, s.v. redsos, ressos; Lőrincz 2002: 27, s.v. Ressimarvs, Ressomarvs; Meid 2005: 114– 116; Delamarre 2003: 218–219, s.v. maros, 256, s.v. redsos, ressos; Delamarre 2007: 153, s.v. Ressimarus 1770 1771 Schulze 1904: 217, 220; Alföldy 1969: 115, s.v. Resius; Mócsy 1983: 242, s.v. Resius; Solin&Salomies 1994: 155, s.v. Resius; Minkova 2000: 81, s.v. Resius; Lőrincz 2002: 26, s.v. Resivs CIL III 13975, CIL VI 7812; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1176ff; Schulze 1904: 424; Alföldy 1969: 115, s.v. Ressius; Mócsy 1983: 242, s.v. Ressius; Solin&Salomies 1994: 155, s.v. Res(s)ius; Lőrincz 2002: 27, s.v. Ressivs; Delamarre 2007: 153, s.v. Ressius La lecture de cette inscription pose beaucoup de difficultés. Néanmoins, la lecture proposée n’est pas invraisemblable bien que le nom Ricirenus soit un hapax. En effet, les thèmes ric- et reno- sont bien attestés dans l’onomastique celtique et tout porte à croire que ce nom pourrait être un nom celtique composé.1774 Ric(c)ius? 23.09 / 12593 – Ricii Au cas où il ne serait pas question d’une abréviation telle que r() i c() ii, on pourrait admettre la présence du nom Ric(c)ius dans cette inscription. Ric(c)ius est considéré comme un gentilice latin, mais c’est aussi fort probablement un nom d’assonance celtique.1775 Dans le cas présent, on ne peut exclure la possibilité qu’il s’agisse d’un idionyme pérégrin, d’autant plus que des noms apparentés, 1772 Gordon 1924: 109; Mócsy 1959: 187; Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 356; Alföldy 1969: 281–282, s.v. Restitutus; Mócsy 1983: 243, s.v. Restitutus; Mócsy 1984: 217; Abascal Palazón 1994: 483, s.v. Restituta/-us; Solin&Salomies 1994: 391, s.v. Res(ti)tutus; Minkova 2000: 242, s.v. Restitutus; Raepsat-Charlier 2001, Onomastique trévire: 356, 361, 387–388; Rémy 2001: 163; Lőrincz 2002: 27–28, 193, s.v. Restitvtvs; Delamarre 2003: 33, s.v. adret-, adress-; Tataki 2006: 510 1773 Gordon 1924: 109; Väänänen 1959: 46; Mócsy 1959: 187; Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 356; Alföldy 1969: 282, s.v. Restutus; Mócsy 1983: 243, s.v. Restutus; Abascal Palazón 1994: 483, s.v. Restuta/-us; Solin&Salomies 1994: 391, s.v. Res(ti)tutus; Minkova 2000: 242, s.v. Restuta; Lőrincz 2002: 28, 193, s.v. Restvtvs 1774 Schmidt 1957: 257–259; Degavre 1998: 352, s.v. reno-, 356, s.v. ric-; Meid 2005: 116; Delamarre 2003: 257, s.v. renos, 260–261, s.v. rix; Delamarre 2007: 230 1775 Schulze 1904: 426; Schmidt 1957: 258–259; Evans 1967: 243–249; Alföldy 1969: 115, s.v. Riccius; Mócsy 1983: 244, s.v. Riccius; Abascal Palazón 1994: 210, s.v. Riccia/-us; Solin&Salomies 1994: 150, s.v. Riccius, Ricius; Lőrincz 2002: 29, s.v. Riccivs; Delamarre 2007: 153, s.v. Riccius, 230 253 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX tels que Ricco et Riccus, ont déjà été attestés parmi des pérégrins vraisemblablement d’origine celtique.1776 teur de l’inscription ait inscrit le surnom du citoyen Silius Romanus sur l’autre face, faute de place suffisante. Nivellius Romanus, quant à lui, semble bien avoir été un citoyen. Ridunus L’inscription au génitif Romani Licini pourrait se rapporter au pérégrin Romanus dont le père s’appelait Licinius mais il est peut-être plutôt question d’un citoyen dont les duo nomina sont au génitif. Cet homme aurait pu porter le gentilice Romanius et avoir pour surnom Licinius (ce nom apparaît parfois comme surnom, vide supra). 24.42 / 13037 – Ridunus (inscription antérieure) Ce nom est un hapax, semble-t-il, mais, mais son origine celtique paraît probable. Le thème duno- est bien connu dans l’anthroponymie celtique,1777 tout comme le thème rio-.1778 La graphie correcte de ce nom aurait-elle été Riodunus? Romanianus 24.37 / 13003 – Romaniani Un dérivé vraisemblablement plutôt tardif du surnom Romanus, Romanianus est un nom rare, attesté surtout en Afrique mais aussi en Pannonie (CIL III 10920 = RIU 130, le père de cet homme était originaire d’Antioche).1779 L’homme dont il est question sur cette étiquette semble être un pérégrin et il n’y apparemment aucun rapport avec le nom Cassius se trouvant sur l’autre face. Quoi qu’il en soit, le statut de citoyen de cet individu semble assez vraisemblable. Rufinus 26.96 / 12297 – Servanda Rufinu Roman(i)us 19.46 / 12694 – Singonius Rufinus 26.114 / 12129 – Romanus Rufinus est un surnom courant, populaire dans les mêmes régions que le surnom Rufus. Il est particulièrement fréquent dans la péninsule ibérique et en Italie mais il est aussi assez commun en Gaule, en Dalmatie et en Pannonie (où il devient populaire plutôt vers la seconde moitié du 2ème siècle).1782 Singonius Rufinus était très probablement un citoyen mais le cas de Servanda Rufinu semble plus complexe. Les deux noms font certainement partie de la même inscription, il ne fait pas de doute que Servanda soit un nom de femme et si l’autre nom est bien Rufinu(s), il semblerait que deux individus différents soient mentionnés sur cette étiquette. Les noms féminins se terminant en –u sont bien attestés en Pannonie mais ce sont en principe des noms celtiques indigènes (dans le reste du monde celtique les noms avec le suffixe en u ne sont pas forcément féminins). Néanmoins, au moins deux noms latins sont attestés en Pannonie sous une forme féminine celtisée, Amatu et Civaiu.1783 Rufinu serait-il un féminin celtisé du nom Rufinus? Si c’est le cas, Servanda Rufinu aurait pu être une pérégrine portant un double idionyme. Cette hypothèse reste toutefois difficile à prouver. 26.122 / 12825 – (civis) Anda(utoniae) Nivelli(i) Romani 19.76 / 13001 – Romani Licini(i) 01.02 / 13029 – Romana 12.07 / 13030 – Romanus (un autre nom présent sur l’étiquette – Silius) 254 Le gentilice Romanius est relativement commun, plus particulièrement en Cisalpine. Il est surtout attesté dans les mêmes régions que le surnom Romanus (il est néanmoins très rare en Pannonie et dans la péninsule ibérique).1781 On ne peut toutefois exclure la possibilité d’une dénomination citoyenne inversée: cet homme aurait alors pu s’appeler Licinius Romanus. Romanus n’est pas un nom rare, on le retrouve dans quasiment toutes les régions de l’Empire mais bien qu’il ne semble pas avoir été plus particulièrement fréquent dans certaines provinces. En dehors de l’Italie, c’est en Hispanie, en Gaule, dans les provinces rhénanes, en Pannonie et en Dalmatie que les occurrences sont les plus nombreuses. A une époque plus tardive, ce nom semble avoir été relativement populaire chez les chrétiens.1780 La présence de ce nom à Siscia n’a donc rien de surprenant. Il semblerait qu’en Pannonie ce nom fût surtout porté par les autochtones et quelques Orientaux, pour beaucoup d’entre des pérégrins, un détail indiquant clairement le succès de la romanisation. Cela semble avoir aussi été le cas à Siscia puisque ce nom apparaît sur les étiquettes au moins deux fois comme un nom unique. En ce qui concerne l’étiquette sur laquelle le nom Silius apparaît sur l’autre face, on ne peut nier avec certitude un rapport avec le nom Romanus. En effet, les inscriptions semblent contemporaines et l’écriture ne paraît pas différente. Il n’est donc pas exclu que l’au- 1776 Mócsy 1983: 244, s.v. Riccus; Lőrincz 2002: 29, s.v. Riccvs; Delamarre 2007: 153, s.v. Ricco 1777 Schmidt 1957: 200–201; Degavre 1998: 203, s.v. dunno-; Delamarre 2001: 129, s.v. dunno-, 130, s.v. dunon; Delamarre 2003: 154, s.v. dunno-, 154–156, s.v. dunon, 169; Meid 2005: 144; Delamarre 2007: 220 1778 Schmidt 1957: 259; Delamarre 2003: 258–259, s.v. rio-; Delamarre 2007: 230 1779 Barkóczi 1964: 322; Kajanto 1965: 154, 182; Mócsy 1983: 244, s.v. Romanianus; Pflaum&alii 1983: 86; Solin&Salomies 1994: 392, s.v. Romanianus; Lőrincz 2002: 31, s.v. Romanianvs 1780 Gordon 1924: 99; Mócsy 1959: 187; Barkóczi 1964: 295, 322; Kajanto 1965: 20, 30, 51, 182; Alföldy 1969: 283, s.v. Romanus; Mócsy 1983: 244, s.v. Romanus; Abascal Palazón 1994: 484, s.v. Romana/-us; Solin&Salomies 1994: 392, s.v. Romanus; Minkova 2000, 242, s.v. Romana, Romanus; Lőrincz 2002: 31, 194, s.v. Romanus Rufius 15.22 / 12998 – Rufius Gemel(l)us Le gentilice Rufius est attesté dans une dizaine de provinces, dont la Pannonie, mais c’est dans le Norique, en Gaule (notamment en Lyonnaise et en Narbonnaise) et en Cisalpine qu’il semble avoir été 1781 Schulze 1904: 56, 368, 524; Syme 1949: 14; Barkóczi 1964: 302; Alföldy 1969: 115, s.v. Romanius; Mócsy 1983: 244, s.v. Romanius; Abascal Palazón 1994: 210, s.v. Romanius; Solin&Salomies 1994: 156, s.v. Romanius; Lőrincz 2002: 31, s.v. Romanivs; d’ailleurs, même le nom Romanus est parfois attesté comme gentilice, cf. Solin&Salomies 1994: 156, s.v. Romanus; Lőrincz 2002: 31, s.v. Romanvs 1782 Dean 1916: 46–47; Mócsy 1959: 188; Barkóczi 1964: 295, 322; Kajanto 1969: 27–28, 229; Alföldy 1969: 283, s.v. Rufinus; Mócsy 1983: 246, s.v. Rufinus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 485–487, s.v. Rufina, Rufinus; Solin&Salomies 1994: 393, s.v. Rufinus; Minkova 2000: 244, s.v. Rufinus; Bost 2001: 186; Rémy 2001: 163; Lőrincz 2002: 33– 34, 194, s.v. Rvfinvs; Demicheli, Radman-Livaja&Wiewegh 2012: 188 1783 Katičić 1965: 60; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Katičić 1968: 66, 74; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 312; Lambert 2003: 61–62, 95; Matasović 2003: 12–13; Meid 2005: 251, 264, 322–323 Tesserae Sisciensiae le plus répandu.1784 C’est donc un gentilice surtout typique des régions dites celtiques, vraisemblablement un gentilice d’apparence latine. Vu son gentilice et son surnom, le citoyen Rufius Gemel(l)us pourrait être originaire d’Italie du Nord ou de la Gaule. Rufo 23.54 / 13026 – Rufo Pr(a)econi(i) Bien que connu, ce nom semble avoir été très rare.1785 Kajanto classe ce surnom parmi les noms répandus dans certaines provinces, plus particulièrement les régions celtiques, dérivés d’anciens cognomina mais avec le suffixe en –o/onis.1786 Le faible nombre de cas recensés ne nous permet toutefois pas d’affirmer avec certitude que Rufo était un nom latin à fréquence régionale dans les zones celtiques. Dans le cas présent, il est vraisemblable que cet individu était un pérégrin. Rufus 19.18 / 12982 – Rufa Cari (inscription antérieure?) 08.33 / 12995 – Rufus 06.02 / 13117 – Rufi (inscription antérieure?) Rufus, un nom dérivé d’un adjectif descriptif désignant la couleur des cheveux, est un surnom plutôt courant, notamment en Italie et en Hispanie et assez commun en Dalmatie, en Narbonnaise et en Pannonie.1787 En ce qui concerne les autres provinces occidentales, bien qu’on le retrouve partout il semble y avoir été moins populaire que dans les régions mentionnées ci-dessus. Dans le cas des étiquettes de Siscia, Rufus apparaît toujours comme nom unique, suivi parfois d’un nom au génitif, probablement un patronyme. Il semblerait donc que toutes ces personnes aient été des pérégrins mais il est difficile de se prononcer sur leur origine. En effet, le nom étant très commun, on ne peut savoir s’il était particulièrement prisé chez les indigènes de cette partie de la Pannonie. Il est intéressant de noter que Rufus fut un nom assez courant chez les indigènes dans la province voisine et ethniquement proche de Dalmatie. Toutefois, selon l’étude de Mócsy, le nom Rufus ne semble pas avoir été particulièrement répandu parmi les indigènes de Pannonie et sa popularité s’expliquerait plutôt par la présence d’immigrants originaires de l’Italie du Nord. Rusco Rusticus (Rusticius?) 13.36 / 13025 – Rustici Atecti Le surnom et idionyme Rusticus était assez commun, notamment dans les régions celtiques, et il est d’ailleurs couramment attesté en Pannonie (mais pas après la fin du 2ème siècle). Le nombre d’occurrences en Italie et en Narbonnaise est conséquent mais c’est en Afrique et en Hispanie qu’il est le plus fréquemment répertorié.1790 Toutefois, dans le cas présent, il n’est pas du tout certain que l’on ait affaire au pérégrin Rusticus, fils d’un certain Atectus. Les deux noms étant au génitif, on pourrait penser qu’il est question d’un porteur de duo nomina. C’est d’autant plus vraisemblable que le gentilice Rusticius est bien connu. Il est certes plutôt rare mais il est tout de même attesté aussi bien en Pannonie que dans les provinces voisines du Norique et de la Dalmatie.1791 L’homme en question aurait donc facilement pu être le citoyen Rusticius Atectus, un individu vraisemblablement originaire d’une région dont la population était au moins en partie de souche celtique. Rutilus 24.20 / 12734 – Rutilus Nigri (un autre nom présent sur l’étiquette – Elpis Claudi) Rutilus n’est pas un surnom commun car il n’a apparemment été attesté qu’en Italie, dans la péninsule ibérique et en Afrique.1792 Dans le cas présent c’est, semble-t-il, un idionyme porté par un pérégrin. Il est intéressant de noter que le père et le fils portent des noms qui pourraient se rapporter à la couleur des cheveux. Sabiniana 09.07 / 12418 – Tertia Sabiniana Sans être aussi courant que le nom dont il est dérivé (vide infra), Sabinianus est néanmoins un surnom et idionyme assez commun et attesté dans quasiment toutes les provinces. C’est d’ailleurs en Pannonie que l’on trouve le plus grand nombre d’occurrences, où ce nom ne devient populaire que vers la fin du 2ème siècle.1793 Ce détail pourrait indiquer que l’inscription mentionnant la citoyenne Tertia Sabiniana date plutôt du 2ème siècle, voire même du 3ème siècle, mais il est bien évidemment impossible d’en être certain. 26.82 / 12500 – Rusconis Sabinilla Cet idionyme semble n’avoir été répertorié qu’en Pannonie, à Intercissa.1788 Il semblerait donc que le Siscien Rusco ait été un pérégrin d’origine locale ou en tout cas pannonienne. Le nom est vraisemblablement d’origine celtique.1789 Le surnom Sabinilla est bien évidemment un dérivé du nom Sabinus, pas particulièrement courant d’ailleurs, mais il est intéressant 1784 Schulze 1904: 221; Mócsy 1959: 158; Mócsy 1983: 246, s.v. Rufius; Solin&Salomies 1994: 158, s. v. Rufius; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 441, 450; Rémy 2001: 69, 93–94, 112, 150; Lőrincz 2002: 34, s.v. Rvfivs 1785 CIL IX 3823; ILTG 37; Solin&Salomies 1994: 393, s.v. Rufo; Lőrincz 2002: 34, s.v. Rvfo 1786 Kajanto 1965: 119–120, 229 1787 Dean 1916: 46–47; Gordon 1924: 96; Mócsy 1959: 17, 188; Barkóczi 1964: 295, 322–323; Kajanto 1965: 19, 26–27, 30, 64–65, 121, 134, 229; Alföldy 1969: 283–284, s.v. Rufus; Mócsy 1983: 246, s.v. Rufus; Mócsy 1984: 209; Abascal Palazón 1994: 485–490, s.v. Rufus; Solin& Salomies 1994: 394, s.v. Rufus; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 422; Rémy 2001: 163; Lőrincz 2002: 35–36, 194, s.v. Rvfvs; Tataki 2006: 511 1788 RIU 1122; Mócsy 1959: 188; Mócsy 1983: 246, s.v. Rusco; Lőrincz 2002: 36, s.v. Rvsco 1789 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1250; Meid 2005: 280–281; Delamarre 2007: 156, s.v. Rusco 17.09 / 12846 – Flavia Sabinilla 1790 Mócsy 1959: 17, 188; Barkóczi 1964: 323; Kajanto 1965: 81, 265, 310; Alföldy 1969: 284, s.v. Rusticus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 42; Mócsy 1983: 247, s.v. Rusticus; Pflaum&alii 1983: 86; Abascal Palazón 1994: 490–491, s.v. Rusticus; Solin&Salomies 1994: 394, s.v. Rusticus; Minkova 2000: 245, s.v. Rusticus; Rémy 2001: 164; Lőrincz 2002: 37, 194, s.v. Rvsticvs 1791 Schulze 1904: 113; Alföldy 1969: 116, s.v. Rusticia; Mócsy 1983: 247, s.v. Rusticius; Solin&Salomies 1994: 158, s.v. Rusticius; Lőrincz 2002: 37, s.v. Rvsticivs; le gentilice Rusticus est aussi occasionnellement attesté en Narbonnaise, cf. Solin&Salomies 1994: 158, s.v. Rusticus; Lőrincz 2002: 37, s.v. Rusticvs 1792 Kajanto 1969: 64, 230; Mócsy 1983: 247, s.v. Rutilus; Abascal Palazón 1994: 492, s.v. Rutila, Rutilus; Solin&Salomies 1994: 394, s.v. Rutilus; Lőrincz 2002: 38, s.v. Rvtilvs 1793 Mócsy 1959: 188; Barkóczi 1964: 295, 323; Kajanto 1969: 35, 154, 186; Alföldy 1969: 285, s.v. Sabinianus; Mócsy 1983: 248, s.v. Sabinianus; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 52; Solin&Salomies 1994: 395, s.v. Sabinianus; Minkova 2000: 245, s.v. Sabinianus; Lőrincz 2002: 39–40, 194, s.v. Sabinianvs 255 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX de remarquer que ce nom n’est répertorié qu’au féminin et que le plus grand nombre d’occurrences semble avoir été attesté en Pannonie, où il semble se répandre surtout vers la fin du 2ème siècle.1794 bina Matris mais ce n’est pas certain) et de fait, il semblerait qu’il n’ait été populaire que parmi les habitants romanisés de Siscia, qu’ils soient pérégrins ou non. La femme en question était certainement une citoyenne mais son gentilice indiquerait plutôt une origine locale. Saccarus Sabinus, Sabina 256 19.78 / 12087 – Proc(u)la Sabini 26.139 / 12383 – Sab[ina] ou Sab[inus] Sa[bi]n[i] 17.19 / 12387 – Sabini 19.39 / 12702 – Severa Sabini 21.24 / 12776 – L..s. Sabini (inscription antérieure) 24.22 / 12805 – Flavia Sabina 19.53 / 12859 – Cutio Sabini 21.65 / 12983 – Sabina 01.73 / 12986 – Sabina (autres noms présents sur l’étiquette – Lucus, Quartinus) 11.12 / 12990 – I(ulius)? Sabinus 13.38 / 12991 – Sabina 22.01 / 12999 – Sabina S(e)veri (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 19.51 / 13008 – Sabina Severi 01.18 / 13012 – Sabinus 07.03 / 13013 – Sabinus 24.39 / 13015 – Sabinus 13.19 / 13022 – Quintus Sabini 03.11 / 13031 – Sabina 23.88 / 13032 – Sabina Matris La fréquence de ce surnom, qui apparaît à Siscia le plus souvent comme nom unique, n’a rien de surprenant puisqu’il s’agit d’un nom extrêmement commun et répandu dans tout l’Empire.1795 La popularité de ce nom dans un grand nombre de provinces et dans toutes les couches de la société, y compris parmi les esclaves et les militaires,1796 autant comme surnom chez les citoyens que comme nom unique chez les pérégrins, nous empêche généralement de nous prononcer avec certitude sur le statut et l’origine des porteurs de ce nom à Siscia. Certains, comme Flavia Sabina et peut-être I(ulius?) Sabinus étaient des citoyens, mais la majorité porte ce nom comme nom unique, occasionnellement suivi d’un nom au génitif, vraisemblablement un patronyme. Le nom Sabinus apparaît d’ailleurs assez souvent sur ces étiquettes au génitif, très probablement dans le rôle du patronyme. Il semblerait donc que Sabinus ait été un nom unique couramment porté par les pérégrins habitant Siscia mais il n’est pas totalement exclu que quelques esclaves portant ce nom soient parmi les personnes mentionnées sur les étiquettes. Toutefois, il faut noter que ce nom n’apparaît quasiment jamais sur les étiquettes de Siscia associé à des noms non-latins (la seule exception serait peut-être Sa- 1794 1795 1796 11.22 / 12428 – Saccarus Neronis Cet idionyme ne semble pas avoir d’analogies directes, du moins en Pannonie. Le nom le plus proche est un gentilice répertorié en Dalmatie, Saccarius.1797 Selon Alföldy, ce gentilice serait probablement formé à partir du nom d’un métier, saccarius, mais il mentionne aussi l’existence d’un nom avec la même racine, répertorié en Afrique, Saccar.1798 Les noms celtiques commençant par sac(c)- ne sont pas rares et il n’est pas invraisemblable que le nom Saccarus soit d’origine celtique.1799 Bien qu’il ne soit pas aisé de trancher sur l’origine de notre Saccarus, il ne fait quasiment pas de doute qu’il était un pérégrin vu que son nom est suivi par un autre nom au génitif. Nero, son père (à moins qu’il n’ait été son patron) porte un nom bien latin, lequel, sans être particulièrement fréquent, est plus courant dans les provinces occidentales. Ce n’est pas forcément une preuve que Saccarus était originaire d’une région celtique, mais c’est néanmoins un argument en faveur de cette hypothèse. Bien que l’origine celtique du nom Saccarus semble la plus vraisemblable, on ne peut exclure entièrement la possibilité qu’il s’agit d’un nom africain ou tout simplement un nom latin dérivé d’un nom de métier.1800 Sacer 26.135 / 12610 – Marcianus Sacer Vu la répartition géographique des occurrences, bien qu’il puisse aussi être un véritable nom latin, Sacer est dans la majorité des cas vraisemblablement un nom latin d’assonance celtique ou un nom d’apparence latine.1801 Ce nom est particulièrement fréquent en Gaule et reste peu commun ailleurs, à l’exception de la Dacie, ce qui est vraisemblablement dû à la présence de militaires originaires des provinces celtiques occidentales. Dans le cas présent, le nom Sacer n’est pas associé à un gentilice mais à un autre surnom, Marcianus. À moins que l’inscription ne mentionne les idionymes de deux individus, il semblerait que Marcianus Sacer porte un double idionyme pérégrin ou que Sacer soit un sobriquet, plus précisément le supernomen de Marcianus. Néanmoins, vu que Marcianus est occasionnellement attesté comme gentilice (vide supra), Marcianus Sacer aurait éventuellement pu être un citoyen, peut-être originaire de la Gaule. 1797 CIL III 2512; Lőrincz 2002: 41, s.v. Saccarivs 1798 Alföldy 1969: 286, s. v. Saccarius; c’est d’ailleurs aussi l’explication proposée par Schulze dans un autre cas (CIL VI 25737), cf. Schulze 1904: 369, 415; Solin&Salomies 1994: 159, s.v. Saccarius 1799 Mócsy 1959: 188; Barkóczi 1964: 323; Kajanto 1965: 186; Alföldy 1969: 285, s.v. Sabinilla; Mócsy 1983: 248, s.v. Sabinillus; Solin&Salomies 1994: 395, s.v. Sabinil(l)us; Lőrincz 2002: 40, s.v. Sabinilla Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1274ff; Schmidt 1957: 262; Lochner-Hüttenbach 1965: 34; Meid 2005: 240; Delamarre 2007: 157–158 1800 Mócsy 1959: 17, 188; Barkóczi 1964: 295, 323; Lochner-Hüttenbach 1965: 34; Kajanto 1965: 20, 30, 51, 186; Alföldy 1969: 285–286, s.v. Sabinus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 42–43; Mócsy 1983: 248, s. v. Sabinus; Pflaum&alii 1983: 86; Mócsy 1984: 209, 216; Mócsy 1985: 92–97; Solin&Salomies 1994: 395, s.v. Sabinus; Minkova 2000: 245– 246, s.v. Sabinus; Rémy 2000: 164; Lőrincz 2002: 40–41, 194, s.v. Sabinvs; Tataki 2006: 512 Il faut remarquer qu’un autre hapax, répertorié lui aussi en Pannonie (CIL III 4604; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1273; Mócsy 1959: 188; Lőrincz 2002: 41, s.v. Saccavvs; Delamarre 2007: 157, s.v. Saccavus), possède le même radical. Ce nom, Saccavus, est peut-être indigène mais il est difficile d’établir le rapport avec Saccarus. 1801 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1281; Schmidt 1957: 262–263; Kajanto 1965: 16, 17, 211; Mócsy 1983: 248, s.v. Sacer; Solin&Salomies 1994: 395, s.v. Sacer; Degavre 1998: 361, s.v. sacro-/sacco-; DondinPayre 2001, Onomastique: 238, 248, 255, 278, 292; Rémy 2001: 153; Lőrincz 2002: 41, s.v. Sacer; Delamarre 2001: 224, s.v. sacro-; Delamarre 2003: 264, s.v. sacro-; Delamarre 2007: 157–158, 230 cf. par exemple, Dean 1916: 47–48, 270–271; Gordon 1924: 99; Solin 1996, 36–37 Tesserae Sisciensiae Saco 01.46 / 12211 – Saco (un autre nom présent sur l’étiquette – Lucii Touti) L’origine celtique du nom Sac(c)o ne fait guère de doute. Ce nom est d’ailleurs bien attesté en Pannonie mais on le retrouve aussi dans d’autres régions celtiques de l’Empire.1802 Il n’est pas aisé d’interpréter le rapport qui aurait pu exister entre Saco et Lucius Toutus, l’individu dont le nom au génitif apparait sur l’autre face. En effet, les inscriptions semblent avoir été écrites de la même main ce qui porte à croire qu’elles sont contemporaines. Vu le cas analogue de Publii Abullii Felix sur une autre étiquette de Siscia, je serais enclin à proposer la même interprétation, suivant l’avis de G. Alföldy à propos de certaines étiquettes de Kalsdorf.1803 Quand un idionyme au nominatif est associé à une dénomination citoyenne au génitif, il n’est pas improbable que le porteur du nom unique ait été l’esclave de ce citoyen. Sacron(i)us bien qu’il soit occasionnellement attesté dans les provinces. Il semblerait qu’il ait été plus particulièrement répandu chez les esclaves et les affranchies.1808 Salvia 26.42 / 12213 – Salvia (un autre nom présent sur l’étiquette – Moderatus) 26.119 / 12309 – Salvia Satura C’est un gentilice courant en Italie du Nord mais il est aussi bien attesté en Gaule, Hispanie, Dalmatie et Pannonie ainsi que dans d’autres provinces.1809 En Pannonie ce gentilice est rarement attesté dans les inscriptions après les guerres de Marc Aurèle sur le Danube. Il ne fait guère de doute que Salvia Satura soit une citoyenne mais il n’est pas facile de déterminer si c’est une Italienne d’origine, une affranchie ou une autochtone pannonienne. Le nom Salvius est aussi assez couramment attesté comme surnom ou nom unique pérégrin, y compris en Pannonie (vide infra). 19.57 / 12700 – Sinno Sacroni Salv(i)us Il ne semble pas qu’un nom comme Sacronus ait été répertorié mais il est vraisemblable qu’il ait existé puisque le gentilice Sacronius est attesté dans une inscription du Norique ainsi qu’une autre en Dalmatie.1804 C’était probablement un gentilice patronymique, vraisemblablement dérivé d’un nom comme Sacronus et il ne fait pas de doute que ce fût un nom d’origine celtique ou plutôt un nom d’assonance, voire d’apparence latine. 12.10 / 12849 – Florus Salvi(i) Saetibogus Le surnom et idionyme Salvius (à l’origine un prénom ou un gentilice) est plutôt répandu car il est attesté dans un grand nombre de provinces, dont la Pannonie, mais il est nettement plus fréquent en Italie, (notamment en Italie du Nord) qu’ailleurs. C’est d’ailleurs un nom qui semble avoir été couramment porté par les esclaves et les affranchis.1810 Le nom Salvus existait aussi mais il était beaucoup plus rare.1811 04.12 / 12217 – Melava Saetibogi Sammo L’origine celtique du nom Saetibogus ne fait aucun doute. En effet, le nom d’un potier, Setibogius, est attesté en Bretagne,1805 le thème bogio- est couramment attesté dans les noms celtiques1806 et des noms d’origine celtique commençant par la racine saet- ont déjà été répertoriés dans le Norique et en Pannonie.1807 21.32 / 12427 – Sammo Stati(i) Sammo n’est pas un nom courant mais c’est néanmoins un nom d’origine celtique bien attesté, y compris en Pannonie, tout comme le nom Sammio.1812 Sammo Stati(i) était vraisemblablement un pérégrin. Saluta Saposa 23.82 / 12384 – Saluta 24.32 / 12955 – Saposa La lecture est loin d’être certaine mais il semblerait que le nom en question soit Saluta. Ce nom n’est pas du tout courant hors d’Italie Le nom Sapossa est attesté en Gaule et tout porte à croire que c’est un nom celtique.1813 Vu que le nom n’a été répertorié qu’une fois, 1802 L’orthographe habituelle en Pannonie est Saco, tandis que Sacco est attesté dans les autres régions; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1273–1274; Mócsy 1959: 188; Meid 2005: 240; Delamarre 2007: 157; Lőrincz 2002: 41, s.v. Sacco, 42, s.v. Saco 1803 Alföldy 1993: 16–17 1804 Cette lecture est très vraisemblable mais dans les deux cas l’inscription indique seulement Sacron(ius) avant le surnom, cf. CIL III, 5106, 149431; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1279–1282; Alföldy 1969: 117, s.v. Sacronius; Mócsy 1983: 249, s.v. Sacronius; Solin&Salomies 1994: 159, s.v. Sacron(ius); Degavre 1998: 361, s.v. sacro-/sacco-; Lőrincz 2002: 42, s.v. Sacronivs; Delamarre 2001: 224, s.v. sacro-; Delamarre 2003: 264, s.v. sacro-; cf. aussi les noms celtiques avec la même racine, Delamarre 2007: 157–158, 230 1805 Delamarre 2007: 167, s.v. Setibogius 1806 Schmidt 1957: 152–153; Evans 1967: 152–153; Degavre 1998: 100, s.v. bogio-; Delamarre 2001: 70, s.v. bogio-; Delamarre 2003: 81–82, s.v. bogio-; Meid 2005: 133–134; Delamarre 2007: 213; Raybould&SimsWilliams 2007: 48, 68, 85–86 1807 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1285; Schmidt 1957: 263; Mócsy 1959: 188; Mócsy 1983: 249, s.v. Saetibolus, Saetubulus; Lőrincz 2002: 43, s.v. Saetibolvs, Saetobvlvs; Meid 2005: 134; Delamarre 2007: 158, s.v. Saetibolus 1808 Kajanto 1965: 177; Solin&Salomies 1994: 396, s.v. Saluta; Solin 1996: 11, s.v. Saluta; Lőrincz 2002: 46, s.v. Salvtvs 1809 Schulze 1904: 93, 472; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 293, 303; Alföldy 1969: 117, s.v. Salvius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 19; Mócsy 1983: 251, s.v. Salvius; Pflaum&alii: 71; Abascal Palazón 1994: 212–213, s.v. Salvia/-ius; Solin&Salomies 1994: 161, s.v. Salvius; Minkova 2000: 83, s.v. Salvius; Lőrincz 2002: 45–46, s.v. Salvivs; Tataki 2006: 380 1810 Frank 1916: 691–692; Gordon 1924: 106; Mócsy 1959: 189; Barkóczi 1964: 323; Kajanto 1965: 134, 177; Alföldy 1969: 287, s.v. Salvius; Mócsy 1983: 251, s.v. Salvius; Salomies 1987: 88–90, 158–160, 190; Abascal Palazón 1994: 494–495, s.v. Salvia, Salvius; Solin&Salomies 1994: 396, s.v. Salvius; Minkova 2000: 246, s.v. Salvia; Lőrincz 2002: 45, 194, s.v. Salvivs 1811 Kajanto 1965: 232; Solin&Salomies 1994: 396, s.v. Salvus; Minkova 2000: 246, s.v. Salvus; Lőrincz 2002: 46, s.v. Salvvs 1812 Holder Alt-celtischer Sprachschatz II, 1340, 1345–1346; Schmidt 1957: 264; Mócsy 1959: 31, 189; Barkóczi 1964: 323; Evans 1967: 252–253; Mócsy 1983: 252, s.v. Sammio; Mócsy 1982–1984: 383–384; Degavre 1998: 364, s.v. samo-; Lőrincz 2002: 46–47, s.v. Sammio, Samo; Delamarre 2001: 225–226, s.v. samo-; Delamarre 2003: 266, s.v. samo-; Delamarre 2007: 159, s.v. Sammo, Samo 1813 CIL XIII 3045; Mócsy 1983: 253, s.v. Sapposus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 318; Lőrincz 2002: 48, s.v. Sapossa; Delamarre 2007: 160, s.v. Sapossa 257 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX on ne peut savoir si ce nom était plus typique de la Gaule que des autres régions celtiques. Il n’est pas certain qu’il y ait un rapport avec le nom mentionné sur l’autre face, Pastor, car cette inscription semble être antérieure. Sarmata 23.43 / 12627 – Orat{t}ius Sarma [ _ _ _ ] 17.15 / 12753 – Exdelus Sarmatae Satto Le nom Sarmata fait partie des surnoms et idionymes dérivés d’une appellation ethnique ou géographique1814 mais on ne peut savoir si un tel nom se réfère véritablement aux origines du porteur. Le nom Sarmata et les noms apparentés ou dérivés comme Sarmatio, Sarmatius et Sarmatus sont néanmoins rares et il n’est pas exclu que dans la plupart des cas un nom pareil indique effectivement des origines sarmates de la famille ou d’un des parents.1815 Dans le cas d’Exdelus Sarmatae, le fils de Sarmata semble néanmoins porter un nom celtique. 21.17 / 12308 – Satto Secundi En ce qui concerne Oratius Sarma[ _ _ _ ], on peut supposer que l’homme en question était un citoyen dont le surnom était Sarmata, voire Sarmatus, Sarmatius ou Sarmatio. 01.67 / 12386 – Satulus sarcivi(t)? (un autre nom présent sur l’étiquette – Ausus) Sasa 12.09 / 12275 – Sasa 13.32 / 12713 – Sasa 258 ta Crescentis pourrait être originaire d’une province occidentale mais ces noms, bien que plus rarement, sont aussi attestés en Pannonie et dans le Norique.1819 Il n’est d’ailleurs pas exclu que la faible fréquence des noms avec cette racine dans ces provinces ne soit due qu’aux aléas de la recherche et à la faible survivance des inscriptions. Quoi qu’il en soit, son statut pérégrin ne fait pratiquement aucun doute. Le nom Sasa pourrait être d’origine celtique mais une origine différente n’est pas exclue non plus. Il ne fait pas de doute que des noms avec cette racine soient attestés en milieu celtique mais des noms similaires ont aussi été répertoriés dans les Balkans chez des personnes qui ne sont vraisemblablement pas d’origine celtique. Ainsi en Pannonie une inscription de Scarabantia mentionne explicitement une femme dénommée Sassa d’origine dace et le nom Sassaius est attesté chez les Breuci pannoniens.1816 Même s’il n’est pas aisé de classer ce nom dans une tradition anthroponymique bien définie, une origine locale, c’est à dire pannonienne, semble assez vraisemblable pour ces deux personnes (à moins qu’il ne s’agisse de la même personne). D’ailleurs, il n’est même pas certain que ce soit un nom féminin car un homme nommé Sasa est connu par une inscription en Italie (CIL V 2710). Sata 08.04 / 12348 – Sata Crescentis Ce nom est vraisemblablement d’origine celtique. En effet, le nom Satta a été attesté en Gaule et dans le Norique1817 et il faut noter que les noms apparentés comme Satto et Sattonius sont aussi assez communs dans les Gaules ainsi qu’en Germanie Supérieure.1818 Sa- 1814 Kajanto 1965: 43–52, 180–210 1815 Kajanto 1965: 45, 204–205; Alföldy 1969: 287, s.v. Sarmatio; Mócsy 1983: 253, s.v. Sarmatio; Solin&Salomies 1994: 397, s.v. Sarmata, Sarmatio, Sarmatius, Sarmatus; Lőrincz 2002: 49, 195, s.v. Sarmata, Sarmatio 1816 RIU 189; Mócsy 1959: 189; Mócsy 1983: 254, s.v. Sasa, Sassa; Lőrincz 2002: 49, s.v. Sasa, Sassa; Meid 2005: 284; Delamarre 2007: 161, s.v. Sasouna, Sassaius, Sassina, Sassus, -ius, -ia, -o, Sassonius, Sassula, 231 1817 CIL XIII 3395, 11589; Mócsy 1983: 254, s.v. Satta, Sattus; Lőrincz 2002: 50, s.v. Satta, Sattvs; Delamarre 2007: 161, s.v. Satta; une certaine Sata, fille d’un soldat auxiliaire Batave ayant servi en Pannonie Supérieure et d’une femme Batave est mentionnée sur un diplôme militaire trouvé en Rhétie, cf. AE 1988, 906 = RMD 86, Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et Romanisation: 450, 455 1818 Mócsy 1983: 254, s.v. Satto; Lőrincz 2002: 50, s.v. Satto; Delamarre 2003: 268, s.v. sati-; Delamarre 2007: 161, s.v. Satto, Sattonius Satto est un nom celtique relativement commun dans les provinces rhénanes et en Gaule, et il a déjà été attesté dans une inscription pannonienne mais son porteur n’était pas un autochtone (CIL III 15162, il était de Cambodunum).1820 Vu les analogies existantes, il n’est pas du tout exclu que Satto Secundi fût un pérégrin originaire d’une province occidentale de l’Empire. Satulus Sat(t)ul(l)us est certainement un nom d’origine celtique, apparenté aux noms comme Sattus et Satto (vide supra). Ce nom a déjà été attesté en Pannonie et dans le Norique, où il semble d’ailleurs être nettement plus fréquent que les noms dont il est dérivé, mais il est plus commun dans les provinces occidentales.1821 Le rapport avec le nom Ausus qui se trouve sur l’autre face n’est pas clair. L’écriture semble identique et les inscriptions sont vraisemblablement contemporaines. Ce sont peut-être les noms du client et de la personne en charge de la commande. Au cas où le nom Satulus serait suivi par le verbe sarcire au parfait de l’indicatif, sarcivi(t), Ausus aurait pu être le client de Satulus le tailleur. Saturio 21.76 / 12766 – Sexta Saturionis Saturio n’est pas un surnom particulièrement fréquent mais il est tout de même attesté dans une dizaine de provinces. Il est principalement présent dans les régions dont la population était de souche celtique et on peut vraisemblablement supposer que c’était un nom d’assonance celtique. Une occurrence avait déjà été attestée en Pannonie, dans les environs de Scarbantia.1822 Il ne fait pratiquement pas de doute que Sexta Saturionis était une pérégrine mais on ne peut savoir si elle était d’origine locale, bien que cela ne soit pas du tout exclu. 1819 En plus d’une certaine Satta (RISt 217), un dénommé Satto est attesté en Pannonie mais il est originaire de Cambodunum (CIL III 15162, vide infra). 1820 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1374, 1476; Mócsy 1959: 189; Mócsy 1983: 254, s.v. Sato, Satto; Lőrincz 2002: 50, s.v. Satto; DondinPayre 2001, Onomastique: 289, 302, 304; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 450; Rémy 2001: 74, 153; Delamarre 2003: 268, s.v. sati; Meid 2005: 283–284; Delamarre 2007: 161, s.v. Satto 1821 Mócsy 1959: Katičić 1966: 151; Mócsy 1983: 254, s.v. Sattulus; Lőrincz 2002: 50–51, s.v. Sattvllvs, Satvllvs; Meid 2005: 283; Delamarre 2007: 161, s.v. Sattulus, Sattullus 1822 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1379; Mócsy 1959: 189; Alföldy 1969: 288, s.v. Saturio; Mócsy 1983: 255, s.v. Saturio; Abascal Palazón 1994: 496, s.v. Saturio; Solin&Salomies 1994: 397, s.v. Saturio; Lőrincz 2002: 51, s.v. Satvrio; Minkova 2000: 247, s.v. Saturio; Delamarre 2007: 161, s.v. Saturio Tesserae Sisciensiae Saturninus, Saturnina 20.20 / 12187 – Licinius Saturninus 21.57 / 12269 – Saturnina Crescii 20.13 / 12270 – Saturnina 23.17 / 12271 – Saturninus 20.22 / 12272 – Saturninus Bononi(i) 05.08 / 12304 – Saturnina Saturni 23.21 / 12305 – Saturnina Saturninus est un surnom et idionyme très répandu et attesté quasiment partout. Néanmoins, il semble avoir été plus particulièrement populaire dans les régions celtiques, vraisemblablement comme un nom assonant, ainsi qu’en Afrique.1823 C’était aussi un nom courant en Pannonie, comme en témoignent d’ailleurs les sept occurrences sur les étiquettes de Siscia. Jusqu’au règne de Marc-Aurèle, ce nom était plus courant dans la partie occidentale de la Pannonie, mais il se répand dans toute la région vers la fin du deuxième siècle. A l’exception de Licinius Saturninus, tous les porteurs de ce nom semblent avoir été des pérégrins. Essayer de deviner l’origine de ces individus serait une tâche assez vaine vu la grande fréquence de ce nom mais on peut vraisemblablement supposer que la plupart d’entre eux étaient des autochtones. Saturnus 05.08 / 12304 – Saturnina Saturni 26.07 / 13044 – Vita Saturn(i) Contrairement à Saturninus, Saturnus est un surnom et idionyme peu courant bien qu’il soit attesté dans un nombre non négligeable de provinces, dont la Pannonie. Tout comme Saturninus, il n’est pas exclu que Saturnus fût un nom assonant dans les régions celtiques à cause de la racine sat-.1824 Vu le nombre relativement faible de cas répertoriés ailleurs, deux occurrences de ce nom à Siscia pourraient vraisemblablement s’expliquer par la popularité du nom Saturninus dans la ville (vide supra). D’ailleurs la fille d’un Saturnus s’appelait justement Saturnina. Cette femme et Vita Saturni étaient très certainement des pérégrines mais deviner leurs origines n’est pas aisé. Saturus 26.119 / 12309 – Salvia Satura 21.18 / 12547 – Bano Saturi 19.110 / 12388 – Saturi nom d’assonance celtique mais le faible nombre de cas répertoriés dans les régions celtiques ne permet pas de l’affirmer avec certitude. Il faut remarquer que dans certains cas il pourrait aussi s’agir du nom Satyrus.1825 Quatre occurrences de ce nom à Siscia sont plutôt remarquables considérant le peu de cas attestés en dehors de l’Afrique et de l’Italie. S’il est impossible d’en dire plus sur l’individu qui ne porte que cet idionyme, l’origine des autres porteurs de ce nom pourrait éventuellement se deviner grâce aux noms associés. Ainsi, Salvia Satura pourrait être une Italienne, l’origine africaine de Bano Saturi paraît assez vraisemblable (vide supra s.v. Bano), tandis que Duno Saturi porte un nom celtique. Il semblerait donc que le nom Saturus à Siscia pouvait avoir des origines diverses. Satyrus 01.33 / 12382 – Satyrus Lvroii? Vu l’orthographe, si c’est bien un y, il s’agit vraisemblablement du nom grec Sátu h roV.1826 La lecture du patronyme est très douteuse, il est peut-être question du génitif corrompu d’un nom comme Lyros mais c’est loin d’être certain (vide supra). Savinus? 08.14 / 12236 – Melo Savini (un autre nom présent sur l’étiquette – Breuco) Le père de Melo s’appelait peut-être en fait Sabinus. En effet, le changement [w] pour b est occasionnellement attesté dans le latin vulgaire de l’époque impériale (le changement inverse, b pour [w] est nettement plus courant) et on pourrait présumer que c’est aussi le cas dans cette inscription, d’autant plus que le nom Sabinus était très populaire à Siscia, à en juger d’après les étiquettes (vide supra).1827 Toutefois, il n’est pas exclu que dans le cas présent, le nom Savinus n’ait rien à voir avec Sabinus car ce pourrait aussi être un dérivé du nom Savus, un nom vraisemblablement celtique (ou, selon certains auteurs, illyro-pannonien), rare mais attesté en Pannonie, en Narbonnaise et dans le Norique.1828 Scaeva 23.16 / 12543 – Atius Sc(a)eva Scaeva n’est pas un surnom vraiment commun, surtout en dehors de l’Italie, et ses dérivés comme Scaevaeus, Scaevianus, Scaevinus, Scaevola et Scaevus ne se rencontrent que très occasionnellement dans les inscriptions. Dans certains cas, ce nom et ses dérivés pourraient éventuellement être des noms d’assonance en milieu illyrien.1829 Dans le cas présent, le statut de citoyen d’Atius Scaeva 01.25 / 12754 – Duno Saturi (un autre nom présent sur l’étiquette – (H)ircinus?) Le surnom et idionyme Saturus est fréquemment attesté en Afrique, assez commun en Italie mais très rare dans les autres régions. A cause de la racine sat-, il n’est pas exclu que ce nom ait pu être un 1823 1824 Schulze 1904: 225, 467; Dean 1916: 48–49; Mócsy 1959: 60, 189; Barkóczi 1964: 295, 323; Kajanto 1969: 18, 20, 30, 54–55, 58, 76, 113, 213; Alföldy 1969: 288, s.v. Saturninus; Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 43; Mócsy 1983: 255, s.v. Saturninus; Pflaum&alii 1983: 87; Mócsy 1984: 209, 216; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 47, 52; Abascal Palazón 1994: 496–497, s.v. Saturnina/-us; Solin&Salomies 1994: 398, s.v. Saturninus; Minkova 2000: 247–248, s.v. Saturnina, Saturninus; Lőrincz 2002: 51–53, 195, s.v. Satvrninvs; Tataki 2006: 381, 512–513 Schulze 1904: 225–226; Mócsy 1959: 189; Barkóczi 1964: 323; Kajanto 1965: 21, 58, 216; Lochner-Hüttenbach 1965: 34; Mócsy 1983: 255, s.v. Saturnus; Solin&Salomies 1994: 163, 398, s.v. Saturnus; Minkova 2000: 248, s.v. Saturnus; Lőrincz 2002: 53, 195, s.v. Satvrnvs 1825 Kajanto 1969: 18, 233; Alföldy 1969: 287, s.v. Satura; Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 43, s.v. Saturus; Mócsy 1983: 255, s.v. Saturus; Pflaum&alii 1983: 87, s.v. Saturus; Solin&Salomies 1994: 398, s.v. Saturus; Lőrincz 2002: 53, 195, s.v. Satvrvs; Delamarre 2007: 231 1826 Pape&Benseler 1870: 1351–1353, s.v. Sátuh roV; Alföldy 1969: 288, s.v. Satyrus; Mócsy 1983: 255, s.v. Satyrus; Solin 1996: 310, s.v. Satyrus; Lőrincz 2002: 53, s.v. Satyrvs; Solin 2003: 438–439 1827 Väänänen 1959: 50–52; Väänänen 1981: 50–51, 57; cf. CIL V 8595; Le nom Savinus est aussi attesté dans les sources à une époque tardive, cf. Solin&Salomies 1994: 503, s.v. Savinus 1828 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1391; Mayer 1957: 297; Mócsy 1959: 28, 189; Mócsy 1983: 255, s.v. Savus; Lőrincz 2002: 53, s.v. Savvs; Meid 2005: 29; Delamarre 2007: 162, s.v. Savus 1829 Schulze 1904: 369–370, 417, 419; Katičić 1963: 274; Kajanto 1965: 17, 105, 243; Alföldy 1969: 288–289, s.v. Scaeva, Scaevianus; Mócsy 1983: 255–256, s.v. Scaeva, Scaevianus, Scaevinus, Scaevola, Scae- 259 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX semble tout à fait certain mais rien n’indique que son surnom puisse être un nom assonant. Scilus Sc(a)ev(i)nus Le nom Scilus a déjà été répertorié dans une inscription pannonienne, mentionnant d’ailleurs l’origine ethnique de cet individu: Breucus. Il semblerait donc bien que Scilus soit un nom pannonien, vraisemblablement illyrien au sens large du terme.1835 26.112 / 13007 – Exonius Sc(a)ev(i)nus Le surnom Scaevinus est très rarement attesté tous comme les autres noms apparentés (vide supra).1830 En tout cas, il ne fait pas de doute qu’Exonius Scaevinus fût un citoyen. Scaevus 26.73 / 12069 – Seius Scaevus (inscription antérieure) Le surnom de ce citoyen est un nom relativement rare, dérivé d’un cognomen plus courant, Scaeva (vide supra).1831 Dans le cas présent, il n’est pas certain que Scaevus puisse être considéré comme un nom d’assonance. Scenua 26.134 / 12196 – Licinia Scenua Dans le cas présent, Scilus Quartius pourrait être un pérégrin portant un double idionyme ou un citoyen dont la dénomination a été inversée (vide supra). Vu que le gentilice semble être typique pour la Narbonnaise, Scilus serait-il un affranchi pannonien dont le patron était originaire de la Gaule? Scilutus 26.21 / 12665 – Marita Sciluti Scilutus est un hapax et à défaut d’autres analogies, il semblerait que ce soit un nom apparenté à Scilus (vide supra). Si c’est le cas, ce serait vraisemblablement un nom illyro-pannonien. 15.26 / 12199 – Scennua (inscription antérieure) Scribonius 01.22 / 12298 – Scenua Mata.. 19.69 / 12644 – Marina Scriboni(i) 23.78 / 12306 – Scennua 19.74 / 12307 – Scenua Balausi 26.14 / 12423 – Scenua 01.21 / 12429 – Scenua Mattris 260 10.06 / 12281 – Scilus Quartius Le nom féminin Scenua, vraisemblablement apparenté au nom Scenus (vide infra) a déjà été attestée en Pannonie.1832 Vu le nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia, ce nom devait être plutôt populaire dans cette ville et on peut même supposer qu’il était bien plus répandu qu’on ne le croyait parmi les autochtones pannoniens. Scribonius est un gentilice, au demeurant pas très courant en dehors de l’Italie mais tout de même attesté dans une dizaine de provinces. Le plus grand nombre d’occurrences est attesté dans la péninsule ibérique et en Mésie Inférieure. 1836 Il est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou idionyme, y compris en Pannonie (par contre le gentilice ne semble pas y être attesté).1837 Dans le cas présent, c’est vraisemblablement un idionyme porté par un pérégrin. Sculus Scenus 23.41 / 12956 – Cares Sculi 14.12 / 13056 – Bato Sceni Sculus est un hapax mais il pourrait être apparenté à Scilus, un nom pannonien (vide supra). Le nom Scenus est très certainement un nom illyrien, attesté aussi bien dans la province de Dalmatie qu’en Pannonie.1833 Dans le cas présent, il s’agit vraisemblablement d’un pérégrin autochtone, originaire de la Pannonie, voire éventuellement de la Dalmatie. Scenormus 15.08 / 12369 – Successus Scenorm(i)? Scenormus est un hapax, un nom composé dont le premier thème, sceno-, apparaît souvent dans les noms illyriens.1834 Il semblerait donc que ce nom soit d’origine illyrienne, au sens large du terme. Scuronius 06.09 / 12352 – Scuronius Q(u)inti Vari Scuronius est un hapax, semble-t-il. Serait-ce un dérivé d’un nom comme Scyrus ou Scyrius?1838 Ou alors un nom latin formé à partir du terme scurra (plaisantin, bouffon mais aussi garde du corps)?1839 On peut supposer que Scuronius était l’esclave d’un individu dont le nom exact reste un sujet de débat (Quintus Varus, Quintus Varius ou Quintius Varus). En effet, dans le cas des étiquettes de Kalsdorf, les individus dont l’idionyme au nominatif est suivi par une dénomination citoyenne au génitif semblent avoir été des esclaves.1840 vus; Solin&Salomies 1994: 398, s.v. Scaeva, Scaevaeus, Scaevianus, Scaevinus, Sacevola, Scaevus; Lőrincz 2002: 54, s.v. Scaeva, Scaevaeus, Scaevianus, Scaevinus, Sacevola, Scaevus Secicio (Seccio) 1830 Kajanto 1965: 243; Mócsy 1983: 256, s.v. Scaevinus; Abascal Palazón 1994: 498, s.v. Scaevinus; Solin&Salomies 1994: 398, s.v. Scaevinus; Lőrincz 2002: 54, s.v. Scaevinvs Vu les traces encore facilement discernables d’une inscription antérieure, il n’est pas exclu que la lettre i entre les deux c soit antérieure 1831 Kajanto 1965: 243; Mócsy 1983: 256, s.v. Scaevus; Abascal Palazón 1994: 498, s.v. Scaeuus; Solin&Salomies 1994: 398, s.v. Scaevus; Lőrincz 2002: 54, s.v. Scaevus 1832 CIL XI 214 (une esclave), RIU 1407; Krahe 1929: 101; Mayer 1957: 313; Katičić 1963: 274–275; Lőrincz 2002: 55, s.v. Scenva 1833 Schulze 1904: 19; Krahe 1929: 101; Krahe 1955: 65; Mayer 1957: 313; Mócsy 1959: 189; Katičić 1963: 274–275; Alföldy 1969: 289, s.v. Scenus; Mócsy 1983: 256, s.v. Scenus; Lőrincz 2002: 55, s.v. Scenvs; Delamarre 2007: 162, s.v. Scenus (ce n’est vraisemblablement pas un nom celtique, comme l’admet d’ailleurs aussi X. Delamarre) 1834 Krahe 1929: 101; Krahe 1955: 59; Mayer 1957: 312–313; Katičić 1963: 274–275, 284; Katičić 1965: 71; Križman 1991: 130, 140 21.69 / 13100 – Velerius (!) Secicio (inscription antérieure?) 1835 Schulze 1904: 31; Krahe 1929: 102; Mócsy 1959: 189; Mócsy 1983: 256, s.v. Scilus; Lőrincz 2002: 55, s.v. Scilus; Meid 2005: 2 1836 Alföldy 1969: 118, s.v. Scribonius; Mócsy 1983: 257, s.v. Scribonius; Abascal Palazón 1994: 213, s.v. Scribonia/-ius; Solin&Salomies 1994: 165, s.v. Scribonius; Minkova 2000: 84, s.v. Scribonius; Lőrincz 2002: 55–56, s.v. Scribonivs; Tataki 2006: 383–384 1837 Mócsy 1983: 257, s.v. Scribonius; Lőrincz 2002: 55, s.v. Scribonivs 1838 Pape&Benseler 1870: 1417–1418; Lőrincz 2002: 56, s.v. Scyrus 1839 OLD, 1713, s.v. scurra 1840 Alföldy 1993: 16–17 Tesserae Sisciensiae mais c’est tout de même peu probable. Il semblerait donc bien que le surnom de Velerius ait été Secicio. Malgré cette orthographe inhabituelle, il fait peu de doute que le nom en question est en fait Seccio, un nom celtique attesté dans le Norique. Un nom similaire, Secco, est bien attesté dans les régions celtiques, y compris en Pannonie et le thème secco- est de toute façon présent dans différents noms celtiques.1841 la province voisine de Dalmatie le nom Secundus est plutôt rare chez les autochtones, mais cela ne semble pas être le cas en Pannonie, vu le nombre de pérégrins portant ce nom. La popularité de Secundus en Pannonie pourrait s’expliquer non seulement par sa signification et par le côté assonant du nom pour les celtophones mais aussi par sa fréquence en Italie du Nord, une région qui a fortement influencé l’onomastique de la Pannonie romanisée. Tout porte donc à croire que le citoyen Velerius Secicio portait un surnom d’origine celtique. Seius Secundus, Secunda 21.56 / 12200 – Litua Secundi 19.48 / 12276 – Secunda Crescentis 26.02 / 12280 – Secunda Breuci 26.73 / 12069 – Seius Scaevus (inscription antérieure) Le gentilice de ce citoyen est relativement courant en Italie, notamment en Cisalpine, et on le retrouve aussi dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire, y compris en Dalmatie et en Pannonie (cf. CIL III 4438, 120317, 14099).1844 21.17 / 12308 – Satto Secundi Selius 22.03 / 12310 – Secunda Bautili (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 02.01 / 12212 – Murcus Selius 26.40 / 12385 – Secundus (inscription antérieure) 13.34 / 12424 – Secunda (un autre nom présent sur l’étiquette – Breuci?) 14.02 / 12677 – Octavia Secunda 15.12 / 12784 – Greca Secundi 19.101 / 12795 – Gemella Secundi Le nom Sel(l)ius est uniquement attesté comme gentilice, au demeurant pas très courant,1845 et bien qu’on ne puisse exclure la possibilité que l’homme dont il est question dans cette inscription soit un pérégrin portant un double idionyme, c’est peut-être tout simplement une dénomination inversée. Cet homme aurait donc pu être un citoyen, Selius Murcus, mais on ne peut affirmer cela avec certitude. 11.19 / 12821 – Secunda Quartonis (un autre nom présent sur l’étiquette – Lia) Sempronius Le grand nombre d’occurrences sur les étiquettes de Siscia n’a rien de vraiment surprenant puisque Secundus fait partie des noms latins les plus couramment attestés dans l’Empire Romain, bien que sa popularité semble avoir baissé à l’époque tardo-antique.1842 Outre le fait d’être un surnom latin très commun, Secundus était aussi un nom de traduction, voire aussi un nom d’assonance, ce qui expliquerait sa popularité auprès des pérégrins dans certaines régions. En effet, chez les Celtes, ce nom était une traduction des noms en allo- (autre, second), courants et fort répandus. De même, un nom comme Secundus pouvait être apprécié des celtophones car une partie du nom était similaire à l’élément condo- (tête, intelligence, sens, raison), fréquemment attesté dans les noms celtiques.1843 Dans le cas présent, une seule personne portant ce nom était très certainement une citoyenne, en l’occurrence Octavia Secunda tandis que tous les autres étaient vraisemblablement des pérégrins. Cela ne veut toutefois pas dire que tous ces individus étaient de souche celtique, bien que cela ne soit pas improbable pour certains d’entre eux. Il est intéressant de noter que, selon Alföldy, dans L’amuïssement du m devant le p, c’est à dire la chute de nasales devant occlusives est bien attesté dans le latin vulgaire et il ne fait pas de doute que le nom Seppronius dans cette inscription correspond en fait à un nom largement répandu, Sempronius.1846 C’est un gentilice très courant, attesté dans tout l’Empire mais plus particulièrement fréquent dans la péninsule ibérique.1847 C’est aussi parfois un surnom ou idionyme mais quasiment toutes les occurrences sont attestées dans la péninsule ibérique.1848 20.06 / 12268 – Seppronius (!) Vu que l’individu mentionné sur cette étiquette porte un nom unique, il semblerait que c’était un pérégrin. Bien que son idionyme puisse indiquer une origine hispanique, c’est tout de même difficile à prouver. Senecio (Senicio) 21.90 / 12299 – Senecio 01.74 / 12303 – Sen(e)cio 21.12 / 12311 – Senecio 17.27 / 13128 – Senicio Togioni 1841 1842 1843 Schmidt 1957: 265; Mócsy 1959: 31, 189; Lochner-Hüttenbach 1965: 34–35; Katičić 1966: 149, 155, 159; Mócsy 1984: 205; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 44–45; Solin&Salomies 1994: 399, s.v. Seccio; Lőrincz 2002: 56, s.v. Seccio; Meid 2005: 285–286; Delamarre 2007: 163, 231 1844 Schulze 1904: 93; Alföldy 1969: 118, s.v. Seius; Mócsy 1983: 259, s.v. Seius; Abascal Palazón 1994: 213, s.v. Seia/-ius; Solin&Salomies 1994: 166, s.v. Seius; Lőrincz 2002: 62–63, s.v. Seivs Dean 1916: 49–51; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 106; Mócsy 1959: 17, 21, 189–190; Barkóczi 1964: 295, 323; Lochner-Hüttenbach 1965: 35; Kajanto 1965: 30, 74–77, 292; Alföldy 1969: 291–292, s.v. Secundus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 43–44, s.v. Secundus; Mócsy 1983: 258, s.v. Secundus; Pflaum&alii 1983: 87, s.v. Secundus; Mócsy 1984: 209, 216; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 47; Mócsy 1985: 92–98; Abascal Palazón 1994: 499–501, s.v. Secunda, Secundus; Solin&Salomies 1994: 399, s.v. Secundus; Minkova 2000: 249–250, s.v. Secundus; Dondin-Payre 2001, Secundus: 543–548, 571–576, 594–595; Lőrincz 2002: 59–61, 195, s.v. Secvndvs; Tataki 2006: 513–515 1845 Schulze 1904: 89, 227, 424; Alföldy 1969: 119, s.v. Sellius, Selius; Mócsy 1983: 259, s.v. Selius, Sellius; Abascal Palazón 1994: 213–214, s.v. Sellius; Solin&Salomies 1994: 166, s.v. Selius, Sellius; Lőrincz 2002: 63, s.v. Selivs, Sellivs 1846 Väänänen 1959: 67–68; Väänänen 1981: 63 1847 Evans 1967: 132–134, 183–186; Degavre 1998: 36, s.v. allos, 163, s.v. condo-; Delamarre 2001: 34, s.v. allos, 103–104, s.v. condo-; DondinPayre 2001, Secundus: 537–540; Delamarre 2007: 210, 217 Schulze 1904: 211, 348; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 293, 303; Alföldy 1969: 119, s.v. Sempronius; Mócsy 1983: 260, s.v. Sempronius; Abascal Palazón 1994: 214–218, s.v. Sempronia/-ius; Solin&Salomies 1994: 167, s.v. Sempronius; Minkova 2000: 84, s.v Sempronius; Lőrincz 2002: 64, s.v. Sempronivs; Tataki 2006: 384–385 1848 Mócsy 1983: 260, s.v. Sempronius; Abascal Palazón 1994: 503, s.v. Sempronius; Lőrincz 2002: 64, 195, s.v. Sempronivs 261 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX En dehors de l’Italie, le surnom et idionyme Senecio (Senicio est vraisemblablement juste une variante) est assez commun dans les régions dont la population était en majeure partie de souche celtique, tout comme le nom Seneca.1849 Il ne fait pas de doute que ce soit un nom d’apparence latine dans ces contrées et on peut le considérer comme un nom assonant.1850 Bien que les occurrences en Pannonie ne soient pas rares (10 cas attestés), il est intéressant de remarquer que ce nom semble avoir été assez populaire à Siscia, à en juger d’après les étiquettes. Tous les porteurs semblent avoir été des pérégrins. 24.29 / 12889 – Deci(i) Seponi(i) Le surnom Seponus ne semble pas avoir été attesté auparavant mais le gentilice Seponius est néanmoins connu,1854 tout comme le surnom Seponianus.1855 Il n’est peut-être pas improbable que le surnom Seponus ait pu exister mais il est plus vraisemblable que l’homme en question s’appelait Decius Seponius, un porteur des duo nomina première manière, en l’occurrence un citoyen. Septim(i)a? Senecius 21.51 / 12292 – Septima Proma 23.40 / 12302 – Seneci Apri (un autre nom présent sur l’étiquette – Prianu?) Le surnom Septimus n’est pas vraiment commun, hors d’Italie la plupart des occurrences sont concentrées dans le Norique, en Dalmatie et en Pannonie. Il est plutôt rare dans les autres régions de l’Empire.1856 Dans le cas présent, il semblerait que nous ayons affaire à une pérégrine portant un double idionyme mais il n’est pas entièrement exclu qu’elle ait été une citoyenne. Le nom Septimus n’est pas attesté comme gentilice mais cette femme s’appelait peutêtre Septim(i)a Proma. Le gentilice Septimius était courant dans un grand nombre de régions et il était d’ailleurs assez fréquent en Pannonie, peut-être grâce à Septime Sévère mais il faut néanmoins signaler que le gentilice Septimius n’a été attribué aux nouveaux citoyens qu’au tout début de règne de cet empereur, ayant rapidement été remplacé par le gentilice Aurelius.1857 Bien qu’il soit aussi attesté comme surnom, Senecius est avant tout un gentilice, au demeurant pas très courant et répertorié principalement dans les provinces celtiques, où des surnoms comme Seneca et Senecio, vraisemblablement assonants ou d’apparence latine sont d’ailleurs assez communs (vide supra).1851 Il n’est pas entièrement exclu que nous ayons affaire à un pérégrin nommé Senecius dont le père s’appelait Aper mais cela semble néanmoins peu probable: l’homme dont il est question dans cette inscription était plus vraisemblablement un citoyen, Senecius Aper. Il n’est pas aisé de deviner ses origines mais on peut supposer qu’il fût un autochtone pannonien de souche celtique, voire même une personne originaire de la Gaule ou du Norique. Seneno 262 Sepon(i)us 19.27 / 12294 – Seneno Seneno semble être un hapax et il n’est même pas certain que ce nom soit au nominatif car cela pourrait bien être un datif. En tout cas, il est probablement apparenté à des noms celtiques comme Sen(n)o, Senio, Sennus, Sennonius ou de nombreux autres noms avec le thème seno-. D’ailleurs le thème onnio- ou onno- est aussi attesté dans les noms celtiques.1852 Le gentilice Senenius est attesté en Italie et peut-être aussi en Narbonnaise.1853 Il n’est donc peut-être pas impossible qu’un surnom comme Senenus ait pu exister. Serena, Serenus 10.03 / 12127 – Vibi(i) Sereni 26.144 / 12510 – Celsi(i) Sereni 23.57 / 12724 – Serena Le surnom Serenus est attesté dans la plupart des provinces de l’Empire. En dehors de l’Italie le plus grand nombre d’occurrences est attesté en Pannonie, dans la péninsule ibérique et en Gaule.1858 Il semblerait que le nom Serenus ne fût pas rare à Siscia non plus. Deux des porteurs de ce nom étaient vraisemblablement des citoyens tandis que Serena semble être une pérégrine vu qu’elle ne porte qu’un nom unique. Si c’est le cas, Seneno aurait pu être le datif d’un tel nom mais cette hypothèse reste purement conjecturale. 1849 Selon Mócsy, ce nom pourrait se trouver sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 8 1850 Mócsy 1959: 44, 190; Barkóczi 1964: 323–324; Kajanto 1965: 301; Katičić 1965: 59–60; Mócsy 1983: 260, s.v. Seneca, Senecio; Mócsy 1984: 205; Abascal Palazón 1994: 503, s.v. Seneca, Senecio, Senicio; Solin&Salomies 1994: 400, s.v. Seneca, Senecio, Senicio; Degavre 1998: 374, s.v. seno-; Minkova 2000: 250–251, s.v. Seneca; Delamarre 2001: 229, s.v. senos; Rémy 2001: 170; Lőrincz 2002: 65–66, s.v. Senecio, Senicio; Delamarre 2003: 270, s.v. senos; Meid 2005: 205–206; Delamarre 2007: 164–165, s.v. Seneca, Senecio, Senicio 1851 Schulze 1904: 53; Mócsy 1983: 260, s.v. Senecius; Solin&Salomies 1994: 167, 400, s.v. Senecius; Lőrincz 2002: 66, s.v. Senecivs; Meid 2005: 206 1852 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1482–1501; Schmidt 1957: 266– 267; Mócsy 1959: 190; Kajanto 1965: 165, 188; Katičić 1966: 153, 159; Evans 1967: 370–371; Solin&Salomies 1994: 167, s.v. Sennonius, 400, s.v. Senio, Seno; Degavre 1998: 328, s.v. onno, onno-, -ono-, 374, s.v. seno-; Delamarre 2001: 204, s.v. onno-, 229, s.v. senos; Lőrincz 2002: 66–67, s.v. Senio, Senno, Sennonius, Seno; Delamarre 2003: 242, s.v. onno-, 270, s.v. senos; Delamarre 2007: 164–166, 228, 231 1853 Schulze 1904: 228, 334; Solin&Salomies 1994: 167, s.v. Senenius 1854 Schulze 1904: 277; Solin&Salomies 1994: 167, s.v. Seponius 1855 RE Suppl. XIV 821, sénateur, 2ème moitié du 2ème siècle; Solin&Salomies 1994: 400, s.v. Seponianus 1856 Barkóczi 1964: 324; Kajanto 1965: 74, 293; Alföldy 1969: 294, s.v. Septimus, Septumus; Mócsy 1983: 262, s.v. Septimus; Abascal Palazón 1994: 504, s.v. Septuma, Septumus; Solin&Salomies 1994: 400, s.v. Septimus; Lőrincz 2002: 70, 195, s.v. Septimus 1857 Schulze 1904: 229; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 294, 299; Alföldy 1969: 53, s.v. Septimius; Mócsy 1983: 262, s.v. Septimius; Mócsy 1985: 86; Mócsy 1985, Zum Gentiliz: 403–410; Abascal Palazón 1994: 218– 219, s.v. Septimia, Septimius, Septumia/-ius; Solin&Salomies 1994: 168, s.v. Septimius; Lőrincz 2002: 69–70, 195, s.v. Septimius; Minkova 2000: 85, s.v. Septimius; Tataki 2006: 387–389 1858 Mócsy 1959: 190; Barkóczi 1964: 324; Kajanto 1965: 261; Alföldy 1969: 294, s.v. Serenus; Mócsy 1983: 263, s.v. Serenus; Mócsy 1982– 1984: 382–383; Mócsy 1984: 217; Abascal Palazón 1994: 505, s.v. Serena, Serenus; Solin&Salomies 1994: 401, s.v. Serenus; Minkova 2000: 251, s.v. Serenus; Lőrincz 2002: 71, s.v. Serenvs; Serenus est aussi attesté comme gentilice mais très rarement, cf. Solin&Salomies 1994: 168, s.v. Serenus. Il faut remarquer que le surnom Serenius est aussi attesté, cf. Solin&Salomies 1994: 401, s.v. Serenius Tesserae Sisciensiae Serenianus 21.06 / 12293 – Serenianus C’est un surnom peu fréquent, attesté principalement dans les régions où était populaire le surnom dont il est dérivé, Serenus.1859 En tant que porteur d’un nom unique, on peut supposer que l’individu mentionné dans cette inscription était un pérégrin. Sergius 13.55 / 12316 – Sergi(i) Le gentilice Sergius est relativement courant en Italie, dans la péninsule ibérique et en Narbonnaise mais plus rare ailleurs. Il est aussi occasionnellement attesté comme surnom ou nom unique pérégrin. Dans certains cas, Sergius en tant que nom unique aurait pu être un nom d’assonance celtique.1860 Dans le cas présent, il semblerait que l’homme en question fût un pérégrin. Servanda 26.96 / 12297 – Servanda Rufinu Le surnom Servandus est assez commun en Italie du Nord et dans les provinces occidentales, en Gaule notamment, mais les occurrences sont plus rares dans les autres régions. Quelques cas ont néanmoins été attestés en Pannonie. On peut considérer ce nom comme un nom latin à fréquence régionale, c’est-à-dire un nom latin typique de certaines provinces celtiques.1861 Sessa 12.01 / 12317 – Sessa Un nom comme Sessa semble être un hapax. Il est peut-être question du nom Sexta mais il ne semble pas que le groupe xt ait été assimilé en ss dans le latin vulgaire, contrairement, par exemple, au groupe de consonnes ps. Le fait que le x ait été occasionnellement réduit en s n’explique pas une éventuelle assimilation de l’unité phonétique xt en ss.1862 Des noms comme Sesedios ou Sessidena ne permettent pas vraiment d’affirmer que Sessa puisse être un nom d’origine celtique bien que cela ne soit pas forcément exclu.1863 A défaut de véritables analogies, il est difficile d’en dire plus sur ce nom qui semble être porté par une pérégrine. nom Severus est occasionnellement attesté comme gentilice, y compris en Pannonie,1864 mais il faut noter que le gentilice Severius est bien plus courant. Ce gentilice est assez commun en Gaule, on le retrouve aussi en Italie et dans la péninsule ibérique mais il reste plutôt rare ailleurs.1865 Severus 26.73 / 12069 – Plustius Severus (inscription antérieure) 10.01 / 12291 – S(e)vera Daturi 21.78 / 12296 – Severus 19.96 / 12567 – Aiax Severi 21.47 / 12701 – Severa 19.39 / 12702 – Severa Sabini 11.05 / 12711 – Severi (un autre nom présent sur l’étiquette – Spana) 07.06 / 12725 – Severa (un autre nom présent sur l’étiquette – (H) ispani) 17.30 / 12915 – C(a)esius Severus 22.01 / 12999 – Sabina S(e)veri (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 26.100 / 13000 – Quintus Severi 19.51 / 13008 – Sabina Severi Severus est un surnom et idionyme très fréquent, répandu aussi bien en Italie que dans les provinces mais c’est en Occident qu’il semble avoir été plus particulièrement commun.1866 C’était un nom courant en Pannonie et vu le nombre de cas attestés sur les étiquettes, c’était vraisemblablement un nom populaire à Siscia aussi.1867 A l’exception de Plustius Severus et C(a)esius Severus, tous ces individus semblent avoir été des pérégrins. Sextio 03.13 / 12582 – Sextionis (inscription antérieure) Bien qu’il s’agisse d’un dérivé du nom Sextus, Sextio n’est pas un surnom et idionyme particulièrement courant et populaire.1868 Il est attesté surtout en Italie et dans les provinces occidentales de l’Empire, vraisemblablement à cause de son caractère assonant. Sextus 26.103 / 12102 – Calvina Sesti (!) 03.06 / 12266 – Sexta Titi Severius? 23.55 / 12699 – Sexta Asictii 19.31 / 12295 – Severi Crispini Bien qu’il ne soit pas exclu que nous ayons affaire à Severus, fils de Crispinus, le fait que les deux noms soient au génitif nous oblige à considérer une autre possibilité. Cette inscription pourrait en effet mentionner un citoyen, Severus Crispinus ou Severius Crispinus. Le 1859 Barkóczi 1964: 324; Kajanto 1965: 261; Mócsy 1983: 263, s.v. Serenianus; Abascal Palazón 1994: 505, s.v. Serenianus; Solin&Salomies 1994: 401, s.v. Serenianus; Lőrincz 2002: 71, 195, s.v. Serenianvs 1860 Schulze 1904: 230, 340; Alföldy 1969: 120, s.v. Sergius; Mócsy 1983: 263, s.v. Sergius; Abascal Palazón 1994: 219–220, 505, s.v. Sergia/-ius; Solin&Salomies 1994: 168, s.v. Sergius; Rémy 2001: 146, 164; Lőrincz 2002: 71–72, 195, s.v. Sergivs; Delamarre 2003: 272, s.v. sergio-; Tataki 2006: 389–390 1861 Mócsy 1959: 190; Barkóczi 1964: 324; Kajanto 1965: 94, 360; Mócsy 1983: 263, s.v. Servandus; Mócsy 1984: 205; Solin&Salomies 1994: 402, s.v. Servandus; Minkova 2000: 252; Rémy 2001: 164; Lőrincz 2002: 73, s.v. Servandvs 1862 Väänänen 1959: 64–66; Väänänen 1981: 64–65 1863 Delamarre 2007: 167, s.v. Sesedios, Sessidena 1864 Barkóczi 1964: 303; Lochner-Hüttenbach 1965: 35; Abascal Palazón 1994: 221, s.v. Severa/-us; Solin&Salomies 1994: 170, s.v. Severus; Lőrincz 2002: 78, s.v. Severvs 1865 Schulze 1904: 55; Barkóczi 1964: 303; Mócsy 1983: 264, s.v. Severius; Abascal Palazón 1994: 221, s.v. Severius; Solin&Salomies 1994: 170, s.v. Severius; Lőrincz 2002: 76, s.v. Severivs; Tataki 2006: 394 1866 Dean 1916: 51–52; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 17, 21, 32, 190; Barkóczi 1964: 295, 324; Kajanto 1965: 11, 20, 22, 30, 68–69, 256; Lochner-Hüttenbach 1965: 35; Alföldy 1969: 295–296, s.v. Severus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 44; Mócsy 1983: 264, s.v. Severus; Pflaum&alii 1983: 87; Mócsy 1984: 209, 216; Mócsy 1985: 92–98; Abascal Palazón 1994: 506–507, s.v. Severa, 508–510, s.v. Severus; Solin&Salomies 1994: 402, s.v. Severus; Lőrincz 2002: 76–78, 195–196, s.v. Severvs; Minkova 2000: 252–253, s.v. Severa, Severus; Tataki 2006: 394–395 1867 cf. Matijašić 1986: 205–206, 208–210 1868 Mayer 1957: 303; Katičić 1963: 284; Kajanto 1965: 165, 175; Alföldy 1969: 296, s.v. Sextio; Mócsy 1983: 265, s.v. Sextio; Solin&Salomies 1994: 403, s.v. Sextio; Lőrincz 2002: 79, s.v. Sextio; Navarro Caballero& Gorrochategui&Vallejo Ruiz 2011: 148, 174 263 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 19.59 / 12705 – Sexta Magistri 14.10 / 12712 – Sextus (inscription antérieure) 13.07 / 12762 – Sextus Exomni(i) 21.76 / 12766 – Sexta Saturionis 08.17 / 13063 – Vanius Sex{s}ti A l’origine un prénom, d’ailleurs pas des plus fréquents, mais néanmoins attesté à toutes les époques,1869 Sextus est aussi durant l’époque impériale un surnom et idionyme relativement commun. Il est plus particulièrement courant dans les provinces celtiques ainsi que dans l’Illyricum. En effet, ce nom semble avoir été un nom d’apparence latine ou un nom assonant (voire aussi un nom de traduction) aussi bien chez les populations celtiques qu’illyriennes.1870 Dans le cas des étiquettes de Siscia, les occurrences sont plutôt nombreuses mais Sextus n’y apparaît que comme nom unique pérégrin. Ce n’est guère surprenant puisque en Pannonie, plus précisément dans le sud-ouest de cette région où sont concentrées quasiment toutes les occurrences, ce nom est surtout attesté parmi les pérégrins autochtones. 264 Si une origine locale semble vraisemblable, il n’est pas aisé d’estimer lesquels de ces pérégrins étaient de souche celtique ou illyrienne sauf dans les cas où le nom associé, (patronyme ou nom de l’enfant) appartient clairement à un cercle onomastique défini. Ainsi, Sextus Exomni(i), Vanius Sexti et Sexta Saturionis seraient plus vraisemblablement d’origine celtique. Ce n’est pas exclu dans le cas de Sexta Magistri, si l‘on accepte la possibilité que Magister soit un nom d’apparence latine ou un nom d’assonance celtique. De son côté, Sexta Titi pourrait aussi bien être Celte qu’Illyrienne. Il n’est pas possible de se prononcer avec certitude sur l’origine des autres individus portant ce nom. Siarus 15.07 / 12227 – Lucius Siari Le nom Siarus est très rare mais son origine celtique semble probable.1871 Le gentilice Siarius, attesté en Cisalpine, lui est vraisemblablement apparenté.1872 Sido 22.07 / 12575 – Antonius Sido (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Le surnom Sido ne semble pas avoir été répertorié dans les provinces occidentales de l’Empire. On pourrait lui supposer une origine sémitique,1873 une autre possibilité serait que ce nom soit un dérivé d’un nom grec, comme par exemple Σίδος ou Σιδώνιος.1874 Une éventuelle origine orientale du nom correspondrait assez bien au gentilice Antonius, répandu en Orient. Néanmoins, il faudrait remarquer que certains noms celtiques, comme Siddus ou Sidua possèdent la même racine et il n’est peutêtre pas impossible qu’un nom comme Sido leur soit apparenté.1875 Malgré cela, une origine orientale me semble plus vraisemblable. Sidonius 21.94 / 12551 – pro Sidonio (inscription antérieure) Ce nom apparaît dans une inscription antérieure qui est toujours assez lisible. Il est intéressant de noter que le nom est précédé d’une préposition, pro, qui se construit avec l’ablatif. Le nom de cet homme aurait donc été Sidonius. La traduction vraisemblable de ce syntagme serait »pour Sidonius». Le nom Sidonius, au demeurant plutôt rare, est attesté aussi bien comme gentilice que comme surnom ou idionyme. Ce nom pourrait être oriental et indiquer des origines syriennes mais c’était vraisemblablement aussi un nom d’assonance dans les régions celtiques.1876 Dans le cas présent, il est impossible d’estimer si Sidonius était un pérégrin autochtone ou originaire d’une autre partie de l’empire. Il n’y vraisemblablement aucun rapport avec le nom Vale(n)s qui apparaît sur la même face de l’étiquette car ce nom faisait partie de l’inscription postérieure. Silius 20.09 / 12698 – Silia Ce(n)sorina 12.07 / 13030 – Silius (un autre nom présent sur l’étiquette – Romanus) Bien qu’occasionnellement attesté comme surnom ou nom unique dans les provinces celtiques, Silius est avant tout un gentilice. Il n’est pas particulièrement fréquent et les occurrences sont rares en dehors de l’Italie et des provinces occidentales.1877 Dans le cas présent, il ne fait pas de doute que Silia Ce(n)sorina ait été une citoyenne mais le second cas est plus difficile à interpréter. En effet, le rapport entre Silius et le nom apparaissant sur l’autre face n’est pas certain. Il est vrai que Romanus pourrait appartenir à une inscription antérieure, sans aucun rapport avec l’inscription mentionnant Silius. Toutefois, l’écriture semble identique ou du moins très similaire et rien n’indique que les inscriptions ne soient pas contemporaines. Il n’est donc pas du tout exclu que Romanus soit le surnom du citoyen portant le gentilice Silius, à moins que l’inscription ne mentionne deux individus différents. Siliana 22.24 / 12707 – Siliana Licai (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) 1869 Salomies 1987: 49–50, 111–119, 155 1870 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1534ff; Krahe 1929: 103–104; Mayer 1957: 302–303; Mócsy 1959: 190; Katičić 1963: 260, 282; Barkóczi 1964: 324; Kajanto 1965: 41, 74–75, 174; Lochner-Hüttenbach 1965: 35–36; Zaninović 1966: 50; Alföldy 1969: 296–297, s.v. Sextus; Rendić-Miočević 1981 28 = Rendić-Miočević 1989: 756; Mócsy 1983: 265, s.v. Sextus; Mócsy 1984: 210, 217, 219; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 53–54; Križman 1991: 130; Solin&Salomies 1994: 403, s.v. Sextus; Minkova 2000: 253, s.v. Sextus; Christol 2001: 30; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 292, 311; Rémy 2001: 170; Lőrincz 2002: 79–80, s.v. Sextvs 1871 Osw. 300; Delamarre 2007: 168, s.v. Siarus 1872 CIL V 8826; Solin&Salomies 1994: 171, s.v. Siarius; Lőrincz 2002: 80, s.v. Siarivs 1873 Betz 1972: 398 1874 Pape&Benseler 1870: 1384, s.v. SîdónioV, s.v. SídóV, Sohn des Aegyptus; Bechtel 1917: 543 La fille de Licaius porte un nom qui est vraisemblablement latin mais il n’est pas du tout exclu qu’il ait aussi pu être un nom d’assonance 1875 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1541; Schmidt 1957: 268; Degavre 1998: 377–378, s.v. sido; Delamarre 2007: 168, s.v. Siddus, Sidua, voir aussi le thème sidio-, 232 1876 Pape&Benseler 1870: 1384, s.v. SîdónioV; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1541; Schulze 1904: 113; Mócsy 1983: 266, s.v. Sidonius; Solin&Salomies 1994: 171, s.v. Sidonius; Degavre 1998: 377–378, s.v. sido-; Lőrincz 2002: 80, s.v. Sidonivs; Solin 2003: 668, s.v. Sidonius, Sidonia; Delamarre 2007: 232 1877 Schulze 1904: 232, 424; Mócsy 1983: 266, s.v. Silius; Abascal Palazón 1994: 222, s.v. Silius; Solin&Salomies 1994: 171, s.v. Silius; Lőrincz 2002: 81, 196, s.v. Silivs; Tataki 2006: 398 Tesserae Sisciensiae dans les régions celtiques.1878 Son père porte par contre un nom indéniablement pannonien (vide supra). Sinecurius Le génitif Mucci qui apparaît à la suite de ces deux noms ne fait vraisemblablement pas partie de la dénomination de cette femme (serait-ce une abréviation? – vide supra). Bien que le nom Sinecurius soit un hapax, l’origine latine de ce nom – exprimant apparemment le désir des parents de voir leur enfant mener une vie sans soucis – ne fait aucun doute.1883 Silindus En tant que nom unique, il semblerait que l’individu en question soit un pérégrin. Il faut néanmoins remarquer que les surnoms et idionymes avec le suffixe –ius sont de formation plutôt tardive. Ces noms apparaissent vers la fin du 2ème siècle, initialement d’ailleurs souvent comme des supernomina et sont de plus en plus populaires avec le passage du temps, avant de devenir plutôt communs durant l’antiquité tardive.1884 01.37 / 12455 – Afrinus Silindi Silindus semble être un hapax mais le nom pourrait vraisemblablement être celtique. En effet, il est composé de deux thèmes apparaissant dans les noms celtiques, sil- (sillo-, sil(l)i-) et indu-.1879 Le père d’Afrinus aurait pu être un pérégrin autochtone mais on ne peut exclure la possibilité qu’il ait été originaire d’une province occidentale. Simpius 23.71 / 12278 – Simpius Le nom Simpius ne semble pas avoir été attesté auparavant. Un nom similaire, Simpio, est répertorié en Tarraconaise (la lecture est toutefois incertaine), mais établir un lien entre ces deux noms n’est pas évident.1880 Il est bien évidemment impossible d’affirmer avec une quelconque certitude que Simpius ait pu être originaire de la péninsule ibérique mais ce n’est pas forcément une conjecture sans fondement. Simplex 14.19 / 12765 – Simplex corriarius Il ne fait guère de doute que Simplex soit un nom latin mais vu la rareté des occurrences en dehors des provinces occidentales et de l’Afrique, on devrait peut-être le considérer comme un nom latin régional.1881 Il faut d’ailleurs remarquer qu’il n’est pas particulièrement courant ni dans les provinces où il est attesté. Jusqu’à maintenant, le nom Simplex n’avait pas été répertorié en Pannonie et il n’est pas invraisemblable que cet homme ne fût pas un autochtone. On pourrait conjecturer sur des origines occidentales – on pense notamment à la Gaule ou aux deux Germanies – voire africaines mais cela reste impossible à prouver. Vu qu’il n’est mentionné que par un nom unique et son métier, on peut supposer que nous avons affaire à un pérégrin mais c’est loin d’être certain. Sinc(i)us 23.10 / 12041 – Sinci (inscription antérieure) Ce nom faisait probablement partie d’une inscription antérieure. Sinc(i)us est vraisemblablement un nom celtique tout comme les autres noms composés avec le thème sinc-.1882 Cet individu, en tant que porteur d’un nom unique, semble avoir été un pérégrin. 09.02 / 12755 – Sinecurius Certes, l’emploi de gentilices romains comme noms uniques pérégrins est bien attesté dès le 1er siècle apr. J.-C. mais Sinecurius n’est vraisemblablement pas un gentilice à l’origine. En conséquence, on peut présumer que le nom Sinecurius est un nom tardif ou du moins pas antérieur aux dernières décennies du 2ème siècle. Il n’est d’ailleurs pas exclu que ce soit un sobriquet, en l’occurrence un agnomen. Ces étiquettes n’ayant vraisemblablement aucun caractère officiel, indiquer un sobriquet désignant sans équivoque un individu pouvait même être plus pratique que d’inscrire les duo nomina ou un nom unique pérégrin suivi du patronyme. De même, on ne peut exclure la possibilité que l’étiquette soit postérieure à 212. Si c’est le cas, il faut bien admettre que l’indication du gentilice pouvait être superflue, surtout si l’individu portait le gentilice Aurelius, omniprésent, et qu’il ne pouvait être distingué de toute façon que par son surnom. Singarus 26.38 / 12320 – Deivila Singarus Singarus est un hapax mais la présence du thème singi- pourrait indiquer qu’il s’agit d’un nom celtique.1885 L’inscription mentionne soit deux individus soit un seul porteur de double idionyme, voire même une femme et son patronyme (vide supra). En effet, bien que le nom Singarus semble se terminer par la ligature –us, il n’est pas exclu que ce soit tout simplement le génitif Singari? Singinus 14.26 / 12710 – Singinus Domnus Bien que Singinus soit un hapax, semble-t-il, c’est vraisemblablement un nom apparenté à des noms celtiques dérivés du thème singi- (vide supra et infra). Il n’est peut-être pas impossible que ce soit un gentilice dans le cas présent, mais il est plus vraisemblable que Singinus Domnus ait été un pérégrin porteur d’un double idionyme ou qu’il soit tout simplement question de deux individus, Singinus et Domnus. Singonius 19.46 / 12694 – Singonius Rufinus Le gentilice Singonius n’a été attesté qu’une seule fois, sur un papyrus d’Oxyrhynchus, daté entre 253 et 256 apr. J.-C. Le texte mentionne, entre autres, un certain Titus Singonius Arrius Apolinarius Fronto qui est d’ailleurs le seul sur cette liste de noms à avoir une 1878 Kajanto 1965: 155; Mócsy 1983: 266, s.v. Silianus; Solin&Salomies 1994: 403, s.v. Silianus; Lőrincz 2002: 81, s.v. Silianvs; Delamarre 2003: 273, s.v. silo-; Delamarre 2007: 168, 232 1879 Schmidt 1957: 268; Evans 1967: 112; Degavre 1998: 379, s.v. silo-; Delamarre 2001: 231, s.v. silo-; Delamarre 2003: 273, s.v. silo-; Meid 2005: 286–287; Delamarre 2007: 223, 232 1880 CIL II 5912; Abascal Palazón 1994: 513, s.v. Simpio 1883 1881 Kajanto 1965: 253; Alföldy 1969: 298, s.v. Simplex; Mócsy 1983: 267, s.v. Simplex; Pflaum&alii 1983: 88, s.v. Simplex; Solin&Salomies 1994: 404, s.v. Simplex; Lőrincz 2002: 83–84, s.v. Simplex TLL, Vol. IV, 1451–1475, s.v. cura; OLD, 473–474, s.v. cura, 1768, s.v. sine 1884 Kajanto 1963: 70–86; Kajanto 1965: 115–118; Kajanto 1966: 41, 52– 57 1885 Delamarre 2001: 233, s.v. singi- (faucon); Delamarre 2003: 275, s.v. singi-; Delamarre 2007: 232 1882 Delamarre 2001: 233, s.v. singi-; Delamarre 2003: 275, s.v. singi-; Delamarre 2007: 168, s.v. Sinccus, Sincius, 232 265 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX nomenclature romaine (prénom, gentilice, deux surnoms et agnomen).1886 A défaut d’autres analogies, il est difficile d’en dire plus sur l’origine de ce gentilice mais il n’est pas exclu que ce soit un gentilice patronymique d’origine celtique vu le nombre de noms celtiques avec le thème singi-, sinc-.1887 Sinialus (Sinialius?) Siticius 21.03 / 12704 – Siticii Le nom du père de Litua est un hapax. Il semblerait qu’il soit composé de thèmes celtiques, sino- et allo- (alo-).1888 Tout comme le nom de son fils (vide supra), ce serait donc vraisemblablement un nom d’origine celtique. Ce nom n’est répertorié ni dans l’Onomasticon ni dans le Repertorium. Il est peut-être apparenté à des noms comme Sitia ou Siticula et comme le thème situ- semble avoir été présent dans certains noms celtiques, à défaut d’analogies incontestables, on pourrait présumer que Siticius était un nom appartenant au répertoire onomastique celte.1894 Sinno Sollemnius 19.57 / 12700 – Sinno Sacroni 23.03 / 13094 – Cresce(n)s Solimni (!) Ce nom ne semble pas avoir été attesté, en tout cas pas sous cette forme mais des analogies plus ou moins proches existent. Le surnom Sinnio, porté par un corporis custos, est attesté à Rome mais l’origine de ce nom n’est pas évidente.1889 Le thème sino- est néanmoins assez courant dans l’anthroponymie celtique et comme Sacron(i)us semble aussi être un nom d’origine celtique (vide supra), un nom comme Sinno pourrait vraisemblablement être celtique.1890 Il est vraisemblablement question du nom Sol(l)emnius, attesté aussi bien comme gentilice que comme surnom ou idionyme, généralement à une époque plus tardive.1895 Cresce(n)s Solimni était très probablement un pérégrin mais il est difficile d’estimer avec certitude ses origines. Il faut toutefois noter que ce nom ainsi que les noms apparentés comme Sollemnis ou Sollemninus sont le plus souvent attestés dans les Gaules et vu que le nom Crescens y était populaire aussi, on pourrait éventuellement présumer que cet homme avait des origines gauloises.1896 21.75 / 12222 – Litua Siniali Il faut toutefois mentionner qu’un nom avec la même racine, Sinus, est occasionnellement attesté parmi les Illyriens, plus précisément les habitants de la partie centrale et occidentale de la province de Dalmatie. Bien que ce nom puisse être illyrien, une influence onomastique celtique n’est pas exclue.1891 266 celtique et on peut supposer que le nom Siso faisait partie du même cercle onomastique.1893 Cet homme était probablement un pérégrin autochtone. Dans le cas présent, le caractère celtique du nom Sinno, notamment si l’on prend en compte le patronyme, semble assez probable. Sipandus 17.07 / 12650 – Naso Sipandi Le nom Sipandus est un hapax et la seule analogie relativement proche semble être le nom Sipa, probablement féminin, considéré comme illyrien par Krahe et attesté justement à Siscia.1892 À défaut d’autres analogies, une origine illyrienne semble plausible mais il est difficile d’en être certain. Siso 26.19 / 12836 – Primigen[ _ _ _ ] Sisonis Si Siso ne semble pas avoir été répertorié auparavant, des noms apparentés sont bien attestés et cela justement en Pannonie. Sisi, Sisia, Sisio, Sisiu et Sisuna sont vraisemblablement des noms d’origine 1886 P.Oxy. XLIII 3109; Solin&Salomies 1994: 172, 488, s.v. Singonius 1887 Delamarre 2001: 233, s.v. singi-; Delamarre 2003: 275, s.v. singi-; Delamarre 2007: 168–169; 232 1888 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1574; Evans 1967: 132–134; Degavre 1998: 36, s.v. allos, alo-, allo-, 381, s.v. sino-; Delamarre 2001: 34, s.v. allos, 233, s.v. sino-; Delamarre 2003: 39–40, s.v. allos, 275, s.v. sino-; Delamarre 2007: 210, 232 1889 CIL VI 4437; Solin&Salomies 1994: 404, s.v. Sinnio 1890 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1572ff; Degavre 1998: 381, s.v. sino-; Delamarre 2001: 233, s.v. sino-; Delamarre 2003: s.v. sino-; Delamarre 2007: 168–169, 232 1891 1892 Krahe 1929: 105; Mayer 1957: 306; Katičić 1963: 276; Katičić 1965: 60; Zaninović 1966: 50; Alföldy 1969: 298, s.v. Sinus; Mócsy 1983: 268, s.v. Sinus; Lőrincz 2002: 84. s.v. Sinvs CIL III 12014529; Krahe 1929: 105, s.v. Sipa; le nom Sipo est peut-être venète et son caractère illyrien est loin d’être assuré, cf. Krahe 1929: 105, s.v. Sipo Sosa 22.06 / 12763 – Sosa Butumi filius (un autre nom présent sur l’étiquette – Mucci?) Le nom Sosa, apparemment d’origine celtique, bien qu’extrêmement rare n’est tout de même pas un hapax comme le nom du père de cet individu (vide supra).1897 Il est certain que c’est un nom masculin dans le cas présent puisque l’inscription indique clairement filius. Un nom semblable, Soso, est attesté en Mésie Supérieure1898 mais on ne peut être vraiment certain de l’origine celtique de ce nom. Spana 11.05 / 12711 – Spana (un autre nom présent sur l’étiquette – Severi) Le nom Spanus, vraisemblablement un dérivé d’Hispanus, n’est pas commun mais il est néanmoins attesté en plusieurs endroits, notamment en Italie mais aussi en Hispanie.1899 Le rapport avec le nom au génitif apparaissant sur l’autre face n’est pas évident, d’autant plus que l’écriture ne semble pas être la même. 1893 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1587–1588; Mócsy 1959: 191; Katičić 1966: 153; Barkóczi 1964: 324; Mócsy 1983: 268, s.v. Sisi, Sisia, Sisio, Sisiu, Sisiuna; Lőrincz 2002: 85, s.v. Sisi, Sisia, Sisio, Sisiv, Sisvna; Meid 2005: 288; Delamarre 2007: 169, s.v. Sisina, Sisiu, voir aussi s.v. Sisserus, Sissus 1894 Delamarre 2007: 169, s.v. Sitia, Siticula, 232 1895 Kajanto 1965: 221; Mócsy 1983: 270, s.v. Sollemnius; Solin&Salomies 1994: 173, 405, s.v. Sollemnius; Lőrincz 2002: 87, s.v. Sollemnivs 1896 Kajanto 1965: 221; Mócsy 1983: 270, s.v. Sollemninus, Sollemnis; Mócsy 1984: 199, 209; Solin&Salomies 1994: 173, 405, s.v. Sollemninus, Sollemnis; Lőrincz 2002: 87, s.v. Sollemninvs, Sollemnis 1897 Delamarre 2007: 171, s.v. Sosa, -ia, 232 1898 IMS I 20; Mócsy 1983: 271, s.v. Soso; Lőrincz 2002: 89, s.v. Soso 1899 Kajanto 1965: 199; Mócsy 1983: 271, s.v. Spanus; Abascal Palazón 1994: 515, s.v. Spanus; Solin&Salomies 1994: 406, s.v. Spanus; Lőrincz 2002: 90, s.v. Spanvs Tesserae Sisciensiae Spenicala 17.08 / 12696 – Spenicala Licai Ce nom est vraisemblablement un hapax mais il semble être composé de thèmes celtiques, speno- et cali-.1900 A défaut d’analogies directes, du moins à ma connaissance, le plus prudent serait de conclure que ce nom pourrait éventuellement être d’origine celtique. Le père de cette femme porte un nom typiquement pannonien (vide supra). tilice dans certaines régions. La plupart des occurrences se trouvent en Italie (notamment en Cisalpine) et en Narbonnaise mais plusieurs cas ont aussi été répertorié en Pannonie.1905 Il apparaît aussi occasionnellement comme surnom ou idionyme mais les occurrences sont beaucoup plus rares.1906 Spurila Pusilla était vraisemblablement une citoyenne mais il semblerait que ce fût le nom unique d’un pérégrin dans le cas de Spurius. Stacius? Speratus 19.108 / 12380 – Stac[i]us 03.08 / 12034 – Pacius Speratus (un autre nom présent sur l’étiquette – Cavarius) Vu l’état fragmentaire de cette étiquette, il est impossible de savoir exactement de quel nom personnel il est question. La lecture des trois premières lettres ne pose pas de problèmes tout comme celle des lettres finales. C’est la lecture de la lettre c qui est plus douteuse et celle de la lettre suivante est tout à fait hypothétique. Malgré ces difficultés, on peut proposer comme lecture le nom Stacius. Bien que rare, ce nom est tout de même attesté en tant que gentilice, Stacius en Asie Mineure et Staccius en Cisalpine, voire peut-être aussi en Hispanie.1907 Dans le cas présent, il semblerait plutôt que ce soit un nom unique. 13.03 / 12267 – Sperata Campani 08.25 / 12273 – Speratus Capito 21.07 / 12638 – Niger Sperati 01.78 / 12676 – Niger, Egirus, Speratus 01.15 / 12695 – Speratus En dehors de l’Italie, ce surnom et idionyme est le plus souvent attesté en Afrique, dans le Norique, les provinces rhénanes, en Pannonie et dans la péninsule ibérique. Sa popularité dans les régions celtiques serait, selon certains auteurs, due à son caractère assonant mais ce n’est pas certain. Ce nom semble avoir été assez couramment porté par les esclaves et les affranchis bien que la majorité des porteurs étaient des ingénus.1901 Vu le nombre de cas attestés sur les étiquettes, il semblerait que ce fût un nom assez populaire à Siscia. La majorité de ces Sperati semblent avoir été des pérégrins. Spirus 19.65 / 12554 – Albani(i) Spiri Vu que les deux noms sont au génitif, plusieurs possibilités d’interprétation s’offrent a nous mais j’estime qu’il est plutôt question d’un individu dont les duo nomina sont au génitif que d’un nom unique suivi du patronyme. Si le gentilice Albanius est bien attesté, tel n’est pas le cas du surnom de cet homme. En effet, le nom Spirus ne semble pas avoir été répertorié auparavant et déterminer son origine n’est pas aisé. Il est peut-être apparenté à des noms grecs comme Spiron ou Spirusa, mais cela reste à démontrer.1902 Certains noms celtiques comme Spirnus ou Spiruico sont aussi vaguement similaires mais il est difficile d’établir un lien.1903 Spurius, Spuria 19.25 / 12375 – Spurius 15.09 / 12409 – Spuria Pusilla (inscription antérieure) Spurius, à l’origine un prénom mais plutôt rare déjà dès le 1er siècle apr. J.-C., probablement à cause de sa connotation relative à l’illégitimité,1904 est relativement couramment attesté comme gen- 1900 Schmidt 1957: 160; Delamarre 2007: 214, 232 1901 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II 1625f; Mócsy 1959: 21, 59–60, 191; Barkóczi 1964: 324–325; Kajanto 1965: 77, 297; Alföldy 1969: 300, s.v. Speratus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 44; Mócsy 1983: 272, s.v. Speratus; Pflaum&alii 1983: 88; Abascal Palazón 1994: 515, s.v. Sperata, Speratus; Solin&Salomies 1994: 406, s.v. Speratus; Minkova 2000: 256, s.v. Speratus; Raepsaet-Charlier, Onomastique trévire: 388–389; Lőrincz 2002: 91, s.v. Speratvs 1902 Pape&Benseler 1870: 1433, s.v. Speíron; Solin 2003: 1031, s.v. Spiron, Spirusa 1903 Lőrincz 2002: 91, s.v. Spirnvs, Spirvico; Delamarre 2007: 172, s.v. Spirnus, Spiruico 1904 Salomies 1987: 50–55, 157 Stanoncia 19.47 / 12416 – Stanoncia Crescentis Le nom de cette femme est un hapax. La lecture de cette inscription ne pose pas de problèmes particuliers et il semble bien que ce soit le nom de la fille de Crescens. A défaut d’analogies, il est difficile d’en dire plus sur les origines de ce nom. Un autre hapax attesté sur les étiquettes de Siscia, Nonc(i)us, peut-être un nom celtique (vide supra), pourrait éventuellement lui être apparenté si l’on estime que le même thème est employé dans les deux noms. Il est toutefois difficile d’affirmer que Stanoncia puisse être un nom celtique. Statius 21.81 / 12028 – Primus Stati(i) 26.140 / 12408 – Statius Se..a 12.02 / 12410 – Statius Quarto 16.06 / 12413 – Statius Part(h)eni(i) 06.15 / 12415 – Statia (un autre nom présent sur l’étiquette – Isuta Cineae?) 21.32 / 12427 – Sammo Stati(i) 21.67 / 12907 – Iulia Statia Statius, initialement un prénom d’origine osque,1908 est un gentilice particulièrement fréquent en Italie du Nord et en Dalmatie, il est assez courant en Narbonnaise, on le retrouve aussi en Pannonie (toutefois pas après la fin du 2ème siècle) et dans la péninsule ibérique mais il est beaucoup plus rare ailleurs.1909 1905 Schulze 1904: 95; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 303; Mócsy 1983: 273, s.v. Spurius; Solin&Salomies 1994: 175, s.v. Spurius; Lőrincz 2002: 92, s.v. Spvrivs 1906 Kajanto 1965: 40, 73, 298; Mócsy 1983: 273, s.v. Spurius; Solin&Salomies 1994: 407, s.v. Spurius; Lőrincz 2002: 92, s.v. Spvrivs 1907 Mócsy 1983: 273, s.v. Staccius; Abascal Palazón 1994: 223, s.v. Staccia; Solin&Salomies 1994: 175, s.v. Stacius, Staccius; Lőrincz 2002: 92, s.v. Staccivs 1908 Salomies 1987: 90–91 1909 Schulze 1904: 37, 237, 469; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 293; Alföldy 1969: 122–123, s.v. Statius; Mócsy 1983: 274, s.v. Statius; Solin&Salomies 1994: 176, s.v. Statius; Lőrincz 2002: 93, s.v. Stativs; Tataki 2006: 402 267 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX En tant que surnom ou idionyme, il est peu commun en dehors de l’Italie du Nord.1910 Dans le cas présent, il est attesté comme gentilice (Statius Quarto et vraisemblablement aussi Statius Se..a) mais plus souvent comme nom unique ou surnom (Primus Stati(i), Statius Part(h)eni(i), Statia, Sammo Stati(i) et Iulia Statia). On ne peut tout à fait exclure la possibilité dans le cas des patronymes de Primus et Sammo que le nom en question est en fait Status mais il fait noter que c’est un surnom rarement attesté.1911 Steno 13.20 / 12417 – Stenonis Ce nom, apparaissant au génitif dans cette inscription, est un hapax mais deux noms qui pourraient lui être apparentés, Stennas (nom masculin) et Stennato (nom féminin) ont été attestés sur le territoire des Iapodes dans la province de Dalmatie, une région proche de Siscia.1912 Steno pourrait donc vraisemblablement être un nom illyrien au sens large du terme, voire même un nom plus typiquement iapode. Stubarus 19.28 / 12390 – Stubarus Vicci(i) Ce nom est un hapax mais le nom féminin Stuba a déjà été attesté en Pannonie.1913 268 Stubarus pourrait être un nom apparenté mais il est difficile d’en dire plus sur l’origine de ces deux noms. Ils ne semblent pas être celtiques et si l’on présume que ce sont des noms indigènes, ils pourraient éventuellement appartenir au cercle onomastique illyropannonien. A défaut d’analogies, cela reste difficile à prouver. Successus 23.19 / 12192 – Lecana Successi 19.33 / 12368 – Iusta Successi (inscription antérieure) 15.08 / 12369 – Successus Scenorm(i)? 13.04 / 12389 – Successus 23.18 / 12406 – Suc(c)es(s)i 24.13 / 12421 – Successi (un autre nom présent sur l’étiquette – Dacus Celsi) 19.30 / 12788 – Ianuarius Successi 23.83 / 12989 – Regulus Successus Le surnom et idionyme Successus n’est pas un nom rare, il est attesté dans la plupart des provinces mais c’est surtout dans le Norique qu’il semble avoir été particulièrement populaire. C’est aussi un nom assez courant en Narbonnaise, en Italie du Nord (plutôt parmi les esclaves et les affranchis) ainsi que dans la péninsule ibérique. C’est bien un nom latin mais on peut le qualifier de nom latin à fréquence celtique. Il est bien attesté en Pannonie mais avec huit occurrences sur les étiquettes de Siscia le nombre de cas répertorié dans cette 1910 Alföldy 1969: 300, s.v. Statia; Mócsy 1983: 274, s.v. Statius; Solin&Salomies 1994: 407; Minkova 2000: 257, s.v. Statia; Lőrincz 2002: 93, s.v. Stativs 1911 Kajanto 1965: 356; Solin&Salomies 1994: 407, s.v. Status; cf. le nom illyrien Stattus, Rendić-Miočević 1956, Germanus: 239; Alföldy 1969: 301, s.v. Stattus; Mócsy 1983: 274, s.v. Stattus; Lőrincz 2002: 94, s.v. Stattvs 1912 CIL III 3000 = 10023; Mayer 1957: 322, s.v. Stennas, Stennato; Alföldy 1969: 301, s.v. Stennas, Stennato; Lőrincz 2002: 94, s.v. Stennas, Stennato 1913 RIU 1416; Lőrincz 2002: 96, s.v. Stvba région a presque doublé.1914 Il semblerait que Successus y était un nom populaire parmi les pérégrins, vraisemblablement en grande partie des autochtones. On peut supposer que la majorité de ces gens ne faisaient pas partie des couches aisées de la société provinciale ou en tout cas n’étaient pas de ceux qui avaient suffisamment de moyens financiers pour élever des monuments épigraphiques. Cela pourrait nous inciter à considérer que le nom Successus était beaucoup plus populaire en Pannonie, ou du moins en Pannonie occidentale, qu’on ne le croyait. Sur les étiquettes de Siscia, Successus apparaît toujours comme un nom unique, sauf dans le cas de Regulus Successus qui semble porter un double idionyme (à moins qu’il ne s’agisse de deux individus différents). Sulpicius 19.97 / 12391 – [S]ulpicia Ianuaria 23.46 / 12274 – Sulpici(i) vet(erani) Le nom Sulpicius était un gentilice courant, notamment en Italie, dans les provinces occidentales (plus particulièrement dans les provinces hispaniques ainsi que dans les Gaules) et en Afrique. Il se fait plus rare ailleurs et on ne le trouve qu’occasionnellement en Pannonie et en Dalmatie.1915 C’était aussi un gentilice impérial mais le règne éphémère de Galba n’a sans doute pas permis à un grand nombre de nouveaux citoyens de porter ce gentilice. Il apparaît aussi occasionnellement comme surnom ou idionyme dans les provinces où il est couramment attesté comme gentilice.1916 Dans le cas présent, il ne fait guère de doute que Sulpicia Ianuaria soit une citoyenne mais son surnom fort répandu ne nous permet pas d’avances des hypothèses crédibles quant à ses origines. On peut tout au plus remarquer que le surnom Ianuarius est très commun dans les provinces où le gentilice Sulpicius est le plus couramment attesté mais vu sa fréquence en Pannonie, Sulpicia Ianuaria pouvait aussi bien être une autochtone qu’une personne originaire de l’Italie du Nord, de la péninsule ibérique ou de la Gaule. Au cas où la lecture proposée serait correcte, l’autre Sulpicius, en tant que vétéran, devait lui aussi être un citoyen. Il est toutefois difficile d’estimer si Sulpicius était son gentilice ou son surnom. Super 02.09 / 12393 – Super cor(i)arius Super n’est pas un surnom et idionyme rare mais il semble avoir été plus particulièrement répandu en Italie du Nord, dans les provinces rhénanes, en Dalmatie et en Pannonie.1917 Il semblerait que notre 1914 Šašel 1955: 133–135; Mócsy 1959: 17, 191; Barkóczi 1964: 325; Kajanto 1965: 18, 93, 96, 356;Lochner-Hüttenbach 1965: 36; Alföldy 1969: 302, s.v. Successus; Alföldy 1977: 258; Mócsy 1983: 276, s.v. Successus; Mócsy 1984: 216; Abascal Palazón 1994: 516–517, s.v. Successa, Successus; Solin&Salomies 1994: 409, s.v. Successus; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 241; Rémy 2001: 165; Lőrincz 2002: 97, 196, s.v. Svccessvs; Tataki 2006: 516 1915 Schulze 1904: 518; Mócsy 1959: 159; Barkóczi 1964: 303; Alföldy 1969: 124, s.v. Sulpicius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 20, s.v. Sulpicius; Mócsy 1983: 277, s.v. Sulpicius; Pflaum&alii 1983: 71, s.v. Sulpicius; Abascal Palazón 1994: 224–225, s.v. Svlpicivs; Solin&Salomies 1994: 178, s.v. Sulpicius; Minkova 2000: 88, s.v. Sulpicius; RaepsaetCharlier 2001, Onomastique trévire: 358, 360; Rémy 2001: 68, 116, 146; Lőrincz 2002: 99, s.v. Svlpicivs; Tataki 2006: 404 1916 Mócsy 1983: 277, s.v. Sulpicius; Lőrincz 2002: 98–99, s.v. Svlpicivs 1917 Mócsy 1959: 192; Kajanto 1965: 277; Barkóczi 1964: 325; Alföldy 1969: 302, s.v. Super; Mócsy 1984: 216; Solin&Salomies 1994: 409, s.v. Super; Minkova 2000: 258, s.v. Super; Lőrincz 2002: 100, 197, s.v. Svper Tesserae Sisciensiae Super fût un corroyeur, à moins que Cor(i)arius ne soit un nom, en l’occurrence peut-être un gentilice dont la place a été inversé (vide supra). Surio 02.02 / 13119 – Breuca Surionis Surio, tout comme Surus, un nom auquel il est vraisemblablement apparenté, pourrait appartenir aussi bien à l’anthroponymie celtique qu’illyrienne de l’époque impériale. Il semble néanmoins avoir été nettement plus commun en milieu celtique, notamment dans le Norique. Il faut aussi préciser que dans certains cas ce nom pourrait être apparenté au nom Syrio.1918 Le père de Breuca, car cela semble bien être un patronyme, porte vraisemblablement un nom indigène, tout comme sa fille d’ailleurs mais il est difficile de trancher sur son origine. Ce nom est plus souvent attesté parmi les gens de souche celtique mais sa fille porte un nom illyrien au sens large du terme. La coexistence de noms celtiques et illyriens au sein d’une même famille n’a rien d’extraordinaire en Pannonie mais vu le caractère ambivalent du nom Surio, rien n’empêche que le père de Breuca ait été un Illyrien de Pannonie. Sura, Surus 13.31 / 12035 – Petuli(i) Suri 13.64 / 12097 – Gaiana Suri 19.02 / 12359 – Surus Marci 01.48 / 12360 – Surus 24.11 / 12367 – Sura Pria 19.33 / 12368 – Sura Namusii 21.10 / 12377 – Sura 19.58 / 12392 – Sura 17.23 / 12394 – Sura Crescentis 20.08 / 12395 – Sura Tra(n)spontii 19.79 / 12396 – Sura 24.12 / 12397 – Surae Turoni(i) 21.61 / 12398 – Sura Ignavi 17.24 / 12401 – Sura Canio (inscription antérieure) 01.29 / 12402 – Sura 06.14 / 12403 – Sura Vitalis 01.04 / 12407 – Sura 01.53 / 12411 – Sura Libani 26.141 / 12412 – Sura Triti 21.93 / 12422 – Sura C(a)esonis 19.10 / 12587 – Vitellia Sura 04.17 / 12603 – Omullius Surus 05.11 / 12646 – Nigel(l)io Suri 17.26 / 12718 – Festa Suri 14.04 / 12981 – Petuli(i) Suri 21.34 / 13102 – Surus (inscription antérieure) 12.20 / 13113 – Sura Valeri(i) 19.102 / 13114 – Sura Vitalianus en Pannonie et même à Siscia.1919 En ce qui concerne les étiquettes, plus précisément les 19 personnes qui s’appelaient Sura, dans la plupart des cas il est bien évidemment difficile, pour ne pas dire impossible, d’être certain de leur sexe. Néanmoins, dans le cas de Sura Canio et Sura Vitalianus, apparemment des porteurs de doubles idionymes et de Sura Tur(r)onius, peut-être un citoyen, Sura était vraisemblablement un nom d’homme. Sura Pria pourrait aussi avoir été un homme car le hapax Pria est attesté sur une autre étiquette dans la dénomination Valerius Pria. Le cas de la citoyenne Vitellia Sura ne pose pas de problèmes mais pour les 14 individus restants, apparemment tous des pérégrins portants des noms uniques, généralement suivis du patronyme, la question du sexe demeure sans réponse. Le nom Surus, au demeurant assez courant, peut selon les cas avoir des origines très diverses. Contrairement au surnom masculin Sura, il ne semble pas être d’origine latine mais il peut être tout à la fois celtique, illyrien, thrace ou sémitique. D’ailleurs, il peut aussi indiquer dans certains cas une origine syrienne (Surus = Syrus).1920 Le contexte est donc souvent déterminant pour essayer de deviner l’origine de ces gens. Vu la position géographique de Siscia, les porteurs de ce surnom ou idionyme étaient vraisemblablement majoritairement d’origine celtique ou illyrienne (Sura Namusii, Sura Triti) mais considérant le caractère cosmopolite de cette grande ville de Pannonie, certains d’entre eux auraient pu avoir des origines orientales, comme par exemple Sura Tra(n)spontii. Le statut de citoyen ne fait pas de doute pour plusieurs d’entre eux: Vitellia Sura a déjà été mentionnée, Omullius Surus était-lui aussi un citoyen, c’est fort probable dans le cas de Petulius Surus (si l’on a bien interprété ces noms au génitif), et ce n’est pas improbable dans le cas de Sura Tur(r)onius. 269 Tagus 23.58 / 12571 – Asio Tagi (inscription antérieure) Le père d’Asio porte un nom rare mais dont l’origine celtique semble plutôt certaine.1921 Il est intéressant de noter que le fils porte un nom attesté uniquement en Pannonie, tandis que le nom du père (tout comme le gentilice Tagius), n’était connu jusqu’à présent que dans la partie occidentale de l’Empire et en Afrique. Tanavus 21.84 / 12817 – Lamia Tanavi Le nom Tanavus est vraisemblablement un hapax. En tant que nom personnel d’un pérégrin, on pourrait lui supposer une origine locale. On ne trouve pas d’analogies parmi les noms illyriens mais vu 1919 AIJ 557; Mócsy 1959: 192; Kajanto 1965: 63, 226; Mócsy 1983: 278, s.v. Sura; Solin&Salomies 1994: 409, s.v. Sura; Solin 1996: 44, s.v. Sura; Minkova 2000: 259, s.v. Sura; Lőrincz 2002: 101, s.v. Svra 1920 Pape&Benseler 1870: 1463, s.v. Su5roV; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1678; Gordon 1924: 98; Krahe 1929: 108–109; Wuthnow 1930: 112; Mayer 1957. 326; Mócsy 1959: 33, 192; Barkóczi 1964: 325; Lochner-Hüttenbach 1965: 36; Evans 1967: 472–473; Alföldy 1969: 303, s.v. Surus; Alföldy 1977: 258; Mócsy 1983: 278, s.v. Surus, 279, s.v. Syrvs; Križman 1991: 131, 142; Alföldy 1993: 4–5, 7; Abascal Palazón 1994: 518–519, s.v. Sura, Surus; Solin 1996: 376, s.v. Syrus, 614, s.v. Sura, Surus; Degavre 1998: 396, s.v. sur-/suri-; Minkova 2000: 259–260, s.v. Sura, Surus; Rémy 2001: 154; Lőrincz 2002: 102, 197, s.v. Svrvs, 104, s.v. Syrvs; Solin 2003: 668–669, s.v. Syrus, Syra; Meid 2005: 289; Delamarre 2007: 175, s.v. Surius 1921 Mócsy 1983: 280, s.v. Tagius, Tagus; Solin&Salomies 1994: 180, s.v. Tagius; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 412, 414, 418; Lőrincz 2002: 105, s.v. Tagivs, Tagvs; Delamarre 2007: 176, s.v. Tagus, -ius, 233; Birley 2011: 266; Dondin-Payre 2011, Les éléments celtiques: 249; Raepsaet-Charlier 2011: 230 Le surnom et idionyme Sura n’est pas seulement le féminin du nom Surus, c’est aussi un surnom masculin latin bien attesté, y compris 1918 Pape&Benseler 1870: 1463, s.v. Su5rioV; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1676f; Krahe 1929: 107; Mayer 1957: 325; Mócsy 1959: 192; Katičić 1963: 284; Alföldy 1969: 303, s.v. Surio, 305, s.v. Syrio; Mócsy 1983: 278, s.v. Surio, 279, s.v. Syrio; Lőrincz 2002: 101, s.v. Svrio, 104, s.v. Syrio; Delamarre 2007: 175, s.v. Surio Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX que le thème tanno- est bien attesté dans les noms celtiques, Tanavus pourrait être un nom d’origine celtique,1922 d’autant plus que le nom de sa fille pourrait lui aussi être un nom celtique ou d’assonance celtique (vide supra). Tara(u)to, Tara(u)tus, Tara(u)t(i)us? 14.22 / 13038 – Ucco Tarato Un nom comme Tarato n’a pas été attesté, semble-t-il, et on peut d’ailleurs se demander si les noms sont vraiment au nominatif dans cette inscription. Ucco est certes attesté, mais le nom Uccus l’est aussi. Il n’est donc pas exclu que cet homme s’appelait en fait Uccus Taratus. On pourrait même présumer que l’on ait affaire à une inversion du gentilice et du surnom et que cet individu n’était pas un pérégrin porteur d’un double idionyme mais un citoyen, Taratius Uccus. Ces conjectures sont difficiles à prouver mais on pourrait éventuellement songer à une analogie comme l’idionyme Tarautius, vraisemblablement celtique.1923 Vu que les noms Ucco et Uccus sont indéniablement celtiques, la même origine serait assez crédible pour le second nom apparaissant dans cette inscription. A défaut d’autres analogies, on peut proposer comme lecture les noms Tara(u)to ou Tara(u)t(i)us. Si l’on accepte l’hypothèse que les noms soient au datif et qu’une inversion avait eu lieu, on devrait aussi compter sur la possibilité que l’homme en question était un citoyen portant un gentilice vraisemblablement patronymique d’origine celtique, Tara(u)tius Uccus. Bien évidemment, il n’est pas exclu non plus que l’inscription se réfère tout simplement à deux individus, Ucco et Tara(u)to (ou Uccus et Tara(u)tus). 270 Tastus 01.30 / 12563 – Aeli(i) Tasti Le nom Tastus a déjà été attesté en Pannonie mais cette étiquette ne représente que la seconde occurrence de ce nom connue à ce jour.1924 A défaut d’analogies plus nombreuses, on peut juste affirmer que Tastus pourrait être un nom indigène pannonien mais il est difficile d’en dire plus. Vu qu’une origine celtique semble difficile à prouver, Tastus serait peut être un nom illyrien au sens large du terme, éventuellement proche d’un nom comme Testus (vide infra), mais cette supposition reste tout de même dans le domaine de la conjecture. Quoi qu’il en soit, il ne fait quasiment pas de doute que Aelius Tastus soit un citoyen. Tout comme Taurus, Tauro pourrait être un nom d’assonance ou de traduction dans les régions celtiques. Taurus 13.30 / 12355 – Taurus 12.14 / 12906 – Iulius Taurus 26.78 / 12936 – Tauri Turoni(i) Le surnom et idionyme Taurus est relativement commun dans les provinces dites celtiques et plus rare ailleurs. Il est donc probable que ce soit un nom à fréquence régionale et l’on pourrait aussi le considérer comme un nom de traduction, voire comme un nom assonant, vu le nombre de noms celtiques commençant par la même racine.1926 Ce nom a déjà été attesté à plusieurs reprises en Pannonie et sa présence à Siscia n’a donc rien de surprenant. Dans le cas présent, deux porteurs de ce nom sont vraisemblablement des citoyens. C’est pratiquement certain dans le cas de Iulius Taurus et assez probable dans le cas de Taurus Tur(r)onius si l’on accepte la possibilité que les places du gentilice et du surnom fussent inversées. Il faut toutefois remarquer que la lecture du surnom du citoyen Iulius Taurus pose quelques doutes. Bien que je sois plus en faveur de la lecture Taurus, il n’est peut-être pas exclu que le surnom en question soit en fait Tanaus. Si c’est le cas, ce nom serait un hapax, peut-être d’origine celtique.1927 Telu 26.161 / 12822 – (civis) Andau(toniae) Telu Devognati Les noms féminins celtiques se terminant en –u sont bien attestés en Pannonie et dans le Norique et tout porte à croire que nous avons affaire à une pérégrine.1928 La fille de Devognatus porte un idionyme qui ne semble pas avoir été répertorié sous cette forme, mais il est vraisemblablement apparenté à des noms celtiques possédant la même racine, tels que Telo,1929 Telionnus,1930 voire éventuellement Telavia.1931 Tertius 15.20 / 12178 – Cabra Terti(i) 19.61 / 12209 – Lucius Terti(i) 17.11 / 12230 – Mellio Tertius 13.23 / 12358 – Tertius 19.75 / 12361 – Tertia Tauro 26.138 / 12362 – Tert(iu)s Filtibicus? 13.09 / 13069 – Tauro 09.07 / 12418 – Tertia Sabiniana Tauro semble être un hapax mais c’est vraisemblablement un nom proche des surnoms comme Taurio,1925 un nom peu répandu mais néanmoins attesté en plusieurs endroits ou Taurus, nettement plus courant (vide infra). Il n’est d’ailleurs pas entièrement exclu que nous ayons en fait affaire au datif du nom Taurus. 13.49 / 12420 – Tertius Fusci 1922 Schmidt 1957: 275; Degavre 1998: 400, s.v. tanno-/tanna; Delamarre 2001: 245, s.v. tanno-; Delamarre 2003: 289–290, s.v. tanno-; Delamarre 2007: 233 12.15 / 12946 – Ingenuus Terti(i) 1926 Mócsy 1959: 192; Barkóczi 1964: 325; Kajanto 1965: 86, 329; Alföldy 1969: 306, s.v. Taurus; Mócsy 1983: 283, s.v. Taurus; Mócsy 1984: 205; Abascal Palazón 1994: 524, s.v. Taurus; Solin&Salomies 1994: 410, s.v. Taurus; Degavre 1998: 403, s.v. tarvo-/tarbo-/taro-; Minkova 2000: 262, s.v. Taurus; Delamarre 2001: 246–247, s.v. taruos; Forier 2001: 501–502, 529; Lőrincz 2002: 110, 197, s.v. Tavrvs; Delamarre 2003: 291–292, s.v. taruos; Delamarre 2007: 179 1923 CIL VIII 23347; Delamarre 2007: 178, s.v. Tarautius 1927 1924 CIL III 4282 = RIU 690; Mócsy 1983: 283, s.v. Tastus; Lőrincz 2002: 109, s.v. Tastus cf. Schmidt 1957: 275; Delamarre 2003: 289–290, s.v. tanno-; Delamarre 2007: 177, 233 1928 1925 Kajanto 1965: 329; Alföldy 1969: 306, s.v. Taurio; Mócsy 1983: 283, s.v. Taurio; Solin&Salomies 1994: 410, 504, s.v. Taurio; Degavre 1998: 403, s.v. tarvo-/tarbo-/taro-; Delamarre 2001: 246–247, s.v. taruos; Forier 2001: 501–502; Lőrincz 2002: 110, s.v. Tavrio; Delamarre 2003: 291–292, s.v. taruos; Katičić 1965: 60; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Katičić 1968: 66, 74; Matasović 2003: 12–13; Meid 2005: 251, 264, 322–323 1929 Delamarre 2007: 180, s.v. Telo 1930 Lőrincz 2002: 111, s.v. Telionnvs; Delamarre 2007: 180, s.v. Telionnus 1931 Meid 2005: 292–293 Tesserae Sisciensiae 19.62 / 13081 – Tertius Testus 13.10 / 13099 – Tertius 23.73 / 12847 – Flora Testi En tant que surnom et idionyme Tertius est un des noms personnels les plus répandus du monde romain, présent dans toutes les couches de la société, aussi bien chez les citoyens que chez les pérégrins ainsi que chez les ingénus et les esclaves, du moins dans les provinces où le latin était la langue d’usage. Il est le plus couramment attesté en Italie, en Gaule (plus particulièrement en Narbonnaise) et dans le Norique, mais c’est aussi un nom commun en Dalmatie et en Pannonie.1932 Bien que ce soit indéniablement un nom latin, c’était aussi dans de nombreux cas vraisemblablement un nom de traduction. Le nom Testus, vu les analogies, pourrait avoir différentes origines. La plus vraisemblable serait une origine locale. Des noms comme Testa (un nom masculin) ou Testo (un nom féminin) ont été attestés respectivement en Mésie Supérieure et en Dalmatie. Appien mentionne un chef delmate qui s’appelait Testimos (Τέστιμος). Tout porte à croire que les noms avec cette racine attestés dans les Balkans étaient d’origine illyrienne au sens large du terme.1936 En Italie du Nord (occasionnellement aussi en Narbonnaise), Tertius est assez souvent attesté comme prénom,1933 mais aucun exemple de ce type ne semble exister parmi les noms répertoriés sur les étiquettes de Siscia. Toutefois, dans deux cas Tertius semble être un gentilice: c’est pratiquement certain dans le cas de Tertia Sabiniana et possible dans le cas de Tert(iu)s Filtibicus (si l’on accepte cette lecture). Bien que moins couramment employé dans ce rôle, le nom Tertius a été répertorié à plusieurs reprises comme gentilice, notamment en Gaule et nous n’avons aucune raison de douter de l’existence de ce gentilice à Siscia.1934 La lecture du nom Mellio Tertius est très incertaine mais au cas où elle serait correcte, il faudrait peutêtre envisager la possibilité d’une inversion de noms dans la formule onomastique qui ferait de cet individu un citoyen, Tertius Mellio. Néanmoins, il pourrait aussi être un pérégrin portant un double idionyme. Tous les autres porteurs de ce nom attestés sur les étiquettes semblent avoir été des pérégrins. Tescius 21.88 / 12722 – Marcus Tescius Il semblerait bien que Tescius soit un gentilice dans cette inscription mais ce nom ne semble pas avoir été attesté auparavant. C’est peutêtre un nom apparenté au gentilice Tessius, attesté surtout en Gaule, plus particulièrement en Narbonnaise mais une occurrence est aussi répertoriée en Pannonie, à Carnuntum. Le surnom Tesco, vraisemblablement d’origine celtique, est attesté en Aquitaine.1935 On pourrait donc présumer que Marcus Tescius porte un gentilice d’origine celtique, peut-être de formation patronymique et il n’est pas du tout exclu que cet homme, apparemment un citoyen, était originaire de la Gaule. Vu qu’il semble porter les duo nomina première manière, cette étiquette pourrait être datée assez tôt, en tout cas certainement dans le courant du 1er siècle apr. J.-C. Néanmoins, le surnom Testa (ou agnomen?) est aussi attesté à Rome à l’époque tardo-républicaine chez un individu qui n’était certainement pas un Illyrien et vu que le mot est aussi latin,1937 un tel surnom n’a rien de vraiment surprenant en Italie, d’autant plus que le gentilice Testius y est aussi attesté.1938 Dans le cas présent, vu qu’il s’agit d’une pérégrine, on aurait plutôt tendance à considérer Testus comme un nom indigène ou à la limite un nom assonant apparenté à des noms illyriens avec la même racine. Tet(i)us 20.34 / 12781 – Grecinus Teti ou Teti(i) Le gentilice Te(t)tius est bien attesté en Italie ainsi que dans plusieurs provinces,1939 mais dans le cas présent nous avons affaire à un idionyme, vraisemblablement d’origine celtique. Bien que le nom Tettius soit aussi occasionnellement répertorié comme surnom ou idionyme, y compris en Pannonie,1940 le nom du père de Gr(a)ecinus serait peut-être plutôt Te(t)tus, un nom attesté, semble-t-il, à plusieurs reprises parmi les noms des potiers de la Graufesenque.1941 D’autres noms celtiques ou du moins probablement celtiques avec la racine tet- existent et il paraît vraisemblable que le père de Gr(a) ecinus porte un nom d’origine celtique.1942 Le nom pourrait éventuellement être local, vu qu’un nom comme Tetta est attesté en Pannonie, mais la plupart des analogies se trouvent en Occident, notamment en Gaule, y compris les analogies directes à la Graufesenque. Vu que le nom Gr(a)ecinus est nettement plus répandu en Occident qu’ailleurs, surtout en Narbonnaise et en Hispanie mais aussi en Lyonnaise (vide supra), il n’est pas invraisemblable que Gr(a) ecinus Teti ait été originaire de la Gaule. Teudio 05.06 / 12189 – Lucia Teudionis Le nom Teudio ne semble pas avoir été répertorié auparavant mais des noms vraisemblablement apparentés ont déjà attestés. Ainsi, le 1936 1932 1933 1934 1935 Dean 1916: 53; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 106; Mócsy 1959: 60, 192; Barkóczi 1964: 295, 325; Kajanto 1965: 30, 74–75, 78, 292; Lochner-Hüttenbach 1965: 37; Alföldy 1969: 307–308, s.v. Tertius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 45; Mócsy 1983: 285, s.v. Tertius; Pflaum&alii: 88; Solin&Salomies 1994: 411, s.v. Tertius; Minkova 2000: 262, s.v. Tertia, Tertius; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 356, 362, 381, 384–385, 389–390; Rémy 2001: 171; Lőrincz 2002: 114–115, 197, s.v. Tertivs; Tataki 2006: 409, 517 Chase 1897: 150–151; Petersen 1962: 348–349; Salomies 1987: 17, 111, 116–118, 122 Schulze 1904: 48–49, 242; Mócsy 1983: 285, s.v. Tertius; Solin&Salomies 1994: 184, s.v. Tertius; Lőrincz 2002: 115, s.v. Tertivs Schulze 1904: 98, 162, 425; Mócsy 1983: 286, s.v. Tesco, Tessius; Solin&Salomies 1994: 184, s.v.Tesius; Lőrincz 2002: 116, s.v. Tesco, Tessivs; Delamarre 2007: 180, s.v. Tesco, Tessius Appien, Illyr. 26–27; IMS III/2, 60; CIL III 8326; Krahe 1929: 113; Mayer 1957: 334; Alföldy 1969: 309, s.v. Testo; Mócsy 1983: 286, s.v Testo; Lőrincz 2002: 116, s.v. Testa, 117, s.v. Testo 1937 OLD 1931, s.v. testa, objets en terre cuite (briques, tuiles, poterie) 1938 Cic. ad fam. 7. 20; Schulze 1904; 373; Kajanto 1965: 344; Solin&Salomies 1994: 184, s.v. Testius, 411, s.v. Testa; le nom Testia est aussi répertorié en Hispanie mais comme idionyme, cf. CIL II 1245, Lőrincz 2002: 116, s.v. Testia 1939 Schulze 1904: 242, 425; Alföldy 1969: 126, s.v. Tettius; Mócsy 1983: 286, s.v. Tettius; Solin&Salomies 1994: 184, s.v. Tetius, 185, s.v. Tettius; Lőrincz 2002: 117, s.v. Tettivs 1940 Barkóczi 1964: 325; Mócsy 1983: 286, s.v. Tettius; Lőrincz 2002: 117, s.v. Tettivs 1941 Marichal 1988: 172, cat. 50 et 51, 269; Bourgeois 1995: 131; Delamarre 2007: 180, s.v. Tettus, Tetus 1942 Katičić 1966: 156; Meid 2005: 293, s.v. Tetta; Delamarre 2007: 180– 181, s.v. Tetarus, Tetio, Tetto, Tettaro, Tettoserus, Tetturo, Tetumus 271 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX gentilice Teudius et le surnom Teudus sont connus en Italie du Nord, où l’on rencontre aussi le nom masculin Teuda, un nom attesté également en Dalmatie.1943 Les opinions des spécialistes divergent sur l’origine de ces noms. Ce pourrait être des noms d’origine celtique1944 mais de nombreux auteurs les considèrent comme des noms illyriens au sens large du terme.1945 aussi attesté comme surnom ou idionyme1952 et le statut pérégrin de l’individu mentionné sur cette étiquette n’est pas improbable. Vu le faible nombre d’occurrences, il est difficile de trancher sur la question car les deux hypothèses reposent sur des arguments assez crédibles. Les cas répertoriés en Italie du Nord pourraient effectivement être des noms d’origine celtique1946 mais une origine vénète n’est pas improbable non plus. La diphtongue eu est peut-être moins typique dans l’anthroponymie celte que dans l’anthroponymie pannonienne,1947 mais cet élément est surtout un argument en faveur de l’hypothèse d’une origine locale de Lucia Teudionis. De toute façon, vu sa formule onomastique, il est plus que probable qu’elle était une pérégrine. Si l’on accepte la possibilité qu’elle était une autochtone ou du moins originaire de la région, une origine illyrienne (au sens large du terme) du nom de son père paraît acceptable vu qu’en Dalmatie les individus portant le nom Teuda sont indéniablement des indigènes.1948 23.29 / 12595 – T(iti) A(u)gusti(i) Privati Teutio 21.34 / 13102 – Teutio Passi 272 Ce nom a déjà été attesté en Pannonie et on peut donc supposer que le pérégrin Teutio, fils d’un certain Passus, était un autochtone.1949 Si une origine locale semble probable, il est plus difficile de déterminer son appartenance onomastique, tout comme dans le cas de Teudio. Bien que ce nom puisse être celtique, il est tout autant possible que ce soit un nom illyro-pannonien.1950 Titius 26.94 / 13110 – Titius Titius est un gentilice répandu,1951 notamment en Italie, en Narbonnaise, en Dalmatie et en Pannonie mais dans le cas présent, il apparaît comme nom unique et on peut vraisemblablement supposer qu’il s’agit d’un idionyme. En effet, bien que rarement, Titius est Titus 03.06 / 12266 – Sexta Titi 21.29 / 12440 – Celer Titi 20.24 / 12736 – Exsorata Titi 17.20 / 12875 – Domestica Titi 23.37 / 13039 – Titi Vedi(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Nera) 19.80 / 13109 – Tita 05.12 / 13120 – Titi 26.20 / 13127 – Titus Initialement, Titus était un prénom mais à l’époque impériale ce nom, tout en restant un prénom populaire, est aussi relativement souvent attesté comme surnom ou idionyme.1953 Sur les étiquettes de Siscia deux individus portent ce nom comme prénom (Titus Augustius Privatus et Titus Vedius) tandis que tous les autres le portent comme nom unique. En tant que surnom ou nom unique, Titus semble avoir été assez courant uniquement dans les régions celtiques et illyriennes. C’est un fait bien établi et tous les chercheurs s’accordent à dire que Titus était un nom d’assonance aussi bien chez les Celtes que parmi les populations illyriennes.1954 La plupart des porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia semblent avoir été des pérégrins mais il est bien évidemment impossible de déterminer leur origine ethnique, d’autant plus que les noms associés sont tous latins (à l’exception peut-être d’Exsorata, vraisemblablement un nom d’assonance celtique). Vu que la ville de Siscia se trouvait à la lisière du monde celtique et illyrien, il est tout à fait naturel qu’un nom comme Titus y ait été populaire parmi les pérégrins de souche locale. Togion(i)us 17.27 / 13128 – Senicio Togioni 1943 Schulze 1904: 44; Mócsy 1983: 286, s.v. Teudius; Solin&Salomies 1994: 185, s.v. Teudius; Lőrincz 2002: 117, s.v. Tevda, Tevdivs, Tevdvs 1944 Delamarre 2007: 181 1945 Schulze 1904: 44; Krahe 1929: 113; Mayer 1957: 334, s.v. Teuda; Alföldy 1969: 126, 309, s.v. Teuda Le nom Togionus ne semble pas avoir été attesté mais le gentilice Togionius, indéniablement d’origine indigène, est connu dans le Norique. Il ne fait aucun doute que ces noms soient apparentés aux noms comme Togio et Togia, assez courants dans le Norique.1955 Tous ces noms sont d’origine celtique et vu la similarité de l’anthroponyme celtique dans le Norique et en Pannonie, on peut supposer que Senicio Togioni était un pérégrin d’origine locale ou, plus précisément, originaire de la Pannonie occidentale. 1946 Une inscription tadive mentionne un certain Teudo en Narbonnaise, cf. E 300; Lőrincz 2002: 197, s.v. Tevdo. Ce nom serait-il d’origine locale, c’est à dire celtique? 1952 1947 Meid 2005: 24, 293; il n’est toutefois pas rare dans les noms celtiques, cf. Evans 1967: 266–267; Delamarre 2007: 213, 216, 219, 221, 224, 232, 234 Mócsy 1959: 193; Barkóczi 1964: 326; Alföldy 1969: 312, s.v. Titius; Mócsy 1983: 290, 291, s.v. Titia, Titius; Lőrincz 2002: 123, 124, s.v. Titia, Titivs 1953 1948 Le nom Tudanius, attesté uniquement en Dalmatie chez des autochtones est peut-être apparenté au nom qui nous intèresse, cf. Schulze 1904: 45; Krahe 1929: 119; Mayer 1957: 345, s.v. Tudania; Katičić 1963: 278; Alföldy 1969: 129, s.v. Tudanius; Mócsy 1983: 295, s.v. Tudanius; Lőrincz 2002: 132, s.v. Tvdanivs Kajanto 1965: 40, 175; Mócsy 1983: 291, s.v. Titus; Salomies 1987: 57; Solin&Salomies 1994: 413, s.v. Titus; Lőrincz 2002: 125–126, s.v. Titvs 1954 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1862; Krahe 1929: 116; Mayer 1957: 340, s.v. Titus; Mócsy 1959: 193; Katičić 1962: 100; Katičić 1963: 260, 282; Barkóczi 1964: 326; Zaninović 1966: 50–51, 55; Alföldy 1969: 312–313, s.v. Titus; Rendić-Miočević 1981: 28 = Rendić-Miočević 1989: 755; Križman 1991: 131; Kurilić 1992–1993: 76; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 292, 311; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 355, 386; Rémy 2001: 154; Delamarre 2007: 182, s.v. Titus, -os 1955 Schmidt 1957: 279; Mócsy 1983: 292, s.v. Togia, Togio, Togionius; Solin&Salomies 1994: 188, s.v. Togionius; Degavre 1998: 417, s.v. -touca/-tougi/-tougo; Lőrincz 2002: 126, s.v. Togia, Togio, Togionius; Delamarre 2001: 252–253, s.v. touga, tougi-; Delamarre 2003: 299, s.v. touga, tougi-; Meid 2005: 155, 245; Delamarre 2007: 183, s.v. Togio, Togos, -ius, -ia, 234 1949 RIU 838; Mócsy 1983: 286, s.v. Teutio; Lőrincz 2002: 117, s.v. Tevtio 1950 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1806; Krahe 1929: 113–115; Schmidt 1957: 280; Mócsy 1959: 59, 193; Katičić 1963: 260; Katičić 1965: 71; Delamarre 2001: 249, s.v. teuta, touta; Delamarre 2003: 295– 296, s.v. teuta, touta; Meid 2005: 293–294; Delamarre 2007: 181 1951 Schulze 1904: 243, 425; Mócsy 1959: 160; Barkóczi 1964: 293, 303; Alföldy 1969: 127–128, s.v. Titius; Mócsy 1983: 291, s.v. Titius; Abascal Palazón 1994: 230; s.v. Titia, -ius; Solin&Salomies 1994: 187, s.v. Titius; Minkova 2000: 89, s.v. Titius; Lőrincz 2002: 124, 198, s.v. Titivs; 412 Tesserae Sisciensiae Togupia 02.17 / 12431 – Togupia Trasani Ce nom pose quelques difficultés de lecture: s’il est certain qu’il commence par Togu-, la suite est moins aisée à déterminer. Néanmoins la lecture Togupia semble vraisemblable, d’autant plus qu’un nom celtique plus ou moins similaire, Togivepus, est attesté en Pannonie Supérieure.1956 Le nom de son père semble toutefois être plutôt typique des populations pannoniennes apparentés aux Illyriens (vide infra) mais l’existence de noms celtiques et illyriens au sein d’une même famille a souvent été attestée en Pannonie. avait un rapport entre Lucius Toutus et Saco. Ce dernier aurait pu être l’esclave de Lucius Toutus, un cas analogue à Felix, l’esclave présumé de Publius Abullius, mentionné sur une autre étiquette de Siscia. Il faudrait aussi signaler, bien que cela me semble moins probable, que nous pourrions éventuellement avoir affaire au citoyen Lucius Toutius, porteur des duo nomina première manière (dans ce cas Toutius serait un gentilice de formation patronymique) voire même au pérégrin Lucius, fils de Toutus. Vu qu’elle ne porte qu’un nom unique, Touta semble avoir été une pérégrine. Tora 23.66 / 12365 – Tora Bebi(i) Tra(n)spontius 21.100 / 12770 – Tora Frontonis (inscription antérieure) 20.08 / 12395 – Sura Tra(n)spontii Le nom Tora ne semble pas avoir été attesté auparavant mais un nom proche, Torius, est bien connu. T(h)orius est pratiquement toujours attesté comme gentilice, d’ailleurs surtout en Italie du Nord et en Pannonie,1957 mais une femme portant l’idionyme Toria est mentionnée dans une inscription de Pannonie.1958 Selon Delamarre, le nom de cette femme pourrait être celtique mais vu que son père s’appelait Licco, il faudrait peut-être plutôt envisager une origine illyro-pannonienne.1959 Si le gentilice T(h)orius semble être italien, un nom comme Tora pourrait être un nom indigène en Pannonie, peut-être commun aux anthroponymies celtique et illyro-pannonienne. Il est en tout cas pratiquement certain que les femmes mentionnées sur ces étiquettes étaient des pérégrines. Toutus 01.46 / 12211 – Lucii Touti (un autre nom présent sur l’étiquette – Saco) 21.91 / 12405 – Touta L’origine celtique de ce nom ne fait guère de doute. Le surnom et idionyme Toutus est répertorié dans plusieurs provinces dont la population était de souche celtique et le gentilice dérivé, Toutius, est bien attesté en Gaule Lyonnaise. Le thème touto- n’est d’ailleurs pas rare dans les noms celtiques.1960 Tout porte donc à croire que le citoyen Lucius Toutus était d’origine celtique et vu la répartition de ce surnom, une origine occidentale, peut-être gauloise, n’est certainement pas à exclure. L’inscription sur l’autre face de cette étiquette semble être contemporaine et on pourrait présumer qu’il y 1956 ILSlov 01. 91; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1866, III, 177; Katičić 1966: 157; Mócsy 1983: 292: s.v. Togiuepus; Meid 2005: 155, 245; Delamarre 2007: 183, s.v. Togiuepus; Lőrincz 2002: 126, s.v. Togivepus 1957 Schulze 1904: 98; Mócsy 1959: 160; Barkóczi 1964: 295, 303; Alföldy 1969: 126, s.v. Thorius, 128, s.v. Torius; Mócsy 1983: 288, s.v. Thorius, 292, s.v. Torius; Solin&Salomies 1994: 185, s.v. Thorius, 189, s.v. Torius, Torrius; Lőrincz 2002: 120, s.v. Thorivs, 127, s.v. Torivs 1958 RIU 675; Mócsy 1983: 292, s.v. Torius; Lőrincz 2002: 127, s.v. Torivs; Delamarre 2007: 183, s.v. Toria 1959 Krahe 1929: 67; Mayer 1957: 211; Alföldy 1969: 230, s.v. Licco; Lőrincz 2000: 26, s.v. Licco; Delamarre estime néanmoins que ce nom pourrait aussi être celtique, cf. Delamarre 2007: 117, s.v. Licco, mais il faut remarquer que certains porteurs de ce nom sont explicitement designés comme des Pannoniens ou des Breuci. 1960 Schmidt 1957: 280; Evans 1967: 266–269; Mócsy 1983: 293, s.v. Toutius; Mócsy 1984: 199, 205; Solin&Salomies 1994: 189, sv. Toutius; Degavre 1998: 417, s.v. touta, touto-; Delamarre 2001: 253, s.v. toutios; Delamarre 2003: 300, s.v. toutios; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 237, 248, 268, 289, 297; Lőrincz 2002: 128, s.v. Tovtivs, Tovtvs; Delamarre 2007: 184, s.v. Toutus, -ius, 234 Bien que le nom Tra(n)spontius ne semble pas avoir été répertorié auparavant, des surnoms géographiques1961 similaires ont déjà été attestés, comme par exemple Transpadanus1962 ou Transtiberina.1963 On pourrait supposer que le père de Sura était originaire du Pont, ou plutôt, comme son idionyme le suggère, d’une contrée au-delà la Mer Noire.1964 Était-il un esclave qui s’est vu attribuer un nom rappelant ses origines ou était-ce initialement un simple sobriquet, désignant un immigré venu de loin, on ne peut que conjecturer. En tout cas, en ce qui concerne Sura Tra(n)spontii, vu sa formule onomastique, il (ou elle) semble avoir été un pérégrin ingénu. Si c’est vraiment le cas, son père, si jamais il avait été un esclave, aurait été affranchi par un pérégrin. Trasanus 02.17 / 12431 – Togupia Trasani Trasanus semble être un patronyme dans ce cas précis et tout comme le nom de sa fille Togupia, c’est un nom indigène. Il ne semble avoir été attesté qu’une seule fois, sous la forme nominative Trasanu, dans les environs de Brigetio.1965 Vu la terminaison en –u, cela pourrait être un nom féminin celtique mais comme le remarque W. Meid, le caractère celtique de ce nom n’est pas du tout certain. Cette partie de la Pannonie était habitée par les Azales, une tribu dont l’onomastique peut être considérée comme illyrienne au sens large bien que les noms celtiques n’y soient pas exceptionnels.1966 Un nom de famille semblable, Tresina, est attesté dans une inscription liburne dans la province de Dalmatie.1967 À défaut d’analogies plus nombreuses, il est impossible de savoir si Trasanus était un nom typique des Azales ou s’il était aussi bien répandu dans le reste de la Pannonie, voire même en Dalmatie. Pour cette raison, on manque d’arguments convaincants pour affirmer que Togupia aurait pu être la fille d’un homme originaire de Brigetio mais son origine pannonienne, ou illyrienne au sens large, est tout à fait plausible. 1961 selon la définition de I. Kajanto, cf. Kajanto 1965: 43–53 1962 Kajanto 1965: 197; Solin&Salomies 1994: 413, s.v. Transpadanus 1963 Kajanto 1965: 50, 184; Solin&Salomies 1994: 413, s.v. Transtiberina 1964 Éventuellement, vu le sens premier du mot pontus, ce nom nom pourrait aussi signifier que son porteur est originaire d’une région quelconque outre mer. 1965 RIU 713 (Trasanu Dasentis f.); Mócsy 1959: 193; Lőrincz 2002: 128, s.v. Trasanu; Meid 2005: 294 1966 Mócsy 1959: 55; Le père de Trasanu mentionné dans l’inscription RIU 713 porte un nom illyrien. 1967 Kurilić 1992–1993: 74–75 273 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Trepena 21.101 / 13080 – Tritu M(arcia) Pacuvia? 17.12 / 12921 – Iulia Trepena Tritus est un nom attesté aussi bien dans l’anthroponymie romanisée des populations illyriennes que celtiques. C’est facilement explicable par les racines indo-européennes communes du mot, un adjectif numéral ordinal signifiant »troisième«, d’ailleurs tout à fait comparable à l’ordinal grec, τρίτος. Ce surnom et idionyme semble avoir été plus particulièrement populaire dans certaines régions car il est surtout attesté en Dalmatie (plus particulièrement chez les Delmates), donc parmi des gens de souche illyrienne et dans la péninsule ibérique, vraisemblablement surtout parmi les Celtibères (le surnom et idionyme Tritius y est courant aussi). Il est aussi attesté dans les provinces gauloises ainsi que dans le Norique et en Pannonie mais il y est nettement moins fréquent.1972 Iulia Trepena porte un surnom qui ne semble pas avoir été répertorié jusqu’à maintenant et que l’on aurait tendance à considérer comme un nom indigène. Ce nom semble proche d’un autre hapax attesté sur les étiquettes de Siscia, le surnom féminin Tripena (vide infra). Son gentilice pourrait indiquer que la famille d’Iulia Trepena faisait partie des premiers indigènes de la région à obtenir le droit de citoyenneté, peut-être dès le règne d’Auguste. D’ailleurs, le fait qu’elle porte un surnom non-latin pourrait aussi indiquer qu’elle était parmi les premières générations à jouir du droit de citoyenneté. On ne peut néanmoins exclure la possibilité qu’elle fût une affranchie, ce qui nous oblige à être prudents avec la datation. Trico 19.71 / 12363 – Trico Dasi(i) Le nom Tricco est attesté dans une inscription du Norique ainsi que parmi les noms de potiers gaulois. Un nom avec la même racine, Triccus, semble avoir été assez répandu dans le Norique.1968 Le caractère celtique de ce nom fait peu de doute et il est intéressant de noter que le père de Trico porte un nom typiquement pannonien (ou illyrien au sens large du terme), encore un exemple de la mixité ethnique et du mélange des traditions onomastiques parmi les autochtones de la Pannonie romaine. Tripena 23.13 / 12604 – Numisia Tripena 274 Ce surnom, bien que certainement porté par une citoyenne, est probablement indigène. Il n’a pas été répertorié comme tel, mais on pourrait tenter de le rapprocher d’un surnom masculin, Trippo, attesté uniquement en Pannonie Inférieure, dans les environs d’Aquincum.1969 Cette partie de la Pannonie était habitée par les Éravisques dont l’onomastique semble être plutôt celtique mais sujette à une certaine influence illyrienne.1970 Il est vraisemblable que Tripena soit un nom pannonien mais le manque d’analogies fiables nous empêche de nous prononcer avec plus de certitude sur une origine celtique ou illyrienne de ce surnom.1971 Quant à Numisia Tripena, la combinaison d’un gentilice italien rare en Pannonie avec un surnom indigène nous incite à considérer qu’elle aurait pu être une affranchie ou une descendante d’affranchi. Tritus, Trita 14.03 / 12364 – Trita Fusci Vu que le nom Tritus semble avoir été très rare en Pannonie et dans le Norique, on aurait tendance à penser que ce nom n’était guère populaire parmi les Celtes orientaux. Cela n’implique pas forcément que tous les porteurs de ce nom à Siscia étaient de souche illyrienne mais vu la fréquence de ce nom en Dalmatie occidentale, on ne peut s’empêcher d’imaginer que la popularité de ce nom à Siscia était surtout due à l’influence anthroponymique de cette région voisine. Il ne faut pas a priori exclure la possibilité qu’au moins certains porteurs de ce nom à Siscia avaient des origines occidentales, peut-être même hispaniques mais il est plus probable que la majorité sinon tous ces pérégrins étaient d’origine locale, vraisemblablement illyrienne au sens large du terme. L’interprétation d’une de ces inscriptions pose des difficultés: à première vue, on devrait lire Tritum Pacuvia. Mais, s’il s’agit vraiment du nom Tritus, pourquoi employer l’accusatif? Le nom qui suit, Pacuvia, est un gentilice, pas très courant hors d’Italie mais néanmoins bien attesté (vide supra). Il faut préciser que ce gentilice n’a jamais été attesté comme nom unique. La lettre M qui précède le nom Pacuvia serait-elle l’abréviation du prénom de cette femme? Les prénoms féminins sont certes rares à l’époque impériale, mais néanmoins bien attestés et il n’est pas exclu que la femme mentionnée sur cette étiquette s’appelait en fait M(arcia) Pacuvia.1973 Ce n’est pas impossible mais qu’en est-il de Tritu? Si c’est un nom personnel, il semblerait que le s final ait été omis1974 et que l’on aurait affaire à un certain Tritus. La question du rapport entre cet individu et Marcia Pacuvia demeure toutefois inexpliquée. Marcia Pacuvia serait-elle une cliente et Tritus la personne en charge de la commande? Une autre possibilité serait que Tritu soit le surnom de cette femme, placé en première position. Les noms féminins avec le nominatif en –u n’ont rien d’exceptionnel en Pannonie et dans le Norique et c’est peut-être aussi le cas dans cette inscription.1975 Nous 26.141 / 12412 – Sura Triti 17.29 / 12419 – Trita Fusci 18.20 / 12425 – Trita Pleni 1972 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1940 ff; Krahe 1929: 118; Mayer 1957: 344; Katičić 1963: 259–260, 282; Kajanto 1965: 17, 356; Katičić 1966: 151; Zaninović 1966: 51; Evans 1967: 378–380; Alföldy 1969: 313–314, s.v. Tritus; Mócsy 1983: 294, s.v. Tritus; Križman 1991: 39 (Trita, une divinité indigène en Istrie); Abascal Palazón 1994: 532, s.v. Trita, Trites, Triteus, Tritia, Tritius; Solin&Salomies 1994: 414, s.v. Tritus; Degavre 1998: s.v. trito/triti/trit/tritio-; Lőrincz 2002: 130, s.v. Tritvs; Delamarre 2001: 255, s.v. tritos; Delamarre 2003: 303, s.v. tritos, Delamarre 2007: 185, s.v. Tritos, -us, -ius, -a, -ia 1973 Pour les prénoms féminins cf. Kajava 1995, plus particulièrement Kajava 1995: 114–124, 214–232, 239–245, pour le prénom Marcia cf. Kajava 1995: 166–176, 231–232, 244 1974 Väänänen 1959: 77–81; Väänänen 1981: 67–68 1975 Katičić 1965: 60; Lochner-Hüttenbach 1965: 17; Katičić 1968: 66, 74, Matasović 2003: 12–13; Meid 2005: 322–323; voir notamment M. Falkner, Die norischen Personennamen auf -u und ihre kulturgeschichtliche Bedeutung, Frühgeschichte und Sprachwissenschaft, Wien, 1948, 39– 54 19.15 / 12555 – (civis) And(autoniae) Grippus Triti 01.69 / 12833 – Tritus 1968 CIL III 4883; Mócsy 1983: 294, s.v. Tricco, Triccus; Lőrincz 2002: 129, s.v. Tricco, Triccvs; Delamarre 2007: 185, s.v. Triccus, -o, Tricus 1969 CIL III 3372 = 10353 = RIU 1367, CIL 10356 = RIU 1374; Holder, Altceltischer Sprachschatz II, 1956; Mócsy 1959: 193; Lőrincz 2002: 130, s.v. Trippo; Meid 2005: 30, 295, s.v. Trippo, 315; Delamarre 2007: 185, s.v. Trippo 1970 Mócsy 1959: 59–62; Katičić 1951: 151, l’auteur fait remarquer que la racine tri- n’est pas inconnue dans l’onomastique celte, cf. Holder, Altceltischer Sprachschatz II, 1940 ff 1971 L’origine celtique est, semble-t-il, plus probable, cf. Meid 2005: 295; Delamarre 2007: 185, s.v. Trippo Tesserae Sisciensiae aurions alors affaire à la citoyenne Marcia Pacuvia Tritu. Si cette interprétation est correcte, cette femme serait plutôt d’origine celtique, vraisemblablement locale. Il n’est néanmoins pas exclu que l’inscription se réfère en fait tout simplement à deux femmes différentes, Tritu et la citoyenne Marcia Pacuvia. Il reste encore une hypothèse qui me semble moins probable mais elle mérite néanmoins d’être mentionnée. Le mot tritum n’est peutêtre pas un nom personnel mais tout simplement l’adjectif tritus,a,-um, employé notamment pour désigner des vêtements usés.1976 Si c’est le cas, l’inscription mentionne un vêtement usagé, peut-être un tritum (sagum), voire un tritum (velum), ou n’importe quel autre type de vêtement qu’il fallait vraisemblablement remettre à neuf. Cette hypothèse est séduisante mais il faut bien avouer qu’aucun terme identique ou abréviation similaire n’est attesté sur les autres étiquettes de Siscia, à moins que dans l’inscription de l’étiquette 01.69 Tritus ne soit pas un nom mais un adjectif se rapportant à stragulus? Je serais tout de même plus enclin à lire cette inscription comme Tritu M(arcia) Pacuvia, en admettant bien volontiers que cette lecture reste sujette au doute. Tropimus 21.44 / 13090 – Tropimus Bien que Trophimus soit un nom grec couramment attesté dans les inscriptions latines,1977 aucun des noms recensés n’existe, semblet-il, sous la forme Tropimus (c’est soit Trophimus soit Trofimus). Néanmoins, il est plus que probable que l’on ait affaire dans cette inscription à une mauvaise orthographe du nom Trophimus. Vu la fréquence de ce nom chez les esclaves et les affranchis, il n’est pas improbable que notre Trop(h)imus ait appartenu à cette catégorie sociale, mais sans mention du gentilice ou du nom du patron, il est impossible d’affirmer avec certitude que cet homme était un esclave, un affranchi ou un descendant d’affranchi. Pour autant qu’on le sache, il aurait aussi pu être un pérégrin originaire de la partie hellénophone de l’Empire venu s’installer à Siscia. Trussia 08.05 / 12404 – Trussia Ce nom ne semble pas avoir été attesté, du moins avec cette orthographe, mais des noms comme Trousius et Trosius sont connus. Le gentilice Trousius est attesté dans le Norique et c’est vraisemblablement un nom d’origine celtique,1978 tous comme des noms avec la même racine comme Trouca, Trouceteius, Troutecimarus, Troucetis, Troucetus, Troucetissa, Troucillus ou Troucissa.1979 Un nom comme Trussia pourrait leur être apparenté mais une origine celtique n’est tout de même pas absolument certaine. En effet, le gentilice Tro- sius, très courant en Italie du Nord, semble plutôt être d’origine vénète,1980 bien qu’il puisse éventuellement aussi être celtique, du moins dans certains cas attestés en Occident.1981 Il n’est donc pas aise de déterminer l’origine de cette femme: locale, vraisemblablement celtique, voire liburne ou italienne, car elle aurait pu être une citoyenne originaire d’Italie du Nord, ne portant que son gentilice. Tusculus 26.24 / 12600 – And(autoniae) ad Tusculus Congoni 26.18 / 12759 – Tuscul[us?] (un autre nom présent sur l’étiquette – Eucar[is?]) Tusculus semble avoir été un surnom très rare puisqu’il n’est attesté que sur deux inscriptions, une en Italie et l’autre en Espagne.1982 Toutefois, à moins d’être un surnom d’origine géographique, c’està-dire dérivé du nom de la ville de Tusculum, comme le suppose Kajanto, ce nom pourrait être un dérivé diminutif d’un surnom assez commun en Hispanie, Tuscus (un nom qui pourrait d’ailleurs faire allusion à une origine italienne). En dehors de cette partie de l’Empire, ce surnom reste rare.1983 Dans ce cas précis, il semble évident que l’on ait affaire à un pérégrin puisque le nom unique Tusculus est suivi par un nom au génitif, probablement un patronyme. Vu la rareté de ce nom ainsi que la rareté, en dehors de l’Hispanie, du nom Tuscus, dont il pourrait être dérivé, on serait tenté de voir en cet homme une personne originaire de la péninsule ibérique. La présence d’Hispaniques a déjà été attesté à Siscia1984 et il n’y aurait pas lieu de s’étonner si Tusculus Congoni, peut-être un habitant d’Andautonia, était effectivement originaire de cette partie de l’Empire. La seconde inscription est fragmentaire mais il semblerait que le nom Tusculus y soit présent. Le rapport avec le nom mentionné sur l’autre face (Eucar[is?]) n’est pas évident. Turonius 24.12 / 12397 – Surae Turoni(i) 26.78 / 12936 – Tauri Turoni(i) Le nom Turonus ne semble pas avoir été attesté (à moins qu’il ne s’agisse dans le cas présent du génitif du nom Turo sans le s final?) mais un tel nom pourrait être apparenté à des noms comme Turo ou Turus, très courants en Dalmatie et vraisemblablement indigènes.1985 On trouve d’ailleurs dans la même région d’autres noms avec la même racine, aussi bien des gentilices que des surnoms et idionymes et même si tous ne sont pas forcément d’origine locale, il n’est pas exclu qu’ils aient pu être considérés comme des noms 1980 Krahe 1929: 119; Rendić-Miočević 1955: 129; Mayer 1957: 345; Alföldy 1969: 129, s.v. Trosius; Mócsy 1983: 295, s.v. Trosius; Križman 1991: 131, 140; Solin&Salomies 1994: 191, s.v. Trosius; Lőrincz 2002: 131, s.v. Trosivs 1981 Delamarre 2007: 185, s.v. Trosius 1976 OLD, 1978, s.v. tritus,-a,-um 1982 1977 Pape&Benseler 1870: 1558, s.v. Τρόφιμος; Alföldy 1969: 314, s.v. Trophimus; Solin 1996: 488–489, s.v. Trophimus; Lőrincz 2002: 131, s.v. Trophimvs; Solin 2003: 1047–1052, s.v. Trophimus Kajanto 1965: 183; Mócsy 1983: 297, s.v. Tusculus; Solin&Salomies 1994: 415, s.v. Tusculus; Lőrincz 2002: 135, s.v. Tvscvlvs 1983 Kajanto 1965: 51, 188; Alföldy 1969: 315, s.v. Tuscus; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 45; Mócsy 1983: 297, s.v. Tuscus; Pflaum&alii: 88; Abascal Palazón 1994: 535–536, s.v. Tusca, Tuscus; Solin&Salomies 1994: 415, s.v. Tuscus; Minkova 2000: 266, s.v. Tuscus; Lőrincz 2002: 135, s.v. Tvscvs; Tataki 2006: 519; Navarro Caballero&Gorrochategui& Vallejo Ruiz 2011: 156 1984 AIJ 557; Mócsy 1959: 26 1985 Krahe 1929: 120–121; Krahe 1955: 70; Mayer 1957: 346–347; Zaninović 1966: 51, 55; Katičić 1963: 260, 282; Alföldy 1969: 315, s.v. Turo (un nom féminin), Turus; Mócsy 1983: 296, s.v. Turo, 297, s.v. Turus; Križman 1991: 132, 140–141; Kurilić 1992–1993: 72–73; Lőrincz 2002: 134, s.v. Tvro, Tvrvs 1978 AE 1974, 475; Mócsy 1983: 295, s.v. Trousius; Lőrincz 2002: 131, s.v. Trovsivs 1979 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1967; Evans 1967: 380–382; Mócsy 1983: 295, s.v. Trouca, Troutecimarus, Troucetis, Troucetissa, Trovcetus,Troucillus, Troucissa; Degavre 1998: 423, s.v. trogo-/trugo-/ trougo-; Lőrincz 2002: 131, s.v. Trovca, Trovtecimarvs, Trovcetis, Trovcetissa, Troucetus,Troucillvs, Trovcissa; Delamarre 2001: 256, s.v. trougo-; Delamarre 2003: 303, s.v. trougo-; Delamarre 2007: 185–186, s.v. Trouca, Troutecimarus, Troucetis, Troucetissa, Troucililus, -us, Troucissa, Troucleimarus, Troucus, Trougillius, 234 275 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX d’assonance.1986 De nombreux noms avec la même racine sont aussi attestés dans la péninsule ibérique, dont le nom Turo.1987 La racine turo- est d’ailleurs assez souvent présente dans les noms celtiques.1988 Vu que la ville de Siscia se trouve dans une région où se mêlent les influences et traditions anthroponymiques celtiques et illyriennes, sans même compter la présence d’immigrés venus d’autres contrées – je pense notamment aux Hispaniques dont la présence dans la ville est reconnue depuis longtemps (vide supra) – un nom comme Turonus pourrait avoir des origines diverses. Pourtant, dans le cas présent je considère qu’il est plus probablement question du gentilice Turronius, vraisemblablement un nom italien qui n’est pas d’origine illyrienne.1989 En effet, je ne pense pas que nous avons affaire à des noms uniques suivis de patronymes mais à des surnoms et des gentilices au génitif dont la place a été inversée. A mon avis, ces individus étaient vraisemblablement des citoyens et s’appelaient Tur(r)onius Sura et Tur(r)onius Taurus. Ucco ou Uccus? 14.22 / 13038 – Ucco Tarato Ucco Tarato porte apparemment un double idionyme. Si son second nom pose quelques difficultés d’interprétation, ce n’est pas le cas avec le premier nom de cet individu. Ucco est un nom bien attesté dans le Norique et bien qu’il ne soit pas absolument certain qu’il soit celtique à l’origine, il est néanmoins incontestable que ce nom, ainsi que des noms proches comme Uccus ou Uccius, soient tous répertoriés en milieu celtique.1990 Il n’est d’ailleurs pas impossible que sur cette étiquette le nom en question soit en fait Uccus au datif. 276 L’homme qui est mentionné sur cette étiquette aurait pu être un pérégrin, peut-être un autochtone originaire de la Pannonie occidentale, mais on ne peut entièrement exclure la possibilité que l’on ait affaire à un citoyen portant un gentilice vraisemblablement patronymique (vide supra). Néanmoins, il est tout à fait possible qu’il soit question de deux individus, Ucco et Tara(u)to, voire aussi Uccus et Tara(u)tus, si l’on estime que ces noms sont au datif. Ulca 13.39 / 12183 – Ulca Proc(u)li Le nom Ulcus ne semble pas avoir été attesté auparavant mais puisque le gentilice Ulcius existe, un tel surnom ou idionyme n’a rien de vraiment étrange.1991 Dans le cas présent, il semblerait que ce soit un nom unique porté par une pérégrine. 03.05 / 12144 – Ulpius Marcellinus 19.44 / 12155 – Ulpius Feusus 21.55 / 12158 – Ulpia Dalua 01.24 / 12161 – Ul(pius) Cnidius Le gentilice Ulpius ne s’est répandu dans l’Empire qu’après l’ascension de Trajan au pouvoir impérial. C’est d’ailleurs dans les provinces balkaniques et plus particulièrement en Pannonie que ce gentilice est très fréquent, grâce à l’octroi de la citoyenneté à de nombreux pérégrins suite aux activités de Trajan dans la région.1992 Comme tous les gentilices impériaux, le nom Ulpius peut servir d’argument pour dater une inscription, comme un terminus ante quem non, car il est en principe peu probable que des provinciaux portant ce gentilice soient devenus citoyens avant 98 apr. J.-C, à moins qu’ils ne soient des descendants de colons italiens, ce qui est généralement difficile ou impossible à prouver. Dans le cas présent, on peut vraisemblablement assumer que les Ulpii mentionnés sur ces étiquettes aient personnellement obtenu la citoyenneté romaine entre 98 et 117 ou qu’un de leurs ancêtres soit devenu citoyen romain à la même époque. Toutes ces inscriptions ne devraient donc pas être antérieures au 2ème siècle apr. J.-C. Unuavus 24.02 / 12147 – Unuavi (un autre nom présent sur l’étiquette – Pisiniis Prianu?) Unuavus, si c’est bien un nom, semble être un hapax. Ce pourrait être un nom celtique car des noms d’origine celtique avec la racine un- ont déjà été attestés (il y a peut-être un rapport avec le mot unna, eau) et le thème avi- est lui aussi présent dans les noms celtiques.1993 Bien que les inscriptions paraissent contemporaines et écrites de la même main, il n’est pas possible de deviner le rapport entre Unuavus et la personne mentionnée sur l’autre face. Urbanius 26.120 / 12150 – Urbanius Nasicus Urbanius n’est pas un gentilice commun, bien que les occurrences soient attestées à travers tout l’empire, et ce n’est qu’en Germanie qu’on le rencontre un peu plus souvent.1994 Toutefois, leur nombre relativement limité ne permet pas d’affirmer que le citoyen Urbanius Nasicus était originaire de cette partie de l’empire. Ulpius 14.08 / 12133 – Ulpius Lucanus 17.18 / 12136 – Ulpia Muccena (un autre nom présent sur l’étiquette – Procellius) 1992 1986 Alföldy 1969: 130, s.v. Turia, Turranius, Turrinius; 315, s.v. Turranianus, Turranius; Lőrincz 2002: 134, s.v.Tvrranianvs, Tvrranivs, Tvrranvs, Tvrrinivs 1987 Mócsy 1983: 296–297; Abascal Palazón 1994: 533–535; Lőrincz 2002: 134 1988 Delamarre 2007: 186, 234 1989 Schulze 1904: 160; Solin&Salomies 1994: 192, s.v. Turronius 1990 Katičić 1968: 100; Mócsy 1983: 302, s.v. Uccius, Ucco, Uccus; Lőrincz 2002: 150, s.v. Vccius, Vcco, Vccus; Meid 2005: 298–299, s.v. Uccus; Delamarre 2007: 191, s.v. Uccius, Ucco; cf. aussi le nom Uccio en Pannonie, AIJ 133, Katičić 1966: 159; Mócsy 1983: 302, s.v. Uccio; Lőrincz 2002: 150, s.v. Vccio 1991 Schulze 1904: 99, 252; Mócsy 1983: 317, s.v. Ulcius; Solin&Salomies 1994: 194, s.v. Ulcius; Lőrincz 2002: 179, s.v. Vlcivs Schulze 1904: 234; Mócsy 1959: 21, 30, 38, 41, 45, 47, 52–53, 57, 148–149; Barkóczi 1964: 294, 299; Alföldy 1969: 42–43, s.v. Ulpius; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 21; Mócsy 1983: 317, s.v. Ulpius; Pflaum&alii 1983: 73; Mócsy 1985: 80–87; Abascal Palazón 1994: 249– 250, s.v. Vlpivs; Solin&Salomies 1994: 194, s.v. Ulpius; Minkova 2000: 90–91, s.v. Ulpia, Ulpius; Lőrincz 2002: 179–181, 200, s.v. Vlpivs; Occasionnellement, ce nom est aussi attesté comme surnom ou idionyme, surtout dans les provinces danubiennes et balkaniques, cf. Barkóczi 1964: 326; Alföldy 1969: 316, s.v. Ulpius; Mócsy 1983: 317, s.v. Ulpius; Minkova 2000: 268, s.v. Ulpius; Lőrincz 2002: 179, s.v. Vlpivs; Tataki 2006: 418–422 1993 Schmidt 1957: 143; Degavre 1998: 69, s.v. avi-, 456, s.v. –uno-, -unno-; Delamarre 2001: 52–53, s.v. aui-, 272, s.v. unna; Delamarre 2003: 61, s.v. aui-, 324, s.v. unna; Delamarre 2007: 203, 212 1994 Schulze 1904: 381, Mócsy 1983: 320, s.v. Urbanius; Abascal Palazón 1994: 251, s.v. Urbanius; Solin&Salomies 1994: 195, s.v. Urbanius; Lőrincz 2002: 184, s.v. Vrbanivs; Tataki 2006: 422 Tesserae Sisciensiae Urbanus Usto, Ustus, Ustonius? 26.70 / 12122 – Urbani Fulvinus (un autre nom présent sur l’étiquette – Andi) 01. 76 / 12480 – Usto (Ustonii?) 23.49 / 12184 – Urbanus 26.146 / 12806 – Firmus Urbani? (ou Libani?) 24.24 / 12835 – Urbana 24.34 / 12971 – Proc(u)la Urbana Urbanus est un surnom et idionyme assez commun, attesté dans un grand nombre de provinces. Il est surtout fréquent en Afrique tandis qu’en Europe il ne semble pas avoir été plus particulièrement apprécié dans certaines régions par rapport à d’autres. Néanmoins, certains chercheurs estiment qu’Urbanus aurait pu être un nom d’assonance celtique. Selon Mócsy, c’est un nom qui pouvait avoir certaines connotations vu qu’il était assez fréquent chez les esclaves et les affranchis en Pannonie.1995 Pourtant, dans le cas d’Urbani Fulvinus, le génitif Urbani n’est peut-être pas un patronyme puisqu’il est placé en premier mais plutôt le nom du patron de Fulvinus. Urienus (Ureunus?) 01.47 / 12137 – Urien(u)s Bien que ce nom nous rappelle l’ère légendaire du Roi Arthur, il est évident que l’idionyme de notre homme n’a rien à voir avec Uriens de Gore ni un quelconque autre personnage tiré des oeuvres de Chrestien de Troyes ou de Sire Thomas Malory. Un nom vraisemblablement identique, Urienus, est toutefois attesté en Italie et en Lusitanie.1996 Vu la rareté de ce nom, on ne peut vraiment émettre d’hypothèses sur les origines de notre Urien(u)s, mais le nom pourrait bien être d’origine celtique. Une lecture différente est suggérée par P.-Y. Lambert: ce nom pourrait éventuellement être lu comme Ureun(u)s avec une ligature. Ce serait un hapax mais le thème uro-, uru-, uri- n’est pas inconnu dans l’anthroponymie celtique.1997 Ursio 19.04 / 12092 – Ursio fullo 09.12 / 12591 – Aponius Ursio Sans être extrêmement répandu, Ursio n’est tout de même pas un surnom rare puisqu’on le retrouve dans la plupart des provinces, dont la Pannonie qui est, après l’Italie et la Dalmatie, la région avec le plus grand nombre d’occurrences.1998 Le citoyen Aponius Ursio pourrait vraisemblablement être un Italien d’origine mais il est plus difficile de trancher sur l’origine du foulon Ursio qui n’est mentionné que par un nom unique. Il pourrait facilement être un pérégrin mais la mention de son métier en plus de son surnom devait être suffisante pour identifier sans ambiguïté le personnage, sans avoir à indiquer son gentilice – s’il en avait un, bien évidemment. 1995 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 35; Dean 1916: 53–54; Gordon 1924: 99; Mócsy 1959: 17, 194; Barkóczi 1964: 326; Kajanto 1965: 18, 47, 81, 311; Lochner-Hüttenbach 1965: 37; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 47; Mócsy 1983: 320, s.v. Urbanus; Pflaum&alii 1983: 90; Solin&Salomies 1994: 416, s.v. Urbanus; Lőrincz 2002: 185, 200, s.v. Vrbanvs 1996 CIL XI 8047 (c’est d’ailleurs un gentilice); AE, 1994, 818; Solin&Salomies 1994: 490, s.v. Urienus; Delamarre 2007: 206, s.v. Urienus 1997 Delamarre 2007: 206, 237 1998 Mócsy 1959: 17, 55, 194; Barkóczi 1964: 326; Kajanto 1965: 330; Alföldy 1969: 317, s.v. Ursio; Mócsy 1983: 321, s.v. Ursio; Solin&Salomies 1994: 416, 504, s.v. Ursio; Šegvić 1996. 133, n. 9; Lőrincz 2002: 187, s.v. Vrsio L’interprétation de cette inscription pose de nombreuses difficultés. Bien que cela soit loin d’être certain, on peut proposer, entre autres, les lectures Usto n( ) ii r( ) ii ou Ustonii r( ) ii. Le nom en question, si c’en est bien un, pourrait être Usto ou Ustonius, voire Ustus si l’on estime qu’Usto peut être un datif. On retrouve d’ailleurs le nom Ustus en Narbonnaise,1999 ce que rend cette lecture un peu plus crédible mais il est difficile d’en dire plus. Le participe passé du verbe uro est justement ustus,a, um (brûlé, consumé par le feu) mais l’origine latine d’un nom comme Ustus est difficile à prouver. Une origine indigène, en l’occurrence une origine celtique, est plus vraisemblable. Utilis 12.30 / 12735 – Utilis Utilis est loin d’être un surnom et idionyme courant mais il est tout de même attesté dans plusieurs provinces. Il semble avoir été plus particulièrement répandu parmi les esclaves et les affranchis.2000 Il est néanmoins impossible d’affirmer que l’individu dont il est question sur cette étiquette était de statut servile. Valens 09.06 / 12492 – Cladius Vale(n)s 21.94 / 12551 – Vale(n)s 26.60 / 13091 – Valens (inscription antérieure) 24.48 / 13101 – Vera Valentis Valens est un surnom courant et répandu mais il semble avoir été nettement plus populaire dans certaines provinces que dans d’autres. Ainsi, il est très fréquemment attesté en Italie et dans les provinces balkaniques mais il est plus rare ailleurs. Ce fait a d’ailleurs conduit D. Rendić-Miočević à supposer que le nom Valens pouvait être un nom de traduction chez les populations illyriennes.2001 La chute du n devant le s, fréquemment observée dans les inscriptions du nom Valens, est aussi présente sur les étiquettes de Siscia.2002 Valentinus 23.69 / 12645 – Marcia Valentina 26.60 / 13091 – Vale(n)tina 02.05 / 13124 – Valentini Erbari(i) ou (h)erbari(i)? 26.86 / 13126 – Valentinus [ _ _ _ ]ac[ _ _ _ ] Tout comme Valens, le nom dont il est dérivé, Valentinus est un surnom et idionyme très courant dans les provinces balkaniques mais 1999 CIL XII 2545; Mócsy 1983: 321, s.v. Ustus; Lőrincz 2002: 188, s.v. Vstvs; Rémy 2001: 72, 74–75, 89, 115, 154 2000 Kajanto 1965: 73, 286; Mócsy 1983: 321, s.v. Utilis; Solin&Salomies 1994: 417, s.v. Utilis; Solin 1996: 110, s.v. Utilis; Lőrincz 2002: 188, s.v. Vtilis 2001 Dean 1916: 54–55; Mócsy 1959: 194; Barkóczi 1964: 295, 326; Kajanto 1965: 18, 46, 66, 247; Lochner-Hüttenbach 1965: 37; Rendić-Miočević 1965: 101–110 = Rendić-Miočević 1989: 777–784; Alföldy 1969: 318–319, s.v. Valens, Vales; Mócsy 1983: 299, s.v. Valens; Pflaum&alii 1983: 89; Mócsy 1984: 216, 219, 220; Mócsy 1985: 94, 96–97, 99; Solin&Salomies 1994: 417, s.v. Vale(n)s; Lőrincz 2002: 139–140, 198, s.v. Valens; Minkova 2000: 269–270, s.v. Valens; Tataki 2006: 519–520 2002 Väänänen 1959: 68–69; Väänänen 1981: 1964; le même phénomène peut être observée sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 3 277 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX on le rencontre fréquemment aussi en Italie ainsi que dans provinces occidentales, notamment en Narbonnaise, dans le Norique et la péninsule ibérique. Ce nom est très commun en Pannonie mais il semblerait qu’il ne devînt vraiment fréquent qu’à partir du dernier quart du deuxième siècle.2003 S’il ne fait pas de doute que Marcia Valentina soit une citoyenne, Valentina et les deux Valentini sont vraisemblablement des pérégrins. Dans le cas de l’étiquette 02.05, le second nom pourrait être un patronyme (donc un nom unique) mais le fait que les deux noms soient au génitif pourrait aussi signifier qu’Erbarius soit le sobriquet ou le second nom de Valentinus, un supernomen. Il est d’ailleurs peut-être tout simplement question du métier exercé par Valentinus, qui aurait donc été un (h)erbarius. Valentinus (h)erbari pourrait même être un esclave si l’on estime qu’il n’était pas le fils d’un certain Erbar(i)us ou lui-même un herboriste, mais plutôt le serviteur d’un (h)erbarius. Il faut néanmoins remarquer que le nom Valentinus est rarement attesté chez les esclaves. Une autre possibilité serait que les noms soient inversés et que l’homme en question s’appelait en fait Erbarius Valentinus, donc un citoyen. Valerius 13.50 / 12426 – Valeria 19.70 / 13019 – Prima Val{l}eri(i) 278 Dans le cas présent, ce nom apparaît sur les étiquettes aussi bien comme gentilice que comme nom unique. Valerius Pria, Valeria Domestica et Velerius (!) Secicio sont vraisemblablement des citoyens. C’est aussi probablement le cas de Valerius Martialis, à moins que Martialis ne soit un génitif, en l’occurrence le nom du père de Valerius. On ne peut connaître le statut du collègue de Marcus Valerius, mais ce dernier était certainement un citoyen, portant les duo nomina première manière. Néanmoins, il n’est pas exclu que nous ayons en fait affaire au citoyen Marcius Valerius. Si c’est le cas, Valerius serait un surnom et non un gentilice et la datation serait vraisemblablement postérieure. Dans les autres cas, le nom Valerius apparaît comme nom unique ou comme patronyme et on peut supposer que les individus en question étaient des pérégrins. Il faut noter que ce nom est aussi attesté sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest.2006 Valerianus 19.26 / 12224 – Matera Valeriani Tout comme le gentilice dont il est dérivé, le surnom Valerianus était populaire et largement répandu, y compris en Pannonie, où ce nom ne semble gagner toutefois en popularité que vers la fin du deuxième siècle.2007 Il faut noter que ce nom apparaît aussi sur une étiquette de Siscia conservée à Budapest.2008 Matera et son père semblent avoir été des pérégrins. 21.43 / 13048 – Valerius Vannius? 24.44 / 13052 – Valerius Pria 15.26 / 12199 – Longinus Vannii 03.15 / 13053 – Valerius Martialis 24.45 / 13061 – Vani(i) 08.03 / 13054 – Valeria Corpi 08.17 / 13063 – Vanius Sex{s}ti 19.100 / 13055 – Valeria Van(n)ius est un nom attesté en Pannonie et dans le Norique, ainsi qu’en Germanie Supérieure. Son origine celtique paraît vraisemblable.2009 Aux trois occurrences déjà répertoriées en Pannonie s’ajoutent encore trois cas attestés sur les étiquettes de Siscia. Ce nom était peut-être plus populaire chez les pérégrins en Pannonie occidentale qu’on ne le supposait. 21.04 / 13058 – Valeria Domestica 14.07 / 13062 – Valeria? (lecture différente possible, vide supra s.v. Ava, Leria) 02.14 / 13065 – Marci Valeri(i) collega 21.69 / 13100 – Velerius (!) Secicio (inscription antérieure?) 12.20 / 13113 – Sura Valeri(i) Le nom Valerius est certainement le gentilice le plus répandu dans l’Empire, à l’exception bien évidemment de certains gentilices impériaux. On le retrouve quasiment partout et dans la plupart des provinces les occurrences sont très fréquentes.2004 C’est aussi un nom unique et un surnom assez commun et largement répandu, plus particulièrement en Italie du Nord, en Narbonnaise, en Dalmatie et en Pannonie, où ce surnom semble toutefois être assez rare avant le règne de Marc-Aurèle.2005 2003 2004 2005 Dean 1916: 54–55; Mócsy 1959: 194; Barkóczi 1964: 295, 326; Kajanto 1965: 28, 46–47, 66, 209, 247; Alföldy 1969: 320, s.v. Valentinus; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 46; Mócsy 1983: 299, s.v. Valentinus; Mócsy 1984: 210, 216; Pflaum&alii 1983: 89; Mócsy 1985: 97; Solin&Salomies 1994: 417, s.v. Valentinus; Minkova 2000: 271–272, s.v. Valentinus; Lőrincz 2002: 140–141, 198, s.v. Valentinvs; Tataki 2006: 520 Mócsy 1959: 160; Barkóczi 1964: 295, 303; Alföldy 1969: 131–133, s.v. Valerius; Mócsy 1983: 300, s.v. Valerius; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 47; Mócsy 1985: 80–87; Abascal Palazón 1994: 232–244, s.v. Valerius; Solin&Salomies 1994: 197, s.v. Valerius; Minkova 2000: 93–96, s.v. Valerius; Lőrincz 2002: 143–146, 199, s.v. Valerivs; Tataki 2006: 424–431 Mócsy 1959: 195; Barkóczi 1964: 295, 327; Lochner-Hüttenbach 1965: 38; Alföldy 1969: 321, s.v. Valerius; Mócsy 1983: 300, s.v. Valerius; Minkova 2000: 272, s.v. Valerius; Lőrincz 2002: 142, 199, s.v. Valerivs; Demicheli, Radman-Livaja&Wiewegh 2012: 188 Vano 12.08 / 13049 – Vanonis (un autre nom présent sur l’étiquette – Getulis ou Getulus) Le nom Van(n)o semble avoir été un nom autochtone dans les provinces danubiennes des Balkans car il n’est attesté qu’en Pannonie et en Mésie Supérieure.2010 Il n’est pas aisé de déterminer avec certitude son origine car il pourrait s’apparenter aussi bien à des noms celtiques qu’à des noms illyriens au sens large du terme.2011 Une origine celtique semble néanmoins plus probable 2006 Mócsy 1956: 102, cat. 1 2007 Dean 1916: 56; Mócsy 1959: 195; Barkóczi 1964: 295, 326–327; Kajanto 1965: 35, 157; Alföldy 1969: 320–321, s.v. Valerianus; Mócsy 1983: 300, s.v. Valerianus; Pflaum&alii 1983: 89; Mócsy 1984: 216, 220; Solin&Salomies 1994: 417, s.v. Valerianus; Minkova 2000: 272, s.v. Valerianus; Lőrincz 2002: 141–142, 198, s.v. Valerianus 2008 Mócsy 1956: 103, cat. 17 2009 Nesselhauf 1937: 83–84, Kat. 110; Mócsy 1959: 33–34, 195; Mócsy 1983: 300, s.v. Vannius; Lőrincz 2002: 147, s.v. Vannivs; Meid 2005: 303–304; Delamarre 2007: 189, s.v. Vannus, -ius 2010 RIU 756, IMS VI 59, Spomenik 71, 1931, p. 192 n. 511; Mócsy 1983: 300, s.v. Vanno, s.v. Vano; Lőrincz 2002: 147, s.v. Vanno, s.v. Vano 2011 Krahe 1929: 122–123; Mayer 1957: 352; Degavre 1998: 430, s.v. vano-; Meid 2005: 303–304; Delamarre 2001: 258, s.v. –uanos; Delamarre 2003: 306–307, s.v. –uanos; Delamarre 2007: 189, 235 Tesserae Sisciensiae Varicarta 08.19 / 12159 – Vibius Varicarta Ce nom est un hapax mais il semble être composé de deux thèmes celtiques, uarico- et arto-.2012 Ce pourrait donc être un nom d’origine celtique. Vu qu’il semble être le surnom du citoyen Vibius, il faut bien conclure que Varicarta est un nom masculin. ponymie celtique.2016 Néanmoins, vu que la surface de cette étiquette présente aussi des traces d’inscriptions antérieures, il n’est pas entièrement exclu que le gentilice en question soit en fait Varius et que la lettre T soit en fait la lettre I surmontée d’un trait ayant appartenu à une inscription antérieure. 24.46 / 13075 – Varon[is] (inscription antérieure) Quoi qu’il en soit, il n’est pas improbable que cet individu ait été un citoyen portant les tria nomina. Son nom apparaît au datif, même si on peut se poser des questions sur la déclinaison du surnom Niger qui semble avoir été décliné comme un adjectif de la deuxième classe suivant la 3ème déclinaison et non comme un nom en –er de la deuxième déclinaison. Le surnom latin Varro n’était guère commun, ce n’est que dans la province de Dalmatie qu’on le rencontre en nombre conséquent et cela uniquement chez les indigènes.2013 Il fait donc peu de doute que ce fût un nom d’assonance chez les Illyriens, ou plus précisément chez les Delmates et les tribus apparentés, car c’est sur leur territoire que l’on rencontre le plus fréquemment ce nom. Les noms indiqués sur l’autre face, Nigellu(s), Caraelu(s) et Calimenu(s) sont plus difficiles à interpréter. Je serais plus enclin à considérer que cette inscription mentionne les noms de trois individus différents mais leur rapport éventuel avec P(ublius) Vartius Niger n’est pas évident, d’autant plus que ces inscriptions ne sont pas nécessairement contemporaines. De ce fait, on peut supposer que les individus mentionnés sur ces étiquettes étaient d’origine illyrienne, au sens large du terme bien évidemment, voire même originaires de la partie occidentale de la province de Dalmatie. Vedius Var(r)o 26.76 / 13068 – Varo Varius 06.09 / 12352 – Scuronius Q(u)inti Vari Varus est un surnom relativement courant, le plus souvent attesté en Italie, en Narbonnaise et dans la péninsule ibérique2014 mais dans le cas présent il semblerait plutôt que nous ayons affaire au gentilice Varius, un nom répertorié en nombre conséquent dans la plupart des provinces de l’Empire, y compris en Pannonie.2015 En effet, dans cette inscription le génitif Vari(i) suit ce qui semble être le prénom Q(u)inti. Scuronius aurait donc vraisemblablement été l’esclave du citoyen Quintus Varius, porteur des duo nomina première manière. Ce détail indiquerait que l’inscription n’est probablement pas postérieure à la fin du 1er siècle et il n’est pas du tout exclu qu’on puisse la dater dès l’époque augustéenne. Si c’est le cas Quintus Varius aurait pu faire partie des premières générations de colons romains, vraisemblablement originaires d’Italie du Nord, installés à Siscia. Vartius? 01.61 / 12660 – P(ublio) Vartio Nigri (autres noms présents sur l’étiquette – Nigellu(s) Caraelu(s) Calimenu(s)) Vartius, apparemment un gentilice, est un hapax. Ce pourrait être un gentilice d’origine celtique, peut-être de formation patronymique car les thèmes vart- et vert- sont bien attestés dans l’anthro- 23.37 / 13039 – Titi Vedi(i) (un autre nom présent sur l’étiquette – Nera) Le gentilice Vedius n’est pas particulièrement courant et les occurrences sont confinées à quelques provinces. En dehors de l’Italie, notamment l’Italie du Nord et la région d’Aquilée, il est uniquement attesté en Europe dans le Norique, en Dalmatie, en Pannonie et en Narbonnaise.2017 Il est probable que Titus Vedius, porteur des duo nomina première manière, était originaire d’Italie du Nord et on peut supposer qu’il faisait partie des premières générations d’Italiens qui se sont installés à Siscia. Le rôle de la femme mentionné sur l’autre face n’est pas évident mais il n’est pas exclu qu’elle ait été chargée de la commande de Titus Vedius ou qu’elle fût son esclave. Vel(l)eius 24.43 / 13051 – Vel(l)eius Zotirus Il ne fait guère de doute que Vel(l)eius Zotirus soit un citoyen. Si son surnom pose quelques difficultés d’interprétation (serait-ce plutôt le nom grec Zoticus?), son gentilice est indéniablement italien.2018 C’est un nom relativement peu commun hors d’Italie et en tout cas jamais répertorié auparavant en Pannonie. Vu son surnom exotique, on peut supposer que Vel(l)eius Zotirus (ou Zoticus) ait été un affranchi ou un descendant d’affranchi mais on ne peut savoir quand et comment cet homme s’est-il installé à Siscia. Il est intéressant de noter, à titre purement anecdotique, qu’un Italien portant ce gentilice a certainement passé quelque temps à Siscia mais établir un quelconque lien entre Gaius Velleius Paterculus et Vel(l)eius Zotirus relève de la pure conjecture. Veleus (Vellaeus?) 2012 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 103–114; Schmidt 1957: 135; Degavre 1998: 61, s.v. arto-; Delamarre 2001: 48–49, s.v. artos; Delamarre 2001: 55–56, s.v. artos; Delamarre 2007: 211, 235 2013 Krahe 1929: 123; Mayer 1957: 354; Katičić 1963: 278–279, 284, 286– 287; Kajanto 1965: 69, 118, 264; Katičić 1965: 71; Zaninović 1966: 51; Alföldy 1969: 321–322, s.v. Varro, Varo; Mócsy 1983: 301, s.v. Varro; Solin&Salomies 1994: 418, s.v. Varro; Lőrincz 2002: 148, s.v. Varro 2014 Barkóczi 1964: 327; Kajanto 1965: 242; Alföldy 1969: 322, s.v. Varus; Mócsy 1983: 301, s.v. Varus; Mócsy 1984: 205,209; Solin&Salomies 1994: 418, s.v. Varus; Minkova 2000: 273, s.v. Varus; Lőrincz 2002: 148, s.v. Varvs 2015 Schulze 1904: 249; Mócsy 1959: 161; Barkóczi: 1964: 293, 303; Alföldy 1969: 133–134, s.v. Varius; Mócsy 1983: 301, s.v. Varius; Solin& Salomies 1994: 198, s.v. Varius; Minkova 2000: 96–97, s.v. Varius; Lőrincz 2002: 148, s.v. Varivs; Tataki 2006: 434–435 10.09 / 12816 – Veleus On peut se demander si Veleus ne serait tout simplement pas Vel(l) eius mal écrit. Toutefois, le gentilice Vellaeus a aussi été attesté et il tout à fait possible qu’il soit question de ce nom sur cette éti- 2016 Evans 1967: 280–281; Degavre 1998: 445, s.v. vert-; Delamarre 2001: 266, s.v. uert; Delamarre 2003: 316–317, s.v. uert; Delamarre 2007: 235–236 2017 Schulze 1904: 251; Mócsy 1959: 161; Alföldy 1969: 134, s.v. Vedius; Mócsy 1983: 303, s.v. Vedius; Solin&Salomies 1994: 199, s.v. Vedius; Lőrincz 2002: 150, s.v. Vedivs 2018 Schulze 1904: 100, 377, 426; Solin&Salomies 1994: 200, s.v. Velleius; Lőrincz 2002: 152, s.v. Velleivs; Tataki 2006: 437–438 279 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX quette.2019 Vu qu’il apparaît comme nom unique, on peut se demander si dans le cas présent ce nom est bien un gentilice. Qu’un gentilice romain soit employé comme nom unique pérégrin n’a rien d’exceptionnel mais il n’est peut-être pas exclu que cet individu fût un citoyen. En effet, considérant la rareté de ce gentilice, l’auteur de l’inscription aurait pu omettre de mentionner le surnom ou le prénom, jugeant cette information superflue si l’homme en question était facilement identifiable par son seul gentilice. Bien évidemment, ce n’est qu’une conjecture et à défaut de preuves, il serait peut-être plus prudent de considérer que nous avons affaire à un pérégrin, porteur d’un nom unique. Velus 09.01 / 12240 – Minia Veli Le gentilice Vel(l)ius existe bien, même s’il n’est pas très répandu,2020 mais il n’est pas certain que nous ayons affaire à ce nom dans cette inscription, d’autant plus que Vel(l)ius n’a jamais été attesté comme nom unique. Il est plus vraisemblablement question du nom celtique Velus, un des nombreux noms formés à partir du thème velo-.2021 Enfin, ce n’est peut-être même pas un nom personnel car il est peutêtre tout simplement question de l’abréviation VEL, suivie du chiffre I (voire même X, la lecture posant quelques difficultés). Velucus 23.45 / 13045 – Velucus Litua 280 Velucus Litua est, semble-t-il, un pérégrin portant un double idionyme. Bien que le nom Velucus n’ait pas été répertorié auparavant, c’est probablement une variante de noms celtiques déjà connus comme Velacus, Velicus, Velleco ou Vellicus.2022 Vu que son second nom, Litua, semble aussi être celtique, l’origine celtique de cet individu paraît vraisemblable mais il est difficile d’estimer s’il est d’origine locale, c’est-à dire pannonienne, ou s’il est un immigrant originaire d’une autre région celtique de l’Empire. Il faut néanmoins mentionner que les noms proches cités plus haut semblent avoir été typiques des provinces occidentales (à l’exception de Velleco, attesté dans le Norique) et il n’est donc pas exclu que Velucus Litua ait pu être originaire de la Gaule ou de la péninsule ibérique. Il n’est toutefois pas exclu que l’inscription se réfère à deux individus, Velucus et Litua. Venusta Venustus n’est pas un surnom rare mais en dehors de l’Italie, il est surtout attesté dans les provinces occidentales de l’Empire. Ce nom a aussi été attesté en Pannonie, en Dalmatie et dans le Norique mais dans ces trois provinces il est loin d’être courant. Ce nom ne semble pas avoir été un nom d’assonance ou à fréquence régionale mais il pouvait avoir des connotations sociales puisqu’il était relativement couramment porté par les esclaves.2023 Toutefois, rien ne prouve qu’il y ait des esclaves parmi les Venustae mentionnées sur ces étiquettes. Avec quatre occurrences sur les étiquettes de Siscia, le nombre de cas attestés en Pannonie est passé de trois à sept et on peut se demander si ce nom n’était pas plus populaire qu’on ne le croyait, du moins en Pannonie occidentale ou en tout cas dans la région de Siscia. Si Octavia Venusta était certainement une citoyenne, les trois autres femmes semblent avoir été des pérégrines. Vera 26.132 / 13050 – Vera Melvii 23.79 / 13064 – Vera Mata 01.17 / 13071 – Vera 24.48 / 13101 – Vera Valentis 08.15 / 13118 – Vera Fortis Le surnom Verus (la forme féminine Vera apparaît souvent) est très répandu aussi bien en Italie que dans les provinces mais il semble avoir été plus particulièrement populaire dans les provinces celtiques où il était certainement considéré comme un nom d’assonance. On pourrait le qualifier de nom d’apparence latine dans ces régions. Néanmoins, il était aussi assez populaire en Dalmatie, y compris parmi les autochtones de souche illyrienne.2024 Vu que ce nom était plutôt populaire en Pannonie, cinq occurrences sur les étiquettes de Siscia ne sont guère surprenantes. Il semblerait que dans le cas présent toutes ces femmes fussent des pérégrines. En effet, trois d’entre elles ont un patronyme à la suite de leur nom unique2025 et deux ne portent que cet idionyme (si l’on accepte l’hypothèse que Vera et Mata soient deux personnes différentes). Verca 26.67 / 12751 – Exoni(i) Verca Verca est un nom déjà attesté en Gaule et il s’agit fort probablement d’un nom celtique.2026 Vu que le nom du père – ou serait-ce 2023 Mócsy 1959: 195; Kajanto 1965: 64, 73, 86, 283; Alföldy 1969: 324, s.v. Venustus; en Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 46, s.v. Venusta, Venustus; Mócsy 1983: 306, s.v. Venustus; Pflaum&allii 1983: 89, s.v. Venustus; Abascal Palazón 1994: 541, s.v. Venusta, 542, s.v. Venustus; Solin&Salomies 1994: 419, s.v. Venustus; Solin 1996: 49, s.v. Venustus, Venusta; Minkova 2000: 274, s.v. Venusta; Lőrincz 2002: 155, 199, s.v. Venvstvs; Tataki 2006: 520 2024 Dean 1916: 57–58; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 196; Barkóczi 1964: 295, 327; Kajanto 1965: 20, 22, 68, 133, 253; Evans 1967: 279–280; Alföldy 1969: 325, s.v. Verus; Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 46, s.v. Verus; Mócsy 1983: 308, s.v. Verus; Pflaum&alii 1983: 89, s.v. Verus; Mócsy 1984: 205, 209; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 44, 47; Abascal Palazón 1994: 542–543, s.v. Vera, Verus; Solin&Salomies 1994: 420, s.v. Verus; Degavre 1998: 443, s.v. vero; Minkova 2000: 274, s.v. Vera, 275, s.v. Verus; Christol&Deneux 2001: 53; Delamarre 2001: 264, s.v. ver(o)-; DondinPayre 2001, Onomastique: 292, 302, 305; Forier 2001: 481, 505; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique trévire: 359; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 448, 450, 469; Rémy 2001: 171; Lőrincz 2002: 160–161, 199, s.v. Vervs; Delamarre 2003: 314, s.v. ver(o)- 2025 Il n’est pas absolument certain que Fortis soit le patronyme de Vera car il n’est pas exclu que ce soit une inscription antérieure. 2026 CIL XIII 3017; Schmidt 1957: 291; Evans 1967: 280; Mócsy 1983: 307, s.v. Vercus; Mócsy 1984: 199; Degavre 1998: 442, s.v. verco-; Dondin- 15. 01 / 12656 – Octavia Venusta 18.18 / 13067 – Venusta Festi 19.36 / 13070 – Venusta 11.20 / 13084 – Venusta 2019 Schulze 1904: 377; Solin&Salomies 1994: 200, s.v. Vellaeus; Lőrincz 2002: 152, s.v. Vellaevs; Tataki 2006: 436–437 2020 Schulze 1904: 99–100, 425; Mócsy 1959: 161; Alföldy 1969: 134, s.v. Velius; Mócsy 1983: 304, s.v. Velius, Vellius; Solin&Salomies 1994: 200, s.v. Velius; Minkova 2000, 97, s.v. Velius, 98, s.v. Vellius; Lőrincz 2002: 152, s.v. Velivs, Vellivs 2021 Schmidt 1957: 287–289; Delamarre 2007: 194, s.v. Velus, 235 2022 Mócsy 1983: 303, s.v. Velacus, 304, s.v. Velleco, Vellicus; Abascal Palazón 1994: 540, s.v. Vellicus; Lőrincz 2002: 152, s.v. Velacus, Velleco, Vellicvs; Delamarre 2007: 192–193, s.v. Velacus, Velicus, Velleco, Vellicus; un nom semblable, Vellecus, est attesté en Dacie (CIL III 1247) et on pourrait supposer que c’est aussi un nom d’origine celtique, cf. Lőrincz 2002: 152, s.v. Vellecvs Tesserae Sisciensiae plutôt le patron vu que son nom se trouve en première place? – de Verca est lui aussi d’origine celtique, le caractère celtique du nom de cette femme n’en est que plus vraisemblable. D’ailleurs, des noms celtiques avec la même racine ont déjà été répertoriés dans la région, comme Vercaius chez les Varciens en Pannonie ou Vercilla près de Celeia dans le Norique.2027 Vercocongos 23.33 / 12641 – Vercocongos La lecture de ce nom n’est pas assurée mais semble néanmoins plausible, bien que le nom Vercocongos soit apparemment un hapax. Même s’il n’est attesté nulle part ailleurs, son caractère celtique ne fait aucun doute car il est composé de deux thèmes courants de l’anthroponymie celtique, verco- et congo- ainsi que de la désinence celtique –os.2028 Au cas où la première lette de ce nom serait un n et non un v, un nom comme Nercocongos ne serait pas invraisemblable non plus, vu l’existence de noms celtiques comme Nerca ou Nercod[.2029 Verecundus 23.12 / 13085 – Verecundus Verecundus est un surnom répandu, notamment en Italie, en Gaule et dans les provinces rhénanes mais il est aussi assez courant dans d’autres provinces, dont la Pannonie, le Norique et la Dalmatie.2030 En tant que nom d’assonance, sa popularité dans les provinces où la population était de souche celtique est facilement explicable. Les femmes mentionnées sur ces étiquettes semblent toutes avoir été des pérégrines. Vesidius 11.11 / 13043 – Caius Vesidius Caius Vesidius semble bel et bien être un citoyen romain portant les duo nomina première manière (prénom + gentilice). De ce fait, l’inscription sur cette étiquette pourrait dater des premières décennies de la présence romaine dans cette partie de la Pannonie. Sans forcément dater de l’époque augustéenne, il est néanmoins fort probable que cette étiquette date de la période julio-claudienne. De toute façon, vu la présence des duo nomina première manière, cette étiquette n’est vraisemblablement pas postérieure au 1er siècle apr. J.-C. Le gentilice Vesidius n’est pas très commun, on connaît juste quelques Vesidii en Italie, en Narbonnaise et en Dalmatie, en plus de cas isolés en Hispanie et en Mésie Supérieure.2032 Les Vesidii de Dalmatie seraient, selon Alföldy, originaires d’Italie. En ce qui concerne Caius Vesidius, une origine italienne n’est certainement pas exclue mais il n’est pas impossible que cet individu (ou sa famille) soit originaire de la Narbonnaise. Vesinus 26.34 / 12703 – Vesinus Si l’origine celtique de l’homme dont il est question sur cette étiquette, bien qu’elle ne soit pas invraisemblable, reste à prouver, on peut présumer qu’il s’agit d’un pérégrin puisqu’il porte un nom unique. La lecture de cette inscription pose de grandes difficultés mais il est néanmoins assez probable que le nom Vesinus y soit indiqué. Ce nom n’a été répertorié, semble-t-il, qu’en Afrique, plus précisément en Tunisie.2033 Dans le cas présent, ce nom pourrait toutefois appartenir à un pérégrin d’origine locale ou occidentale car une origine celtique peut être envisagée.2034 Verina Veteleus (Vettuleius?) 26.48 / 13040 – Verina Proc(u)li 21.60 / 13046 – Veteleus Calvanus 01.12 / 13041 – Verina Nous avons probablement affaire à un gentilice comme Vet(t)uleius, un nom qui ne semble pas avoir été répertorié hors d’Italie.2035 De ce fait, il n’est pas exclu que cet homme fût un Italien d’origine. 23.75 / 13042 – Verina Pivi nepotis Le surnom et idionyme Verinus semble avoir été nettement plus courant dans les régions celtiques car on le rencontre peu en dehors de la Gaule, de l’Italie du Nord, de la Pannonie et du Norique. C’était vraisemblablement un nom d’assonance dans ces contrées vu le thème ver-, très courant dans les noms celtiques.2031 Payre 2001, Onomastique: 289, 302, 305; Rémy 2001: 154; Lőrincz 2002: 157, s.v. Vercus; Delamarre 2007: 195, s.v. Uerca, 196, s.v. Uercus 2027 21.80 / 13047 – Vetranus 23.46 / 12274 – Sulpici(i) vet(erani) Il est probablement question d‘un surnom plutôt rare, Veteranus, mais néanmoins répertorié dans plusieurs provinces de l’Empire romain.2036 Ce nom est occasionnellement écrit Vetranus, comme CIL III 5113, 9796; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 182, 189; Mócsy 1959: 22, 195; Katičić 1966: 149; Mócsy 1983: 306, s.v. Vercaius, Vercillus; Lőrincz 2002: 156–157, s.v. Vercaivs, 157, s.v. Vercillvs; Radman-Livaja&Ivezić 2012: 154 2028 Schmidt 1957: 180, 291; Evans 1967: 185, 280; Degavre 1998: 442, s.v. verco-/vergo-; Lambert 2003: 51–52; Delamarre 2007: 217, 236 2029 Delamarre 2007: 140, s.v. Nerca, Nercod[ 2030 Dean 1916: 57; Mócsy 1959: 21, 195–196; Barkóczi 1964: 327; Kajanto 1965: 68, 264; Evans 1967: 279–280; Alföldy 1969: 324, s.v. Verecundus; Mócsy 1983: 307, s.v. Verecundus; Solin&Salomies 1994: 420, s.v. Verecundus; Degavre 1998: 163, s.v. condo-, 441, s.v. ver-, 442, s.v. verco-; Minkova 2000: 275, s.v. Verecundus; Delamarre 2001: 103–104, s.v. condo-, 264, s.v. uer(o)-; Dondin-Payre 2001, Onomastique: 302, 305; Forier 2001: 505–506; Lefebvre 2001: 597–647; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 408, 422; Rémy 2001: 103, 171; Lőrincz 2002: 157–158, 199, s.v. Verecvndvs; Delamarre 2003: 124, s.v. condo-, 314, s.v. uer(o)- 2031 Vet(e)ranus Schmidt 1957: 290–291; Mócsy 1959: 196; Barkóczi 1964: 295, 327; Kajanto 1965: 254; Evans 1967: 279–280; Alföldy 1969: 324, s.v. Veri- nus; Mócsy 1983: 307, s.v. Verinus; Solin&Salomies 1994: 420, s.v. Verinus; Degavre 1998: 452, s.v. viro-, vero-; Minkova 2000: 275, s.v. Verina; Delamarre 2001: 258, s.v. uarina; Forier 2001: 481; Rémy 2001: 171; Lőrincz 2002: 158–159, s.v. Verinvs; Delamarre 2003: 307, s.v. uarina; Meid 2005, 305; Delamarre 2007: 236 2032 Schulze 1904: 255, 428; Alföldy 1969: 135, s.v. Vesidia; Solin&Salomies 1994: 204, s.v. Vesidius; Lőrincz 2002: 161, s.v. Vesidivs 2033 ILT 143; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 46, s.v. Vesinus; Solin& Salomies 1994: 420, s.v. Vesinus 2034 cf. Alföldy 1969: 135, s.v. Vesius; Delamarre 2007: 198, s.v. Uesinius, Uesius,-ia, 236 2035 Schulze 1904: 379, 427, 453; Mócsy 1983: 309, s.v. Vettuleius; Solin& Salomies 1994: 206, s.v. Vet(t)uleius; Lőrincz 2002: 163, s.v. Vettvleivs, Vetvleivs 2036 Mócsy 1959: 196; Kajanto 1965: 320; Mócsy 1983: 309, s.v. Veteranus; Solin&Salomies 1994: 421, s.v. Vet(e)ranus; Lőrincz 2002: 162, s.v. Veteranvs 281 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX c’est le cas ici. Il faut toutefois remarquer qu’un nom similaire, Vetra, probablement celtique, a été répertorié dans le Norique (vide infra). L’homme mentionné sur cette étiquette pourrait facilement être un pérégrin puisqu’il ne porte qu’un idionyme et il n’est pas exclu que Vetranus soit un nom autochtone, peut-être d’origine celtique. Il n’est pas forcément exclu que Sulpicius ait porté le surnom Veteranus mais cela me semble tout de même peu probable. Il serait plutôt question d’un vétéran dénommé Sulpicius. Vetra 26.165 / 12832 – Vetra Cauvii Ce nom pourrait être d’origine celtique et il a d’ailleurs déjà été attesté dans le Norique. Il n’est pas forcément exclu non plus qu’il soit apparenté à un nom comme Veter.2037 Vianda 13.26 / 12928 – Iulius Vianda 282 Le nom Vianda ne semble pas avoir été répertorié jusqu’à maintenant. Dans ce cas précis, ce nom apparaît comme le surnom d’un citoyen portant un gentilice impérial très répandu, Iulius. Vianda serait donc un nom masculin, apparemment d’origine indigène.2038 Considérant le fait qu’Iulius Vianda porte un nom probablement local et rare, à vrai dire un hapax, on pourrait supposer que cet homme faisait partie des premières générations d’indigènes promus à la citoyenneté romaine car les noms typiquement indigènes semblent se raréfier avec le passage du temps. Nous n’avons aucun moyen de savoir si Iulius Vianda était le premier de sa famille à devenir citoyen romain2039 mais son gentilice Iulius indique l’accession de sa famille à la citoyenneté romaine durant l’époque julioclaudienne, peut-être dès le règne d’Auguste. Si l’on considère que les surnoms indigènes se faisaient plus rares au bout de quelques générations dans les familles ayant obtenu le droit de citoyenneté, Iulius Vianda aurait pu être le fils ou le petit-fils du citoyen nouvellement promu. Une autre possibilité serait qu’Iulius Vianda soit tout simplement un affranchi, portant le gentilice de son patron. Dans ce cas, rien n’empêche qu’Iulius Vianda ait pu devenir citoyen bien après l’époque julio-claudienne. Comme il est impossible d’être absolument certain de l’origine exacte de son surnom, Iulius Vianda, voire son père ou son grand-père, aurait pu être un vétéran originaire d’une autre région de l’Empire qui s’est installé à Siscia après son service. Vibius 08.31 / 12098 – Vibius Firminus 15.04 / 12099 – Vibius Nonci ou Nonci(i)? 10.03 / 12127 – Vibi(i) Sereni 2037 CIL III 6383; CIL V 2346; ILJ 396; Katičić 1966: 152; Alföldy 1969: 326, s.v. Veter; Mócsy 1983: 309, s.v. Veter, Vetra; Solin&Salomies 1994: 421, s.v. Veter; Lőrincz 2002: 162, s.v. Veter, Vetra; cf. Kajanto 1965: 302 2038 Il est difficile de trancher sur l’origine exacte du nom: Holder mentionne quelques noms avec le radical Via-, cf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 273–274, Delamarre 2007: 199, tandis que les noms masculins se terminant en –a ne sont pas rares chez les Illyriens. Il faut aussi prendre en compte des noms répandus parmi differentes populations celtiques au sein de l’Empire, comme Vindo, Vindu ou Vinda ou un nom assonant comme Vindex, vide infra ainsi que Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 340 ff; Katičić 1966: 152 2039 De toute façon, comme il ne porte pas les tria nomina, on n’oserait pas avancer une date trop ancienne, à moins que l’auteur de l’inscription n’ait évité de noter le prénom Caius pour gagner de la place. 08.19 / 12159 – Vibius Varicarta 24.21 / 12799 – Firmus Vibii Vibius est un gentilice répandu, notamment en Italie mais aussi assez commun en Hispanie, en Narbonnaise et en Dalmatie.2040 Ce gentilice, sans être extrêmement courant, n’est d’ailleurs pas rare en Pannonie. Ce nom apparaît aussi occasionnellement comme surnom ou comme nom unique et il est intéressant de remarquer que la Pannonie est une des trois provinces où l’on a répertorié le plus grand nombre de cas de ce genre. En Norique, ce nom a d’ailleurs été plus souvent répertorié comme surnom ou nom unique que comme gentilice. Sur les étiquettes de Siscia, Vibius apparaît comme gentilice à trois reprises: il ne fait pas de doute que Vibius Firminus soit un citoyen, et cela semble fort probable dans le cas de l’inscription mentionnant deux noms au génitif, Vibi(i) Sereni. Bien qu’il ne soit pas totalement exclu qu’on ait affaire à un pérégrin, Vibius, fils de Serenus, il me semble plus vraisemblable qu’il soit tout simplement question d’un citoyen, Vibius Serenus, dont les duo nomina sont au génitif. Bien que son surnom soit un hapax, Vibius Varicarta était lui- aussi vraisemblablement un citoyen. Dans les cas restants, Vibius était certainement porté comme nom unique par des pérégrins. On peut lire ainsi les noms de Vibius, fils de Noncus (ou Noncius), et nous avons aussi un certain Firmus dont le père s’appelait Vibius. Selon Holder, les noms avec le radical Nonne seraient pas rares dans les régions celtiques (vide supra) et il semblerait que le porteur d’un nom indigène ait donné à son fils un nom d’inspiration romaine, en l’occurrence un gentilice. De son côté le pérégrin Vibius, portant déjà un nom unique d’inspiration indéniablement romaine, a donné à son fils un autre nom bien latin, Firmus. Viccius 19.28 / 12390 – Stubarus Vicci(i) Le père de Stubarus porte un nom unique qui est surtout connu comme gentilice mais Viccius aurait aussi pu être un idionyme ou un surnom dans les régions celtiques.2041 Son fils porte un nom qui pourrait être un nom indigène pannonien (vide supra). Vicinus 10.05 / 12105 – fullo Vicinus Ce surnom semble avoir été extrêmement rare puisqu’il n’est attesté que dans une seule inscription en Italie.2042 Dans ce cas précis, Vicinus apparaît comme nom unique et on pourrait supposer que ce foulon fût un pérégrin, à moins que l’auteur de l’inscription n’ait jugé superflu de mentionner aussi son gentilice. Quant à son origine, même si le surnom Vicinus ne soit attesté qu’en Italie, considérer que notre foulon (ou sa famille) soit originaire d’Italie reste dans le domaine de la conjecture, d’autant plus que son statut pérégrin ne semble pas improbable. À la limite, on pourrait même envisager que Vicinus ne soit pas un nom mais tout simplement un adjectif, mais dans ce cas il est difficile de deviner la signification exacte du syntagme »foulon voisin» (foulon qui habite ou travaille à proximité?). 2040 Schulze 1904: 102, 425; Mócsy 1959: 60, 161, 196; Barkóczi 1964: 293, 303; Lochner-Hüttenbach 1965: 38; Alföldy 1969: 136–137, s.v. Vibius; Möcsy 1983: 310, s.v. Vibius; Solin&Salomies 1994: 207, s.v. Vibius; Lőrincz 2002: 165–166, 199, s. v. Vibivs; Tataki 2006: 446 2041 Schulze 1904: 380, 425; Solin&Salomies 1994: 207, s.v. Viccius; Lőrincz 2002:166–167, s.v. Viccivs; Delamarre 2007: 199, s.v. Viccius 2042 CIL V 7842; Kajanto 1965: 312, cf. les quelques surnoms derivés, tout aussi rares, comme Vicinia, Vicinilla ou Vicinillianus; Mócsy 1983: 311, s.v. Vicinus; Solin&Salomies 1994: 422, s.v. Vicinus; Lőrincz 2002: 167, s.v. Vicinvs Tesserae Sisciensiae Bien que cela soit peu vraisemblable, il faut néanmoins mentionner que Fullo aurait aussi pu être un gentilice et si c’est le cas, Fullo Vicinus serait un citoyen très certainement d’origine italienne (vide supra, s.v. Fullo). et de l’Afrique, ce nom peut dans bien des cas être considéré comme un nom d’apparence latine. Il est néanmoins intéressant de noter qu’il semble avoir été plus populaire en Pannonie, une région habitée seulement en partie par une population celtique, que par exemple en Gaule. Victor 05.03 / 12190 – Longinus Victoris Vindius ou Vindus 24.05 / 12218 – Longina Victoris 26.95 / 12114 – Vindi Amammi 26.97 / 12228 – Lucius Victoris (un autre nom présent sur l’étiquette – Muci?) Il semblerait que la personne en question s’appelait Vindius Amammus. Si c’est le cas, il aurait été un citoyen. Le surnom Ammamus pourrait être celtique (vide supra), tout comme son gentilice, Vindius, attesté en Gaule, en Italie du Nord, dans le Norique et en Mésie Inférieure.2047 Victor fait partie des surnoms courants et il est attesté en nombre important dans quasiment toutes les provinces où l’on parlait latin, y compris en Pannonie.2043 Il semblerait que tous les porteurs de ce nom mentionnés sur les étiquettes de Siscia aient été des pérégrins. Vida 19.98 / 12452 – Vida Masc(u)li Un nom comme Vida ou Vidus ne semble pas avoir été attesté auparavant mais vu le gentilice Vidius, vraisemblablement d’origine celtique,2044 l’existence d’un surnom ou idionyme apparenté n’est pas improbable. Sa dénomination indiquerait que cette femme était probablement une pérégrine. Vinda 17.02 / 12152 – Vinda L’origine celtique du nom Vindus (le nom féminin Vinda est en fait plus courant dans les inscriptions) et des noms apparentés comme Vindius, Vindo et Vindo ne fait pas de doute.2045 Ce nom, surtout présent dans le Norique, a déjà été attesté en Pannonie et l’origine locale de la femme mentionnée sur cette étiquette semble très probable. Vindex 13.14 / 12151 – Vindex 12.04 / 12564 – Vindex Vindex faisait partie des surnoms et idionymes jouissant d’une certaine popularité dans les régions celtiques, vraisemblablement à cause du thème vindo-.2046 Pour cette raison, en dehors de l’Italie 2043 Dean 1916: 58–59; Frank 1916: 692; Mócsy 1959: 196; Kajanto 1963: 61, 89; Barkóczi 1964: 295, 327–328; Kajanto 1965: 11, 18, 30, 57, 72, 89, 96, 98, 278; Alföldy 1969: 326–327, s.v. Victor; Ben Abdallah& Ladjimi Sebai 1983: 46, s.v. Victor; Mócsy 1983: 311, s.v. Victor; Pflaum&alii 1983: 89, s.v. Victor; Mócsy 1984: 209; Mócsy 1984, Colijnsplaat: 47; Mócsy 1985: 93–94, 96–98; Solin&Salomies 1994: 422, s.v. Victor; Minkova 2000: 276–277, s.v. Victor; Lőrincz 2002: 167–168, 199, s.v. Victor; Tataki 2006: 521; ce nom est aussi attesté sur une étiquette de Siscia conservée au Musée National de Budapest, cf. Mócsy 1956: 102, cat. 2 Toutefois, on ne peut entièrement exclure la possibilité que la personne mentionnée dans l’inscription s’appelle en fait Vindia Mammi. Dans ce cas, nous n’aurions pas affaire à un citoyen mais à une pérégrine. Son nom serait le même mais au lieu d’un gentilice, ce serait un nom unique. De nombreux noms celtiques avec la racine mamm- étant connus, dont Mammus et Mammius,2048 cette hypothèse doit être prise en compte. Virianinus 24.07 / 12261 – Mutus Virianini Le nom Virianinus est un hapax mais c’est certainement un dérivé du surnom Virianus (lui même dérivé du gentilice Virius), attesté en Italie du Nord et en Pannonie.2049 C’est un nom typiquement régional, en l’occurrence typique de l’Italie du Nord, mais si l’on prend en compte la forte influence onomastique que l’Italie du Nord a exercé sur l’anthroponyme latine en Pannonie, plus particulièrement en Pannonie occidentale, la présence à Siscia d’un dérivé de ce surnom rare paraît moins surprenante. Viriatus 19.21 / 12577 – Bardilus Viriatus L’origine lusitanienne de cet homme ne fait guère de doute car l’inscription mentionne aussi, en plus de son nom très typique, son origine ethnique.2050 En effet, ce Viriatus était originaire de la tribu des Bardili, une tribu lusitanienne (vide supra). On peut vraisemblablement supposer qu’il s’agissait d’un pérégrin. dex; Delamarre 2001: 269–270, s.v. uindos; Forier 2001: 507; Raepsaet-Charlier 2001, Onomastique et romanisation: 460–461; Rémy 2001: 171; Lőrincz 2002: 171, s.v. Vindex; Delamarre 2003: 320–321, s.v. uindos 2047 Schulze 1904: 22; Solin&Salomies 1994: 209, s.v. Vindius; Delamarre 2001: 269–270, s.v. uindos; Lőrincz 2002: 171–172, s.v. Vindivs; Delamarre 2003: 320–321, s.v. uindos; Delamarre 2007: 200, s.v. Vindius 2048 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 399; Mócsy 1983: 176, s.v. Mammivs, Mammvlvs, Mammvs, Mamva, Mamvla, Mamvs; Lőrincz 2000: 49, s.v. Mammivs, Mammvlvs, Mammvs, Mamva, Mamvla, Mamvs; Meid 2005: 234; Delamarre 2007: 125, s.v. Mammius 2044 Schmidt 1957: 295; Solin&Salomies 1994: 208, s.v. Vidius; Lőrincz 2002: 170, s.v. Vidivs; Delamarre 2007: 199, s.v. Vidius, 236 2045 Mócsy 1959: 28, 59, 197; Katičić 1966: 152, 156; Evans 1967: 386– 387; Mócsy 1983: 313, s.v. Vindus; Degavre 1998: 450, s.v. vindo-; Delamarre 2001: 269–270, s.v. uindos; Forier 2001: 507; Lőrincz 2002: 172, s.v. Vindvs; Delamarre 2003: 320–321, s.v. uindos; Matasović 2003: 14, 20; Meid 2005: 210–211; Delamarre 2007: 200, s.v. Vinda, Vindus 2049 Schmidt 1957: 295–296; Mócsy 1959: 197; Barkóczi 1964: 328; Kajanto 1965: 96, 363; Evans 1967: 387; Alföldy 1969: 329, s.v. Vindex; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 47, s.v. Vindex; Mócsy 1983: 313, s.v. Vindex; Pflaum&alii 1983: 89, s.v. Vindex; Solin&Salomies 1994: 423, s.v. Vindex; Degavre 1998: 450, s.v. vindo-; Minkova 2000: 278, s.v. Vin- Le suffixe –inus était couramment utilisé pour les noms d’enfants crées à partir du nom d’un des parents, en combinant ce suffixe avec le nom parental, cf. Kajanto 1963: 64; Kajanto 1965: 113–114; Barkóczi 1964: 328; Kajanto 1965: 159; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Virianus; Lőrincz 2002: 174, s.v. Virianvs; 2050 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 378; Mócsy 1959: 197; Mócsy 1983: 315, s.v. Viriatus; Abascal Palazón 1994: 547, s.v. Viriatus; Lő­ rincz 2002: 174, s.v. Viriatvs 2046 283 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Virdius? 13.48 / 12153 – Vitalis Ce(n)sorini 01.27 / 12934 – Virdius? 06.14 / 12403 – Sura Vitalis La lecture de cette inscription pose des difficultés mais si l’on estime qu’il n’est pas question de l’adjectif viridis (ce qui est, à mon avis, plus vraisemblable, vide supra), la présence du nom Virdius (voire même Virdus) ne serait pas forcément exclue. Virdus semblerait être un hapax mais le gentilice Virdius, d’ailleurs plutôt rare, est attesté en Italie et dans les Balkans, y compris en Pannonie.2051 Ce nom pourrait probablement avoir des origines celtiques2052 mais on ne peut se prononcer avec certitude sur le statut et l’origine de notre homme: un pérégrin, peut-être un autochtone, portant un idionyme celtique (Virdus ou plus vraisemblablement Viridius) ou alors un citoyen portant un gentilice rare, originaire d’Italie du Nord, dont on aurait omis le surnom ou le prénom dans l’inscription? En tant que porteur d’un nom unique, il serait peut-être plus prudent de le considérer comme un pérégrin. 26.150 / 13073 – Bitalis Vita 26.07 / 13044 – Vita Saturn(i) Le nom féminin Vita n’avait pas forcément de lien avec le nom masculin Vitus (vide infra). C’est très vraisemblablement un nom latin mais il semble avoir été très rare, même en Italie.2053 Dans le cas présent il semble avoir été porté par une pérégrine. 284 16.04 / 13077 – Vitalis 01.52 / 13083 – Vitalis Vitalis est un surnom aussi bien masculin que féminin, très répandu et attesté dans quasiment tous les recoins de l’Empire.2056 Vu sa forte popularité auprès des provinciaux quelle que soit leur origine ethnique, il ne semble pas que ce surnom puisse être considéré comme un nom d’assonance ou un nom à fréquence régionale. C’était tout simplement un nom latin qui plaisait, peut-être à cause de sa signification. Il pouvait éventuellement avoir des connotations sociales car il était couramment porté par les esclaves et les affranchis mais vu que la large majorité des porteurs répertoriés étaient des ingénus (dont nombre de militaires), il est peu probable que ce nom était regardé dans la société romaine comme typiquement servile. A Siscia, Vitalis semble avoir aussi été un nom populaire.2057 Tous les porteurs de ce nom recensés sur les étiquettes étaient vraisemblablement des pérégrins (à moins qu’il n’y ait des esclaves parmi eux). Vitellia Vitalianus 19.10 / 12587 – Vitellia Sura 19.102 / 13114 – Sura Vitalianus La personne en question est indéniablement une citoyenne, portant un gentilice pas très courant en dehors de l’Italie mais tout de même répertorié dans la plupart des provinces occidentales de l’Empire.2058 Vu son gentilice, il n’est pas improbable que la famille de Vitellia Sura ait été originaire d’Italie. Toutefois, son surnom très répandu chez les Italiens l’est aussi chez les pérégrins dans l’Illyricum, ce qui nous empêche de nous prononcer avec certitude sur ses origines. En effet, elle pourrait tout aussi bien avoir des racines italiennes que locales. Même si l’on opte pour la seconde hypothèse, supposer que Vitellia Sura ou un de ses ancêtres ait obtenu la citoyenneté romaine durant le règne éphémère de Vitellius serait sans doute très conjectural. Vitalianus est un des nombreux dérivés de Vitalis mais il était loin d’être aussi populaire. Il est néanmoins attesté dans plusieurs provinces, dont la Pannonie.2054 Il semblerait que Sura Vitalianus porte un double idionyme car les deux noms sont au nominatif. Vitalio 23.87 / 12767 – Vitalio Nigri De tous les dérivés de Vitalis, c’était vraisemblablement le plus répandu sans avoir toutefois été très populaire. Bien qu’il soit présent en Dalmatie et dans le Norique, il n’avait pas encore été attesté en Pannonie.2055 L’homme mentionné sur cette étiquette était probablement un pérégrin. Vitalis 13.40 / 12094 – Blenda Vitalis 14.06 / 12134 – Vitalis Grati Vitellinus? 04. 01 / 12714 – Vit(e)l(l)in(i, ae) La lecture de ce nom sur cette étiquette est très incertaine et il faut admettre que cela demeure une interprétation conjecturale. Vitellinus, un dérivé du gentilice Vitellius, est d’ailleurs un surnom extrêmement rare, attesté à ce jour uniquement en Dalmatie.2059 07.04 / 12149 – Vitalis Celsi 2051 Barkóczi 1964: 303; Solin&Salomies 1994: 210, s.v. Virdius; Lőrincz 2002: 174, s.v. Virdivs 2052 Holder, Alt-celtischer Sprachschatz III, 360–361, 379–382; Evans 1967: 125–126; Degavre 1998: 451, s.v. virdo-/virido-; Delamarre 2001: 270, s.v. uirido-; Delamarre 2003: 321, s.v. uirido-; Delamarre 2007: 201, s.v. Virdius, 236 2053 Kajanto 1965: 274, 364; Solin&Salomies 1994: 424, 505, s.v. Vita 2054 Barkóczi 1964: 328; Kajanto 1965: 274; Alföldy 1969: 329, s.v. Vitalianus; Mócsy 1983: 316, s.v. Vitalianus; Pflaum&alii: 89; Mócsy 1984: 217; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Vitalianus; Lőrincz 2002: 176, s.v. Vitalianvs; Tataki 2006: 522 2055 Kajanto 1965: 274; Alföldy 1969: 329, s.v. Vitalio; Mócsy 1983: 316, s.v. Vitalio; Abascal Palazón 1994: 548, s.v. Vitalio; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Vitalio; Solin 1996: 100, s.v. Vitalio; Lőrincz 2002: 176, 200, s.v. Vitalio 2056 Dean 1916: 60; Frank 1916: 692; Gordon 1924: 100, 106, 108; Mócsy 1959: 197; Barkóczi 1964: 295, 328; Kajanto 1965: 23–24, 30, 72, 274; Alföldy 1969: 330, s.v. Vitalis; Ben Abdallah&Ladjimi Sebai 1983: 47; Mócsy 1983: 316, s.v. Vitalis; Pflaum&alii: 89; Mócsy 1984: 216; Mócsy 1985: 93, 95–97; Abascal Palazón 1994: 548, s.v.Vitalis; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Vitalis; Solin 1996: 98–100, s.v. Vitalis; Minkova 2000: 278–279, s.v. Vitalis; Lőrincz 2002: 176–177, 200, s.v. Vitalis; Tataki 2006: 522; il semble avoir été plus souvent porté par les hommes, à l’exception de la péninsule ibérique où ce nom semble avoir eu la même popularité pour les deux sexes. 2057 cf. AIJ 526; Curbera&Jordan 1996: 47–48 2058 Schulze 1904: 153, 257, 445, 464; Alföldy 1969: 138, s.v. Vitellia; Mócsy 1983: 316, s.v. Vitellius; Solin&Salomies 1994: 211, s.v. Vitellius; Lőrincz 2002: 177, s.v. Vitellivs; Tataki 2006: 449 2059 CIL III 1711; Kajanto 1965: 163; Alföldy 1969: 330, s.v. Vitellinus; Mócsy 1983: 316, s.v. Vitellinus; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Vitellinus; Lőrincz 2002: 177, s.v. Vitellinvs Tesserae Sisciensiae Vitilia 18.04 / 12617 – Vitilia (un autre nom présent sur l’étiquette – Maxima) Ce nom est un gentilice rare,2060 mais il n’est pas certain que le nom d’une citoyenne soit vraiment présent sur cette étiquette. Vu que cela semble être un nom unique, nous devrions plutôt considérer que nous avons affaire à une pérégrine mais il n’est pas exclu néanmoins que ce soit le gentilice de le personne dont le nom est indiqué sur l’autre face, Maxima. nom ne semble pas avoir été répertorié auparavant. Contrairement au thème vogi-, connu dans l’anthroponymie celtique,2064 un thème comme tocto- est moins facile à définir. S’agirait-il plutôt du thème tecto-?2065 La graphie correcte de ce nom aurait-elle été Vogitecto? La lecture est loin d’être certaine et d’autres interprétations ne sont pas à exclure comme, par exemple, Vogitouto, un idionyme qui pourrait être apparenté à un nom déjà attesté dans le Norique, Vogitoutus.2066 Zetena Il n’est pas impossible que ce nom soit tout simplement une mauvaise orthographe d’un gentilice bien plus courant, Vitellia. Si c’est le cas, toute hypothèse sur une origine hispanique de ce nom serait superflue bien que le doute persisterait sur le statut de cette personne. Le nom de cette citoyenne semble être un hapax mais il est vraisemblablement apparenté à des noms grecs comme Zethus, Zethe ou Zetes.2067 Vitus Vu qu’elle semble porter un nom grec, il n’est pas exclu qu’elle ait été une affranchie. 20.39 / 12049 – Pontia Zetena 13.01 / 12125 – Vitus Il est peut-être question du nom thrace (voire même illyrien) Bithus, qui est tout de même plus courant,2061 mais ce pourrait effectivement être le surnom et idionyme Vitus.2062 En tant que porteur d’un nom unique, on peut supposer que cet homme fût un pérégrin et il n’est pas exclu qu’il fût de souche celtique. Vivius? 26.71 / 12078 – Viv(ius) Carp(us)? (un autre nom présent sur l’étiquette – Oli Gali?) Il faut bien admettre que cette interprétation n’est qu’une conjecture. Les noms personnels sont très rarement abrégés sur les étiquettes de Siscia et un autre nom – Ol(l)i(i) Gal(l)i – est d’ailleurs vraisemblablement présent sur l’autre face. Toutefois, il faut remarquer que les abréviations viv() et carp() ne correspondent à aucune des abréviations habituelles répertoriées sur les plombs de Siscia. De ce fait, on ne peut entièrement exclure la possibilité qu’il s’agisse d’un nom, en l’occurrence celui d’un citoyen, Vivius Carpus, voire Vivius Carpio ou Vivius Carpo (vide supra). Le gentilice Vivius n’est pas très commun mais il est tout de même connu dans près d’une dizaine de provinces, avec le plus grand nombre d’occurrences attesté en Dalmatie, la plupart d’entre elles postérieures au règne de Marc-Aurèle.2063 Ce gentilice est d’ailleurs vraisemblablement apparenté au gentilice Vibius, bien plus commun (vide supra). Vogitocto, Vogitecto, Vogitouto? 26.16 / 12077 – N.gela Vogitoctis? (un autre nom sur l’étiquette – Policarp(us)?) La lecture de cette inscription pose de grandes difficultés mais il semblerait que le père de Nigel(l)a ait porté un nom d’origine celtique. Le nominatif de ce nom aurait pu être Vogitocto, mais un tel 2060 CIL II2 /5, 982, Vitilia; Solin&Salomies 1994: 211, s.v. Vitillius; Lőrincz 2002: 177, s.v. Vitilivs 2061 Barkóczi 1964: 307; Mócsy 1983: 50, s.v. Bitus; Lőrincz&Redő 1994: 299, s.v. Bitvs; Solin&Salomies 1994: 424, s.v. Vitus Solin 1996: 609, s.v. Bithus; Minkova 2000: 126, s.v. Bithus, 126–127, s.v. Bitus; Solin 2003: 1454 2062 2063 Kajanto 1965: 347; Lőrincz 2002: 178, s.v. Vitvs; Delamarre 2001: 271, s.v. uitu-; Delamarre 2003: 323, s.v. uitu-; Delamarre 2007: 203, s.v. Vitus Schulze 1904: 102; Alföldy 1969: 138–139, s.v. Vivius; Mócsy 1983: 316, s.v. Vivius; Abascal Palazón 1994: 249, s.v. Vivius; Solin&Salomies 1994: 212, s.v. Vivius; Lőrincz 2002: 177, s.v. Vivivs Zoes ou Zoius? 03.16 / 12154 – Zoi(i) Martoni Une confusion de déclinaison n’est pas impossible et c’est peut-être le génitif d’un nom comme Zoes, dérivé du terme zwóV? En tout cas un nom comme Zoius ne semble pas avoir été attesté. Zoius pourrait à la limite être un nom dérivé de Zoes mais c’est loin d’être certain.2068 Si jamais le nom est vraiment Zoius, serait-ce un gentilice? Rien ne permet de l’affirmer avec certitude mais ce n’est pas forcément impossible. Zosimus 13.51 / 12592 – Zosimus L’idionyme mentionné sur cette étiquette est un nom grec très répandu, y compris dans les provinces occidentales de l’Empire romain.2069 Comme c’est un nom particulièrement courant parmi les esclaves et les affranchis, il n’est pas impossible que ce Zosimus soit lui aussi un esclave. Zotirus? 24.43 / 13051 – Vel(l)eius Zotirus La surface de l’étiquette est très endommagée vers la fin de l’inscription et si les quatre premières lettres du surnom de Vel(l)eius ne posent pas de difficultés de lecture, il n’en est pas ainsi avec les lettres finales. Le surnom commence certainement par Zoti-, on croit distinguer le s final et il semblerait qu’un u le précède. Il est par contre difficile de discerner la lettre entre Zoti- et –us. Brunšmid 2064 Schmidt 1957: 300; Delamarre 2003: 325, s.v. vogi(tion)-; Delamarre 2007: 237 2065 Schmidt 1957: 277; Evans 1967: 265–266; Degavre 1998: 405, s.v. tecto, texto-; Delamarre 2003: 293, s.v. tecto-, texto-; Delamarre 2007: 234 2066 CIL III 4724, 4908; Schmidt 1957: 280, 300; Evans 1967: 266–269; Degavre 1998: 417, s.v. touta, touto-; Lőrincz 2002: 182, s.v. Vogitovtvs; Delamarre 2003: 300, s.v. toutios; Delamarre 2007: 204, s.v. Uogitoutus, 234 2067 Pape&Benseler 1870: 446, s.v. ZÉthV; Solin 1996: 331–332, s.v. Zethus, Zethe, Zetes; Solin 2003: 521–523, s.v. Zethus, Zethe, Zethilla, Zetes; cf. CIL VI 10312, Iuliae Zetheni l(ibertae) suae 2068 Solin 1996: 438; Solin 2003: 884 2069 Pape&Benseler 1870: 447, s.v. ZósimoV; Bechtel&Fick 1894: 133; Bechtel 1917: 489; Alföldy 1969: 332, s.v. Zosimus; Solin 1971: 109, 111; Solin 1996: 438–439, s.v. Zosimus; Lőrincz 2002: 191, 201, s.v. Zosimvs; Solin 2003: 886–890, s.v. Zosimus 285 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX croyait voir un r et je dois admettre que cela ne paraît pas improbable. Toutefois, le nom Zotirus n’est, semble-t-il, répertorié nulle part. Le nom en question serait-il plutôt Zoticus, un surnom d’origine grecque bien attesté, y compris en Pannonie?2070 Il n’est peut-être pas exclu que le patronyme de Crispus soit Cratanis, un nom déjà attesté sur une étiquette de Siscia (vide supra, s.v. Cratanis). NOMS INCERTAINS Il semblerait que Sabini soit le patronyme d’une personne dont le nom commençait par la lettre L. Ce nom aurait pu se terminer par la lettre A et il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’une femme, mais on ne peut pas en dire plus. Un certain nombre d’étiquettes porte les traces d’inscriptions qui auraient vraisemblablement pu contenir des noms personnels.2071 Bien que la présence de noms soit fort probable, voire absolument certaine dans quelques cas, toute interprétation ne peut qu’être conjecturale. 01.22 / 12298 – Scenua Mata.. On peut supposer qu’il s’agit d’un patronyme, mais il n’est pas forcément exclu que cela puisse être le second nom de Scenua, qui aurait pu être une porteuse de double idionyme, voire aussi le nom d’une deuxième personne. Si les quatre premières lettres de ce nom ne posent pas trop de difficultés de lecture, les lettres finales nous échappent. On pourrait proposer comme lecture un génitif comme Matauri, un nom répertorié en Mésie Supérieure,2072 voire aussi Matauni, ou des noms au nominatif comme Matava ou Mataxa. Ces derniers sont toutefois tous des hapax, éventuellement proches des noms celtiques avec les racines mati-, mato-, matu-, matt-.2073 12.16 / 13111 – Cadi[ _ _ _ ] Sat[ _ _ _ ] 286 Il est peut-être question d’un citoyen ou d’une citoyenne portant le gentilice Cadius, relativement populaire en Hispanie et très rare ailleurs.2074 Un surnom vraisemblablement apparenté, Cadilla, est aussi attesté uniquement dans la péninsule ibérique.2075 On pourrait aussi songer à un nom celtique répertorié dans le Norique, Cadiasus.2076 Le second nom, un surnom ou un patronyme, aurait pu être un des noms déjà attestés sur les étiquettes de Siscia, tels que Sata, Satto, Satulus, Saturio, Saturnina, Saturninus, Saturnus, Satura, Saturus ou Satyrus (vide supra), mais on pourrait aussi penser à de nombreux autres noms commençant par sat-.2077 17.17 / 13107 – Crispus.atanis 2070 Pour la Pannonie, cf. ILSl 16 (Neviodunum); Pape&Benseler 1870: 450, s.v. ZwtikóV; Bechtel&Fick 1894: 133; Bechtel 1917: 489; Alföldy 1969: 333, s.v. Zoticus; Solin 1971: 109; Mócsy 1983: 326, s.v. Zoticus; Solin 1996: 440–441, s.v. Zoticus; Minkova 2000: 283, s.v. Zoticus; Lőrincz 2002: 191, 201, s.v. Zoticvs; Solin 2003: 895–897, s.v. Zoticus 2071 Certaines inscriptions incomplètes ou raturées restent tout de même suffisament lisibles pour permettre une interprétation plus ou moins crédible des noms personnels, malgré les incertitudes: cf. Ul(pius) Cnidius (01.24), Vit(e)l(l)in(i, ae) (04. 01), Clau[dius] Gleus (04.07), I(ulius) Sabinus (11.12), [S]ulpicia Ianuaria (19.97), Stac[i]us (19.108), Tritu M(arcia) Pacuvia (21.101), Cupitus An.esti (22.12), D(ecimus) Campius Epagat(hus) (23.34), Orat{t}ius Sarma [ _ _ _ ] (23.43), Ab..ni Maiorii (26.01), N.gela Vogitoctis, Policarp(us) (26.16), Eucar[is], Tuscul[us] (26.18), Primigen[ _ _ _ ] Sisonis (26.19), Viv(ius) Carp(us) (26.71), Sab[ina] ou Sab[inus] Sa[bi]n[i] (26.139), Tert(iu)s Filtibicus (26.138) 2072 IMS VI, 62; Lőrincz 2000: 64, s.v. Matavrvs 2073 Schmidt 1957: 239–240; Evans 1967: 228–232; Degavre 1998: 299, s.v. matta; Delamarre 2001: 186, s.v. matta; Delamarre 2003: 220–221, s.v. matta; Meid 2005: 198, 234–235; Delamarre 2007: 129, 226 2074 Mócsy 1983: 57, s.v. Cadius; Solin&Salomies 1994: 39, s.v. Cadius; Lőrincz 1999: 16, s.v. Cadivs 2075 Kajanto 1965: 168; Mócsy 1983: 57, s.v. Cadillus; Solin&Salomies 1994: 305, s.v. Cadilla; Lőrincz 1999: 16, s.v. Cadilla 2076 Lőrincz 1999: 16, s.v. Cadiasvs 2077 cf. Mócsy 1983: 254–255; Solin&Salomies 1994: 397–398; Lőrincz 2002: 49–53; Delamarre 2007: 161–162 21.24 / 12776 – L..s. Sabini (inscription antérieure) 21.86 / 12789 – Fortuna Sta..tiis Le patronyme de Fortuna est difficilement lisible car il vraisemblablement question de deux inscriptions différentes mélangées (vide supra, s.v. Fortuna). 26.10 / 12870 – pro Decu.... (un autre nom présent sur l’étiquette – Dasius Batonis) La lecture de cette inscription est très conjecturale. Elle commence peut-être avec l’adverbe pro (cf. OLD, 1462–1463, s.v. pro). S’il est effectivement question de cet adverbe, il devrait probablement être suivi d’un nom à l’ablatif. La dernière lettre pourrait éventuellement être un a. Si c’est le cas, serait-ce un nom féminin? On pourrait songer à des noms comme Decumana, Decumilla ou Decumina, tous plutôt typiques pour la Gaule, notamment pour la Narbonnaise, mais il est difficile d’en dire plus.2078 Dasius Batonis était-il chargé d’une besogne pour le compte de cette personne ou la représentait-il dans le cadre d’une transaction? 26.43 / 12459 – Su[ _ _ _ ] / Sis [ _ _ _ ] Il est vraisemblablement question d’un nom personnel mais on ne peut savoir si les lettres SIS apparaissant dans la seconde ligne représentent le début du patronyme ou la fin du premier nom (qui serait alors au génitif). On pourrait proposer comme lectures Su[ccessus] Sis[onis] ou Su[ra] Sis[onis], des noms déjà attestés à Siscia (vide supra). 26. 66 / 12237 – mogi[ _ _ _ ] / gnoṛạṿ. Le nom Mogio, déjà attesté à Siscia (vide supra), pourrait être présent dans la première ligne. Il n’est pas exclu qu’un patronyme soit présent dans la seconde ligne, à moins qu’il ne s’agisse du verbe ignorare, ou plus précisément de la troisième personne du singulier de l’indicatif parfait actif, ignoravit.2079 Il est toutefois difficile d’expliquer que pourrait signifier le syntagme Mogio ignoravit dans ce contexte. Mogio n’était pas au courant (de la marche à suivre)? Mogio ignorait (ce qu’il fallait faire)? Il faut d’ailleurs remarquer que la seconde ligne pose de grandes difficultés de lecture et de ce fait toute interprétation doit demeurer conjecturale. 26.79 / 12636 – Om. [ _ _ _ ] / r. [ _ _ _ ] Bien que l’on ait vraisemblablement affaire à un nom personnel, il est impossible de deviner l’anthroponyme en question. Au mieux, on peut suggérer un gentilice répertorié sur une autre étiquette, (H) omullius (vide supra). 26.84 / 12737 – Sca....lus Atruma... L’inscription est malheureusement beaucoup trop raturée pour pouvoir lire avec certitude les noms qui apparaissent sur cette étiquette. En tout cas, un nom commençant par Atruma... ne semble pas avoir été attesté auparavant. L’inscription étant difficilement lisible, il n’est pas du tout exclu que nous n’ayons pas affaire à un nom personnel 2078 Kajanto 1965: 50, 74, 172, 202, 294; Solin&Salomies 1994: 322–323, s.v. Decumanus, Decuminus; Lőrincz 1999: 95–96, s.v. Decvmanvs, Decvmilla, Decvminvs 2079 OLD, 824, s.v. ignoro Tesserae Sisciensiae mais tout simplement à l’adjectif atrum, signifiant noir ou sombre et désignant peut-être dans le cas présent la couleur d’un tissu.2080 26.86 / 13126 – Valentinus [ _ _ _ ]ac[ _ _ _ ] Ce qui semble être le patronyme de Valentinus est impossible à identifier avec certitude. 26.109. / 13066 – [ _ _ _ ]vator D[ _ _ _ ] / [ _ _ _ ] ịdị̣ Cette étiquette fragmentaire n’est peut-être pas apparentée aux étiquette commerciales de Siscia, vu sa forme différente, mais la présence d’un ou plusieurs noms personnels semble fort probable. Le premier nom pourrait être Salvator,2081 voire aussi Conservator.2082 Le second nom est toutefois bien plus difficile à interpréter. 26. 131 / 12863 – Fi[ _ _ _ ] / us [ _ _ _ ] Serait-il question d’un nom comme Finitus, Firminus ou Firmus, tous relativement communs à Siscia (vide supra)? 26.130 / 12911 – Iusta... r.t. in. Serait-ce le patronyme d’Iusta? Le nom en question est peut-être Florentini, mais c’est loin d’être certain. 26.140 / 12408 – Statius Se..a Vu l’état de l’inscription, il est difficile de conjecturer sur le nom exact qui suit le nom Statius. L’interprétation probable serait que Se..a soit le surnom d’un citoyen portant le gentilice Statius. Toutefois, il n’est pas exclu non plus que ce soit le nom d’une femme écrit à la suite de l’idionyme d’un pérégrin et que l’on ait en fait affaire à deux individus. Si c’est effectivement un surnom masculin, il faut bien admettre qu’il est difficile de proposer une interprétation très convaincante. Seneca (ou Senica)2083 semble un peu trop long, Saena est douteux,2084 Seca semble un peu trop court (plutôt Secca?),2085 tout comme Sega2086 ou Sera,2087 peut-être Senna,2088 Serma2089 ou Serra.2090 2080 TLL, Vol. II, 1018–1021, s.v. ater, atra, atrum; André 1949: 43–52 2081 Kajanto 1965: 362; Mócsy 1983: 251, s.v. Salvator; Solin&Salomies 1994: 396, s.v. Salvator; Lőrincz 2002: 45, s.v. Salvator 2082 Kajanto 1965: 361; Solin&Salomies 1994: 317, s.v. Conservator 2083 Mócsy 1959: 190; Kajanto 1965: 16–17, 78, 106, 301; Alföldy 1969: 293, s.v. Seneca; Mócsy 1983: 260, s.v. Seneca; Solin&Salomies 1994: 400, s.v. Seneca, Senica; Lőrincz 2002: 65, s.v. Seneca 2090 26. 151 / 13092 – Sur[ _ _ _ ] / am[ _ _ _ ] Le premier nom pourrait vraisemblablement être Sura, un idionyme couramment attesté sur les étiquettes de Siscia, mais il est difficile de conjecturer sur le second nom, probablement un patronyme. Au cas où l’on serait en présence des premières lettres de ce nom, on pourrait songer à des anthroponymes tels que Amamm(i)us, Amminius, Ammius, Ammo, Ammonius ou Ammus (vide supra, s.v. Amamm(i)us). 26. 152 / 13104 – R [ _ _ _ ] / o [ _ _ _ ] / ịus [ _ _ _ ] Vu l’état de l’inscription, on peut juste affirmer qu’un nom personnel était probablement présent mais il est difficile d’en dire plus, à part le fait que cet individu semble avoir été de sexe masculin. 26.162 / 12828 – D...na.us La lecture de cette inscription est très difficile et le nom exact de cet individu nous échappe. Le nombre de lettres manquantes n’a pas pu être défini avec une certitude absolue non plus, mais on peut néanmoins conjecturer sur certaines possibilités. On peut notamment songer à Devognatus (vide supra), voire aussi à Dignatus2099 ou Designatus,2100 mais il faut bien admettre qu’il est impossible de se prononcer avec une quelconque certitude. ILJ 2836; Krahe 1929: 33; Mayer 1957: 104; Mócsy 1983: 97, s.v. Daeico; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daeico 2093 AE 1909, 199; Mócsy 1959: 171; Mócsy 1983: 97, s.v. Daeiporus; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daeiporvs 2094 CIL V 4717; Mócsy 1983: 258, s.v. Sega; Lőrincz 2002: 62, s.v. Sega; Delamarre 2007: 163, s.v. Sega CIL XIII 7581; Krahe 1929: 33; Mayer 1957: 104; Mócsy 1983: 97, s.v. Daetor; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daetor 2095 CIL III 2787; Rendić-Miočević 1948: 39 = Rendić-Miočević 1989: 647; Mayer 1957: 300; Mócsy 1983: 262, s.v. Sera; Lőrincz 2002: 70, s.v. Sera AE 1969/1970, 572; Mócsy 1983: 97, s.v. Daezeris; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daezeris 2096 Mócsy 1983: 261, s.v. Senna; Lőrincz 2002: 67, s.v. Senna; Delamarre 2007: 165, s.v. Senna Delamarre 2007: 80, s.v. Daegenus; cf. Abascal Palazón 1994: 341, s.v. Daegius 2097 CIL II 2951; Mócsy 1983: 263, s.v. Serma; Abascal Palazón 1994: 505, s.v. Serma; Lőrincz 2002: 72, s.v. Serma CIL XIII 8363; Mócsy 1983: 97, s.v. Daenis; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daenis; Delamarre 2007: 81, s.v. Daenidius 2098 Delamarre 2007: 81, s.v. Daeua 2099 Kajanto 1965: 351; Solin&Salomies 1994: 324, s.v. Dignatus 2100 Kajanto 1965: 351; Solin&Salomies 1994: 323, s.v. Designatus CIL III 4555; Holder, Alt-celtischer Sprachschatz II, 1422, 1425; Mócsy 1959: 190; Mócsy 1983: 257, s.v. Seca; Lőrincz 2002: 56, s.v. Seca; Meid 2005: 285–286; Delamarre 163, 231 2089 L’état de l’étiquette ne permet pas de lire le nom de ce péregrin avec une quelconque certitude. On peut juste affirmer qu’il s’agissait d’un individu de sexe masculin. Le patronyme est un peu plus lisible, mais il est impossible de deviner le nom exact. Au mieux, on peut considérer que ce fût un nom apparenté à des noms déjà attestés dans les Balkans tels que Daeco,2091 Daeico,2092 Daeipora,2093 Daetor2094 ou Daezeris,2095 voire dans les régions celtiques, comme Daegenus,2096 Daenidius (ou Daenis)2097 ou Daeva.2098 2092 Lőrincz 2002: 43, s.v. Saena 2088 26.148 / 12824 – (civis) And(autoniae)...us Dae..ti ILJ 182; Rendić-Miočević 1951, Rider: 58 = Rendić-Miočević 1989: 826; Mayer 1957: 104; Mócsy 1983: 97, s.v. Daeco; Lőrincz 1999: 91, s.v. Daeco 2085 2087 Il semblerait que l’on ait affaire à un nom masculin au génitif, mais il est difficile d’en dire plus. 2091 2084 2086 26. 142 / 12456 – [ _ _ _ ] iri ou [ _ _ _ ] (e)ri Mócsy 1983: 263, s.v. Serra; Lőrincz 2002: 72, s.v. Serra; Delamarre 2007: 167, s.v. Serra 287 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX Liste des noms attestés sur les plombs de Siscia Au moins 743 noms différents semblent être attestés sur les étiquettes de Siscia, prénoms, gentilices, surnoms et idionymes tous confondus. 386 noms latins (ou vraisemblablement latins) 288 Abullius Candida Cussius Acia Capelus Dacus Aconius, Aconia Capitia Daturus Acutus, Acuta Capito Decimus Acutia Carinus Decio Adiutor Carus Decius Aelius Cassius, Cassia Decoriaria Afer Castalina Decumus Afrenus Catta Dentatus Afrinus Cautus Dexter Agentus Cavarius Domesticus, Domestica Albanius Ceda Domitius, Domitia Albanus Celer Domnus Ansius Celestus Donantia Antonius Celsinus, Celsina Donata Aper Celsius Drusila Aponius Celsus Erbarius? Apuleius Censorinus, Censorina Exsorata Aquilina Cesius Favonila Arruntius Cilia Felix Artifex Cina Festus, Festa Asela Cinius Finitus, Finita Asidonius, Asidonia Cladius Firminus, Firmina Ater Claudius, Claudia Firmus Aterius Clemens Flamius Atius, Atia Clodia Flavius, Flavia Attianus Cocceius Florentinus, Florentina Atticus Colona Florenus Augustius, Augustia Columbinus Floria Aurelia Cominia Florus, Flora Ava Comunis Fortio Avitus, Avita Coponius Fortis Barosa Cor(i)arius Fortuna Bassus Cornius Fortunatus, Fortunata Bata(v)us Cornutus Fronto Bebius Corpus Fullo? Bitalis (cf. Vitalis) Corvinus Fulvinus Blanda Corvus Furius Bucca Co(n)ventinus Fuscinus C(a)eso Crescens Fusculus Caius Crescius Fuscus Calvanus Crispus, Crispa Gaiana Calvina Crispinianus Gal(l)us Calvus Crispinus (Crespinus), Crispina Gania Camaria Crustus Gemel(l)us, Gemel(l)a Campanus, Campana Cumanus Geminus, Gemina Campius Cupitus, Cupita Gem(e)l(l)ina Tesserae Sisciensiae Germanus, Germana Mascellio Pompeius Getulus (Getulo?) Masc(u)lus Pontia Gilia Masurius Popeius Gratianus Maximus, Maxima Preseptus (Praeceptus?) Gratus Mercator Pr(a)esens Grecus, Greca Mesor Precon(i)us Grecinus Moderatus Primigenius, Primigenia Hircinus? Modestus Primitivus (H)i(r)suta Montanus Primula (H)irundina Muccius Primus, Prima (H)ispanus Murcinus Priscus, Prisca Hister Murcus Privatus (H)omullius Muria Proca (H)oratius Mutus Procellius? (H)ospita Nasicus Proculus, Procula Ianuarius, Ianuaria Naso Proma Ignavus Natalis Prudentianus Immaculus Nero Publilius Ingenuus, Ingenua Nigel(l)io Publius Inseq(u)us Nigel(l)us, Nigel(l)a Pulvilus Iucunda Niger Pupa Iulius, Iulia Nigidius Pusillus, Pusilla Iulianus Nigrinus Quadratus Iunius Nivellius Quartinus Iustinus Numisia Quartio Iustus, Iusta Oclatius, Oclatia Quartionianus Iuvenalis Octavia Quartius Iuvenilus Olius Quarto Iuvenis Opatus? Quartus Laetus Optata Quintus Lanio Oratus Raius Lanius Pac(c)ius, Paccia Reginus (Riginus) Lanus Pacata, Pacatus Regulus Laurio Pacuvia Repentinus Leria? Papirius, Papiria Resius Lia Pas(s)ena Restitutus Libanus? Pas(s)er Restutus Licinius, Licinia Passus Ric(c)ius Longinus, Longina Pastor Romanianus Lucanus Paternus Romanus Lucilius, Lucilia Patronus Rufinus Lucius, Lucia Patullus Rufius Luna Paulinus Rufo Macedo Pavilianus Rufus, Rufa Magister Peculiaris Rustic(i)us Maiorius Pedan(i)us Rutilus Ma(n)suetus, Ma(n)sueta Pescennia Sabiniana Marcellinus, Marcellina Petronius Sabinilla Marcia Petul(i)us Sabinus, Sabina Marcianus Pietas Sacer Marcus Pinarius Saluta Marina Planius Salvia Marita Plenus Salvus Martialis Plinius Sarmata Martinus Plustius Saturio 289 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 290 Saturninus, Saturnina Sinecurius Valerianus Saturnus Singonius Var(i)us Saturus Solimnius (Sollemnius) Varo Sc(a)eva Spana Vedius Sc(a)evinus Speratus, Sperata Veleius Scaevus Spurius, Spuria Veleus (Vellaeus?) Scribonius Stacius Venusta Scuronius Statius, Statia Vera Secundus, Secunda Successus Verecundus Seius Sulpicius Verina Selius Super Vesidius Seppronius (Sempronius) Tauro Veteleus (Vet(t)uleius?) Senecio Taurus Vibius Senecius Tertius, Tertia Viccius Sepon(i)us Titius Vicinus Septim(i)a Titus, Tita Victor Serenus, Serena Tra(n)spontius Vindex Serenianus Ulca Virianinus Sergius Ulpius Vita Servanda Urbanius Vitalianus Severius Urbanus, Urbana Vitalio Severus, Severa Urien(u)s Vitalis Sextus, Sexta Ursio Vitellia Sextio Utilis Vit(e)l(l)in(us) (Vitellinus?) Silius, Silia Vale(n)s Vitilia Siliana Valentinus, Valentina Viv(ius)? Simplex Valerius, Valeria 163 noms celtiques (ou dont d’origine celtique semble assez probable) Abudus Cappo Devesus Acera Caraelus Devila Adgenunus Carisio (Carisius?) Devognatus Admata Carserico (Carsericus?) Domisus Ammam(i)us Cauvius Dumno Art(i)us Celtius Duno Asio Cennuto Duro Asirota Cinelius Egirus At(t)ectus Cisurno Epianus Atecorius Concurdus (Concurnus?) Excilus Atedunus Conertus Exdelus Auriala Congonius Exduno? (Exouno(s)?) Auso Cotus Exomn(i)us Ausus Creca Exonius Auta Crisa Exostitus Bautilus Cusso Exsominio Blenda Cusus Fressa Bolidunus Cutio Gristus Bononius Dalus, Dalua Icorunus Bouda Davia Induritus Cabra Decesinus Lalos Callua Deivila Lasca Canio Deva Lecus Tesserae Sisciensiae Litua Pisstana Spenicala Luc(c)us Pivus Tagus Mageodoconius Pria Tanavus Manaia Prianu(s) Tara(u)to (Tara(u)tus, Tara(u)t(i)us?) Mancita Pusarix Telu Mapianus Racus Tescius Matera Resimarus Tet(i)us Matta Ricirenus Togion(i)us Matuo (Matuus?) Ridunus Togupia Maxia Rusco Toutus, Touta Melo, Mela Saccarus Tric(c)o Melanosus Saco Trussia Melavus, Melava Sacron(i)us Ucco Meldicus Saetibogus Unuavus Mellio Sammo Usto (Ustus, Ustonius?) Minia Saposa Van(n)ius Misia Sata Varicarta Mogio Satto Vartius Muccena Satulus Vel(i)us Mullo Secicio (Seccio) Velucus Mutursa Seneno Verca Namm(i)us Sessa Vercocongos Namusius Siarus Vesinus Nebio Silindus Vetranus Nera Sinc(i)us Vida Neredeno? Singarus Vinda Neria Singinus Vindius Nericorus Sinial(i)us Virdius Neso Sinno Vitus Nesus Siso Vogitocto Nio Siticius Pisinio (Pisinius?) Sosa 51 noms illyriens ou pannoniens (ou vraisemblablement apparentés à l’anthroponymie illyrienne au sens large du terme) Apalus Dasmenus Pinilla Aplio Dasumnus Plator Bato Fasana Pliasara Batonius Feusus Pricio Batuna Glavus Sce(n)nua Breucus, Breuca Gleus Scenormus Bulesus Lecanus, Lecana Scenus Carva Liana Scilus Curbana Licana Scilutus Cursula Liccaius, Liccaia Sculus Dabilo Liccon(i)us Sipand(i)us Daloca Lirus Steno Dazanus, Dasana Marigo Stubarus Dasas Masero Tastus Daseria Mursa Testus Dasimenus Panes? Trasan(i)us Dasius Panica Tripena 291 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX 47 noms grecs (ou probablement grecs) 292 Abulla? Diop(h)anus Nila Agatianus (H)elpis Nina Aiax Epagat(h)us Part(h)en(i)us Anesata? Epap(h)roditus P(h)iletus Antimus Epic(h)arus P(h)oebus Arismus Erastianus Policratus Asterius (H)et(a)era Pol(l)io Atis Euaristus Policarp(us) (Polycarpus?) Calim(e)nus Euc(h)aris Pyramis Calinus Euc(a)erus Satyrus Calistus Galenus Trop(h)imus C(h)lora Irodulus (Hierodulus) Zetena Cnidius Hygia Zoius Cratanis Lyros? Zosimus Cratarus (Craterus?) Mironus Zotirus? (Zoticus?) Deodorus Nice 12 noms d’origines diverses (punique, sémitique, africaine, ib re, thrace, etc.) Bano (punique, voire celtique) Cnitinia (africain?) Sido (sémitique?) Bardilus (ethnonyme) Lovita (hapax ibère?) Simpius (hapax ibère?) Bavanus (hapax sémitique?) Marta (sémitique) Tusculus (ibère?) Boia (ethnonyme) Masto (illyrien ou thrace?) Viriatus (lusitanien) 84 noms dont il n’est pas aisé de déterminer l’origine exacte Ab..nus Atruma… D...na.us Ademia Atta (celtique ou illyrien?) Dabus (Dabo?) (celtique ou illyrien?) Agius (grec ou celtique?) Balausus (celtique ou illyrien?) Dae..tus Aia (celtique, ibérique, illyrien ou sémitique?) Baleta (celtique ou illyrien?) Decu.... Baletas (celtique ou illyrien?) Desesto (celtique ou illyrien?) An.estus Bastanus Drecus (celtique ou illyrien?) Anda (celtique ou illyrien?) Butumus (celtique ou illyrien?) Drega (celtique ou illyrien?) Andea (celtique ou illyrien?) Cares Drunsa (celtique ou illyrien?) Andes (iapode, origine incertaine, celtique ou illyrienne?) Caros(i)us (latin, assonance celtique?) Dulistio (celtique?) Carpo (Carpus?) (latin illyrien ou grec?) Enio (celtique, vénète ou illyrien?) Anna (sémitique, celtique ou illyrien?) Cebala (grec?) Filtibicus Antaia (grec ou celtique?) Coscelendus (celtique?) Grippus (celtique ou illyrien?) Ara (celtique, ibérique, latin ou grec?) Cosuta (latin ou celtique?) Ignastia (celtique?) Asictius Creutonius Lamia (celtique, grec ou latin?) Astura (latin, grec, celtibère?) Crisinus (latin ou celtique?) Lassar(i)us (celtique?) Ateius (celtique?) Cufosiva Tesserae Sisciensiae Mam(m)a (latin, celtique, illyrien ou sémitique?) Nonc(i)us (celtique?) Stanoncia (celtique?) Nosta (latin?) Surio (celtique ou illyrien?) Mammena Orisus Maria, Marius (latin ou sémitique?) Pamirtas (grec?) Surus, Sura (latin, celtique, illyrien, thrace ou sémitique?) Maridorpa Perisa (lusitanien?) Teudio (celtique ou illyrien?) Martonus (sémitique ou celtique?) Provia (celtique?) Teutio (celtique ou illyrien?) Mata.. Radaus (celtique ou illyrien?) Tora (celtique ou illyrien?) Mater Sasa (celtique ou illyrien?) Trepena (illyrien?) Materio (celtique ou illyrien?) Savinus (latin, celtique ou illyrien?) Tritus, Trita, Tritu (celtique ou illyrien?) Melvius (hispanique?) Sca....lus Turonius (illyrien, celtique ou ibère?) Messus (celtique ou illyrien?) Se..a Vano (celtique ou illyrien?) Mumcus Sidonius (sémitique ou celtique?) Vetra (celtique?) Muscia (latin ou celtique?) Spirus (grec ou celtique?) Vianda Nilacus Sta..tiis 293 Musei Archaeologici Zagrabiensis Catalogi et Monographiae IX BIBLIOGRAPHIE Abascal Palazón 1994: Juan Manuel Abascal Palazón, Los nombres personales en las inscripciones latinas de Hispania, Murcia, 1994 Adams 1977: J. N. Adams, The Vulgar Latin of the Letters of Claudius Terentianus (P. Mich. VIII, 467–72), Manchester, 1977 Adams 1992: J. N. Adams, British Latin: The Text, Interpretation and Language of the Bath Curse Tablets, Britannia 23, 1992, 1–26 Adams 1995: J. N. Adams, The Language of the Vindolanda Tablets: an Interim Report, JRS 85, 1995, 86–134 Adams 2007: J. N. 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